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Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale


Alexis
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Ce n'est pas la pénurie d’énergie qui menace l'Humanité mais la dégradation de nos conditions de vie à cause de la dégradation de notre environnement. Or pour ça ce n'est pas vraiment la technologie qui pourra réparer les dégâts, mais le temps... sauf qu'en attendant il va falloir subir et il y a fort à parier qu'il y aura de la casse.

 

L'état de l'environnement s'améliore en Europe, il suffit de consulter les rapports sur l'état de l'eau et de l'air. Le seul soucis c'est le manque de surface de prairie. Certes on importe, mais avec un peu de protectionnisme on produirai chez nous. Donne moi des vrais arguments mettant en évidence des points de blocages sérieux, autre que la politique de libre échange et des impasses techniques (provisoires).

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Et?

La question est peut avoir de la croissance et améliorer l'environnement?

Techniquement parlant la réponse est oui, l'EU le prouve.

Par contre l'imposer au monde est une autre affaire, et surtout comme protégé notre industrie strictement encadré contre la concurrence étrangère dont la réglementation tien sur un timbre poste? 

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Ce qui était prévu par beaucoup , une crise économique de la Chine, semble être possible pour bientôt :

 

La croissance chinoise serait en réalité entre 1 et 2%, le chiffre officiel serait un mensonge selon Patrick Artus, la raison étant que les coûts de travail sont désormais trop élevés et la méga-bulle immobilière va bientôt éclater :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20141008trib63da1f222/en-realite-la-croissance-chinoise-serait-tombee-sous-les-2.html

 

 

Si cela se produit ça va être intéressant de voir ce qui se passe : p

Modifié par gerole
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Attention quand même, l'océan n'est pas un milieu inerte chimiquement. Utiliser l'eau de mer pour faire du carburant est très intéressant dans certain cas particulier. Mais si on commence à l'utiliser pour remplacer le pétrole à l’échelle mondiale, on risque de perturber la "chimie" des océans avec de grave conséquence pour les écosystèmes.

 

Pourquoi ça affecterait les océan, la quantité d'eau utilisée même en cas de production a très grande echelle est négligeable par rapport a la quantité d'eau contenu dans les océan. Sinon y a toujours la possibilité d'extraire le CO2 de l'air.

 

http://www.airfuelsynthesis.com/

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La question est peut avoir de la croissance et améliorer l'environnement?

Techniquement parlant la réponse est oui, l'EU le prouve.

 

Techniquement parlant la réponse est non pour le présent, oui pour l'avenir seulement.

 

Le chemin pour consolider le niveau de prospérité mondial actuel, d'une part en le basant sur des sources d'énergie non fossiles, d'autre part en le rendant compatible d'une survie de la biosphère ce qu'il n'est pas actuellement... est déjà extrêmement long. Sans parler d'augmenter la prospérité actuelle.

 

Et l'Europe en est fort loin. Nous avons certes pour nous des régulations plus strictes sur la pollution ou encore une consommation en pétrole plus basse par rapport à la taille de notre économie, mais d'une part c'est en partie basé sur l'externalisation d'une grande partie de notre industrie dans d'autres pays, d'autre part et surtout c'est absolument insuffisant.

 

On peut sans doute dire que nous avons fait un pas, lorsque les Etats-Unis sont restés sur place, et la Chine et l'Inde ont reculé d'un pas.

 

Mais le chemin se compte en kilomètres...

 

 

Par contre l'imposer au monde est une autre affaire, et surtout comme protégé notre industrie strictement encadré contre la concurrence étrangère dont la réglementation tien sur un timbre poste? 

 

La réponse est dans la question, donc dans le mot "protection" ... comme tu veux sans doute le dire toi-même :)

 

Et certes les leviers seraient nombreux si on se donnait la peine de les utiliser :

 

- Fin de la subvention déguisée aux producteurs étrangers que constitue le financement de la protection sociale sur le travail - passage au financement par taxe sur la consommation égalisant le terrain de jeu entre producteurs locaux et étrangers

 

- Législation environnementale strictement appliquée, la preuve de son respect étant à charge et aux frais du producteur, préalablement à l'autorisation d'exporter

 

- Taxe carbone sur l'énergie utilisée dans la fabrication d'un produit, appréciée au regard du mix énergétique du pays de production, perçue lors de la fabrication pour les producteurs français, lors de l'importation pour les producteurs étrangers. Bien sûr c'est une chance pour nous que - par hasard - notre mix soit à base de nucléaire et c'est dommage pour la Chine et son charbon...

 

Ceci sans même commencer à utiliser les instruments plus lourds et politiquement plus coûteux que seraient les taxes et les contingentements.

 

Les trois que j'ai cités - et la liste n'est pas nécessairement limitative - présentent l'avantage de ne pas être motivés exclusivement par le souci de protection, donc plus faciles à défendre politiquement, et surtout de ne pas nous désavantager si les pays étrangers nous font une réponse du berger à la bergère : c'est que précisément notre protection sociale est coûteuse car évoluée, notre législation environnementale est relativement de bon niveau et notre mix énergétique est le moins dépendant envers les émissions de carbone. Donc si d'autres pays mettent en place des mesures similaires aux nôtres, cela restera une bonne affaire pour nous...

 

... et une bonne affaire pour l'environnement donc l'intérêt à long terme de l'humanité ! :D

Modifié par Alexis
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Alexis suggère tu un immense plan manhatan pour dévelloper:

 

- Fission Gen IV

- Fusion nucléaire (aneutronique notament)

- Batterie

- Carburant synthétique

- Smart grid/cogénération

- Agriculture verticale/in vitro/sous serre/aquaculture

- Robotique/impréssion 3D/Réseau informatique ultra haut débit

- NBIC

- Transport individuel massif tel que le Skytran et l'ET3

- Exploitation des matèriaux élémentaires dans les océans et astéroides

- Lanceurs spatiaux/propulsion spatiale/habitats - colonies spatiales

Modifié par stormshadow
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L'état de l'environnement s'améliore en Europe, il suffit de consulter les rapports sur l'état de l'eau et de l'air. Le seul soucis c'est le manque de surface de prairie. Certes on importe, mais avec un peu de protectionnisme on produirai chez nous. Donne moi des vrais arguments mettant en évidence des points de blocages sérieux, autre que la politique de libre échange et des impasses techniques (provisoires).

 

L'Europe a toujours été un bon élève en terme d’écologie (comparé aux autres), nous avons de l'eau et de la terre en abondance (même si leur gestion laisse encore un peu à désirer), pas de problème de surpopulation et un climat assez clément. L'Europe sera sans doute l'une des régions les moins bouleversé par tous les changements à venir... mais l'humanité ne se résume pas qu'à l'Europe. Si on regarde au niveau mondial, ça va être le bordel et puis même si on trouve une solution à tous ces problèmes en Europe, ça nous empêchera pas de subir les conséquences du réchauffement global si les autres ne changent pas.

 

A long terme toute l'Humanité finira (de grès ou de force) par adopter un comportement respectueux de l'environnement, ça "stoppera hémorragie" mais ça ne réparera pas les dégâts qui ont été fait.

 

Est ce que l'Humanité disparaitra, bien sur que non (de par notre exceptionnelle capacité d'adaptation l'Homme sera sans doute l'une des dernières espèces à disparaitre). Mais avec la dégradation de nos conditions de vie, je doute fortement que nous puissions maintenir une population mondiale aussi importante (à plus ou moins long terme).

 

Comme on dit qui vivra verra.

 

Pourquoi ça affecterait les océan, la quantité d'eau utilisée même en cas de production a très grande echelle est négligeable par rapport a la quantité d'eau contenu dans les océan. Sinon y a toujours la possibilité d'extraire le CO2 de l'air.

 

http://www.airfuelsynthesis.com/

 

Le problème n'est pas la consommation en eau mais la consommation du carbone contenu dans ces eaux. Or il y a tout un tas de réaction chimique à partir de ce carbone dont dépend les écosystèmes.

 

Récupérer un peu de carbone ça va, mais si on commence à en extraire de grande quantité pour assouvir la demande mondiale en carburant on risque de perturber l'équilibre chimique des océans. Les premiers touché seront les mollusques et les coraux qui utilisent ce carbone pour construire leur squelette calcaire... et s'ils disparaissent c'est tout une partie de la chaine alimentaire qui disparaitra avec eux.

 

Concernant l’extraction du CO2 atmosphérique, c'est possible oui mais les rendements énergétique sont catastrophique.

Modifié par Flippy
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Vue la mondialisation, les effets internes de la globalisation et les flux migratoires qu'elle rend possible, l'europe ne restera pas longtemps un ilot de tranquillite si ca part en bordel general...

Par ailleurs, si on veut garder un niveau de vie raisonnable, permettant l'acces a l'education, a la medecine, a la justice, et a l'energie, en etant capable d'en faire profiter le plus grand nombre sur la planete, on a plutot interet a soutenir une decroissance raisonnee au lieu de continuer a pousser le modele de consommation actuel.

 

Mais de toute facon, vue les tropismes (l'argent, le pouvoir, la renommee et toute ces sortes de choses) auquelles nos societes sont soumises par les forces a l'oeuvre dans notre monde d'humains, on ne viendra a un schema de decroissance que par la force des choses, c'est a dire de facon brutale (guerres, famines, maladies...).

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(...)

Le problème n'est pas la consommation en eau mais la consommation du carbone contenu dans ces eaux. Or il y a tout un tas de réaction chimique à partir de ce carbone dont dépend les écosystèmes.

 

Récupérer un peu de carbone ça va, mais si on commence à en extraire de grande quantité pour assouvir la demande mondiale en carburant on risque de perturber l'équilibre chimique des océans. Les premiers touché seront les mollusques et les coraux qui utilisent ce carbone pour construire leur squelette calcaire... et s'ils disparaissent c'est tout une partie de la chaine alimentaire qui disparaitra avec eux.

 

Concernant l’extraction du CO2 atmosphérique, c'est possible oui mais les rendements énergétique sont catastrophique.

 

Vu que l'excès de carbone est en train d'augmenter le taux d'acidité des océans, ces mêmes mollusques que tu mentionnes (ainsi que le Zooplancton, base alimentaire de nombreuses espèces de poissons et mammifères marins) sont actuellement menacés de ne plus pouvoir se constituer leur squelette, car l'acidité ambiante va de plus en plus le dissoudre en cours de processus.

Au-delà de l'aspect "réduire la dépendance à l'égard des monarchies pétrolières de l'OPEP" Il y a donc une certaine urgence écologique à extraire du carbone de l'eau de mer (sous peine d'une extinction massive d'espèces marines).

 

Tu as raison de dire qu'il ne faudrait pas que ça devienne la principale source de carburant, mais pour l'instant avant qu'on en extraie de trop au point qu'il n'y aie plus assez de carbone dans l'eau de mer il y a une sacré marge !

 

Vu l'augmentation rapide du taux de carbone océanique, je crois qu'on pourrait se faire un plan industriel pour arriver à produire jusqu'à 15% du carburant que l'on consomme à partie de l'eau des mers. Ca serait une manière de recycler une partie des milliers de milliards de tonnes de CO2 qu'on a nous mêmes injectés dans l'atmosphère, et dont environ 1/3 (d'après les scientifiques) est absorbé, dissous par les océans.

 

Pour atteindre cet objectif de couvrir 15% de nos besoins en carburant à partir de pétrole de synthèse obtenu depuis le carbone et l'hydrogène marin ça nous prendrait de toutes façons 20 ans au moins, ce serait au mieux pour 2035, et d'ici là on aura encore rejeté des centaines de milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère ...

 

Conclusion : sous réserve que l'on améliore le procédé, sa fiabilité et son rendement énergétique global ("y-a qu'à" coupler les usines de production à des éoliennes, hydroliennes, centrales solaires + à biomasse ...) le "pétrole d'eau de mer" me semble vraiment être une option d'avenir hyper-intéressante (à combiner avec le développement des véhicules hybrides, production bio-carbus de 2ème génération, développement de l'éolien offshore, etc ...)  =)

Modifié par Bruno
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Le problème n'est pas la consommation en eau mais la consommation du carbone contenu dans ces eaux. Or il y a tout un tas de réaction chimique à partir de ce carbone dont dépend les écosystèmes.

 

Récupérer un peu de carbone ça va, mais si on commence à en extraire de grande quantité pour assouvir la demande mondiale en carburant on risque de perturber l'équilibre chimique des océans. Les premiers touché seront les mollusques et les coraux qui utilisent ce carbone pour construire leur squelette calcaire... et s'ils disparaissent c'est tout une partie de la chaine alimentaire qui disparaitra avec eux.

 

La quantité de carbone utilisée même dans une production a très grande echelle sur plusieurs siècle est négligeable par rapport a la quantité totale de carbone dans les océan. La production de carburant a partir de l'eau doit devenir le moyens de production principale et remplacés tous les autres moyens de production de carburant.

 

 

Pour atteindre cet objectif de couvrir 15% de nos besoins en carburant à partir de pétrole de synthèse obtenu depuis le carbone et l'hydrogène marin ça nous prendrait de toutes façons 20 ans au moins, ce serait au mieux pour 2035, et d'ici là on aura encore rejeté des centaines de milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère ...

 

Avec un effort façon WW2 , on pourrait arriver a 100% de nos besoin en quelques années.

Modifié par stormshadow
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Attention seul une partie du carbone océanique est utilisable par les mollusques et les coraux. Il y a en faite tout un équilibre entre CO2, acide carbonique, bicarbonate et carbonate or c'est seulement ce dernier qui est utilisé par les organismes "bio-calcifiants".

 

Si le carbone est extrait à partir de l'acide carbonique là oui c'est tout bénef pour les océans car c'est lui qui est responsable de l'acidification des océans (causant la disparition du carbonate au profit du bicarbonate). Par contre si c'est fait directement à partir de carbonate, le procédé va rentrer directement en concurrence avec les mollusques ce qui revient au même que l'acidification des océans.

 

J’avoue avoir lu un peu rapidement l'article, mais si je me trompe pas il parle bien de convertir le carbonate en CO2 gazeux à l'aide d’hydrogène (décarbonatation). Ce CO2 est ensuite utilisé pour produire un alcène à l'aide d'un catalyseur à base de fer (et d'une source d’hydrogène). Il ne reste plus qu'à polymériser les alcènes pour obtenir le carburant souhaité.

 

Il faudrait voir quel est vraiment le bilan carbone de cette extraction vis à vis du cycle du carbone dans les océans, mais je doute qu'il soit compatible avec une production de masse de carburant (maintenant si c'est pour certain cas particulier cela peut vraiment être très intéressant).

Modifié par Flippy
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Alexis suggère tu un immense plan manhatan pour dévelloper:

 

- Fission Gen IV

- Fusion nucléaire (aneutronique notament)

- Batterie

- Carburant synthétique

- Smart grid/cogénération

- Agriculture verticale/in vitro/sous serre/aquaculture

- Robotique/impréssion 3D/Réseau informatique ultra haut débit

- NBIC

- Transport individuel massif tel que le Skytran et l'ET3

- Exploitation des matèriaux élémentaires dans les océans et astéroides

 

Waouh ! :happy:  Une vraie caverne d'Ali Baba, un magasin plein à craquer de confiseries, aux yeux d'un ingénieur !

Je veux, oui !!! :oops:

 

 

Maintenant, je ne sais pas... :)

 

Si ton post est ironique, et si tu ne t'es retenu que de justesse d'ajouter "et une Etoile Noire" - auquel cas je ne peux que te répondre

 

Yes, my Master

 

h50D55D11

 

 

 

Ou si tu proposais cette liste comme base de discussion

 

Dans ce cas, mon avis est :

 

- Que d'une manière générale les investissements dans les technologies nécessaires à sécuriser le développement à long terme de l'humanité - en premier lieu contre l'effondrement économique et écologique - sont bien trop faibles.

 

- Que seule la puisssance publique - ou dans le cas de projets en coopération les puissances publiques - a la force de frappe suffisante pour impulser des projets de véritablement long terme.

 

- Que les ressources financières pour ce faire pourraient être dégagées - cela aurait évidemment un coût - par exemple par une taxe carbone bien pensée c'est-à-dire s'appliquant à la fois aux productions locales et au "contenu en carbone" des importations. La partie "interne" de cette taxe rapporterait par exemple 10,8 milliards par an en France si son taux était fixé à 100 € la tonne d'équivalent carbone soit 27 € la tonne de CO2, et il faudrait rajouter à cela la valeur carbone des importations, pour un total dépassant sans doute allègrement les 15 milliards d'euros annuels.

 

Et on peut en faire, des choses, avec 15 milliards par an ! Même si une partie est utilisée à des fins d'efficacité énergétique et si bien sûr ce financement ne couvre pas seulement la R&D mais aussi l'implémentation.

 

Et le tout ressemblerait effectivement à un "plan Manhattan"

 

- Que les règles universelles de sélection des priorités et d'économie des moyens s'appliquent. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'investissements publics, pour lesquels les mécanismes de contrôle anti-gaspillage sont naturellement moins solides que pour des investissements privés où la sanction d'éventuels dérapages est beaucoup plus immédiate.

 

 

 

Donc en ce qui concerne les objectifs de sécurisation énergétique et écologique, je verrais plutôt la liste ainsi :

 

Priorité 1 - ce qui est indispensable ou très utile, et qui est envisageable à moyen terme

 

- Implémentation d'un doublement du parc électronucléaire (base d'abord EPR puis N4G dès que possible) avec remplacement volontariste d'autant que possible de sources d'énergie fossile - production industrielle notamment

 

- Implémentation de la cogénération de manière volontariste, je pense en particulier au chauffage à partir de la chaleur non utilisée de nos centrales

 

- Nucléaire 4ème génération - R&D et implémentation

 

- Solaire bas prix - R&D seule, puis essaimage secteur privé en cas de succès

 

- Carburants synthétiques - R&D seule, puis essaimage secteur privé en cas de succès

 

- Biocarburants 2nde ou 3ème génération - R&D seule, puis essaimage secteur privé en cas de succès

 

- Batteries haute rapport énergie / masse - R&D seule, puis essaimage secteur privé en cas de succès

 

- Last but not least, expérimentations systématiques d'agriculture raisonnée, visant à augmenter la fertilité naturelle des terres et à limiter l'usage des intrants et des pesticides, de façon à concevoir les régulations à appliquer ensuite à l'ensemble de la production nationale

 

Priorité 2 - ce qui n'est qu'utile, ou bien envisageable seulement à long terme

 

- Fusion nucléaire - R&D seule

 

- Extraction de l'uranium marin - R&D seule

 

- Technologies de capture du carbone - R&D seule

 

- Lanceurs spatiaux géants à bas prix, type Sea Dragon - R&D et construction, débouchant sur solaire spatial à grande échelle en cas de succès dans la réduction d'un ordre de grandeur du prix du kilo en orbite

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- Implémentation de la cogénération de manière volontariste, je pense en particulier au chauffage à partir de la chaleur non utilisée de nos centrales

 

Je trouve ça vraiment scandaleux toute ce gaspillage de chaleur alors qu'une bonne partie de l’électricité de nos centrales nucléaires sert à produire de la chaleur à l'aide de convecteur électrique.

 

Ça a failli se faire à l'époque sur certaine de nos centrales mais les écolos ont tout fait annuler à chaque fois (parfois au motif que cette source d'énergie très bon marché conduirait à davantage de gaspillage, ah quelle bande de c...).

 

 

edit : en jetant un petit coup d’œil sur le net, je vois que l'idée de la cogénération nucléaire revient de temps en temps sur la table des discussions. Mais bon j'ai aucun espoir avec notre gouvernement actuel.

 

Un petit article du monde sur le sujet

Modifié par Flippy
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Je me suis replongé un peu dans les cours de biochimie sur le cycle du carbone dans les océans.

 

Comme je l'avais dit dans un précédent post, ce cycle repose sur un équilibre entre CO2 atmosphérique, acide carbonique H2CO3 (appelé aussi CO2 aqueux), hydrogénocarbonate (ou bicarbonate) HCO3 et carbonate CO32–.

 

CO2 + H2O 218ec21eb67c6cd1b8b833bdcda5c8dd.png H2CO3218ec21eb67c6cd1b8b833bdcda5c8dd.png H+ + HCO3218ec21eb67c6cd1b8b833bdcda5c8dd.png 2 H+ + CO32–

 

En gros, le CO2 est dissous dans l'eau sous forme d'acide carbonique. Cette acide étant instable, celui va rapidement se dissocier pour donner soit de l’hydrogénocarbonate ou soit du carbonate (cela dépend du pH). 

 

Voici un graphique indiquant les proportions des différentes formes en fonction du pH (le lien complet est ici).

 

539650Image1.png

 

Donc plus on ajoute de CO2 dans l’océan, plus le pH diminue et plus l'hydrogénocarbonate (en vert) est favorisé au détriment du carbonate (en rouge). Or c'est à partir de ce dernier que les mollusques parviennent à produire le calcaire de leur coquille. Ce qui explique leur disparition avec la baisse du pH des océans.

 

A l'heure actuelle le pH moyen des océans est à 8,1 (alors que nous étions à 8,25 il y a 150 ans), cela peut paraitre faible en apparence mais il suffit de regarder ce graphique pour s'apercevoir que nous sommes passer de 20% de carbonate à 10% seulement. D’après les prévisions, le pH devrait encore baisser au alentour de 7,9 - 7,8 d'ici la fin du siècle. Ce qui va encore diviser par 2 la quantité de carbonate disponible (sachant que l'on observe déjà des carences sévères chez certaines espèces).

 

Bref c'est la merde (il n'y a pas d'autre mot je pense).

 

 

Bon maintenant concernant le procédé de l'US Navy pour produire du carburant. Comme je l'ai dit plus haut ils utilisent de l’hydrogène (sous forme d'hydronium) pour convertir hydrogénocarbonate et carbonate en CO2, puis le transforme en carburant. L'inconvénient de ce procédé est qu'il prive les organismes biocalcifiants d'une partie du carbonate dont ils ont vitalement besoin (alors qu'il y en a déjà pas assez).

 

Par contre il y a un très gros avantage auquel je n'avais pas pensé : le bilan carbone sera négatif car une partie du carbone (extrait pour faire du carburant) sera fixé par les plantes lorsqu'il sera sous forme de CO2 atmosphérique tandis que le reste rejoindra a nouveau les océans. Ce déstockage progressif du carbone océanique s'accompagnera également d'une ré-alcalinisation des océans et donc d'une remonté du taux de carbonate.

 

En conclusion, ce procédé pourrait effectivement remplacer le pétrole... reste à voir si c'est économiquement viable (en tenant compte du fait qu'il s'agit d'une énergie secondaire).

Modifié par Flippy
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Alexis quand je dis projet manhatan c'est être capable de mettre 10 milliards d'euros/an pour chacune des technos indiqué dans mon post précédent et 40 milliards d'euros/an pour les NBIC, le tout sur 10/20 ans. Soit 140 milliards d'euros/an, soit un effort comparable aux USA pendant WW2. Le tout avec une vrai volonté, des moyens et une parfaite coordination pour tous les acteurs public et privés et en essayant toute les solutions au lieu de se concentrer sur une seule (fusion nucléaire notament) puis choisir la meilleur.

 

En 10 ans cela ferait 1400 milliards d'euros de quoi dévelloper et implémenter toutes ces technologies a très grande echelle, ce qui réglerait nos problèmes environnementaux, éliminerait la pauvreté et le chomage et ferait exploser la croissance, augmenterait considérablement notre niveau de vie (beaucoup plus que tous les 20ème siècle) et nous permetterait enfin d'explorer et de coloniser l'espace. Je pense que pour cela 1400 milliards d'euros sur 10 ans valent largement le coup. On parle quand même de sauver toute l'humanité là.

 

Ici est suggéré la même chose en terme de volonté/moyens même si les investissemennts ne sont pas les mêmes

 

http://www.manicore.com/documentation/transition_energie.html

Modifié par stormshadow
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Tout à fait d'accord avec Storm, si j'avais 1400 milliards je ferai construire des fermes solaires en orbite et tout le monde aurait du jus quasi gratos, 24h/24 et 7j/7 et en quantité illimité. Il me resterai encore assez d'argent pour développer les technologies nucléaires indispensable à l'exploration spatiale, voir à un ascenseur.. A la place on gaspille des milliards dans la spéculation, des armes qui ne serviront jamais ou dispendieuse (un A10 vaut tout les F35 du monde pour intervenir dans les conflits à faible intensité).Expliquer que le croissance n'est plus possible à l'aide d'arguments émotionnels ne sert qu'a renforcer l'apathie de masse et l'acceptation de la baisse du niveau de vie. Les humains ont besoin de progrès, sinon ils dépriment et sont attiré par des mouvements délétères qui exploitent cette détresse.

 

Flippy on peut extraire du CO2 du calcaire si besoin, inversement avec de la chaux (calcaire cuit) on peut le capter dans l'air. On peut ainsi concevoir un système d'extraction en circuit fermé, utilisant du calcium dissous dans de l'eau. Le mélange est vaporisé dans une sorte de tour aéroréfrigérante où le CO2 de l'air est capté (lait de chaux qui vire au blanc), suffit de chauffer le produit pour récupérer le CO2 propre, prêt à être injecter dans un processus d’hydrogénation. Le fonctionnement est cyclique, presque tout est recyclé (il y aura forcément des pertes d'eau), il suffit d'alimenter en énergie (pour le coup on peut envisager du renouvelable, par exemple du solaire dans un environnement désertique chaud mais avec de l'eau à proximité pour refroidir les panneaux et compenser les pertes. 

L'après petrole c'est pas pour demain je crois. Des gisements arctiques équivalents à l'Arabie Saoudite...

 

http://russeurope.hypotheses.org/2886

La mer de Kara est bourrée de déchets nucléaires, il faut faire attention quand on creuse ou pose une plate forme là-dedans... 

Modifié par Karg se
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Flippy on peut extraire du CO2 du calcaire si besoin, inversement avec de la chaux (calcaire cuit) on peut le capter dans l'air. On peut ainsi concevoir un système d'extraction en circuit fermé, utilisant du calcium dissous dans de l'eau. Le mélange est vaporisé dans une sorte de tour aéroréfrigérante où le CO2 de l'air est capté (lait de chaux qui vire au blanc), suffit de chauffer le produit pour récupérer le CO2 propre, prêt à être injecter dans un processus d’hydrogénation. Le fonctionnement est cyclique, presque tout est recyclé (il y aura forcément des pertes d'eau), il suffit d'alimenter en énergie (pour le coup on peut envisager du renouvelable, par exemple du solaire dans un environnement désertique chaud mais avec de l'eau à proximité pour refroidir les panneaux et compenser les pertes. 

 

C'est théoriquement une excellente pompe à CO2 atmosphérique mais en pratique la calcination du calcaire va exiger de haute température, il y aura moyen de récupérer un peu de chaleur durant la phase d'hydratation de la chaux mais j'ai peur que le bilan énergétique soit catastrophique.

 

Concernant la fixation du CO2 par la chaux, le processus est naturellement très long. Il faudra apporter le CO2 directement sous forme d'acide carbonique (dont la production coutera elle aussi un peu d’énergie).

 

Mais surtout il ne faudra pas longtemps aux industrielles pour comprendre que 3 coups de pioche dans les falaises de Normandie et un peu d'acide permettront de produire du CO2 de manière plus simple, plus rapide et pour beaucoup moins cher. Ce qui remettra en circulation du CO2 séquestré... donc poursuite du réchauffement global et acidification des océans.

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C'est théoriquement une excellente pompe à CO2 atmosphérique mais en pratique la calcination du calcaire va exiger de haute température, il y aura moyen de récupérer un peu de chaleur durant la phase d'hydratation de la chaux mais j'ai peur que le bilan énergétique soit catastrophique.

 

40% de rendement d'après Air fuel synthesis

 

We need about 30 KWh to make 1 Kilogram of fuel. The main energy cost is the cost of making the hydrogen through electrolysis of water. Most hydrogen is manufactured by steam reforming fossil fuels but our objective is to use sustainable energy, such as wind, hydro, and perhaps solar.

 

http://www.airfuelsynthesis.com/images/stories/pdfs/brochure_2.pdf

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C'est théoriquement une excellente pompe à CO2 atmosphérique mais en pratique la calcination du calcaire va exiger de haute température, il y aura moyen de récupérer un peu de chaleur durant la phase d'hydratation de la chaux mais j'ai peur que le bilan énergétique soit catastrophique.

 

On s'en fout du bilan énergétique, puisqu'on ne joue à ça qu'avec des ENR ou du nucléaire à très faible cout. On peut même imaginer le faire avec un four solaire, 800°C c'est facile à atteindre. 

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40% de rendement d'après Air fuel synthesis

 

We need about 30 KWh to make 1 Kilogram of fuel. The main energy cost is the cost of making the hydrogen through electrolysis of water. Most hydrogen is manufactured by steam reforming fossil fuels but our objective is to use sustainable energy, such as wind, hydro, and perhaps solar.

 

http://www.airfuelsynthesis.com/images/stories/pdfs/brochure_2.pdf

 

30 kwh pour 1 kg de carburant :

 

- Sachant que la masse volumique du carburant fait en moyenne 0,8 kg/l, donc 1 kg  = 1,25 l

- Prix du kwh français (l'un des moins cher d'Europe) = 0,137 €

 

Soit déjà 4,11 € le litre rien qu'avec la facture EDF. Auquel tu rajoutes le prix de l'infrastructure, les salaires des employés, la R&D, le transport... sans oublier derriere toutes les taxes (TVA, TICPE). Bref tu peux multiplier le prix par 2 je pense.

 

 

On s'en fout du bilan énergétique, puisqu'on ne joue à ça qu'avec des ENR ou du nucléaire à très faible cout. On peut même imaginer le faire avec un four solaire, 800°C c'est facile à atteindre. 

 

Leurs couts est faible mais n'est pas négligeable non plus.

 

Il faut qu'en même le prendre en considération si on veut déterminer si une alternative est économiquement viable au pétrole, car au final c'est tout ce qui compte pour l'individu lambda.

 

 

Sinon oui le solaire thermique est une bonne piste pour trouver l’énergie nécessaire à la phase de calcination. D'ailleurs pour moi le solaire thermique est tout simplement la meilleure piste (avec le nucléaire) pour remplacer une partie du pétrole (géothermie de surface, four solaire, moteur stirling...).

Modifié par Flippy
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30 kwh pour 1 kg de carburant :

 

- Sachant que la masse volumique du carburant fait en moyenne 0,8 kg/l, donc 1 kg  = 1,25 l

- Prix du kwh français (l'un des moins cher d'Europe) = 0,137 €

 

Soit déjà 4,11 € le litre rien qu'avec la facture EDF. Auquel tu rajoutes le prix de l'infrastructure, les salaires des employés, la R&D, le transport... sans oublier derriere toutes les taxes (TVA, TICPE). Bref tu peux multiplier le prix par 2 je pense.

 

Y a une erreur dans ton calcul, tu as oublié de diviser par 1.25 donc c'est 4.11 euros/kg donc 3.288 euros le litre. 0.137 euros/kwh me semble énorme comme prix.

Modifié par stormshadow
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Y a une erreur dans ton calcul, tu as oublié de diviser par 1.25 donc c'est 4.11 euros/kg donc 3.288 euros le litre. 0.137 euros/kwh me semble énorme comme prix.

 

Effectivement je me suis planté.

 

Sinon le prix de 0,137 c'est le prix de base EDF pour les particuliers (tarif bleu ciel TTC). C'est sur que le prix est beaucoup plus bas dans l'industrie, mais je n'avais pas de chiffre de référence. Du coup en cherchant un peu j'ai trouvé les prix "pro" jusqu'à 36 kVA... en gros de 0,0974 à 0,0886 le kWH en hors taxe.

 

On a qu'a dire 0,088€ histoire d'avoir une valeur. Ça ferait un peu plus de 2€ par litre dans les poches d'EDF. En contant le reste on doit être pas loin de 4€ le litre (à la louche) pour le consommateur.

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  • g4lly changed the title to Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale

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