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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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il y a 55 minutes, cracou a dit :

 

Et toi tu défends un aéroport nuké en Pologne avec quoi exactement? Il y a des têtes en UK, USA et France. C'est tout. Lequel des trois bouge?

Aussi en Allemagne et en Italie (un troisième pays m'échappe) via les bombes sous double clé de mémoire 

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il y a 9 minutes, pascal a dit :

 Vladimir Poutine n'a jamais fait mystère de sa vision de la Russie et de son rejet viscéral de la notion de république ex-soviétique

On a l'impression que ce n'est pas seulement vrai chez Vladimir Poutine, mais plus largement chez une proportion assez importante des hauts placés russes à écouter les déclarations : les populations et les opinions de ces pays périphériques leurs appartiennent.

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il y a une heure, cracou a dit :

pourquoi exactement?

Pour faire cesser ce massacre en cours, suite a une attaque délibérée d'un pays contre un autre pays libre.

il y a une heure, cracou a dit :

Et toi tu défends un aéroport nuké en Pologne avec quoi exactement? Il y a des têtes en UK, USA et France. C'est tout. Lequel des trois bouge?

l'OTAN, avec un de ses avions porteur de B61.

il y a une heure, DAR a dit :

La sortie de l'OTAN des pays qui y sont entrés après la chute de l'URSS fait pourtant partie de "l'ultimatum" adressé par le pouvoir russe aux Occidentaux juste avant l'invasion de l'Ukraine.

rien vu de la sorte.  Il ne veut juste pas de l'OTAN en Ukraine, qui est a quelques centaines de km de Moscou.  Ca s'entend pour moi (mais pas avec les moyens utilisés aujourd'hui)

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il y a 27 minutes, Wallaby a dit :

Est-ce que tu comprends dans quel pays cette vidéo a été tournée ? Est-ce que c'est en Russie et si oui, Boris Akounine et le journaliste ne risquent-ils pas d'avoir des ennuis avec les autorités ? Comment gèrent-ils ce risque ?

Aucune idée du lieu de tournage,  il est sous- entendu que c'est en Russie.  Iourii Doud' fait partie des rare "journalistes/bloggueur" russe pour le moment pas inquiété par le pouvoir - il a une importante communauté.

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Je ne sais pas si on a abordé ici les conséquence purement économique sur les pays de l'UE :

Cette guerre a commencé il y a 10 jours et :

- le litre de gazoil ou d'essence est à 2 euros

-  le gaz naturel a pris 60 %

- La baguette a pris 10 centimes

- les matière premières exploses

- ...

Bref pendant combien de temps on va devoir sérer les fesses ? Parce que si Blinken arrive à obtenir une coordination sur l'arrêt des imports russes on va revenir comme le premier choc pétrolier sauf que çà ne sera pas que le pétrole qui sera impacté ...

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à l’instant, cracou a dit :

Tu confonds où la bombe se trouve et QUI la contrôle. A part USA, Uk et France, c'est zéro. Et l'OTAN ne contrôle pas la moindre bombe. 

Les armes de l'OTAN sont sous le régime de la double clef.  Idem pour les armes anglaises.

Y a que la France qui est autonome (et les USA) mais on ne fait pas partie du groupe de coordination nucléaire de l'OTAN.

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il y a 7 minutes, herciv a dit :

pendant combien de temps on va devoir sérer les fesses ? Parce que si Blinken arrive à obtenir une coordination sur l'arrêt des imports russes on va revenir comme le premier choc pétrolier sauf que çà ne sera pas que le pétrole qui sera impacté ...

Nos problèmes sont très secondaires devant ceux des autres. En Egypte le gouvernement se demande s'il n'aura pas une famine. Même si la guerre s'arrête demain, il y a des épandages d'engrais à venir et si c'est pas bien fait, les rendements vont 'effondrer en Ukraine. C'est juste un fait. Même en supposant que toute l'infrastructure tienne, c'est pas dit qu'il y ait assez de céréales pour tout le monde. Ca va dépendre du climat.

 

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il y a 7 minutes, pascal a dit :

La grande question, que pouvait faire l'Occident; sachant que ce terme est pluriel ... Les USA tournés vers le Pacifique; des pays européens dont les approches diffèrent; les enjeux économiques ...

En fait le nouveau ciment de l'Occident (et de l'OTAN) c'est l'agression russe et c'est là où on se rend compte de l'erreur d'appréciation énorme du leader russe.

Il croyait mettre tout le monde devant le fait accompli, grâce à un effet de choc qui aurait paralysé notre capacité de réaction; ceci postulait un effondrement du régime ukrainien qui ne s'est pas produit. Résultat un Occident ressoudé et une guerre potentiellement longue et coûteuse.

Maintenant l'enjeu pour nous est de donner corps à cette convergence d'intérêts qu'en fait Poutine croyant se jouer de notre "mollesse" nous a apporté véritablement sur un plateau. Qu'allons nous faire de la formidable opportunité qu'il nous offre ?

entièrement en phase.

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8 minutes ago, herciv said:

Bref pendant combien de temps on va devoir sérer les fesses ? Parce que si Blinken arrive à obtenir une coordination sur l'arrêt des imports russes on va revenir comme le remier choc pétrolier sauf que çà ne sera pas que le pétrole qui sera impacté ...

Ca serait surtout le pactole pour les US qui pourrait nous vendre à prix d'or leur gaz ... et financer ainsi les terminaux gazier de l’Atlantique.

L'automne prochain risque d’être funky ...

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il y a 2 minutes, Bon Plan a dit :

Les armes de l'OTAN sont sous le régime de la double clef.  Idem pour les armes anglaises.

Y a que la France qui est autonome (et les USA) mais on ne fait pas partie du groupe de coordination nucléaire de l'OTAN.

C'est bien ce que je dis (même si le cas UK est plus compliqué): il n'y a que France, USA et UK qui peuvent décider si nucléaire il y a (les autres, on s'en fout). Pour les anglais c'est plus compliqué car c'est aussi lié aux vecteurs. 

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1 minute ago, Bon Plan said:

Les armes de l'OTAN sont sous le régime de la double clef.  Idem pour les armes anglaises.

Y a que la France qui est autonome (et les USA) mais on ne fait pas partie du groupe de coordination nucléaire de l'OTAN.

Euh non. Les vecteurs anglais sont d'origine US, mais pas sous double clé. (ne me demande pas la source, mais elle était solide) 

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

qui pourrait nous vendre à prix d'or leur gaz

En ont-ils tant que çà du gaz à vendre (leur consommation intérieure est énorme et ils n'exportent qu'une fraction de leur production) ? en revanche l'Algérie et le Qatar c'est autre chose ...

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il y a 4 minutes, Bon Plan a dit :

Les armes de l'OTAN sont sous le régime de la double clef.  Idem pour les armes anglaises.

Y a que la France qui est autonome (et les USA) mais on ne fait pas partie du groupe de coordination nucléaire de l'OTAN.

Non, la conception des missiles britanniques est américaines mais les missiles sont pleinement sous le contrôle anglais (officiellement en tout cas et je vois pas les US ou les Brit jouer là dessus).

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il y a 4 minutes, cracou a dit :

Nos problèmes sont très secondaires devant ceux des autres. En Egypte le gouvernement se demande s'il n'aura pas une famine. Même si la guerre s'arrête demain, il y a des épandages d'engrais à venir et si c'est pas bien fait, les rendements vont 'effondrer en Ukraine. C'est juste un fait. Même en supposant que toute l'infrastructure tienne, c'est pas dit qu'il y ait assez de céréales pour tout le monde. Ca va dépendre du climat.

 

Je ne trouve pas que çà soit secondaire. TU parles pour les égyptiens mais nous aussi on a besoin d'engrais ou de grains. Est-on seulement auto-suffisant ?

il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Ca serait surtout le pactole pour les US qui pourrait nous vendre à prix d'or leur gaz ... et financer ainsi les terminaux gazier de l’Atlantique.

L'automne prochain risque d’être funky ...

Ca c'est sûr. Les US vont nous rendre dépendant sur plein de chose.

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il y a 5 minutes, herciv a dit :

Je ne trouve pas que çà soit secondaire. TU parles pour les égyptiens mais nous aussi on a besoin d'engrais ou de grains. Est-on seulement auto-suffisant ?

????? . La France a la chance d'être extrêmement bien lotie en production électricité / alimentaire. C'est d'ailleurs une grosse chance. 

il y a 5 minutes, herciv a dit :

Ca c'est sûr. Les US vont nous rendre dépendant sur plein de chose.

????? Les russes c'est mieux? 

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16 minutes ago, pascal said:

En ont-ils tant que çà du gaz à vendre (leur consommation intérieure est énorme et ils n'exportent qu'une fraction de leur production) ? en revanche l'Algérie et le Qatar c'est autre chose ...

Les USA sont le premier exportateur mondial de GNL ... et ils ont stoppé les exploitation "non conventionnelle" seulement par manque de rentabilité lié à un prix bas. Le prix remontent ça rend à nouveau intéressant de produire des gaz de schiste.

Jusqu'à maintenant le probleme n'était pas la production de gaz aux USA ... mais le coût du transport ... les infra et les navires coûtent vraiment très cher ... ce qui ne le rendaient pas concurrentiel une fois livré.

Si le gaz bon marché qui arrive de Russie par tuyau n'est plus disponible ... le gaz US redevient concurrentiel.

https://www.latribune.fr/economie/international/les-etats-unis-premiers-exportateurs-mondial-de-gnl-disputent-le-marche-europeen-du-gaz-aux-russes-899738.html

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il y a 15 minutes, cracou a dit :

????? . La France a la chance d'être extrêmement bien lotie en production électricité / alimentaire. C'est d'ailleurs une grosse chance. 

????? Les russes c'est mieux? 

Ni l'un ni l'autre. Il n'y a pas de dépendance si il y a multisourcing.

Quant à la production d'électricité on est régulièrement passé pas loin de black-out. Il suffit d'un hivers froid et sec.

il y a 16 minutes, RugbyGoth a dit :

Merci bonne nouvelle pour le blé alors. Et pour les intrants nécessaires ?

Pour info : concernant le risque de black-out en France :

 

La commission des affaires économiques a confié à ses rapporteurs, Daniel Gremillet, Jean-Pierre Moga et Jean-Jacques Michau, une mission d’information sur l’énergie et l’hydrogène nucléaires. Dans un contexte de grave crise énergétique, renforcée par les perspectives d’un conflit durable en Ukraine, ils ont estimé indispensable de réaliser un point d’étape sur la sécurité d’approvisionnement électrique.

Leur constat est sans appel : l’activité de production nucléaire du groupe EDF est tombée à un niveau jamais vu depuis le début des années 1990. Le groupe a annoncé 12 arrêts de réacteurs nucléaires fin février et une production historiquement faible cette année, entre 295 et 315 térawattheures (TWh). Parmi ces arrêts, certains sont liés aux contrôles dus au phénomène de « corrosion sous contrainte » : 5 réacteurs sont actuellement l’objet de contrôles et 6 autres le seront sous 3 mois.

Cette situation :

nuit à notre transition énergétique, le Gouvernement ayant rouvert les centrales à charbon, par un décret du 5 février 2022, au mépris de l’engagement pris par la loi « Énergie Climat » ;

pénalise notre indépendance énergétique, Réseau de transport d’électricité (RTE) relevant un recours « quasi systématique » aux importations depuis novembre, avec des pics proches des « capacités techniques maximales » d’importation en décembre ;

emporte de lourds risques pour les consommateurs d’énergie – ménages, entreprises et collectivités –, RTE excluant un « black out » généralisé, mais envisageant sérieusement des « coupures ciblées, locales, temporaires et maîtrisées ».

Cette situation pourrait perdurer et s’aggraver : la situation de « vigilance particulière », identifiée par RTE, court jusqu’en 2024.

Cette situation était prévisible. Ses causes sont, en partie, conjoncturelles, liées à l’impact de la crise de la Covid19 sur le « programme d’arrêts de tranche » du groupe EDF. Elles sont surtout structurelles, en raison du manque de constance et d’anticipation de la politique nucléaire du Gouvernement. Il en résulte une baisse des capacités de production nucléaire particulièrement préoccupante, alors que, par ailleurs, la France dépend, pour près de 20 % de ses approvisionnement en gaz, de la Russie.

Dans ce contexte, les rapporteurs formulent 12 préconisations, réunies en 3 axes, pour renforcer la sécurité d’approvisionnement électrique, en relançant massivement l’énergie nucléaire, aux côtés des énergies renouvelables.

Pour ce faire, ils préconisent de :

réviser le cadre stratégique, en s’appuyant sur un cap clair, des actes concrets et des investissements massifs en direction de l’énergie nucléaire ;

consolider le système de détection et d’intervention, sur le plan de la sécurité d’approvisionnement ;

mobiliser tous les leviers de pilotage disponibles, en matière de production comme de consommation.

Au delà de ce point d’étape, la mission d’information sur l’énergie et l’hydrogène nucléaires poursuivra ses travaux au long cours, pour une publication de ses conclusions d’ici l’été.

Pour Sophie Primas, « l’énergie nucléaire constitue la clé de voûte de notre transition et de notre souveraineté énergétiques. Je regrette que l’Exécutif ait attendu les derniers mois du quinquennat pour s’en soucier malgré les nombreuses alertes du Sénat ! Une politique énergétique, a fortiori nucléaire, ne s’improvise pas. Elle nécessite de la constance et de l’anticipation, des investissements constants dans la recherche. L’arrêt de recherches sur la ″fermeture du cycle du combustible″, c’est à dire la réutilisation des combustibles usés, est une faute. L’enjeu est de réussir la mutation de notre système de production et de consommation d’énergie, pour atteindre la ″neutralité carbone″ à l’horizon 2050 ! »

Pour Daniel Gremillet, « l’énergie nucléaire connaît une érosion de sa production depuis 10 ans. C’est regrettable, car cette énergie est, tout à la fois, compétitive, accessible et décarbonnée ! L’Exécutif n’aurait pas dû fermer la centrale de Fessenheim, ni le projet de démonstrateur Astrid. Il aurait dû écouter le Sénat, qui anticipait une déstabilisation du programme d’″arrêts de tranche″ du groupe EDF et une flambée des prix des énergies en sortie de crise, dans le cadre de ses travaux de suivi de la Covid19, dès juin 2020 ! »

Pour Jean-Pierre Moga, « au delà des effets d’annonces, un effort d’investissement massif est attendu par le groupe EDF et l’ensemble de la filière du nucléaire. Les projets innovants d’EPR2 et de SMR, prévus pour le ″nouveau nucléaire″, doivent trouver un aboutissement concret et rapide ainsi que des financements pour placer la France à la pointe de la compétition internationale ».

Pour Jean-Jacques Michau, « aux côtés de l’énergie nucléaire, les énergies renouvelables concourent à renforcer notre sécurité d’approvisionnement. Pour passer la pointe de consommation hivernale, il nous faut préférer une production locale de biogaz au gaz fossile importé, d’autant que ce dernier induit une dépendance extérieure, dans le contexte de crise en Ukraine. Nous devons miser sur les énergies renouvelables électriques les moins intermittentes : l’hydroélectricité et l’éolien en mer. Il nous faut aussi développer le stockage de l’électricité et maîtriser sa consommation, en mobilisant à plein la performance et l’efficacité énergétiques ».

AXE I – RÉVISER LE CADRE STRATÉGIQUE

Recommandation n° 1 : Faire aboutir la relance annoncée de l’énergie nucléaire, en révisant rapidement la planification énergétique, en investissant massivement dans les réacteurs nucléaires (3e et 4e générations) et en soutenant le groupe EDF et l’ensemble des acteurs de la filière.
Recommandation n° 2 : À l’échelle nationale, intégrer la sécurité d’approvisionnement aux travaux préalables aux grands chantiers énergétiques : la « loi quinquennale » sur l’énergie de 2023, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la stratégie nationale bas-carbone (SNBC).
Recommandation n° 3 : À l’échelle européenne, garantir à l’énergie nucléaire le cadre le plus favorable possible, dans les textes en cours de discussion ou d’application : la taxonomie verte, le paquet « Ajustement à l’objectif 55 » et la réforme du principe du « coût marginal ».
Recommandation n° 4 : Étendre la sécurité d’approvisionnement à l’autonomie stratégique dans le domaine minier, en envisageant l’application de ce critère dans le cadre du « bilan carbone » prévu pour les dispositifs de soutien aux projets d’énergies renouvelables.

AXE II – CONSOLIDER LE SYSTÈME DE PRÉVENTION ET D’INTERVENTION

Recommandation n° 5 : Évaluer, de manière précise et complète, l’impact de la crise de la Covid-19 et de la flambée des prix des énergies sur la sécurité d’approvisionnement, et notamment sur le parc nucléaire actuel, en accordant une attention spécifique au phénomène de « corrosion sous contrainte » ainsi qu’aux autres risques (soutenabilité du financement, résilience climatique, cyber-résilience, disponibilité des métiers et des compétences).
Recommandation n° 6 : Consolider les missions de Réseau de transport d’électricité (RTE), en matière de sécurité d’approvisionnement, et de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), en matière de sûreté nucléaire.
Recommandation n° 7 : Renforcer la communication entourant la sécurité d’approvisionnement, en valorisant deux indicateurs agrégés, rendant compte des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des importations d’électricité.
Recommandation n° 8 : Renforcer l’information entourant la sécurité d’approvisionnement, en consolidant la notoriété du dispositif « ÉcoWatt » et en envisageant son extension, sur le principe, aux zones non interconnectées (ZNI) au réseau métropolitain continental.
Recommandation n° 9 : Améliorer la coopération européenne en matière de sécurité d’approvisionnement, en proposant un renforcement des échanges entre les gestionnaires de réseau, les autorités de régulation et celles de sûreté, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne (PFUE).

AXE III – MOBILISER LES LEVIERS DE PILOTAGE DE LA PRODUCTION ET DE LA CONSOMMATION

Recommandation n° 10 : Renforcer l’appel d’offres sur les effacements de consommation et appliquer celui sur le stockage de l’électricité, en veillant à accorder une place spécifique aux stations de transfert d’électricité par pompage (STEP).
Recommandation n° 11 : Conforter les aides à l’efficacité énergétique pour les particuliers comme les entreprises, en confiant au service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) une mission en ce sens et en consolidant le « coup de pouce thermostat » prévu dans le cadre des certificats d’économies d’énergie (C2E).
Recommandation n° 12 : Favoriser une complémentarité des énergies, à la pointe de consommation hivernale, entre l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables gazières (biogaz) ou électriques les moins intermittentes (hydroélectricité et éolien en mer).

***

La commission des affaires économiques est présidée par Sophie Primas (Les Républicains – Yvelines).

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il y a 29 minutes, pascal a dit :

En ont-ils tant que çà du gaz à vendre (leur consommation intérieure est énorme et ils n'exportent qu'une fraction de leur production) ? en revanche l'Algérie et le Qatar c'est autre chose ...

Ils en ont tellement qu'il ne savent pas quoi en faire. L'augmentation des prix sur le long terme avec une distanciation des approvisionnents russes couplée la mise en place de la logistique et infrastructure de transport (terminaux des deux coté de l'atlantique) permet maintenant d'envisager très sérieusement d'investir d'avantage dans la mise en valeur des quantité énorme de gaz (comme dit par @g4lly principalement produit en parallèle du pétrole de schiste ("associated gas")) qu'ils brulent aux puits ou qu'ils éventent depuis des années faute d'intérêt économique (un scandale, gâchis et une pollution absolument indigne mais bon ils s'en balancent totalement).

Article intéressant bien que datant déjà un peu sur le phénomène et les réserves potentielles énormes des USA sur ce marché

https://www.nytimes.com/2019/10/16/climate/natural-gas-flaring-exxon-bp.html#:~:text=New York Times-,Despite Their Promises%2C Giant Energy Companies Burn Away Vast Amounts,near Pecos%2C Texas%2C recently.

Citation

When an energy company strikes oil and begins to pump, less-valuable natural gas comes up alongside the oil. That gas could be gathered into pipelines and sold, but drilling has far outpaced pipeline construction, particularly in the booming oil fields of the Permian and Bakken.

Rather than delay drilling, producers will choose to vent or flare.

Many smaller oil producers flare or vent 100 percent of the gas their wells produce, the data shows. In those cases, “gas becomes more like a liability,” said Artem Abramov, an industry analyst at Rystad Energy. “It’s just much cheaper for companies to get rid of it.”

 

Modifié par Castor
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il y a 11 minutes, cracou a dit :

La France a la chance d'être extrêmement bien lotie en production électricité / alimentaire.

La France a de gros problèmes de souveraineté alimentaire :

https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/la-souverainete-alimentaire-de-la-france-en-quatre-questions-1197142 (22 avril 2020)

Depuis 1961, le pays a perdu l'équivalent de la région Grand Est en territoires agricoles. Le contingent des agriculteurs perd lui aussi des membres chaque année. Ils étaient 448.500 en 2018 contre 514.000 dix ans auparavant, selon les chiffres de la mutualité sociale agricole.

« À ce rythme, la France connaîtra son premier déficit commercial agricole en 2023 », explique Laurent Duplomb, sénateur LR, agriculteur et auteur d'un rapport sur l'agriculture française publié en mai 2019. C'est-à-dire que la France importera plus qu'elle n'exporte, un comble pour « le grenier de l'Europe ».

image.jpg

 

« Les pouvoirs publics achètent à 87 % du poulet polonais pour approvisionner les cantines », spécifie Christiane Lambert. Idem pour le porc : la France importe 25 % de sa consommation de porc, notamment depuis l'Espagne.

Autrement dit : Un jour par semaine, les Français consomment intégralement des aliments préparés à base de produits étrangers.

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