Ciders 7,333 Posted September 5, 2020 il y a 3 minutes, Alexis a dit : Pendant ce temps, de peur qu'on l'oublie ne serait-ce que cinq minutes, Erdogan en remet une Nème couche ANKARA, Turquie - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti samedi la Grèce d'entamer des discussions sur les revendications territoriales contestées de la Méditerranée orientale, sous peine d'en subir les conséquences. "Ils vont soit comprendre le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain avec des expériences douloureuses", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'ouverture d'un hôpital à Istanbul. (...) "Ils vont comprendre que la Turquie a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et documents immoraux imposés", a ajouté M. Erdogan, en se référant aux zones marquées par la Grèce et Chypre comme leurs zones économiques maritimes. Il a souligné que la Turquie était "prête à toute éventualité et à tout résultat". Notez l'évolution sémantique : "ces eaux sont à nous, TURKISH EMPIRE RULES IN DA FACE !" "négociez sinon on vous montre nos muscles !" Prochaine étape : "je suis magnanime, alors négociez sinon... je fais les gros yeux !" 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
fraisedesbois 388 Posted September 5, 2020 Je ne suis pas clinicien, mais à la lecture de ses déclarations successives ce type me donne de plus en plus l'impression d'être "fou". C'est un terme fourre-tout, je sais bien... Un genre de mégalomane qui aurait perdu le sens des réalités.Dans une bédé, ce serait le personnage qui se prend pour Napoléon, avec le bicorne et tout, vous voyez ce que je veux dire. Il faudrait lui conseiller "d'aller voir quelqu'un", pour "se faire aider" Perso j'exclue de moins en moins qu'il se fasse "déposer" (coup d'état) par son armée. Ce qui m'y fait penser, ce sont ces témoignages anonymes d'officiers supérieurs turcs dans Die Welt. Y'a comme une ambiance... 1 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Alexis 11,969 Posted September 5, 2020 il y a 5 minutes, fraisedesbois a dit : Je ne suis pas clinicien, mais à la lecture de ses déclarations successives ce type me donne de plus en plus l'impression d'être "fou". C'est un terme fourre-tout, je sais bien... Un genre de mégalomane qui aurait perdu le sens des réalités.Dans une bédé, ce serait le personnage qui se prend pour Napoléon, avec le bicorne et tout, vous voyez ce que je veux dire. L'Empereur Smith, lui, n'était pas un mauvais bougre, au moins... même s'il a été mal conseillé par la suite Révélation 4 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,860 Posted September 5, 2020 il y a 14 minutes, fraisedesbois a dit : Je ne suis pas clinicien, mais à la lecture de ses déclarations successives ce type me donne de plus en plus l'impression d'être "fou". C'est un terme fourre-tout, je sais bien... Un genre de mégalomane qui aurait perdu le sens des réalités.Dans une bédé, ce serait le personnage qui se prend pour Napoléon, avec le bicorne et tout, vous voyez ce que je veux dire. Il faudrait lui conseiller "d'aller voir quelqu'un", pour "se faire aider" Perso j'exclue de moins en moins qu'il se fasse "déposer" (coup d'état) par son armée. Ce qui m'y fait penser, ce sont ces témoignages anonymes d'officiers supérieurs turcs dans Die Welt. Y'a comme une ambiance... Aussi incrédule que toi, je conjecture également une réthorique guerrière, un peu comme dans certains coins, dire «j’tenc@#** fils de p&£$! », c’est assez banal. Quelqu’un saurait dire si en Turquie, ce genre d’attitude (très martiale) est clivante ou fédératrice ? J’imagine qu’à Istanbul, dans les milieux d’affaires ou occidentalisés, c’est un peu fatiguant, mais ailleurs ? Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 5, 2020 (edited) il y a 43 minutes, fraisedesbois a dit : Je ne suis pas clinicien, mais à la lecture de ses déclarations successives ce type me donne de plus en plus l'impression d'être "fou". C'est un terme fourre-tout, je sais bien... Un genre de mégalomane qui aurait perdu le sens des réalités.Dans une bédé, ce serait le personnage qui se prend pour Napoléon, avec le bicorne et tout, vous voyez ce que je veux dire. Il faudrait lui conseiller "d'aller voir quelqu'un", pour "se faire aider" Perso j'exclue de moins en moins qu'il se fasse "déposer" (coup d'état) par son armée. Ce qui m'y fait penser, ce sont ces témoignages anonymes d'officiers supérieurs turcs dans Die Welt. Y'a comme une ambiance... Ou tout simplement un Gros Con il y a une heure, Alexis a dit : Pendant ce temps, de peur qu'on l'oublie ne serait-ce que cinq minutes, Erdogan en remet une Nème couche ANKARA, Turquie - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti samedi la Grèce d'entamer des discussions sur les revendications territoriales contestées de la Méditerranée orientale, sous peine d'en subir les conséquences. "Ils vont soit comprendre le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain avec des expériences douloureuses", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'ouverture d'un hôpital à Istanbul. (...) "Ils vont comprendre que la Turquie a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et documents immoraux imposés", a ajouté M. Erdogan, en se référant aux zones marquées par la Grèce et Chypre comme leurs zones économiques maritimes. Il a souligné que la Turquie était "prête à toute éventualité et à tout résultat". Révéler le texte masqué En clair Etdogan exige une capitulation sans condition de la Grèce, ou plus tôt à SES conditions Edited September 5, 2020 by NUBEALTIUS Quote Share this post Link to post Share on other sites
Surjoueur 480 Posted September 5, 2020 (edited) Je n'ai pas la réponse mais l'accusation de folie est un peu trop facile et masque le contexte. Hitler était-il fou ? Peut-être vers la fin mais avant non, son projet avait sa propre rationalité, même diabolique et suicidaire. Puis il n'aurait jamais pu accéder au pouvoir sans un certain contexte, et un concours de circonstances. Du peu que j'en sais pour la Turquie je vois surtout quelqu'un qui, pour des raisons de politique interne, fait de la provocation en surfant sur le fantasme de l'empire ottoman et qui, de provocation en provocation, est pris dans un engrenage. C'est le problème de la posture viriliste, si vous revenez en arrière et tentez d'apaiser les choses vous passez pour une "fiotte" à vos propres yeux. Il est bloqué par son ego et le rôle qu'il s'est construit. Edited September 5, 2020 by Surjoueur 9 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 5, 2020 Il y a 1 heure, Alexis a dit : Turquie a le pouvoir politique, économique et militaire de déchirer les cartes et documents immoraux imposés Par la même occasion il reconnaît que contrairement à ce qu'il affirme depuis le début il n'a pas le droit international derrière lui et ne compte pas de plus le respecter. Le masque est en train de tomber ( 135 € et bimmmmmm) 1 8 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Wallaby 9,377 Posted September 5, 2020 https://chinadialogue.net/en/energy/a-chinese-coal-plant-highlights-turkeys-flawed-energy-policy/ (3 septembre 2020) [En 2015], les groupes de la société civile ont expliqué les dommages que le nouveau projet de charbon d'Ada aurait sur la baie d'Alexandrette, dans la province d'Adana, au sud de la Turquie. Ils ont demandé au gouvernement français de prendre ses responsabilités, en tant qu'hôte du sommet des Nations unies sur le climat, et de réorienter les investissements et les financements français en Turquie vers l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Trois semaines plus tard, Engie a annoncé qu'il mettrait fin à ses nouveaux projets de charbon dans le monde entier, à commencer par celui d'Adana, et qu'il orienterait ses investissements en Turquie vers les énergies renouvelables. Cinq ans après que les communautés locales aient poussé un soupir de soulagement, elles demandent aux responsables chinois de faire de même avec le projet charbonnier Hunutlu EMBA. La centrale au charbon de 1,3 gigawatt est le plus grand investissement étranger direct de la Chine en Turquie, et un projet clé pour l'Initiative de la nouvelle route de la Soie (BRI) et le Corridor moyen de la Turquie - une grande initiative d'infrastructure que le gouvernement turc considère comme complémentaire à la BRI. Il y a déjà trois centrales au charbon dans la baie d'Iskenderun et d'autres installations industrielles polluantes y sont également implantées. Avec un décès prématuré sur cinq à Adana lié à la pollution atmosphérique, les gens craignent que la centrale au charbon de Hunutlu ne détériore encore plus la qualité de l'air. En outre, la Turquie était le cinquième partenaire commercial de l'UE en 2019, et le principal marché d'exportation de la Turquie est l'UE (42,4 %). Parmi les nouvelles mesures visant à éviter les fuites de carbone, l'UE a proposé un mécanisme d'ajustement frontalier du carbone qui permettrait d'éviter les importations à moindre coût en provenance de pays ayant des politiques climatiques moins strictes. Les industries turques à forte intensité de carbone discutent déjà de la nécessité de se préparer à d'éventuelles répercussions négatives. Des études récentes soulignent également que l'électricité produite par le charbon dans les pays voisins fuit dans le réseau de l'UE, ce qui compromet les efforts de réduction des émissions de l'UE. Il existe des propositions visant à étendre le mécanisme d'ajustement frontalier en matière de carbone afin de mettre un prix sur les importations d'électricité. Cela inciterait la Turquie - pays qui dispose d'une offre d'électricité excédentaire et qui accroît son interconnexion avec le réseau de l'UE - à augmenter la part des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique. Dans la perspective des négociations des Nations unies sur le climat qui se tiendront à Glasgow l'année prochaine, les efforts conjoints de l'UE et de la Chine en matière de climat peuvent aider la Turquie et les pays des Balkans occidentaux à concrétiser leurs ambitions. Ces pays sont en train de rejoindre l'UE et souhaitent attirer les investissements chinois dans le cadre de la nouvelle route de la Soie. Le sommet sur le climat ayant été reporté, les pays de la région devraient mettre en place des feuilles de route pour sortir de la crise actuelle avec un programme vert, sobre en carbone et ambitieux, conforme au "Green Deal" de l'UE. La Chine peut contribuer à la réalisation de cet objectif en réorientant ses financements vers une transition équitable vers la neutralité climatique, en écartant les projets liés au charbon. 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Snapcoke 1,408 Posted September 5, 2020 il y a 37 minutes, NUBEALTIUS a dit : Par la même occasion il reconnaît que contrairement à ce qu'il affirme depuis le début il n'a pas le droit international derrière lui et ne compte pas de plus le respecter. Le masque est en train de tomber ( 135 € et bimmmmmm) 135 euro ? Je peux m'en occuper !!! Quote Share this post Link to post Share on other sites
Am39Exocet 56 Posted September 5, 2020 (edited) Bonsoir , Erdo est dans une phase de trouble dissociatif de la personnalité d'un côté il se voit comme un sultan , de l'autre comme un vendeur de kebab , Freud aurait certainement ajouté une constipation passagère bref , il est enfermé dans son rôle , il ira au bout mais il sait qu'il ne peut se permettre une guerre car il va la perdre et sa va le perdre donc il joue dans le verbal , je ne suis pas certain qu'a un moment donné les choses ne vont pas bouger , il faudra voir comment les israéliens et les chypriotes se comportent dans les semaines a venir . Edited September 5, 2020 by Am39Exocet Quote Share this post Link to post Share on other sites
Snapcoke 1,408 Posted September 5, 2020 il y a 1 minute, Am39Exocet a dit : Bonsoir , Erdo est dans une phase de trouble dissociatif de la personnalité d'un côté il se voit comme un sultan , de l'autre comme un vendeur de kebab , Freud aurait certainement ajouté une constipation passagère bref , il est enfermé dans son rôle , il ira au bout mais il sait qu'il ne peut se permettre une guerre car il va la perdre et sa va le perdre donc il joue dans le verbal , je ne suis pas certain qu'a un moment donné les choses ne vont pas bouger , il faudra voir comment les israéliens et les chypriotes se comportent dans les semaines a venir . Freud aurait rajouté : Il veut faire l'amour a sa mère et remplacé son père métaphoriquement... Voila, cela fera 400 euro. 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,860 Posted September 5, 2020 il y a 8 minutes, Snapcoke a dit : Freud aurait rajouté : Il veut faire l'amour a sa mère et remplacé son père métaphoriquement... Voila, cela fera 400 euro. 350 balles seulement à cause de la grosse faute d’orthographe Tu acceptes les tickets resto ? Avec le confinement, j’suis lâââârge 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
fraisedesbois 388 Posted September 5, 2020 il y a une heure, Surjoueur a dit : Je n'ai pas la réponse mais l'accusation de folie est un peu trop facile et masque le contexte (...) J'accuse pas. Je me demande juste si le monsieur a encore tout son discernement. Les attitudes, les postures à fin de "communication interne", je veux bien. Mais les prochaines élections en Turquie, c'est 2023. Au rythme auquel il part en "délire" (à mes yeux), pas sûr qu'il tienne jusque là. Il sera cramé avant. Dès lors, où est sa "rationalité"? [edit] ... et la demande à ses généraux de flinguer un zinc ou un bateau grecs m'évoque furieusement ce qu'on appelle dans le jargon un "passage à l'acte". Ce que les officiers ont refusé. 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
rendbo 7,803 Posted September 5, 2020 il y a 49 minutes, Hirondelle a dit : 350 balles seulement à cause de la grosse faute d’orthographe Tu acceptes les tickets resto ? Avec le confinement, j’suis lâââârge Déduit 125 balles, @Snapcoke a mis un masque sur son front, pas sur la bouche et le nez ! (en cherchant bien, je suis sur qu'à la fin de la page c'est lui qui donnera l'argent.... Haut les coeurs mes Camarades ! ) Quote Share this post Link to post Share on other sites
Snapcoke 1,408 Posted September 5, 2020 (edited) à l’instant, rendbo a dit : Déduit 125 balles, @Snapcoke a mis un masque sur son front, pas sur la bouche et le nez ! (en cherchant bien, je suis sur qu'à la fin de la page c'est lui qui donnera l'argent.... Haut les coeurs mes Camarades ! ) Je suis trop pauvre les gars.... Je met plus de contravention par jour que ma paie par mois les gars, je donne déjà bien assez !!! Edited September 5, 2020 by Snapcoke 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Surjoueur 480 Posted September 5, 2020 il y a 8 minutes, fraisedesbois a dit : Dès lors, où est sa "rationalité"? Elle se situe dans le rôle d'homme fort qu'il souhaite se tailler. S'il recule il sera désavoué et passera pour un faible aux yeux de ses partisans. Dans sa position il ne peut que continuer à jouer les durs. Si on se met à sa place d'homme politique, qui souhaite à tout prix garder le pouvoir, il y a une certaine logique. De son point de vue il aurait même intérêt à ce qu'il y ait la guerre : c'est pratique, ça soude une nation autour du chef. Tant pis s'il y a des morts tant qu'il reste au sommet. Cela peut même donner une occasion de devenir dictateur à vie, pour "défendre le peuple". Après cela n'exclut pas une dissociation cognitive, il se surestime et sous-estime les autres nations, probablement... Mais bon pour gagner il faut jouer. Quand on veut être sûr de son coup, on plante des navets. On ne pratique pas la politique. Je précise que je colle là quelques comportements fréquents dans l'histoire des guerres, je ne connais pas bien la situation turque. 1 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Boule75 9,392 Posted September 5, 2020 il y a 40 minutes, fraisedesbois a dit : J'accuse pas. Je me demande juste si le monsieur a encore tout son discernement. Les attitudes, les postures à fin de "communication interne", je veux bien. Mais les prochaines élections en Turquie, c'est 2023. Au rythme auquel il part en "délire" (à mes yeux), pas sûr qu'il tienne jusque là. Il sera cramé avant. Dès lors, où est sa "rationalité"? Même doutes de mon côté : je me demande s'il n'a pas commencé à croire à toute une partie de son discours quasi-messianique qui nous semble hautement fumeuse. il y a 40 minutes, fraisedesbois a dit : [edit] ... et la demande à ses généraux de flinguer un zinc ou un bateau grecs m'évoque furieusement ce qu'on appelle dans le jargon un "passage à l'acte". Ce que les officiers ont refusé. Et je me demande si les histoires de déplacements de char de ce soir ne relèvent pas du même schéma : ordre, opposition, ordre contraire... Le point clé me semble-t-il, et depuis des années : Erdogan souhaite que la rupture avec l'UE soit entérinée, mais à l'initiative de l'UE. Qu'en attend-il au juste ? L'unification de la formidable Turquie derrière son chef, un retour aux temps héroïques de conquête ? Où l'on revient sur ton interrogation : aurait-il commencé à y croire ??? 2 2 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Hirondelle 2,860 Posted September 5, 2020 il y a 7 minutes, Snapcoke a dit : Je met plus de contravention par jour que ma paie par mois les gars, je donne déjà bien assez !!! Snap’ doit donc être, LUI, amoureux de sa maman pour s’en prendre aussi vilement à ce merveilleux symbole de la masculinité épanouie : la bagnole. On peut l’entendre......................... .................. mais ! IL NOUS COLLE DES AMENDES BORDEL, DES AMENDES !!!! Et il s’en vante. Pauvret, ce qui arriverait à Erdogan si on le laissait entre les pattes de Castle ou Kalli n’est rien à côté de ce qu’on va lui faire! Révélation Tu te souviens que Pascal s’est moqué des Corses vendredi ? Et Pascal a contribué depuis ? Non. Tu as compris... Tu dois payer, on ne provoque pas impunément. 400€ balles hebdomadaires pour une protection «insulaire ». Révélation Tu peux régler en annulant des procès verbaux 10 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Kelkin 5,541 Posted September 6, 2020 Il y a 8 heures, Hirondelle a dit : à ce merveilleux symbole de la masculinité épanouie : la bagnole. Un zymbole de mazcoulinité, fous dites ? Mais la bagnole est féminine. Une foitoure. Une aoto. Une bagnole. La voiture est un outérous de soubstitoution, un zymbole dou retour dans le fendre prodecteur de sa mère. Ah ça, il fallait pas invoquer Freud ! 4 Quote Share this post Link to post Share on other sites
NUBEALTIUS 2,110 Posted September 6, 2020 https://www.lorientlejour.com/article/1231525/la-turquie-pousse-ses-pions-au-liban.html La Turquie pousse ses pions au Liban Le 4 juillet dernier, le ministre sortant de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, a annoncé l’arrestation de quatre individus, deux Syriens et deux Turcs, alors qu’ils tentaient de faire entrer clandestinement depuis la Turquie quatre millions de dollars, destinés selon lui à financer des « émeutes urbaines ». La semaine suivante, le site Assas media, cofinancé par son prédécesseur Nouhad Machnouk, publiait une liste complète d’ONG et de mosquées prétendument pro-turques, et affirmait que la Turquie prévoyait « d’occuper Tripoli ». De telles allégations restent difficiles à vérifier, d’autant que, contrairement à Téhéran ou Riyad, Ankara ne dispose, au pays du Cèdre, ni d’un agenda politique établi de longue date ni d’obligés au sein du Parlement ou du gouvernement (comme le Hezbollah pour l’un ou le courant du Futur et les Forces libanaises pour l’autre). Cependant, les Turcs ont lentement mais sûrement établi des réseaux et des liens à différents niveaux avec les communautés sunnites à travers le Liban. Multiples ressorts D’abord, Ankara continue à travailler au renforcement de son « soft power » au Liban en offrant des bourses d’études et en s’engageant dans des activités culturelles. Les investissements de la Turquie au Liban s’étendent à toute la communauté sunnite. Un hôpital turc doit être inauguré prochainement à Saïda tandis que des milliers de bourses universitaires ont été distribuées. Un autre champ de cette politique concerne la communauté turkmène du pays, qui compte plusieurs milliers de personnes dispersées entre le nord et l’est du Liban (auxquels il faut ajouter les réfugiés syriens). Alors que les liens avec Ankara s’étaient distendus jusqu’à il y a environ une dizaine d’années, la Turquie finance des projets par le biais de l’Agence turque de coopération, et nombre des membres de cette communauté disent ressentir davantage la présence de l’État turc que de son pendant libanais. L’octroi de la citoyenneté constitue enfin un axe majeur de cette politique. Le 8 août dernier, le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a ainsi déclaré, lors d’une visite à Beyrouth, que le président Erdogan lui avait donné l’instruction d’accorder la citoyenneté à tout Libanais turkmène ou d’origine turque. Selon des chiffres semi-officiels, près de 9 600 naturalisations (sur environ 18 000 demandes) avaient déjà été accordées jusqu’en 2019. Tous les demandeurs n’étaient pas d’origine turque ou turkmène, de nombreux Libanais étant notamment attirés par la stabilité turque, son mode de vie, ses séries télévisées et son régime d’exemption de visa avec le Liban. Parmi eux, certains sunnites voient dans la puissance turque une nouvelle source de fierté face à l’influence iranienne au Levant. Néanmoins, l’influence croissante de la Turquie au sein de la communauté sunnite a eu des répercussions négatives sur les relations intercommunautaires libanaises. Par exemple, les Arméniens sont de plus en plus sous pression, des milliers de manifestants pro-turcs se présentant à leurs rassemblements en agitant des drapeaux turcs et en scandant des slogans extrêmement menaçants. Des partisans de la Turquie ont aussi récemment intimidé un journaliste de la télévision arménienne qui avait critiqué Erdogan, à travers une série de vidéos, de menaces et d’insultes dirigées contre la communauté arménienne. Ces cas mettent en lumière les risques pouvant découler de la montée en puissance de la Turquie dans un pays où la plupart des minorités partagent une vision essentiellement traumatisante de la domination ottomane. Relais politiques La politique d’influence turque au Liban vise aussi à répondre à des enjeux internes. Cela a récemment été le cas lorsque des responsables turcs ont présenté la mort d’Eren Bülbül, un adolescent tué par le Parti des travailleurs du Kurdistan en 2017, comme une source d’inspiration pour une action de secours après les explosions du 4 août. La Turquie tente aussi de viser les quelques partisans de Fethullah Gülen au Liban : après l’échec de la tentative de coup d’État du 15 juillet 2016 et la répression du réseau güleniste en Turquie et ailleurs, Ankara a mobilisé ses partisans au Liban et a poussé à la démission le directeur d’une école coranique libanaise, soupçonnée d’être affiliée aux Frères musulmans dans l’ouest de Beyrouth. Selon trois sources proches du dossier, l’école avait un partenariat avec le réseau güleniste mais n’y était pas affiliée. Jusqu’à présent, Ankara s’est abstenu de soutenir un seul parti politique, comme la version libanaise des Frères musulmans, la Jamaa islamiya. Cela vise peut-être à rester au-dessus de la politique partisane et à conserver le soutien populaire auprès d’un échantillon le plus large possible de la communauté sunnite tout en entretenant les liens forts existant avec certains groupes issus des populations kurdes et arabes qui ont migré depuis la Turquie et ont obtenu la citoyenneté libanaise dans les années 1990. Certains politiciens libanais ont également établi des relations avec la Turquie, et notamment l’ancien Premier ministre Saad Hariri, qui a été témoin du mariage de la fille d’Erdogan en 2016. Cependant, l’hostilité croissante entre la Turquie et les États arabes tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte rendra difficile le maintien de telles relations. Le chef des services de renseignements turc et confident d’Erdogan, Hakan Fidan, a également tissé des liens étroits avec le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, une figure chiite de plus en plus influente dans le pays. Néanmoins, la Turquie n’est pas intervenue directement dans la politique libanaise. Cependant, cela pourrait changer après l’explosion du port de Beyrouth. La visite du président français Emmanuel Macron au Liban à la suite de l’explosion et son initiative pour mettre fin à l’impasse politique dans le pays ont ainsi pu être en partie interprétées comme un effort visant à empêcher la Turquie de prendre un autre pied sur la Méditerranée. Dans un tweet posté le 14 août dernier, Macron a ainsi rendu compte d’un appel téléphonique avec le président américain Donald Trump où ont été évoquées les tensions en Méditerranée orientale et la situation en Libye et au Liban. Le fait de lier ces dossiers a pu être interprété comme une référence implicite aux actions turques dans les deux pays tandis qu’Erdogan a publiquement vilipendé ce qu’il considère comme une tentative de la France de restaurer son influence coloniale. Même s’il est sans commune mesure avec l’engagement de la Turquie en Libye et en Syrie, l’intérêt croissant des Turcs pour le Liban pourrait en tout cas trouver un relais local auprès de certaines parties sunnites à la recherche d’un nouveau parrain régional. Ce texte est aussi disponible en anglais et en arabe sur Diwan, le blog du Carnegie MEC. Par Mohanad HAGE ALI Chercheur et directeur de la communication du Carnegie Middle East Center. Dernier ouvrage : « Nationalism, Transnationalism, and Political Islam » (Palgrave, 2017). 2 1 Quote Share this post Link to post Share on other sites
Picdelamirand-oil 13,322 Posted September 7, 2020 Turkey’s Muscle Flexing in the Med Isn’t Just About Gas Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) La Turquie qui montre ses muscles en Méditerranée n'est pas seulement une question de gazLe président Recep Tayyip Erdogan construit une marine capable de faire valoir les intérêts de sa nation en tant que puissance régionale. En traversant l'an dernier le détroit du Bosphore qui sépare l'Europe de l'Asie, une flotte turque a salué la tombe du pirate et amiral Barberousse au XVIe siècle, renouant ainsi avec une tradition qui remonte à l'époque où l'Empire ottoman régnait sur la Méditerranée. Peu remarqué à l'étranger, l'hommage rendu par les marins de retour du plus grand exercice naval jamais organisé dans le pays semble désormais chargé de symbolisme. Alors que la Turquie reconstruit sa puissance maritime et conteste les eaux contestées, elle est de nouveau en conflit avec des adversaires historiques de l'Occident. L'attention internationale s'est focalisée sur la course aux gisements de gaz naturel en Méditerranée orientale qui a incité non seulement la Turquie, mais aussi Chypre, l'Égypte, la Grèce et Israël à revendiquer des droits dans l'une des mers les plus fréquentées du monde. Pourtant, les racines de ces tensions sont plus profondes. La croissance de la marine révèle l'ampleur - souvent rejetée en dehors de la Turquie - de l'ambition du président Recep Tayyip Erdogan d'affirmer les intérêts de sa nation en tant que puissance régionale spécifiquement musulmane, capable de faire jeu égal avec l'Europe, la Russie et les États-Unis. En plus des nouveaux navires de surface et sous-marins produits localement, la marine a déjà aidé Erdogan à projeter sa force à l'étranger avec un succès qui a surpris et alarmé d'autres États côtiers. De plus grandes frégates sont en préparation et un porte-avions léger de 27 000 tonnes est prévu pour l'année prochaine. "Non loin sous la surface se trouve un ensemble de questions beaucoup plus émotionnelles, l'idée que la Turquie est la plus grande puissance de la Méditerranée orientale et devrait être traitée comme telle", a déclaré Ryan Gingeras, professeur au département des affaires de sécurité nationale à la Naval Postgraduate School en Californie et spécialiste des affaires maritimes turques. "Elle se perçoit comme entourée de rivaux et d'adversaires et elle utilisera la force pour s'affirmer, parce qu'elle le peut". L'essor des chantiers navals turcs s'inscrit dans le cadre d'une expansion plus large de l'industrie nationale de l'armement - des navires de guerre aux hélicoptères d'attaque, en passant par les drones armés - visant à obtenir ce que les responsables turcs appellent "l'indépendance stratégique" vis-à-vis des fournisseurs occidentaux, désormais considérés davantage comme des rivaux que comme des partenaires. Erdogan a fixé l'objectif de 2023, le 100e anniversaire de la République, pour que la Turquie fournisse toutes ses propres armes. Il est peu probable que cet objectif soit atteint. Il y a également des raisons de douter qu'une économie en difficulté de 750 milliards de dollars puisse soutenir ses ambitions de grande puissance dans le climat actuel. L'Union européenne menace également de prendre des sanctions contre les activités de la Turquie dans la région. Pourtant, l'armée turque a pénétré de force dans le nord de la Syrie, s'assurant ainsi une place à la table des négociations. En Libye, les navires de guerre turcs ont aidé à approvisionner et à soutenir le gouvernement assiégé de Tripoli, renversant ainsi le cours de la guerre civile en sa faveur. Les flottilles navales turques escortent désormais régulièrement les navires de recherche sismique dans les eaux territoriales grecques et chypriotes, à la recherche de gaz. Le mois dernier, cela s'est traduit par une collision avec un navire de la marine grecque, l'animosité entre les deux membres de l'OTAN ayant atteint son point culminant depuis l'impasse de 1996 au sujet d'une paire d'îlots inhabités de la mer Égée qui a failli les voir partir en guerre. "La Turquie aura sa juste part en Méditerranée, en mer Égée et en mer Noire", a déclaré M. Erdogan dans un discours prononcé le 26 août pour commémorer la première défaite des Turcs Seldjoukides contre l'Empire grec et byzantin, à la bataille de Manzikert en 1071. "Si nous disons que nous allons faire quelque chose, nous le ferons, et nous en paierons le prix", a-t-il ajouté, en mettant au défi toute nation de s'y opposer. Quelques jours plus tard, il a marqué une autre victoire militaire sur la Grèce, en 1922, en célébrant la production du premier missile de croisière lancé par un navire turc, ainsi que des "essais spatiaux" pour une fusée à propulsion liquide. Et samedi, il a semblé menacer directement la Grèce, avertissant qu'elle souffrirait "sur le terrain" si elle ne parvenait pas à un règlement diplomatique. On ne sait pas très bien comment prendre au pied de la lettre la belligérance d'Erdogan. Dans une récente interview à Bloomberg News, son porte-parole et conseiller, Ibrahim Kalin, a déclaré que la Turquie visait à faire pression sur les partenaires méditerranéens pour qu'ils prennent en compte et négocient les intérêts turcs dans la région, qui avaient été trop longtemps ignorés. La Grèce affirme que les îles doivent être prises en compte dans la délimitation du plateau continental d'un pays, conformément au droit de la mer des Nations unies, que la Turquie n'a pas signé. Ankara soutient que le plateau continental d'un pays doit être mesuré à partir de son continent. Les deux parties ont proposé de s'asseoir pour discuter, bien qu'il y ait peu de chances que cela se fasse dans un avenir proche. L'approche énergique de la Turquie attire l'attention des autres puissances méditerranéennes, mais elle a également laissé le pays de 83 millions d'habitants dans l'isolement. La semaine dernière, un site web de la marine turque a exprimé son inquiétude quant aux plans russes d'organiser des exercices de tir réel en Méditerranée dans le courant du mois. Les États-Unis ont partiellement levé un embargo sur les armes qui dure depuis des décennies à Chypre, divisée depuis que la Turquie a envahi le nord en 1974, soi-disant pour protéger les Turcs. Dans une démonstration de force, la France a brièvement fait voler des avions Rafale de grande puissance vers une base aérienne située du côté grec de l'île. L'approche nationaliste d'Erdogan a un large attrait politique, dans une nation polarisée entre les partisans de son type de conservatisme religieux et ceux de la laïcité promue par le fondateur de la République, Mustafa Kemal Ataturk. "Je suis un kémaliste, je suis totalement contre l'utilisation de l'Islam en politique", a déclaré Cem Gurdeniz, amiral à la retraite et ancien directeur de la planification politique de la marine turque. Pourtant, il partage la conviction d'Erdogan que les intérêts fondamentaux des États-Unis et de l'Europe occidentale sont désormais opposés à ceux de la Turquie. En 2006, Gurdeniz a lancé l'idée d'une vaste "patrie bleue" dans les eaux qui entourent la Turquie, idée qui a depuis été reprise par l'État. Il décrit cette vision comme un appel à la défense des droits maritimes de la Turquie, lancé en réponse à la position de la Grèce. Il a ridiculisé l'idée que les îles offshore devraient supplanter les revendications du continent sur 150 000 kilomètres carrés (58 000 miles carrés) de plateau continental. "Leur mentalité est si simple : Nous avons quitté l'Anatolie après la défaite de 1923, mais nous avons conservé la mer Égée", a-t-il déclaré. "Ils pensent que les Turcs sont un peuple de terre, donc en mer ils peuvent prendre tout ce qu'ils veulent. Non, les choses ont changé". D'après les plans de construction actuels, la marine turque dépassera bientôt son principal concurrent grec, longtemps considéré comme la plus puissante en mer. Un porte-parole de la marine grecque a déclaré que ni le ministère de la défense ni la marine ne feraient de commentaires pour cet article. Rien de tout cela ne rend la guerre entre les deux pays inévitable ou même probable, mais les risques d'escalade augmentent, selon Hugo Decis, un analyste de recherche spécialisé dans les affaires navales à l'Institut international d'études stratégiques, un groupe de réflexion sur la sécurité basé à Londres. "Ce qui devrait vraiment nous inquiéter, c'est le développement d'une dynamique du fait accompli, où la Turquie commence à prendre le même genre de mesures que la Chine", a déclaré M. Decis, en référence à la militarisation des récifs récupérés dans la mer de Chine méridionale. L'exercice naval massif de l'année dernière était lui-même appelé "Blue Homeland". Comme la flotte a honoré Barberousse, peu de personnalités auraient pu mieux refléter le fossé grandissant entre la Turquie et l'Occident. En Europe, on se souvient de Barbaros Hayreddin Pacha comme d'un marchand d'esclaves qui a ravagé les côtes du nord de la Méditerranée. Chez lui, on vénère un brillant commandant de la marine qui, en 1538, a vaincu une flotte combinée de puissances chrétiennes. Pendant une brève trentaine d'années, il a transformé la mer en lac ottoman. "Ce n'est pas une question de politique interne de la Turquie", a déclaré Gurdeniz à propos des exigences de la Turquie en Méditerranée. "Ce sont des différends qui ne disparaîtront pas, même si le gouvernement change." 3 3 Quote Share this post Link to post Share on other sites
kalligator 2,997 Posted September 7, 2020 Il me semble que la psychiatrie progresse vachement sur ce fil. côté chars de combat il ne faut pas trop s'illusionner sur le nombre, beaucoup de M60 ces engins ne résistent pas à grand chose même Magach, par contre je crois qu'il ont renforcé leur Léo 2 depuis qu'il en ont perdu sur tir de missiles latéraux (voir fils Léo) Quote Share this post Link to post Share on other sites
Kelkin 5,541 Posted September 7, 2020 Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : "Ce n'est pas une question de politique interne de la Turquie", a déclaré Gurdeniz à propos des exigences de la Turquie en Méditerranée. "Ce sont des différends qui ne disparaîtront pas, même si le gouvernement change." Donc ce qu'il faut, c'est infliger à la Turquie une défaite complète humiliante pour qu'ils laissent tomber pour quelques siècles... Quote Share this post Link to post Share on other sites
Snapcoke 1,408 Posted September 7, 2020 il y a 11 minutes, Kelkin a dit : Donc ce qu'il faut, c'est infliger à la Turquie une défaite complète humiliante pour qu'ils laissent tomber pour quelques siècles... Oui. 3 Quote Share this post Link to post Share on other sites