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il y a une heure, Rochambeau a dit :

Ajoutons que le poids de l'armée turque est aussi non négligeable dans la balance, elle est actuellement l'allié militaire le plus fiable pour les yankees dans le coin. Cette armée vient même de mettre l'influence russe en péril dans la région du Caucase, de par son soutien à l'Azerbaïdjan, une raison de plus pour préserver cette allié dans leur rang.

Les russes ne resteront pas sur cette "défaite".  Il faut attendre d'eux une réaction vive.

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Erdogan utilise le moindre événements pour faire soit du chantage, de la provocation ou du nationalisme a tout va. Il joue a un jeu dangereux. A force, il est possible qu'à un moment où un autre, il le paye chère et son pays avec. Les US/Russes peuvent à un moment où un autre mettre fin au jeu Turc. 

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@Paschi

Effectivement, il va y avoir un refroidissement des relations turco-états-uniens après cette expulsion, mais cela va vite se régler pour ma part. L'expulsion d'ambassadeurs est assez courant dans l'histoire des relations diplomatiques, c'est à la fois un message fort mais réparable avec le temps. Surtout au vu des intérêts qui sont en jeux.

Ah moins que la Turquie ne veut plus de se partenariat, mais j'en doute fort.

@B52

Les Etats-Unis recentrent leur stratégie sur l'Asie, mais ne comptent nullement cessés d'influer dans les autres régions. En Europe par exemple, on ne peut pas dire que les Etats-Unis ont diminué leur influence dans nos pays, la défaite de la France a créé une taxe sur les GAFA le prouve.

En plus, la Russie et la Chine semblent de facto  assimilable comme pays ayant fait alliance, leur récente exercice dans l'océan Pacifique ne laisse aucun doute sur leurs cibles potentielles.

@Bon Plan

Pour la Russie cette guerre a sonné comme un réveil, je doute que les russes se fassent encore surprendre à nouveau.

 

Modifié par Rochambeau
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Il y a 9 heures, Jésus a dit :

La réalité de la Russie, c'est que c'est elle qui a autorisé la Turquie à lancer des opérations militaires en Syrie [...] Mais jamais on ne verra les russes mener une guerre contre la Turquie pour la chasser de Syrie. [...] La Russie est en position de faiblesse en Syrie face aux puissances étrangères, que ce soit la Turquie, les USA, Israël, c'est pour ces raisons que malgré les grands discours, elle ne fait jamais rien contre eux. [....] Les russes dans les zones kurdes se font caillassés par les populations locales qui les accusent d'être inactifs et inutiles face aux turcs (avec lesquels ils font parfois des patrouilles conjointes). La Russie n'est pas la protectrice des kurdes et cette réalité est un problème pour elle et les forces syriennes mais aussi une opportunité pour les turcs. La Turquie d'Erdogan a dans le viseur une conquête territoriale plus large et plus nette avec la Syrie, la prise de Kobané, Manbij mais aussi des zones plus à l'Est frontalière avec l'Irak. Même si diplomatiquement les turcs jouent avec les russes pour faire respecter leurs accords, dans les faits les turcs poussent à l'escalade afin de dénoncer ces accords et y intervenir..

Les Turcs sont intervenus en Syrie (Idlib) avec l'accord (contraint) des Russes, puis en NES avec l'accord (contraint) des US... Personne n'a souhaité leur intervention mais ils se sont rendus incontournables. A la Russe quelque part!

La Russie est relativement faible militairement localement mais personne n'oublie la puissance qu'elle demeure, que ce soit les US avec le partage des zones aériennes ou la Turquie qui s'est fait rappelé à l'ordre plusieurs fois à Idlib. Mais aucun acteur sauf les US ne peut renverser le jeu sans tenir compte des autres. Les US le pourraient probablement mais ne le veulent pas, et ne sauraient même pas pourquoi le faire... Quant aux accords d'Astana ce sont les Russes qui mettent la pression sur les Turcs quant à leur application, et personne en face n'a envie de voir Idlib se déverser en Turquie...pour commencer...

Il y a 10 heures, Paschi a dit :

La Syrie ne pourrait pas résister longtemps face à  une offensive d'envergure Turque mais la grande question est, quelle serait la réaction Russe ? Je doute qu'ils regardent sans broncher

Cela s'est déja vu quand les Turcs et leurs proxys ont cherché à étendre la poche d'Idlib, épisode qui a vu les limites (d'alors) des drones turcs.

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Rappelons que toute la presse bien pensante Occidentale (Le Monde, Libe, Spiegel, Guardian, NYT) a commencé à hurler à la mort quand Russe et Syriens poussaient pour réduire puis détruire la poche d'Idleb. 

 

La Turquie est l'alliée objective de ces courants là. Et ils sont au pouvoir EN France en Allemagne et aux USA. Macron qui joue contre son camp idéologique semble comprendre l'opportunité stratégique majeure à jouer contre la Turquie. En espérant qu'il poursuive dans ce sens. 

Il a mis du temps à comprendre l'importance du Nucléaire, il mets du temps à comprendre l'importance de ne pas plier devant l'axe Alger Ankara, mais ça va dans le bon sens. 

60 Rafales au Maroc contre un meilleur contrôle de la Narco région du Rif et il aura même fait une fin de mandat parfaite. (et oui je considère que la tolérance pour ce de facto Narco etat tient au fait qu'il permets de tenir occupés des quartiers entiers) 

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Il y a 19 heures, Kiriyama a dit :

Mais j'ai toujours du mal à imaginer qui pourrait le remplacer, et dans quelles circonstances.

Élections ? Manœuvre politique interne à l'AKP ? Est-ce qu'ils poursuivrait la politique d'Erdogan ou changerait son fusil d'épaule ?

Plus le temps passe, plus je me dis que le destin de la Turquie est indissociable de celui d'Erdogan.

Effectivement, de notre point de vue occidentale il semble qu'il est aucune figure qui ressort pour s'opposer à Erdogan. Ce qui ne facilite pas la prospective de ce que sera la Turquie après l'ère Erdogan, soit nous serons témoins du délitement de l'AKP qui sera incapable de trouver un successeur à leur chef et donc un retour d'un régime multiparti, ou encore nous allons voir un népotisme/oligarchie islamiste s'instaurer.

 

 

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Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

J'ai surtout du mal à quoi pourrait ressembler une "transition" politique en Turquie.

Est-ce qu'elle pourrait encore se passer dans les urnes calmement, ou est-ce que ça risque de prendre une tournure plus violente ?

Historiquement la seule entité capable d'un coup d'état est l'armée. De ce qu'on voit elle n'a plus cette capacité surtout après la tentative précédente. Et tout dépends ce que tu appelles "transition politique" ce qui à fait le succès de l'AKP c'est le développement économique je vois pas ce qu'il y a d'étonnant que le marasme économique le chasse du pouvoir. Maintenant on parle de la Turquie une fois l'AKP parti c'est pas des wokes qui vont se retrouver au pouvoir mais des nationalistes pas forcément moins fascisant que Erdogan juste nettement moins islamiste.

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Il y a 23 heures, Jésus a dit :

La réalité de la Russie, c'est que c'est elle qui a autorisé la Turquie à lancer des opérations militaires en Syrie afin de la mettre de son côté sur l'aspect d'une géopolitique anti-occidentale. Erdogan cherchait auparavant en vain le soutien américain pour entrer en Syrie pour pouvoir contrebalancer une opposition russo-syrienne dans un jeu de puissances qui avait déjà amené les turcs à abattre un avion russe.

Pour Moscou, c'est compliqué, car d'un côté elle ne veut pas voir la Turquie lui redevenir hostile, de l'autre sa présence aux côtés d'Assad la pousse dans une logique à défendre l'intégrité territoriale au profit de son allié, c'est aussi la crédibilité de son engagement qui est en jeu. Assad n'a pas eût son mot à dire quand les Poutine et Erdogan se sont donnés la main pour lui permettre d'agir en Syrie. Assad n'est d'ailleurs plus qu'un pion militaire pour Moscou sur un échiquier ou ce sont les russes (de moins en moins les iraniens), les turcs et même les américains qui jouent et décident qui fait quoi.

Quand l'armée syrienne et la Russie avait décidée de "s'opposer" à la progression turque, on assistait en fait à une course pour définir une limite de progression tout en essayant de gagner le maximum de terrain. Mais on reste encore une fois dans un jeu ou ce sera Poutine et Erdogan qui vont fixer les limites par des accords et ou ensuite on verra les supplétifs locaux (Assad ou les rebelles pro-turcs) jouer sur les limites et les failles de ces accords. Mais jamais on ne verra les russes mener une guerre contre la Turquie pour la chasser de Syrie. La Turquie est un trop gros morceau qui peut très rapidement amener des moyens militaires importants, amener des contraintes logistiques importantes à la Russie en Syrie. Les russes ils ont ce qu'ils ont en Syrie et ce n'est pas de gros moyens, c'est pour cela que Moscou cède assez souvent quand les turcs sont déterminés à pousser en Syrie, on fera juste monter la tension pour qu'ensuite les russes obtiennent un accord pour leur éviter une déconvenue mais qui au final officialisera un gain territorial pour la Turquie. Le grignotage se fait ainsi.

La Turquie est en position de force en Syrie et elle le sait. La Russie est en position de faiblesse en Syrie face aux puissances étrangères, que ce soit la Turquie, les USA, Israël, c'est pour ces raisons que malgré les grands discours, elle ne fait jamais rien contre eux. La Russie s'est imposée dans un contexte de guerre intérieure en Syrie en permettant une domination d'Assad face à ses opposants, c'est indéniable, mais cela a été permis par l'inaction des occidentaux qui ont bien démontrés qu'ils ne s'engageront pas directement et encore moins massivement dans ce conflit, c'est cette inaction qui a offert une "place" à la Russie. Alors certes, sa présence rend moins facile une attaque contre Assad mais nous l'avons vu, avec les américains, avec les israéliens, s'ils veulent frapper, ils frappent et les russes ne feront pas la guerre à ces pays pour l'honneur de Damas.

Les russes dans les zones kurdes se font caillassés par les populations locales qui les accusent d'être inactifs et inutiles face aux turcs (avec lesquels ils font parfois des patrouilles conjointes). La Russie n'est pas la protectrice des kurdes et cette réalité est un problème pour elle et les forces syriennes mais aussi une opportunité pour les turcs.

La Turquie d'Erdogan a dans le viseur une conquête territoriale plus large et plus nette avec la Syrie, la prise de Kobané, Manbij mais aussi des zones plus à l'Est frontalière avec l'Irak. Même si diplomatiquement les turcs jouent avec les russes pour faire respecter leurs accords, dans les faits les turcs poussent à l'escalade afin de dénoncer ces accords et y intervenir.

Il faut s'attendre à nouvelle opération en Syrie dans les mois à venir.

Merci pour les réponses , je m'attendais à tant de réponse je l'avoue . ^^ je demandais juste l'armée syrienne , mais merci quand même pour les réponses .  

 Je sais que la syrie est une sorte de marionnette de la russie , mais par je voulais poser une question plus sur la syrie en elle même .

il me semble qu'ils sont dans la même situation que l'ukraine, un territoire qui leur échappe . 

 

 L'armée syrienne pourrait comme l'ukraine reprendre la zone d'idlib controler par les turcs ? ( dans le futur ? dans des années avenir ? ) 

 Selon les dernières nouvelle la syrie romps petit à petit son isolement . Bachar sécurise ses arrières au sud de damas et reconstruit petit à petit son pays .

 

à l’instant, Bastion a dit :

Merci pour les réponses , je m'attendais à tant de réponse je l'avoue . ^^ je demandais juste l'armée syrienne , mais merci quand même pour les réponses .  

 Je sais que la syrie est une sorte de marionnette de la russie , mais par je voulais poser une question plus sur la syrie en elle même .

il me semble qu'ils sont dans la même situation que l'ukraine, un territoire qui leur échappe . 

 

 L'armée syrienne pourrait comme l'ukraine reprendre la zone d'idlib controler par les turcs ? ( dans le futur ? dans des années avenir ? ) 

 Selon les dernières nouvelle la syrie romps petit à petit son isolement . Bachar sécurise ses arrières au sud de damas et reconstruit petit à petit son pays .

 

 Ou bien elle n'a aucune chance de reprendre le territoire perdu au profit de la turquie , mais je ne peux m'empécher de faire le paralléle avec le donbass en ukraine . En effet la turquie comme elle peut écraser la syrie, la russie peut écraser l'ukraine . 

 A bien des égards la situation est trés similaire ! 

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Peut-être qu'une sortie du jeu d'Erdogan permettrait à la confrérie Gulen de tirer son épingle du jeu. Est qu'elle a encore les moyens de faire quelque chose si Erdogan venait à tomber ? Le renverser est hors de ses moyens, mais proposer un remplaçant ?

Modifié par Kiriyama
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3 hours ago, Bastion said:

Selon les dernières nouvelle la syrie romps petit à petit son isolement . Bachar sécurise ses arrières au sud de damas et reconstruit petit à petit son pays.

Il se trouve qu'en pratique peu de gens ait intéret à un balkanisation du PO ... ca pourrait tout déstabiliser d'un coup et foutre un immonde bordel ou beaucoup serait perdant.

Donc il est fort possible, si ce n'est souhaitable ... qu'à terme la Syrie retrouve ses frontière d'avant la guerre civile.

Parce qu'en pratique ça commence à faire beaucoup de pays failli dans le coin ...

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il y a 13 minutes, g4lly a dit :

Il se trouve qu'en pratique peu de gens ait intéret à un balkanisation du PO ... ca pourrait tout déstabiliser d'un coup et foutre un immonde bordel ou beaucoup serait perdant.

Donc il est fort possible, si ce n'est souhaitable ... qu'à terme la Syrie retrouve ses frontière d'avant la guerre civile.

Parce qu'en pratique ça commence à faire beaucoup de pays failli dans le coin ...

à part pour les autochtones du coin et l'UE (c'est à dire quantité négligeable pour les deux), tout le monde - les barbus, les puissances régionales et mondiales- ont intérêt à une guerre éternelle et à la balkanisation de la région.

Modifié par Shorr kan
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il y a 6 minutes, Shorr kan a dit :

à part pour les autochtones du coin et l'UE (c'est à dire quantité négligeable pour les deux), tout le monde - les barbus, les puissances régionales et mondiales- ont intérêt à une guerre éternelle et à la balkanisation de la région.

Pour les puissances mondiales ça dépends lesquels. Les chinois s'en foutent, les russes sont contre, l'UE est schizophrène sur le sujet et les tazus sont parmi les tous premiers responsables du boxon.. Idem pour les puissances régionales la Turquie, pays du golfe et Israël y ont intérêt (diviser pour régner) mais pas la Jordanie, ni l'Iran, ni l'Egypte. 

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il y a 14 minutes, nemo a dit :

Pour les puissances mondiales ça dépends lesquels. Les chinois s'en foutent, les russes sont contre, l'UE est schizophrène sur le sujet et les tazus sont parmi les tous premiers responsables du boxon.. Idem pour les puissances régionales la Turquie, pays du golfe et Israël y ont intérêt (diviser pour régner) mais pas la Jordanie, ni l'Iran, ni l'Egypte. 

Je ne suis pas d'accords pour la Russie et l'Iran qui sans ces conflits n'auraient pas eu une emprise aussi forte sur la région, qui leur à permis de s'imposer à leurs "alliés".

Idem pour l'Egypte qui est en position d'extorquer toutes sortes de faveurs à ses parrains d'occidents ou du golfe, sans parler de leur complaisance à l'égard du régime, qui se consolide aussi grâce à sa guerre contre le terrorisme.

Même la Chine profite de l'isolement et des difficultés de l'Iran pour vassaliser à son tour le pays.

D'accords pour  le reste.

 

Modifié par Shorr kan
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il y a 52 minutes, Shorr kan a dit :

à part pour les autochtones du coin et l'UE (c'est à dire quantité négligeable pour les deux), tout le monde - les barbus, les puissances régionales et mondiales- ont intérêt à une guerre éternelle et à la balkanisation de la région.

Je dirais même que les Américains ont semé le boxon sur place notamment parce que ça affaiblissait considérablement l'Europe. Peut-être pas l'objectif principal, mais certainement un cadeau bonux, de leur point de vue.

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il y a 47 minutes, Shorr kan a dit :

Je ne suis pas d'accords pour la Russie et l'Iran qui sans ces conflits n'auraient pas eu une emprise aussi forte sur la région, qui leur à permis de s'imposer à leurs "alliés".

Idem pour l'Egypte qui est en position d'extorquer toutes sortes de faveurs à ses parrains d'occidents ou du golfe, sans parler de leur complaisance à l'égard du régime, qui se consolide aussi grâce à sa guerre contre le terrorisme.

Même la Chine profite de l'isolement et des difficultés de l'Iran pour vassaliser à son tour le pays.

D'accords pour  le reste.

 

Que les russes, chinois égyptiens et iraniens aient été plus ou moins opportunistes et aient cherché a profité du boxon, oui . Mais je suis pas convaincu qu'il aient intérêt à une "guerre éternelle" qui risque toujours de plus ou moins mal tourné à un moment, déstabilisent des zones proches de chez eux , créent des opportunités pour leurs ennemis...

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Les Russes ont profité du conflit certes, néanmoins vous noterez qu'ils ne sont intervenus qu'en dernier recours, et ils sont parfaitement allergiques à l'instabilité (ce qui n'est pas le cas dans le Dombass, parfaitement sous contrôle). Les Iraniens sont assez satisfaits de la situation actuelle mais seraient probablement assez partisans de pouvoir investir dans d'autres besoins pressants à domicile. Ces deux acteurs ne me paraissent donc pas du tout favorables à un conflit éternel (ou alors à très bas bruit et donc très bas coût et très faible risque), d'autant plus que même sans cela ce n'est pas demain que la Syrie pourra se passer d'eux.

Le problème d'Idlib est que la poche est sous protection turque, et ce notamment parce qu'y habitent les opposants les plus résolus à Bachar, qui partiront plutôt qu'accepter une telle reconquête, et que personne n'a envie de voir ces trois millions de réfugiés arriver potentiellement chez eux...

Quant aux frontières, c'est bien sur le refus de les remettre en cause que se retrouvent tout le monde (les Kurdes ne comptent pas).

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Il y a 13 heures, Wallaby a dit :

Il a donc encore trois neurones connectés. Tant mieux pour lui.

 

En revanche, un peu plus bas... c'est petit. Vraiment petit :happy:

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Il a donc encore trois neurones connectés. Tant mieux pour lui.

 

En revanche, un peu plus bas... c'est petit. Vraiment petit :happy:

Tsss tsss : les ambassadeurs ont reculé !)

En fait, dans un communiqué ils se sont placés dans la cadre de l’article 41 de la Convention de Vienne qui prescrit que les diplomates respectent les lois et règlements de l’Etat accréditaire et ont le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de cet État.

C’est beau quand même, la langue de bois. Mais je reconnais à Recep qu’il n’a pas tort lorsqu’il dit qu’à l’avenir les diplomates seront plus prudents.

Voilà le communiqué initial :

Citation

Today marks four years since the ongoing detention of Osman Kavala began. The continuing delays in his trial, including by merging different cases and creating new ones after a previous acquittal, cast a shadow over respect for democracy, the rule of law and transparency in the Turkish judiciary system.

Together, the embassies of Canada, France, Finland, Denmark, Germany, the Netherlands, New Zealand, Norway, Sweden and the United States of America believe a just and speedy resolution to his case must be in line with Turkey’s international obligations and domestic laws. Noting the rulings of the European Court of Human Rights on the matter, we call for Turkey to secure his urgent release.

[source US Embassy in Turkey]

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https://www.eurotopics.net/fr/270328/erdogan-renonce-a-expulser-dix-ambassadeurs-occidentaux#

Avec ses attaques contre l'Occident, Erdoğan cherche probablement un dérivatif aux problèmes du pays, estime Ilta-Sanomat (Finlande) :

«Si la Turquie avait mis à exécution les menaces d'Erdoğan, les relations extérieures du pays en auraient gravement pâti, et tout particulièrement l'économie turque. ... Même sans heurts diplomatiques, l'économie turque est déjà en berne, raison pour laquelle la menace d'Erdoğan est l'expression d'un entêtement, mais aussi un pari osé. ... La crise économique exaspère les citoyens et plombe la popularité du président dans les sondages. Les attaques diplomatiques pourraient être la tentative d'Erdoğan de détourner l'attention des problèmes économiques turcs et de sa popularité en chute libre.»

Cumhuriyet s'attarde sur la nationalité de l'accusé :

«S'il est difficile d'être turc à étranger, c'est encore plus difficile d'être turc en Turquie. En effet, un étranger peut jouir en Turquie des droits qui lui sont dévolus dans son pays. Un Turc est moins bien loti. Quand le pasteur américain Andrew Brunson avait pris position sur les pratiques démocratiques, il avait été arrêté, mais aussitôt libéré après l'intervention du président américain. Si Osman Kavala fait de même en tant que Turc, il va tout droit en prison. Et même si procès il devait y avoir, personne ne le sortirait de là. Nul n'a le droit de formuler la moindre critique, au motif que ce serait considéré comme une ingérence dans les affaires intérieures de la Turquie et que nul n'est autorisé à s'immiscer dans la justice indépendante de la Turquie.»

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https://www.spiegel.de/international/world/interview-with-chief-erdogan-adviser-our-friends-in-the-west-are-acting-as-if-we-are-an-occupying-power-a-08efb530-f03e-4648-9011-085fe3f2efd6 (6 octobre 2021)

Ibrahim Kalın est le principal conseiller en politique étrangère du président turc Erdoğan.

OTAN :

L'Amérique est un acteur important. Mais je reproche aux Européens de regarder d'abord vers Washington lorsqu'ils prennent de nombreuses décisions. Cela ne montre pas un leadership politique. Personne ne dit que les Européens doivent laisser l'Amérique en dehors de leurs décisions. Mais l'Europe est un continent fort - politiquement et économiquement très important. Elle devrait être plus influente et indépendante lorsqu'il s'agit de décisions géostratégiques - mais au lieu de cela, elle reste dans l'ombre des États-Unis.

Votre gouvernement s'est récemment rapproché de pays avec lesquels il est depuis longtemps en conflit : l'Égypte, les Émirats arabes unis, Israël, l'Arabie saoudite. Votre conflit avec la Grèce est également en train de s'apaiser. Est-ce un retour à la devise "zéro problème" ?

Kalın : Les relations se normalisent, oui. Nous ne voulions pas de tensions avec ces pays, et n'avons jamais voulu non plus rompre les relations.

Afghanistan :

Nous voulons aider les dirigeants afghans à remettre l'aéroport en service. Nous l'avons dit dès le début. Les consultations techniques à ce sujet ont déjà commencé, avec les Qataris. Mais c'est frustrant, car les nouveaux dirigeants ne sont pas capables de prendre des décisions rapides. Tout est porté devant le Conseil de la Choura, la plus haute instance dirigeante. Et ils doivent actuellement prendre beaucoup de décisions simultanément.

Pour l'instant, nous nous concentrons sur l'aide à apporter aux nouveaux dirigeants afghans pour qu'ils soient capables de se débrouiller seuls, plutôt que de les reconnaître officiellement. Nous leur parlons des problèmes qui existaient déjà avant le transfert de pouvoir - la situation économique, les problèmes de sécurité, la sécurité des frontières, les migrations. La façon dont les talibans sont arrivés au pouvoir a tout rendu plus difficile. Et la façon dont les Américains sont partis a créé un grand chaos. Nous attendons des talibans qu'ils mettent en place un gouvernement plus inclusif. Le gouvernement présenté récemment n'a pas répondu aux attentes de la communauté internationale. Mais nous devons être réalistes dans nos attentes.

Prévoyez-vous de grands mouvements de réfugiés en provenance d'Afghanistan ?

Kalın : Ce n'est pas comparable aux grands mouvements de réfugiés en provenance de Syrie. Mais cela peut changer si l'économie afghane s'effondre. Notre pays est déjà allé bien au-delà de ses capacités. Nous avons déjà accueilli environ 4 millions de Syriens. Nous faisons tout pour sécuriser notre frontière, nous travaillons avec la sécurité frontalière iranienne, nous avons construit un mur, des systèmes de surveillance électronique, installé des caméras, construit des postes d'observation. Maintenant, la communauté internationale, les États-Unis, l'ONU, doivent agir. Nous ne pouvons pas accueillir plus de personnes.

Syrie :

Nous avons suggéré une zone de sécurité en 2015, puis en 2016 et 2017. S'il y avait eu une zone d'exclusion aérienne à l'époque, moins de personnes auraient été contraintes de quitter la Syrie. C'est une occasion manquée. Plusieurs de nos amis européens nous critiquent pour avoir des soldats en Syrie. Mais cela devrait leur plaire. Nous gardons les gens dans les zones que nous contrôlons. Simplement parce que nous sommes là, 2,5 millions de personnes dans ces zones ne fuient pas. Nos amis occidentaux agissent comme si nous étions une puissance occupante. Nous ne visons pas le sol syrien, mais nous avons été contraints de prendre cette mesure - pour notre propre sécurité et celle des Syriens sur le terrain. Au lieu de recevoir des remerciements, nous recevons des embargos. Pourquoi ? Parce que nous nuisons à la présence du PKK là-bas.

L'accusation est que votre déploiement dans le nord de la Syrie est en violation du droit international.

Kalın : Celui qui viole le droit international, c'est Assad. Et le PKK. Ces deux problèmes ont-ils été résolus ? Pourquoi l'attention se tourne-t-elle maintenant vers la Turquie ? Pour nous, il s'agit de notre droit à l'auto-défense. Si la Russie et les États-Unis ont obtenu le droit d'entrer en Syrie, alors nous avons aussi ce droit.

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