Lezard-vert 2,501 Posted September 3, 2020 toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 3, 2020 il y a 32 minutes, Lezard-vert a dit : toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html Surtout qu'en terme de droit d'expression il en connaît un rayon. Bon après ça ce tient tout ça : il est interdit de caricaturer le Prophète il est interdit de caricaturer Erdogan Donc le Prophète est Erdogan je ne vois d'autre explication possible 3 3 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Scarabé 4,006 Posted September 3, 2020 il y a 30 minutes, Lezard-vert a dit : toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html C'est la difference entre eux et nous. La Turquie d’Erdogan n’aime pas les dessins de presse Un manifestant a été interpellé à Samsun pour avoir exhibé en public une caricature de Chappatte 3 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 3, 2020 il y a 1 minute, Scarabé a dit : C'est la difference entre eux et nous. La Turquie d’Erdogan n’aime pas les dessins de presse Un manifestant a été interpellé à Samsun pour avoir exhibé en public une caricature de Chappatte Ça confirme mon analyse ^^^ 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
g4lly 15,331 Posted September 3, 2020 Quote Le président turc a-t-il demandé à son état-major de provoquer un incident en Méditerranée orientale? Depuis que la Grèce et l’Égypte ont signé un accord sur leurs frontières maritimes respectives et que, en réponse, la Turquie a relancé, sous escorte militaire, sa prospection de gisements gaziers dans les zones maritimes exclusives grecques et chypriotes, les tensions en Méditerranée orientale sont au plus haut. Et il suffirait d’une étincelle pour que la situation dérape. Ce qui a d’ailleurs failli se produire avec la collision entre la frégate grecque HS Limnos et la frégate turque TCG Kemal Reis, la proue de la première ayant endommagé la seconde. Cela étant, selon le quotidien allemand Die Welt, qui cite des militaires turcs anonymes, le président Recep Tayyip Erdogan aurait demandé, « il y a quelques jours », à son état-major de provoquer un « incident » avec la marine grecque en envoyant par le fond l’un de ses navires… mais sans faire de victimes. Ce que les généraux turcs ont refusé, comme ils ont aussi balayé la suggestion, faite par l’entourage de M. Erdogan, d’abattre un avion de chasse grec, le pilote ayant la possibilité de s’éjecter. Pour Die Welt, l’objectif que poursuit M. Erdogan dans le bras de fer engagé avec la Grèce [mais aussi, d’une certaine manière, avec la France, qui se tient aux côtés d’Athènes et de Nicosie] serait avant tout de « renforcer son pouvoir et d’unir les Turcs derrière lui », alors que l’économie de la Turquie chancèle, ce qui ne peut que faire croîte le mécontentement. Selon une source citée par le Figaro, cette clé de lecture est plausible. « La distance entre l’Oruç Reis [le navire de recherche sismique envoyé par Ankara dans la ZEE grecque, ndlr] et les bâtiments de guerre qui l’entourent pourrait ne pas permettre techniquement des opérations de forage », a-t-elle confié au quotidien. « De toute façon, l’exploitation de ces ressources demandera encore des années. La démonstration de force turque en mer est donc avant tout politique », a conclu ce dernier. Cependant, ce serait faire fi de la doctrine de « Patrie bleue » qui, élaborée par l’amiral Cem Gürdeniz, vise à étendre les frontières maritimes turques, tant en Méditerranée orientale qu’en mer Noire. Ce qui suppose de remettre en cause la Convention des Nations unies sur le droit de la mer [UNCLOS, que la Turquie n’a d’ailleurs pas signée] et ce qui explique l’accord signé en novembre dernier par Ankara et le gouvernement d’union national libyen, et donc l’intervention militaire turque en Libye. En outre, dans un récent entretien donné à l’AFP, l’amiral Gürdeniz avait prévenu : « Si la Grèce appuie sur la détente, ce sera la fin de l’Otan. » Ce qui vaut aussi pour la Turquie… http://www.opex360.com/2020/09/02/le-president-turc-a-t-il-demande-a-son-etat-major-de-provoquer-un-incident-en-mediterranee-orientale/ 2 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 4, 2020 https://www.lorientlejour.com/article/1231425/au-moyen-orient-la-turquie-en-passe-de-devenir-le-nouvel-iran.html " Commençons par une devinette. Je suis un pays qui s’ingère sur plusieurs théâtres au Moyen-Orient au nom d’une politique impérialiste et revancharde. Je suis un pays dont le leader multiplie les discours bellicistes et qui a réussi à créer contre lui une alliance inédite entre des puissances aux intérêts très divergents. Je suis un pays qui empêche les deux jeunes leaders des pétromonarchies du Golfe, Mohammad ben Salmane et Mohammad ben Zayed, de dormir. Qui suis-je ? L’Iran de l’ayatollah Khamenei ? Non : la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. En quelques années, la Turquie a réussi à se mettre à dos une grande partie des États de la région – sans même parler de l’ennemi kurde du PKK –, de la Méditerranée orientale au golfe d’Aden. Il y a les adversaires historiques, comme la Grèce ou Chypre. Il y a les rivaux des printemps arabes, comme l’Égypte ou les Émirats arabes unis. Il y a les pays avec qui la relation n’a cessé de se dégrader au cours de ces dernières années comme Israël ou l’Arabie saoudite. Et il y a enfin les pays qui perçoivent d’un mauvais œil l’influence turque sans s’y opposer frontalement comme l’Irak ou l’Iran. Ankara intervient aujourd’hui militairement en Syrie, en Libye et en Irak, alors que sa flotte maritime tente en même temps de faire de la Méditerranée orientale un lac turc. On évoque, sans que cela soit pour l’instant confirmé, une tentative de s’impliquer au Yémen et de prendre le relais du leadership saoudien auprès des sunnites au Liban. Dans tout cet espace géographique, marqué par plusieurs théâtres de conflit – Libye, Syrie – et par une lutte pour l’appropriation des ressources gazières en Méditerranée orientale, Ankara n’a que deux alliés : le GNA de Fayez el-Sarraj qui contrôle la partie ouest de la Libye, et le Qatar qui subit un blocus de la part de l’axe saoudo-émirati depuis juin 2017. La politique turque semble être mue par deux logiques, dont le reïs parvient à faire la synthèse. La première, que l’on perçoit surtout au niveau du narratif, relève d’une volonté de ressusciter l’Empire ottoman, ou plutôt le mythe qu’il inspire. Le président turc n’hésite pas à employer une rhétorique néo-ottomane et à en utiliser chacun des symboles, comme lors de la conversion de l’ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée. Il se comporte avec les puissances du Proche et du Moyen-Orient comme si l’on était encore au temps de la Sublime Porte et dispute à l’Arabie saoudite son statut de leader du monde sunnite et de protectrice des lieux saints. La seconde est d’essence nationaliste. Ce sont avant tout des intérêts pragmatiques qui poussent la Turquie à intervenir en Libye, en Syrie ou en Irak. La Turquie s’estime lésée par le partage des frontières qui s’est décidé lors du traité de Lausanne en 1923. En Méditerranée orientale, où la Turquie est complètement isolée, Recep Tayyip Erdogan a repris la doctrine des généraux turcs de la patrie bleue, théorisée par le contre-amiral Cem Gürdeniz, qui pousse Ankara à imposer sa souveraineté sur une zone de 462 000 km² en mers Noire, Égée et Méditerranée. La Turquie est devenue une puissance prédatrice qui cherche un peu partout à contester le droit international. Elle est devenue pour beaucoup l’ennemi à abattre, celui qui suscite le plus de crainte, reléguant même l’Iran au second plan des menaces régionales pour une partie des pays arabes sunnites. À l’instar de l’Iran, la Turquie joue la carte russe contre l’hostilité occidentale, mais Moscou est un faux allié pour les deux pays, tant pour des questions d’intérêts contradictoires que de rivalité historique. À la différence de l’Iran, la Turquie est toutefois membre de l’OTAN et les États-Unis, malgré la relation en dents de scie entre les deux pays, n’ont pas rejoint pour le moment l’alliance antiturque. Alors : Iran, Turquie, même combat ? Pas tout à fait. Non seulement la Turquie n’est pas encore considérée comme un État paria dans la région, mais surtout l’influence turque ne repose pas sur les mêmes mécanismes et s’appuie sur une certaine légitimité. La politique iranienne dépend essentiellement des milices chiites que Téhéran a formées dans les différents pays du monde arabe, qui s’inscrivent en opposition aux États dans lesquels elles se trouvent tout en cherchant à y gagner de plus en plus d’influence. L’influence iranienne n’est pas totalement assumée, même si personne n’est dupe. Les Turcs, qui s’appuient en Syrie et en Libye sur des milices syriennes, ont une politique plus étatique, intervenant avec leurs armées et en grande pompe. La stratégie de domination turque est totalement assumée. Dernière différence et non des moindres : l’Iran agit partout comme une puissance contre-révolutionnaire, qui vient au secours des régimes autoritaires ou cherche en tout cas à préserver le statu quo. Ankara, en revanche, est intervenu en Libye en soutien au gouvernement reconnu par la communauté internationale, contre les forces armées du maréchal Haftar. Il s’invite dans le jeu syrien aux côtés des rebelles contre Bachar el-Assad, mais s’en est également servi pour lutter contre ses ennemis kurdes. La Turquie a des raisons légitimes de vouloir redéfinir son rôle dans la région. Mais à vouloir le faire systématiquement par la force, et en balayant toute initiative diplomatique, elle est en train de devenir le nouvel Iran. 4 3 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
herciv 5,875 Posted September 4, 2020 Il y a 10 heures, g4lly a dit : En outre, dans un récent entretien donné à l’AFP, l’amiral Gürdeniz avait prévenu : « Si la Grèce appuie sur la détente, ce sera la fin de l’Otan. » Ce qui vaut aussi pour la Turquie… L'OTAN est donc bien sur un fil. A la plus grande joie de Poutine. 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,518 Posted September 4, 2020 Dans 18 mois, tout ce petit monde sirotera peut-être être un café en grignotant une gaufre et en se grattant le nombril à Bruxelles : jusque-là, rien d'irréparable. Ce n’est pas comme si la Turquie jouait à l’Empire Ottoman depuis 40 ans. On peut encore considérer qu’il a fait chaud, qu’on dort moins bien, et que forcément, des fois, on est de mauvaise humeur, ça arrive... J'écris ça pour réagir au papier de Orient du Jour posté plus haut, qui voit dans la Turquie le futur Iran, ce qui me semble très prématuré. Pour l’instant, c’est le régime erdoganien qui pose un problème, il ne me semble pas que l’on puisse penser que c’est la nation Turque. 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
kalligator 2,954 Posted September 4, 2020 Vladimir il te reste du Novichok ou peut être quelque chose de plus costaud...du polonium ? je prend 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
capmat 2,052 Posted September 4, 2020 (edited) Il y a 1 heure, Hirondelle a dit : J'écris ça pour réagir au papier de Orient du Jour posté plus haut, qui voit dans la Turquie le futur Iran, ce qui me semble très prématuré. Pour l’instant, c’est le régime erdoganien qui pose un problème, il ne me semble pas que l’on puisse penser que c’est la nation Turque. Ce qui assimile la situation Turque à la situation Iranienne c'est précisément le régime qui asservit sa nation avec confusion de la volonté de puissance avec la volonté divine. Edited September 4, 2020 by capmat Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,518 Posted September 4, 2020 il y a 2 minutes, capmat a dit : Ce qui assimile la situation Turque à la situation Iranienne c'est précisément le régime qui asservit sa nation avec confusion de la volonté de puissance à la volonté divine. C’est intéressant, mais j’ignore su c’est vraiment vrai pour la Turquie d’aujourd’hui, qui aurait basculée brutalement et abandonnée le kemalisme. Et ce n’ai pas un élément retenu par l’Orient du Jour. Je peux me tromper, pas grand connaisseur de la région... Quote Share this post Link to post Share on other sites
Kerloas 1,111 Posted September 4, 2020 (edited) il y a 45 minutes, capmat a dit : Ce qui assimile la situation Turque à la situation Iranienne c'est précisément le régime qui asservit sa nation avec confusion de la volonté de puissance à la volonté divine. C'est surtout que ces régimes ont tous deux bien relu Carl Schmitt (son apologie de la démocratie libérale/directe ; sa conception du droit international ; son option réaliste) : L'Etat selon Carl Schmitt, JF Robinet Mais la chose est encore plus flagrante avec la Turquie erdoganienne : Citation Bref, que ce soit sur le plan interne ou sur le plan international, le politique est stricto sensu le champ de l’affrontement, et cet affrontement peut s’actualiser sous la forme de la guerre, guerre civile ou guerre internationale. Cette guerre n’est pas la guerre de chacun contre chacun, telle que la comprend Hobbes, c’est la guerre d’un groupe contre un autre groupe. La fonction première du groupement politique est la défense et la protection contre un groupe menaçant. Certes, l’Etat peut gérer la conflictualité par le droit et la discussion. Mais ce n’est pas là où la politique révèle sa vraie nature. La politique pure se montre lorsque l’on entre dans un champ d’antagonismes non médiatisables par le droit ou par la discussion. La politique est donc par définition puissance d’affrontement et la guerre son aboutissement ultime. « La guerre, ce moyen extrême du politique, rend manifeste cette éventualité d’une discrimination de l’ami et de l’ennemi sur quoi se fonde toute notion politique » (NP, p. 74). Carl Schmitt ne définit pas la politique par un domaine, dont l’Etat aurait le monopole, ni par l’instance du pouvoir, mais par une intensité sociologique d’opposition. On comprend la première phrase de son livre : « Le concept de l’Etat présuppose le politique ». Ce n’est pas l’Etat qui crée le regroupement en vue de l’hostilité, c’est le regroupement en vue de l’hostilité qui définit l’Etat. (...) Certes un peuple ne passe pas son temps en guerre (civile ou extérieure). La guerre est exceptionnelle. Mais c’est l’exception qui nous révèle la vérité. La guerre révèle le sérieux de l’histoire. « C’est dans la perspective de cette éventualité extrême que la vie des hommes s’enrichit de sa polarité spécifiquement politique » (NP, p. 73). À lire aussi pour ceux qui le peuvent : From Weimar to Ankara: Carl Schmitt, sovereignty and democracy il y a une heure, kalligator a dit : Vladimir il te reste du Novichok ou peut être quelque chose de plus costaud...du polonium ? je prend Révélation Une tasse de thé, peut-être...? Edited September 4, 2020 by Kerloas 1 4 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 4, 2020 il y a 52 minutes, Hirondelle a dit : la Turquie d’aujourd’hui, qui aurait basculée brutalement et abandonnée le kemalisme. La Turquie n'a certainement pas totalement basculé dans l'anti kemalisme, mais les antagonismes étaient existant et on réussi à prendre là dessus. L'opposition ( qui possède une forte tendance aussi nationaliste ne soyons pas naïf ) a très peu de place et très peu de marge de manœuvre. Les purges post coup d'état ont permis à Erdogan d'écrémer sa fonction publique, l'armée la police. La liberté de presse a été réduite et fortement controlé. Et toute opposition direct fini généralement en prison en utilisant différents prétextes. Sans compter une surveillance accrue des réseaux sociaux. l'ippositiin est muselé et contrôlé. On est loin d'un démocrate mais plus d'un Democrature. En clair tu suis ou fini au zonzon 1 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
capmat 2,052 Posted September 4, 2020 (edited) il y a une heure, Hirondelle a dit : C’est intéressant, mais j’ignore su c’est vraiment vrai pour la Turquie d’aujourd’hui, qui aurait basculée brutalement et abandonnée le kemalisme. Et ce n’ai pas un élément retenu par l’Orient du Jour. Je peux me tromper, pas grand connaisseur de la région... Le régime Turc a rehaussé son profil musulman dans la perspective d'un retour d'influence vers les républiques d'Asie centrale toutes musulmanes et anciennes républiques d'URSS.(avec la complicité bien veillante de Pékin : route de la soie du Sud incluant l'Iran et la Turquie vers l'Europe)) Bien entendu, c'était marcher sur les plates bandes de Moscou. En bloquant l'accord sur le renoncement au nucléaire militaire Iranien, Donald Trump a aidé Vladimir Poutine a isoler la Turquie des républiques d'Asie centrale. La surenchère musulmane du régime Turc n'a pas contribué a rapprocher la Turquie de l'Europe qui est composée d'états laïcs. Monsieur Erdogan est maintenant dans un labyrinthe. Edited September 4, 2020 by capmat 1 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Picdelamirand-oil 12,551 Posted September 4, 2020 Mer Égée et provocations d’Erdogan: vers un réveil de la «vieille Europe»? Citation La Turquie a-t-elle réveillé une fibre gaullienne chez Macron ? Tandis que les États-Unis n’affichent qu’une solidarité relative vis-à-vis de la France dans ses contentieux multiples avec la Turquie, la Russie se distingue par son silence complet sur ce sujet. Vladimir Poutine, qui a noué, faute de mieux, une alliance conjoncturelle et très encadrée avec Erdogan sur la question syrienne, est en revanche très éloigné des objectifs poursuivis par la Turquie en Libye, où Russie et Turquie n’accordent pas leur soutien au même camp. Dans ce contexte, l’acteur russe n’attend-il pas tout simplement que la France franchisse le Rubicon et retrouve la place qui lui revient dans la défense des avant-postes de l’Europe, face à la Turquie? Une telle évolution permettrait sans doute à la Russie de retrouver, en Méditerranée Orientale et au Proche-Orient, un allié avec lequel elle partage nombre d’objectifs géopolitiques communs, y compris vis-à-vis de la Turquie. Les États-Unis ont-ils pris la mesure de cette hypothèse de basculement, alors que les interrogations se multiplient en France sur l’intérêt d’un maintien de sa présence dans l’Otan? Peut-être faut-il voir, dans le refus de l’escalade des provocations opposé par les militaires turcs à Erdogan, si elle se confirmait, une discrète influence américaine pour éviter ce scénario. 1 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
wagdoox 498 Posted September 4, 2020 il y a 7 minutes, Picdelamirand-oil a dit : permettrait sans doute à la Russie de retrouver, en Méditerranée Orientale et au Proche-Orient, un allié avec lequel elle partage nombre d’objectifs géopolitiques communs, y compris vis-à-vis de la Turquie. Et oui protecteur des chretiens au levant, on y revient mais on ne serait que le numero 2 cette fois ci. je rappels que c’est la france, son role depuis les concessions, la pacte entre françois 1 et soliman le magnifique. comme quoi l’histoire a la dent dure. 1 3 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Pierre_F 1,117 Posted September 5, 2020 Un petit chantage Turc aux Américains ... Pas sûr que cela passe ! https://mobile.twitter.com/poandpo/status/1302180949061492737 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 5, 2020 il y a 17 minutes, Pierre_F a dit : Un petit chantage Turc aux Américains ... Pas sûr que cela passe ! https://mobile.twitter.com/poandpo/status/1302180949061492737 Ça non plus ça va pas faire plaisir https://www.google.fr/amp/s/news-24.fr/la-tension-avec-washington-renforce-lalliance-entre-la-turquie-et-le-venezuela/amp/ 3 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Julien 662 Posted September 5, 2020 il y a 15 minutes, NUBEALTIUS a dit : Ça non plus ça va pas faire plaisir https://www.google.fr/amp/s/news-24.fr/la-tension-avec-washington-renforce-lalliance-entre-la-turquie-et-le-venezuela/amp/ Grand stratège Erdogan qui se fache avec tout le monde sauf quelques pays en faillite loin de chez lui. 2 4 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Pierre_F 1,117 Posted September 5, 2020 Un bon article qui résume bien les choses ! Les jours de ce gouvernement turc sont maintenant comptés ! https://www.ekathimerini.com/256499/opinion/ekathimerini/comment/erdogan-on-land-and-sea-and-in-space Quote Share this post Link to post Share on other sites
castle68 504 Posted September 5, 2020 Le 04/09/2020 à 12:24, kalligator a dit : Vladimir il te reste du Novichok ou peut être quelque chose de plus costaud...du polonium ? je prend Une balle dans la tête ou 500 kgs de C4 sous les fesses (non je ne parle pas du véhicule Citroën, ne me prêtez pas de telles pensées !...) c'est peut-être moins subtil, mais au moins cela a le mérite d'être clair, explicite et normalement raisonnablement définitif... Enfin c'est juste mon avis... 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
kalligator 2,954 Posted September 5, 2020 Et bin non , le polonium a l'avantage d'être lent et très douloureux, ça sert d'exemple pour tous les méchants. J'espère que les turcs ne lisent pas ce topic sinon on pourrait avoir la visite d'hommes en noir, moustachus de surcroit...moi je m'en fout (SDF il peuvent toujours me chercher) mais vous qui avez un domicile méfiez vous 3 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Tetsuo 174 Posted September 5, 2020 En vrai , la seule vraie solution . C est les turcs qui l ont . C est eux qui ont amené RTE au pouvoir . C est a eux de le dégagé. Les seuls qui paieront vraiment la notes quoi qu il arrive c est les turcs eux memes . Serait peut etre temps qu ils se réveillent. 3 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,518 Posted September 5, 2020 (edited) Il y a 3 heures, kalligator a dit : J'espère que les turcs ne lisent pas ce topic sinon on pourrait avoir la visite d'hommes en noir, moustachus de surcroit...moi je m'en fout (SDF il peuvent toujours me chercher) mais vous qui avez un domicile méfiez vous Meuuuunon, ni moustachus en noir, ni casquettes ou képis bleus, encore moins de topols rouges, Castle est évidemment à prendre au figuré : la balle est dans le camp turc, arrêter les conneries maintenant serait une issue raisonnable, qui ouvrirait peut-être la voie à une modeste gratification (automobiles aux chevrons contres pralines si j’ai bien compris) Toi, Kalli, tu penses davantage à une gratification sous forme de collaboration dans le domaine du nucléaire civil, c’est ça ? Edited September 5, 2020 by Hirondelle 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Alexis 11,719 Posted September 5, 2020 Les médias turcs rapportent le déploiement de chars de combat turcs en Thrace orientale - à la frontière grecque. Les chars sont transférés de la frontière syrienne à la frontière grecqueDeux convois de chars séparés des districts de Reyhanlı et Kumlu de Hatay se sont déplacés vers Edirne. Les forces armées turques ont commencé à expédier des chars à la frontière grecque. S'exprimant dans les districts de Reyhanlı et Kumlu à Hatay, à la frontière syrienne, les chars ont été chargés sur des camions et partis en direction d'Edirne. Deux convois de camions chargés d'environ 40 chars ont quitté la frontière syrienne aujourd'hui après-midi. Le convoi devrait être expédié du port d'Iskenderun à Edirne par train. Les blindés seraient en cours de déplacement de la frontière syrienne vers la région d'Edirne, juste à côté de la Grèce. Bluff, ou pas, à voir. Pas forcément, vu les "talents" stratégiques de Monsieur Erdogan. S'il y a une réalité derrière ce déploiement, je pense personnellement que ce serait le bon moment pour Athènes de faire une demande d'assistance en bonne et due forme à ses petits camarades de l'UE, en application de l'article 42 du traité. Si les Turcs veulent mettre des chenilles en Thrace, pas de raison de les laisser tout seuls. Des Leclerc, Leopard II A7 et autres doivent s'inviter à la fête 5 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites