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AIR-DEFENSE.NET

Le successeur du CdG


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La seule conclusion est que le K15 modifié s'est montré très performant, stable et réactif. Il est noté un rendement amélioré jusqu'à 37 % ( rapport MWth  pour MW électrique ?)

J'ai commis une erreur. Les deux  K15 fournissent 300 MWth et 83,5 MW élect ( dont 61 MW pour la propulsion ), soit un rendement de 27 %. Les deux K22  pour 440 MWth et 162 MWth élect maximum, soit le fameux rendement de 37%, en conditions essais. Ce ne sont que des hypothèses, les générateurs électriques, avec leurs contraintes, ont aussi leur mot à dire.

Reste que le réacteur K15 peut évoluer à 110 % de sa puissance pendant plusieurs heures, c'est peut être à ce stade que la puissance motrice se trouve limitée par le réducteur. J'en connais trop peu pour être affirmatif.

 

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

Après avoir pourri une partie de la Polynésie ...  ^_^   Tu ne veux pas les laisser tranquilles? 

On peut aussi développer les énergies alternatives dans ces territoires; fabriquer des panneaux solaires,  des éoliennes, sans parler du potentiel en géothermie.  En plus ça ferait des emplois.  

Je n'ai pas dit qu'il fallait installer du nucléaire sans y réfléchir. Mais ça permet d'avoir une option de plus. Actuellement le nucléaire est presque inenvisageable pour ces territoires vu que les réacteurs actuels de plus d'un GW sont largement surdimensionnés, mais avec une puissance plus réduite, ce sera plus facilement envisageable.

Je suis d'accord que les énergies renouvelables seraient préférables, mais actuellement, on a entre 70 et 90% de la production énergétique qui est assurée par du pétrole importé. Avoir 10 à 30% de l'énergie produite par un petit réacteur nucléaire pourrait être bénéfique.

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il y a 1 minute, ARPA a dit :

Je n'ai pas dit qu'il fallait installer du nucléaire sans y réfléchir.

Justement,  presque tous les territoires d'outremer sont dans des zones à risques sismiques,  volcaniques,  ouragans,  voir raz -de-marée.  Je ne parle même des problèmes de transport aller et retour du combustible, de  sûreté,  etc... 

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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Justement,  presque tous les territoires d'outremer sont dans des zones à risques sismiques,  volcaniques,  ouragans,  voir raz -de-marée.  Je ne parle même des problèmes de transport aller et retour du combustible, de  sûreté,  etc... 

Il s'agit presque de "détail" technique. A une époque DCNS et AREVA avaient le projet Flexblue d'une centrale nucléaire dans un submersible relié par câble à la côte. Le gros du travail (recharge de réacteur, construction, déconstruction) peut être fait à la chaîne en France. Les contraintes associés à des problèmes sismique ou de transport de combustible ne sont pas forcement plus compliqué que la gestion de la quantité de pétrole équivalente à 6 mois ou un an de production du réacteur.

Enfin, ce serait à étudier suivant le coût d'exploitation d'un K22. Même 2,6 fois plus économique (au KWH) que le K15, il sera peut-être plus cher qu'une centrale thermique, même pour les zones ou l'alimentation en carburant pose problème.

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Il y a 8 heures, Fusilier a dit :

Après avoir pourri une partie de la Polynésie ...  ^_^   Tu ne veux pas les laisser tranquilles? 

On peut aussi développer les énergies alternatives dans ces territoires; fabriquer des panneaux solaires,  des éoliennes, sans parler du potentiel en géothermie.  En plus ça ferait des emplois.  

je vais te faire rigoler : il y a quelques années, je suis allé en vacances en Nouvelle Cal, début juin. J'étais à Mayotte, donc l'hiver austral en cette saison... sauf que, à Mayotte, il fait rarement moins de 26° le jour...

Le deuxieme jour des vacances, nous sommes partis passer 3 jours à l'ile des Pins. Tres joli entre 2 averses... j'insiste, tres joli, ........ quand il ne pleut pas. Notre bungalow avait un chauffe eau solaire...

dans la piaule, on se caillait, malgré nos sweats : nous étions tropicalisés. Bien sur, pas de chauffage, la clim de nous chauffait pas non plus.................... et la douche était froide-tiede.

Tu comprends que, depuis ce temps là, les chauffe eaux solaire (uniquement), je les laisse à ceux qui sont motivés.

 

Pour en revenir à la production d'electricité en Polynésie, je prendrais le probleme pas un autre bout (je te rappelle qu'en métropole, une limite de 20% de la consommation electrique peut etre solaire ou eolienne, parce que pas fiable) :

quelle est la quantité d'énergie nécessaire tous les jours ?

quelle surface de panneaux solaires est nécessaire pour cela ? (est ce réaliste ???) Il est facile de déduire du petit calcul qui précède qu’un plan ambitieux de production d’électricité à base d’énergie éolienne (par ambitieux, il faut comprendre « qui ne soit pas ridicule comparé à notre consommation actuelle ») n’est pas nécessairement réaliste, quelle que soit l’échéance visée.  le rendement est entre 5 et 15 % et le panneau solaire est sensible à la saleté, poussiere, etc, qui diminue son rendement.

combien d'éoliennes sont nécessaires pour fournir l'energie ? (un ordre d'idée, pour la métropole (parce que je ne sais pas trouver les chiffres pour la Polynesie), c'est 25 000 km² de surface, l'équivalent de la surface de nos villes, en métropole  https://jancovici.com/transition-energetique/renouvelables/pourrait-on-alimenter-la-france-en-electricite-uniquement-avec-de-leolien/    ; je te laisse apprécier... encore faut il que le vent soit présent tous les jours, pas trop faible, pas trop fort.. ( Il est facile de déduire du petit calcul qui précède qu’un plan ambitieux de production d’électricité à base d’énergie éolienne (par ambitieux, il faut comprendre « qui ne soit pas ridicule comparé à notre consommation actuelle ») n’est pas nécessairement réaliste, quelle que soit l’échéance visée.)

 

je ne suis pas forcement négatif ; je penche et je pense plus à l'hydrolien. ce n'est pas parce que nous avons raté le départ que c'est cuit ; c'est une turbine qui est alimentée par les marées ; des marées, il y en aura toujours, elles sont prévisibles, les puissances sont connues, les passes à courant aussi...

l'echec de la technologie ? je la mets au credit des lobbyes pro eolien ou pro solaire...

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@christophe 38  Je ne veux pas prolonger cette discussions d'écolos,  c'était juste pour m'insurger contre hypothèse nuk dans les dom-tom. Ceci dit,  1°) tu est beaucoup trop réducteur,  t'oublies les pompes à chaleur, la géothermie, les granulés,  les piles à combustible, la construction adaptée,  l'hydrolien bien sur etc...  2°) je n'ai évoqué que le cas des dom-tom ; la géothermie me semble possible  dans beaucoup de territoires d'outremer; 3°) je ne crois pas avoir dit qu'il est possible de se passer de combustible fossile.  

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il y a une heure, Fusilier a dit :

@christophe 38  Je ne veux pas prolonger cette discussions d'écolos,  c'était juste pour m'insurger contre hypothèse nuk dans les dom-tom. Ceci dit,  1°) tu est beaucoup trop réducteur,  t'oublies les pompes à chaleur, la géothermie, les granulés,  les piles à combustible, la construction adaptée,  l'hydrolien bien sur etc...  2°) je n'ai évoqué que le cas des dom-tom ; la géothermie me semble possible  dans beaucoup de territoires d'outremer; 3°) je ne crois pas avoir dit qu'il est possible de se passer de combustible fossile.  

je ne suis pas écolo ; j'aurai une préférence pour une ou des centrales nuke.

dans le cas contraire, thermique, parce qu'on connait, voire panacher avec du vert...

 

je ne cherche pas à avoir raison, je te rassure ; je regarde aussi ce que font les voisins... et les choix à 100% eolien ou solaire, je n'en vois pas beaucoup

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Il y a 17 heures, christophe 38 a dit :

Pour en revenir à la production d'electricité en Polynésie,

 Hinano mode on

Quand j'y étais élec produite par l'EDT de Papeete dont centrale thermique diesel située  presque dans le bourg ; diesels pielstick PC2.5 comme sur le BORY , parfois on était dépanné avec eux en rechange mais c'était réciproque ;  coût du kw très très élevé !!

Hinano mode off

====> [ ]

Modifié par ARMEN56
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Il y a 17 heures, Fusilier a dit :

@christophe 38  Je ne veux pas prolonger cette discussions d'écolos,  c'était juste pour m'insurger contre hypothèse nuk dans les dom-tom.

Hors problème idéologique, si on estime qu'il faut construire des réacteurs nucléaire en France (métropolitaine), je ne vois pas pourquoi le même raisonnement ne pourrait pas s'appliquer dans les DOM TOM. Et si on veut des centrales nucléaires dans les DOM TOM, la puissance se rapproche de celle d'un K22 et il me parait presque obligatoire de chercher à mutualiser les frais de développement.

Le progrès des K15 (s'ils deviennent vraiment 2,6 fois plus performant en version K22) pourrait peut-être les rendre envisageables pour un usage civil. On peut envisager que le marché civil permettrait d'avoir des économies d'échelles (pour les DOM-TOM, l'export ou même pour des paquebots ou porte-conteneurs) mais on peut aussi le voir comme un moyen pour la marine de rentabiliser ses navires à quai.

Avec une douzaine de navires nucléaires, on doit en avoir en permanence plusieurs à quai (et hors ATM pour recharge de réacteurs) donc si les ports sont prévus pour revendre l'électricité, ça peut vite représenter une somme non négligeable. Et vu que l’électricité coûte plus cher en outre-mer qu'en métropole, on aurait financièrement intérêt à les baser loin. Cela ne justifiera probablement pas de baser un PAN ou un SNA outre-mer, mais ça compléterait l'intérêt opérationnel d'un intérêt économique.

Et si la propulsion nucléaire devient nettement plus puissante, compacte, économique...  on aura encore plus intérêt à équiper nos navires d'une propulsion nucléaire. En plus des PAN et SNA/SNLE, on pourrait peut-être même avoir des croiseurs nucléaires. Quoique, si le K22 fournit 80 MW, il ne pourra équiper que de très gros navires.

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il y a 19 minutes, ARPA a dit :

Hors problème idéologique,

Ce n'est pas une question idéologique. 1° ce sont des territoires à risque  2°  si tu veux faire des calculs "économiques"  tu dois inclure la fin de vie, et ça coûte la peau des fesses,  autant pour le carburant  que pour le démantèlement des centrales, pb multiplié sur un bateau à la durée de vie plus réduite qu'une centrale à terre. 3° je ne parle même du niveau de protection vs  centrale à terre.  

Et pour finir, le nuk c'est une merde à plusieurs milliers d'années de vie  (tu me diras on ne sera plus là... )  et franchement pourrir le monde juste pour justifier un réacteur ou deux sur un PA, je trouve ça délirant.  

Modifié par Fusilier
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il y a 26 minutes, Fusilier a dit :

Ce n'est pas une question idéologique. 1° ce sont des territoires à risque  2°  si tu veux faire des calculs "économiques"  tu dois inclure la fin de vie, et ça coûte la peau des fesses,  autant pour le carburant  que pour le démantèlement des centrales, pb multiplié sur un bateau à la durée de vie plus réduite qu'une centrale à terre. 3° je ne parle même du niveau de protection vs  centrale à terre.  

Et pour finir, le nuk c'est une merde à plusieurs milliers d'années de vie  (tu me diras on ne sera plus là... )  et franchement pourrir le monde juste pour justifier un réacteur ou deux sur un PA, je trouve ça délirant.  

Pour me faire l'avocat du diable, émettre du CO² à foison, c'est aussi un étron à plusieurs milliers d'années, sans même évoquer les effets du radon issu des gisements pétroliers.

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il y a 22 minutes, Benoitleg a dit :

Pour me faire l'avocat du diable, émettre du CO² à foison, c'est aussi un étron à plusieurs milliers d'années, sans même évoquer les effets du radon issu des gisements pétroliers.

J'ai toujours du mal avec l'argument de l'écologie. Le nuk c'est pas bien, mais le charbon ou le pétrole ce n'est pas mieux. Il faudra compter les morts dans quelques milliers d'années. La disparition des ours blancs sera à mettre au crédit des gaz à effet de serres et l'apparition de Gozilla au nucléaire...

Modifié par ARPA
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il y a 28 minutes, ARPA a dit :

J'ai toujours du mal avec l'argument de l'écologie. Le nuk c'est pas bien, mais le charbon ou le pétrole ce n'est pas mieux. Il faudra compter les morts dans quelques milliers d'années. La disparition des ours blancs sera à mettre au crédit des gaz à effet de serres et l'apparition de Gozilla au nucléaire...

Effet d'impact et d'image.

 L'impact du CO² en excès est étalé dans l'espace et pour dans longtemps (à l'échelle humaine).

 Tchernobyl ou Fukushima, c'est un événement spectaculaire, des centaines de km² oblitérés immédiatement et pour longtemps.

Modifié par Benoitleg
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il y a 34 minutes, Benoitleg a dit :

Tchernobyl ou Fukushima, c'est un événement spectaculaire, des centaines de km² oblitérés immédiatement et pour longtemps.

Pour l'être humain. La nature elle semble contente d'être tranquille dans ces zones. Mais ce n'est pas très naturel certes 

Modifié par clem200
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Il y a 2 heures, ARPA a dit :

Hors problème idéologique, si on estime qu'il faut construire des réacteurs nucléaire en France (métropolitaine), je ne vois pas pourquoi le même raisonnement ne pourrait pas s'appliquer dans les DOM TOM. Et si on veut des centrales nucléaires dans les DOM TOM, la puissance se rapproche de celle d'un K22 et il me parait presque obligatoire de chercher à mutualiser les frais de développement.

Le progrès des K15 (s'ils deviennent vraiment 2,6 fois plus performant en version K22) pourrait peut-être les rendre envisageables pour un usage civil. On peut envisager que le marché civil permettrait d'avoir des économies d'échelles (pour les DOM-TOM, l'export ou même pour des paquebots ou porte-conteneurs) mais on peut aussi le voir comme un moyen pour la marine de rentabiliser ses navires à quai.

Avec une douzaine de navires nucléaires, on doit en avoir en permanence plusieurs à quai (et hors ATM pour recharge de réacteurs) donc si les ports sont prévus pour revendre l'électricité, ça peut vite représenter une somme non négligeable. Et vu que l’électricité coûte plus cher en outre-mer qu'en métropole, on aurait financièrement intérêt à les baser loin. Cela ne justifiera probablement pas de baser un PAN ou un SNA outre-mer, mais ça compléterait l'intérêt opérationnel d'un intérêt économique.

Et si la propulsion nucléaire devient nettement plus puissante, compacte, économique...  on aura encore plus intérêt à équiper nos navires d'une propulsion nucléaire. En plus des PAN et SNA/SNLE, on pourrait peut-être même avoir des croiseurs nucléaires. Quoique, si le K22 fournit 80 MW, il ne pourra équiper que de très gros navires.

bonjour

 

j'ai tenté de répondre sur le smartphone.... mais, failed.

 

Mon idée serait de reprendre, par exemple, 2 K22 pour un ile ... 2, pour en avoir un qui assure le service quand l'autre est en entretien ; et le second, c'est pour les pointes de consommation...

apres, où ? je n'ai pas de religion attachée : sur une barge pour changer le support et etre à l'abri des tremblements de terre ? à terre ? (au fond de l'eau, à -20 ou -50 m ? )

quand je "parle" K22, l'idée, c'est que sur un soum ou sur un PA, l'encombrement n'est pas celui de la centrale du Bugey ou de Gravelines... meme si on y met des protections (anti attentat) autour...

il y a 11 minutes, clem200 a dit :

Pour l'être humain. La nature elle semble contente d'être tranquille dans ces zones. Mais ce n'est pas très naturel certes 

ouais, m'enfin, je n'irai pas cueillir des champignons là bas ; la reproduction des mamiferes montre un nombre de malformations, de loupés plus importants qu'ailleurs.

ce n'est pas là bas que les loups clignotent la nuit ??

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il y a 4 minutes, g4lly a dit :

DCNS a une propal pour un réacteur dans un pillule ... stocké sous l'eau posé au fond;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Flexblue

cela fait des années que j'y pense... (alors que je ne suis pas de la partie et que je ne suis rien du tout... mais l'idée... l'eau est une enceinte de confinement, une profondeur importante élimine le risque intrusion, la remontée des matériaux à la surface pour changement réparation pourrait se faire (on travaille bien sur des pipe lines, tres profond)..

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il y a 17 minutes, christophe 38 a dit :

Mouais, m'enfin, je n'irai pas cueillir des champignons là bas ; la reproduction des mamiferes montre un nombre de malformations, de loupés plus importants qu'ailleurs.

ce n'est pas là bas que les loups clignotent la nuit ??

A priori ni les loups, ni les bisons venus en masse ni les chevaux ni les 200 espèces d'oiseaux ne clignotent ^^

Je ne dis pas que c'est l'idéal mais la nature semble plutôt contente dans la zone de confinement, le terme "oblitéré" n'a pas de sens.  

Mais nous sommes hors sujet 

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il y a 43 minutes, christophe 38 a dit :

Mon idée serait de reprendre, par exemple, 2 K22 pour un ile ... 2, pour en avoir un qui assure le service quand l'autre est en entretien ; et le second, c'est pour les pointes de consommation...

Même sur une île département, le système électrique est beaucoup plus complexe.

On a des centrales électriques "vertes" (éoliennes, hydrauliques, solaires...) qui représentent 30 à 50% de la puissance, des centrales hybrides (biomasse ou pétrole suivant ce qu'on a à faire brûler) et des centrales au fioul.

Pour toutes ces puissances, on doit gérer l'énergie associé. On est parfois obligé de produire quand il y a du vent, donc il faut utiliser des batteries ou un barrage hydraulique qu'on remplit et on peut aussi réduire ou augmenter la puissance des centrales thermiques. Pour les centrales à biomasse, on peut se retrouver avec un stock de biomasse fixé pour l'année (on n'importe pas de biomasse et la forêt ou les cultures ont une production annuelle fixe) qu'on doit compléter par du pétrole.

Dans tout ce mécanisme, il faudrait étudier au cas par cas l'impact d'un K22 représentant une puissance continue (sauf quelques mois par ans lors de gros travaux) de 10 ou 20% de la puissance électriques du département ce qui pourrait correspondre aussi à 30 ou 40 % des besoins énergétiques et permettre de réduire de 80 % les importations de pétrole pour la production d'électricité...

Les chiffres seront évidemment variables suivant les îles, et il faut une île assez grande pour que son réseau puisse accepter un réacteur nucléaire à sa puissance nominale. En métropole, avec plus de 50 réacteurs, on peut gérer entre ceux qui fonctionnent et ceux qu'on coupe, mais avec un parc qui se limite à un voir exceptionnellement à deux, il faudra en pratique jouer avec les autres centrales thermiques (de préférence à biomasse) pour faire varier la puissance.

La question sera peut-être plus d'actualité quand le boom des véhicules électriques augmentera les besoins électriques et permettra de faciliter la gestion du réseau.

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il y a 13 minutes, ARPA a dit :

Même sur une île département, le système électrique est beaucoup plus complexe.

On a des centrales électriques "vertes" (éoliennes, hydrauliques, solaires...) qui représentent 30 à 50% de la puissance, des centrales hybrides (biomasse ou pétrole suivant ce qu'on a à faire brûler) et des centrales au fioul.

Pour toutes ces puissances, on doit gérer l'énergie associé. On est parfois obligé de produire quand il y a du vent, donc il faut utiliser des batteries ou un barrage hydraulique qu'on remplit et on peut aussi réduire ou augmenter la puissance des centrales thermiques. Pour les centrales à biomasse, on peut se retrouver avec un stock de biomasse fixé pour l'année (on n'importe pas de biomasse et la forêt ou les cultures ont une production annuelle fixe) qu'on doit compléter par du pétrole.

Dans tout ce mécanisme, il faudrait étudier au cas par cas l'impact d'un K22 représentant une puissance continue (sauf quelques mois par ans lors de gros travaux) de 10 ou 20% de la puissance électriques du département ce qui pourrait correspondre aussi à 30 ou 40 % des besoins énergétiques et permettre de réduire de 80 % les importations de pétrole pour la production d'électricité...

Les chiffres seront évidemment variables suivant les îles, et il faut une île assez grande pour que son réseau puisse accepter un réacteur nucléaire à sa puissance nominale. En métropole, avec plus de 50 réacteurs, on peut gérer entre ceux qui fonctionnent et ceux qu'on coupe, mais avec un parc qui se limite à un voir exceptionnellement à deux, il faudra en pratique jouer avec les autres centrales thermiques (de préférence à biomasse) pour faire varier la puissance.

La question sera peut-être plus d'actualité quand le boom des véhicules électriques augmentera les besoins électriques et permettra de faciliter la gestion du réseau.

je preche pour ma paroisse, Mayotte, et je tente de remettre l'arbre à palabres au milieu du village :laugh:

Nous avons 2 centrales electriques qui fonctionne au gas oil, pas de barrage (et peu d'eau), pas de bio masse, pas d'eolien... https://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_à_Mayotte

officiellement 250 000 habitants, reellement le double, MAIS, dans ce chiffre un nombre considerable de mineurs et de clandestins (qui n'ont pas de clims, de machine à laver, d'appareils electriques, hormis la télé)...

et, il faut toujours se projeter, avec l'évolution à 10-15 ans...

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

DCNS a une propal pour un réacteur dans un pillule ... stocké sous l'eau posé au fond;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Flexblue

Et aussi un mini réacteur terrestre :

Citation

Marché des mini-réacteurs : une course internationale


D'une capacité allant de 50 à 500 MWe, les SMR disposent d'une force de production moins importante que les centrales traditionnelles, qui peuvent dépasser les 1 500 MWe. Pourtant, ces modules de petite taille apportent plusieurs réponses aux préoccupations des pays en développement et développés. Pour les premiers, le coût situé entre 100 millions à 1,5 milliard d'euros selon les modèles à l'étude rend la technologie nucléaire plus abordable et adaptée au lancement d'un programme dans cette filière. Plusieurs pays d'Asie et d'Afrique subsaharienne pourraient ainsi acquérir de tels réacteurs, mais aussi des nations plus riches comme le Canada, où un projet est déjà à l'étude dans la province du Saskatchewan. Cette région, qui ne compte à ce jour aucune activité nucléaire, envisagerait d'investir dans des SMR pour servir de laboratoire à d'autres projets de ce type.

Le faible coût d'investissement des mini-réacteurs intéresse également les États-Unis, qui voient leurs centrales vieillir et rechignaient jusqu'ici à bâtir de nouvelles installations au retour sur investissement très long. Il y a quelques années, le département de l'énergie américain a lancé le programme GAIN pour soutenir le développement des SMR, imité en novembre 2015 par le gouvernement britannique.

En Europe aussi, les mini-réacteurs ont le vent en poupe. Si des pays comme la Hongrie, la Pologne et la République tchèque semblent attirés par leur prix attractif pour développer leur parc nucléaire, la France est, quant à elle, davantage séduite par d'autres arguments : facilité d'installation grâce à une fabrication en usine ; réduction des risques sanitaires en environnementaux en cas d'accident ou d'attaque ; et adéquation avec le réseau existant pour compléter le maillage du territoire.

Au sein d'un consortium dédié, EDF planche ainsi aux côtés d'Areva, du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et de Naval Group (ex-DCNS) sur deux projets de SMR : une centrale immergée à 100 m de profondeur, baptisée FlexBlue, qui pourra produire entre 50 et 250 MWe dès sa mise en service envisagée cette année au prix d'une installation entre 100 millions et un milliard d'euros ; et un modèle terrestre de 150 MWe, de 25 m de long sur 4,6 m de large.

A travers le monde, plusieurs dizaines de startup s'activent pour proposer des prototypes prêts à l'utilisation, comme l'américaine NuScale Power, fondée dès 2007. Aux États-Unis, un projet SMR de 500 MWe fabriqué à la chaine est actuellement à l'étude. Plus puissant, il coûterait également plus cher (1,7 milliard de dollars) et ne devrait pas être opérationnel avant 2025. Dans ce marché en plein essor où la Russie et la Corée du Nord sont également dans la course, la Chine pourrait prendre une longueur d'avance avec la sortie en 2019 d'un produit équipant des bateaux pour approvisionner les zones côtières en électricité. Une réponse supplémentaire aux préoccupations de plusieurs pays  la France en tête %u2012 qui refusent de choisir entre réduction nucléaire et carbone.

https://www.mediaterre.org/actu,20180105144924,1.html

Et on a vu que les Youesses en envisagent tout récemment pour alimenter électriquement leurs gros déploiements à l'étranger.

Tout cela allant dans le sens d'une décorellation entre PAN  et le maintien d'une filière nucléaire exclusivement dépendante du nombre de réacteurs militaires.

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Il y a 2 heures, ARPA a dit :

Même sur une île département, le système électrique est beaucoup plus complexe.

On a des centrales électriques "vertes" (éoliennes, hydrauliques, solaires...) qui représentent 30 à 50% de la puissance, des centrales hybrides (biomasse ou pétrole suivant ce qu'on a à faire brûler) et des centrales au fioul.

Pour toutes ces puissances, on doit gérer l'énergie associé. On est parfois obligé de produire quand il y a du vent, donc il faut utiliser des batteries ou un barrage hydraulique qu'on remplit et on peut aussi réduire ou augmenter la puissance des centrales thermiques. Pour les centrales à biomasse, on peut se retrouver avec un stock de biomasse fixé pour l'année (on n'importe pas de biomasse et la forêt ou les cultures ont une production annuelle fixe) qu'on doit compléter par du pétrole.

Dans tout ce mécanisme, il faudrait étudier au cas par cas l'impact d'un K22 représentant une puissance continue (sauf quelques mois par ans lors de gros travaux) de 10 ou 20% de la puissance électriques du département ce qui pourrait correspondre aussi à 30 ou 40 % des besoins énergétiques et permettre de réduire de 80 % les importations de pétrole pour la production d'électricité...

Les chiffres seront évidemment variables suivant les îles, et il faut une île assez grande pour que son réseau puisse accepter un réacteur nucléaire à sa puissance nominale. En métropole, avec plus de 50 réacteurs, on peut gérer entre ceux qui fonctionnent et ceux qu'on coupe, mais avec un parc qui se limite à un voir exceptionnellement à deux, il faudra en pratique jouer avec les autres centrales thermiques (de préférence à biomasse) pour faire varier la puissance.

La question sera peut-être plus d'actualité quand le boom des véhicules électriques augmentera les besoins électriques et permettra de faciliter la gestion du réseau.

sans rien enlever à la pertinence de ton commentaire, je me permet de cross poster une partie d'un message ouvert dans un nouveau fil, qui montre les limites de l'éolien :

Citation

Le développement d’une filière nucléaire plus performante, interviendrait dans un contexte énergétique agité, même contesté ou les questions les plus élémentaires font encore débat. La politique actuelle de l’énergie, celle planifiée pour les trente années à venir, tend à constituer le mixte énergétique à partir de l’éolien, que l’on voudrait prépondérant, mais cela pose de véritables problèmes.

En Allemagne, l’efficacité de l’éolien n’est pas au rendez-vous, 136 milliards d’euros investis pour seulement 16% d’énergie fournie, le constat est amer. Cette année, suite à huit jours sans vent, la rupture du réseau a été évitée de justesse. Le black-out Européen n’a pas eu lieu, mais menace toujours. En matière d’énergie, les choix du gouvernement Allemand sont sur la sellette. La disparition des prix garantis à la production a provoqué l'écroulement de la filière éolienne. Celle-ci déplore déjà 26 000 suppressions d’emploi et de nombreuses faillites. Le secteur économique est sinistré. Pour le consommateur, le renchérissement de l'énergie est incompréhensible. L'éolien terrestre fait face à un front du refus. Aux yeux des usagés, l'abandon du nucléaire ou les nouvelles énergies, sont remis en cause. Le consensus, tant vanté en Allemagne, n'existe plus. L'incohérence d'un mixte énergétique aussi dispendieux, se révèle au grand jour. Les renouvelables (soleil, vent), aléatoires par nature, imposent un second type de production à base de charbon et de gaz, en réalité redondant, venant palier l'inefficacité des premiers. L'extension de l'électricité d'origine éolienne se double d'une augmentation des rejets toxiques dans l'atmosphère, venant des centrales au gaz et au charbon, du fait même de l'arrêt programmé des centrales nucléaires. L'objectif de réduire les gaz à effet de serre s'effondre. A l'usage, l'éolien n'est pas l'énergie bas carbone tant souhaitée, les apparences peuvent être trompeuses.

Citation

En Europe, les seuls pays parvenus à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont la Suède et la France, les seuls à faire confiance à l’atome. Pour sa part, grâce au nucléaire, la France pollue 9 fois moins que l’Allemagne. La leçon mérite d'être méditée. Au moment où l’Allemagne doute de ses éoliennes, la France s’apprête à lancer les parcs éoliens en mer. La raison défaille, 20 milliards d’euros seront engloutis en pure perte, le mégawatt éolien sortira 6 fois plus cher. Avec un rendement dérisoire de 26% en efficacité, la perte sera abyssale. L'époque devient irrationnelle. L'éolien bénéficie d'un préjugé favorable, quelque peu usurpé. La réminiscence des moulins à vent de l'enfance, aussi agréable soit-elle, ne peut s'imposer en filigrane de la politique énergétique de notre pays. Soyons réalistes, comparons les solutions, sans dogmatisme.

 

le fil est ici :

 

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