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Le déficit commercial , comme les chiffres du chômage, n'ont que très peu de sens économiquement parlant. Par contre, il frappe l’imaginaire populaire. Comme si celui qui vendait le plus était le plus "fort". Pourtant le pays du monde qui a le plus de déficit commercial est les... USA.

Tant que tu peux payer ton déficit, rien de grave, cela veut dire que tu es  un pays riche qui peut acheter.

 

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il y a 21 minutes, Chaps a dit :

Le déficit commercial , comme les chiffres du chômage, n'ont que très peu de sens économiquement parlant.

Comment ? Quoi ? Le déficit commercial a un sens très clair, surtout quand il s'agit de celui d'un pays disposant de sa devise propre : il correspond au droit, pour l'étranger, d'acquérir des actifs du pays qui fait des déficit, qu'il s'agisse de biens ou de titres. Un déficit commercial persistant non-compensé par un excédent de la balance des paiements signifie que, progressivement, le pays se fait racheter. Tant que le respect des droits de propriété tient, s'entend.

il y a 21 minutes, Chaps a dit :

Par contre, il frappe l’imaginaire populaire. Comme si celui qui vendait le plus était le plus "fort". Pourtant le pays du monde qui a le plus de déficit commercial est les... USA.

Les USA ont un fort déficit commercial mais une balance des paiements qu'il l'est beaucoup moins : ils rapatrient des bénéfices de l'étranger

Mais ça se dégrade manifestement.

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Le 02/08/2017 à 00:25, Boule75 a dit :

En attendant, pendant les travaux, les arrestations et les procès continuent : 1000 de plus en fin de semaine dernière, et aujourd'hui ouverture du 3e procès du putsch, dans une salle construite pour l'occasion, et avec un peu moins de 500 prévenus jugés d'un coup, ce qui va prendre des mois.

Il faut louer la rapidité de la justice turque ! Si on peut parler de justice, s'entend : la moitié des juges a été virée entre temps, et on imagine bien avec quelle finesse il est possible de juger 500 personnes d'un coup.

Je ne vois pas le problème. Ces gens sont des traîtres après tout, donc bon le jugement est vite vu hein.

Et puis il faut prendre garde à bien utiliser les deniers publics, et juger par lots voir par salles entières, c'est plus efficace quand même.

 

Bon je crois qu'il est prudent de =========> [   ]  et fissa ! :laugh:

 

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J'y suis passé un peu avant le putsch. A Istanbul alors que ça sautait à Ankara.

Un beau pays. Une vraie surprise, presque un modèle de développement pour les pays du Maghreb.

Certains y croyaient encore avant le réélection du petit moustachu mais la propagande et l'instrumentalisation de l'insécurité ont tout changé.

Il faut voir que déjà au marché d'Istanbul, les commerçants Syriens étaient en train de plier bagages et de quitter la Turquie pour se réfugier en Europe...

Pauvres Turques et quel dommage pour l'Europe de n'avoir pas su soutenir les progressistes.

Comme en Tunisie, en Egypte, en Syrie, ou en Libye, on savait ce qu'on perdait mais pas ce qu'on allait gagner...

il y a 52 minutes, Alexis a dit :

Je ne vois pas le problème. Ces gens sont des traîtres après tout, donc bon le jugement est vite vu hein.

Et puis il faut prendre garde à bien utiliser les deniers publics, et juger par lots voir par salles entières, c'est plus efficace quand même.

 

Bon je crois qu'il est prudent de =========> [   ]  et fissa ! :laugh:

 

Côté accélération du temps de procédure, on pourrait considérer que c'est un progrès : voilà une solution à l'engorgement des tribunaux.

A n'en point douter, il suffirait de rétablir le délit d'opinion, de qualifier quelques groupes de "terroristes" et de construire des stades pour juger des populations entières... C'est pas nouveau malheureusement...

Ce qui est particulièrement "déplaisant" c'est la distance avec laquelle on continue à observer le phénomène.

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il y a 57 minutes, neoretro a dit :

Ce qui est particulièrement "déplaisant" c'est la distance avec laquelle on continue à observer le phénomène.

On est distants parce qu'impuissants : ça concerne avant tout les turcs eux-mêmes et d'ailleurs, sans que grand monde en ait parlé ici, il y a apparemment eu plusieurs manifestations pas si ridicules de la part des opposants "libéraux" (au sens des moeurs) d'Erdogan.

Que pourrait-on faire ? Soutenir des associations sur place, envoyer des missionnaires ? Si nous étions prosélytes, d'un point de vue religieux ( ! ) ou politique, ce serait presque certainement immédiatement contre-productif, le thème banal de la collusion avec l'ennemi étranger étant immédiatement produit. Et là bas comme dans tous le monde musulman ou presque (hello la Tunisie !), l'Islam est religion d'état de fait ou en droit.

Le projet de rattachement de la Turquie à l'Europe avait ses bonnes idées mais négligeait quelque peu les sentiments d'une bonne partie des autochtones européens. Il a été nuisible de ce fait, il a fait naître et s'éteindre des espoirs, les turcs se sont sentis rejetés ; à raison. Comme en plus dans leur immense part ils n'avaient guère envie de de renoncer à certaines coutumes pas trop appréciées et qu'Erdogan les chauffe à blanc, ça part légèrement en cacahuète....

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Il y a 18 heures, Boule75 a dit :

@RestitutorOrientis : en quoi les chiffres sont-ils exprimés, en quelle devise (ou es-ce en volume ?) ?

L'Euro est un peu monté, mais la £ turque a dégringolé, ce qui favorise grandement les exportations bien sûr, et renchérit les importations.

En $ US. Les statistiques se font en $ US en Turquie.

Il y a 17 heures, Boule75 a dit :

Normalement non pour l'accord : pas tant que le RU reste dans l'Union, et pas non plus après s'ils restent membre de l'Union douanière comme la Turquie.

La question d'ailleurs est : que vont-il bien pouvoir négocier qui pourrait être meilleur que l'accord actuel ? Les droits de douane entre la la Turquie à l'heure actuelle et pour une vaste gamme de produits ne seraient-ils pas nuls... ? (vraie question, mon lit m'appelle. Bonne nuit !)

Le Royaume-Uni qui a proposé à la Turquie un traité de libre échange lors de la visite de May à Ankara, Faudrait voir si les Anglais veulent de l'union douanière ou négocié pour un accord de libre échange avec l'UE.

Il y a 3 heures, neoretro a dit :

J'y suis passé un peu avant le putsch. A Istanbul alors que ça sautait à Ankara.

Un beau pays. Une vraie surprise, presque un modèle de développement pour les pays du Maghreb.

Certains y croyaient encore avant le réélection du petit moustachu mais la propagande et l'instrumentalisation de l'insécurité ont tout changé.

Il faut voir que déjà au marché d'Istanbul, les commerçants Syriens étaient en train de plier bagages et de quitter la Turquie pour se réfugier en Europe...

Pauvres Turques et quel dommage pour l'Europe de n'avoir pas su soutenir les progressistes.

Comme en Tunisie, en Egypte, en Syrie, ou en Libye, on savait ce qu'on perdait mais pas ce qu'on allait gagner...

Côté accélération du temps de procédure, on pourrait considérer que c'est un progrès : voilà une solution à l'engorgement des tribunaux.

A n'en point douter, il suffirait de rétablir le délit d'opinion, de qualifier quelques groupes de "terroristes" et de construire des stades pour juger des populations entières... C'est pas nouveau malheureusement...

Ce qui est particulièrement "déplaisant" c'est la distance avec laquelle on continue à observer le phénomène.

La situation économique et sécuritaire s'est un peu améliorée cette année globalement.

Lorsque je vois le soutien des Occidentaux aux progressistes en Egypte, Tunisie, Syrie ou Libye, j'aimerai ne pas avoir de soutien :)) Après c'est un autre débat. N'oubliez pas, plus l'Occident attaque Erdogan, et plus il peut se permettre d'assemblée les Turcs derrière lui, grâce aux sentiments primaires de patriotisme du peuple turc ("vous voyez mon peuple, il ne veulent que le "oui" l'emporte, il veulent l'ancienne Turquie qui se soumet à l'Occident"). C'est grâce a ces provocations envers les Pays-Bas et l'Allemagne qu'il a remportait le référendum, les Européens sont tombés dans le piège.

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

On est distants parce qu'impuissants : ça concerne avant tout les turcs eux-mêmes et d'ailleurs, sans que grand monde en ait parlé ici, il y a apparemment eu plusieurs manifestations pas si ridicules de la part des opposants "libéraux" (au sens des moeurs) d'Erdogan.

Que pourrait-on faire ? Soutenir des associations sur place, envoyer des missionnaires ? Si nous étions prosélytes, d'un point de vue religieux ( ! ) ou politique, ce serait presque certainement immédiatement contre-productif, le thème banal de la collusion avec l'ennemi étranger étant immédiatement produit. Et là bas comme dans tous le monde musulman ou presque (hello la Tunisie !), l'Islam est religion d'état de fait ou en droit.

Le projet de rattachement de la Turquie à l'Europe avait ses bonnes idées mais négligeait quelque peu les sentiments d'une bonne partie des autochtones européens. Il a été nuisible de ce fait, il a fait naître et s'éteindre des espoirs, les turcs se sont sentis rejetés ; à raison. Comme en plus dans leur immense part ils n'avaient guère envie de de renoncer à certaines coutumes pas trop appréciées et qu'Erdogan les chauffe à blanc, ça part légèrement en cacahuète....

La Turquie est un des seuls état laïc du monde musulman, enfin la laïcité turque imposée par Mustafa Kemal est plus un contrôle de l'Islam par la République. L'Etat turc contrôle l'Islam et décide même des prêches des imams depuis Mustafa Kemal en contrepartie, les imams sont devenus fonctionnaires. C'est un peu comme le fonctionnement de la religion au sein de la République Romaine, l'Islam sert l'Etat et organisé par cet même état pour son propre bien et donc c'est une religion civique au sein de cet Etat. La constitution turque prévoit:  «  L'éducation et l'enseignement religieux et éthique sont dispensés sous la surveillance et le contrôle de l'État » (Article 8 de la constitution, alinéa 4.) aux jeunes turcs depuis le jeune âge.

Modifié par RestitutorOrientis
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Il y a 5 heures, neoretro a dit :

Pauvres Turques et quel dommage pour l'Europe de n'avoir pas su soutenir les progressistes.

(...)

Ce qui est particulièrement "déplaisant" c'est la distance avec laquelle on continue à observer le phénomène.

Cette "distance" traduit le malaise des élites occidentales qui se sont ces dernières années auto-illusionnées en prenant leurs désirs pour des réalités.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ces 5 ou 10 dernières années il était devenu politiquement incorrect de qualifier Erdogan d'"islamiste", et il y avait une espèce de pression pour faire adopter l'élément de langage "islamo-conservateur", pour nous faire croire qu'il était à l'islam ce que la démocratie chrétienne dans le style Angela Merkel est au christianisme.

Les élites occidentales refusent de reconnaître leurs erreurs. C'est de leurs erreurs qu'elles refusent de regarder en face qu'elles prennent leurs distances.

Mais il y a pire que les élites occidentales : il y a les élites turques. Les Occidentaux ont au moins l'excuse que c'est plus difficile de comprendre la société turque quand on n'est pas turc que quand on est turc. Par contre les élites turques, les "progressistes" dont tu parles, ce sont eux qui ont été les premiers à soutenir Erdogan, pour un certain nombre de bonnes raisons découlant du rejet de l'autoritarisme du kémalisme traditionnel, mais il n'en reste pas moins qu'elles se sont trompées.

Le 14/11/2016 à 18:07, Wallaby a dit :

http://bipartisanpolicy.org/wp-content/uploads/2015/10/BPC-Turkey-Transformed.pdf (octobre 2015)

Les libéraux turcs - qui en étaient venus à conclure que l'autoritarisme de l'État turc était le résultat d'une classe dirigeante occidentalisée, culturellement étrangère à son propre pays, violant la culture, la religion et les traditions des Musulmans - embrassèrent ce fil narratif et crurent que la montée des conservateurs religieux "opprimés" apporterait la liberté.

Donc ces libéraux turcs ont beaucoup moins d'excuses d'avoir parié sur ce mauvais cheval qu'était Erdogan :

Par exemple l'arménien Mahcupyan :

Le 3/6/2016 à 15:44, Wallaby a dit :

http://www.welt.de/politik/ausland/article155915238/Warum-nicht-alle-Armenier-die-Resolution-begruessen.html (2 juin 2016)

Etyen Mahcupyan est moins critique vis à vis d'Erdogan. Ce dernier, âgé maintenant de 65 ans,  a été rédacteur en chef d'« Argos » après la mort de Dink en 2010. Et en tant que l'un des rares libéraux de gauche et l'un des rares intellectuels libéraux qui tout d'abord furent favorables à l'AKP, il n'a pas pris ses distances après les protestations du parc Gezi, mais s'est même avancé par moments jusqu'à une posture de conseiller du Premier Ministre d'alors Ahmet Davutoglu.

« L'idéologie d'État ne consiste pas seulement en un seul principe, mais en cinq ou six », et en fonction de la conjoncture politique, ces principes ont été parfois tous formulés, parfois seulement trois, parfois seulement un seul », dit Mahcupyan. La déclaration du Premier Ministre Binali Yildirim disant que le génocide serait une "chose habituelle" qui peut arriver au cours d'une guerre, ne signifie pas un retour en arrière, mais simplement que le gouvernement ces derniers temps n'utilise qu'un seul de ces principes.

ou plus récemment Ahmet Insel qui avoue sur France Culture sa complaisance pour le "démocrate d'opportunité" qu'a été Erdogan, mais que je relie en ce qui me concerne à la fameuse citation exprimée par Erdogan : "la démocratie est un bus dont on descend quand on arrive à destination" :

https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/la-turquie (9 juillet 2017)

19:00 Je crois que la démocratie a cette force que même quelqu'un comme Tayyip Erdogan qui n'a jamais été un démocrate de conviction ni un démocrate de formation, ni un démocrate de coeur, mais il a probablement été un démocrate d'opportunité, mais cette démocratie a cette force, et je crois que le processus d'adhésion à l'Union Européenne avait cette vertu, d'attirer les non-démocrates à devenir des démocrates d'opportunité. Après tout pourquoi pas ? Qu'on puisse devenir démocrate d'opportunité...

avec certes quelques exceptions d'intellectuels turcs critiques vis à vis d'Erdogan, mais inaudibles en Occident :

Le 28/4/2016 à 14:51, Wallaby a dit :

http://www.diesseits.de/panorama/rezensionen/1452207600/puls-modernen-tuerkei (8 janvier 2016)

Temelkuran reproche aux politiciens, journalistes et intellectuels occidentaux d'avoir aveuglément cru voir dans l'AKP le "parfait mariage de l'islam modéré et de la démocratie", qui fasse office en même temps de modèle pour le monde arabe. À cet égard, les voix inquiètes des intellectuels turcs ont été non seulement ignorées, mais aussi confrontées au reproche qu'elles étaient anti-démocratiques et militaristes.

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Erdogan transfère toutes les institutions étatiques financières (banques d'état, banque centrale turque, institutions de régulation, etc..) d'Ankara vers Istanbul, Ankara perdra son rôle de capitale? Ca serait pas une bonne idée. Les institutions financières déménageront dans le nouveau quartier d'affaires d'Atasehir (coté Asie) pour concurrencer les quartiers d'affaire de Maslak et Levent. 

Ils auraient dû résoudre déjà le problème des transports et en construire des autoroutes 10X10 au lieu de construire des grate-ciel a tous les coins de rues. C'est déjà en construction. Et puis, les grandes villes turques commencent a ressembler aux villes nord-américaines. Si cela continue, Istanbul atteindra les 20 millions d'habitants dans quelques années.

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Modifié par RestitutorOrientis
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@Wallaby : tu es quand même dur avec "les élites européennes". Il y a eu de nombreuses voix politiques, et pas des moindres ni des plus extrémistes, pour afficher clairement leur opposition au processus de rattachement de la Turquie à l'Europe, et même des partis entiers, et avec constance.

@RestitutorOrientis : à force de construire, n'y aurait-il pas à un moment comme l'apparition d'une petite bulle en Turquie (comme on n connait ailleurs du reste) ?

Et pour revenir à la discussion sur le commerce extérieur : très bons chiffres.

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10 hours ago, Boule75 said:

Il y a eu de nombreuses voix politiques, et pas des moindres ni des plus extrémistes, pour afficher clairement leur opposition au processus de rattachement de la Turquie à l'Europe, et même des partis entiers, et avec constance.

Qui donc?!!!!!! A part la sortie de Sarkozy, pas forcément partagé par le parti d'ailleurs ... je ne vois pas bien!!!

 

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il y a 21 minutes, g4lly a dit :

Qui donc?!!!!!! A part la sortie de Sarkozy, pas forcément partagé par le parti d'ailleurs ... je ne vois pas bien!!!

Connexion médiocre : pas de recherche immédiate. La CSU c'est sûr... et pas qu'elle.

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5 minutes ago, Boule75 said:

Connexion médiocre : pas de recherche immédiate. La CSU c'est sûr... et pas qu'elle.

Sauf qu'ils ont accepté la poursuite des négociations d'adhésion dans leurs accords de gouvernement et de coalition ...

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il y a 42 minutes, g4lly a dit :

Sauf qu'ils ont accepté la poursuite des négociations d'adhésion dans leurs accords de gouvernement et de coalition ...

Tu pourras aussi trouver des gens comme Bayrou, tu as déjà cité Sarkozy, et le FN bien sûr, et plein d'autres personnes. L'opposition était très importante au Nord de l'Europe également. On sait tous que la poursuite du processus d'adhésion était largement hypocrite, et l'est encore évidemment, tant du côté turc que du côté UE.

Cette compil de citations de Chevênement (j'ignore si elle est honnête) illustre assez bien l'ambiguïté de certaines positions.

Encore une fois : les anglais, les américains et certains milieux d'affaire poussaient.

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Citation

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ces 5 ou 10 dernières années il était devenu politiquement incorrect de qualifier Erdogan d'"islamiste", et il y avait une espèce de pression pour faire adopter l'élément de langage "islamo-conservateur", pour nous faire croire qu'il était à l'islam ce que la démocratie chrétienne dans le style Angela Merkel est au christianisme.

D'ailleurs, pas mal d'exilés Turcs disent que la notion d'islamo-conservateur est fausse, car n'existant pas. On est islamiste ou on ne l'est pas. Mais l’islamiste ne se marie pas avec d'autres concepts, encore moins si ceux-ci sont "progressistes".

Modifié par Kiriyama
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Il y a 19 heures, Boule75 a dit :

 

: à force de construire, n'y aurait-il pas à un moment comme l'apparition d'une petite bulle en Turquie (comme on n connait ailleurs du reste) ?

Et pour revenir à la discussion sur le commerce extérieur : très bons chiffres.

Dans certain endroit, il existe une bulle mais dans beaucoup d'endroit, il y a une réelle demande, le gouvernement turc a entreprit une fonte complète dans l'urbanisme (La transformation urbaine = Kentsel dönüsüm), on détruit des quartiers complets pour construire sur des normes sismiques plus modernes, comme le niveau de vie a augmenté, les Turcs sont devenus plus exigeant pour leur habitation. Exemple, le quartier gitan d'Istanbul fut complètement détruit, la population fut éparpillée vers d'autres habitations plus modernes au détriment du tissu social existant depuis des siècles. Le coût de cette transformation urbaine totale est estimé à 400 milliards $ sur 20 ans (loi 6303). C'est l'entreprise d'état TOKI qui prends le relais lorsque les acteurs privatif sont peu enclin à construire (car les entreprises BTP sont plus intéressés par l'étranger). Contrairement à l'Europe, il y a pas un service social de l'habitation, les logements sont vendus aux futurs propriétaires sur une période de 20 ans en général (donc pas de location sociale), en gros, on détruit pour reconstruire, préférant détruire l'ancien pour le nouveau. Mais bon il y a des soucis juridique avec les anciens propriétaires et la pollution sonore et environnementale qu'engendre les constructions.

https://www.theurbandeveloper.com/designing-cities-withstand-earthquakes-turkey-urban-renewal-project/

Outre la transformation urbaine, la population de la Turquie, c'est 80 millions d'habitants avec une croissance de la population (moindre certes par rapport à une dizaine d'années) et l'intégration des 3-4 millions de réfugiés.

Aujourd'hui, les villes turques ressemblent de plus en plus à des villes nord-américaines. Et ce qui dommage, c'est la disparition des liens sociaux et la chaleur humaine des familles des anciens quartiers (avec leurs petites ruelles) qu'on peut retrouver dans toute la méditerranée et en Orient pour une modernisation forcée et accélérée. Il faut aussi amélioré les transports, notamment les autoroutes à l'intérieur des villes.

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Modifié par RestitutorOrientis
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il y a 1 minute, youbdu29 a dit :

Ça fais quand même bcp d'argent dépensé en infrastructures ça me paraît bizarre avec le coup d'etat , la guerre en Syrie , les attentats , que la turquie est autant d'argent : quand on voit le déploiement de l'industrie de Défense turque ..

Oui, c'est énorme, rien que le TF-X coûtera plus de 25-30 milliards $, sans parler des autres projets (programme spatial, programme balistique, arme électromagnétique, arme laser, programmes de drone, murs aux frontières orientales, achat de plusieurs milliers blindés de nouvelles générations, le char Altay, le projet de frégate de classe Istanbul, de destroyer de classe TF-2020, de sous-marins Type 214, le LHD Anatolie). Les projets réunis coûteraient plus de 100 milliards $ pour la défense. La Turquie rattrape son retard pour la défense, il y a un sur investissement avec un souhait de construire/fabriquer un max en Turquie.

La transformation urbaine est un projet de 400 milliards $ sur plusieurs années. Le 3ème aéroport d'Istanbul coûte à lui seul 9 milliards $, les 3 centrales nucléaires en projet ou en cours de construction coûteront 60 milliards $ (dont un consortium franco-japonais) sans parler des énergies renouvelables (plusieurs dizaines milliards $). Oui, je suis d'accord, c'est assez énorme.

Pour les infrastructures, la Turquie choisit systématiquement la politique du Build–operate–transfer  prenons l'exemple du 3ème aéroport d'Istanbul, l'Etat Turc n'a pas dépensé un seul centime pour la construction de l'aéroport, mieux, l'Etat a ouvert un marché public pour choisir l'entreprise qui construira l'aéroport, c'est le consortium OGG qui a gagné le marché en versant 22 milliards € à l'Etat + 9 milliards $ (pour la construction de l'aéroport) pour 25 ans d'exploitation totale de l'aéroport et au bout de 25 ans, l'aéroport sera transféré à l'Etat qui gardera ou vendra des parts. La rentabilité sera assurée avec la fermeture de l'aéroport d'Atatürk et le nombre de transit et voyageurs (150 millions par an à partir de 2025).

Citation

 

La technique du Build, Operate and Transfer (ci-après BOT) est une modalité de réalisation de projets tant publics que privés dans différents domaines socio-économiques. Empruntant des traits du modèle concessif, le BOT repose principalement sur le modèle du « project financing/project finance » qui est en substance une technique de financement où les prêteurs acceptent de financer un projet en se basant uniquement sur sa rentabilité et sa valeur propres. En pratique, le remboursement du prêt dépend principalement du cash-flow généré par le projet lui-même, de sorte que la capacité du projet à générer des revenus qui serviront au remboursement du prêt constitue la pierre angulaire du project financing. Le BOT repose essentiellement sur ce mécanisme.

Dans le cadre d’un BOT de manière générale, un Etat d’accueil sélectionne une entité privée dans le but de la conception, du financement et de la construction d’une infrastructure et accorde à cette entité le droit de l’exploiter commercialement durant une période déterminée, à l’expiration de laquelle l’infrastructure est transférée à l’Etat.

En principe, la structuration d’un projet public en BOT se traduira par l’absence de recours des prêteurs tant à l’encontre des promoteurs du projet (pas de garantie financière des promoteurs privés) qu’à l’encontre de l’Etat d’accueil (pas de garantie de remboursement des promoteurs publics). Les choses sont cependant nuancées en pratique car, il faut souvent trouver un juste équilibre entre rentabilité et utilité du projet, c’est-à-dire entre le soutien et/ou les garanties de l’Etat aux fins d’utilité sociale du projet et le retour sur investissement attendu par les partenaires privés.

Le BOT demeure néanmoins une solution innovante et une alternative non négligeable par rapport à l’approche traditionnelle de réalisation de projets publics dans la mesure où, la conception, le financement et la réalisation du projet incombent ici à ses promoteurs privés, de sorte que le remboursement des prêteurs sera principalement assuré par les recettes générées par ledit projet.

A cet égard, le BOT constitue une modalité des partenariats public-privé (ou PPP), lesquels présentent l’avantage d’offrir aux personnes publiques de nouvelles alternatives de financement et de gestion privés tout en leur permettant de garder la haute main tant sur l’orientation stratégique des projets que sur la propriété des biens qui en sont issus .

 

La technique du Build–operate–transfer aide l'état à construire des infrastructures sont pour autant dépenser. Même système utiliser pour le 3ème pont du Bosphore et les autres grands projets.

Technique peut appliquer en Europe, faut préciser.

A part cela, la Turquie ne souffre pas de déficit public (-1.2% en 2016) malgré la tentative de coup d'état, les déstabilisations dans les frontières orientales et les réfugiés. Le ministère des finances applique de façon stricte l'équilibre budgétaire, la dette publique tourne autour de 32-33% du PIB. Et puis l'Etat n'est pas un grand dépensier donc dispose de manoeuvre budgétaire plus souple qu'en Europe, il existe pas d'aide sociale en Turquie comme on peut retrouver en Europe (aide pour les enfants, aide au logement), seul une assurance chômage existe de façon limitée dans la durée. L'Etat Turc est le type d'Etat qui ce concentre sur le rôle régalien.  Et tout le monde paie les impôts, du plus pauvre au plus riche avec un pourcentage forfaitaire (de 15 à 35% des revenus), les impôts sur les sociétés est de 20% (ce qui laisse un très grand avantage par rapport à la concurrence), la TVA à 18% et 1% pour les produits de premières nécessité (8% pour les autres nourritures)

Par contre pour la santé, il y a de réel investissement et une volonté politique, la Turquie met en place des hôpitaux de ville dans toutes les provinces de la Turquie. Il s'agit de grands hôpitaux métropolitains ultra-moderne par la fusion de différents hôpitaux publics (hôpital d'état, hôpital de la sécurité sociale, hôpital des libéraux, hôpital militaire). Les soins seront totalement gratuit assuré par la sécurité sociale turque pour tous les citoyens turcs (enfin si la personne est assurée)

Les structures de santé des districts resteront en place, pour les grands soins, il faut se déplacer dans un hôpital de ville. Les hôpitaux de ville sont misent en place afin de mettre fin aux différentes structures dans la même ville (petite ville ou ville moyenne). Pour les grandes villes, c'est autre chose, les structures resteront avec destruction et reconstruction totale des différents hôpitaux.

En Turquie la prise en charge est totalement gratuite pour les moins 18 ans (25 ans si étudiant) et les retraités malgré qu'ils ne payent pas les cotisations, ainsi que la prise est gratuite pour tous les soins chez un médecin généraliste, spécialiste ou à l'hôpital public de son choix. 20% des prix des médicaments sont payés par le patient sauf pour les maladies chroniques qui sont prises en charge à 100%. Des conventions existent avec les hôpitaux privés.

En Turquie, la sécurité sociale n'est pas obligatoire pour les salariés et les indépendants et les cotisations pour la retraite. L'Etat Turc leur laisse le choix de cotisé auprès de pension de retraite privé.  

L'assurance chômage est assez récent, la personne doit cotisé 600 jours minimum pour bénéficié de l'assurance chômage:

180 jours pour un salarié ayant cotisé à l'assurance chômage durant 600 jours,
240 jours pour un salarié ayant cotisé à l'assurance chômage durant 900 jours,
300 jours pour un salarié ayant cotisé à l'assurance chômage durant 1 080 jours.

La retraite est à 60 ans à cause d'une population assez jeune. Il y a pas en Turquie de prestations familiales (nombres enfants ou logement).

Vous avez bien compris, les cotisations salariales et patronales servent surtout à financer le système de santé turc et non les différentes allocations qu'on peut retrouver en Europe (inexistantes en Turquie). En Turquie, je pense que s'il y a un débat sur la venue prochaine des robots sur le marché de travail, l'avis principal serait de financer à 100% le système de santé turc (soin gratuit pour tous les citoyens turcs) pour tout le monde au lieu d'un revenu universel.

En 2017, le budget de la santé de l'Etat est aux alentours de 80 milliards livres turques, donc environ 22.1 milliards $ pour la santé dans le budget de l'état Turc. Le budget de l'Etat Turc est de 563.860.276.000 livres turques, donc de 155.7 milliards $.

Ministère de la santé: 5.731.706.000 livres turques
Institut des hôpitaux publics: 15.795.066.000 livres turques
Institut de santé public: 10.343.267.000 livres turques
Ministère du travail et de la sécurité sociale: 49.838.124.000 livres turques

Attention, je dis pas que la Turquie fait rêver, loin de là, mais l'Etat est assez responsable, souple et intelligent dans les dépenses, sûrement une prise de conscience après les nombreuses crises économiques des années 70-80-90.

Pour l'industrie de défense turque, la Turquie facilite les R&D pour les entreprises de défense, et finance en grande partie les projets militaires. L'armée turque est un des moyens dépensiers au sein de l'Otan pour le personnel (merci les conscrits), donc le plus gros du budget va dans l'équipement et la recherche. Voilà en résumé.

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Perso je veux bien te croire mais c'est tres beau tout ça mais ça ressemble à un conte de fée , même la Chine ne se devellope pas comme ça.

Pour la technique du Bot c'est à double tranchant car si il y a une crise l'état à moins de ressources donc moins de moyen pour subvenir aux besoin de la population , et si baisse de fréquentation ( par ex : aéroport ) licenciement, faillite à la chaîne car pas de protection  , et cette technique ne marche principalement que pour les pays émergents impossible à faire en france ( trop de concurrence , marche , à part pour les marchés peu importants = stade de Nice Areva ..) . 

Pour La Défense je tiens à nuancer ton propos , les équipements sont en net augmentation , mais ce sont des blindés etc , à part pour les drones la turquie a besoin des autres , et le rd ne lui permettra pas de produire tout tout seul, par exemple le tfx chasseur " haut de gamme " co produit Avec les anglais, ça va être un coût astronomique pour un rendement faible , et des capacités ? Bref vous ne pouvez que progressez mais il y a du chemin surtout que le pays est coupé en deux Avec la population aisée ou urbaine à l'ouest et le reste à l'est ..

En plus Avec la perte de laïcité , l'insécurité , les restrictions pas mal de millionaires se sont expatriés .

pour ce qui est d'erdogan ce n'est pas un mauvais gestionnaire mais son rêve d'empire ottoman le perdra , a trop en vouloir 

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il y a 39 minutes, youbdu29 a dit :

Perso je veux bien te croire mais c'est tres beau tout ça mais ça ressemble à un conte de fée , même la Chine ne se devellope pas comme ça.

Pour la technique du Bot c'est à double tranchant car si il y a une crise l'état à moins de ressources donc moins de moyen pour subvenir aux besoin de la population , et si baisse de fréquentation ( par ex : aéroport ) licenciement, faillite à la chaîne car pas de protection  , et cette technique ne marche principalement que pour les pays émergents impossible à faire en france ( trop de concurrence , marche , à part pour les marchés peu importants = stade de Nice Areva ..) . 

Pour La Défense je tiens à nuancer ton propos , les équipements sont en net augmentation , mais ce sont des blindés etc , à part pour les drones la turquie a besoin des autres , et le rd ne lui permettra pas de produire tout tout seul, par exemple le tfx chasseur " haut de gamme " co produit Avec les anglais, ça va être un coût astronomique pour un rendement faible , et des capacités ? Bref vous ne pouvez que progressez mais il y a du chemin surtout que le pays est coupé en deux Avec la population aisée ou urbaine à l'ouest et le reste à l'est ..

En plus Avec la perte de laïcité , l'insécurité , les restrictions pas mal de millionaires se sont expatriés .

pour ce qui est d'erdogan ce n'est pas un mauvais gestionnaire mais son rêve d'empire ottoman le perdra , a trop en vouloir 

En Turquie, il y a beaucoup de chose à faire, c'est encore le début, mais ce qui est bien, il y a une volonté et cela est très important pour la suite.

Pour le BOT, je suis d'accord, il y a une prise de risque des entreprises et de l'Etat dans ce genre de projet, mais sans prise de risque, aucune entreprise ne peut avancer. Pour le BOT, aujourd'hui, c'est un bon moyen pour la construction des infrastructures, sinon tous ces projets pèserai très lourd dans le budget de l'état et puis le BOT n'empêche pas une bonne concurrence. La banque centrale turque a obligation d'avoir assez d'actif pour financer les projets en cas de pépin. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu aucun problème majeur.

Pour la défense, aucun pays dont la Turquie peut se passer des autres pays, les projets militaires coûte cher surtout pour le TF-X, une mutualisation des moyens est envisagé. Le TF-X jouera le rôle de chasseur pour combler les lacunes du F-35 pour le air-air. Un couple TF-X/F-35. Le F-35 remplacera le vieux F-4 et le TF-X remplacera le F-16. La commission de défense s'était réuni en 2010 pour savoir si la Turquie pouvait envisager une production nationale d'un avion comme le TF-X, le rapport suggère que la Turquie peut avoir les moyens techniques et financiers si développement avec un pays tiers en partie. Donc on verra bien.

Pour la laïcité, c'est un sujet très compliqué, j'ai déjà expliqué le rôle de l'Etat au sein de l'Islam, moi même j'ai du mal à comprendre les aboutissements et les liens en tant que citoyen turc (alors voir de l'extérieur est plus compliqué). Pour l'insécurité, moi personnellement, je vois pas de problème (le seul problème est au niveau de la justice), peut être un peu fataliste?!

Pour les millionnaires et milliardaires, il y a 29 milliardaires en Turquie, plus que l'Espagne par comparaison au même niveau que Taïwan (21 milliardaires en 2005, et 25 en 2007 selon Forbes). Pour les millionnaires, c'est un peu plus compliqué que ça, l'ancienne élite kémaliste perd son poids économique et un soutien politique, Erdogan préférant une élite d'Anatolie plus conservatrice. Je peux saluer de ce forum l'ancien élite/politique turc réfugié à Paris depuis 2009, Cem Uzan (il souhaiterait repartir en Turquie d'ailleurs https://twitter.com/uzancc).

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Modifié par RestitutorOrientis
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Le gros plus du Bot , c'est pour l'investissement étranger car la population turque est une manne moins chere que les pays occidentaux et plus qualifié que des pays comme la Chine etc ( ils ont appris des boches ) , en plus point stratégique du moyen orient , passerelle entre la Chine et l'Europe . Le hic que je vois si le d'investisseurs ne font plus de benef car hausse de la vie , salaire en hausse plus une crise ça peut revenir violent. Et la l'état turc perdra tous les fruits de son devellopement. Le risque est un facteur recurrent attention cependant à ne le sous estimer en voulant aller trop vite ou trop confiant . 

Pour le Tfx j'y crois moyen trop complexe etc 

niveau blindé par contre vous êtes pas trop mauvais bonne qualité , proche des allemands mais en même temps un cran en dessous niveau prix , pas mal de pays émergents sont clients.

apres niv technologie missiles etc il y'a rien d'autonome c'est que du transfert

perso ce qui m'impressionne c'est le nombre d'hommes de blindés avec un budget bof , ai dis que le soutien aux rebelles aux Qatar etc..

perso je vois d'un mauvais œil l'islam ( pour le dvpt d'un pays ) car je trouve cette religion pas assez structuré , etc ça impose aux gens de vivre d'une façon même les non croyants et il n'y a que très peu de pays développés musulmans pour qui ça marche ( l'Arabie ça compte pas ils ont du pétrole ) , ce qui me choque le plus cˋest comment cette religion et ses peuples sont passes de grandes puissances a pas grand chose, la vision de l'islam autrefois puissante et prospère, belle c'est transformée un peu en boulet ..

pour les millionaires j'avais vu que c'était le pays qui avait perdu le plus de millionaires en une année .

pour ce qui est du sentiment de fierté du pays les turcs sont forts même quand ils vivent en dehors de leur pays ( un peu trop même ) c'est ce qui nous manque nous 

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10 hours ago, Wallaby said:

pas qu'elle, puisqu'il y avait aussi une certaine Angela... : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partenariat_privilégié

Angela qui tourne casaque dès que les réfugié syriens se sont pointé ... au grand dam de la CSU ... déjà obligé d'accepter la poursuite des négos dans l'accord de gouvernement.

On sent les positions fermes :bloblaugh:

Il y a un résumé des positions des partis de gouvernement ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Procédure_d'adhésion_de_la_Turquie_à_l'Union_européenne#Au_sein_de_l.27Union_europ.C3.A9enne

Et rare son, ou plutôt fussent, ceux à s'opposer frontalement à toute adhésion de la Turquie a l'union ... très très rare.

Depuis quelques année la posture d'Erdogan a un peu changer les chose, mais c'est récent ... depuis 1957 tout le monde était absolument béat devant l'intégration turque dans le projet européen, même les grecs!

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Il y a 2 heures, RestitutorOrientis a dit :

La technique du Build–operate–transfer aide l'état à construire des infrastructures sont pour autant dépenser. Même système utiliser pour le 3ème pont du Bosphore et les autres grands projets.

Technique peut appliquer en Europe, faut préciser.

On appelle ça PPP ici (Partenariat Public Privé).... et ça ne donne pas que de bons résultats : la justice n'est pas au service de l'état et les groupes privés ont de bons avocats, de bons rédacteurs de contrats.

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Il y a 1 heure, Kiriyama a dit :

Maintenant on peut penser que les autorités turques sont plus lucides que leurs homologues françaises... qui fournissent un parfait exemple de ce qu'il ne faut pas faire en matière de PPP.

J'imagine que certains se passent bien. Le viaduc de Millau, par exemple, a été livré, est utilisé, on entend pas parler d'horreurs comme sur le Balardgone ou sur le grand hôpital du sud parisien, etc... La grande question étant : Vinci entretiendra-t-il correctement l'ouvrage jusqu'à la fin de la concession ? Si des travaux lourds devaient être entrepris avant cette date, les lanceraient-ils ou placeraient-ils des rustines pour que ça tienne jusqu'à transmettre le bébé en mauvais état ?

Et puis pour un pont, les services associés sont normalement assez clairement définis et simples. Pour un hôpital, en revanche...

Ce qui me hérisse dans ces machins là, c'est que ça oblige, pour bien faire, à disposer du côté du client (l'état) de personnes très qualifiées, capables de comprendre ce qu'il faut surveiller, ce qui doit être fait, et de vérifier que le concessionnaire le fait bien, sans jamais pouvoir piloter les choses elles-même. Vu de moi, les personnes capable de faire ça n'ont aucune envie de travailler dans ces conditions, c'est complètement ch..t comme boulot ! C'est "garde chiourme hyper-qualifié". Et honnête avec ça : c'est si évidement, la tentation de la corruption dans ces cas là... Rendez-vous dans 20 ou 30 ans, pour un bilan des dégâts.

En Turquie aussi, bien sûr. Une malfaçon, ça peut rester planqué longtemps.

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