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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

Il y a 16 heures, jmdc33 a dit :

Je suppose que tu a vécu, bossé en Russie ?

Une attaque "ad hominem" ? Ce doit être le signe que je suis sur la bonne voie ! :tongue:

Pas besoin de vivre sur place pour être au courant du sort réservé à tout citoyen Russe qui n'irait pas dans le sens du Kremlin : 15 ans avec de la chance, Novitchok sinon . . .:rolleyes:

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il y a 4 minutes, Obelix38 a dit :

Si la guerre en Ukraine a un effet indéniable sur l'inflation ou la pénurie de denrées ou de matières, c'est un peu facile de croire que tout ira bien le jour où cette guerre s'arrêtera, car elle n'est que L'UNE des causes, et qu'il y en a malheureusement plein d'autres (Stop & Go suite à la pandémie, Mauvaises récoltes dues aux aléas climatiques, Etc...)

Je suis d'accord et c'est pour çà que je parle de l'hyperinflation et pas de la seule inflation.

il y a 38 minutes, herciv a dit :

Le Rapport ajoute que les incertitudes générées par la guerre sur les principaux marchés internationaux sont de plus en plus préoccupantes : un environnement de flux de capitaux volatils, d'instabilité des taux de change et de hausse des coûts d'emprunt, en particulier pour les pays les moins avancés et ceux à revenu intermédiaire, avec le risque de graves difficultés de paiement de la dette extérieure.

 

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il y a 2 minutes, FATac a dit :

L'excès en tout est un défaut. Il ne faut pas caricaturer non plus. :rolleyes:

Le citoyen russe lambda ne risque pas tout ça (15 ans ou élimination). Mais au minimum, il sera en bute à de sérieuses brimades policières, quelques semaines de détention, la perte ou l'inaccessibilité de certains emplois, des vols à répétition, et c'est déjà bien suffisant pour limiter les expressions à contre-courant - autrement que sous la forme de cet humour si typique de l'époque soviétique.

J'y suis en effet allé un peu fort pour grossir le trait, mais d'un autre coté, l'expression "tout citoyen Russe" comprends aussi les journalistes et les opposants, qui eux risquent en effet bien plus que le "citoyen lambda" . . .

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Tiens parlons de moutarde. la pénurie c'est à cause de la guerre ou des mauvaises récoltes en France et au Canada ? Cet article de Atlantico ne permet pas de trancher.

Les vraies raisons de la pénurie de moutarde dépassent largement la guerre en Ukraine

La France est confrontée à une « crise de la moutarde ». Des variétés de graines particulières sont nécessaires pour produire la moutarde de Dijon. Le Canada serait en partie responsable de la situation.

https://atlantico.fr/article/decryptage/les-vraies-raisons-de-la-penurie-de-moutarde-depassent-largement-la-guerre-en-ukraine-graines-moutardier-dijon-france-canada-production-luc-vandermaesen

Les vraies raisons de la pénurie de moutarde dépassent largement la guerre en Ukraine (=> ca c'est l'avis de l'auteur mas attendez de lire la fin de l'article)

avec Luc Vandermaesen

Atlantico : Depuis le début de l’année, un rayon reste vide dans les supermarchés : la moutarde. L’un des produits préférés des Français reste introuvable quelle que soit la région. Au-delà de la crise ukrainienne, quels éléments se sont réunis pour que la production de moutarde soit fortement ralentie ? 

Luc Vandermaesen : La pénurie actuelle est causée par deux facteurs (=> en fait trois mais l'auteur à un léger biais, attendez la fin je vous dis) :

Premièrement, le dôme de chaleur qui a sévi au Canada il y a un an en juillet 2021 et qui a réduit la récolte de graines de moutarde brune de la variété Brassica Juncea, à 50 % des quantités habituelles.

Deuxièmement, la récolte en Bourgogne a également été réduite de 50 %, cette fois-ci en raison de l’hiver trop humide et de l’épisode de gel du 7, 8 et 9 avril 2021 qui a fortement endommagé la récolte.

Malheureusement ces épisodes se sont produits alors que les stocks résiduels de graines de cette variété étaient déjà au plus bas suite à plusieurs années de récolte réduite.

Nous savons donc, nous industriels moutardiers, que la pénurie allait se présenter et se profiler car la quantité totale récoltée était inférieure à l’utilisation habituelle de la filière Moutarde en Bourgogne.

La situation s’est progressivement dégradée au fil des mois et c’est ainsi que des rayons vides sont apparus.

Ces rayons vides entraînent des commandes de plus en plus importantes de la part de nos clients qui essayent de compenser, hélas sans succès.

Par ailleurs, nous devons aussi tenir compte des clients industriels et de la restauration qui a besoin de la moutarde pour faire ses plats, ses sauces et pour lesquelles nous souhaitons maintenir également un lien commercial afin d’éviter que la moutarde ne soit remplacée et disparaissent des ingrédients utilisés. 

La récolte française est en cours et sera de 50 % supérieure à celle de 2021. Cela ne suffira pas toutefois pour remplir les rayons en totalité.

Il faut attendre la récolte canadienne qui n’a pas encore commencé et qui en tout état de cause n’atteindra les ports européens que vers la fin de l’année 2022.

Une solution qui aurait pu être de commander de la graine brune en Russie ou en Ukraine est malheureusement aujourd’hui hors de portée.

Cette pénurie crée de la tension sur les prix. Toutefois il faut relativiser : la moutarde est en France un produit bon marché. 

Le Français moyen dépense 4,60 € par an de moutarde. même en supposant que les prix augmentent de 50 %, cela restera une dépense raisonnable pour la majorité des foyers français.

Nos usines continuent à tourner mais avec des cadences réduites. Nous ne sommes pas à l’arrêt. Pour notre marque Reine De Dijon, nous utilisons exclusivement de la graine française, et notre recette est sans conservateur. Cette graine est stockée à proximité de Dijon mais nous n’avons pas suffisamment de stock résiduel pour répondre à toutes les commandes reçues actuellement.

Modifié par herciv
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https://www.newsncr.com/business/west-eases-efforts-to-restrict-russian-oil-trading-as-inflation-and-energy-fears-grow/ (1er août 2022)

Les gouvernements européens ont relâché leurs efforts pour limiter le commerce du pétrole russe, en retardant un projet visant à exclure Moscou de l'important marché de la couverture d'assurance maritime du Lloyd's de Londres et en autorisant certaines expéditions dans le monde entier, dans un contexte de craintes d'une hausse des coûts du brut et d'un resserrement des approvisionnements en énergie.

Une interdiction conjointe du Royaume-Uni et de l'UE sur la couverture d'assurance maritime représenterait essentiellement la restriction la plus complète imposée jusqu'à présent au pétrole russe, mettant fin à l'accès d'une grande partie de la flotte mondiale de pétroliers aux exportations de Moscou.

Toutefois, les responsables américains ont exprimé la crainte qu'une interdiction mondiale immédiate de la couverture maritime ne fasse grimper les coûts en retirant du marché des dizaines de millions de barils de brut et de produits pétroliers russes.

Les entreprises européennes ne seront pas empêchées de payer des sociétés comme Rosneft, "si ces transactions sont strictement nécessaires", pour l'acquisition ou le transport de pétrole brut ou de marchandises pétrolières vers des pays tiers, a déclaré un porte-parole de la Commission européenne au Financial Times.

L'UE a déclaré dans un communiqué de presse que ces mesures avaient été prises pour "éviter toute conséquence négative potentielle sur la sécurité alimentaire et énergétique dans le monde".

Le président américain Joe Biden souhaite vivement réduire le coût de l'essence avant les élections de mi-mandat en novembre.

 

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https://nationalinterest.org/feature/no-matter-who-wins-ukraine-america-has-already-lost-204288 (21 août 2022)

Depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine, remplaçant l'Arabie saoudite.

En ayant un fournisseur d'énergie russe engagé dans son arrière-cour, la Chine obtiendra inévitablement plus de flexibilité stratégique pour traiter avec les États-Unis et ses alliés régionaux indo-pacifiques, le tout au détriment des démocraties occidentales.

Avant d'envahir l'Ukraine, l'Inde n'achetait pratiquement pas de pétrole à la Russie. Aujourd'hui, elle en importe plus de 760 000 barils par jour. L'augmentation des ventes de combustibles fossiles russes à l'Inde sera préjudiciable aux efforts déployés par les États-Unis, l'Australie et le Japon pour continuer à mettre Delhi en orbite plus étroite avec les pays démocratiques de la région indo-pacifique.

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C'est très exagérément pessimiste :

  • la Russie n'a aucun intérêt à se faire vassaliser et ne le fera peut-être même pas si c'est la crise
  • l'Inde joue sa propre partition depuis des années et a toujours conservé des liens avec la Russie, directement ou non

 

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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

Comment peut-on expliquer cela ? Voici les hypothèses auxquelles je pense :

1°) le FSB n'a peut-être pas autant démérité que le Washington Post le dit, qui doit donc être pris avec des pincettes.

2°) Procéder à ces limogeages reviendrait à rendre publiques ces dysfonctionnements, et on cherche à éviter une telle contre-publicité.

3°) Personne ne lit le Washington Post au Kremlin, donc personne ne s'y est encore aperçu qu'il y avait eu de tels dysfonctionnements et on continue d'y vivre dans l'illusion que tout s'est bien passé.

4°) le FSB est tellement puissant que tout le monde, y compris au Kremlin a peur de s'en prendre à lui.

Si ce que dit le WP est juste, ce qui est loin d'être certain... Souvenons-nous que toute la presse a avec une unanime certitude annoncé il y a quelques mois l’emprisonnement ou la mise au placard d'une bonne partie d'une direction du FSB...

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il y a 46 minutes, Kelkin a dit :

Et les Gilets Jaunes, c'était la guerre en Ukraine aussi ? Pour ce genre de choses avec des causes multiples et diffuses, il faut procéder à une analyse statistique. Y-a-t'il des mouvement sociaux plus fréquents et plus intenses en Occident depuis les sanctions qu'avant ? Je n'en ai pas l'impression. Et je pense qu'il ne faudrait absolutement pas utiliser le prétexte de la guerre pour dédouaner 40 ans de politique anti-sociale ayant pour objectif d'accroître toujours plus la précarité et de réduire toujours plus les salaires.

Je cite le rapport de la CNUCED

Le Rapport ajoute que les incertitudes générées par la guerre sur les principaux marchés internationaux sont de plus en plus préoccupantes : un environnement de flux de capitaux volatils, d'instabilité des taux de change et de hausse des coûts d'emprunt, en particulier pour les pays les moins avancés et ceux à revenu intermédiaire, avec le risque de graves difficultés de paiement de la dette extérieure.

(..)

La guerre a exercé de nouvelles pressions à la hausse sur les prix internationaux de l'énergie et des produits de base. Cela a grevé les budgets des ménages et a augmenté les coûts de production, tandis que les perturbations du commerce et les effets des sanctions risquent d’atténuer les investissements à long terme.

Je cite le rapport de la banque mondiale :

Le rapport rappelle que la guerre en Ukraine a eu des répercussions sur l’ensemble du globe, mais d’abord sur les États les plus pauvres : 92,7 % des pays à revenu intermédiaire inférieur, 89 % des pays à revenu intermédiaire supérieur et 83,3 % des pays à revenu élevé subissent une montée importante des prix. L’inflation des prix alimentaires a désormais dépassé l’inflation globale dans plus de 80 % des États.

Il y a 3 heures, Hibernatus a dit :

C'est juste que j'en ai marre d'entendre parler d'hyperinflation:smile: !

Ok vendu je ne parlerai plus d'hyperinflation. 

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1 hour ago, herciv said:

Je cite le rapport de la CNUCED

Le Rapport ajoute que les incertitudes générées par la guerre sur les principaux marchés internationaux sont de plus en plus préoccupantes : un environnement de flux de capitaux volatils, d'instabilité des taux de change et de hausse des coûts d'emprunt, en particulier pour les pays les moins avancés et ceux à revenu intermédiaire, avec le risque de graves difficultés de paiement de la dette extérieure.

(..)

La guerre a exercé de nouvelles pressions à la hausse sur les prix internationaux de l'énergie et des produits de base. Cela a grevé les budgets des ménages et a augmenté les coûts de production, tandis que les perturbations du commerce et les effets des sanctions risquent d’atténuer les investissements à long terme.

Je cite le rapport de la banque mondiale :

Le rapport rappelle que la guerre en Ukraine a eu des répercussions sur l’ensemble du globe, mais d’abord sur les États les plus pauvres : 92,7 % des pays à revenu intermédiaire inférieur, 89 % des pays à revenu intermédiaire supérieur et 83,3 % des pays à revenu élevé subissent une montée importante des prix. L’inflation des prix alimentaires a désormais dépassé l’inflation globale dans plus de 80 % des États.

Ok vendu je ne parlerai plus d'hyperinflation. 

Il semble donc que les économies de marché émergentes devraient être assez mécontentes de l'impérialisme russe. Les pays qui ne sont pas ouvertement en colère souhaitent simplement que tout soit terminé, quelle que soit la direction que prennent les choses. L'ironie est que si un jour ils sont victimes d'une telle conquête agressive, d'une telle destruction et finalement d'une telle annexion avec effacement de toute identité nationale ou autodétermination, ils crieront sur tous les toits pour supplier le monde de considérer leur situation critique.

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Daria Douguine était journaliste.

On verra si le ministre des affaires étrangères français, si préoccupé du sort des journalistes, va dénoncer l'assassinat de cette journaliste russe comme il a dénoncé la « simple » arrestation de la journaliste russe Maria Ovslannikova qui a l'immense avantage d'être une opposante a Poutine.

Mais, avec ses fréquentations "douteuses" avec Marion Maréchal, j'ai comme un petit doute.

Faq2TRcWAAIFGJy?format=jpg&name=240x240

Occasion aussi pour "l'humoriste" du service public, Sophia Aram, de "reprendre deux fois des moules" pour son décès.

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Il y a 17 heures, Zalmox a dit :

Daria Douguine était journaliste.

On verra si le ministre des affaires étrangères français, si préoccupé du sort des journalistes, va dénoncer l'assassinat de cette journaliste russe comme il a dénoncé la « simple » arrestation de la journaliste russe Maria Ovslannikova qui a l'immense avantage d'être une opposante a Poutine.

Mais, avec ses fréquentations "douteuses" avec Marion Maréchal, j'ai comme un petit doute.

Faq2TRcWAAIFGJy?format=jpg&name=240x240

Occasion aussi pour "l'humoriste" du service public, Sophia Aram, de "reprendre deux fois des moules" pour son décès.

Journaliste d'opposition en Russie, c'est risquer sa vie contre le pouvoir en place. 

Journaliste avec l'héritage de Douguine, c'est relayer la propagande du pouvoir avec un badge de journaliste en couverture pour paraître crédible aux yeux du peuple. En bref, c'est faire partie de la mafia au pouvoir. Deux poids deux mesures que fait le MAE mais qui n'ont en effet pas leurs équivalent ici en métropole. 

Je ne pense pas qu'il faille s'en désoler ni s'en indigner. Simplement on a trop tendance à l'oublier. En Russie, c'est pas l'histoire du Figaro vs Le Monde. 

Modifié par olivier lsb
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il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

Journaliste d'opposition en Russie, c'est risquer sa vie contre le pouvoir en place. 

Journaliste avec l'héritage de Douguine, c'est relayer la propagande du pouvoir avec un badge de journaliste en couverture pour paraître crédible aux yeux du peuple. En bref, c'est faire partie de la mafia au pouvoir. Deux poids deux mesures que fait le MAE mais qui n'ont en effet pas leurs équivalent ici en métropole. 

Je ne pense pas qu'il faille s'en désolé ni s'en indigner. Simplement on a trop tendance à l'oublier. En Russie, c'est pas l'histoire du Figaro vs Le Monde. 

Les bons journalistes, ils ont une plume, ils écrivent, et ils sont des bons journalistes. Les mauvais journalistes, ils ont une plume, ils écrivent, mais ils sont des mauvais journalistes.

CQFD

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Il y a 2 heures, Zalmox a dit :

Daria Douguine était journaliste.

On verra si le ministre des affaires étrangères français, si préoccupé du sort des journalistes, va dénoncer l'assassinat de cette journaliste russe

Sauf erreur de ma part, ce n'est pas elle qui était visé mais plutôt son père. La mort de son père aurait pu être qualifié d'assassinat, le décès de Daria Douguine est à classer dans le répertoire "coup du sort" ou "pas de bol"....... 

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Il y a 4 heures, Zalmox a dit :

Les bons journalistes, ils ont une plume, ils écrivent, et ils sont des bons journalistes. Les mauvais journalistes, ils ont une plume, ils écrivent, mais ils sont des mauvais journalistes.

CQFD

Cet attentat est quand même super étrange. Qui pourrait vouloir la mort de Douguine (qui était vraisemblablement la cible) ? 

Les ukrainiens : peut-être. Ils peuvent considérer d'un point de vue symbolique que Douguine est l'idéologue qui a pavé la voie à l'invasion, avec ses écrits sur le "non-etat" qu'est l'Ukraine. A voir s'ils ont vraiment les moyens de mener ce type d'attentat en plein territoire russe 

Le pouvoir russe : Pas convaincu. Certains disent que de par son radicalisme, il aurait pu être dangereux pour le pouvoir si ce dernier se décidait à désescalader. Mais le poids politique de Douguine en Russie semble très faible en dehors de certains cercles très spécifiques et on voit mal en quoi il aurait pu menacer Poutine quand bien même ça serait son ambition.  De plus, le mode opératoire ne ressemble pas vraiment aux services russes. 

La "résistance" russe et son communiqué de revendication : très sceptique aussi.

 

Bref, tout ça ne me dit rien qui vaille 

 

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il y a 45 minutes, CortoMaltese a dit :

Cet attentat est quand même super étrange. Qui pourrait vouloir la mort de Douguine (qui était vraisemblablement la cible) ? 

Les ukrainiens : peut-être. Ils peuvent considérer d'un point de vue symbolique que Douguine est l'idéologue qui a pavé la voie à l'invasion, avec ses écrits sur le "non-etat" qu'est l'Ukraine. A voir s'ils ont vraiment les moyens de mener ce type d'attentat en plein territoire russe 

Le pouvoir russe : Pas convaincu. Certains disent que de par son radicalisme, il aurait pu être dangereux pour le pouvoir si ce dernier se décidait à désescalader. Mais le poids politique de Douguine en Russie semble très faible en dehors de certains cercles très spécifiques et on voit mal en quoi il aurait pu menacer Poutine quand bien même ça serait son ambition.  De plus, le mode opératoire ne ressemble pas vraiment aux services russes. 

La "résistance" russe et son communiqué de revendication : très sceptique aussi.

 

Bref, tout ça ne me dit rien qui vaille 

 

Les géorgiens ? Qui profiteraient du chaos ambiant ? 

 

Modifié par Banzinou
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Article fleuve et intéressant demandant aux européens de s'impliquer plus dans un pilier de défense européenne malgré la schizophrénie US sur cette défense.

https://www.foreignaffairs.com/europe/europe-its-own

L’Europe seule

Pourquoi les États-Unis devraient vouloir une UE mieux armée

Par Max Bergmann

22 août 2022

L’alliance transatlantique connaît une renaissance. La guerre en Ukraine a attiré l’attention de Washington sur l’Europe d’une manière jamais vue depuis les années 1990, lorsque les États-Unis ont orchestré l’expansion de l’OTAN vers l’est et mené deux guerres dans les Balkans. Les États-Unis ont soutenu l’Ukraine avec des quantités massives d’armes, rallié l’Occident autour de sanctions économiques sans précédent contre Moscou et soutenu l’OTAN par des déploiements de forces supplémentaires. Il est difficile de penser à une époque de la dernière génération où les relations transatlantiques étaient plus fortes.

Pourtant, l’engagement de l’administration Biden avec l’Europe est finalement insoutenable. La Russie et la guerre en Ukraine resteront sans aucun doute une priorité importante des États-Unis dans les mois et les années à venir. Mais même s’il est peu probable que le soutien des États-Unis à l’Ukraine vacille, il n’y a aucun moyen pour Washington de maintenir le niveau actuel d’engagement diplomatique, de déploiement de forces et de ressources en Europe à long terme. Le pivot vers l’Asie n’est pas terminé. Le risque de conflit en Asie, où la Chine pourrait attaquer Taïwan, pourrait brusquement remanier les priorités américaines. La hausse continue de la Chine attirera l’attention des États-Unis sur le Pacifique. Washington trouvera probablement impossible d’équilibrer les exigences de ses alliés en Europe et en Asie tout en maintenant la présence de force nécessaire pour dissuader la Russie et la Chine. Les États-Unis sont débordés.

Mais au lieu d’élaborer une stratégie pour résoudre ce dilemme, en particulier compte tenu de la nouvelle focalisation de l’Europe sur la sécurité – sans parler de sa population de plus de 450 millions d’habitants et d’une économie égale à celle des États-Unis – l’administration Biden a prétendu qu’elle n’existait pas. Alors que les États-Unis se sont révélés indispensables, ils n’ont pas profité de ce moment pour s’attaquer aux problèmes structurels profondément enracinés qui affligent la défense européenne. Les États-Unis devraient poursuivre une stratégie pour pousser l’Europe à prendre en charge sa sécurité, transformant l’Europe d’une dépendance à la sécurité en un véritable partenaire de sécurité. Les États-Unis devraient appeler à la création d’un pilier européen au sein de l’alliance de l’OTAN et soutenir pleinement l’Union européenne en devenant un acteur de défense plus fort. Le danger est qu’au lieu de transformer la défense européenne en réponse à l’invasion de la Russie et d’inaugurer une nouvelle ère, la réponse ne fait qu’enraciner un statu quo que les deux côtés de l’Atlantique trouvent finalement profondément frustrant et intenable.

AMBIVALENCE AMÉRICAINE

Washington ne sait pas ce qu’il veut de l’Europe. Tous les présidents américains ont appelé les Européens à dépenser plus pour la défense, mais l’objectif primordial de la politique américaine n’a pas été de pousser l’Europe à se débrouiller seule, côte à côte avec les États-Unis. Les dirigeants politiques et les hauts responsables américains peuvent croire que les États-Unis sont clairs sur le fait qu’ils veulent que l’Europe fasse plus pour gérer sa sécurité. Mais les diplomates et les responsables qui élaborent la politique américaine à l’égard de l’Europe jouissent de la dépendance européenne et de l’influence qu’elle exerce : les États-Unis peuvent prendre les commandes – et ils veulent autant d’influence américaine en Europe que possible.

En 2000, Lord George Robertson, alors secrétaire général de l’OTAN, a souligné cette scission. « Les États-Unis souffrent d’une sorte de schizophrénie », a-t-il déclaré. « D’un côté, les Américains disent : « Vous, Européens, devez porter plus de fardeau. » Et puis quand les Européens disent: « OK, nous porterons plus de fardeau », les Américains disent: « Eh bien, attendez une minute, essayez-vous de nous dire de rentrer chez nous? » Près de deux décennies plus tard, lorsque le président Français Emmanuel Macron a mené la campagne pour une « autonomie stratégique » européenne, Washington s’est inquiété d’un nouveau complot visant à découpler l’Europe de l’OTAN. En conséquence, les États-Unis ont utilisé leur immense influence en Europe pour bloquer les efforts qui pourraient conduire à une Europe plus indépendante.

Les décideurs américains jouissent de la dépendance européenne et de l’influence qu’elle exerce.

Il serait acceptable de préserver le caractère indispensable des États-Unis si l’attention et les ressources des États-Unis étaient illimitées. Mais le défi pour les États-Unis est qu’il n’y a qu’une attention limitée au niveau supérieur à faire. Le temps est précieux, et la lutte pour les ressources au sein du gouvernement et du Congrès est souvent à somme nulle. De plus, les ressources militaires américaines ne sont pas illimitées, malgré un budget de 750 milliards de dollars. Cela conduit à d’intenses luttes bureaucratiques internes pour savoir quelle région ou quel théâtre devrait être la priorité des États-Unis pour attirer l’attention et les ressources de haut niveau.

L’administration Biden est entrée en fonction en donnant la priorité à l’Asie, décrivant à juste titre la Chine comme la « menace de rythme ». Mais l’invasion de la Russie a maintenant placé temporairement l’Europe au sommet de la lutte bureaucratique pour les ressources et la visibilité. En conséquence, l’Europe a été inondée de visites de hauts responsables américains et de troupes américaines supplémentaires – 20 000 personnes supplémentaires à la fin du mois de juin, partout, des pays baltes et de la Pologne à l’Italie et à l’Espagne.

Les responsables européens ont salué le retour des États-Unis sur le continent. Mais comme l’a laissé présager la visite de Nancy Pelosi à Taïwan en août, le pendule de la politique étrangère finira par revenir en Asie. L’Europe perdra cette bataille à somme nulle sur l’attention et les ressources des États-Unis.

UNE NOUVELLE ÈRE POUR L’EUROPE

En surface, l’invasion de l’Ukraine par la Russie semble être le choc qui forcerait finalement l’Europe à accepter les demandes américaines d’augmenter ses dépenses de défense. Les pays européens atteindront pour la plupart l’objectif de dépenses de deux pour cent de l’OTAN. L’Allemagne a annoncé une Zeitenwende (nouvelle ère) et approuvé une augmentation de 100 milliards d’euros des dépenses de défense. L’Europe s’est engagée à dépenser environ 200 milliards de dollars dans les années à venir. Les fonds supplémentaires devraient améliorer les capacités lamentables des armées européennes, renforcer l’OTAN et réduire une partie de la dépendance fondamentale de l’Europe au combat vis-à-vis des États-Unis.

Mais il est peu probable que l’augmentation des dépenses allège une grande partie de la pression sur les forces américaines ou aille assez loin à long terme. Au cours des six derniers mois, les pays européens ont envoyé d’énormes quantités d’équipements de pointe à Kiev. L’Europe de l’Est a cédé des flottes d’équipements de l’ère soviétique aux mains de l’Ukraine. Les pays d’Europe occidentale ont envoyé des armes antichars avancées et de l’artillerie, épuisant les stocks qui devront éventuellement être remplacés. En outre, la hausse de l’inflation érode également la valeur de l’augmentation des dépenses de défense européennes.

Le problème structurel le plus important est que les augmentations des dépenses de défense européennes ne vont pas à la défense collective de l’Europe, mais à la défense nationale de chaque pays. L’Europe ne dépense pas pour protéger le continent dans son ensemble; les États-Unis le font. Washington fournit les capacités critiques et les moyens haut de gamme (transport, ravitaillement en vol et défense aérienne et antimissile) qui permettent à l’Europe de se battre pour l’Europe. Presque aucune des dépenses de défense supplémentaires n’ira à des acquisitions qui permettront à l’Europe de se battre en tant qu’Europe et donc de réduire la pression sur l’armée américaine. L’Allemagne, compte tenu de sa taille, pourrait combler certaines lacunes, mais ses besoins sont trop importants ailleurs, par exemple pour remplacer des flottes d’équipement et augmenter l’état de préparation de ses forces. Les armées européennes ont toutes des cibles de capacité de l’OTAN, qui garantissent que les pays membres peuvent remplir certains rôles, mais ces cibles sont conçues pour aider les forces européennes à s’intégrer aux États-Unis par le biais de l’OTAN, ce qui signifie que la dépendance à l’égard de l’armée américaine est intégrée. Malgré des dépenses énormes pour la défense, l’Europe est toujours susceptible d’être dépendante des États-Unis, soulignant le problème plus large de l’approche actuelle de la sécurité européenne.

DYSFONCTIONNEMENT DE LA DÉFENSE

L’Union européenne devrait être une puissance militaire mondiale. Il dépense collectivement 200 milliards de dollars par an pour la défense, son économie est égale à celle des États-Unis et ses membres sont liés dans une union politique. Pourtant, les armées européennes sont dans un état lamentable, malgré l’augmentation des dépenses de défense depuis 2014. L’Europe n’a pas seulement besoin de dépenser plus pour la défense; elle doit rationaliser et intégrer ses efforts. Mais les propositions de réforme de la défense européenne se heurtent inévitablement à l’opposition américaine, à des guerres de territoire bureaucratiques (en particulier entre l’OTAN et l’UE), à des perspectives nationales paroissiales et à des intérêts commerciaux et politiques particuliers.

En tant que garants de la sécurité européenne, les États-Unis doivent mener la transformation en insistant sur la création d’un pilier européen fort de l’OTAN capable de défendre le continent. L’Europe s’efforcerait d’opérer comme une seule entité au sein de l’OTAN, car l’alliance se concentrerait sur la transformation des forces européennes en une force de combat capable, avec ou sans les États-Unis. La création d’un pilier européen au sein de l’OTAN nécessiterait de renforcer l’UE, une union politique et économique qui veille aux intérêts européens plus larges. La monnaie commune et la banque centrale de l’UE fournissent le soutien financier potentiel pour que l’UE adopte un rôle de défense de premier plan. Le syndicat dispose d’un levier juridique et institutionnel pour favoriser la conformité et la coordination au niveau national, ce qui est essentiel pour rationaliser le secteur industriel de la défense lourd de l’Europe. L’objectif de l’UE n’est pas de créer une armée européenne, mais de permettre à l’Europe de se défendre.

Les États-Unis doivent insister sur un pilier européen fort de l’OTAN.

L’UE peut jouer le rôle de principal bailleur de fonds de la défense européenne, en comblant les lacunes au-delà de la capacité des États membres, telles que l’acquisition de défense aérienne et antimissile, de pétroliers et de transports. Rien n’interdit à l’UE d’acheter du matériel militaire, qui pourrait être mis à la disposition des États membres ou de l’OTAN. Par exemple, l’UE pourrait financer l’acquisition de stocks massifs de munitions, de munitions d’artillerie et de missiles à guidage de précision (dont l’Europe a manqué lors de son intervention en Libye). L’UE a déjà joué un rôle similaire en Ukraine, en fournissant 2,5 milliards d’euros de son nouveau fonds d’assistance létale pour remplir les budgets de défense des pays fournissant des armes à l’Ukraine. En juin, la Commission européenne a également annoncé la formation d’un fonds de 500 millions d’euros pour inciter les pays à coordonner leurs nouvelles dépenses de défense, à passer des marchés publics conjoints, à accroître l’interopérabilité et à créer des économies d’échelle.

Ce sont des initiatives importantes pour intégrer et rationaliser les efforts de défense européens, et les États-Unis devraient faire pression sur l’UE pour qu’elle élargisse considérablement ces programmes. Bien que l’administration Biden se soit décrite comme l’administration la plus pro-UE de tous les temps, elle ne peut revendiquer ce titre que pour des raisons de coopération économique. En matière de défense, il a largement maintenu le scepticisme traditionnel des États-Unis. Il n’a pas activement encouragé les initiatives de défense de l’UE ni appelé l’UE à les étendre. Par exemple, lorsque le président Joe Biden a assisté à un sommet du Conseil européen en mars dans les premières semaines de la guerre, il a manqué une occasion en or de soutenir une proposition sur la table pour que l’UE emprunte des fonds pour investir dans la défense. Si le président avait simplement dit aux dirigeants européens que si l’UE pouvait emprunter de l’argent à des fins militaires, tout comme elle l’a fait pour la pandémie de COVID-19, il aurait pu contribuer à inaugurer une nouvelle ère dans la défense européenne. Les États-Unis conservent une immense influence en Europe, en particulier sur la défense. Si l’UE veut jouer un rôle plus important dans le domaine de la défense, elle aura besoin d’un fort soutien des États-Unis.

DÉPENDANT DU PARTENAIRE

La question que les responsables américains doivent se poser est de savoir si leur objectif est de rendre les États-Unis indispensables à l’Europe ou de faire de l’Europe un partenaire indispensable des États-Unis. Une Europe capable de prendre soin de sa sécurité ne fracturera pas l’alliance, ne sapera pas l’OTAN ou ne provoquera pas un découplage avec les États-Unis. Le lien transatlantique se renforcera à mesure que l’Europe se renforcera.

Il suffit de regarder ce qui se passe économiquement entre les États-Unis et l’UE. La nécessité d’une coopération transatlantique pour fixer les règles économiques de la route face à la montée en puissance de la Chine a incité le lancement du Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l’UE. Dans l’ensemble, elle a considérablement amélioré les relations transatlantiques. Une Europe plus forte, avec des forces terrestres, aériennes et navales capables, serait une aubaine pour les États-Unis et leurs partenaires asiatiques. Cela inciterait également à une coordination plus étroite au sein de l’OTAN, car les États-Unis cesseraient de tenir l’Europe pour acquise.

La véritable menace pour l’alliance transatlantique est le statu quo. Les efforts menés depuis 25 ans par les États-Unis pour empêcher l’UE d’être un acteur militaire indépendant ont été largement couronnés de succès. Mais bien que cela ait préservé le rôle indispensable des États-Unis, le résultat est que l’état de la défense européenne pourrait difficilement être pire. Il y a aussi un risque évident que les États-Unis décident qu’ils ne veulent plus être indispensables à l’Europe. Le prochain président pourrait être un anti-atlantiste comme Donald Trump ou Josh Hawley, ce dernier ayant voté contre l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN le 3 août. Mais tout aussi probable est un résultat dans lequel l’Europe est rétrogradée, la Russie est à nouveau rejetée à tort comme un tigre de papier, et l’alliance transatlantique souffre alors que son partenaire indispensable perd tout intérêt.

Pour éviter cet avenir, les États-Unis doivent reconnaître qu’ils veulent que l’Europe soit un partenaire indispensable qui puisse se tenir côte à côte avec les États-Unis. La poursuite d’une telle stratégie et la construction d’un pilier européen au sein de l’OTAN seraient un processus d’une génération qui nécessitera un engagement intensif des États-Unis, poussant les alliés et partenaires européens dans une nouvelle direction. Le moment est venu de commencer la transformation.

il y a 13 minutes, FATac a dit :

A l'opposé, l'élimination par le pouvoir Russe est un outil d'agit-prop fort délicat à manier, mais d'une efficacité remarquable.

Pour arriver à mobiliser plus ?

Modifié par herciv
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il y a une heure, FATac a dit :

 

Le parallèle avec les chasseurs du sketch est tentant, mais il passe à côté de l'essentiel. Selon les éléments disponibles, à l'ouest, de l'enquête, Daria Douguina n'est pas morte pour ses écrits journalistiques, mais pour avoir conduit la voiture de son père. Sa qualité de journaliste n'est, a priori, pas en cause dans l'attentat - cela peut expliquer une différence de traitement dans la désapprobation plus ou moins marquée de l'événement.

 

C'est du solide :read://https_www.t-online.de/?url=https%3A%2F%2Fwww.t-online.de%2Fnachrichten%2Fausland%2Finternationale-politik%2Fid_100042132%2Fmordfall-dugina-russische-gruppe-reklamiert-anschlag-fuer-sich.html

Un groupe clandestin russe jusqu'ici inconnu, appelé "Armée républicaine nationale" (NRA), serait à l'origine de l'attentat présumé contre la voiture de l'idéologue proche du Kremlin Alexandre Douguine. C'est ce qu'a affirmé l'ancien député de la Douma et critique de Poutine Ilya Ponomarev dimanche soir sur une chaîne de télévision d'opposition qu'il a cofondée.

Selon les rapports, Ponomaryov a déclaré en russe lors de la transmission depuis Kiev : "Hier soir, un événement lourd de conséquences a eu lieu près de Moscou. Cette attaque ouvre une nouvelle page dans la résistance russe au poutinisme. Nouvelle - mais pas la dernière".

"Déclarer que le président Poutine est un prétendant illégitime au pouvoir".
Le groupe, qui serait armé, aurait autorisé Ponomarev à faire une déclaration. Lui-même aurait également exprimé son soutien à la NRA, selon les mêmes sources. Dans un premier temps, le média en ligne ukrainien "Kyiv Independent" avait rapporté la nouvelle. Plus tard, le "Guardian" britannique, auquel Ponomarev a de nouveau confirmé ses propos.

"Nous déclarons que le président Poutine est un prétendant illégitime au pouvoir et un criminel de guerre qui a modifié la Constitution, déclenché une guerre fratricide entre les peuples slaves et envoyé des soldats russes vers une mort certaine et insensée", aurait déclaré le groupe dans une déclaration dont la traduction anglaise a été partagée sur Twitter par un journaliste du "Kyiv Independent".
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Ponomaryov était le seul député de la Douma à avoir voté contre l'annexion de la Crimée. Il se fait désormais le porte-parole d'un groupe de partisans contre la guerre fratricide.:huh:

La politique de Poutine. "Unnatural deeds do breed unnatural troubles". 
(Macbeth : acte v, scène 1)

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