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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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il y a 38 minutes, gustave a dit :

D'une part l'analyse pseudo psychologique de l'expression de responsables lors d'une mise en alerte nucléaire par des gens qui les voient probablement pour la première fois me semble pour le moins une base légère, je l'ai déjà dit mais visiblement cela fait beaucoup parler (un peu viral, reprise des uns par les autres...).

Oui je suis d'accord.

Je voulais juste souligner le fait qu'il est vraisemblable  que tout le monde ne soit pas en phase avec la ligne du "patron" en interne et que cette divergence d'appréciation pourrait aller crescendo au fur et à mesure que VP s'enfonce dans son schéma dingue.

 

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En complément, sur l'entretien de Macron et Poutine ce jour :

"Depuis le lancement de l'offensive militaire russe, Emmanuel Macron ne ménage pas ses efforts pour tenter de convaincre Vladimir Poutine d'abandonner les armes en Ukraine. Les deux chefs d'État ont de nouveau échangé pendant 1h45 au téléphone ce dimanche.

Lors d'un nouvel échange téléphonique d'1h45 ce dimanche, Emmanuel Macron a à nouveau tenté de convaincre Vladimir Poutine d'abandonner les armes en Ukraine. Mais au 11e jour de guerre, le chef d'État russe a "nié" auprès du président français "que son armée prenne des civils pour cible", et assuré qu'il n'était "pas dans son intention" d'attaquer les centrales nucléaires.

Lors de cet appel qui a duré de 12h à 13h45 et était à l'initiative d'Emmanuel Macron, le président Poutine a toutefois fait savoir à son homologue qu'il atteindrait ses objectifs "soit par la négociation, soit par la guerre".

La sécurité des centrales nucléaires, "une question cruciale"

Selon nos informations, Emmanuel Macron lui a fait part de "ses inquiétudes sur la sécurité des installations nucléaires", après le bombardement le 4 mars de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe. Le président français a rappelé qu'il s'agissait d'"une question cruciale". Ce à quoi Vladimir Poutine lui a répondu "qu'il était prêt à respecter les normes de l'AIEA pour la protection des centrales", selon la présidence française.

Sur le conflit en lui-même, Emmanuel Macron a rappelé au maître du Kremlin quelle était la situation en territoire ukrainien: à savoir "Karkhiv fait l’objet d’un siège violent, et de bombardements denses. Marioupol est encerclée, des bombardements ont commencé tandis que Kiev est en passe d’être totalement encerclée."

Ainsi, le chef de l'État a répété au président Poutine "sa demande et celle de la communauté internationale: cesser les opérations militaires" en Ukraine. "Plus le conflit dure, plus le risque de voir des formes de guerre plus brutale augmente", indique ce dimanche l'Élysée. "Le risque chimique n'est pas avéré, mais on sait comment la Russie a pu se comporter dans des conflits précédents." 

Selon nos informations, Emmanuel Macron a dit à Vladimir Poutine qu’il était "nécessaire que le droit international humanitaire soit respecté, et que l’accès humanitaire soit permis." Mais le chef d'État russe "a nié que son armée prennent des populations civiles pour cible, et a affirmé que les Ukrainiens avaient pour responsabilité de laisser les civils sortir des villes".  

"Le président Poutine doit assumer ses responsabilités de belligérant", a déclaré la président français à son homologue. Et l'Élysée précise qu'"un nouveau train de sanctions est en cours d'examen", "qu'il vise à dissuader Vladimir Poutine d'aller plus loin", notamment "de procéder à un siège de Kiev."

Le chef de l'État français doit s'entretenir ce dimanche après-midi, 16h30, avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il a déjà eu plusieurs entretiens téléphoniques avec son homologue russe depuis le début de son invasion de l'Ukraine le 24 février.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a une nouvelle fois réclamé dimanche à ses alliés occidentaux de lui livrer des avions de guerre. Dans le même temps, la présidence turque a annoncé que Recep Tayyip Erdogan s'était entretenu ce jour au téléphone avec Vladimir Poutine et réclamé un "cessez-le-feu général urgent" en Ukraine."

Beaucoup de contacts et d'initiatives aujourd'hui ... Mais tout le monde reste sur sa ligne. Statu quo.

https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/guerre-en-ukraine-ce-que-poutine-a-dit-a-macron-lors-de-leur-dernier-appel-telephonique_AN-202203060180.html

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Il y a 1 heure, Akhilleus a dit :

Pourquoi crois tu que jusqu'à tout recemment, toute fourniture d'armes, de conseillers ou de volontaires se faisait, quel que soit le camp (Vietnam, Afghanistan, Donbass) le plus discretement possible de façon à pouvoir dénier toute implication

Parceque politiquement, quelqu'un qui fournit des armes et des hommes est un co-belligérant de par les lois de la guerre qui datent oh .... jette un oeil sur les livres d'histoire

Politiquement, diplomatiquement et potentiellement militairement, c'est une patate très chaude

 

Les Us au Vietnam savaient qui armait l'autre partie  à savoir la Chine et l'URSS ces derniers ne s'en cachaient pas, on était déjà dans la période "guerre froide". .
C'est relaté dans pas mal de livres/reportages d'époques des correspondants de guerre pour ceux là et on pourra en trouver des tonnes sur les autres conflits.
Coté "belligérants, je vois la Biélorussie et la Tchétchénie avec hommes et matériels sur place dans une guerre qui n'est pas déclarée.

Fournir des armes ça ne date pas d'hier pour se confronter par proxy, un jeu d'équilibre géostratégique depuis toujours.
Coté Ukraine un lourd contentieux qui ne se limite pas à la Crimée ou aux régions séparatistes lorsque on écoute les discours de VP sur la "dénazification" et autre salamalec.  

La fourniture d'armes de l'UE s'est précipité  lorsque VP à menacé de représailles "comme jamais connu auparavant" vers quiconque  tenterait d'influer sur le conflit en cours.
Plutôt que de le faire en catimini et au risque de se faire prendre, quasiment tous les pays Européens ont fait bloc pour parer à la menace immédiate et montrer une certaine détermination et une cohésion jamais vue. avec tous les sous entendus qui vont avec.

Il ont pris la décision quasiment à l'unanimité et sont venus se greffer des pays/principautés  annoncés neutre, "Suède et Suisse, Luxembourg, Monaco et de part le monde hors US/UK/Japon/Corée du Sud certains pour fournir des armes et d'autres pour des sanctions financières.
Ils seraient subitement tous devenus irréfléchis, inintelligents à prendre ce genre de décisions exceptionnelles sur le coup de l'émotion ?
Laisses moi en douter,  les discutions ont du être âpres avant d'arriver à ce consensus "Occidental "! 

Pour le moment rien n'y fait et devant l'ampleur des destructions/morts des deux cotés depuis maintenant onze jours l'arme qui touchent à la finance et l’économie pour son impact est sensé faire réfléchir VP sur ses acquis et possibles pertes.
Si je suis ton raisonnement, les décideurs l'ont déclenché trop tôt vu le terme employé  " dernière cartouche" mais à trop attendre il ne restera rien de l'Ukraine.

Le but est bien de créer un électrochoc comme VP l'a fait avec son attaque éclair car il ne semble connaitre que le rapport de force.
J'ignore ou en est la population mais elle devrait s'interroge sur le pourquoi de cette situation si les informations des canaux officiels diffusent une autre histoire.
Avec les paiements électronique "Russe" qui ne fonctionnent plus dans l'espace Swift  les CB étrangère neutralisées en Russie et le rouble qui dévalue !
Que peut faire la population alors que des lois ont été votés et mise en place pour limiter toutes manifestations hostile.

Que reste-il à faire pour arrêter cette folie quand un chef d'état d'une puissance nucléaire part en vrille ?
Si tu as la réponse, je suis toutes ouïes ça me changera des brèves de comptoir. :biggrin:

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il y a 1 minute, MIC_A a dit :

Les Us au Vietnam savaient qui armait l'autre partie  à savoir la Chine et l'URSS ces derniers ne s'en cachaient pas, on était déjà dans la période "guerre froide". .
C'est relaté dans pas mal de livres/reportages d'époques des correspondants de guerre pour ceux là et on pourra en trouver des tonnes sur les autres conflits.
Coté "belligérants, je vois la Biélorussie et la Tchétchénie avec hommes et matériels sur place dans une guerre qui n'est pas déclarée.

Fournir des armes ça ne date pas d'hier pour se confronter par proxy, un jeu d'équilibre géostratégique depuis toujours.
Coté Ukraine un lourd contentieux qui ne se limite pas à la Crimée ou aux régions séparatistes lorsque on écoute les discours de VP sur la "dénazification" et autre salamalec.  

La fourniture d'armes de l'UE s'est précipité  lorsque VP à menacé de représailles "comme jamais connu auparavant" vers quiconque  tenterait d'influer sur le conflit en cours.
Plutôt que de le faire en catimini et au risque de se faire prendre, quasiment tous les pays Européens ont fait bloc pour parer à la menace immédiate et montrer une certaine détermination et une cohésion jamais vue. avec tous les sous entendus qui vont avec.

Il ont pris la décision quasiment à l'unanimité et sont venus se greffer des pays/principautés  annoncés neutre, "Suède et Suisse, Luxembourg, Monaco et de part le monde hors US/UK/Japon/Corée du Sud certains pour fournir des armes et d'autres pour des sanctions financières.
Ils seraient subitement tous devenus irréfléchis, inintelligents à prendre ce genre de décisions exceptionnelles sur le coup de l'émotion ?
Laisses moi en douter,  les discutions ont du être âpres avant d'arriver à ce consensus "Occidental "! 

Pour le moment rien n'y fait et devant l'ampleur des destructions/morts des deux cotés depuis maintenant onze jours l'arme qui touchent à la finance et l’économie pour son impact est sensé faire réfléchir VP sur ses acquis et possibles pertes.
Si je suis ton raisonnement, les décideurs l'ont déclenché trop tôt vu le terme employé  " dernière cartouche" mais à trop attendre il ne restera rien de l'Ukraine.

Le but est bien de créer un électrochoc comme VP l'a fait avec son attaque éclair car il ne semble connaitre que le rapport de force.
J'ignore ou en est la population mais elle devrait s'interroge sur le pourquoi de cette situation si les informations des canaux officiels diffusent une autre histoire.
Avec les paiements électronique "Russe" qui ne fonctionnent plus dans l'espace Swift  les CB étrangère neutralisées en Russie et le rouble qui dévalue !
Que peut faire la population alors que des lois ont été votés et mise en place pour limiter toutes manifestations hostile.

Que reste-il à faire pour arrêter cette folie quand un chef d'état d'une puissance nucléaire part en vrille ?
Si tu as la réponse, je suis toutes ouïes ça me changera des brèves de comptoir. :biggrin:

Bien sur que les USA savaient

Comme les soviétiques savaient en Aghanistan

Par contre dans les 2 cas, les convoyages étaient les plus discrets possibles et les opérateurs spécialisés opéraient sous uniforme local (perte = accident de travail ailleurs)

Mais revenons sur les evenements actuels

Nous sommes allés dans l'extrémité du spectre en terme de sanctions d'entrée de jeu. Ca n'a pas fait rétropédalé V.P. Du coup on se retrouve bien démuni. On n'a plus de cartes de négo. Me sortir "on peut annuler les sanctions", ne fonctionne que si il y'a un minimum de confiance de part et d'autre............ ce qu'il n'y a pas

Perso, je comparerais ça à une frappe nucléaire massive et totale

Alors que nous avons toute une gradation d'actions (tactique, préstratégique, stratégique anti forces, stratégique anticité limité, stratégique anticité total)

On a utilisé dès le départ le point terminal et coupé les ponts diplomatiques (à part notre Pdt qui doit être le seul a essayer de raccrocher les choses)

Une fois l'opération lancée, rien n'aurait pu l'arrêter

Par contre, ne pas laisser de portes de sorties ne fera que durcir et la position russe et le conflit

Or nous ne laissons, avec ce niveau de sanction, pas de portes de sorties

On est donc au stade ou : "t'as fait une connerie, BLAM dans ta face, je torpille ton pays pour les 20 années à venir..... ah comment ca tu veux pas négocier et entendre quoi que ce soit"

plutot que "t'as fait une connerie, BLAM dans ta face et maintenant, on discute parce que on peut te BLAMER et te REBLAMER jusquà torpiller ton pays pour les 20 années à venir"

Mais c'est plus possible

L'Ours est acculé dans un coin.

Un animal acculé dans un coin est plus dangereux que quand on lui laisse un espace de maneuvre

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Sujet en marge mais néanmoins impliqué par ce conflit

selon les Echos

Citation

Téhéran et les grandes puissances signataires du traité JCPoA de 2015 sont rès près d'un accord visant à ressusciter ce texte permettant à l'Iran d'exporter du pétrole en échange d'un gel vérifiable de son programme nucléaire. Mais des complications de dernière heure viennent de Moscou

Tu m'étonnes ! cet article est disponible EN ENTIER SUR SMARTPHONE

https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/accord-imminent-sur-le-nucleaire-iranien-malgre-moscou-1391596

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il y a 1 minute, pascal a dit :

Sujet en marge mais néanmoins impliqué par ce conflit

selon les Echos

Tu m'étonnes ! cet article est disponible EN ENTIER SUR SMARTPHONE

https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/accord-imminent-sur-le-nucleaire-iranien-malgre-moscou-1391596

Ce serait un sacré coup si ça se passait. Pas sûr cependant que les Israéliens soient ravis. A moins que cela ne se traduise par une réduction de l'entrisme iranien au Yémen ou en Syrie.

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Mouais ; ce serait bien de savoir de qui on cause et s'il est honnête, parce que c'est "gros". Rien que l'évacuation de civils permet de disposer de bcp plus de vivres !

A Marioupol, il n'y a plus de réseau mobile mais à Irpin (près de Kiev), où un corridor du même ordre était censé être en place, les civils qui évacuent sont bombardés au mortier, et c'est filmé...
Certes pas de manière intensive, certes ça pourrait être une manipulation...

Le discours de Poutine n'a qu'un seul fil directeur, constant : rendez-vous, obéissez.
La terreur est un levier considéré comme utilisable pour atteindre ces "objectifs" ; il me semble bien qu'avant que les immeubles ne commencent à prendre feu, un grand sachant ici m'avait dit que j’exagérais en pronostiquant une bascule dans le mode "on terrorise la population de Kharkiv pour amollir celle de Kiev". Pourtant...

 

Rien dans les discours de VP ne parle de terreur quant aux opérations en cours à ma connaissance. Tu déroules une théorie en rejettant l'avis de gens un peu plus informés que toi et ne provenant pas vraiment de RT...

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Il y a 4 heures, Akhilleus a dit :

Pourquoi crois tu que jusqu'à tout recemment, toute fourniture d'armes, de conseillers ou de volontaires se faisait, quel que soit le camp (Vietnam, Afghanistan, Donbass) le plus discretement possible de façon à pouvoir dénier toute implication

Parceque politiquement, quelqu'un qui fournit des armes et des hommes est un co-belligérant de par les lois de la guerre qui datent oh .... jette un oeil sur les livres d'histoire

euhhh..... Non

A Viet Nam l'implication Soviétique et Chinoise était évidente et grosso modo publique (sauf à prendre les gens pour des débiles).

En Corée de même pour les Chinois

En Iran-Irak de même (pour les deux camps)

En Afrique (Zaïre), de même.

Le tout de notoriété publique et en évidence

Sans évidemment remonter aux guerres d'Amérique du Sud où le même fabriquant fournissait les deux

Depuis le début de l'histoire du monde, un pays fournit des armes à un 2eme sans être en guerre avec un troisième. C'est même historiquement une banalité. 

Par contre ce qui est significatif est que les russes semblent perdre totalement les pédales en accumulant les termes grotesques de propagande et les menaces dans tous les sens. Si tout va bien, on n'a pas besoin de dire ce genre de chose. 

Modifié par cracou
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@Patrick@Joab@Thyd

Joab

Les sanctions sont effectivement annulables en théorie

On sait ce qu'il en est en réalité (cf Cuba par exemple). Ca prend beaucoup plus de temps a être annulé que mis en place. C'est un peu comme les nouveaux impots/taxes. Du temporaire qui dure

Thyd : frappe nucléaire au niveau financier. Et c'est le cas

Patrick : tu as raté des épisodes en cours : début de manque de liquidité en Russie, moyens de paiements annulés pour les particuliers (CB, Paypal), probablement inflation en raison de produits importés manquants ou d'insuffisance de production locale. Je me permet juste de rappeler que les russes (pas le gouv, pas les dirigeants, les russes, la population) mettent au même niveau les souffrances de la guerre civile de la Révolution avec l'intervention des nations étrangères et leurs exactions - l'invasion allemande en 41 - l'effondrement généralisé de 91 avec chute du niveau de vie/santé/éducation/sécurité. Ce sont leurs 3 traumatismes majeurs dans l'histoire récente.

Si tu penses que faire un 1991 Bis adoucira leur point de vue, permets moi d'emettre un doute

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Comme déjà mentionné un peu plus tôt, il semblerait que le pétrole russe ait du mal à trouver preneur

https://www.n-tv.de/wirtschaft/Russland-wird-sein-Ol-kaum-los-article23177267.html

Les exportations de pétrole russes sont - jusqu'à présent - exemptées des sanctions. Mais le secteur anticipe un éventuel embargo. Les producteurs russes ne se débarrassent plus de leur pétrole ou seulement avec de fortes réductions de prix.

Depuis le début de la semaine, Trafigura cherchait un acheteur. La société de négoce de matières premières n'a cessé de baisser le prix de sa marchandise, qui devrait pourtant être extrêmement convoitée sur le marché mondial actuellement : 725.000 barils de pétrole brut. Mais pendant plusieurs jours, aucun acheteur ne s'est manifesté. Il s'agissait en effet de pétrole du producteur russe Rosneft. Ce n'est que vendredi que la multinationale pétrolière Shell s'est laissée convaincre par la perspective d'une réduction de prix d'environ 20 millions d'euros.

Jusqu'à présent, les exportations de pétrole et de gaz de la Russie ont été expressément exclues de toutes les sanctions occidentales. Le gaz russe continue donc d'être acheminé vers l'Europe par les gazoducs, notamment via l'Ukraine, et continue d'y trouver des clients. Sur le marché du pétrole, en revanche, le tableau est tout autre. Les producteurs de pétrole russes ont du mal à trouver des acheteurs. Selon les rapports, pour la première fois, aucun acheteur ne s'est manifesté pour les cargaisons de pétrole brut proposées.

Le manque d'intérêt pour le pétrole russe est surprenant à plusieurs égards. D'une part, la différence de prix avec le pétrole d'autres producteurs a atteint un niveau sans précédent. Vendredi, le pétrole russe de type Urals était proposé à plus de 18 dollars de moins que le Brent de la mer du Nord. L'explosion des prix sur le marché mondial du pétrole se répercute déjà sur les prix à la consommation en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs. La crainte d'une hausse des prix de l'essence et du mazout fait que les politiques occidentaux hésitent jusqu'à présent à interdire les importations de pétrole russe. Mais pratiquement aucune entreprise ne veut actuellement importer la matière première nettement moins chère de Russie.

De nouveaux clients en Chine et en Inde

Selon le cabinet de conseil Energy Aspects, 70 % du pétrole brut russe a eu du mal à trouver preneur la semaine dernière, même avec des réductions de prix importantes. Pour 200.000 barils de pétrole proposés par la compagnie pétrolière Surgutneftegas, aucun acheteur n'a été trouvé. Selon les rapports, aucun pétrolier n'a été réservé pour la semaine dernière sur la route Russie-USA. Même en l'absence d'interdiction officielle, les compagnies pétrolières occidentales, les raffineurs, les négociants et autres acheteurs habituels se voient soumis à une forte pression de la part de l'opinion publique et des gouvernements de leurs pays d'origine ou craignent de se retrouver avec leur cargaison sur les bras en cas de boycott déclaré ultérieurement.

La décision de Shell - et de plusieurs autres compagnies pétrolières - de se débarrasser sans ménagement de leurs investissements de plusieurs milliards de dollars en Russie illustre bien la pression exercée sur les entreprises suite à l'invasion russe de l'Ukraine. L'étonnement a été d'autant plus grand que c'est justement BP qui s'est emparé vendredi de la cargaison de pétrole bon marché. Après une tempête de protestations dans les médias sociaux, le groupe a promis de faire don de la totalité des économies réalisées grâce à la réduction de prix aux réfugiés ukrainiens.

Il faut toutefois s'attendre à ce que même en cas de boycott officiel de l'Occident, les producteurs de pétrole russes trouvent d'autres acheteurs pour au moins une partie de leur offre. Les raffineries chinoises, notamment, sont régulièrement citées comme des acheteurs potentiels. En outre, pour la première fois depuis des années, l'Indian Oil Corporation vient de s'assurer deux millions de barils d'Oural.  Note personnelle : ils seraient bien cons de se priver d'acheter du pétrole russe bon marché

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Primo, les chiffres de production ne sont pas ceux des réserves, donc de la production à long terme. Le pétrole de schiste vit son âge d'or et n'en a plus pour longtemps à être exploitable au prix du marché quand les réserves russes sont encore considérables.

Secondo, la Russie commençait à vendre son pétrole aux chinois en yuan, échappant au contrôle des US et à la demande du dollar.

Tertio, les autres producteurs vendent sagement leur pétrole en dollar.

Quatro, que les chinois en profitent, c'est bien le problème de Biden.

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il y a 4 minutes, Espadon a dit :

Maintenant, je crois que Poutine se fout de de la réaction de l'Occident, comme l'a dit Akhilleus, on a usé toutes les cartouches stratégiques pour le faire plier pour un résultat nul

Tu pourrais demander au tankistes qui se prennent des NLAW et Javelin sur la tronche si ils trouvent que le résultat est nul.

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il y a 11 minutes, Patrick a dit :

À qui la faute?
Il y a une attaque sur une nation, l'Ukraine, qu'à tort ou à raison l'ouest a décidé de soutenir. On est dans une logique de camps. Et il faudrait en plus, alors que la menace nucléaire est brandie par Poutine, que l'occident aille encore donner la papatte pour que le pouvoir russe ne fasse pas souffrir sa population par effet de bord?

Si la Russie décide d'arrêter de nous exporter des trucs dont on a besoin, ira-t-on chialer en disant que notre population subit des privations? Je ne crois pas. Et pourtant les tensions sur les matières premières vont faire mal chez nous aussi. Y-compris en matière d'alimentation.

Sauf qu'aujourd'hui la Russie produit énormément de choses, et a fait des efforts considérables pour ne plus être dépendante du système bancaire international.
De même la Chine qui est l'atelier du monde et a une relation privilégiée avec la Russie n'a absolument pas cessé de commercer avec elle. Les "routes de la soie" ne sont ni coupées, ni bombardées.
Je me répète: la Russie a TOUT.

Donc s'il y a manque d'argent et tension sur le rouble, et bien que l'état russe et surtout les oligarques crament leurs liquidités et prouvent leur patriotisme plutôt qu'envoyer des gosses de 18 ans à la mort. Qu'ils démontrent qu'ils peuvent soutenir une vie en autarcie comme un immense état ermite.

Le seul responsable d'une redite de ce genre de crise sera poutine et personne d'autre. Ce qui est certes proprement navrant si on considère qu'à bien des égards il est l'homme qui a sauvé la Russie après cette décennie noire 90-2000, je le pense sincèrement. Notamment en tapant sur le crime organisé.

Allez on est reparti dans le jugement de valeur, à qui la faute, yada yada

Moi je te dis juste que un effondrement type 1991 sera perçu comme une menace existentielle par l'état et la population Russe

Faute, pas faute, on s'en cogne. Parceque l'effondrement sera lié aux sanctions occidentales

Alors de 2 choses l'une, la société civile se retournera contre l'initiateur du conflit à savoir V.P (peu probable en dehors des 2 ou 3 grandes villes occidentalisées et de classe moyenne globaliste)

Ou le blame retombera sur le camp occidental ce qui pourra pousser à une situation jusqu'au boutiste y compris au delà de la personne de V.P

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Visa et Mastercard se retirent du marché Russe, "tout bénef" (je schématise) pour les sociétés chinoises :

https://www.n-tv.de/wirtschaft/Russland-setzt-auf-chinesische-Kreditkarten-article23177212.html

Les Russes ressentent peu la guerre que le Kremlin mène contre l'Ukraine. Le secteur bancaire constitue une exception : après l'arrêt des opérations de Mastercard et Visa, de longues files d'attente se forment à Moscou devant les distributeurs automatiques de billets. La banque centrale espère un remplacement par le système chinois Unionpay.

Après la suspension des opérations de Mastercard et Visa en Russie, de nombreux établissements nationaux envisagent d'utiliser le système de cartes de crédit chinois Unionpay, selon la banque centrale russe. De nombreux établissements financiers, dont Sberbank, souhaitent émettre des cartes correspondantes, a fait savoir la banque centrale. Plusieurs établissements utilisent de toute façon déjà Unionpay, qui est établi dans 180 pays. Les cartes de crédit émises en Russie et basées sur le système Mastercard ou Visa ne fonctionneront plus à l'étranger à partir de mercredi, a averti la banque centrale. En Russie, les cartes seront acceptées jusqu'à leur date d'expiration.

La plus grande banque russe - Sberbank, qui n'a pas encore été sanctionnée - a assuré le matin que les clients russes de Visa et Mastercard pourraient continuer à payer et à retirer de l'argent avec leurs cartes dans les magasins, les commerces en ligne ou les virements à l'intérieur du pays après la coupure. Les opérations bancaires pourront être effectuées indépendamment des systèmes internationaux, a-t-on précisé.

Les personnes vivant à l'étranger devraient toutefois retirer rapidement de l'argent avec leurs cartes ou payer des dépenses importantes avant que les systèmes ne cessent de fonctionner, a fait savoir la banque. Bien que l'appel ne s'adressait qu'aux personnes vivant à l'étranger et possédant des cartes russes Visa et Mastercard, de longues files d'attente se sont formées ce matin à Moscou devant les distributeurs automatiques de billets. Selon la Sberbank, les cartes de paiement portant le logo Mir devraient continuer à fonctionner en Turquie, à Chypre et dans quelques autres pays, a-t-on appris. Mir est un système de paiement de la banque centrale russe.

Les cartes russes ne fonctionnent plus à l'étranger

Visa a annoncé qu'elle allait travailler avec ses clients et ses partenaires en Russie "pour suspendre toutes les transactions Visa dans les prochains jours". Après cela, les cartes émises en Russie ne fonctionneraient plus à l'étranger. Les cartes de crédit émises par des institutions financières en dehors du pays ne pourraient plus être utilisées en Russie.

Mastercard a annoncé des mesures identiques. Selon le communiqué, le directeur général de Visa, Al Kelly, a déclaré qu'il regrettait l'impact que cette mesure aurait sur les employés ainsi que sur les clients, partenaires, commerçants et détenteurs de cartes en Russie. "Cette guerre et la menace persistante pour la paix et la stabilité exigent que nous y répondions en accord avec nos valeurs". Mastercard a fait savoir qu'elle n'avait pas pris cette décision à la légère. "Mastercard est présente en Russie depuis plus de 25 ans". Le salaire des presque 200 employés sera maintenu. Si c'est "approprié et légal", l'entreprise a l'intention de reprendre ses activités.

Le "Wall Street Journal" a récemment rapporté qu'en 2020, parmi les cartes de débit et de crédit émises en Russie, les cartes Visa et Mastercard représenteraient environ 74 pour cent des opérations de paiement dans le pays.

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