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Turquie : Erdogan reconnaît "des actions extrêmes" de la police

                                Image IPB

Alors que les manifestants étaient revenus, samedi 1er juin, sur la place Taksim dans le centre d'Istanbul, pour protester contre un projet d'urbanisation qui cristallise les rancunes, le gouvernement du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a refusé la moindre concession, affirmant que ces rassemblements étaient avant tout "idéologiques".

Les forces de l'ordre, qui ont violemment réprimé les manifestants la veille faisant, selon des médecins sur place, plusieurs centaines de blessés, ont commencé à se retirer du quartier en milieu d'après-midi.  Si M. Erdogan a reconnu "qu'il y a eu des erreurs, et des actions extrêmes dans la réponse de la police", il a maintenu que "la place Taksim ne peut pas être un endroit où les extrémistes font ce qu'ils veulent".

Mais face à l'ampleur des protestations, même le président Abdullah Gül a été forcé de constater que l'heure était grave. "Nous avons tous besoin d'être responsables face à ces manifestations qui ont atteint un niveau inquiétant", a-t-il dit, exhortant la police à "agir avec le sens de la mesure".

Ce mouvement de protestation, l'un des plus importants dirigés contre le pouvoir islamo-conservateur depuis son entrée en fonction en 2002, est parti d'une manifestation contre un projet d'aménagement urbain contesté à Istanbul. Associations environnementalistes, riverains et syndicats dénonçaient la destruction du parc arboré, promis aux bulldozers. A la place, la municipalité a prévu de reconstruire d'anciennes casernes ottomanes agrémentées d'un centre commercial.

Une opération opaque, menée sans concertation, qui rentre dans le cadre de plusieurs projets urbains pharaoniques lancés ces derniers mois par le gouvernement : aéroport géant, canal de contournement du Bosphore, troisième pont sur le détroit, villes nouvelles et reconstruction de la place Taksim.

Les affrontements ont débuté vendredi à l'aube avec l'intervention musclée de la police pour déloger quelques centaines de militants qui occupaient le parc Gezi. Une source médicale citée par l'agence Reuters parle d'un millier de blessés dans les heurts, tandis qu'au moins six personnes ont perdu un oeil après avoir été touchées par des grenades lacrymogènes, selon l'association des médecins turcs.

Ameutés par les réseaux sociaux, de nombreux militants associatifs sont venus en renfort, rejoints au fil de la journée par beaucoup d'autres manifestants venus dénoncer plus globalement la politique du gouvernement islamo-conservateur.

Les autorités n'ont donné aucun chiffre précis. Vendredi en fin de journée, le gouverneur de la ville, Huseyin Avni Mutlu, s'est contenté d'indiquer que douze personnes étaient toujours hospitalisées en fin de journée, dont une femme victime d'une fracture du crâne, et qu'au moins soixante-trois personnes avaient été interpellées. Des ONG évoquent plusieurs centaines de blessés, dont certains dans des états graves.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/01/nuit-blanche-pour-des-milliers-de-stambouliotes-en-colere-contre-le-gouvernement_3422104_3214.html
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Si j'étais le gouvernement allemend ça ferait longtemps que mes soldats seraient retournés en Allemagne. Et comme le dit un des commentateurs de l'article, ce pays retourne au Moyen-Age. Qu'ils se démerdent avec la Syrie et qu'ils restent où ils sont, c'est-à-dire hors de l'Union Européenne. Qui n'a d'ailleurs pas besoin de ça en plus de ses problèmes actuels.

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                Les turques seront-ils bientôt en etat de legitime defense ?

"On se sent chaque jour un peu plus pris en étau par Erdogan"

La résistance face aux projets de construction dans le parc Gezi, dans le quartier Taksim à Istanbul, s'est transformée, ce week-end, en une remise en cause globale de la politique du gouvernement turc, et la révolte s'est propagée dans toute la Turquie. Voici une sélection des témoignages recueillis par le Monde.fr.

"Le calme n'est pas revenu" de Müge et Jérémie S.

Depuis ce week-end, les affrontements se sont simplement déplacés dans d'autres lieux, moins médiatiques. Hier, pour la deuxième nuit consécutive, la police a investi le quartier de Besiktas, situé en contrebas de Taksim. Le téléphone et Internet ont été coupés afin d'empêcher toute communication avec l'extérieur. Tout est plongé dans un brouillard épais : l'émanation des gaz utilisés par les forces de l'ordre. Il se dit que la police y a fait preuve d'une grande violence. Il y aurait eu au moins un mort. Le quartier étant bouclé, personne ne peut confirmer ou infirmer ces dires.

Un peu plus loin, en remontant vers le nord, tout prêt de l'embarcadère des bateaux qui permettent de rejoindre l'autre rive en temps normaux, l'université de Bahcesehir avait été transformée en hôpital de campagne. Là aussi, la police a investi les lieux et tiré des grenades de gaz lacrymogène, sans aucune considération pour les blessés.

Twitter et Facebook sont les deux moyens de communication privilégiés. Beaucoup d'informations y circulent. Notamment, de nombreuses personnes échangent des adresses et numéros de téléphone de restaurants/cafés/médecins disposés à accueillir et aider les manifestants. Il semblerait que certaines de ces informations soient postées par la police, police qui arrête ensuite les personnes venant chercher de l'aide dans ces lieux. Là aussi, une certaine confusion règne. Pendant ce temps, la plupart des médias turcs continuent de minimiser, voire d'ignorer les événements. Jusqu'à quand ?

"La population veut simplement que le gouvernement respecte leur mode de vie, sans les insulter ni tenter d'islamiser la société", par Allen S., 29 ans, Istanbul

Le silence des médias locaux est horrible, et c'est ce qui est le plus dérangeant dans tout cela. CNN Türk est maintenant surnommé "CNN pingouin". La première nuit des manifestations, réveillé en pleine nuit par le bruit des casseroles, j'ai trouvé une seule chaîne d'information, sur la vingtaine existante, qui mentionnait l'événement. Toutes les autres chaînes faisaient de pitoyables rediffusions pour éviter de parler de ce qui se passe. Puis l'électricité a été coupée.

De nombreuses rumeurs circulent sur des policiers en civil qui causeraient des dégâts eux-mêmes pour ensuite mieux accuser les protestataires oul'arrêt des caméras de sécurité pour éviter les sanctions et l'utilisation de gaz lacrymogènes périmés...

Hier soir à Bagdat Caddesi (l'équivalent de la rue Istiklal sur la rive anatolienne d'Istanbul), une manifestation entièrement pacifique a eu lieu. Aucun policier, aucune violence, aucun blessé n'est a déplorer. La rue était noire, les drapeaux, rouges. La population veut simplement que le gouvernement respecte leur mode de vie, sans les insulter ni tenter d'islamiser la société. Beaucoup parlent de "démocratie a reculons", car les droits et les libertés sont de plus en plus limités. Construire une mosquée sur une place qui est le lieu de toutes les manifestations politiques est une provocation. Attaquer des manifestants pacifiques à l'aube et les pulvériser de gaz comme des insectes a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Tous en ont trop lourd sur le cœur.

"Ce lundi matin, c'est l'inquiétude qui prend le dessus", par Patricia R., 33 ans, Istanbul

Je me réveille. Je tends l'oreille. Je guette le vrombissement d'un hélicoptère ou d'une machine qui nettoierait la rue. Comme un sentiment de gueule de bois. Que s'est il passé ? J'ai encore les yeux qui piquent. J'avais jamais respiré de gaz lacrymo. J'ai les membres endoloris d'avoir trop marché et couru. Mais il le fallait. J'ai vu ce peuple se lever et marcher vers Taksim pour dénoncer l'atteinte à ses libertés. C'était incroyable. Des gens de toutes parts, des jeunes, des vieux, des mères de famille. Et ils ont réussi. Ils ont repris la place Taksim et le parc Gezi.

L'ambiance, hier, était à la fête et aux cris de victoire. Mais ce matin, c'est l'inquiétude qui prend le dessus. Je pense aux manifestants de Besiktas, qui se sont fait tabasser par les forces de police cette nuit. Peu d'images ont filtré, seulement quelques statuts Facebook mis à jour. Cela paraît inimaginable, mais ici, la population ne sera pas protégée par ses journalistes. Très peu osent – ou veulent – dire ce qui se passe.

Et maintenant, que va-t-il se passer? Les oiseaux de malheur crient au scandale, crient qu'il ne fallait pas faire cela. Certes, il y a un véritable enjeu : le peuple s'est levé, a marché, s'est battu. Mais maintenant, qui va prendre le relais ? Qui va, sur une base légitime, instaurer un dialogue avec le gouvernement ? C'est le prochain enjeu, pour être entendus, auquel doivent se préparer les "révoltés" du peuple.

"Cette explosion exprime l'oppression du gouvernement sur le peuple turc" d'Okan O., 42 ans, directeur des ventes export, Istanbul

Ce qui se passe ces jours-ci, en Turquie, qui commençait par la défense de la nature et des arbres du parc Gezi, est devenu une manifestation contre le dictateur fasciste Erdogan, malheureusement notre premier ministre, l'invitant à démissionner immédiatement. C'est une explosion, qui exprime toutes les contraintes et les interdictions du gouvernement sur le peuple turc au sujet de l'alcool, de la vie sociale, des médias, des journalistes, du système d'éducation, etc.

Depuis onze ans, nous sommes chaque jour un peu plus pris en étau par Erdogan, qui est le seul acteur dans toutes les lois et les sanctions grâce à son fort pouvoir au parlement. Il décide tout seul de toutes les actions qui concernent notre peuple, dont celle du parc Gezi de couper les anciens arbres, de démolir le centre culturel d'Ataturk à Taksim et de reconstruire une grande place d'après ses idées et sa vision sombre et limitée.

Il n'écoute pas les sentiments de son peuple, il insulte Mustafa Kemal Atatürk, notre grand héros et fondateur de la Turquie moderne et laïque, et ses sympathisants. Il désigne les millions de protestants du peuple turc comme une horde. Son attitude insolente contre le peuple est durement critiquée à chaque déclaration et décision. Les politiques contre la Syrie ont causé des centaine de morts a Reyhanli, près de la frontière, et la période de la paix avec les kurdes a divisé le peuple au lieu de l'unir.

"Nous, les manifestants, ne sommes pas des alcooliques ou des hooligans,et certainement pas des terroristes." par Naz O., 18 ans, va passer son bac dans une semaine, Istanbul

Je voulais juste dire que nous, les manifestants, ne sommes pas comme le décrit M. Erdogan. Nous ne sommes pas des alcooliques, des fauteurs de troubles, des hooligans, des pillards, des militants, et certainement pas des terroristes.

Nous sommes des gens normaux, faisant partie du peuple turc. Nous sommes des citoyens, même de bons citoyens. Nous sommes des frères, des sœurs, des mères, des pères. Nous sommes des étudiants, des travailleurs, des chômeurs et des retraités. Nous somme des socialistes, des républicains, des communistes, des libéralistes, des démocrates, des anarchistes. Nous sommes musulmans, athées, chrétiens, juifs. Nous sommes des gens qui nettoient les rues le lendemain de "la guerre". Nous sommes des gens qui s'entraident dans tout les cas. Nous souffrons, nous tombons, nous nous redressons. Nous sommes unis et personne ne peut changer cela.

"Erdogan ne nous écoute pas du tout, il raconte n'importe quoi dans ses discours", par Eylem Oyku Y., 22, étudiante, Istanbul

Depuis trois jours, on est dans le conflit. On doit en même temps étudier, on a des examens d'université. Les médias ne diffusent pas la situation. Ceux qui ne sont pas dans les rues ne savent rien du tout. Nous, on raconte. On donne de la nourriture à ceux qui ont faim, on soigne les gens qui ont pris des gaz lacrymogènes. On appelle le président à la démission. Il s'en moque, il ne nous écoute pas du tout, il raconte n'importe quoi dans ses discours.

On veut que les autres pays lui demandent d'arrêter et laisse le gouvernement aux démocrates. Résister est trop dur ! La violence de certains policiers est disproportionnée. On partage souvent des nouvelles sur les réseaux sociaux. On a mis des barricades pour empêcher pour les policiers de passer avec leurs gros chars de combat. De l'autre côté, les forces policières se renforcent ! C'est la guerre !

"Erdogan veux la guerre civile entre les communautés plutôt laïque et islamique", par U. U., 15 ans, Ankara

J'habite a Ankara, je suis turc. J'ai grandi avec la haine de Recep Tayyip Erdogan. Il est devenu chaque jour plus autoritaire et plus islamique ! Il se prend pour un sultan. Il continue de se battre avec les 50 % qui n'avaient pas voté pour lui. Il continue a limiter les droits, et il n'est pas laïque. Il n'a même pas besoin de s'en cacher. J'étais dans le quartier de Kizilay ces deux derniers jours. Tout le monde veux qu'il démissionne. La police se renforce et se durcit chaque minute qui passe. J'ai des amis qui sont blessés et frappés par la police. Erdogan veux la guerre civile entre les communautés plutôt laïque et islamique. Il provoque les deux groupes par ses paroles (qui sont contraires de celles de son camp).

Les médias ? Aucune chaîne ne montre les événements hormis Halk TV et Ulusal Kanal. Les autres soit ne les montrent pas ou soit les montrent comme des troupes marginales et terroristes qui attaquent l'innocente police. Je suis fatigué des gaz lacrymogènes. Mais je ne cesserai pas de frapper les casseroles et d'aller aux rassemblements de résistance jusqu'à ce que la démocratie et la laïcité reviennent.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/03/on-se-sent-chaque-jour-un-peu-plus-pris-en-etau-par-erdogan_3422878_3214.html

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L'impopularité récente et croissante d'Erdogan pourrait faire craindre une utilisation de la Syrie pour détourner l'attention des électeurs turcs sur l'interne a la Turquie ...

  Comme par exemple, profiter d'un éventuel prochain incident comme il y en a eu lieu, pour éventuellement rentrer réellement en conflit avec le camp Assad et déclencher ce que je verrais probablement principalement en opération aérienne pour aider l'opposition syrienne

Maintenant que les évênements d'Istanbul révèle une impopularité qui pourrait durablement et définitivement s'implanter :

Erdogan va vouloir chercher a détourner ou "retourner" les choses, la syrie pourrait être une garantie de réelection pour lui, d'autant qu'il me semble que lui n'a pas de limitations de mandats qui pourraient l'en empêcher étant premier ministre chef d'état ... Dans l'histoire politique turque les premiers ministres qui restent chef d'état sur 3 mandats sont nombreux et il y en a même un qui en a fait 5 je crois (Menderes) en 10 ans (des législatures de 2 ans)

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L'impopularité récente et croissante d'Erdogan pourrait faire craindre une utilisation de la Syrie pour détourner l'attention des électeurs turcs sur l'interne a la Turquie ...

  Comme par exemple, profiter d'un éventuel prochain incident comme il y en a eu lieu, pour éventuellement rentrer réellement en conflit avec le camp Assad et déclencher ce que je verrais probablement principalement en opération aérienne pour aider l'opposition syrienne

Maintenant que les évênements d'Istanbul révèle une impopularité qui pourrait durablement et définitivement s'implanter :

Erdogan va vouloir chercher a détourner ou "retourner" les choses, la syrie pourrait être une garantie de réelection pour lui, d'autant qu'il me semble que lui n'a pas de limitations de mandats qui pourraient l'en empêcher étant premier ministre chef d'état ... Dans l'histoire politique turque les premiers ministres qui restent chef d'état sur 3 mandats sont nombreux et il y en a même un qui en a fait 5 je crois (Menderes) en 10 ans (des législatures de 2 ans)

Objection votre honneur  :lol:

Une opération militaire de grande envergure qui suppose au minimum une réponse militaire de Damas par missile balistique conventionnel nécessite une assise populaire et militaire qu'Erdogan ne peut pas vraiment se permettre. Le danger pour Erdogan est d'être (c'est déjà en partie le cas) associé au à l'anti-model Attaturkien qui sera renforcé par une action aux côtés des rebelles islamistes. Sa politique en Syrie est très majoritairement impopulaire surtout que la population Turque est friande de théorie de complot ( La dernière en vogue c'est que le gouvernement essaye de cacher le nombre exacte de l'attentat commis à la frontière Syrienne + une prétendue note des services secrets leaker qui dit que ce n'est pas le régime Syrien mais Jebhat al Nusra qui a commis l'attentat). Il faudrait voir la position de l'Etat majeur Turc depuis les purges qu'AKP y a mené mais il n'est pas exclu qu'en cas de diversion Erdogan ne se prenne une fronde des militaires ou un coups d'Etat.

On parle de printemps arabe à la sauce Turque, ce qui se passe en Turquie est à mon avis pas comparable. La Turquie ne connait pas le taux de chômage de la Tunisie ou l'Egypte, malgré les pressions du pouvoir la Turquie est une démocratie et il y a un rejet de l'islamisme politique alors qu'en Egypte, Syrie, Tunisie, Libye c'est au contraire l'Islamisme politique qui est le mot d'ordre.

Attendons voir comment ça évolue mais ça serait le meilleur gag de l'année si Erdogan devait tomber avant Assad  :lol:

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  Les S300 a peine livré, et tu penses qu'il y a crédibilité de maitrise de l'outil ? Alors que l'intégration d'un système AA dans une armée c'est tout un merdier de formations longues et d'ingénieurs pouvant suivre cela ... D'ou pourquoi en général : Ca se fait avant la guerre, pas pendant ... Enfin

 Moi perso,  les S300 s'ils arrivent a les maitriser dans 6 mois je leur tir mon chapeau ou alors ce sont des batteries russes avec les "russes" livrés avec ...

 Je sais que de toute façon il est connu comme le loup blanc que l'armée syrienne bénéficie depuis le début de la guerre de l'assistance technique russe, mais ça peut pas aller non plus jusqu'a des équipes russes tirant a leur place ... De simples techniciens formateurs au mieux, la Russie ne pouvant guère se permettre + en "compromission" dans cette guerre

 On verra bien, mais un système AA c'est pas pendant une guerre, après un an et demi au point que l'état est dans un état de délitement assez marqué que ça se fait ... La Syrie c'est pas une superpuissance comme celles de la WWII capable de développer de nouveaux armements et de les intégrer pendant les 5 ans de la guerre avec tout ce qu'il faut en génies et direction des armements pour cela, la Syrie c'est surtout une culture d'achat aux russes sur la plupart des spectres d'armements ce qui veut dire des compétences d'ingénieurie limitées et qui pourraient très bien avoir disparue avec le conflit (enfui je ne sais ou ect ou en pensions surveillés insortables car pas de la bonne communauté par rapport au régime ...)

 J'ai surtout le sentiment que pour les S300 c'est trop tard, même livré la, ils vont en faire quoi ? Tirer aux paquerettes ? (comprendre "aux fraises" pas "au raz")  On peu se poser la question

 Concernant Erdogan, avant de sur-réagir :  Réflechir aussi au contexte, La turquie a déja essuyés 2 attaques assez lourdes ... Et déja Erdogan a été apparemment retenu par Washington et l'Otan pour "evitez de jouer au jeu du + con" du fait du contexte géostrat délicat de ce pays, et qu'il y a aussi une difficulté de visibilité de responsabilité a qui on devait cela réellement ? Le régime ou des tentatives rebelles de faire réagir la turquie en attaquant carrément dans l'espoir de se faire passer pour le régime d'Assad ... Toujours est il que la turquie ça fait + d'un an qu'elle a cran en tant que voisin

 Si Erdogan on lui donne de bonnes raisons de se lancer, il se lancera ... Mais ça se fera uniquement sur de nouveaux incidents touchant la turquie ça c'est clair

  D'autant que les turcs doivent probablement le savoir : Les S300 il va vraiment y avoir un sacré délai avant que les batteries soient crédibles pour du tir, si la Turquie attaquait demain : Que pourrait bien faire Assad ? Plus grand chose la ...

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Il faut surtout arrêter de croire que le S 300 est l'alpha et l'oméga de la DCA.

Les forces de l'OTAN redoutent ce type de système mais se prépare aussi à l'affronter depuis plus de 20 ans. C'est un système qui est connu dans ses premières versions et aussi dans la version PMU 1 grâce aux Grecs (ok, il y a des chances que cela soit pas une version des plus aboutis mais le système est connu).

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Je ne prends même pas en compte les S-300 éventuels de la Syrie qui comme tout système AA ne sont pas invulnérables ou du poids militaire de la Syrie affaiblie face à l'armée Turque. Je parle plutôt du contexte intérieur de la Turquie qui ne garanti pas à Erdogan une adhésion totale, tant au niveau des civils que des militaires,  à une politique belliqueuse. Est ce que une guerre avec la Syrie va lui assurer un sursaut de popularité, peu de chance à mon avis que cette diversion puisse calmer les contestataires qui ne demandent pas à voir un homme d'action mais une conformité aux valeurs attatukiennes.

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  Les S300 a peine livré, et tu penses qu'il y a crédibilité de maitrise de l'outil ? Alors que l'intégration d'un système AA dans une armée c'est tout un merdier de formations longues et d'ingénieurs pouvant suivre cela ... D'ou pourquoi en général : Ca se fait avant la guerre, pas pendant ... Enfin

Sauf que les s300 sont pas tout seul arrivé de se coin du monde ,les gars qui savent les utilisé on été aussi livré avec on sont prés a tiré..
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Sauf que les s300 sont pas tout seul arrivé de se coin du monde ,les gars qui savent les utilisé on été aussi livré avec on sont prés a tiré..

  Si tu fais allusion a ce que tu as posté dans le fil de la Syrie, très sincèrement l'info est clairement a prendre avec des pincettes d'autant + quand il est cité dans l'article que les motivations sont d'ordre religieuse orthodoxe ...

  http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,16556.4530.html

 

Plusieurs milliers de réservistes se sont inscrits dans le corps des volontaires russo-ukrainiennes qui se rendront en Syrie pour combattre les extrémistes islamiques, nous informe la revue "Novii Region".

L’initiateur de la création de ce corps de volontaires est un vétéran du service du renseignement ukrainien, le lieutenant-colonel Sergei Razoumovski. Son appel pour rejoindre le détachement militaire et qui a été publié dans les médias, a eu un certain écho et a attiré beaucoup de bénévoles de la Fédération de Russie, de Biélorussie, de Moldavie et de l’Ukraine.

Cette initiative du Colonel Razoumovski  est née avec le bombardement de l’armée syrienne par l’aviation israélienne et a été enflammé par la levée de l’embargo de l’UE sur les livraisons d’armes à l’opposition syrienne, et le franchissement de la frontière entre la Turquie et la Syrie par le sénateur républicain John McCain pour rencontrer les terroristes d’Al-Qaïda qui sont sous le commandement de Salim Idris, le chef de l’armée de libération de la Syrie.

Selon Sergueï Razoumovski, les volontaires s’inscrivent pour se rendre en Syrie, comme en 1876-1877, où des volontaires et des personnes de la population orthodoxe faiblement armées se mirent aux côtés de l’armée russe pour se battre pour l’indépendance de la Roumanie, la libération de la Bulgarie, la Serbie et la Grèce du joug ottoman. "Quand la Bulgarie avait été noyée dans le sang par les Turcs, les volontaires étaient arrivés de toute la Russie. Ces gens ne viennent pas pour des rations, des médailles ou des récompenses, mais pour défendre la foi orthodoxe ", a déclaré Razoumovski.

Le corps des volontaires de la paix dirigés par le lieutenant-colonel Sergei Razoumovski pourraient jouer un rôle important dans les événements qui se déroulent au Moyen-Orient parce qu’il est déjà structuré en catégories comme une force armée, où prédominent des experts dans l’exploitation et la maintenance technique des systèmes d’armes les plus modernes. Parmi eux, il y a, en plus, les redoutés parachutistes et d’anciens combattants des forces spéciales OMON, (vétérans des combats de rue et de la lutte anti-insurrection en Tchétchénie et en Afghanistan), parmi lesquels on trouve des équipes d’élites  qui ont opéré dans le passé au sein des systèmes de défense antiaérienne, russes S-200 et S-300, les systèmes de missiles de croisière supersonique 3M-54 Klub, P-700 Granit, P-800 Oniks, et subsonique Kh-555/Kh-101 (portée 3000 km), des batteries d’artillerie de haute précision avec des projectiles à guidage laser "Krasnopol" et "Kitolov-2M"  et des missiles sol-sol OTR-23 Oka (portée 500 km). Une fois en Syrie, ils n’auront besoin d’aucun temps d’adaptation et seront d’emblée opérationnels sur les systèmes S-300 et autres armes modernes complexes, devenant dans le même temps des instructeurs pour les militaires syriens.

Selon l’initiateur de l’action, les autorités syriennes auraient offert aux volontaires la citoyenneté du pays, eux et leurs familles et leur auraient proposé de contribuer financièrement à l’achat de leur maison (après la guerre). L’auteur de l’appel  affirme qu’il a l’intention d’adresser un message au responsable du gouvernement syrien et au commandant de la Flotte russe de la mer Noire pour aider aux déplacements des volontaires.

Et de un de plus ,un autre acteur va rentré sur la scène pour apparemment joué un rôle significatif dans les combat ,"la milice volontaire orthodoxe" !

  Je l'ai copié collé en entier, car son intégralité est nécessaire pour se rendre compte qu'on a surtout probablement a faire a du blabla nationaliste russophone que quelque chose de sérieux ...

  D'autant qu'en + il invoque un spectre de mercenariat volontaire ... Qui se prendraient presque pour des croisés (allez la bas en invoquant des propos de croisés faut vraiment avoir envie d'aller se faire shlasser le scrotum, ça n'a pas de sens et c'est complêtement idiot, et une assez bonne indication qu'on a probablement a faire a de l'intox ...

  Intox comme il y en  a eu beaucoup depuis les médias notamment de la sphère nationaliste russe du Web russophone pendant la guerre en Lybie 2011 et Harmattan même si il n'y a pas eu que du faux non notamment quand ça hurlait aux djihadistes présent ect, mais bon grosso modo les articles fondés devaient représenter a l'époque moins d'un tiers du flot total ou tout le reste était de l'intox russophone qui surtout fulminait de constater que la Russie allait perdre un assez bon client régulier géostrat comme Kaddhaf qui fait (ou faisait ...) parti du spectre géostratégique mondial nécessaire a la Russie pour diffuser son industrie militaire de l'armement qui lui permet de se maintenir tout en se faisant des alliés géopolitiques même si au final politiquement il n'y a que le modèle du régime autoritaire qui les rapprochent depuis la chute de l'URSS ...

  Et franchement on a vu de tout dont aussi beaucoup de type "populo-complotiste"

  De la, ces infos invérifiables sont a prendre avec des pincettes, surtout quand tu as des mecs qui disent qu'ils vont poser leurs costumes 3 pièces sur la table pour aller "défendre les valeurs orthodoxes" en Syrie quand le djihadisme y est en train de bouillir et s'enflammer :  Yep on te crois gars  :P  (pas toi hein kiwi ...)

  D'autant que ... Oh comme par hasard, l'article cherche a faire savoir que les gars en question :  Sauraient faire tourner la marmite pour les batteries des S300 ... Comme par hasard ...

  Ce qui est surtout un bon signe, qu'il y a bien potentiellement un souci de crédibilité technique d'emploi des batteries en l'état, elles sont livrés, il y aura probablement un accompagnement de quelques techniciens russes somme toute normal ... Mais peut de garantie en réalité que des équipes syriennes seront "prêtes" (dans le sens "formées") pour pouvoir s'en servir avant un bon moment, et il faudra le prouver par des tirs d'essais crédibles

  A une période ou manifestement depuis quelque temps en + l'armée de l'air syrienne ne fait déja plus trop voler grand chose chez elle (incursions israêlienne tranquilou récemment, apparemment pour cogner sur le Hezb posté en syrie si je me souviens bien) d'ou après on peut interprêter pleins de trucs :

  _ Délitement de l'armée de l'air Syrienne ?

  _ Volonté de préserver a tout prix les fighters et autres engins face au risque des armes AA d'épaules que possèdent les rebelles ?

  _ Faible stock d'armement qui a vite été consommé au début de la guerre et du coup plus rien a "consommer" ? (bombes)

Enfin voila ... La réalité étant que probablement les systèmes S300 livrés ont de forte chance de ne pas pouvoir servir avant un bon moment, et l'article que tu as chopé pour moi est surtout un bon indice qu'il y a anguille sous roche sur la capacité a ce que ces batteries puissent espérer tirer rapidement, sinon pourquoi citer ces types ? Qui disent qu'ils vont prendre des risques incalculables pour une sorte de croisade annoncée ? Moi j'y vois de l'intox russophone assez similaire a celle de 2011 comme pendant Harmattan

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"Ces choses que l'on appelle les réseaux sociaux sont des fauteurs de troubles dans nos sociétés actuelles." Les propos émanent du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors de ses déclarations du dimanche 2 juin.

Ils viennent en réponse à une très large campagne de diffusion des messages, photos, vidéos et témoignages postés sur Twitter, Facebook ou Instagram : depuis le début de la contestation, des millions de publications y relayent les mots d'ordre anti-gouvernement, et rendent compte, à leur manière, des manifestations.

(...) "Les médias en Turquie, depuis cinq jours, sont largement critiqués sur les réseaux sociaux quant à leur attitude timide et soumise face aux manifestations et violences, notamment à Istanbul. [...] Structurellement parlant, la presse écrite et télévisée est entièrement aux mains des grands groupes financiers. Contrôler des organes de presse est un outil pour faire des affaires. Ainsi, la grande majorité d'entre eux s'accommode depuis toujours avec le pouvoir en place. Conjoncturellement, depuis 2007, depuis que l'AKP a consolidé son pouvoir en Turquie, il y a eu une véritable mainmise sur les organes de presse, par divers moyens de pression (expropriations et reventes, impôts exorbitants, intimidations, pressions sur les patrons...)."

L'article complet :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/06/03/en-turquie-une-contestation-en-ligne-d-ampleur-phenomenale-et-tres-bien-preparee_3422940_3214.html#xtor=AL-32280516

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Bachar va jouer avec quelles cartes? Les Kurdes? Les Djihadistes retournable tout comme les terroristes d’extrême gauche?

Pour appuyer les contestations en Turquie?

Je pencherai plutôt sur la carte Kemaliste et l'extrême gauche comme agent exécutant. Les contestations Turques sont fortement caractérisées par l'affirmation d'une identité Turque indépendante de la religion Islamique. Identité Turque Kémaliste qui n'est plus respectée par l'AKP.

Le discours de Erdogan au Maroc sur les événements en Turquie ferait croire à un discours de Khadafi ou Bachar. Il dit que c'est des minorités, jeunes, extrémistes, influencés par des agents étrangers (sic), des terroristes (sic) tout en critiquant le rôle des médias sociaux (Twitter en premier) pour le déclenchement des troubles internes.

http://www.independent.co.uk/news/world/europe/turkey-riots-latest-erdogan-blames-extremists-for-nationwide-riots-as-protester-22-is-killed-near-syrian-border-8641777.html

Mais la présence des activistes Kurdes lors des premières manifestations ne plait pas vraiment aux kemalistes pur et dur.

Le mouvement commence à prendre des ampleurs politiques. Grève générale de 48 des syndicats et la mairie d'Antalya qui refuse aux policiers de puiser dans les réserves des pompiers pour alimenter les véhicules TOMas

http://www.guardian.co.uk/world/2013/jun/04/turkey-protests-trade-unions-strike-live

http://www.hurriyetdailynews.com/ant...&NewsCatID=341

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Deux Françaises arrêtées en Turquie

Les deux étudiantes ont été arrêtées lors des manifestations. Un policier blessé dans les heurts a par ailleurs succombé à ses blessures

Au moins trois étrangers, deux Françaises et un Chypriote, ont été arrêtés à Istanbul par la police turque dans les manifestations antigouvernementales qui secouent la Turquie depuis une semaine, ont affirmé des responsables du barreau d’Istanbul.

Un policier turc, blessé dans les heurts des manifestations est mort des suites de ses blessures.

http://fr.news.yahoo.com/deux-françaises-arrêtées-turquie-112205471.html

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Les manifestations confirment la cassure profonde entre les modernistes laïques et les islamo-conservateurs. Une intégration dans l'UE relève de la chimère.

Les manifestations de la place Taksim à Istanbul en Turquie et leur brutale répression apportent de précieux enseignements.

Premier enseignement : une partie de la population turque supporte de plus en plus mal la dérive autoritaire du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Celui-ci n'admet plus la moindre contestation, comme le démontrent la mise sous contrôle des médias, la condamnation de nombreux journalistes ou celle du pianiste mondialement connu Fazil Say.

Deuxième enseignement : l'héritage de Kemal Atatürk, le bâtisseur de la Turquie moderne, est encore vivace et l'islamisation rampante de la société ne plaît pas à tout le monde. Même si l'armée, principal garant de cette laïcité, a été mise au pas. Après avoir autorisé le voile dans les lieux publics, construit des mosquées à tout-va, Erdogan veut aujourd'hui limiter la consommation d'alcool. Pas du tout pour des raisons religieuses, non, non ! Uniquement par souci de santé publique... Atatürk, mort d'une cirrhose du foie, doit s'en retourner dans sa tombe.

Troisième enseignement : si l'islamisation de la Turquie déplaît franchement aux laïcs de tout poil, une majorité des électeurs s'en accommode. Erdogan, dont le parti, l'AKP, a remporté trois élections consécutives, dispose d'une incontestable légitimité démocratique. Il rêve de continuer à diriger la Turquie en se faisant élire chef de l'État au suffrage universel en 2014 après avoir modifié la Constitution dans le sens d'un régime présidentiel. Beaucoup de Turcs identifient Erdogan au boom économique qu'a connu le pays ces dernières années : la croissance devrait être de 3,4 % en 2013 et de 3,7 % en 2014. Mais les nuages se profilent à l'horizon : l'énorme bulle immobilière pourrait bien éclater.

Quatrième enseignement : le fameux "modèle turc", qui devait séduire les révolutionnaires du Printemps arabe, a du plomb dans l'aile. Marier islam politique et démocratie s'avère un tantinet compliqué. Le vocable "démocrate-musulman" (comme "démocrate-chrétien") est un oxymore. On peut évidemment être bon musulman et bon démocrate, mais les deux notions appartiennent à des champs bien séparés.

Cinquième enseignement, enfin : l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne est une chimère. Les négociations ouvertes entre Bruxelles et Ankara n'ont probablement pas vocation à aboutir, mais à occuper le terrain diplomatique. Imagine-t-on l'UE devoir un jour gérer les contradictions de la société turque, l'emprise de l'islam, le voisinage de l'Irak, de la Syrie, de l'Iran, la question du Kurdistan ? Ce serait autre chose que la dette grecque...

http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/vous-imaginez-la-turquie-dans-l-europe-06-06-2013-1677363_231.php

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Les Pays qui finissent par "tan" ont "vocation" à se rapprocher économiquement et faire un jour une sorte d'union comme l'Europe ... entre la Russie et la Chine c'est viable et il y a une sorte de cohérence - la Turquie conservatrice à plus d'atomes crochus avec ces pays là .. plus dans le "style". Seule la partie occidentale (rive ouest) est assimilable avec l'UE. Il y aura peut être un jour un bloc central puissant, musulman mais pas arabe.

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Les Pays qui finissent par "tan" ont "vocation" à se rapprocher économiquement et faire un jour une sorte d'union comme l'Europe ... entre la Russie et la Chine c'est viable et il y a une sorte de cohérence - la Turquie conservatrice à plus d'atomes crochus avec ces pays là .. plus dans le "style". Seule la partie occidentale (rive ouest) est assimilable avec l'UE. Il y aura peut être un jour un bloc central puissant, musulman mais pas arabe.

assez amusant comme raisonnement : les "stan" veulent dire "pays de", ce qui nous donne pays des Afghans, pays des Ouzbeks, pays des Turqmènes,... et croire que ce sont des peuples ou cultures qui sont compatibles parce que le nom du pays se termine de la même façon serait je pense une grossière erreur.

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assez amusant comme raisonnement : les "stan" veulent dire "pays de", ce qui nous donne pays des Afghans, pays des Ouzbeks, pays des Turqmènes,... et croire que ce sont des peuples ou cultures qui sont compatibles parce que le nom du pays se termine de la même façon serait je pense une grossière erreur.

Allemagne rime avec Espagne, l'une frise le plein emploi l'autre multiplie les records de chômage. Je ne sais même pas pourquoi les économistes tentent de mettre en place des algoritmes compliqués pour comparer des pays, un dictionnaire des rimes suffit  :happy:

Bon un peu de sérieux, Erdogan aurait opté pour la confrontation avec les manifestants et mobilise ses troupes (essentiellement des ruraux). Pour le discours, vous prenez un discours de Bashar Al-Assad sur les manifestations d'il y a 2 ans, vous remplacez simplement les noms propres et les noms de lieux.

http://fr.news.yahoo.com/turquie-d%C3%A9monstration-force-derdogan-031908317.html

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assez amusant comme raisonnement : les "stan" veulent dire "pays de", ce qui nous donne pays des Afghans, pays des Ouzbeks, pays des Turqmènes,... et croire que ce sont des peuples ou cultures qui sont compatibles parce que le nom du pays se termine de la même façon serait je pense une grossière erreur.

les pays en Stan" ont beaucoup de points communs - tous coincés entre la Chine et la Russie, tous sont franchis par l'ancienne route de la soie, tous sont fortement musulmans, mais pas arabes, ancien communistes, ex-URSS ... ont un régime pas des plus démocratiques ou faussement démocratique, la religion y a partout une forte influence. Leur mode de vie est plus ou moins comparable,  beaucoup de paysans y vivent comme au moyen age quand  la caste dirigeante et les nouveaux riches est à l'aire du modernisme et de l'opulence ... 

Français et Prussiens ne s'entendaient pas , français et anglais ont fait une guerre de 100 ans et pourtant on a fait l'UE. Pourquoi les pays d'Asie Centrale qui ont souvent un passé commun ne feraient il pas la même chose , un marché commun - une sorte d'Asiastan  ? un contre poids à l'UE --- ça arrangerait la Chine, l'URSS et la Turquie peut être et eux-mêmes. 

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La Russie et la Chine se battent pour garder/prendre ces pays d'Asie centrale sous leur contrôle. Aucun des deux ne souhaite qu'ils se regroupent et forme une entité politique et économique propre. En plus les dictatures ne fusionnent jamais...

un marché commun c'est pas une fusion.... juste le Marché, éventuellement des échanges d'information pour la sécurité intérieure de chacun, l'interconnexion des communications et des approvisionnements, gazeoducs, chemins de fer, grands axes routiers... , contrôles de police, monnaie commune...

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Petit HS par rapport au cours de la discussion, mais j'avais assisté il y a deux ans à une conférence très intéressante sur l'avenir de la Turquie, où les intervenants mettaient en exergue des éléments très intéressants sur la (non-) vocation de la Turquie à l'UE.

En effet, les "stamboulo-bourgeois"  :P avec lesquels on nous rabat les oreilles et qu'on nous sert à la télé seraient une infime minorité, le pays étant en réalité divisé entre républicains laïcs (mais pas démocrates) et islamistes. Seuls ces derniers verraient l'accession à l'UE d'un bon œil afin de briser définitivement les entraves constitutionnelles à leur pouvoir et pratiquer un islam rétrograde sans limites (avantage de la liberté de culte à l'européenne), les républicains étant quant à eux beaucoup moins libéraux (limite communisants) et attirés par un axe commun avec la Russie voire la Chine, en gros l'Orient qui monte plutôt que l'Occident décadent.

En somme, les jeunes libéraux-démocrates stambouliotes qu'on nous montre sur ARTE à longueur de journée ne sont qu'un leurre agité par l'UE qui veut l'élargissement à tout prix et le multiculturalisme intégral, et les islamistes turcs qui eux souhaitent donner une image politiquement correcte de leur volonté d'adhésion.

StRaph

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