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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

On en revient au même problème : que négocier avec quelqu'un qui ne négocie pas, n'a jamais négocié et voit dans la seule idée de négocier une marque insupportable de faiblesse ? Et dont, de surcroît, l'entourage partage cette triple idée ?

La position défendue par le PR peut s'entendre mais non seulement elle n'aboutit à aucun résultat concret mais de plus, elle affaiblit l'image et la position de la France au niveau européen et international. Le pire étant que si d'ici la fin de la présidence de l'UE, on devait avoir un retour de la France en mode "maintenant nous ne sommes plus à la tête de l'UE, nous pouvons enfin parler franchement", cela affaiblirait par ricochet l'UE perçue alors comme un carcan empêchant la prise d'initiatives.

Le temps n'est tout simplement pas à la négociation.

 

Il y a 3 heures, christophe 38 a dit :

Et, dans ta démonstration, tu oublies un détail :

Si tu proposes une porte de sortie à quelqu'un qui ne veut rien entendre, c'est vrai que c'est vain.

Mais, si ce quelqu'un est victime d'un coup d'état ou meurt d'un cancer, l'équipe, derrière, aura peut-être d'autres projets, dont la sortie de cette guerre qui ne dit pas son nom.

Donc, pourquoi se priver d'une option qui peut rapporter, dans le futur, d'autant qu'elle ne coûte rien maintenant (sauf à ceux qui ne pensent qu'à accabler l'individu Macron, quitte à modifier ses déclarations pour que ça colle avec leur schéma ?)

Le truc dans des négociations c'est avoir des éléments à échanger, ce que Macron n'a pas ... d'ou le fait que sa position même sur le long terme ne rapporte rien à la France. On peut pas tabler n'ont sur une hypothétique maladie ou coup d'état, car je signale que les sources en questions sont aussi très prudente sur l'authenticité.(cela peut-être tout aussi une intox)

Les Russes se fichent des sanctions économique, politique et culturel car ils estiment déjà être victime de ces dernières depuis 8 ans. Aussi ils estiment qu'ils sont dans leur bon droit car ils considèrent que l'Ukraine (et autre pays ayant appartenus à l'Empire) est dans leur pré-carré, de fait les occidentaux n'ont pas leurs mots à dire.

 

 

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il y a 14 minutes, Rochambeau a dit :

 

Le truc dans des négociations c'est avoir des éléments à échanger, ce que Macron n'a pas ... d'ou le fait que sa position même sur le long terme ne rapporte rien à la France. On peut pas tabler n'ont sur une hypothétique maladie ou coup d'état, car je signale que les sources en questions sont aussi très prudente sur l'authenticité.(cela peut-être tout aussi une intox)

Les Russes se fichent des sanctions économique, politique et culturel car ils estiment déjà être victime de ces dernières depuis 8 ans. Aussi ils estiment qu'ils sont dans leur bon droit car ils considèrent que l'Ukraine (et autre pays ayant appartenus à l'Empire) est dans leur pré-carré, de fait les occidentaux n'ont pas leurs mots à dire.

 

 

j'ai mis j'aime, parce que ton point de vue est cohérent (et se tient bien).

 

simplement, si coup d'etat ou décès inopiné, ce serait peut etre l'occasion pour le nouveau pouvoir d'etre creatif, différent...

 

que la France n'ait rien à gagner ? pas sur : imaginons que POUTINE décède et que la nouvelle équipe souhaite integrer le concert des nations (arreter d'etre au ban), MACRON qui parle aussi comme président de l'UE en ce moment, devient crédible quand il demande une UE forte... disons que cela appuierait son point de vue.

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Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

As-tu une source pour ça ? (c'est pour une enquête :happy: ). J'ai plein de déclarations récentes qui ne parlent pas d'une hypothétique humiliation de Poutine mais d'éviter l'humiliation aux russes et à la Russie ; la dernière (3 ou 4 juin) : "Il ne faut pas humilier la Russie, pour que le jour où les combats cesseront, nous puissions bâtir un chemin de sortie diplomatique".

Je trouve qu'elles ne sont pas beaucoup plus malines à ce stade, mais ça n'est pas tout à fait la même chose quand même.

Edit : du coup ça rendrait doucement caduque la psychologie de capilotracteur évoquée par @CortoMaltese.

Eh bien je n'en n'ai pas trouvé stricto sensu et je fais amende honorable: j'ai corrigé mes deux derniers posts et retiré les mentions à l'humiliation personnelle de VVP. Il n'est fait que mention de "l'humiliation" en des termes généraux, souvent proches du terme "Russie". Illustration:

"Nous aurons demain une paix à bâtir, ne l'oublions jamais (…) Nous aurons à le faire avec autour de la table l'Ukraine et la Russie. Le terme de la discussion et de la négociation seront fixés par l'Ukraine et la Russie. Mais cela ne se fera ni dans la négation, ni dans l'exclusion de l'un l'autre, ni même dans l'humiliation". Conférence de presse donnée le 9 mai 2022, à l'occasion de la journée de l'Europe, à Strasbourg.

https://fr.euronews.com/my-europe/2022/05/09/nous-aurons-demain-une-paix-a-batir-entre-l-ukraine-et-la-russie

Et je mets +10 dans le paramétrage de la matrice pour contrebalancer mon biais sur la question !

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@christophe 38

Alors prenons en compte le fait que Poutine ne soit plus à la tête de la Russie, rien ne garantie pour autant que sont successeur soit plus enclins à revenir sur une position plus avantageuse pour nous (car actuellement les troupes russes occupent une bonne partie de l'Ukraine), de surcroit je doute que Poutine soit le seul à penser que la survie de la Russie dépend de son contrôle de son pré-carré. (comme là déjà souligné @Ciders)

Je suis d'accord avec vous, être créatif, audacieux et patient sont de très grandes qualités mais si nous avons rien à proposer ces compétences ne servent à rien. Que possède la France pour négocier ? La présidence de l'UE est provisoire ... les Russes le savent, il suffit que la présidence échoue à un membre moins enclins à négocier que toute la stratégie de Macron s'effondre. D'ailleurs, le prochaine pays à présider l'UE est la République Tchèque qui il me semble à une position plus sévère envers la Russie.

Modifié par Rochambeau
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il y a une heure, Conan le Barbare a dit :

la présidence de l’UE c’est du cosmétique… les seules instances qui comptent c’est la Commission et la BCE.

Sur un sujet comme la Diplomatie où les pays gardent une large autonomie, je pense même qu'on peut dire que la seule instance qui compte c'est le Conseil Européen qui réuni les Chefs de gouvernements (ou d'état dans le cas de la France). Aucune décision sérieuse ne peut être prise en Europe sans la volonté politique des états membres en leur nom. On l'a bien vu avec les packages de sanction. 

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il y a 21 minutes, Obelix38 a dit :

"Humiliation" qui vaut donc dans un sens comme dans l'autre, non ?

Pour le coup, il semble tenir une ligne qui soit digne du statut de puissance nucléaire de la France, loin des excès que l'on peut constater ci et là (USA qui arrose l'Ukraine de dizaines milliards, Allemands qui tiennent des promesses qu'ils ne peuvent pas tenir, Pologne qui aboie derrière le pantalon de l'Oncle Sam, etc...) . . . Alors ce n'est peut-être pas "vendeur" sur le court terme, mais sur le long terme je me garderais bien de faire un pronostic . . .

J'avais évoqué "l'humiliation de Poutine", mais c'était sémantiquement inexact. Après je suis d'accord, tout est affaire d'interprétation, ce qui explique je pense les nombreuses sources secondaires que j'avais pu lire évoquant l'humiliation de VVP en personne.

Je ne trouve pas que les USA soient finalement tant en excès, quand on sait à quel point leur Etat profond ainsi que l'électeur moyen peuvent être assez virulents dès lors qu'il s'agit de la Russie. J'ai été assez surpris des hésitations autour des armes à longue portée, avec des revirements à plusieurs reprises et ce qui semble être un souci de ne pas frapper la Russie sur son territoire. La Pologne a fourni beaucoup de matériels, dont l'orbat FR en chars: ils font un peu plus que gueuler. 

Dans le fond, je ne pense pas que le peuple Russe soutient autant la guerre que ça a pu être le cas dans les conflits Franco-Allemands (et les erreurs d'humiliation qui s'en sont suivies). Vouloir éviter l'humiliation à un peuple qui soutient mollement le conflit en cours (absence de mobilisation générale, refus d'aller au front, désertion...), est-ce vraiment pertinent ? Je ne le crois pas, j'ai du mal à voir la concorde entre un peuple et son dirigeant. Dans ce contexte, faut-il absolument éviter l'humiliation ? Et si oui, quelle serait la définition de cette humiliation ? Le PR ne peut pas s'engager la-dessus sans empiéter sur les prérogatives de Kiev dans les négociations de sortie de crise. Il ouvre donc des portes avec sa position particulière, sans pouvoir les exploiter à fond ni préciser sa pensée "complexe": il est battu d'avance.

C'est ce qui rend à mes yeux ses déclarations incompréhensibles: outre une pertinence limitée, pour tout ce qu'on a pu dire sur les raisons et le déroulée de cette guerre (émotion de VVP, agression non provoquée, crimes de guerre...), elles mènent la France nul part. S'il pense que VVP lâchera un pourboire de croupier à la France à l'issue des négociations, ça me parait être une prise de risque particulièrement élevée quand tu sais que les Russes ne veulent parler qu'aux Américains et qu'ils ont déjà eu l'occasion d'éconduire nos ouvertures et propositions de dialogue (voir le dialogue stratégique qu'il voulait mener en 17/18 suite aux visites de Versailles et Brégançon, et les mensonges répétés de VVP à l'issue de ses visites à Moscou). 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 1 heure, Rochambeau a dit :

@christophe 38

Alors prenons en compte le fait que Poutine ne soit plus à la tête de la Russie, rien ne garantie pour autant que sont successeur soit plus enclins à revenir sur une position plus avantageuse pour nous (car actuellement les troupes russes occupent une bonne partie de l'Ukraine), de surcroit je doute que Poutine soit le seul à penser que la survie de la Russie dépend de son contrôle de son pré-carré. (comme là déjà souligné @Ciders)

Je suis d'accord avec vous, être créatif, audacieux et patient sont de très grandes qualités mais si nous avons rien à proposer ces compétences ne servent à rien. Que possède la France pour négocier ? La présidence de l'UE est provisoire ... les Russes le savent, il suffit que la présidence échoue à un membre moins enclins à négocier que toute la stratégie de Macron s'effondre. D'ailleurs, le prochaine pays à présider l'UE est la République Tchèque qui il me semble à une position plus sévère envers la Russie.

ce n'est pas faux (maniere détournée d'ecrire que tu as raison)

mais, quand tu dis à ton interlocuteur que tu fermes la porte à la discussion... le jour où Poutine laisse la place (et si tu as fermé la porte), le successeur n'a pas d'autre choix que de continuer l'oeuvre du prédécesseur ; il n'a aucun espoir de se sortir de cet engrenage.

 

maintenant, d'un autre coté, à part bien parler, que pouvons nous faire, sans nous engager militairement (et encore, nous aurions vite les bras trop courts) ? donc, quel choix ? que faire ?

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Si pas déjà posté, article très intéressant concernant l'analyse du diplomate russe aux Nations Unies qui a démissionné en claquant la porte sèchement à l'administration diplomatique russe :

"Boris Bondarev, conseiller auprès de la mission russe à l’Office des Nations unies, a récemment annoncé sa démission de la diplomatie russe. Il a détaillé certains points de sa décision dans un entretien exclusif à la presse française."

....

https://www.ladepeche.fr/2022/06/06/pourquoi-poutine-trompe-sest-jete-dans-la-guerre-les-confidences-dun-diplomate-russe-repenti-10341404.php

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il y a une heure, Obelix38 a dit :

Mais Macron n'a rien à négocier, il sert (comme quelques rares chefs d'états) de canal de discussion entre Zelensky (et à sa demande) et Poutine, puisque ce dernier ne parle plus au premier, et que les intermédiaires habituels (Biden, Johnson, etc...) ont une attitude qui ne prête pas vraiment à la discussion . . .

Cela expliquerai les choses ... c'est une marque de bon sens venant de Zelensky et Macron, mais avez vous une source pour confirmer vos propos ? Car en Ukraine l'attitude de Macron est quelque peu moquer dans l'opinion.

il y a 45 minutes, christophe 38 a dit :

mais, quand tu dis à ton interlocuteur que tu fermes la porte à la discussion... le jour où Poutine laisse la place (et si tu as fermé la porte), le successeur n'a pas d'autre choix que de continuer l'oeuvre du prédécesseur ; il n'a aucun espoir de se sortir de cet engrenage.

 

maintenant, d'un autre coté, à part bien parler, que pouvons nous faire, sans nous engager militairement (et encore, nous aurions vite les bras trop courts) ? donc, quel choix ? que faire ?

En effet, fermer les portes n'est pas non plus une option, et malheureusement nous avons rien d'autre. C'est vraiment là ou se situe notre problème, nous ne pouvons que subir le rythme que nous impose la Russie.

L'option militaire va au delà des capacités françaises, donc nous pouvons à la limite recentrer nos positionnement en Europe de l'Est et Orientale (comme actuellement en Roumanie). Cela ne résout rien dans immédiat mais si ce repositionnement persiste et s'élargit, la France peut avoir plus de poids dans ces régions d'Europe plus tard. Là c'est la seule chose qui me vient à l'esprit pour être honnête.

Modifié par Rochambeau
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France Info a eu un échange avec Boris Bondarev, le seul diplomate connu à avoir fait défection suite à la guerre.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/temoignage-guerre-en-ukraine-denoncant-la-politique-inamicale-voire-hostile-de-vladimir-poutine-un-diplomate-russe-claque-la-porte_5181253.html

Citation

Guerre en Ukraine : dénonçant la "politique inamicale voire hostile" de Vladimir Poutine, un diplomate russe claque la porte

Dans une lettre rendue publique fin mai, Boris Bondarev, ancien conseiller auprès de la mission russe à l’Office des Nations unies à Genève, a annoncé qu’il quittait la diplomatie russe en raison de l’invasion de l’Ukraine. Il se confie sur franceinfo.

Sa voix est posée, malgré la peur et la colère. C'est une parole rare : un diplomate russe dénonce publiquement la guerre en Ukraine. Dans une lettre rendue publique, fin mai, publiée sur le réseau social professionnel LinkedIn, Boris Bondarev dit sa honte face à la guerre menée par Vladimir Poutine depuis le 24 février, qui est, dit-il, une guerre contre le peuple ukrainien mais aussi contre le peuple russe. Autant de raisons qui l'ont poussé à quitter avec fracas la porte de la Représentation permanente russe à l’Office des Nations unies à Genève (Suisse). Après avoir mis sa famille en sécurité auprès de lui en Suisse, il a accepté de se confier à franceinfo, dénonçant la dérive de la diplomatie russe depuis l'arrivée de Vladimir Poutine aux commandes.

"Seuls les faibles cèdent"

"Au début des années 2000, nous entretenions d'assez bonnes relations avec les pays occidentaux. Nous avions fait de la coopération avec les États-Unis et l'Europe une priorité. Mais en 2007, il a ce fameux discours de Munich dans lequel Poutine tonne contre le monde entier et dit qu'il a été trompé, que l'Ouest n'a pas été à la hauteur de nos attentes. Il décide alors de mener une politique d'endiguement de l'Occident, et la diplomatie a dû épouser cette ligne, c'est une politique inamicale voire hostile", dénonce-t-il. 

"Il n'est plus question de diplomatie", écrit-il dans sa lettre rendue publique, mais "de guerre, de mensonges et de haine".

Et Boris Bondarev de mettre en garde, Vladimir Poutine n'est pas dans un processus de négociation comme on l'imagine en Occident, mais il a une obsession : "La Russie a toujours raison et nous devons faire valoir nos intérêts sans faire de concessions, parce que seuls les faibles cèdent. Et qu'une grande puissance doit faire respecter pleinement ses intérêts vitaux."

"Notre avis n'est pas partagé par grand monde"

Boris Bondarev est le seul diplomate à avoir, pour l'instant, exprimé publiquement un désaccord aussi violent avec Moscou. Bien qu'il affirme ne pas être le seul à penser cela : "J'ai des collègues qui partagent des sentiments similaires, des amis qui ont le même point de vue. On parle de cela bien sûr mais notre avis n'est pas partagé par grand monde, ce n'est pas le point de vue dominant", précise-t-il.

La propagande et la peur ont fait leur oeuvre. Boris Bondarev sait ce qu'il risque. Il vit aujourd'hui comme sa famille sous protection en Suisse où il a demandé l'asile politique. Spécialiste des questions de désarmement et de non-prolifération, il cherche un nouvel emploi et dispose d'un atout certain : sa connaissance intime des rouages de la diplomatie poutinienne.

Dans sa lettre en mai dernier, il y a un passage intéressant ou il évoque le caractère non professionnel du travail des diplomates du MAE Russe, et la propension aux biais de confirmation et aux clichés propagandistes. Inquiétant pour les Russes à ce niveau là. 

 

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Russie : les Russes n'achètent quasiment plus de voitures neuves, le marché automobile s'écroule

Les ventes de voitures neuves ont poursuivi leur dégringolade en Russie en mai, baissant de 83,5% sur un an, plombées par l'inflation et d'importantes sanctions occidentales contre Moscou pour son offensive en Ukraine. Au-delà de l'automobile, la production industrielle en Russie est passée dans le rouge pour la première fois depuis le début du conflit

https://www.latribune.fr/economie/international/russie-les-russes-n-achetent-quasiment-plus-de-voitures-neuves-le-marche-automobiles-ecroule-920679.html

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Il y a 2 heures, Rochambeau a dit :

Cela expliquerai les choses ... c'est une marque de bon sens venant de Zelensky et Macron, mais avez vous une source pour confirmer vos propos ? Car en Ukraine l'attitude de Macron est quelque peu moquer dans l'opinion.

Pas trouvé la déclaration originale, mais elle est reprise un peu partout, dont ici :

Citation

Tensions entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. Le président Ukrainien a déclaré à la chaîne italienne Rai que son homologue français s’évertuait à dialoguer avec Moscou. «Il ne faut pas chercher une porte de sortie pour la Russie, et Macron le fait en vain » , avant d’ajouter : « Je sais qu’il voulait obtenir des résultats dans la médiation entre la Russie et l’Ukraine, mais il n’en a pas eu». L’Elysée a réagi : «Le président de la République n’a jamais rien discuté avec Vladimir Poutine sans l’accord du président Zelensky »

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il y a 11 minutes, Banzinou a dit :

Russie : les Russes n'achètent quasiment plus de voitures neuves, le marché automobile s'écroule

Les ventes de voitures neuves ont poursuivi leur dégringolade en Russie en mai, baissant de 83,5% sur un an, plombées par l'inflation et d'importantes sanctions occidentales contre Moscou pour son offensive en Ukraine. Au-delà de l'automobile, la production industrielle en Russie est passée dans le rouge pour la première fois depuis le début du conflit

https://www.latribune.fr/economie/international/russie-les-russes-n-achetent-quasiment-plus-de-voitures-neuves-le-marche-automobiles-ecroule-920679.html

Le constat ne vaut-il pas pour les 2 belligérants et non pas plus pour l'un que pour l'autre ? Et que dire des impacts indirects économiques majeurs de ce conflit sur les pays non belligérants.

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https://www.ladepeche.fr/2022/06/03/exclusif-emmanuel-macron-a-la-depeche-du-midi-la-reforme-des-retraites-entrera-en-vigueur-des-lete-2023-10336654.php

Comptez-vous aller à Kiev prochainement ?

J’y suis allé en février pour tenter d’éviter la guerre. Aujourd’hui, je n’exclus rien. Nous venons de prendre une décision historique avec le sixième paquet de sanctions avec un embargo sur 90% du pétrole russe. Nous voulons accroître le soutien financier et militaire à l’Ukraine. Et enfin, tout faire pour sortir les céréales d’Ukraine. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens se battent avec courage, ils méritent notre soutien et notre respect.

Il devrait faire comme les Allemands : envoyer une espèce de sous-ministre de la culture à Odessa ou à Triffouilly-les-Oies-sur-le-Dniepr :

https://www.welt.de/politik/ausland/article239209995/Kulturstaatsministerin-Claudia-Roth-besucht-Odessa.html

Le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) a jusqu'à présent renoncé à une visite en Ukraine, contrairement à plusieurs autres chefs d'État et de gouvernement occidentaux. Il s'agissait également d'une réaction au fait que la partie ukrainienne avait dans un premier temps refusé une visite du président allemand Frank-Walter Steinmeier. Ces désaccords sont considérés comme résolus.

Roth s'est déjà engagée à plusieurs reprises pour soutenir les artistes ukrainiens dans leur pays et les créateurs culturels réfugiés en Allemagne ainsi que les institutions culturelles ukrainiennes. À Odessa, elle rencontrera entre autres le gouverneur de l'oblast d'Odessa, Maksym Marchenko, et le maire de la ville, Hennadij Truchanow. La ministre de la Culture prévoit également de visiter le studio de cinéma d'Odessa, le théâtre philharmonique de la ville ainsi que l'opéra, le ballet et la bibliothèque scientifique d'Odessa.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Il devrait faire comme les Allemands : envoyer une espèce de sous-ministre de la culture à Odessa ou à Triffouilly-les-Oies-sur-le-Dniepr :

La MAE Catherine Colonna s'y est déjà rendue. Je prends le parie que le PR ira en Ukr avec Scholz. Europe de la Défense façon FrançAllemagne, unité Européenne, l'alliance-des-très-modérés-qui-ne-sont-pas-seuls, toussa toussa. 

Un papier assez intéressant sur la prise de distance remarquée avec Moscou des ex républiques soviétiques d'Asie central.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/06/moscou-en-perte-d-influence-aupres-des-pays-d-asie-centrale_6129058_3210.html

Citation

Moscou en perte d’influence auprès des pays d’Asie centrale

Les sanctions et le clivage de la communauté internationale contraignent les pays d’Asie centrale, ex-républiques socialistes soviétiques, à se positionner par rapport à la Russie et à l’Ukraine.

Par Emmanuel Grynszpan

Ni soutien ni condamnation : telle est la position adoptée par les cinq pays d’Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan et Turkménistan) à l’égard de l’ancien suzerain russe et de la guerre qu’il mène en Ukraine. Fin mai, les services de sécurité du Kirghizistan (GKNB) ont porté plainte contre un ressortissant kirghiz combattant dans les rangs des forces ukrainiennes. Le mois précédent, ces mêmes services avaient averti leurs citoyens de s’abstenir d’exhiber la lettre Z, symbole de l’offensive russe, sous peine de poursuites judiciaires.

Aucun chef d’Etat des cinq pays d’Asie centrale ne s’est affiché, cette année, aux côtés de Vladimir Poutine, lors du défilé du 9 mai, sur la place Rouge, célébrant la victoire sur le nazisme. Le Kazakhstan est allé jusqu’à annuler la parade militaire à domicile, pour la première fois depuis l’indépendance, en 1991.

A la place du traditionnel pèlerinage à Moscou, le président kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, s’est rendu en Turquie pour signer des accords de coopération militaire (dont la construction d’une usine de drones d’attaque ANKA au Kazakhstan) et de développement de corridors logistiques (marchandises et hydrocarbures) contournant le territoire russe. Ce geste a ulcéré en Russie, inspirant une série de déclarations agressives, comme un appel à « dénazifier le Kazakhstan » venant d’un député du Parlement de Moscou.

Au-delà des symboles, les chancelleries d’Asie centrale ont toutes refusé de suivre Moscou dans sa reconnaissance, aux dépens de la souveraineté territoriale de l’Ukraine, de l’indépendance des deux républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

« Les pays d’Asie centrale entretiennent de bonnes relations avec l’Ukraine. Ils sont peinés par ce qui se passe », note Michaël Levystone, chercheur à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et spécialiste de cette région. Les deux régimes les plus autoritaires, le Tadjikistan et le Turkménistan, maintiennent une chape de plomb sur le sujet.

En revanche, le Kirghizistan s’est montré défiant envers Moscou, en rappelant au sujet de l’Ukraine que chaque Etat a le droit de mener la politique étrangère de son choix, une allusion à l’exigence russe d’une « neutralité » pour l’Ukraine. « C’est un point à souligner au regard des liens de dépendance du pays envers Moscou », poursuit l’expert.

Pré carré de Moscou

Constituée d’Etats récents formés à partir des anciennes républiques soviétiques devenues indépendantes en 1991, l’Asie centrale est considérée comme le pré carré de Moscou, en particulier dans le domaine de la sécurité. La Russie s’efforce de maintenir son statut de protecteur exclusif contre le risque islamiste venant d’Afghanistan à travers des exercices militaires, l’implantation de bases militaires (Kirghizistan, Tadjikistan) et son rôle de leader de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), le pendant oriental de l’OTAN, auquel adhèrent trois pays (le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, aux côtés de la Biélorussie et de l’Arménie). Le déploiement très rapide d’un contingent de 2 000 militaires de l’OTSC durant l’insurrection de janvier dernier au Kazakhstan pour épauler le président a renforcé la réputation de Moscou comme garant de la sécurité dans la région.

Mais les revers essuyés par l’armée russe en Ukraine ont rebattu les cartes. « La position de la Russie et son influence dans la région se sont affaiblies », estime le politologue Daniyar Kussainov. « La guerre a montré les capacités limitées de l’armée russe, qui était perçue comme la garante de l’Asie centrale et, en particulier, de l’armée kazakhe. Divers scénarios sont dorénavant envisagés, comme celui de son incapacité d’assurer une protection militaire au Kazakhstan et aux autres membres de l’OTSC. »

Pour M. Levystone, « la relation bilatérale Kazakhstan-Russie n’a jamais été aussi mauvaise. Noursoultan [la capitale] a coupé court aux velléités russes d’utiliser l’OTSC en Ukraine, parce que, pour le Kazakhstan, il s’agit d’une alliance défensive et non d’une force de projection sur des théâtres extérieurs. En ce qui concerne l’Union économique eurasienne [UEE, avec la Russie, la Biélorussie et le Kirghizistan – et dont l’Arménie fait également partie], c’est aussi très net : le Kazakhstan a signifié qu’il n’aidera pas la Russie à contourner les sanctions occidentales. Le pays se désolidarise complètement des Russes », explique le chercheur de l’IFRI.

L’invasion russe de l’Ukraine résonne particulièrement fort dans un pays qui partage une frontière de 7 600 kilomètres avec la Russie et compte une importante minorité russe (18 %), concentrée dans le nord et l’est du pays. « La guerre en Ukraine a accru le clivage dans la société kazakhe », estime le politologue Dimash Aljanov. « Le Kazakhstan se trouve entièrement dans l’espace informationnel russe. La société kazakhe est directement sous l’influence de la propagande de guerre. Les inquiétudes grandissent quant à la capacité et la volonté du gouvernement kazakh de réduire cette influence. Les sentiments antirusses ont aussi sensiblement augmenté et certaines forces politiques et personnalités appellent ouvertement à la sortie de l’UEE et de l’OTSC. »

Plus au sud, en Ouzbékistan, le clivage entre prorusses et antirusses se creuse également, note le politologue ouzbek Bakhtyar Alimjanov : « La Russie n’a pas perdu son influence politique ici. Une majorité de la population soutient les actions de la Fédération de Russie. En même temps, la guerre en Ukraine est présentée par le gouvernement comme responsable de l’augmentation du prix des produits de première nécessité. C’est le seul fait qui inquiète la population, sinon largement indifférente. »

La guerre en Ukraine tire vers le haut les prix des denrées alimentaires dans toute la région. La sécurité alimentaire du Tadjikistan, de l’Ouzbékistan et surtout du Turkménistan, déjà compromise par plusieurs années de sécheresse, ne fait que se dégrader. De plus, la Russie et le Kazakhstan, les deux principaux fournisseurs de céréales d’Asie centrale, ont restreint leurs exportations jusqu’à la fin août, « ce qui est totalement contraire à l’esprit de l’Union économique eurasienne », souligne Michaël Levystone. Ce défaut de fiabilité russe à un moment critique pourrait conduire les gouvernements locaux à accélérer la recherche d’autres partenaires, tels que la Turquie, l’Iran, l’Union européenne et les Etats-Unis.

 

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https://original.newsbreak.com/@toni-koraza-561162/2594438816870-washington-state-to-face-prolonged-food-shortages?_f=app_share&s=a7&share_destination_id=MTg4Mzc1NTU0LTE2NTQ0NDYyNDA3NzQ=&pd=0CkP5OJs&hl=en_US

I own a small trucking company, and this is what the fuel crisis is doing to our country… Today I filled up my truck to deliver products that help keep our country fed. When I filled up my truck, it cost me $1,149.50. This is ONE truck, for ONE day of fuel. I own three. So for one day of operation, it’s costing me $3,448.50. (Yes, we use a full tank of fuel every single day, sometimes more than 1 tank per day).

My trucks generally run 5-6 days a week, so we’ll just estimate on the low side and say five. That’s $17,242.50. Last week was over $20k for ONE week, that I have to pay out of my pocket to try and keep not only my children fed, but those of my employees, and our country.

Mark my words, we are on a downhill slide to the worst recession our country has ever seen. Trucking companies are going under left and right. (Literally hundreds weekly.) If you’re not aware, what you’re wearing, what you’re eating, what you’re living in, what you’re driving, what you’re reading this on, was delivered by a truck.

If something drastic doesn’t change in the next few weeks/months, I promise you, you’ll see empty shelves everywhere you look. You’ll see chaos as people fight for the basic necessities of everyday life. Food, medicine, etc…

I pray that all of you have the ability, knowledge, and skills to fend for yourselves. Not only against those who would do you or your family harm, but to be able to find sustainable food and water.

Modifié par herciv
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Dire qu'il y a 20 ans ils faisaient déjà la tronche avec le gallon qui passait la barre des 2$.

 

Edit pour illustrer le coup qu'ils prennent :

https://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHandler.ashx?n=PET&s=EMD_EPD2D_PTE_NUS_DPG&f=W

https://www.eia.gov/dnav/pet/hist/LeafHandler.ashx?n=PET&s=EMM_EPM0_PTE_NUS_DPG&f=W

Modifié par Arland
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il y a 15 minutes, herciv a dit :

https://original.newsbreak.com/@toni-koraza-561162/2594438816870-washington-state-to-face-prolonged-food-shortages?_f=app_share&s=a7&share_destination_id=MTg4Mzc1NTU0LTE2NTQ0NDYyNDA3NzQ=&pd=0CkP5OJs&hl=en_US

I own a small trucking company, and this is what the fuel crisis is doing to our country… Today I filled up my truck to deliver products that help keep our country fed. When I filled up my truck, it cost me $1,149.50. This is ONE truck, for ONE day of fuel. I own three. So for one day of operation, it’s costing me $3,448.50. (Yes, we use a full tank of fuel every single day, sometimes more than 1 tank per day).

My trucks generally run 5-6 days a week, so we’ll just estimate on the low side and say five. That’s $17,242.50. Last week was over $20k for ONE week, that I have to pay out of my pocket to try and keep not only my children fed, but those of my employees, and our country.

Mark my words, we are on a downhill slide to the worst recession our country has ever seen. Trucking companies are going under left and right. (Literally hundreds weekly.) If you’re not aware, what you’re wearing, what you’re eating, what you’re living in, what you’re driving, what you’re reading this on, was delivered by a truck.

If something drastic doesn’t change in the next few weeks/months, I promise you, you’ll see empty shelves everywhere you look. You’ll see chaos as people fight for the basic necessities of everyday life. Food, medicine, etc…

I pray that all of you have the ability, knowledge, and skills to fend for yourselves. Not only against those who would do you or your family harm, but to be able to find sustainable food and water.

La guerre durera tant que les US soutiendront militairement l'Ukraine. Biden va avoir d'autres chats a fouetter rapidement. Peut-être Poutine a t'il aussi misé sur la versatilité du soutien occidental?

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il y a 3 minutes, Titoo78 a dit :

La guerre durera tant que les US soutiendront militairement l'Ukraine. Biden va avoir d'autres chats a fouetter rapidement. Peut-être Poutine a t'il aussi misé sur la versatilité du soutien occidental?

Possible. Les US regardent de plus loin que nous cette guerre. Mais si on arrive a la saison des cyclones avec un barril déjà cher ça risque de faire des dégâts.

Il faut que cette guerre se termine rapidement. 

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