Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale


Alexis
 Share

Messages recommandés

Ok mais par exemple aux USA le coût de l'electricité industrielle est de 5 cents/kWh dans certains Etats. Ce qui donnerait 1.2$ le litre soit 0.95 euros le litre. Si on double pour le reste ça fait 2 euros le litre environ.

 

Actuellement l'essence se vend hors taxe a un peu de moins de 50 cents le litre. C'est essentiellement le cout du pétrole brut, le cout du raffinage est presque négligeable de l'ordre de moins de 10%.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A part que chez les autres espèces une auto-régulation se fait automatiquement dés que la pression démographique risque d'épuiser les ressources : soit elles se mettent à la diète, soit elles réduisent leur natalité. L'espèce Humaine semble incapable de cette intelligence basique.

[...]

Comme la population continue d'augmenter fortement, et qu'elle ne devrait pas cesser de le faire avant 2070-2080 d'après les prévisions actuelles, la seule manière pour l'espèce d'avoir un futur vivable (je veux dire différent de celui décrit par les films post-acocalyptiques) serait un énorme effort écologique d'ici 30 ans. >> Rêvons, rêvons mes frères (sans oublier de trier nos déchets après être sortis en éteignant la lumière) :|

Pourtant, en Chine, au Japon, en Europe, aux États-Unis la démographie baisse. En conclusion, tout va bien.
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah j'ai enfin trouvé ce que je cherchais.

 

Voilà les tarif EDF pour les grosses industries (prix hors taxe en centime € / kWh) :

tarif jaune pour les puissances de 42 à 240 kVA

tarif vert pour la haute tension

 

Ça peut varier du simple au triple en fonction de la période de l'année mais ça tourne en moyenne à 5 ou 6 centimes le kWh à l'année.

 

0,06 x 30 / 1,25 = 1,44 € pour le cout énergétique

+ le cout de infrastructure et des salaires (on va dire 7 cts, ce qui correspond au cout du raffinage dans nos carburants actuels) = 1,51

+ transport (environ 10 cts actuellement) = 1,61

+ la TICPE (entre 40 et 60 cts selon le carburant, on va dire 50) = 2,11

+ la TVA qui s'applique à la fin, soit au final 2,53€ le litre

 

C'est un résultat très approximatif qui n'est valable que dans le cas d'une production à grande échelle.

Modifié par Flippy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Ça peut varier du simple au triple en fonction de la période de l'année mais ça tourne en moyenne à 5 ou 6 centimes le kWh à l'année.

 

0,06 x 30 / 1,25 = 1,44 € pour le cout énergétique

+ le cout de infrastructure et des salaires (on va dire 7 cts, ce qui correspond au cout du raffinage dans nos carburants actuels) = 1,51

+ transport (environ 10 cts actuellement) = 1,61

+ la TICPE (entre 40 et 60 cts selon le carburant, on va dire 50) = 2,11

+ la TVA qui s'applique à la fin, soit au final 2,53€ le litre

 

Hallucinant, la TVA + TICPE représente 36% du prix totale.

 

Pour arriver a 1.5 euros/L il faudrait diviser par 2.5 (soit 2.4 centimes/kWh) le prix de l'energie.

 

Pour arriver a 1 euros/L il faudrait diviser par 8.6 (soit 0.7 centime/kWh) le prix de l'energie.

 

Même si l'energie est gratuite, le prix serait quand même de 80 centimes par litre de carburant soit bien plus cher qu'aux USA actuellement.

Modifié par stormshadow
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hallucinant, la TVA + TICPE représente 36% du prix totale.

 

Pour arriver a 1.5 euros/L il faudrait diviser par 2.5 (soit 2.4 centimes/kWh) le prix de l'energie.

 

Pour arriver a 1 euros/L il faudrait diviser par 8.6 (soit 0.7 centime/kWh) le prix de l'energie.

 

Même si l'energie est gratuite, le prix serait quand même de 80 centimes par litre de carburant soit bien plus cher qu'aux USA actuellement.

 

Moi ce que je trouve hallucinant c'est de devoir payer une TVA sur la TICPE (un impôt sur un autre impôt il faut le faire quand même).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pourtant, en Chine, au Japon, en Europe, aux États-Unis la démographie baisse. En conclusion, tout va bien.

 

Loin de là, car en Afrique et au Moyen-Orient les taux de natalité restent démentiels ; et  dans certains pays asiatiques aussi : la Malaisie et l'Indonésie, par ex.

 

Du coup à l'échelle planétaire la population continue à croître à un rythme soutenu, même si c'est moins vite qu'il y a 20 ou 30 ans. Et toujours au détriment des ressources naturelles en eau et en bois ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La tendance globale au Moyen-Orient est à la stabilisation démographique...

 

Qui dit dénatalité dit aussi inversion de la pyramide des âges ce qui n'est pas sans inconvénients et pas uniquement en termes de stabilité des prestations d'assurance-santé... La Chine pourrait assez rapidement l'expérimenter. L'Allemagne et le Japon le font déjà... 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La tendance globale au Moyen-Orient est à la stabilisation démographique...

 

Qui dit dénatalité dit aussi inversion de la pyramide des âges ce qui n'est pas sans inconvénients et pas uniquement en termes de stabilité des prestations d'assurance-santé... La Chine pourrait assez rapidement l'expérimenter. L'Allemagne et le Japon le font déjà... 

 

En même temps le Japon (qui était monté à 130 millions d'habitants pour la moitié de la superficie de la France, et la Chine (plus de 1300 millions d'habitants, malgré la politique officielle de "l'enfant unique" à peu près appliqué depuis 1980, le tout sur une superficie inférieure d'un tiers à celle des USA qui en comptent 305) pouvaient-ils continuer à augmenter leur population ? Non, bien sûr, en Chine le taux de fécondité moyen reste d'environ 1.7 / 1.8 (nombreuses dérogations à la règle de l'enfant unique, corruption, certains qui préfèrent payer l'amende pour avoir un deuxième enfant ...)  et c'est pour ça que la population ne commencera sans doute pas à baisser avant 2025-2030.

 

Au Japon ils sont passés d'un excès à l'autre, aucune contrainte légale mais une vie hyper-stressante dans une densité urbaine avec des logements hyper-chers qui dissuadent les gens d'avoir des enfants et le taux de fécondité est depuis 20 ans dangereusement bas (sous les 1.5 enfants par femme en âge de procréer, comme en Allemagne) ...  

 

Bien entendu, quand il y a "réajustement démographique" (que ce soit sous contrainte légale, ou à cause d'un contexte social général) il s'ensuit une période délicate, où il y a trop de personnes âgés à charge par rapport aux nombres d'actifs. Cette période dure jusqu'à ce que l'excédent de personnes âgés, issus d'une période précédente où il y avait bien plus de naissance se résorbe naturellement, ce qui prend 40 à 60 ans ...

Tous les pays dont le taux moyen de fécondité est inférieur à 1.5 depuis au moins 15 ans (Allemagne, Japon, Italie, Espagne ...) vont donc connaître un sacré problème de "gestion" des "plus de 60 ans" et vont l'avoir sur le dos jusqu'en 2050 au moins. Ils essaient de compenser en ayant retardé l'âge de la retraite, multiplient les dispositifs de temps partiels choisis pour que les gens puissent rester actif au delà de 65 ans, essaient de faire appel à une "immigration choisie", etc.

 

Encore faut-il, pour que ça marche qu'il y ait assez de travail, un taux de chômage pas trop élevé ...

 

En France, nous avons une pyramide des âges plutôt favorable (l'une des plus favorable de tous les pays développés) grâce à une bonne natalité (l'idéal : moyenne autour de 2 enfants par femme), et donc proportionnellement moins de personnes âgés à charge que nos voisins. A part qu'une bonne partie des jeunes "actifs" ne peuvent pas cotiser pour la retraite des "vieux" car ils n'arrivent pas à trouver un emploi stable correctement rémunéré !  Du coup le problème de gestion des retraites est à peine moins sensible qu'en Allemagne ou en Italie...

 

Dans les pays non-développés, là il y a (et pour encore plusieurs décennies au moins) excédent de jeunes : la pyramide des âges à une base trop large cette fois. D'où les flux migratoires, qui peuvent compenser le manque de main d'oeuvre dans certains secteurs économiques des pays développés mais causent en contrepartie des tensions sociales importantes, surtout quand les "immigrés" ont une culture d'origine très différente de celle du pays d'accueil ...

 

Quoiqu'il en soit, et malgré la progression réelle des énergies renouvelables (y compris dans des pays semi-développés comme le Maroc, l'Inde, le Brésil ...) la population mondiale va forcément devoir baisser, soit en douceur par une prise de conscience + élévation du niveau moyen d'éducation/niveau de vie, soit à cause de catastrophes diverses (épidémies, guerres massives....), car actuellement l'équilibre est rompu, il y a sur-consommation des ressources naturelles et plus de rejets polluants que la Nature ne peut en digérer.

 

En effet, le développement des énergies renouvelables ne pourra compenser les effets néfastes de la surpopulation, car les moyens de produire de l'énergie "propre" ne sont pas neutres pour autant vis à vis du "capital ressources" de notre bonne vieille Terre :

 

- un barrage hydraulique, ce sont des milliers de tonnes de béton, des centaines de tonnes de métal pour les turbines, et ça peut beaucoup perturber l'écosystème local

- une éolienne c'est des dizaines de tonnes d'acier (ou matériaux composites),

- une centrale solaire c'est des tonnes de minéraux rares,

- une centrale à combustion de bio-masse ou production de bio-carburant c'est un gros bâtiment avec des centaines de tonnes de béton, des métaux etc ...

 

Sans parler de la surface occupée, on ne pourra donc trop multiplier le nombre des centrales solaires, champs d'éoliennes, etc...

En réalité, il n'y a qu'avec des centrales à fusion thermo-nucléaire (fusion de l'hydrogène, au lieu de la fission de l'uranium ou plutonium pratiquée aujourd'hui) que l'on pourrait fournir en énergie les 9 milliards d'être humains annoncés pour 2035 sans exercer une pression insoutenable sur l'environnement naturel : mais arrivera t-on à maîtriser cette technologie avant 2050 ? rien n'est moins sûr  :|

   

La conclusion logique, c'est qu'en tournant le problème dans tous les sens, à moins de parvenir rapidement à maîtriser la Fusion nucléaire, la seule solution pour que le futur de l'espèce humaine ne soit pas un enfer général (= tensions sociales et internationales démultipliées au fur et à mesure que les problèmes environnementaux s'aggraveront) c'est : que la population mondiale se stabilise, puis se mette graduellement à baisser avant la fin de ce 21ème siècle

Modifié par Bruno
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sans parler de la surface occupée, on ne pourra donc trop multiplier le nombre des centrales solaires, champs d'éoliennes, etc...

En réalité, il n'y a qu'avec des centrales à fusion thermo-nucléaire (fusion de l'hydrogène, au lieu de la fission de l'uranium ou plutonium pratiquée aujourd'hui) que l'on pourrait fournir en énergie les 9 milliards d'être humains annoncés pour 2035 sans exercer une pression insoutenable sur l'environnement naturel : mais arrivera t-on à maîtriser cette technologie avant 2050 ? rien n'est moins sûr) :|

   

 

 

Les reacteurs à sels fondus semblent plus accessibles que la fusion.

Et encore c'est à condition d’arrêter de jouer aux épiciers et de servir la soupe à tous les radins de service. Ceux qui pretendent penser aux generation futures en les privant d'emplois pour payer la dette. Oui c'est bien de vous que je parle ! :angry:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- une centrale à combustion de bio-masse ou production de bio-carburant c'est un gros bâtiment avec des centaines de tonnes de béton, des métaux etc ...

 

C'est pas le souci vu la productivité (par rapport à une éolienne) mais la biomasse est disponible en quantité limité, si on tire trop ça prend sur la disponibilité alimentaire ou les espaces naturels (remplacement des forêts par des cultures d'arbres)

Modifié par Karg se
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- une centrale solaire c'est des tonnes de minéraux rares,

 

 

Çà c'est uniquement dans le cas d'une centrale photovoltaïque. Il y a aussi les centrales solaires thermodynamique qui sont plus simple, ont un meilleur rendement et n'utilisent pas de terre rare.

 

 

C'est pas le souci vu la productivité (par rapport à une éolienne) mais la biomasse est disponible en quantité limité, si on tire trop ça prend sur la disponibilité alimentaire ou les espaces naturels (remplacement des forêts par des cultures d'arbres)

 

Tout dépend de la source qui est utilisée pour fournir la biomasse. Entre les déchets verts, les déchets de l’industrie agroalimentaire, les boues d'épuration... il y a déjà de quoi récupérer pas mal d’énergie sans devoir toucher à nos forets.

 

Maintenant concernant la gestion des forets, il n'y a pratiquement plus de foret primaire chez nous (à part au fin fond de l'Europe de l'Est et de la Russie). Tant que l'on évite la coupe rase et la monoculture cela ne pose pas vraiment de problème environnemental.

 

On ne pourra peut être pas remplacer tout le pétrole avec ça (comme tu l'as dit il ne faut pas prélever plus que ce que la nature peut régénérer) mais c'est toujours ça de pris.

Modifié par Flippy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une application pas mal de la fusion nucléaire, c'est le recyclage totale des déchets en les chauffant avec un plasma de plusieurs millions de degrées. Avec une telle température tous matèriaux quel qu'il soit se retrouve désintégrés en ces éléments élémentaire soit les éléments du tableau pèriodique des éléments.

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Fusion_torch

 

http://www.fmbr.org/papers/reports/F-P_Torch.php

 

http://www.21stcenturysciencetech.com/2006_articles/Raw_Materials.pdf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Article très intéressant qui confirme bien ce que je pensais déjà de Negawatt (c'est même pire que je le pensais).

 

Je trouve à la fois stupide et dangereux de rechercher de tel niveau d'exploitation, mais cela n'interdit pas pour autant d'en faire un peu.

 

De toute façon il n'y aura pas une seule solution miracle à l’après pétrole, mais une myriade de solution qui permettront de récupérer un peu d’énergie partout où c'est possible (un peu de solaire par-ci, du nucléaire par là, un peu de biomasse là). C'est en diversifiant et en cumulant toutes ces sources d’énergie que l'on en trouvera assez pour remplacer le pétrole.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La solution "miracle" c'est le nucléaire, quel qu'en soit la forme. C'est la seule source d'énergie qui produira assez et dont les déchets sont certes dangereux mais gérable (Oklo).

Voilà pourquoi de nombreux écolo ont fini par rallier le camp pro nucléaire (Monbiot, Loverlock, Robert Stone, Stephen Tindale, Lord Chris Smith, Mark Lynas et Chris Goodall

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Article très intéressant qui confirme bien ce que je pensais déjà de Negawatt (c'est même pire que je le pensais).

 

Je trouve à la fois stupide et dangereux de rechercher de tel niveau d'exploitation, mais cela n'interdit pas pour autant d'en faire un peu.

 

De toute façon il n'y aura pas une seule solution miracle à l’après pétrole, mais une myriade de solution qui permettront de récupérer un peu d’énergie partout où c'est possible (un peu de solaire par-ci, du nucléaire par là, un peu de biomasse là). C'est en diversifiant et en cumulant toutes ces sources d’énergie que l'on en trouvera assez pour remplacer le pétrole.

 

Oui, ça me parait clair que la transition énergétique ne pourra pas, et ne doit pas, s'appuyer sur une seule source d'énergie. Dans l'immédiat les champs d'éoliennes en mer et les centrales à biomasse fonctionnant à partir de déchets organiques agricoles, industriels ou ménagers  (pas question de toucher aux forêts, aux zones boisées, qui sont indispensables au climat et à l'écosystème !) me semblent chez nous en Europe les énergies propres offrant le meilleur rendement. En mer le vent est beaucoup plus régulier et plus fort qu'à terre ...

 

Après, oui, multiplier les petites centrales solaires sur les toits des grand bâtiments de zones industrielles ou sur les ombrières de gares, de parkings, les petits champs d'éoliennes terrestres, les mini-éoliennes en forme de tulipes sur les toits des immeubles en zone ventée ...

C'est vrai qu'en cumulant tout ça on devrait arriver à produire au moins 40% de l'électricité dont on a besoin, quasiment sans pollution ; et pour le reste eh bien vivement les centrales à Fusion (des sels ou de l'hydrogène) ...

 

Certains pays (USA dans le sud-ouest, Australie ...) ont des grands déserts écrasés de soleil, et ont intérêt à développer aussi de grandes centrales solaires thermo-dynamiques ("à concentration") que tu évoquais page précédente.

 

Les centrales hydroliennes, bof, quand on voit que le modèle le plus performant d'Alstom, l'Océade, produit 1.4MW maxi quand le courant marin est fort ça veut dire que pour fournir une ville moyenne il faudrait immerger au moins 100 de ces turbines, avec à la clé un gros coût d'entretien et d'exploitation ; donc ça peut jouer à la marge mais sans plus (http://www.enerzine.com/7/17695+alstom-devoile-loceade-18-une-hydrolienne-optimisee-1-4-mw+.html

Modifié par Bruno
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La solution "miracle" c'est le nucléaire, quel qu'en soit la forme. C'est la seule source d'énergie qui produira assez et dont les déchets sont certes dangereux mais gérable (Oklo).

Voilà pourquoi de nombreux écolo ont fini par rallier le camp pro nucléaire (Monbiot, Loverlock, Robert Stone, Stephen Tindale, Lord Chris Smith, Mark Lynas et Chris Goodall

 

Je suis totalement d'accord avec toi mais ce n'est pas vraiment la direction que l'on prend en Europe.

Au final on y reviendra mais on aura perdu beaucoup de temps pour rien (saleté de dogme "écolo").

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, ça me parait clair que la transition énergétique ne pourra pas, et ne doit pas, s'appuyer sur une seule source d'énergie. Dans l'immédiat les champs d'éoliennes en mer et les centrales à biomasse fonctionnant à partir de déchets organiques agricoles, industriels ou ménagers  (pas question de toucher aux forêts, aux zones boisées, qui sont indispensables au climat et à l'écosystème !) me semblent chez nous en Europe les énergies propres offrant le meilleur rendement. En mer le vent est beaucoup plus régulier et plus fort qu'à terre ...

 

Après, oui, multiplier les petites centrales solaires sur les toits des grand bâtiments de zones industrielles ou sur les ombrières de gares, de parkings, les petits champs d'éoliennes terrestres, les mini-éoliennes en forme de tulipes sur les toits des immeubles en zone ventée ...

C'est vrai qu'en cumulant tout ça on devrait arriver à produire au moins 40% de l'électricité dont on a besoin, quasiment sans pollution ; et pour le reste eh bien vivement les centrales à Fusion (des sels ou de l'hydrogène) ...

 

Certains pays (USA dans le sud-ouest, Australie ...) ont des grands déserts écrasés de soleil, et ont intérêt à développer aussi de grandes centrales solaires thermo-dynamiques ("à concentration") que tu évoquais page précédente.

 

Les centrales hydroliennes, bof, quand on voit que le modèle le plus performant d'Alstom, l'Océade, produit 1.4MW maxi quand le courant marin est fort ça veut dire que pour fournir une ville moyenne il faudrait immerger au moins 100 de ces turbines, avec à la clé un gros coût d'entretien et d'exploitation ; donc ça peut jouer à la marge mais sans plus (http://www.enerzine.com/7/17695+alstom-devoile-loceade-18-une-hydrolienne-optimisee-1-4-mw+.html

 

Pour les panneaux solaires c'est mort. En France nous n'avons pas l'ensoleillement nécessaire, c'est une aberration, même dans le sud. En gros avoir des panneaux solaires au dessus de bordeaux ça fait de vous le pigeons ultime, en dessous un bon pigeon déjà (sans compter que jamais les gens montent sur leur toi toutes les semaines pour nettoyer leurs panneaux).

Si on veut sauver la planète c'est le dernière truc à installer. La chine a le monopole et comme le rappel Jancovici, un panneaux solaire chinois produit avec des centrales au charbon chinoises, c'est 30 ans de fonctionnement pour nullifier son impact carbone, sauf qu'un panneaux a une durée de vie de 12ans... En plus de l'utilisation de terres rares et la pollution qui va avec etc.

Donc autant dépenser notre tune ailleurs et plus efficacement, d'ailleurs les allemands (après plusieurs milliards perdus) ont décidé d’arrêter les frais.

 

 

L'avenir de l’électricité c'est le nucléaire et le charbon (avec des réserves très conséquentes pour ce dernier), donc autant dire que si on veut sauver le climat le choix est vite fait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour les panneaux solaires c'est mort. En France nous n'avons pas l'ensoleillement nécessaire, c'est une aberration, même dans le sud. En gros avoir des panneaux solaires au dessus de bordeaux ça fait de vous le pigeons ultime, en dessous un bon pigeon déjà (sans compter que jamais les gens montent sur leur toi toutes les semaines pour nettoyer leurs panneaux).

Si on veut sauver la planète c'est le dernière truc à installer. La chine a le monopole et comme le rappel Jancovici, un panneaux solaire chinois produit avec des centrales au charbon chinoises, c'est 30 ans de fonctionnement pour nullifier son impact carbone, sauf qu'un panneaux a une durée de vie de 12ans... En plus de l'utilisation de terres rares et la pollution qui va avec etc.

Donc autant dépenser notre tune ailleurs et plus efficacement, d'ailleurs les allemands (après plusieurs milliards perdus) ont décidé d’arrêter les frais.

 

 

L'avenir de l’électricité c'est le nucléaire et le charbon (avec des réserves très conséquentes pour ce dernier), donc autant dire que si on veut sauver le climat le choix est vite fait.

 

Et l'éolien en mer ou la biomasse issue des déchets organiques ?? Pour ça on a ce qu'il faut en France.

 

Mais bien d'accord pour dire que ces 2 sources "propres" cumulées ne pourront sans doute jamais permettre de couvrir plus d'un tiers des besoins.

Donc oui le nucléaire reste "inévitable" ; seulement les centrales à Fission ne font pas que produire des déchets dangereux, les exemples de Three-Miles Island (USA mars 1979) * de Tchernobyl (avril 1986) et plus récemment de Fukushima (mars 2011) ont montré qu'en cas d'accident de fonctionnement ou de catastrophe naturelle elles rendent de larges zones radioactives. Donc les écolos n'ont pas tort non plus ... Toutefois, la majorité d'entre eux aujourd'hui reconnaissent qu'on ne pourra pas s'en passer de sitôt mais il faut réduire sa part, comme cela a d'ailleurs été décidé. 

 

L'énergie nucléaire ne pourra être qualifiée "énergie d'avenir" que lorsque l'on saura construire des centrales à Fusion (pas de rejets, ni déchets polluants). J'avais vu sur la 5 un reportage où il était précisé qu'en fusionnant les atomes d'hydrogènes d'un verre d'eau pendant 1 an on produisait assez d'électricité pour fournir Paris (!) 

Encore faudra t-il voir la quantité d'énergie nécessaire pour amorcer la réaction et faire le bilan global du cycle ...  

 

Pour l'instant je qualifierai juste l'énergie nucléaire de "moins pire des solutions provisoires" :|

 

* http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-accident-nucleaire-three-miles-island-7135/

Modifié par Bruno
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Et l'éolien en mer ou la biomasse issue des déchets organiques

 

L'éolien en mer est bien trop cher puisque bien plus cher que l'eolien terrestre qui est déjâ très cher et pas du tout efficace, donc à éviter absolument. La biomasse est pas mal (enegie non intermittente) mais bien trop limitée en terme de ressource.

 

L'energie solaire est bien trop cher et trop peu efficace sauf pour certaines régions.

 

Donc il ne reste que 2 solutions, energies fossiles (charbon/gaz/pétrole) ou nucléaire et le nucléaire est donc le choix évident.

 

Les energies renouvelables étant pénaliser par leur densité d'energie bien trop faible par rapport aux energies fossiles/nucléaire et leur intermittence.

Modifié par stormshadow
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et l'éolien en mer ou la biomasse issue des déchets organiques ?? Pour ça on a ce qu'il faut en France.

 

Mais bien d'accord pour dire que ces 2 sources "propres" cumulées ne pourront sans doute jamais permettre de couvrir plus d'un tiers des besoins.

Donc oui le nucléaire reste "inévitable" ; seulement les centrales à Fission ne font pas que produire des déchets dangereux, les exemples de Three-Miles Island (USA mars 1979) * de Tchernobyl (avril 1986) et plus récemment de Fukushima (mars 2011) ont montré qu'en cas d'accident de fonctionnement ou de catastrophe naturelle elles rendent de larges zones radioactives. Donc les écolos n'ont pas tort non plus ... Toutefois, la majorité d'entre eux aujourd'hui reconnaissent qu'on ne pourra pas s'en passer de sitôt mais il faut réduire sa part, comme cela a d'ailleurs été décidé. 

 

L'énergie nucléaire ne pourra être qualifiée "énergie d'avenir" que lorsque l'on saura construire des centrales à Fusion (pas de rejets, ni déchets polluants). J'avais vu sur la 5 un reportage où il était précisé qu'en fusionnant les atomes d'hydrogènes d'un verre d'eau pendant 1 an on produisait assez d'électricité pour fournir Paris (!) 

Encore faudra t-il voir la quantité d'énergie nécessaire pour amorcer la réaction et faire le bilan global du cycle ...  

 

Pour l'instant je qualifierai juste l'énergie nucléaire de "moins pire des solutions provisoires" :|

 

* http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-accident-nucleaire-three-miles-island-7135/

 

- Tchernobyl a été le fruit d'une succession d'erreur humaine aussi débile que dangereuse sur une technologie risqué (conception RBMK avec coef de vide positif). Rien à voir avec le parc français qui exploite la technologie REP à coeff de vide négatif.

- Three-Miles Island a mise en évidence un problème de conception au niveau même de la centrale et de la procédure en cas d'accident. Cela a été pris en compte lors de la conception des centrales française qui sont postérieures à cet accident.

- Pour Fukushima, la cause est une totale inadéquation entre la conception de la centrale et les risques de tsunamis (qui ont été largement sous estimés). De ce côté là le risque est assez minime chez nous.

 

Ces trois accidents sont graves mais ils ont permis de faire grandement progresser la sécurité du parc nucléaire mondiale. De la même manière que l'avion, il est aujourd'hui le moyen de transport le plus sur au monde mais il a fallu beaucoup de crash dans l'histoire pour en arriver là.

 

Certes ça produit des déchets (qui sont potentiellement le combustible de demain), mais jusqu'à preuve du contraire le nucléaire français n'a jamais tué personne, c'est la source d’énergie la plus propre à notre disposition et elle est très bon marché... alors pourquoi faudrait il absolument réduire la part du nucléaire en France ? A part satisfaire le dogme écolo il n'y a aucune autre justification.

Modifié par Flippy
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- Pas d'erreur, d'une simulation d'attaque EMP qui a mal tournée, les opérateurs sont passés plusieurs fois derrières la panneau de contrôle pour forcer les sécurités (oui il y en a même dans les centrales soviétiques)

- Ok pour TMI

- La centrale d'Onagawa était plus proche de l'épicentre et a subi une vague plus haute sans broncher. L'accident était évitable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- Pas d'erreur, d'une simulation d'attaque EMP qui a mal tournée, les opérateurs sont passés plusieurs fois derrières la panneau de contrôle pour forcer les sécurités (oui il y en a même dans les centrales soviétiques)

 

 

Il y a eu pas mal d'erreur justement (par durant le test c'est vrai, mais lors de sa préparation).

 

Si les opérateurs ont forcés le système c'est justement pour rattraper une erreur à la base (baisse trop importante de la puissance du réacteur suite à une mauvaise manip des barres de contrôle). 

A ce stade ils auraient du selon la procédure reporter l'essai d'îlotage à plus tard. Sauf que les chefs ne tolérant pas l’échec ils ont cherchés par tous les moyens à remonter en puissance (alors que le réacteur subissait un étouffement au xénon) quitte à désactiver toute les systèmes de sécurité et remonter au maximum les barres de contrôle (ce qui n'était pas autorisé).

 

Lorsqu'ils ont vraiment commencé l'essai (alors que tous les indicateurs étaient dans le rouge !), le réacteur était instable et n'avait plus ses barres de contrôles en position...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • g4lly changed the title to Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...