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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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"...Après la libération de l'île de Zmiinyi (Serpent), l'Ukraine reprend la navigation sur le canal Danube-mer Noire Les navires transportant des produits peuvent désormais utiliser le canal de Bystre pour accéder aux ports du Danube, a déclaré l'administration ukrainienne des ports maritimes..."

 

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Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

Et maintenant, la crise de la moutarde : https://reporterre.net/En-pleine-penurie-le-retour-de-la-moutarde-francaise (9 juillet 2022)

Oui mais a priori pas grand chose à voir avec l'Ukraine vu que l'essentiel des importations françaises vient du Canada:

https://www.24heures.ca/2022/05/19/il-y-a-une-penurie-de-moutarde-de-dijon-en-france-et-cest-a-cause-du-canada

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il y a 23 minutes, jisse a dit :

Oui mais a priori pas grand chose à voir avec l'Ukraine vu que l'essentiel des importations françaises vient du Canada:

https://www.24heures.ca/2022/05/19/il-y-a-une-penurie-de-moutarde-de-dijon-en-france-et-cest-a-cause-du-canada

C'est surtout qu'en France on ne sait plus et surtout on ne veut plus soutenir les productions moins "sexy" que les céréales... alors que ça rapporte souvent plus. D'aucuns accusent les coopératives et surtout les syndicats agricoles.

Alors que le potentiel existe et que ça permettrait de sauver pas mal d'exploitations, en plus.

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Un "corridor" pour le transport de marchandises containérisées (International North-South Transportation Corridor (INSTC)) entre la Russie et l'Inde est en train de fonctionner.

Il traverse notamment l'Azerbaïdjan et l'Iran et peut faire bénéficier 18 pays (tous réticents aux "sanctions"). C'est une voie de transport combiné mer, route, voies ferrées.

Il raccourcie la durée moyenne du transport de 45 à 25 jours en moyenne avec une réduction des coûts de 30%.

https://qz.com/india/2186296/a-new-corridor-for-india-russia-trade-via-iran-is-almost-ready/

FXTHJ0uXoAEVMBb?format=png&name=900x900

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Il y a 20 heures, Métal_Hurlant a dit :

"...Après la libération de l'île de Zmiinyi (Serpent), l'Ukraine reprend la navigation sur le canal Danube-mer Noire Les navires transportant des produits peuvent désormais utiliser le canal de Bystre pour accéder aux ports du Danube, a déclaré l'administration ukrainienne des ports maritimes..."

 

Pour ceux qui ne connaissent pas le canal Bystroe :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_de_Bystroe

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Le 17/06/2022 à 13:05, Wallaby a dit :

Les Russes disent qu'il y a un problème de compresseur :

https://www.tagesspiegel.de/wirtschaft/nutzung-von-nord-stream-2-empfohlen-russland-schliesst-komplettes-runterfahren-von-nord-stream-1-nicht-aus/28431526.html (16 juin 2022)

Contrairement à l'affirmation de Gazprom selon laquelle les retards dans les travaux de réparation seraient à l'origine de la réduction, Habeck pense qu'il s'agit d'une décision politique.

L'Agence fédérale [allemande] des réseaux déclare également : "Nous ne pouvons pas confirmer pour le moment un lien de cause à effet entre le compresseur de gaz manquant du côté russe et la réduction importante de la livraison".

Mais qu'on peut envisager une solution :

Selon les déclarations du chef de Gazprom, Alexeï Miller, aucune solution n'est en vue pour cette réduction. "La turbine est dans l'usine, Siemens ne peut pas la récupérer, et toutes les autres turbines ne conviennent pas", a déclaré Miller à Saint-Pétersbourg. Le gazoduc Nord Stream 2, fermé suite à la guerre de la Russie contre l'Ukraine, serait toutefois théoriquement opérationnel.

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-07-10/sanctions-contre-gazprom/l-envoi-de-six-turbines-en-allemagne-decrie.php

L’Ukraine déplore le « dangereux précédent » que représente la décision du Canada de permettre à Siemens d’envoyer en Allemagne six turbines coincées à Montréal – une entorse d’Ottawa à son propre régime de sanctions contre Moscou. Les Canado-Ukrainiens sont aussi en colère, et ils l’ont exprimée à Montréal, où des dizaines d’entre eux se sont réunis devant les bureaux de Siemens.

Dans une longue déclaration publiée dimanche, Kyiv a exprimé sa « profonde déception » par rapport à la décision annoncée samedi par Ottawa, en vertu de laquelle une demi-douzaine de turbines destinées au gazoduc russe Nord Stream 1 pourront être acheminées en Allemagne.

« Ce dangereux précédent viole la solidarité internationale, va à l’encontre du principe de l’État de droit et n’aura qu’une conséquence : il renforcera le sentiment d’impunité de Moscou », ont regretté les ministères ukrainiens des Affaires étrangères et de l’Énergie.

D’autant plus que « la Russie est en mesure de continuer à fournir du gaz à l’Allemagne dans son intégralité » même en l’absence des pièces, et sa requête n’était autre que « du chantage sans justification technique », ont-ils ajouté.

L’Ukraine avait exhorté Ottawa à ne pas accéder à la demande de Berlin, mais la balance a finalement penché en faveur de l’Allemagne : le ministre des Ressources naturelles du Canada, Jonathan Wilkinson, a accordé un « permis révocable et d’une durée limitée » pour l’acheminement des turbines.

On avait jusqu’à présent toujours parlé de turbine au singulier, mais en fait, il y en a plus qu’une. « Le permis couvre jusqu’à ce que les turbines soient retournées selon les besoins. Il y a six turbines au total qui nécessitent une maintenance programmée », a indiqué dimanche l’attaché de presse du ministre, Keean Nembhard.

Une fois l’équipement arrivé en Allemagne, Siemens Energy l’expédiera en Russie « dès que possible », a signalé une porte-parole de la compagnie à La Presse. Il lui faudra obtenir une dérogation additionnelle, cette fois aux sanctions de l’Union européenne, pour cet envoi en territoire russe.

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il y a 25 minutes, HK a dit :

Récapitulatif intéressant dès gains territoriaux russes. Avant la guerre, 7% du territoire UKR était occupé (Crimée + petite partie du Donbas). Aujourd’hui on tourne autour de 20%.

En 2 mois les Russes n’ont conquis que ~0.5% du territoire UKR (~3,000km2)… c’est moins qu’un département français ou 1/4 de l’Ile de France.

 

Oui mais c'est plus de 50% du PIB Ukrainien qui sont maintenant en zone russe ou indépendantistes (mines, aciéries, production d'électricité, ports d’exportation et champ de céréales, usines d'armement,...).

L'Ouest de l'Ukraine , c'est encore plus pauvre que la moyenne de cette pauvre Ukraine pré-invasion.

Si l'Ukraine ne remet pas la main sur son Sud, elle aura beau avoir survécu en tant qu'état, elle ne sera pas viable.

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34 minutes ago, Chaps said:

Oui mais c'est plus de 50% du PIB Ukrainien qui sont maintenant en zone russe ou indépendantistes (mines, aciéries, production d'électricité, ports d’exportation et champ de céréales, usines d'armement,...).

L'Ouest de l'Ukraine , c'est encore plus pauvre que la moyenne de cette pauvre Ukraine pré-invasion.

Si l'Ukraine ne remet pas la main sur son Sud, elle aura beau avoir survécu en tant qu'état, elle ne sera pas viable.


Je ne sais pas trop d’où tu sors ça. Les régions occupées représentent grand max 10% du PIB UKR (hors Crimée).

https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_Ukrainian_subdivisions_by_GRP

Louhansk + Kherson ca fait 2.5%

Zaporizhzhia (majoritairement occupé) c’est 4%

Donetsk (partiellement occupé) c’est 5%.
 

L’économie de l’Ouest de l’UKR à plein d’avenir car elle est plus tournée vers l’occident - services, technologie etc. 

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Les allemands mettent en place des salles communes pour se réchauffer cet hiver ;

Pénurie de gaz : les premières municipalités installent des salles de chauffage

https://kommunal.de/gasmangel-waermeraeume-kommunen

PAR CHRISTIAN ERHARDT

Rédacteur en chef | MUNICIPAL

11 JUILLET 2022

Au milieu de l’été, de nombreux maires allemands ont froid dans le dos. Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, les villes se préparent à fournir des salles de réchauffement non seulement pour des groupes individuels, tels que les réfugiés, mais pour l’ensemble de la population. De nombreuses villes et municipalités s’appuient sur leurs plans d’urgence depuis la vague de réfugiés de 2015. Un aperçu !

Espaces chaleureux - de nombreuses villes connaissent cela comme un scénario depuis le moment où le nombre de réfugiés a atteint son apogée en 2015. Maintenant, les premières municipalités installent à nouveau de telles salles ou s’y préparent. Un scénario que l’Association des villes et municipalités leur a explicitement recommandé le week-end. « Étant donné que personne ne peut dire exactement à quel point le développement sera spectaculaire, il convient également d’envisager de prévoir des îlots de chaleur ou des chambres chauffantes où les personnes âgées en particulier peuvent rester même par temps très froid », a déclaré son directeur général Gerd Landsberg. Une revendication à laquelle s’opposent particulièrement les syndicats. Et même les politiciens ne veulent pas entendre cela partout jusqu’à présent. Le vice-président du groupe parlementaire SPD au parlement de l’État de NRW, Alexander Vogt, a déclaré ce week-end: « Au lieu de prendre pour acquis les appartements froids et les coûts de chauffage inabordables, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher de tels scénarios. » La Confédération allemande des syndicats demande donc un plafonnement des prix pour les besoins de base en électricité et en gaz.

Des discussions qui n’aident cependant pas les municipalités dans la préparation des scénarios possibles pour le moment. Parce que sur place, en cas d’urgence, il faudrait s’assurer que les gens ne gèlent pas. Et donc plusieurs villes ont déjà préparé le réchauffement des chambres. Par exemple, le maire de Ludwigshafen, Jutta Steinruck.

Voici à quoi devraient ressembler les plans d’urgence pour les salles de chauffage

« Nous nous préparons actuellement à tous les scénarios d’urgence en vue de l’automne et de l’hiver », a déclaré Steinruck au journal Bild. La Halle Friedrich-Ebert doit servir de station d’échauffement centrale. C’est une salle polyvalente qui accueille généralement des événements sportifs, des expositions et des concerts. Pendant la pandémie de coronavirus, la salle a ensuite été utilisée comme centre de vaccination.

Steinruck n’est pas seule dans son idée de réchauffer les pièces. Selon Bild, un certain nombre d’autres villes prévoient déjà de mettre en place des îlots de chaleur. Et pas seulement dans les grandes villes. Frankenthal, également dans le Palatinat, prévoit des salles de chauffage similaires dans les installations publiques. La ville compte 48 000 habitants et des salles de réchauffement sont également en discussion à Landau.

MONTRER

« Les services d’intérêt général aujourd’hui » signifie penser
et agir en tant que municipalité de réseau

Dans le même temps, les municipalités intensifient leurs mesures pour consommer moins d’énergie en cas de pénurie éventuelle de gaz. La ville de Bamberg a rapporté que tous les feux de circulation et les lanternes ont maintenant été convertis à la technologie LED, Augsbourg se passe largement de l’éclairage de façade et éteint de nombreuses fontaines, à Nuremberg trois des nombreuses piscines intérieures fermeront cette semaine jusqu’à la fin du mois de septembre. Munich a abaissé la température dans les piscines extérieures. KOMMUNAL a déjà signalé à plusieurs reprises de nombreuses autres mesures et ce que les petites municipalités font pour économiser de l’énergie, ICI vous trouverez à nouveau un aperçu:

La ville menace d’éteindre l’eau chaude - Comment les municipalités réagissent à la crise énergétique

Tout d’abord, les services publics municipaux craignent l’insolvabilité - la gestion immobilière coupe l’eau chaude - ce que les municipalités sont légalement autorisées à faire, comment elles réagissent à la crise énergétique

PLUS

Les entreprises énergétiques au bord de l’effondrement ?

Pendant ce temps, de nombreuses municipalités s’inquiètent d’une préoccupation complètement différente de nos jours. La grande peur pour Uniper. Le groupe, une sorte de resterampe que la société d’énergie EON a fondée en 2016 pour vendre sa partition de centrales à énergie fossile, a réalisé de gros profits pendant des années. La raison: Jusqu’à présent, ils ont dominé l’entreprise avec du gaz russe bon marché. Cependant, en raison du fait que presque aucun gaz ne circule maintenant par le gazoduc Nord Stream 1, seulement environ 40% des volumes de gaz convenus sont arrivés à la mi-juin. Uniper doit maintenant acheter le gaz à un prix élevé en bourse. Là, cependant, les prix ne connaissent qu’une seule direction. Actuellement, un mégawattheure de gaz coûte près de 170 euros, au début de l’année c’était un bon 70 euros. Cependant, Uniper n’est pas autorisée à répercuter l’augmentation des coûts sur ses clients car le prix de vente est fixé contractuellement. Ainsi, le commerce du gaz jusqu’ici lucratif devient une entreprise de perte d’un milliard de dollars pour eux.

Jusque-là, de nombreuses municipalités pouvaient encore parler d’un « risque économique » d’une entreprise. Le problème, cependant, est que la clientèle d’Uniper comprend également des centaines de services publics municipaux dans toute l’Allemagne. Donc, si Uniper devait sombrer dans l’insolvabilité, de nombreux services publics municipaux n’auraient plus de gaz et ils seraient également menacés d’insolvabilité. Il en résulterait un « effet domino sur le marché de l’énergie ». Le gouvernement des feux de circulation a donc déjà classé Uniper comme une « entreprise d’importance systémique ». Le ministre de l’Économie Habeck a déclaré : « Nous ne permettrons pas à une telle entreprise de faire faillite et, par conséquent, le marché mondial de l’énergie connaîtra des turbulences. » Le chancelier Scholz a également fait une déclaration similaire. Ce à quoi ressemblera cette aide, cependant, n’est pas encore clair.

Un scénario possible : les hausses de prix seront répercutées sur tous les clients du gaz en Allemagne. Sinon, les hausses de prix pour les ménages dont les services publics municipaux sont fournis par Uniper seraient extrêmes. La Loi sur la sécurité énergétique modifiée donne au gouvernement fédéral l’occasion de le faire.

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il y a 12 minutes, HK a dit :


Je ne sais pas trop d’où tu sors ça. Les régions occupées représentent grand max 10% du PIB UKR (hors Crimée).

https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_Ukrainian_subdivisions_by_GRP

Louhansk + Kherson ca fait 2.5%

Zaporizhzhia (majoritairement occupé) c’est 4%

Donetsk (partiellement occupé) c’est 5%.
 

L’économie de l’Ouest de l’UKR à plein d’avenir car elle est plus tournée vers l’occident - services, technologie etc. 

Si tu regardes les revenus par région en temps de paix de l'Ukraine donc avant 2014, on voit bien une sensible concentration des richesses productives au sud et à l'est.

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Ukrainian_subdivisions_by_GDP_per_capita

L'Ukraine a perdu tout ou partie de ces territoires et tout ce qui touche la ligne de front est déstabilisé donc moins productive.

 

Pour cette année, ce sera entre -30 et - 45% de PIB selon la Banque Mondiale et autres. Par rapport à l'Ukraine d"avant", on est bien au delà de 50% du PIB.

Les champs de bataille sont en pleins terres agricoles les plus riches, les ports perdus et l’industrie lourde est à l'est.

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il y a 27 minutes, Ciders a dit :

Exactement comme la Corée du Sud en 1953. :happy:

Je vais potentiellement encore me prendre un ban temporaire mais : la Corée du Sud est peuplée de Coréen et l'Ukraine d'Ukrainiens.

La Corée du Sud n'est entourée que d'ennemis latents, l'Ukraine à toute L'UE à ses côtés, des ballants et une Turquie mi figue mi raisin mais pas hostile. 

Ceci explique le miracle Sud Coréen n'arrivera pas en Ukraine même en cas de victoire dans cette guerre 

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il y a 16 minutes, Aldo a dit :

"Per capita" veut dire "par habitant". Les chiffres que tu donnes ne décrivent donc pas le GDP régional.  

voici pour avoir une idée de la repartition du GRP (équivalent du GDP pour les régions)

Ukrainian_subdivisions_by_GRP_2018.png

Modifié par metkow
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il y a 17 minutes, Wallaby a dit :

:sad: Et donc je suis allé au supermarché, mais trop tard : le rayon moutarde était dévasté comme après le passage des Huns ou des Vandales.

Être un Hun ou un Vandale, c'est très bien. Ce sont des peuples éminemment respectables, d'autant que leur rôle écologique est certain - si l'herbe ne repousse pas après votre passage, c'est autre chose qui pourra pousser.

Non le vrai problème c'est d'être un Hun en retard. Prêt à piller et ravager, déjà rugissant la bave aux lèvres... mais pas de chance les autres sont déjà passés :dry: !

C'est un peu dans cette situation que tu t'es retrouvé :tongue:

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il y a 10 minutes, metkow a dit :

voici pour avoir une idée de la repartition du GRP (équivalent du GDP pour les régions)

Ukrainian_subdivisions_by_GRP_2018.png

Bon après je sais pas vraiment dans quelle mesure on peut deviner le potentiel économique en temps de paix des oblasts de Donetsk et de Lugansk à partir des chiffre de 2018. Et, si je dis pas de bêtise, l'industrie ukrainienne était quand même réputée pour être sur le déclin, avec des installations datant de l'ère soviétique qui avaient de plus en plus de mal à rivaliser sur le marché mondial. Oui le Donbass était l'un des poumons industriels du pays, mais ça restait une région sur le déclin économiquement. Ce n'est d'ailleurs peut-être pas tout à fait étranger à ce qu'il s'est passé en 2014 là bas. 

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Même si les russes ont saisi les 20% de terres les plus riches du pays dans quel état ? Remettre en état une usine c'est un bordel sans nom remettre en place les bâtiments c'est facile les machines par contre c'est autrement plus compliqué c'est à la fois un gouffre financier et technique... souvent une vieille machine endommagée sera aussi chère à réparer que d'en acheter une neuve et figurez-vous que c'est un secteur où il y a peu d'entreprises qui sont sur la niche avec en plus une demande mondiale très élevé avec des délais qui ce compte en années là c'est pour la partie que je maîtrise, pour les champs pour bien connaître des régions qui ont subi les 3 grandes guerres le nettoyage total et la possibilité de pouvoir réutiliser les champs ça sera long très long sur certaines zones trop salées ce sera du domaine de l'impossible, la guerre de haute intensité ne broie pas que les hommes mais aussi les terrains. Bien entendu toutes les villes et toutes les industries n'ont pas été touchés mais partout où il y a des combats les usines offre des forteresses utilisés par ceux qui tiennent la ville et donc systématiquement endommagés il n'y a guère que les installations nucléaires qui ont été épargnées.
 

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1 hour ago, Chaps said:

Si tu regardes les revenus par région en temps de paix de l'Ukraine donc avant 2014, on voit bien une sensible concentration des richesses productives au sud et à l'est.

Avant 2014 c’était une autre époque. L’Ukraine était encore une économie post-Communiste, très axée sur les secteurs primaires/secondaires, agricoles et industrie lourde. Depuis il y a eu le virage vers l’Europe, le développement du secteur tertiaire et des régions à l’ouest tirées par leurs voisins de l’Union Européenne…

…bref beaucoup de choses ont changé en 10 ans. Voici le PIB par habitant en 2017… ça date un peu mais déjà reflète mieux la réalité.

576-D8-A71-2-D2-E-416-B-B301-16-C17-F3-E

 

Modifié par HK
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Il y a 1 heure, HK a dit :


Je ne sais pas trop d’où tu sors ça. Les régions occupées représentent grand max 10% du PIB UKR (hors Crimée).

https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_Ukrainian_subdivisions_by_GRP

Louhansk + Kherson ca fait 2.5%

Zaporizhzhia (majoritairement occupé) c’est 4%

Donetsk (partiellement occupé) c’est 5%.
 

L’économie de l’Ouest de l’UKR à plein d’avenir car elle est plus tournée vers l’occident - services, technologie etc. 

Merci pour la précision.

Un point important à prendre en compte, c'est aussi que pas moins de 10% du PIB ukrainien est constitué des envois d'argent à leur famille par les émigrés ukrainiens.

L'une des activités principales de l'Ukraine, l'un des pays européens dont l'implosion démographique est la plus profonde, est en effet... l'exportation d'une partie non négligeable de sa population, pour couronner le tout !

Il s'agit là de la situation avant la guerre. De toute évidence, l'Ukraine perdra davantage encore de population, d'une part les morts, d'autre part et encore plus lourd des millions d'Ukrainiens ne reviendront pas dans un pays dévasté, et encore la baisse de natalité classique en temps de guerre.

L'Ukraine aura un besoin vital d'un baby boom après cette guerre. 

Sinon elle deviendra un petit pays.

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Merci pour la précision.

Un point important à prendre en compte, c'est aussi que pas moins de 10% du PIB ukrainien est constitué des envois d'argent à leur famille par les émigrés ukrainiens.

L'une des activités principales de l'Ukraine, l'un des pays européens dont l'implosion démographique est la plus profonde, est en effet... l'exportation d'une partie non négligeable de sa population, pour couronner le tout !

Il s'agit là de la situation avant la guerre. De toute évidence, l'Ukraine perdra davantage encore de population, d'une part les morts, d'autre part et encore plus lourd des millions d'Ukrainiens ne reviendront pas dans un pays dévasté, et encore la baisse de natalité classique en temps de guerre.

L'Ukraine aura un besoin vital d'un baby boom après cette guerre. 

Sinon elle deviendra un petit pays.

On est en train de passer en trente ans d'un pays de 52 millions d'habitants (quasi la même démographie que la France en 1991) à un pays qui comptera peut-être 30 millions d'habitants après la guerre. C'est cataclysmique quand on y réfléchi, on pas dû voir ça dans un pays en Europe depuis la guerre de trente ans. Alors certes, le gros de la perte se fait via émigration + non-renouvellement, mais quand même. 

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