CortoMaltese Posted June 7 Share Posted June 7 (edited) il y a 5 minutes, pascal a dit : La crème de la crème des médias français ... Rappelez-moi qui avait son rond de serviette chez CNews ? Le mec qui veut réimmigrer les musulmans ou la pléthore de complotistes divers et variés qui soutenaient le druide marseillais ? Ou peut-être de Rioufol qui laisse complaisamment en plateau Nikola Mirkovic (présenté comme "géopolitologue et humanitaire") débiter sa propagande pro-russe en mentant sur à peu près tout ? Cnews c'est France Soir avec plus de moyens et une tête présentable. Edited June 7 by CortoMaltese 1 3 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
13RDP Posted June 7 Share Posted June 7 (edited) La même rigueur d'investigation lors du background check des médias Fr que pour "l'expert" Stéphane Bourgouin Révélation Ca ne leur a pas servi de leçon visiblement. Edited June 7 by 13RDP 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Zalmox Posted June 7 Share Posted June 7 il y a 13 minutes, pascal a dit : La crème de la crème des médias français ... Rappelez-moi qui avait son rond de serviette chez CNews ? Chais pas ! Le type pour lequel les représentants du personnel de Canal+ se sont réunis lors d'un comité exceptionnel et ont voté à l'unanimité pour exiger son exclusion de la chaîne ? C'est beau l'unanimité pour designer les ennemis du peuple. Bolchevisme pas mort ! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Patrick Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, CortoMaltese a dit : Un bon gros mythomane des familles à qui une bonne partie de nos médias a laissé carte blanche pour débiter connerie sur connerie sur ce qu'il se passe en Ukraine. Quand cette guerre sera finie, il y a aura beaucoup à dire sur son traitement médiatique lamentable par beaucoup de grands médias français, particulièrement télévisuels et radios (CNews, Sud Radio, ect.). Vois le bon côté des choses: ça ne rend pas service aux russes que la supercherie soit éventée. Je me demande surtout pourquoi nos services n'ont pas fait directement remonter l'info aux rédactions comme quoi le gusse était un mytho en phase terminale et était donc probablement en train de raconter nawak. Était-il un agent provocateur sous influence russe qui a été surveillé pour casser une filière? On a quand même donné des billes aux russes en le laissant parler, et on s'est peut-être même brouillé avec les ukrainiens par la même occasion... Pas très malin non? Ou alors il y avait un objectif derrière? Mais lequel? Si l'objectif avait été de faire passer certains journaleux pour des abrutis, c'était quand la nouvelle célébrité médiatique de l'individu était encore chaude qu'il fallait s'y coller, pas aujourd'hui. Il y a 5 heures, olivier lsb a dit : "il faudra bien discuter" oui mais la faut comprendre que ça ne sera pas avec nous. Exactement. Je radote, mais: "la France, combien de divisions?" Pour une raison ou une autre, nous ne sommes pas crédibles. À partir de là on fait quoi? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post CortoMaltese Posted June 7 Popular Post Share Posted June 7 il y a 7 minutes, Patrick a dit : Vois le bon côté des choses: ça ne rend pas service aux russes que la supercherie soit éventée. Je me demande surtout pourquoi nos services n'ont pas fait directement remonter l'info aux rédactions comme quoi le gusse était un mytho en phase terminale et était donc probablement en train de raconter nawak. Était-il un agent provocateur sous influence russe qui a été surveillé pour casser une filière? On a quand même donné des billes aux russes en le laissant parler, et on s'est peut-être même brouillé avec les ukrainiens par la même occasion... Pas très malin non? Ou alors il y avait un objectif derrière? Mais lequel? Si l'objectif avait été de faire passer certains journaleux pour des abrutis, c'était quand la nouvelle célébrité médiatique de l'individu était encore chaude qu'il fallait s'y coller, pas aujourd'hui. Exactement. Je radote, mais: "la France, combien de divisions?" Pour une raison ou une autre, nous ne sommes pas crédibles. À partir de là on fait quoi? On a un gros problème en terme de stratégie de contre-influence en France. On commence à peine à timidement tenter de déconstruire les discours pro-russes au Sahel (mais bien trop tard, le mal est fait depuis longtemps). 2 4 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Zalmox Posted June 7 Share Posted June 7 Un soldat ukrainien a acheté plusieurs véhicules blindés de patrouille Pinzgauer 718 6x6 en Grande Bretagne et les a offert à l'armée ukrainienne. J'en compte au moins huit sur les photos idoines. https://www.hotnews.ro/stiri-razboi_ucraina-25604158-ucraina-primit-vehiculele-pinzgauer-cumparate-soldat-ucrainean-companie-privata.htm @Zalmox Déjà indiqué avant hier. Environ 20 000 livres sterling l'unité en occasion. Collectionneur Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
olivier lsb Posted June 7 Share Posted June 7 il y a 8 minutes, Patrick a dit : Exactement. Je radote, mais: "la France, combien de divisions?" Pour une raison ou une autre, nous ne sommes pas crédibles. À partir de là on fait quoi? On joue collectif dans l'équipe des valeurs qu'on partage (j'ai pas dit qu'on s'aimait ni qu'on était pote hein). On échange une petite posture solo, détenue à 100% mais totalement irréaliste par une contribution diluée mais restante significative dans une alliance élargie. Aujourd'hui, la situation c'est qu'on fournit une contribution moyenne à petite (selon le métrique de comparaison, en rapport de PIB, de PIB par habitant, aux stocks disponibles etc...) qui ne nous permet absolument pas de peser ni face à VVP (qui ne comprend que çà) ni dans l'alliance (dont le chef de file joue sa peau et verse le sang). Et en même temps on joue une petite partition solo et unique, désaccordée du reste de l'orchestre, et seulement accompagnée par un plus grande joueur de pipeau qui est aussi le meilleur fossoyeur de nos intérêts (ie l'Allemagne donc). 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Patrick Posted June 7 Share Posted June 7 il y a 5 minutes, CortoMaltese a dit : On a un gros problème en terme de stratégie de contre-influence en France. On commence à peine à timidement tenter de déconstruire les discours pro-russes au Sahel (mais bien trop tard, le mal est fait depuis longtemps). Et pas que les discours des russes... à l’instant, olivier lsb a dit : On joue collectif dans l'équipe des valeurs qu'on partage (j'ai pas dit qu'on s'aimait ni qu'on était pote hein). On échange une petite posture solo, détenue à 100% mais totalement irréaliste par une contribution diluée mais restante significative dans une alliance élargie. Donc il faut augmenter les livraisons d'armes à l'Ukraine pour marquer le coup. à l’instant, olivier lsb a dit : Aujourd'hui, la situation c'est qu'on fournit une contribution moyenne à petite (selon le métrique de comparaison, en rapport de PIB, de PIB par habitant, aux stocks disponibles etc...) qui ne nous permet absolument pas de peser ni face à VVP (qui ne comprend que çà) ni dans l'alliance (dont le chef de file joue sa peau et verse le sang). Et en même temps on joue une petite partition solo et unique, désaccordée du reste de l'orchestre, et seulement accompagnée par un plus grande joueur de pipeau qui est aussi le meilleur fossoyeur de nos intérêts (ie l'Allemagne donc). Donc il faut aussi frapper un grand coup pour enfin être pris au sérieux. Vers quelles solutions concrètes cela nous mène-t-il? 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Alexis Posted June 7 Popular Post Share Posted June 7 Il y a 2 heures, FATac a dit : En roue libre, Dimitri Medvedev semble tracer un chemin de la politique/diplomatie Russe vis-à-vis de l'Ukraine. https://www.bfmtv.com/international/en-direct-guerre-en-ukraine-combats-acharnes-a-severodonetsk-nouvelle-mise-en-garde-de-moscou_LN-202206070016.html#article_114317 il y a une heure, olivier lsb a dit : On va pas se priver de continuer de lire de bonnes raisons d'éviter l'humiliation de la Russie. (...) Quid alors de Medvedev, vice-président du conseil de sécurité de la fédération de Russie ? Lequel conseil est présidé par VVP avec Patrouchev en secrétaire général. Comme toujours, il est utile de revenir à la source. Voire nécessaire, étant donné que parmi nos journalistes seule une certaine proportion le fait. Une proportion, comment dire... pas forcément aussi élevée qu'on le voudrait. Voici donc le dernier post de Dimitri Medvedev sur sa chaine Telegram aujourd'hui Les gens me demandent souvent pourquoi mes messages sur Telegram sont si durs. La réponse est que je les déteste. Ce sont des bâtards et des ordures. Ils veulent la mort pour nous, pour la Russie. Et tant que je serai en vie, je ferai tout ce que je peux pour les faire disparaître. 1. Ce commentaire pose naturellement la question de la cible. Qui sont les "bâtards" et les "ordures" ? Et que dit Medvedev généralement ? Pas d'autre solution pour le savoir que de remonter le fil de ses commentaires. Le mot "bâtard" n'y avait été utilisé que deux fois, les 6 mai au sujet du "régime bâtard de Kiev" et le 6 juin pour qualifier les "autorités bâtardes de Varsovie". Quant au mot "ordure", Medvedev ne l'avait utilisé qu'une fois le 19 avril pour qualifier certains des volontaires étrangers qui ont rejoint l'Ukraine : "Il y a aussi des ordures des légions avec toutes sortes de "trucs" nazis" ==>Il semblerait donc que les bâtards et les ordures soient avant tout les régimes ukrainien et polonais, ainsi que ceux des combattants qui utilisent des symboles nazis 2. L'autre question est de savoir pourquoi Medvedev pense que certaines personnes veulent "la mort pour nous, pour la Russie". Et beaucoup plus important : sera-t-il facile ou difficile de convaincre un grand nombre de Russes, voire la plupart, que c'est vrai ? C'est ici son post du 31 mai qui le plus parlant. Intitulé - ça tombe bien - "A propos de la haine" Dans le tango sans fin des sanctions économiques contre la Russie, on perd la question de savoir à qui elles s'adressent. Qui les auteurs des sanctions voulaient-ils punir ? Le président, les dirigeants politiques et militaires du pays ? Non. C'est évident. Et leurs créateurs l'admettent. Aucun d'entre nous ne possède de biens, de comptes ou d'intérêts importants à l'étranger. Nous n'y allons pas pour nous reposer ou travailler. De gros hommes d'affaires en provenance de Russie ? Oui, ils ont, bien sûr, encouru des coûts importants en termes d'argent. Ils ont perdu leurs biens à l'étranger. Mais soyons réalistes - ces confiscations ne leur ont pas du tout été fatales. Ils survivront de toute façon. Il leur en reste beaucoup en Russie aussi. Il y en a assez pour eux et leurs descendants. Alors, c'est contre qui ? La conclusion est dégoûtante : ces sanctions sont précisément dirigées contre le peuple russe. Et tout ce que les grands-pères et les grands-mères américains et européens marmonnent, à savoir que nous punissons vos patrons et que nous vous aimons, vous, citoyens ordinaires, est une pure absurdité. Saisir les actifs de la Banque centrale de Russie et d'autres actifs publics, quel est le but ? Un simple. Pour aggraver l'économie, pour frapper le rouble, pour augmenter l'inflation et faire grimper les prix dans les magasins, et donc pour faire baisser le niveau de vie du Russe moyen. Un embargo sur l'achat de pétrole et de gaz à la Russie ? Même chose : réduire les recettes budgétaires et obliger l'État à abandonner ses obligations sociales, y compris l'indexation des revenus. Faites le plein de contribuables en ville et à la campagne. Interdire à nos avions de voler, interdire les voyages dans de nombreux pays, interdire l'utilisation de moyens de paiement - contre qui ? Encore une fois, contre des citoyens ordinaires, pour leur rendre la vie désagréable. Pas les patrons mythiques, pas les riches, mais eux ! Cette conclusion est décourageante, mais hélas, elle est vraie. Ils nous détestent tous ! La base de ces décisions est la haine de la Russie - des Russes, de tous ses habitants. La haine de notre culture. D'où l'annulation de Tolstoï, Tchekhov, Tchaïkovski et Chostakovitch. D'où la haine de notre religion. D'où la volonté d'écraser l'Église orthodoxe russe et de sanctionner son patriarche. Et cela a été le cas pratiquement tout le temps. Et à l'époque d'Alexandre Nevsky. Et pendant la période des troubles. Et pendant la guerre patriotique de 1812. Et bien sûr au vingtième siècle, lorsque l'URSS vivait constamment sous de nombreuses sanctions. Inutile de dire que le monde occidental, à la fin des années trente, souhaitait que l'URSS s'effondre dans un combat contre Hitler. Cette haine est répugnante et irrationnelle. Mais cela ne veut pas dire que nous devons le supporter. Nous devons simplement tirer toutes les conclusions nécessaires pour l'avenir. Soyez attentifs à cette attitude à notre égard. Et de ne pas pardonner à ceux qui nous haïssent. Jamais. Ce discours est en partie délirant - en partie seulement. Et une assez petite partie, seulement lorsque Medvedev tente de faire de multiples crises historiques un seul mouvement de haine unifié contre la Russie à travers les siècles. Pour le reste, le discours peut être faux quant aux déclarations, voire à ce que les dirigeants occidentaux croient sincèrement - ils peuvent être tout à fait persuadés de ne pas vouloir le mal du peuple russe... Seulement voilà, ce n'est pas ce que disent les actes. On retrouve ici le problème fondamental des "sanctions" économiques lorsqu'elles prennent la dimension d'une campagne visant à faire s'effondrer l'économie d'un pays - Bruno Lemaire avait tort bien sûr, tort de parler ouvertement - c'est qu'elle rapprochent la population du pouvoir parce qu'elle se sent agressée par l'étranger. Et elle se sent agressée... parce qu'elle l'est. C'est la première fois il me semble que des sanctions aussi étendues et à objectif aussi dévastateur sont utilisées contre un pays de cette puissance, et de cette importance pour l'économie mondiale. A noter que Medvedev n'a créé son canal Telegram que le 14 mars, donc après le début de la guerre. Auparavant, il était connu comme l'un des meilleurs représentants, peut-être le représentant le plus important de l'aile "libérale-occidentaliste" du pouvoir russe. Ceux qui sont - ou étaient - favorables à des relations plus proches et moins oppositionnelles avec le bloc atlantique. Une interprétation du comportement de Medvedev, c'est la fameuse formule d'Edgar Faure "Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent". Medvedev, homme de pouvoir et calculateur, se réorienterait par un froid calcul en fonction de ses intérêts. Et peut-être est-elle en partie vraie. Mais attention, toute interprétation de l'être humain comme automate calculateur est défaillante : on ne prend pas ses décisions en fonction de ses seuls intérêts. Une autre interprétation de la réorientation de Medvedev, qui explique aussi sa virulence c'est le zèle du nouveau converti. Et alors la question qui fâche est la suivante : ==>Combien de Russes sont-ils devenus des nouveaux convertis ? Tout cela permet peut-être de mieux comprendre pourquoi Emmanuel Macron a utilisé, et continue de répéter, l'injonction de "ne pas humilier la Russie". Elle m'avait parue imprécise et trop émotionnelle au premier abord, j'aurais plutôt imaginé parler de "ménager une sortie négociée" ou quelque autre formule visant à proposer une désescalade. Peut-être le PR a t il en fait raison. "Humilier" c'est émotionnel en effet, mais c'est peut-être ce dont nous avons besoin, ce qui aurait peut-être une chance de retenir Poutine dans la voie de l'escalade où il est engagé et où il semble considérer n'avoir d'autre issue que de progresser toujours plus loin. ==>"Eviter l'humiliation", c'est un moyen de dire aux Russes : "Nous ne vous haïssons pas". Nous avons des problèmes avec vos actions, vous avez fait une erreur historique - exactement ce que dit Macron à Poutine - mais nous n'en voulons pas à vous en tant que Russes. Bien sûr, la voix de Macron est plutôt faible. Peut-être même son action est-elle entièrement annulée, voire pire, par les chœurs scandalisés qui protestent, et semblent par là déclarer "Si ! Humilions les Russes !"... parce qu'il montre qu'ils sont nombreux ! Du moins, on ne peut pas reprocher au PR de pousser Poutine à continuer dans l'escalade. C'est déjà beaucoup. 6 2 5 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
olivier lsb Posted June 7 Share Posted June 7 il y a 17 minutes, Patrick a dit : Vois le bon côté des choses: ça ne rend pas service aux russes que la supercherie soit éventée. Je me demande surtout pourquoi nos services n'ont pas fait directement remonter l'info aux rédactions comme quoi le gusse était un mytho en phase terminale et était donc probablement en train de raconter nawak. Était-il un agent provocateur sous influence russe qui a été surveillé pour casser une filière? On a quand même donné des billes aux russes en le laissant parler, et on s'est peut-être même brouillé avec les ukrainiens par la même occasion... Pas très malin non? Ou alors il y avait un objectif derrière? Mais lequel? Si l'objectif avait été de faire passer certains journaleux pour des abrutis, c'était quand la nouvelle célébrité médiatique de l'individu était encore chaude qu'il fallait s'y coller, pas aujourd'hui. Les Russes restent des maîtres en matière d'espionnage, et le savoir-faire issu du KGB n'a pas été perdu. Seule l'analyse (comme souvent en dictature) pèche pour des raisons intrinsèques à ce mode de régime politique. Un début de réponse de Mitrokhin (avec l'historien Christopher Andrew) sur les journalistes Français de l'époque et les relations avec le KGB, extrait d'un article du Monde de l'époque à la sortie du livre (1999): https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/09/16/le-kgb-avait-tisse-un-vaste-reseau-d-influence-en-france_3569774_1819218.html Citation La Résidence s'intéressait à la presse. L'ouvrage, sans jamais citer de noms, affirme que l'antenne du KGB à Paris disposait d'agents d'influence dans au moins trois organes de presse, Le Monde, l'hebdomadaire L'Express et l'Agence France-Presse. La Résidence juge que six de ses meilleurs agents d'influence dans les années 60 et 70 étaient des journalistes. Elle faisait valoir son travail d'influence à Moscou en mettant, par exemple, en avant, « les préjugés prosoviétiques du Monde », dans les années 70, sur le Proche-Orient, l'Afrique ou l'Asie, les relations Est-Ouest : « Les notes prises par Mitrokhine à Moscou sur les contacts du KGB avec Le Monde identifient deux des grands journalistes du quotidien et plusieurs de ses collaborateurs. (...) Dans la plupart des cas, ils furent très certainement utilisés à leur insu pour disséminer la désinformation du KGB. » En juillet 1981, Andropov, alors patron du KGB à Moscou, reçut un message de la direction du PCF l'exhortant à faire donner un visa à un journaliste du Monde pour qu'il puisse se rendre en Afghanistan ; le message, écrivent les auteurs, l'assurait que le reportage « serait sympathique » aux positions de l'URSS. Sans dire pour quel organe de presse ils travaillaient, le livre cite deux journalistes - noms de code : Brok et André - connus dans les années 60 et 70, bien introduits au plus haut niveau de l'Etat français et qui furent, selon les auteurs, parmi les mieux payés et les plus actifs des agents d'influence du KGB à Paris. L'un d'entre eux, Brok, aurait été en relation personnelle avec des chefs du KGB à Moscou ; l'autre, André, « vétéran du journalisme », avait accès au président Georges Pompidou et à certains de ses ministres comme Pierre Messmer et Maurice Schumann. Rien ne prouve, répètent les auteurs, que les opérations d'intoxication et de désinformation ainsi menées furent couronnées du moindre succès. Qu'est-ce que tu veux que les services Français aillent faire du nettoyage dans un nid de vipères ? Potentiellement le mec que tu vas prévenir est peut être lui même un agent. Ajoute à cela la position de ton patron (le PR donc) assez ambiguë avec la Russie, quelques affaires bien moisies au plus haut du pouvoir (Benalla et surtout le contrat de V. Crase avec un oligarque Ouzbek bien en vu à Moscou ). https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/12/17/affaire-benalla-vincent-crase-en-garde-a-vue-dans-l-enquete-sur-le-contrat-russe_6023210_3224.html Citation Vincent Crase a été placé en garde à vue, mardi 17 décembre, dans l’enquête pour « corruption » ouverte sur un contrat de sécurité signé entre sa société et un sulfureux oligarque russe. L’ancien membre de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron est interrogé à Rouen par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) dans le cadre d’une enquête du Parquet national financier (PNF) sur les activités d’Iskander Makhmoudov, a précisé une source judiciaire, confirmant une information de Paris Normandie. La garde à vue a été levée mardi en fin d’après-midi, a déclaré à l’AFP l’avocat de Vincent Crase, Me Christian Saint-Palais, sans préciser quelles suites avaient été données à la procédure. Ce gendarme réserviste, ex-salarié du parti présidentiel La République en marche (LRM) et ex-collaborateur ponctuel de l’Elysée, est au cœur des questionnements sur le « contrat russe » avec Iskander Makhmudov. Selon Mediapart, c’est Alexandre Benalla qui l’a désigné pour négocier et exécuter ce contrat, alors qu’il était encore salarié du parti La République en marche. 294 000 euros au profit de la société Mars Conseil Dans son enquête, Mediapart avait révélé le versement, en juin 2018, de 294 000 euros émis depuis un compte à Monaco d’Iskander Makhmudov, au profit de la société de Vincent Crase, Mars Conseil. Pour réaliser son contrat russe, M. Crase aurait eu recours à une autre entreprise de sécurité, baptisée « Velours », ancien employeur de M. Benalla. Selon Mediapart, c’est au cours du premier semestre 2018 que des discussions ont été engagées à Paris entre un intermédiaire français proche de l’oligarque russe Iskander Makhmudov et Vincent Crase. Le contrat portait sur la protection de proches et de biens de M. Makhmudov, lequel est à la tête d’un empire industriel et détenteur de plusieurs propriétés en France. L’homme d’affaires est soupçonné d’être lié au groupe criminel moscovite Ismajlovskaya, réputé comme l’un des plus dangereux au monde, d’après des documents judiciaires obtenus par Mediapart en Espagne et en Allemagne. Lors d’une interview accordée à Paris Normandie en avril 2019, Vincent Crase avait écarté toute irrégularité dans le contrat passé entre son ex-société de sécurité et M. Makhmoudov. C’était « un contrat tout à fait clair, signé par avocats, et non un faux contrat comme j’ai pu le lire parfois, avait-il raconté. Il prévoyait d’assurer la sécurité et l’accompagnement des enfants de ce monsieur, scolarisés à Monaco, ainsi que la sécurité et l’accompagnement de M. Makhmoudov (…) lorsqu’il viendrait en France. Chose qu’il n’a jamais faite durant les trois mois de ce contrat. ». Vincent Crase est le deuxième protagoniste de l’« affaire Benalla ». Il était également au côté d’Alexandre Benalla le 1er mai 2018, et a lui aussi été mis en examen, pour violences et port d’arme prohibé. Il a été licencié de LRM à la fin de juillet. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted June 7 Share Posted June 7 Les pénuries alimentaires sont la prochaine crise sanitaire mondiale - un expert https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Les-penuries-alimentaires-sont-la-prochaine-crise-sanitaire-mondiale-un-expert--40663774/ 07/06/2022 | 20:48 Les pénuries alimentaires croissantes pourraient représenter la même menace sanitaire pour le monde que la pandémie de COVID-19, a averti une figure de proue de la santé mondiale. La hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, en partie provoquée par la guerre en Ukraine, pourrait tuer des millions de personnes, directement et indirectement, a déclaré Peter Sands, le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dans une interview accordée à Reuters mardi. "Les pénuries alimentaires fonctionnent de deux manières. D'une part, vous avez la tragédie des gens qui meurent réellement de faim. Mais la seconde est le fait qu'un nombre souvent beaucoup plus important de personnes sont mal nourries, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies existantes", a-t-il déclaré. Selon lui, les efforts visant à améliorer la préparation aux pandémies ne doivent pas commettre l'erreur "classique" de ne se préoccuper que des crises qui ressemblent à la menace la plus récente à laquelle le monde a été confronté. "Ce n'est pas aussi bien défini qu'un tout nouvel agent pathogène apparaissant avec de nouveaux symptômes distinctifs. Mais il pourrait bien être tout aussi mortel", a-t-il déclaré. L'Organisation mondiale de la santé estime que 15 millions de personnes pourraient être mortes à cause du COVID-19. M. Sands a déclaré que des investissements étaient nécessaires pour renforcer les systèmes de santé afin de se préparer aux répercussions des pénuries alimentaires, ce qui fait partie des attributions du Fonds mondial. Le Fonds, dont le siège est à Genève, en Suisse, a pour objectif de lever 18 milliards de dollars pour renforcer les systèmes de santé, lutter contre les trois principales maladies figurant dans son titre et inverser les revers causés par la pandémie. Il a réuni un peu plus d'un tiers de son objectif pour 2024-2026. _______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Les-ministres-de-la-defense-russe-et-turc-discutent-de-la-Syrie-des-exportations-de-cereales-depuis--40663299/ 1 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pascal Posted June 7 Share Posted June 7 il y a une heure, Zalmox a dit : Chais pas ! N'aie pas honte ... certes c'est compliqué ... mais bon j'imagine également que tu t'y fais même si un peu de vaseline ne ferait pas de mal. Note bien je ne prétends pas que tu aimes. il y a une heure, Zalmox a dit : Le type pour lequel les représentants du personnel de Canal+ Tu veux parler de Bolloré ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Fanch Posted June 7 Share Posted June 7 "Suite à notre premier article, l’armée de l’Air s’est fendue d’une mise au point, affirmant àCheckNews qu’Adrien Bocquet avait en réalité «été blessé durant sa formation de fusilier commando». En conséquence de quoi, «il n’a pu la terminer et n’a donc jamais été commando dans l’armée de l’air»." Bref, une souze doublée d'un mythomane 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post olivier lsb Posted June 7 Popular Post Share Posted June 7 (edited) il y a une heure, Patrick a dit : Et pas que les discours des russes... Donc il faut augmenter les livraisons d'armes à l'Ukraine pour marquer le coup. Donc il faut aussi frapper un grand coup pour enfin être pris au sérieux. Vers quelles solutions concrètes cela nous mène-t-il? Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, à chaud: 1. On fait le ménage chez nous d'abord sur les réseaux d'influence et ceux qui sont compromis. Le statut quo tranquille n'est plus possible, on fait le constat que la Russie était un tigre de papier: sur le plan économique on le savait, et ça va pas s'arranger. Sur le plan militaire, c'est une surprise mais on prend le constat avec sang-froid et on ne prend plus de pincettes pour s'attaquer sérieusement aux réseaux Russes d'influence. https://www.lemonde.fr/international/article/2016/08/05/cecile-vaissie-moscou-a-developpe-plus-qu-un-soft-power-une-politique-d-influence_4978882_3210.html Citation Cécile Vaissié : « Moscou a développé, plus qu’un “soft power”, une politique d’influence » Afin de peser sur des cercles politiques et économiques dans l’UE, notamment en France, le Kremlin mélange sa conception du « soft power » avec des méthodes héritées du KGB, affirme cette spécialiste de la Russie. Propos recueillis par Benoît Vitkine(Moscou, correspondant) Article réservé aux abonnés Cécile Vaissié est professeure en études russes, soviétiques et postsoviétiques à l’université Rennes-II. Docteure en sciences politiques, diplômée de l’Inalco et de l’Essec, elle travaille sur les mécanismes de propagande, les rapports entre culture et politique et les oppositions en URSS et en Russie. Entre autres ouvrages, elle a publié Les Réseaux du Kremlin en France (Les Petits Matins, 392 p., 19 €). Le « soft power » est un outil de diplomatie classique. En quoi la version russe est-elle particulière ? Tous les grands Etats, y compris la France, cherchent à développer une politique de séduction vis-à-vis de l’étranger. Les Etats-Unis, où l’expression soft power a été inventée, possèdent un formidable éventail d’outils de séduction. La Russie ne dispose pas des mêmes atouts : ses films ne s’exportent plus, elle n’a pas Coca-Cola, Apple ou Microsoft. Certes, elle suscite des imaginaires très forts : la langue russe, les paysages, les coupoles dorées… Cela fonctionne chez les Français, et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Moscou s’apprête à inaugurer une cathédrale à Paris. Pour pallier ce déficit, Moscou a développé, plus qu’un soft power, une politique d’influence ciblant des cercles politiques et économiques. Que représente la France dans cette stratégie ? La cible de la politique d’influence russe, c’est l’Union européenne considérée comme une gêne : le Kremlin préfère dialoguer avec chacun des pays européens, en sachant que certains restent méfiants vis-à-vis d’un rapprochement avec la Russie, en premier lieu les Etats baltes et la Pologne. Moscou vise donc plutôt des Etats qui ont du poids au sein l’UE et qui n’ont pas ces réticences. Notamment la France. En dépit d’une idée largement répandue, qui relève de la propagande, il n’existe aucune « russophobie » en France. Au contraire, depuis des siècles, la population et les élites françaises sont très russophiles. Quels sont les structures et les discours mobilisés ? Un axe important de ce discours est celui de la Russie, championne des « valeurs chrétiennes et familiales », face à un Occident décadent. Il est fondé sur un mythe – les naissances hors mariage ou les familles monoparentales sont par exemple très nombreuses en Russie –, mais il est devenu puissant lors du débat en France sur le mariage pour tous. Il a notamment été promu par l’Institut pour la démocratie et la coopération (IDC), dirigé à Paris par Natalia Narotchnitskaïa, ancienne diplomate ayant eu, selon toute vraisemblance, de bonnes relations avec le KGB, devenue orthodoxe militante, et qui a opéré dès 2008 un rapprochement avec des cercles catholiques et d’extrême droite en France. Un autre organe est l’association Dialogue franco-russe, dont la structure d’apparence classique vise à développer les relations économiques et culturelles entre les deux pays, avec le soutien d’entreprises françaises et russes. En réalité, son action va bien au-delà. Lors des manifestations qu’ils organisent, mais aussi à l’Assemblée nationale ou au Sénat, les membres français du Dialogue défendent systématiquement les positions du Kremlin. Ces structures se retrouvent ailleurs en Europe, comme le Dialogue en Allemagne, où elles s’adaptent aux spécificités locales. En France, son action au sein de la diaspora vise d’abord les descendants des Russes blancs [qui ont fui le pouvoir des bolcheviks]. En Allemagne, la diaspora est instrumentalisée d’une autre façon, ainsi que l’a illustré [en janvier] l’affaire de la « petite Lisa ». Il s’agit de cette histoire mensongère, montée par les médias russes, autour d’une enfant d’origine russe qui aurait été violée par des migrants – alors qu’elle avait, en réalité, fugué quelques heures. Le ministre des affaires étrangères russes a été jusqu’à évoquer la nécessité de défendre ses compatriotes en Allemagne. L’idée était de créer une peur irrationnelle face à une vague d’immigration incontrôlée. Quelle est l’influence des médias russes en France ? Le poids de ces médias est moins fort en France que dans ce que les Russes appellent leur « étranger proche » [les anciennes républiques soviétiques], où les russophones ont directement accès aux médias en langue russe. Le Kremlin a développé des chaînes et des médias spécifiques pour l’Europe, et y a investi des centaines de millions d’euros. Il ne s’agit pas de présenter une vision du monde alternative, ces chaînes de télévision et ces sites Internet fonctionnent aux mensonges : les faits sont manipulés ou inventés. Les responsables politiques français favorables à la Russie ont des profils variés. Qu’ont-ils en commun ? D’abord un rejet, sincère ou non, de l’influence américaine en Europe ; un rejet de l’influence de l’OTAN ; un rejet de l’Union européenne ; un rejet de l’euro. On retrouve ce discours souverainiste chez des gens comme Jean-Pierre Chevènement ou Nicolas Dupont-Aignan, au Front de gauche, au Front national [FN] et, plus largement, à l’extrême droite. Plus étonnant, il est aussi en train de gagner la droite traditionnelle, chez Nicolas Sarkozy ou François Fillon. A ce socle commun s’ajoutent des spécificités propres à chaque famille politique. A l’extrême droite comme à l’extrême gauche, on retrouve la vieille tentation française du « leader providentiel », avec un culte pour l’homme fort que serait Vladimir Poutine. Pareil sur les réseaux sociaux qui véhiculent l’image du « mec qui en a ». Il existe aussi, comme chez Jean-Luc Mélenchon, une fascination pour l’imaginaire soviétique et ses drapeaux rouges. Ce « socle commun » rassemble des positions politiques assez classiques en France. Quel est le lien avec les « réseaux du Kremlin » ? Ces positions politiques sont en effet tout à fait audibles. Là où l’articulation se fait, c’est sur la place à donner à la Russie. Ne pas aimer l’influence américaine est une chose. Mais a-t-on envie de la remplacer par une dépendance à un autre Etat, par ailleurs en pleine dérive autoritaire, qui inquiète ses voisins et se révèle incapable de bâtir une économie solide ? Le discours sur « la lutte commune contre le terrorisme » rencontre aussi un large écho. L’idée d’une coalition est tout sauf absurde, mais la Russie est-elle un partenaire fiable ? Elle n’a pas démontré sa capacité à combattre le terrorisme chez elle, et son action en Syrie est pour le moins ambiguë. Par ailleurs, le Kremlin tient-il ses engagements ? L’annexion de la Crimée constitue une violation de ses propres engagements. Peut-on, sachant cela, se permettre de remettre en cause nos alliances, si imparfaites soient-elles ? Ces « réseaux » impliquent-ils une circulation d’argent ? Il faut de l’argent pour créer des institutions, développer des médias, organiser des colloques… Mais, hormis les professionnels employés par des structures officielles, je n’ai pas d’éléments permettant d’affirmer que les relais du Kremlin en France touchent de l’argent. Toutefois, l’argent achète des services. On sait par exemple que [l’économiste français] Jacques Sapir est payé pour les articles qu’il écrit dans Spoutnik, l’un des médias internationaux du Kremlin. Et dans le monde politique ? Quand 9 millions d’euros arrivent dans les caisses de Marine Le Pen et de son père, qui ont ainsi obtenu plus de députés européens, lesquels votent systématiquement en faveur de positions arrangeant Moscou, on peut se poser des questions. D’autant que Mme Le Pen a tenté de le cacher. Le Kremlin achète-t-il là de l’amitié, de l’influence, des votes ? Il y a plusieurs années, François Bayrou avait rendu public le fait que, par un intermédiaire qu’il n’a jamais nommé, des Russes lui avaient proposé de financer abondamment ses campagnes politiques. Qu’il y ait une volonté d’acheter des hommes politiques est une hypothèse sérieuse. Cette ligne de fracture autour de la Russie est-elle de nature à rebattre les cartes politiques en France ? Ce débat met surtout en évidence des failles françaises, que les Russes exploitent. Le Kremlin lui-même mise sur une recomposition du paysage politique français, anticipant un rapprochement du FN et d’une partie de la droite. Que nous dit cette évolution de la droite traditionnelle vis-à-vis de la Russie sur la situation actuelle en France ? Pourquoi Nicolas Sarkozy, qui estimait honteux il y a quelques années de serrer la main de Poutine, le soutient-il aujourd’hui ? Que les Russes se cherchent des alliés est naturel. Que les responsables politiques français acceptent de jouer ce jeu, quitte à renier certaines de leurs valeurs, l’est beaucoup moins. Vous établissez un parallèle entre les méthodes d’influence actuelles et celles utilisées du temps de l’Union soviétique par le KGB… Les procédés sont similaires. L’Union soviétique a financé des dizaines de partis communistes dans le monde, dont le Parti communiste français – ce que ce dernier a nié jusqu’à l’ouverture des archives. Les 9 millions d’euros du Front national ne sont peut-être que la pointe émergée de l’iceberg. Des suspicions existent autour du financement d’autres partis européens, tels que l’AfD [extrême droite] et Die Linke [gauche radicale] en Allemagne. On voit réapparaître d’anciens officiers du KGB. Vladimir Iakounine, qui est un personnage central des réseaux russes en France et en Allemagne, est un proche de Poutine devenu très riche et un « ancien » officier du KGB. C’est lui qui copréside le Dialogue franco-russe avec le député Thierry Mariani. On constate aussi la même façon d’utiliser ce que l’on appelait du temps de l’URSS les « idiots utiles », des gens de bonne foi qui n’ont pas conscience d’être instrumentalisés. Ressurgit enfin tout un vocabulaire en vogue du temps de l’URSS. Les Européens qui défendent l’agression russe dans le Donbass [dans l’est de l’Ukraine] emploient les mêmes expressions de « défense de la paix dans le monde » ou de « protection des enfants assassinés » qu’utilisaient les communistes pour justifier la politique étrangère soviétique. 2. Les armes: Exocets, des Caesar encore et toujours plus et on remplacera (ça coute 5 millions / pièce, donc une broutille et autant qu'un Bayraktar dont la Turquie vient d'offrir un exemplaire), les 20 mirages 2000-5 d'Ares et Procor vendus par le Qatar et le Brésil et basés à Istres (même si c'est inefficace en pratique, car pilotes formation toussa, au moins symboliquement, on se remet au niveau du barrouf du Bayraktar) et du coté des Leclers, on doit pouvoir faire quelque chose et augmenter la part de ceux qu'on souhaite rénover dans le cadre d'Azur, afin de combler d'éventuelles donations. On évacue les Sagaies qui pourront occuper les BMP et autres BTR (on en avait encore 40 en 2020 et 100 en 2013). 3. Le politique: On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe. On justifie ce revirement par les élections législatives qui nous apportent enfin la sérénité d'un gouvernement établi et d'une majorité de gouvernement (un langage que les Allemands comprennent bien). Edited June 7 by olivier lsb précision 1 1 5 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post CortoMaltese Posted June 7 Popular Post Share Posted June 7 il y a 1 minute, olivier lsb a dit : 1. On fait le ménage chez nous d'abord sur les réseaux d'influence et ceux qui sont compromis. Le statut quo tranquille n'est plus possible, on fait le constat que la Russie était un tigre de papier: sur le plan économique on le savait, et ça va pas s'arranger. Sur le plan militaire, c'est une surprise mais on prend le constat avec sang-froid et on ne prend plus de pincettes pour s'attaquer sérieusement aux réseaux Russes d'influence. https://www.lemonde.fr/international/article/2016/08/05/cecile-vaissie-moscou-a-developpe-plus-qu-un-soft-power-une-politique-d-influence_4978882_3210.html 2. Les armes: Exocets, des Caesar encore et toujours plus et on remplacera (ça coute 5 millions / pièce, donc une broutille autant qu'un Bayraktar dont la Turquie vient d'offrir un exemplaire), les 20 mirages 2000-5 d'Ares et Procor vendus par le Qatar et le Brésil et basés à Istres (même si c'est inefficace en pratique, car pilotes formation toussa, au moins symboliquement, on se remet au niveau du barrouf du Bayraktar) et du coté des Leclers, on doit pouvoir faire quelque chose et augmenter la part de ceux qu'on souhaite rénover dans le cadre d'Azur, afin de combler d'éventuelles donations. On évacue les Sagaies qui pourront occuper les BMP et autres BTR (on en avait encore 40 en 2020 et 100 en 2013). 3. Le politique: On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe. On justifie ce revirement par les élections législatives qui nous apportent enfin la sérénité d'un gouvernement établie et d'une majorité de gouvernement (un langage que les Allemands comprennent bien). Surtout, on assume enfin une politique Pro-nucléaire que tout justifiait déjà d'un point de vue écologique (pilotable, bas carbone, ect.) et qui se justifie encore plus avec le contexte actuel qui rend le fameux "backup gazier" des ENR complètement irréaliste. On essaie de monter une coopération nucléaire avec les pays qui sont intéressés, et ils sont nombreux en Europe Centrale (Tchéquie, Pologne à minima). 6 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Manuel77 Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Cette conclusion est décourageante, mais hélas, elle est vraie. Ils nous détestent tous ! La base de ces décisions est la haine de la Russie - des Russes, de tous ses habitants. La haine de notre culture. D'où l'annulation de Tolstoï, Tchekhov, Tchaïkovski et Chostakovitch. Ah, je peux consoler le malheureux M. Medvedev. D'après mon expérience historique, je peux dire que la haine légitime s'estompe après environ 30 ans. Compte tenu des crimes russes mineurs commis jusqu'à présent, je réduirais ce délai à cinq ans. La condition préalable est toutefois de perdre la guerre et de confesser ses péchés. En outre, il est utile de ne pas vouloir vendre son empire pour l'éternité comme une sainte, sainte, sainte innocence. 1 3 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Boule75 Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : On fait le ménage chez nous d'abord sur les réseaux d'influence et ceux qui sont compromis. Ca vaut aussi pour les vendus aux ricains ou autres puissances étrangères qui ne nous veulent pas que du bien, soyons cohérents. Par exemple il va falloir que Le Monde et l'Express cessent d'écrire ce que Washington leur ordonne. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Minitel Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe Et je n'ai entendu aucun parti politique français faire une telle proposition à mon grand désarroi. Mais sans être aussi radical, surtout au moment où l'Europe à besoin d'une solidarité sans faille,on pourrait au moins intégrer un système de bonus-malus sur le prix de gros en fonction des coût de production de chaque pays. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
cracou Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : et du coté des Leclers, on doit pouvoir faire quelque chose et augmenter la part de ceux qu'on souhaite rénover dans le cadre d'Azur, afin de combler d'éventuelles donations. A quoi ça sert quand on manque de drones? Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : On évacue les Sagaies qui pourront occuper les BMP et autres BTR (on en avait encore 40 en 2020 et 100 en 2013). Les UKR n'ont pas besoin de nos vieilleries Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : 3. Le politique: On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, Ah et comment? Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles Et comment? Vu que c'est la réalité du prix de vente à la France? Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe. Tu expliqueras ça aux pays d'Europe centrale qui ne veulent pas. Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : On justifie ce revirement par les élections législatives qui nous apportent enfin la sérénité d'un gouvernement établi et d'une majorité de gouvernement (un langage que les Allemands comprennent bien). ???????????????????????????????? 1 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
prof.566 Posted June 7 Share Posted June 7 1 hour ago, Fanch said: "Suite à notre premier article, l’armée de l’Air s’est fendue d’une mise au point, affirmant àCheckNews qu’Adrien Bocquet avait en réalité «été blessé durant sa formation de fusilier commando». En conséquence de quoi, «il n’a pu la terminer et n’a donc jamais été commando dans l’armée de l’air»." Bref, une souze doublée d'un mythomane D'acord. Hs pendant matou. Ca peut arriver... Mais les commandos, c'est le 10,le 20 et le 30.barre. (même si certains fusiliers commandos sont brevetés cnec Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Manuel77 Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, olivier lsb a dit : 3. Le politique: On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe. On justifie ce revirement par les élections législatives qui nous apportent enfin la sérénité d'un gouvernement établi et d'une majorité de gouvernement (un langage que les Allemands comprennent bien). Il est parfois agréable de voir un cliché se confirmer ici et là. Il n'y a qu'un Français pour croire que l'énergie nucléaire permettra de gagner la guerre en Ukraine, d'unifier l'Europe et d'instaurer la paix dans le monde. Je n'ai rien contre les centrales nucléaires, mais ces espoirs semblent bien audacieux. Je rappelle que la moitié des pays de l'UE n'ont jamais eu de centrales nucléaires. L'Allemagne avait autrefois une grande industrie nucléaire. Nous n'avons empêché personne d'en construire. Alors, si vous arrivez à construire l'EPR en série pour 4 milliards (dans les cinq ans s'il vous plaît), je commence déjà à économiser. Centrales nucléaires France : 57 Centrales nucléaires du reste de l'UE : 51 Tu vas toucher l'Allemagne très durement, mais le reste de l'UE aussi. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alexis Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, à chaud: 1. On fait le ménage (...) 2. Les armes: (...) 3. Le politique: (...) J'ai un T-shirt à proposer pour résumer ça. Révélation En plus, comme il y a clairement un certain nombre de personnes sur ce fil qui approuvent la démarche - n'est-ce pas @Patrick @CortoMaltese - je pense qu'il faudrait préparer une commande groupée, ça pourrait vous permettre de bénéficier d'une ristourne il y a une heure, Minitel a dit : Et je n'ai entendu aucun parti politique français faire une telle proposition à mon grand désarroi. Voilà. C'est ça le point le plus important. Le président aujourd'hui c'est quelqu'un qui s'appelle Emmanuel. Et M'sieur Emmanuel, il n'a pas l'air convaincu par l'idée de participer à la compétition de qui peut donner le plus d'armes à l'Ukraine, tout en insistant le plus sur l'indispensable déconfiture complète de l'armée russe en Ukraine et passage de Poutine au tribunal de La Haye (et peu importe que tout cela n'arrivera pas, de toute façon dans l'intervalle on aura récolté tous les bons points "indignation" et les points "Winston Churchill") Alors on pourrait dire que c'est bien dommage que M'sieur Emmanuel a gagné plutôt que son opposante de second tour. Sauf que M'dame Marine, elle en plus elle était sceptique sur la nécessité de la guerre économique actuelle contre la Russie, alors bon ça aurait été encore pire. On pourrait dire aussi qu'il reste un espoir parce que M'sieur Jean-Luc pourrait aller à Matignon et diriger le gouvernement. Sauf que M'sieur Jean-Luc, il pourrait être encore moins chaud-bouillant que M'sieur Emmanuel pour la compétition de transfert d'armements, alors bon ça pourrait être encore pire. ==>Il n'existe pas en France de force politique majeure pour soutenir une telle politique Ce qui s'en rapproche le plus... c'est le PR actuel. Lequel, contrairement par exemple à un certain Olaf, d'une part me semble plus difficile à intimider avec des accusations "T'es vilain pas beau, d'ailleurs tu consommes du gaz tout pollué et sale parce que russe", d'autre part ne dirige pas une coalition incluant un certain parti chaud-bouillant pour tout ce qui OTAN et militaire comme les Verts allemands. Donc je ne le vois pas se laisser forcer à changer fondamentalement sa politique. Je rappelle au passage ce raccourci certes brutal, malpoli et tout - mais est-il fondamentalement faux ? - des réactions à attendre en Europe de l'ouest et centrale à la future probable victoire russe en Ukraine, si on se place dans une perspective réaliste Les Allemands auront le choix entre se réarmer, et en particulier rétablir la conscription, ou s'accommoder de Poutine. Que pensez-vous qu'ils feront ? (...) Les Français se souviendront que Marine Le Pen est passée à deux doigts de battre Macron aux dernières élections en proposant de retirer la France du commandement de l'OTAN, et Macron prendra soigneusement ses distances avec Washington. Les Polonais feront un bruit terrible, mais en vain ; la différence entre les Hongrois et les Polonais est que les Hongrois ne font pas l'erreur de penser qu'ils comptent. 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
CortoMaltese Posted June 7 Share Posted June 7 Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Il est parfois agréable de voir un cliché se confirmer ici et là. Il n'y a qu'un Français pour croire que l'énergie nucléaire permettra de gagner la guerre en Ukraine, d'unifier l'Europe et d'instaurer la paix dans le monde. Je n'ai rien contre les centrales nucléaires, mais ces espoirs semblent bien audacieux. Je rappelle que la moitié des pays de l'UE n'ont jamais eu de centrales nucléaires. L'Allemagne avait autrefois une grande industrie nucléaire. Nous n'avons empêché personne d'en construire. Alors, si vous arrivez à construire l'EPR en série pour 4 milliards (dans les cinq ans s'il vous plaît), je commence déjà à économiser. Centrales nucléaires France : 57 Centrales nucléaires du reste de l'UE : 51 Tu vas toucher l'Allemagne très durement, mais le reste de l'UE aussi. C'est pourtant la seule énergie qui répond aux besoins actuels : 1) écologique (production de CO2 dérisoire même en contant l'intégralité du process, de la construction de la centrale en passant par l'extraction de l'Uranium) 2) Pilotable et donc non dépendant de backup gaziers (coucou l'Allemagne) 3) Souverain (minerais d'uranium présents dans beaucoup de pays y compris des pays fiables géopolitiquement comme le Canada ou l'Australie) Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
g4lly Posted June 8 Share Posted June 8 18 minutes ago, CortoMaltese said: C'est pourtant la seule énergie qui répond aux besoins actuels : 1) écologique (production de CO2 dérisoire même en contant l'intégralité du process, de la construction de la centrale en passant par l'extraction de l'Uranium) 2) Pilotable et donc non dépendant de backup gaziers (coucou l'Allemagne) 3) Souverain (minerais d'uranium présents dans beaucoup de pays y compris des pays fiables géopolitiquement comme le Canada ou l'Australie) Aux besoins actuels de qui ... c'est un peu ça la question en fait. https://www.connaissancedesenergies.org/la-situation-energetique-de-lallemagne-analysee-par-laie-220218 Bioénergie et déchet c'est quoi ... https://fr.wikipedia.org/wiki/Biomasse_(énergie) 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
herciv Posted June 8 Share Posted June 8 Interview de MERKEL : https://www.dw.com/en/ukraine-struggling-to-hold-sievierodonetsk-russia-claims-advances-as-it-happened/a-62047208 Dans sa première grande interview depuis qu'elle a quitté ses fonctions, l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel a condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie, mais a déclaré qu'elle refusait de s'excuser pour sa politique envers Moscou. S'exprimant sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie, elle a déclaré : "À mon avis, ce qui s'est passé n'était pas seulement inacceptable, mais aussi une erreur majeure de la Russie". Elle a également défendu son opposition à l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN en 2008. Elle a déclaré que si l'OTAN leur avait accordé l'adhésion, le président russe Vladimir Poutine aurait pu causer "d'énormes dégâts en Ukraine." "Je ne me reproche pas de ne pas avoir essayé suffisamment", a répondu Angela Merkel à une question sur ce qu'elle aurait pu faire pour empêcher une escalade avec la Russie. "Heureusement, j'ai essayé suffisamment. C'est une grande tristesse que je n'aie pas réussi." 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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