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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Libé fait une synthèse suite à publication d'un décret de deux nouveaux décrets limogeant 10.000 fonctionnaires de plus samedi dernier :

Hallucinant et symbolique  :  retrait de toutes les plaques d'immatriculation comportant les initiales du parti honni F et G.

Mieux encore, idem pour tous les manuels scolaires, dont les fonctions mathématiques citent ces lettres en exemple! :rolleyes:

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Enfin, j'ai cliqué ''j'aime'', mais c'est plutot le contraire. C'est véridique ces textes de lois ? :

Des manuels scolaires comportant des problèmes mathématiques qui utilisaient les lettres F et G ont été retirés de la circulation, a aussi relevé le député d’opposition Osman Budak. Ces livres d’école enverraient des «messages subliminaux» aux élèves…

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il y a 39 minutes, collectionneur a dit :

Enfin, j'ai cliqué ''j'aime'', mais c'est plutot le contraire. C'est véridique ces textes de lois ? :

Des manuels scolaires comportant des problèmes mathématiques qui utilisaient les lettres F et G ont été retirés de la circulation, a aussi relevé le député d’opposition Osman Budak. Ces livres d’école enverraient des «messages subliminaux» aux élèves…

Oui, ça semble assez gros, un peu trop même.

De deux choses l'une, soit ça a sa place dans la rubrique "propagande amusante", soit c'est u' aparatchick qui a édicté une règle pour se faire mousser, soit c'est signe de démence.

(Ok : ça fait 3 choix !-)

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2 hours ago, Dino said:

Erdogan me fait de plus en plus peur. Maintenant il dénonce le traité de Lausane comme étant injuste, revendiquant que plusieurs îles grecques dans l'Est de la mer Égée devraient être turques: http://www.ekathimerini.com/213246/article/ekathimerini/news/erdogan-says-greek-islands-used-to-be-ours 

Les îles du Dodécanèse? C'est reparti pour ce truc? Il veut surtout Rhodes, Cos et Patmos?! Ach! Il va falloir relancer une sainte croisade! Et déclencher l'apocalypse en Europe pour, entre autre, le bout de roc où St Jean a écrit..... L'apocalypse

Tartarin d'Ankara a encore frappé. 

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J'espère que le message n'est pas passé inaperçu dans les chancelleries occidental. Le budget de la défense en Europe doit vraiment remonter, même des alliés au sein de l'OTAN deviennent des menaces pour l'intégrité territorial.

Modifié par Dino
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32 minutes ago, Dino said:

J'espère que le message n'est pas passé inaperçu dans les chancelleries occidental. Le budget de la défense en Europe doit vraiment remonter, même des alliés au sein de l'OTAN deviennent des menaces pour l'intégrité territorial.

Ouaiiiiihhhh jetons des biftons sur les turcs pour les effaroucher :chirolp_iei:

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4 minutes ago, g4lly said:

Ouaiiiiihhhh jetons des biftons sur les turcs pour les effaroucher :chirolp_iei:

Pffff, p'tit joueur: moi, je dis qu'on doit nucléariser l'île de Patmos: une base de missile sur le site d'écriture de l'Apocalypse.... Et après, on noie la mer Egée de pétrole et on y fout le feu..... Et enlevez-moi cette chemise à manches qui se boutonnent dans le dos, c'est pas pratique du tout de taper sur le clavier avec le nez! 

 

Modifié par Tancrède
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En dehors de l'OTAN, quelles sont les obligations qui lient actuellement la France et la Grèce ? Que le traité de défense mutuelle liant les membres de l'UE, traité bien plus contraignant sur la réponse a apporté d'ailleurs ?

Rien qu'avec ça, je ne donne pas cher de la Turquie si elle touche aux îles grecques. Ce serait d'ailleurs une bonne occasion de remettre les pendules à zéro pour Chypre.

 

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il y a 3 minutes, rendbo a dit :

En dehors de l'OTAN, quelles sont les obligations qui lient actuellement la France et la Grèce ? Que le traité de défense mutuelle liant les membres de l'UE, traité bien plus contraignant sur la réponse a apporté d'ailleurs ?

Rien qu'avec ça, je ne donne pas cher de la Turquie si elle touche aux îles grecques. Ce serait d'ailleurs une bonne occasion de remettre les pendules à zéro pour Chypre.

 

Il y a l'article 27 du Traité de Lisbonne, activé pour la première fois de son histoire après le 13 novembre. Sinon, en dehors de l'OTAN, je ne sais pas. Mais il est sûr que l'OTAN devra alors faire un choix entre la Turquie et la Grèce. Ou sinon, il est fort possible que la Grèce fasse comme pendant la Guerre Froide et quitte l'OTAN. Les Occidentaux devraient être obligés de réagir, surtout après avoir laissé la Russie prendre la Crimée. Mais il est aussi possible qu'ils ne le veuillent pas et laissent les Grecs tous seuls. Qui irait mourrir pour des îles dont tout le monde se fout une fois sortis de la Grèce ? 

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Pas bien suivi ce fil, mais j'ai une certaine connaissance de ce pays ... La Turquie avait à mon avis sa place en Europe, au moins presque autant que la Pologne ( oui, j'ai une dent contre la Pologne )... Les turcs étaient habitués à travailler EN Europe et en Allemagne notamment ! Ils ont beaucoup appris. Et ils savent maintenant fabriquer chez eux : "l'usine du Monde mais avec la Qualité allemande" ( Cf. Kayseri et sa zone industrielle, en plein coeur de la Cappadoce ). Le processus était engagé... Ce pays avait un grand avenir: industriel, géopolitique, culturel etc...

Mais le processus a été interrompu par des Sarko et cie pour des raisons de politique intérieure à la franchouillarde !

Ces gens là ( je parle de Sarko & cie ) ont une très grosse responsabilité dans l'évolution même de la politique intérieure turque ...

Ce sont des européens qui ont brouillé les cartes pour les turcs ! Étonnons-nous maintenant que la Turquie joue ses cartes toute seule !!! et que de nombreux turcs suivent Erdogan... Quel gâchis !

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il y a une heure, rendbo a dit :

l'OTAN n'a pas fait de choix ni vraiment réagit lors de l'incident chypriote... Par contre je ne vois pas le rapport avec la Russie et la Crimée.

L'UE n'a pas le choix, un des membres étant agressé, et c'est simple, il est agressé par un pays extérieur. 

Non, l'UE a le choix. Si la Grèce ne demande pas "l'activation" de l'article 27, les autres ne sont pas tenus de les aider. Et même dans ce cas, ça peut toujours uniquement être une aide logistique. Ensuite, il ne faut pas oublier qu'il y a d'importantes minorités turques en Allemagne et en France. Il y aura donc d'importantes considérations de politique intérieure à ce niveau. 

il y a une heure, rendbo a dit :

l'OTAN n'a pas fait de choix ni vraiment réagit lors de l'incident chypriote... Par contre je ne vois pas le rapport avec la Russie et la Crimée.

Pour la Crimée, c'est pour les Occidentaux en général, pas pour l'OTAN uniquement. 

il y a une heure, rendbo a dit :

Qui irait mourir pour ces quelques iles grecques ? stabiliser les marches de l'Europe, défendre les frontières de la France et de l'Union, c'est une vraie mission pour nos armées (marre des beni oui-oui qui envoient nos soldats crever au nom des grandes notions humanitaires à l'autre bout du globe)...

Bah oui mais va dire ça aux familles de militaires qui tomberaient là-bas. Va dire ça aux politiques. 

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Il y a 1 heure, Bechar06 a dit :

Pas bien suivi ce fil, mais j'ai une certaine connaissance de ce pays ... La Turquie avait à mon avis sa place en Europe, au moins presque autant que la Pologne ( oui, j'ai une dent contre la Pologne )... Les turcs étaient habitués à travailler EN Europe et en Allemagne notamment ! Ils ont beaucoup appris. Et ils savent maintenant fabriquer chez eux : "l'usine du Monde mais avec la Qualité allemande" ( Cf. Kayseri et sa zone industrielle, en plein coeur de la Cappadoce ). Le processus était engagé... Ce pays avait un grand avenir: industriel, géopolitique, culturel etc...

Mais le processus a été interrompu par des Sarko et cie pour des raisons de politique intérieure à la franchouillarde !

Ces gens là ( je parle de Sarko & cie ) ont une très grosse responsabilité dans l'évolution même de la politique intérieure turque ...

Ce sont des européens qui ont brouillé les cartes pour les turcs ! Étonnons-nous maintenant que la Turquie joue ses cartes toute seule !!! et que de nombreux turcs suivent Erdogan... Quel gâchis !

Tellement européenne qu'il ne faut pas plus de quelques années pour faire marche arrière sans grand résistance de la société civile (pour ne pas dire même un grand amen de la majorité) ? Tu crois vraiment à ce que tu racontes ? Si Erdogan lors de sa tentative de rentrer dans l'UE avait été convaincu du bien fait des droits de l'hommes, de l'égalité homme femme, de la liberté de la presse et de la justice, il n'aurait pas tourné le dos à ces principes dès que l'entrée dans l'UE était fermé, c'est juste la pire excuse qui soit. La réalité c'était que c'était du pure opportunisme, et qu'il est probable qu'il aurait fait marche arrière une fois rentrée, comme le fait d'ailleurs Orban en ce moment. On a déjà bien à faire avec des pays de l'Est qu'on a fait rentré un peu trop vite, alors la Turquie... Heureusement qu'elle n'est pas rentrée.

Modifié par Dino
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Il y a 2 heures, Dino a dit :

Tellement européenne qu'il ne faut pas plus de quelques années pour faire marche arrière sans grand résistance de la société civile (pour ne pas dire même un grand amen de la majorité) ? Tu crois vraiment à ce que tu racontes ? Si Erdogan lors de sa tentative de rentrer dans l'UE avait été convaincu du bien fait des droits de l'hommes, de l'égalité homme femme, de la liberté de la presse et de la justice, il n'aurait pas tourné le dos à ces principes dès que l'entrée dans l'UE était fermé, c'est juste la pire excuse qui soit. La réalité c'était que c'était du pure opportunisme, et qu'il est probable qu'il aurait fait marche arrière une fois rentrée, comme le fait d'ailleurs Orban en ce moment. On a déjà bien à faire avec des pays de l'Est qu'on a fait rentré un peu trop vite, alors la Turquie... Heureusement qu'elle n'est pas rentrée.

Pas de véritable liberté de culte, rien que ça... Affaire de Chypre non-réglée et si la responsabilité turque n'est pas totale, elle est tout de même bien grande. Attitude vis à vis des kurdes bien sûr. Moi je me souviens surtout de la réflexion d'un turc de mes connaissances, tenant un resto turc à Paris quand on lui demandait ce qu'il pensait de l'idée de faire entrer la Turquie dans l'EU : "vous êtes fous ! ?"

A tort (je connais peu la Turquie) ou à raison, il m'a toujours semblé que faire miroiter l'adhésion, c'était à la fois se tromper et les tromper, parce que les écarts de mentalité était probablement trop forts, certaines rancoeurs aussi (je pense aux effets qu'une simple mention du génocide arménien peut provoquer, à titre d'exemple), et la seule taille de la Turquie bouleversant totalement le jeu démocratique européen, ça aurait été profondément déstabilisant. Rien d'économique dans tout ça, et pourtant il y aurait également à dire.
Envisager un accord d'alliance très ambitieux aurait été infiniment meilleur. Ca aurait évité des mesures imposées absurdes  car non-acceptées sur le fond : l'abolition de la peine de mort, pour prendre un point à la fois emblématique, sensible et dénué de toute portée pratique significative, ça ne se décrète pas plus que la démocratie : un pays est mur ou pas, en veut ou pas ; ça ne s'impose pas par traité "pour faire plaisir".

Grand drame pour tous les turcs "libéraux" : la Turquie reprend son ère "naturelle" sous la férule d'un fondu moustachu. Ca va faire quelques réfugiés de plus.

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Il y a 9 heures, Dino a dit :

Tellement européenne qu'il ne faut pas plus de quelques années pour faire marche arrière sans grand résistance de la société civile (pour ne pas dire même un grand amen de la majorité) ?

La Turquie se voyait un avenir européen, au delà de son ancrage avec l'Otan. Sans forcément lui donner rapidement le statut de membre à part entière, elle était engagée dans un processus vertueux pour elle, qui l'aurait petit à petit conformée aux "standard européens", par le biais de l'économie. Elle a joué cette carte là longtemps et elle est montée en puissance via des accords avec des industriels français - entre autres - et surtout allemands. Comme chez nous, par la force de l'économie et de l'individualisme, le poids de la religion musulmane dans la société s'est bien relativisé, cela dans un passé et un présent laïcs issus de Kemal. Il n'était pas du tout fatal qu'elle tombe dans un islam rigoureux comme celui de Erdogan: au contraire même ! Parmi les sociétés de religion musulmane, elle était parmi les plus modernes ! Elle s'était associée avec Israël pour ses intérêts militaires et géostratégiques:  autre exemple de positionnement original. L'armée a toujours joué un rôle régulateur, issu du kémalisme

Quand on enlève à un peuple entier - 80 millions d'habitants - des perspectives d'évolution économique et sociétale... c'est le petit peuple qui trinque le premier ! Et ce petit peuple se tourne alors facilement vers certaines sirènes populistes... D'un strapontin initialement, Erdogan et cie se sont vus offrir la scène et le décor, et bientôt le scénario à écrire !

Wiki le rappelle: "Le 1er janvier 1996, l'union douanière entre l'Union européenne et la Turquie entre en vigueur. La Turquie abolit les taxes d'importation sur les produits venant de l'Union européenne.

En décembre 1999 : l'Union européenne accepte officiellement la candidature de la Turquie lors du sommet d'Helsinki et souligne la « vocation européenne » du pays, mais elle fixe à son entrée dans l'UE des conditions que la Turquie accepte.

En octobre 2010, la Turquie modifie radicalement sa constitution pour remplir les critères politiques fixés par l'Union européenne. Paradoxalement, ces modifications qui s'inscrivent dans la logique occidentale minent la volonté de laïcisation introduite par Atatürk : la disparition du rôle politique de l'armée « favorise les partis de centre droit favorables à la réislamisation de la société turque »"    .... C'est Wiki qui l'écrit. J'ai une analyse similaire ( et je n'ignore pas les autres aspects de l'histoire turque - Arménie - Kurdes - Chypre etc... Pour les digérer il faut des perspectives positives ) 

 

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12 minutes ago, Bechar06 said:

La Turquie se voyait un avenir européen, au delà de son ancrage avec l'Otan.

européen c'est assez vague comme qualificatif ...

... franchement je n'ai jamais cru a une compatibilité entre la Turquie et une union européenne progressant vers un confédéralisme.

Le délire "intégrationniste" ou "assimilationniste" c'est rigolo en temps de vache tres grasse ou lorsque les klingon sont sur le paillasson ... en dehors le naturel revient au galop. Il suffit de voir la complexité a intégré ne serait ce que le Uk ou la Pologne!!!

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Il y a 13 heures, Bechar06 a dit :

La Turquie se voyait un avenir européen, au delà de son ancrage avec l'Otan. Sans forcément lui donner rapidement le statut de membre à part entière, elle était engagée dans un processus vertueux pour elle, qui l'aurait petit à petit conformée aux "standard européens", par le biais de l'économie.

Mais c'est toujours le cas, sur ce point rien n'a changé la Turquie reste un partenaire privilégié et officielement le processus d'adhésion est toujours en cours. A te lire on dirait que tous les ponts ont été coupé, comme si nos relations étaient au même niveau qu'avec la Russie.

Citation

Quand on enlève à un peuple entier - 80 millions d'habitants - des perspectives d'évolution économique et sociétale... c'est le petit peuple qui trinque le premier ! Et ce petit peuple se tourne alors facilement vers certaines sirènes populistes... D'un strapontin initialement, Erdogan et cie se sont vus offrir la scène et le décor, et bientôt le scénario à écrire !

Tu n'as pas l'impression d’exagérer un tout petit peu/beaucoup quand même ? Le seul fait que la Turquie ne rentrerait pas dans l'UE la rendrait névrotique et dépressive au point de se jeter dans les bras des islamistes ? Alors comment expliques tu que Erdogan fut élue une toute première fois en 2003, bien avant la présupposé fermeture des possibilités d'adhésion en 2007 (je dis bien présupposé vu que les négociations ont continué et qu'il y a encore peu certains représentants de l'UE parlaient toujours d'un processus d'adhésion).

Citation

En octobre 2010, la Turquie modifie radicalement sa constitution pour remplir les critères politiques fixés par l'Union européenne. Paradoxalement, ces modifications qui s'inscrivent dans la logique occidentale minent la volonté de laïcisation introduite par Atatürk : la disparition du rôle politique de l'armée « favorise les partis de centre droit favorables à la réislamisation de la société turque »"    .... C'est Wiki qui l'écrit. J'ai une analyse similaire ( et je n'ignore pas les autres aspects de l'histoire turque - Arménie - Kurdes - Chypre etc... Pour les digérer il faut des perspectives positives ) 

 

Ce qui montre bien que le problème d'islamisation n'a rien à voir avec la fin des perspectives d'entrée dans l'UE, mais bien des forces internes qui étaient toujours présente et qui attendaient la moindre occasion pour reprendre la main. Le fait que la Turquie avait besoin de l'armée, ce qui n'est en rien une situation saine pour un pays démocratique, pour faire respecter la laïcité montre bien que le pays n'était juste pas prêt à rentrer dans l'UE. 

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il y a une heure, Dino a dit :

Mais c'est toujours le cas, sur ce point rien n'a changé la Turquie reste un partenaire privilégié et officielement le processus d'adhésion est toujours en cours. A te lire on dirait que tous les ponts ont été coupé, comme si nos relations étaient au même niveau qu'avec la Russie.

Tu n'as pas l'impression d’exagérer un tout petit peu/beaucoup quand même ? Le seul fait que la Turquie ne rentrerait pas dans l'UE la rendrait névrotique et dépressive au point de se jeter dans les bras des islamistes ? Alors comment expliques tu que Erdogan fut élue une toute première fois en 2003, bien avant la présupposé fermeture des possibilités d'adhésion en 2007 (je dis bien présupposé vu que les négociations ont continué et qu'il y a encore peu certains représentants de l'UE parlaient toujours d'un processus d'adhésion).

Ce qui montre bien que le problème d'islamisation n'a rien à voir avec la fin des perspectives d'entrée dans l'UE, mais bien des forces internes qui étaient toujours présente et qui attendaient la moindre occasion pour reprendre la main. Le fait que la Turquie avait besoin de l'armée, ce qui n'est en rien une situation saine pour un pays démocratique, pour faire respecter la laïcité montre bien que le pays n'était juste pas prêt à rentrer dans l'UE. 

OK, Dino & co. Merci pour vos mises au point !  sans doute ai je exagéré à partir des sentiments de qq. turcs  rencontrés, qui sont amers de l'évolution actuelle conduite par Erdogan

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Hélas nous sommes bien tous amer de cette évolution. J'aimerai croire que c'est une évolution à contre courant imposé par quelques conservateurs qui se sont accaparés le pouvoir, mais force de constater que l'AKP a encore gagné les élections récemment, alors qu'il ne fait plus aucun doute de la voie entrepris par Erdogan. C'est donc bien qu'une majorité approuve l'évolution :unsure:

Modifié par Dino
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il y a 11 minutes, Dino a dit :

Hélas nous sommes bien tous amer de cette évolution. J'aimerai croire que c'est une évolution à contre courant imposé par quelques conservateurs qui se sont accaparés le pouvoir, mais force de constater que l'AKP a encore gagné les élections récemment, alors qu'il ne fait plus aucun doute de la voie entrepris par Erdogan. C'est donc bien qu'une majorité approuve l'évolution :unsure:

Bémol là-dessus : je ne sais pas ce qu'il perçoive des ces évolutions sur place, j'ignore à quel point l'AKP leur bourre le mou. A mon avis, ça doit y aller sévère dans la propagande.

Mais il se pourrait quand même qu'une majorité de turcs finissent par se poser des questions sur la pureté des intentions du sultan, notamment au vu de la disproportion délirante entre les effectifs limités des putschistes d'une part, et les dizaines de milliers de limogeage d'autre part, qui vont nécessairement toucher beaucoup de familles de manière injuste d'une part, et sévèrement désorganiser l'Etat d'autre part.

On va voir.

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Je vais être cynique, mais j'ai relu G. Challiand il y a peu, et il répète souvent que la capacité à générer de la prospérité économique est devenu, ultimement, l'un des principaux facteurs de légétimité des régimes politiques dans le monde actuel, quel que soit leur degré de respect de la démocratie; c'est à prendre à la fois au sens intérieur (tant que les gens ont des perspectives, même si y'a de la grogne, ça reste gérable), qu'extérieur (même si à un moindre degré: les intérêts variés des puissances jouent au moins autant). D'où ma question: économiquement, quelles sont les perspectives turques ? Parce que si Erdogan parvient à maintenir une croissance potable ou à en créer l'illusion chez la population, il bénéficiera d'un puissant levier de ralliement. A l'inverse, quand les perspectives sont moroses, les mécontentements ont tendance à ressortir.

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Il y a 18 heures, Bechar06 a dit :

En octobre 2010, la Turquie modifie radicalement sa constitution pour remplir les critères politiques fixés par l'Union européenne. Paradoxalement, ces modifications qui s'inscrivent dans la logique occidentale minent la volonté de laïcisation introduite par Atatürk : la disparition du rôle politique de l'armée « favorise les partis de centre droit favorables à la réislamisation de la société turque »"    .... C'est Wiki qui l'écrit. J'ai une analyse similaire ( et je n'ignore pas les autres aspects de l'histoire turque - Arménie - Kurdes - Chypre etc... Pour les digérer il faut des perspectives positives ) 

C'est assez amusant de voir qu'encore une fois, l'UE aurait tellement cru à ses dogmes qu'elle aurait foutu le feu quelque part, au moins en partie ici. Et comme pour les potions magiques du FMI, il n'y a jamais de remise en cause sur les axes économiques et démocratiques imposés aux membres, aux partenaires, ou aux aspirants.

Il y a 4 heures, Dino a dit :

Tu n'as pas l'impression d’exagérer un tout petit peu/beaucoup quand même ? Le seul fait que la Turquie ne rentrerait pas dans l'UE la rendrait névrotique et dépressive au point de se jeter dans les bras des islamistes ? Alors comment expliques tu que Erdogan fut élue une toute première fois en 2003, bien avant la présupposé fermeture des possibilités d'adhésion en 2007 (je dis bien présupposé vu que les négociations ont continué et qu'il y a encore peu certains représentants de l'UE parlaient toujours d'un processus d'adhésion).

Ce qui montre bien que le problème d'islamisation n'a rien à voir avec la fin des perspectives d'entrée dans l'UE, mais bien des forces internes qui étaient toujours présente et qui attendaient la moindre occasion pour reprendre la main. Le fait que la Turquie avait besoin de l'armée, ce qui n'est en rien une situation saine pour un pays démocratique, pour faire respecter la laïcité montre bien que le pays n'était juste pas prêt à rentrer dans l'UE. 

Bien que Bechar06 nous ait joué les violons, je suis assez d'accord avec lui :

Il y a d'un coté une union qui s'est toujours donnée des airs de sainte nitouche, et qui, pour faire du gros commerce en ayant l'air de garder les cuisses propres, demande à un pays usine de converger vers certains critères. Toutefois qui a un jour cru ici à la possibilité d'une adhésion pleine et entière de la Turquie ? De plus de part son fonctionnement interne, je ne pense pas que l'UE pourra jamais accorder plus qu'un partenariat économique étroit.

De l'autre il y a un pays qui y croit, mais qui progresse peut être trop vite sur certains points de société. Forcément quand on fait de gros efforts et qu'on est pas récompensé on va voir ailleurs, ou on place son espoir autrement. Erdogan était certes déjà au pouvoir à l'époque, mais rappelons tout de même qu'il y a eu une grosse inflexion de sa politique en cours de mandat. Quant à sauter le pas du passage réactionnaire, ratissage large, et autres, je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps un petit énervé en France tendait la main à l'extrème droite avec des mots doux et rassurants, d'asociations d'excités prêt à bruler du PD sous prétexte qu'il était hors de question que la République offre les mêmes droits à tous ses citoyens,... 

 

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@rendbo indépendamment des légères exagérations concernant l'opposition à la super-grande mesure sociétale de ces dernières années, ne crois-tu pas que tu oublies deux facteurs capitaux ?

  • l'Europe en matière de politique étrangère, c'est d'abord et avant tout celle des gouvernements, même encore maintenant. Ce sont les, ou plutôt des gouvernements qui se sont - je pense - fourvoyés sur ce sujet. Pour faire des affaires (tout le monde), ou pour interdire toute intégration politique européenne et cantonner l'UE à un grand marché (les anglais), pour finir de fusionner UE et OTAN (les anglais !). Ce sont aussi tout plein de gens à la gauche du spectre politique, en France au moins, pressés de liquider le passif chrétien en intégrant des ex-pas-chrétiens pour prouver qu'en fait c'était d'la flûte tout ça.
    Bref, tout un spectre de gens réfléchissant à tout sauf à un point qui compte vraiment, en fait : les sentiments des peuples.
  • tu oublies une grosse partie des turcs ! Tout le patronat turc ! Tous les turcs souhaitant disposer de la liberté d'établissement ! Et tous les turcs rêvant de consolider la république turque laïque par ancrage à l'Europe.
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il y a une heure, rendbo a dit :

C'est assez amusant de voir qu'encore une fois, l'UE aurait tellement cru à ses dogmes qu'elle aurait foutu le feu quelque part, au moins en partie ici. Et comme pour les potions magiques du FMI, il n'y a jamais de remise en cause sur les axes économiques et démocratiques imposés aux membres, aux partenaires, ou aux aspirants.

Bien que Bechar06 nous ait joué les violons, je suis assez d'accord avec lui :

Il y a d'un coté une union qui s'est toujours donnée des airs de sainte nitouche, et qui, pour faire du gros commerce en ayant l'air de garder les cuisses propres, demande à un pays usine de converger vers certains critères. Toutefois qui a un jour cru ici à la possibilité d'une adhésion pleine et entière de la Turquie ? De plus de part son fonctionnement interne, je ne pense pas que l'UE pourra jamais accorder plus qu'un partenariat économique étroit.

De l'autre il y a un pays qui y croit, mais qui progresse peut être trop vite sur certains points de société. Forcément quand on fait de gros efforts et qu'on est pas récompensé on va voir ailleurs, ou on place son espoir autrement. Erdogan était certes déjà au pouvoir à l'époque, mais rappelons tout de même qu'il y a eu une grosse inflexion de sa politique en cours de mandat. Quant à sauter le pas du passage réactionnaire, ratissage large, et autres, je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps un petit énervé en France tendait la main à l'extrème droite avec des mots doux et rassurants, d'asociations d'excités prêt à bruler du PD sous prétexte qu'il était hors de question que la République offre les mêmes droits à tous ses citoyens,... 

 

Il ne t'aura pas échappé que le monsieur énervé, en plus de rester quand même loin d'un erdogan, n'a pas été reconduit pour un second mandat par les français. Erdogan lui est toujours là ce qui montre qu'une partie de la population adhéré. 

Pour ce qui est de l'armée, le problème n'est pas d'avoir demandé à ce qu'elle reste à sa place. C'est le baba des conditions de fonctionnement d'une démocratie, condition indispensable pour rentrer dans l'UE qui a une dimension politique. 

Si la Turquie ne peut pas remplir ce critère, c'est qu'elle ne peut pas rentrer. L'erreur est donc plutôt de ne pas avoir eu cette clairvoyance pour dire stop plutôt.  Je ne pense pas que c'était qu'un calcul côté européen, je crois qu'il y avait une vraie croyances d'une compatibilité. Sauf peut-être chez les britanniques qui visaient à empêcher l'avènement d'une union politique en faisant rentrer des pays incompatible. 

 

Modifié par Dino
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