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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 5 heures, Capitaineconan a dit :

Même l’Argentine a du se résoudre à déclarer la guerre au Japon et à l’Allemagne, en mars 45 ( et ce n’était pas du tout par opportunisme ou par peur d’être mis au ban des nations après la guerre, non non,un engagement sincère :biggrin:)

Que veux-tu, ça permettait à des "diplomates" de venir "négocier" quelques vacances paisibles dans la pampa :rolleyes:

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Quand un truc est démenti officiellement par Moscou, en général, c'est que c'est pour bientôt...

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/20/guerre-en-ukraine-en-direct-moscou-affirme-ne-pas-vouloir-absorber-la-bielorussie_6155125_3210.html

Citation

Moscou affirme ne pas vouloir absorber la Biélorussie. 

Le président russe, Vladimir Poutine, a assuré que la Russie « n’a pas intérêt » à absorber la Biélorussie, sa plus proche alliée, très dépendante de Moscou pour les livraisons de gaz et de pétrole. M. Poutine s’exprimait lors d’une conférence de presse avec son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko, à l’issue de leurs pourparlers à Minsk. Le maître du Kremlin a insisté sur les liens étroits entre les deux pays, « les alliés les plus proches et des partenaires stratégiques » qui résistent « de manière efficace » aux sanctions occidentales.

 

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Loukashenko, comme lors du dernier meeting de l'OTSC (un pas de 2 avec Pashinian, pour éviter d'insérer une clause d'intervention mutuelle sur les territoires des pays membres, en vertu de lutte anti-terroriste), aurait-il une fois de plus saboté une initiative Russe visant à l'engrainer dans le conflit en Ukraine ? 

Difficile de le dire à ce stade, mais ce genre de déclaration cueillie à froid parait très bizarre... mais ne doit surement rien au hasard. 

 

 

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Un petit point apaisé sur la Fée Electricité en France : c'était bien la peine de s'être fait chauffer le pacemaker dans des débats enflammés électriques en septembre

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/12/20/rte-estime-que-le-risque-de-tensions-sur-le-reseau-electrique-en-janvier-est-desormais-moyen_6155165_3244.html

Citation

RTE estime que le risque de tensions sur le réseau électrique en janvier est désormais « moyen »

Cette évolution favorable est à mettre sur le compte d’une forte baisse de la consommation, avec un recul de 9 % au cours des quatre dernières semaines.

Un mois auparavant, le risque de tensions pour le réseau électrique en janvier était « élevé ». Il apparaît désormais « moyen », selon la dernière analyse du gestionnaire du réseau de haute et très haute tension Réseau de transport d’électricité (RTE). RTE estime ainsi :

« Sous réserve du maintien des efforts d’économies d’énergie, ces évolutions favorables permettent de réduire le risque pour la sécurité d’approvisionnement par rapport à l’anticipation de ces derniers mois, en particulier pour le mois de janvier (…) sans pouvoir l’exclure en cas de conditions météorologiques très défavorables. »

« La France aborde le cœur de l’hiver dans une situation plus favorable qu’au début de l’automne, et mieux préparée à faire face aux situations de tension », affirme le gestionnaire.

Les stocks de gaz préservés

Cette évolution favorable est à mettre sur le compte d’une forte baisse de la consommation, qui est « désormais solidement établie », avec un recul de 9 % au cours des quatre dernières semaines. En outre, les stocks hydrauliques, qui avaient souffert de la sécheresse, ont pu être « reconstitués » au cours de l’automne, tandis que les stocks de gaz ont pu être préservés à la faveur des températures douces des mois d’octobre et de novembre.

Autre amélioration notable : la disponibilité du parc nucléaire, dont la capacité a dépassé 40 gigawatts (GW) à compter de la semaine du 12 décembre, après la remise en service de nombreux réacteurs.

L’ensemble de « ces éléments [permet] de réduire le risque d’émission du signal Ecowatt rouge » par rapport au scénario de base établi par RTE en septembre. Ce signal prévient des risques de coupures ciblées à moins de réductions substantielles de la consommation d’électricité.

En résumé:

- Baisse "durable" de la conso e- de 9%

- Stock de gaz préservé, grâce aux températures clémentes d'octobre et novembre

- Disponibilité du parc nuke en hausse, franchissement des 40 GW cette semaine

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il y a 1 minute, MoX a dit :

Lukashenko reste un animal politique impressionnant. Derrière les clowneries, se cachent parfois des manœuvres plutôt futées à destination des opinions russes/belarusses et des élites de ces deux pays.

Il a réussi à tenir comme l'incarnation du compromis pour les différents interlocuteurs :

- une garantie de non-occidentalisation pour les élites russes

- une garantie de non-ingestion par la Russie pour les élites belarusses ; en effet,  avant la pantalonnade ukrainienne,  une révolution maidan en Bélarus aurait potentiellement conduit à une occupation du pays.

- une garantie de proximité culturelle "слелано в ссср" pour l'opinion russe; en effet,  leur petit voisin,   homogène et apaisé,  est souvent vu sous le prisme de la nostalgie par les russes.

- une garantie de stabilité relative pour l'opinion biélarusse, qui s'est effritée avec le temps et le différentiel de niveau de vie de creusant avec le voisin polonais.

Maintenant,  si demain la Russie deviendrait trop faible pour intervenir,  il "suffirait" de donner les garanties nécessaire aux élites locales pour retourner le pays,  encore une conséquences potentielle à terme du conflit actuel.

Oui c'est clairement pour moi une des "révélations" dans le monde politique, avec VZ (ce dernier étant beaucoup plus visible). 

Quand on fait la somme des vents contradictoires qu'il doit gérer et des paramètres absolument piteux de son jeu (économie à la peine, armée non opérationnelle, désir d'émancipation d'une partie de ses administrés, corruption politique...), le fait qu'il tienne toujours en poste à ce stade et avec un suivisme finalement très mesuré de la position Russe, autant que faire ce peut.... Eh bien c'est une belle gageure et je lui tire mon chapeau. 

Le jeu n'en reste pas moins très dangereux: n'oublions pas l'assassinat de son MAE fin novembre 2022. 

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

C'était bien la peine de s'être fait chauffer le pacemaker dans des débats enflammés électriques en septembre

(...)

En résumé:

- Baisse "durable" de la conso e- de 9%

- Stock de gaz préservé, grâce aux températures clémentes d'octobre et novembre

- Disponibilité du parc nuke en hausse, franchissement des 40 GW cette semaine

Ben si justement c'était la peine de faire des étincelles dans le débat ! 

La baisse durable de la conso de 9%, elle vient d'où au juste :happy: ?

C'est le genre de situation où parler d'un risque - à ce moment bien réel - aide à l'éviter :smile:

 

Il y a 3 heures, MoX a dit :

Lukashenko reste un animal politique impressionnant. Derrière les clowneries, se cachent parfois des manœuvres plutôt futées à destination des opinions russes/belarusses et des élites de ces deux pays.

(...) Maintenant,  si demain la Russie deviendrait trop faible pour intervenir,  il "suffirait" de donner les garanties nécessaire aux élites locales pour retourner le pays,  encore une conséquences potentielle à terme du conflit actuel.

Lukashenko est un dictateur non seulement modèle relativement bénin, il est aussi très habile en effet.

Quant à l'éventualité que tu cites, cela fait une raison de plus pour les dirigeants russes de refuser tout autre issue à cette guerre que victorieuse. La Russie, du fait de Poutine, joue dans cette partie le plus clair de sa position géopolitique. 

Je ne sais pas que Poutine ait repris explicitement le "Quoi qu'il en coûte" macronien, mais c'est clairement sa position. Il ne cherche d'issue que vers l'avant :mellow: 

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Baisse "durable" de la conso e- de 9%

Quelle est la part d'augmentation de l'efficacité énergétique et quelle est la part de la baisse de la consommation industrielle et des ménages ? Est-ce que cela n'inclut pas en partie une "baisse durable" de la production industrielle ? Donc quelque chose comme une récession ?

https://www.rfi.fr/fr/france/20221215-france-l-insee-prévoit-une-baisse-de-la-production-industrielle-à-cause-du-coût-de-l-énergie

l'Insee prévoit une baisse de la production industrielle à cause du coût de l'énergie

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il y a 25 minutes, Alexis a dit :

Ben si justement c'était la peine de faire des étincelles dans le débat ! 

La baisse durable de la conso de 9%, elle vient d'où au juste :happy: ?

C'est le genre de situation où parler d'un risque - à ce moment bien réel - aide à l'éviter :smile:

Parler d'un risque de coupure, oui dans la société et sur le forum. Assurer à l'époque que ces coupures revêtent un caractère inévitable et connu à l'avance, par la préfecture ou je ne sais où, j'ai ramé pour expliquer que préparer un scenario catastrophe ne valait pas confirmation de la survenance de celui-ci. 

Quant à en faire des caisses dans l'opinion public, pour faire peur et pousser à la baisse de la consommation... Je déplore à titre personnel le manque maitrise élémentaire de quelques métriques de bon sens chez nos concitoyens, sur qu'est ce qui consomme beaucoup ou peu, mais force est de constater que ça a pas trop mal marché. 

En revanche dans le cadre de nos discussions ici, on valait mieux que çà.

il y a 17 minutes, Wallaby a dit :

Quelle est la part d'augmentation de l'efficacité énergétique et quelle est la part de la baisse de la consommation industrielle et des ménages ? Est-ce que cela n'inclut pas en partie une "baisse durable" de la production industrielle ? Donc quelque chose comme une récession ?

https://www.rfi.fr/fr/france/20221215-france-l-insee-prévoit-une-baisse-de-la-production-industrielle-à-cause-du-coût-de-l-énergie

l'Insee prévoit une baisse de la production industrielle à cause du coût de l'énergie

Baisse de même ampleur observée chez les particuliers ET les entreprises (-10% selon EDF, au début du mois).

https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/electricite-edf-surpris-par-la-chute-de-consommation-de-10-1887384#:~:text=des Français recule.-,« Sur le mois de novembre%2C nous constatons une baisse de,pôle clients%2C services %26 territoires.

S'agissant des entreprises, à l'exception des vendeurs d'énergie (et encore, il y a un effet prix qui vient compenser l'effet volume), il est hasardeux de conclure qu'une baisse de x % de la consommation électrique s'accompagne nécessairement d'une baisse de x% de la création de valeur. Il y a un monde entre une baisse du chauffage, des fermetures de sites permises par le télétravail ou d'autres mesures de bon sens, et un arrêt d'une ligne de production consommatrice en énergie.

On aura surement un mix des deux en bout de course. 

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https://www.spectator.co.uk/article/the-push-for-peace/ (17 décembre 2022)

Comment éviter une nouvelle guerre mondiale ?

La première guerre mondiale a été une sorte de suicide culturel qui a détruit l'éminence de l'Europe. Les dirigeants européens se sont engagés en somnambules - pour reprendre l'expression de l'historien Christopher Clark - dans un conflit dans lequel aucun d'entre eux ne serait entré s'ils avaient prévu le monde à l'issue de la guerre en 1918. Au cours des décennies précédentes, ils avaient exprimé leurs rivalités en créant deux ensembles d'alliances dont les stratégies étaient liées par leurs calendriers de mobilisation respectifs. Ainsi, en 1914, le meurtre du prince héritier autrichien à Sarajevo, en Bosnie, par un nationaliste serbe, a pu dégénérer en une guerre générale qui a débuté lorsque l'Allemagne a exécuté son plan tous azimuts pour vaincre la France en attaquant la Belgique neutre à l'autre bout de l'Europe.

Les nations européennes, insuffisamment familiarisées avec la façon dont la technologie avait amélioré leurs forces militaires respectives, ont commencé à s'infliger mutuellement des ravages sans précédent. En août 1916, après deux ans de guerre et des millions de victimes, les principaux combattants de l'Ouest (Grande-Bretagne, France et Allemagne) commencent à explorer les possibilités de mettre fin au carnage. À l'Est, les rivaux que sont l'Autriche et la Russie ont lancé des appels d'offres comparables. Parce qu'aucun compromis concevable ne pouvait justifier les sacrifices déjà consentis et parce que personne ne voulait donner une impression de faiblesse, les différents dirigeants ont hésité à lancer un processus de paix officiel. Ils sollicitent donc la médiation américaine. Les explorations du colonel Edward House, l'émissaire personnel du président Woodrow Wilson, ont révélé qu'une paix basée sur le statu quo ante modifié était à portée de main. Cependant, Wilson, bien que disposé à entreprendre une médiation et finalement désireux de le faire, attendit la fin de l'élection présidentielle de novembre. À ce moment-là, l'offensive britannique de la Somme et l'offensive allemande de Verdun avaient fait deux millions de victimes supplémentaires.

Pour reprendre les termes du livre de Philip Zelikow [1] sur le sujet, la diplomatie est devenue le chemin le moins fréquenté. La Grande Guerre se prolonge pendant deux ans et fait des millions de victimes supplémentaires, endommageant irrémédiablement l'équilibre établi de l'Europe. L'Allemagne et la Russie sont déchirées par la révolution, l'État austro-hongrois disparaît de la carte. La France a été saignée à blanc. La Grande-Bretagne a sacrifié une part importante de sa jeune génération et de ses capacités économiques aux exigences de la victoire. Le traité punitif de Versailles qui a mis fin à la guerre s'est avéré bien plus fragile que la structure qu'il a remplacée.

[1] The Road Less Traveled: The Secret Battle to End the Great War, 1916-1917 (2021).

Le monde se trouve-t-il aujourd'hui à un tournant comparable en Ukraine, alors que l'hiver y impose une pause dans les opérations militaires à grande échelle ? J'ai exprimé à plusieurs reprises mon soutien à l'effort militaire des alliés pour contrecarrer l'agression de la Russie en Ukraine. Mais le temps est venu de s'appuyer sur les changements stratégiques qui ont déjà été accomplis et de les intégrer dans une nouvelle structure visant à instaurer la paix par la négociation.

Pour la première fois dans l'histoire moderne, l'Ukraine est devenue un État majeur en Europe centrale. Aidée par ses alliés et inspirée par son président, Volodymyr Zelensky, l'Ukraine a mis en échec les forces conventionnelles russes qui dominent l'Europe depuis la seconde guerre mondiale. Et le système international - y compris la Chine - s'oppose à la menace ou à l'utilisation par la Russie de ses armes nucléaires.

Ce processus a rendu caduques les questions initiales concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. L'Ukraine a acquis l'une des armées terrestres les plus importantes et les plus efficaces d'Europe, équipée par l'Amérique et ses alliés. Un processus de paix devrait lier l'Ukraine à l'OTAN, quelle qu'en soit l'expression. L'alternative de la neutralité n'a plus de sens, surtout depuis que la Finlande et la Suède ont rejoint l'OTAN. C'est pourquoi, en mai dernier, j'ai recommandé d'établir une ligne de cessez-le-feu le long des frontières existantes là où la guerre a commencé le 24 février. De là, la Russie renoncerait à ses conquêtes, mais pas au territoire qu'elle a occupé il y a près de dix ans, y compris la Crimée. Ce territoire pourrait faire l'objet d'une négociation après le cessez-le-feu.

Si la ligne de partage d'avant-guerre entre l'Ukraine et la Russie ne peut être obtenue par le combat ou par la négociation, le recours au principe d'autodétermination pourrait être exploré. Des référendums d'autodétermination supervisés au niveau international pourraient être appliqués aux territoires particulièrement divisés qui ont changé de mains à plusieurs reprises au cours des siècles.

L'objectif d'un processus de paix serait double : confirmer la liberté de l'Ukraine et définir une nouvelle structure internationale, notamment pour l'Europe centrale et orientale. La Russie devrait finir par trouver une place dans un tel ordre.

L'issue préférée de certains est une Russie rendue impuissante par la guerre. Je ne suis pas d'accord. Malgré sa propension à la violence, la Russie a contribué de manière décisive à l'équilibre mondial et à l'équilibre des forces pendant plus d'un demi-millénaire. Son rôle historique ne doit pas être dégradé. Les revers militaires de la Russie n'ont pas éliminé sa portée nucléaire mondiale, qui lui permet de menacer une escalade en Ukraine. Même si cette capacité est diminuée, la dissolution de la Russie ou la destruction de sa capacité à mener une politique stratégique pourrait transformer son territoire englobant 11 fuseaux horaires en un vide contesté. Ses sociétés concurrentes pourraient décider de régler leurs différends par la violence. D'autres pays pourraient chercher à étendre leurs revendications par la force. Tous ces dangers seraient aggravés par la présence de milliers d'armes nucléaires qui font de la Russie l'une des deux plus grandes puissances nucléaires du monde.

Henry Kissinger

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https://www.scmp.com/tech/big-tech/article/3203995/huawei-disbands-enterprise-business-team-russia-further-pullback-amid-western-sanctions-local-media (20 décembre 2022)

Selon un reportage du journal économique moscovite Kommersant, le géant chinois des télécommunications et des smartphones, Huawei Technologies Co, ferme son unité commerciale pour entreprises en Russie dans le cadre d'un nouveau repli qui touche 2 000 emplois.

Cette décision a été prise pour éviter le risque de sanctions secondaires à l'encontre du géant des télécommunications, qui fait déjà l'objet de sanctions commerciales américaines.

Les centres de recherche et de développement de Huawei à Moscou, Saint-Pétersbourg, Nijni Novgorod et Novossibirsk ne seront pas impactés par cette décision et continueront à travailler sur des projets de 5G, de vision par ordinateur et de réalité virtuelle, entre autres technologies, précise le document.

Le fabricant chinois de drones DJI Technology Co a été la première entreprise technologique chinoise à mettre fin à ses activités commerciales en Russie lorsqu'elle a déclaré qu'elle suspendait temporairement toutes ses activités commerciales dans le pays et en Ukraine en avril de cette année.

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il y a 6 minutes, olivier lsb a dit :

C'est quand même bizarre de continuer à faire de la publicité pour les engagements volontaires, quand tu as décrété la mobilisation générale

 

C'est vrai... quand on a décrété la mobilisation générale. Mais comme la Russie ne l'a pas fait :smile:

A côté des mobilisés, je suppose que l'armée russe continue à avoir besoin d'un flux régulier de volontaires, comme dans les années précédentes... mais en plus grande quantité, vu les pertes, bien sûr.

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il y a 10 minutes, Alexis a dit :

C'est vrai... quand on a décrété la mobilisation générale. Mais comme la Russie ne l'a pas fait :smile:

A côté des mobilisés, je suppose que l'armée russe continue à avoir besoin d'un flux régulier de volontaires, comme dans les années précédentes... mais en plus grande quantité, vu les pertes, bien sûr.

Je vais effectivement préciser mon propos: j'ai préféré parler de mobilisation générale plutôt que partielle, car à part le chiffre des 300 000 uniquement donné à l'oral et pas repris dans les documents légaux, je me demande bien en Russie qui ira contrôler le respect scrupuleux d'une quelconque limite quantitative, justifiant le caractère partiel de la mobilisation.

Formellement, le 300 000 est une donnée politique et ayant des visées communication interne et externe. AMHA, il est plus probable qu'il s'agisse d'une mobilisation générale, tant que l'armée peut accueillir dans ses infrastructures et équiper en matériels. Les efforts plus ou moins coercitifs de recrutement dans les prisons, non décomptés des 300 000 et payés en amnistie judiciaire pour les heureux survivants, m'incitent à penser qu'il n'y a pas réellement de limite autre que "physique" aux recrutements en cours. 

https://www.reuters.com/world/europe/what-does-vladimir-putins-partial-mobilisation-mean-russias-military-machine-2022-09-21/

Citation

 Critics have said the wording of the mobilisation decree and details of who will and will not be included looks to have been left deliberately vague to give the authorities a wide degree of latitude when implementing it. There is no mention of the 300,000 figure in the decree as published, which came from an interview that Sergei Shoigu, the defence minister, gave to state TV. The Kremlin said that part of the decree, which it said made reference to up to 300,000 people being mobilised in phases, had deliberately not been published. It was not clear whether other details had been deliberately withheld too.

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :

Formellement, le 300 000 est une donnée politique et ayant des visées communication interne et externe. AMHA, il est plus probable qu'il s'agisse d'une mobilisation générale, tant que l'armée peut accueillir dans ses infrastructures et équiper en matériels. Les efforts plus ou moins coercitifs de recrutement dans les prisons, non décomptés des 300 000 et payés en amnistie judiciaire pour les heureux survivants, m'incitent à penser qu'il n'y a pas réellement de limite autre que "physique" aux recrutements en cours. 

Je comprends. Ca me rappelle aussi une analyse que Anna Colin Lebedev avait retweeté qui essayait d'estimer le nombre réel des mobilisés en regardant le nombre des mariages en urgence ! L'estimation - évidemment imprécise - était plutôt 500 000 que 300 000.

Ca reste très partiel à l'échelle de la Russie, mais avec "partiel" pas précisément défini. Et un fort risque d'augmentation en fonction des événements.

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il y a 13 minutes, olivier lsb a dit :

Je vais effectivement préciser mon propos: j'ai préféré parler de mobilisation générale plutôt que partielle, car à part le chiffre des 300 000 uniquement donné à l'oral et pas repris dans les documents légaux, je me demande bien en Russie qui ira contrôler le respect scrupuleux d'une quelconque limite quantitative, justifiant le caractère partiel de la mobilisation.

Formellement, le 300 000 est une donnée politique et ayant des visées communication interne et externe. AMHA, il est plus probable qu'il s'agisse d'une mobilisation générale, tant que l'armée peut accueillir dans ses infrastructures et équiper en matériels. Les efforts plus ou moins coercitifs de recrutement dans les prisons, non décomptés des 300 000 et payés en amnistie judiciaire pour les heureux survivants, m'incitent à penser qu'il n'y a pas réellement de limite autre que "physique" aux recrutements en cours. 

https://www.reuters.com/world/europe/what-does-vladimir-putins-partial-mobilisation-mean-russias-military-machine-2022-09-21/

 

On dirait limite que la Russie va se retrouver au même niveau que l'Ukraine en mars : mobiliser un maximum de gars avant de devoir renvoyer la plupart d'entre eux car il n'y a tout simplement pas assez de matos.

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Quant à l'éventualité que tu cites, cela fait une raison de plus pour les dirigeants russes de refuser tout autre issue à cette guerre que victorieuse. La Russie, du fait de Poutine, joue dans cette partie le plus clair de sa position géopolitique. 

Je ne sais pas que Poutine ait repris explicitement le "Quoi qu'il en coûte" macronien, mais c'est clairement sa position. Il ne cherche d'issue que vers l'avant :mellow: 

C'est drôle, c'est comme si dans l'histoire les Ukrainiens auraient moins de raisons de vouloir aller jusqu'au bout. Ce qui est faux : s'il y a bien un des deux camps qui est jusqu'au bout-iste, c'est l'Ukraine. Celle-ci joue son existence, la Russie non.

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il y a 25 minutes, Heorl a dit :

C'est drôle, c'est comme si dans l'histoire les Ukrainiens auraient moins de raisons de vouloir aller jusqu'au bout. Ce qui est faux : s'il y a bien un des deux camps qui est jusqu'au bout-iste, c'est l'Ukraine. Celle-ci joue son existence, la Russie non.

Bien sûr, les Ukrainiens iront jusqu'au bout. Leur situation est celle de la France en 1914.

Le souci, c'est que leur situation ne ressemble pas vraiment à celle du Vietnam contre les Américains, des Afghans contre les Soviétiques ou des Algériens contre nous. Le régime d'en face n'estime pas avoir l'option d'arrêter les frais en acceptant la perte de ce qui n'est au fond qu'un enjeu limité, comme Nixon, De Gaulle ou Gorbatchev l'ont fait à raison. Poutine semble croire que l'enjeu pour son régime est existentiel - il se pourrait d'ailleurs fort bien qu'il ait raison. Et les Russes le suivent.

Si à la fois Ukraine et Russie vont jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'un côté soit écrasé, le risque est quand même élevé que ce soit Kiev qui finisse par l'être. A terme j'entends, il pourrait s'agir de moins d'un an, mais aussi peut être de beaucoup plus.

Le principal scénario alternatif est que la population russe finisse par se révolter contre le régime, du fait des pertes, si bien que l'armée russe s'écroulerait à la 1917. Ce n'est pas impossible, et je comprends que les Ukrainiens tentent cette possibilité - que peuvent ils faire d'autre ? - mais j'ai du mal à penser que ce soit le plus probable. 

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il y a 37 minutes, olivier lsb a dit :

Je me demande bien ce que sont les coulisses de ce déplacement en Biélorussie, le premier de VVP depuis le début du conflit. Je crois moyennement au narratif servi d'une coopération militaires renforcée: y'avait pas besoin de faire le déplacement pour çà !

 

@MoX : tu confirmes la traduction (anglaise) de cet extrait de discours de Lukaschenko, si je comprend bien ?

"Nous deux sommes des co-agresseurs, les personnes les plus nuisibles et empoisonnantes de cette planète... Nous n'avons qu'un désaccord : qui est le plus grand ? Vladimir dit que c'est moi, je commence à penser c'est lui, alors nous avons décidé ensemble : égalité, c'est tout".

Poutine a encore essuyé un refus je pense.

Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

Loukashenko, comme lors du dernier meeting de l'OTSC (un pas de 2 avec Pashinian, pour éviter d'insérer une clause d'intervention mutuelle sur les territoires des pays membres, en vertu de lutte anti-terroriste), aurait-il une fois de plus saboté une initiative Russe visant à l'engrainer dans le conflit en Ukraine ? 

Difficile de le dire à ce stade, mais ce genre de déclaration cueillie à froid parait très bizarre... mais ne doit surement rien au hasard. 

 

 

 

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On poursuit avec les statistiques sur le gaz: baisse de la consommation de gaz dans l'UE de -20% d'août à novembre 2022, par rapport à la moyenne des 5 dernières années sur la même période. La France est dans la moyenne Européenne et -25% pour l'Allemagne. Lorsqu'on est un pays qui se sent particulièrement concerné par le conflit, on remarque des baisses plus importante (de -40 à -52% pour la Lituanie, Lettonie et la Finlande). 

Pour l'avoir fortement suspecté depuis le début, on vivait dans une forme de gabegie énergétique à peine croyable et par l'effet de la rareté et des prix en augmentation, on se découvre tout un tas de marge de manœuvre "indolore" ou presque. Je rappelle pour la France que ce -20% de consommation en gaz est à coupler à -9/10% observé sur la consommation d'électricité. Et que pour les plus anxieux du PIB, celui-ci est toujours annoncé à +2,6% pour 2022. Les sanctions sur l'énergie et le gaz Russe me paraissent ainsi parfaitement réalistes, outre leur légitimité.  

https://publications.banque-france.fr/projections-macroeconomiques-septembre-2022

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/la-consommation-de-gaz-dans-l-ue-a-baisse-de-20-d-aout-a-novembre_6155203_3210.html

Citation

La consommation de gaz dans l’UE a baissé de 20 % d’août à novembre

Les Vingt-Sept s’étaient mis d’accord cet été pour réduire leur consommation de 15 % entre le 1er août 2022 et le 31 mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

La « sobriété » aurait-elle déjà payé ? La consommation de gaz naturel de l’Union européenne (UE) a baissé de 20,1 % sur la période allant d’août à novembre par rapport à la moyenne des cinq années précédentes, alors que l’objectif était de 15 %, a annoncé Eurostat, mardi 20 décembre.

Pour faire face aux réductions draconiennes des livraisons de gaz russe depuis le début de la guerre en Ukraine, les vingt-sept Etats membres de l’UE s’étaient mis d’accord, à la fin de juillet, pour réduire leur consommation de gaz entre le 1er août 2022 et le 31 mars 2023 et s’étaient donc fixé l’objectif d’une baisse de 15 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, par des « mesures de réduction volontaire ».

D’août à novembre, la consommation a reculé « dans la plupart des Etats membres », observe l’office européen des statistiques dans un communiqué. Eurostat n’a pas fourni d’analyse des raisons de cette baisse, qui pourrait s’expliquer en partie par un automne particulièrement doux en Europe, des efforts supplémentaires de la part des consommateurs ou une baisse de production dans certains secteurs industriels.

La France dans la moyenne

Dix-huit Etats membres ont dépassé l’objectif, certains très largement. C’est le cas de la Finlande, de la Lettonie et de la Lituanie, où la consommation a respectivement baissé de 52,7 %, de 43,2 % et 41,6 %. Elle a également reculé dans six autres pays, qui n’ont toutefois pas atteint l’objectif. C’est notamment le cas de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal. Enfin, deux pays membres, Malte (+ 7,1 %) et la Slovaquie (+ 2,6 %), ont vu leur consommation augmenter. La baisse constatée en France se situe dans la moyenne de l’UE.

Eurostat souligne que la consommation de gaz de l’UE est restée, depuis janvier, constamment sous la moyenne des cinq dernières années. La chute des livraisons en provenance de Russie suscite l’inquiétude de l’Europe. Afin de reconstituer ses stocks l’an prochain, l’UE cherche à réduire sa consommation. Elle a également décidé de procéder à des achats communs, sur une base volontaire. Le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, a souhaité, mardi, que la première transaction de ce type soit conclue « bien avant l’été prochain ».

Quelques graphs directement en provenance d'Eurostat

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https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-eurostat-news/w/ddn-20221220-3

 

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 et oui, en 2022 on peut quitter son pays et continuer à faire fonctionner ses entreprises :

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/20/guerre-en-ukraine-en-direct-vladimir-poutine-fixera-les-objectifs-de-l-armee-russe-pour-2023-lors-d-une-reunion-mercredi_6155125_3210.html

Cent mille employés du secteur numérique ont quitté la Russie

Environ cent mille employés du secteur des technologies de l’information ont quitté la Russie cette année, ont annoncé les autorités russes, mardi. Ce chiffre, qui représente 10 % des travailleurs du secteur, illustre le risque de fuite des cerveaux en pleine guerre en Ukraine.

Selon le ministre du développement numérique, Maksout Chadaïev, cité par les agences de presse russes, 80 % de ceux qui ont quitté le pays continuent toutefois de travailler pour une entreprise russe à distance. Nombre d’entre eux se sont installés en Turquie, en Géorgie, en Arménie ou aux Emirats arabes unis. Une première vague de départs massifs a eu lieu dans les premières semaines de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ; une seconde en automne après l’annonce par le Kremlin d’une mobilisation « partielle ».

Ces départs, qui s’ajoutent à l’exode de centaines de milliers d’autres Russes, suscitent l’inquiétude d’une fuite des cerveaux susceptible de créer des pénuries dans le secteur des hautes technologies, qui nécessite des personnels très qualifiés et dont la formation prend du temps.

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il y a 26 minutes, olivier lsb a dit :

On poursuit avec les statistiques sur le gaz: baisse de la consommation de gaz dans l'UE de -20% d'août à novembre 2022, par rapport à la moyenne des 5 dernières années sur la même période. La France est dans la moyenne Européenne et -25% pour l'Allemagne. Lorsqu'on est un pays qui se sent particulièrement concerné par le conflit, on remarque des baisses plus importante (de -40 à -52% pour la Lituanie, Lettonie et la Finlande). 

Pour l'avoir fortement suspecté depuis le début, on vivait dans une forme de gabegie énergétique à peine croyable et par l'effet de la rareté et des prix en augmentation, on se découvre tout un tas de marge de manœuvre "indolore" ou presque. Je rappelle pour la France que ce -20% de consommation en gaz est à coupler à -9/10% observé sur la consommation d'électricité. Et que pour les plus anxieux du PIB, celui-ci est toujours annoncé à +2,6% pour 2022. Les sanctions sur l'énergie et le gaz Russe me paraissent ainsi parfaitement réalistes, outre leur légitimité.  

https://publications.banque-france.fr/projections-macroeconomiques-septembre-2022

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/la-consommation-de-gaz-dans-l-ue-a-baisse-de-20-d-aout-a-novembre_6155203_3210.html

Quelques graphs directement en provenance d'Eurostat

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https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/products-eurostat-news/w/ddn-20221220-3

 

Mouais

Avec un automne particulièrement doux qui vient juste de commencer a refroidir

On en reparle en hiver en fonction des températures minimales (même si effectivement des mesures générales dans le co pro, les admin, les entreprises doivent aider à diminuer la conso générale)

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