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Le F-35


georgio
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L'USAF, après l'USN et l'USMC, vient d'envoyer sa liste de priorité non budgété, appelons çà priorités secondaires.

Eh ben l'USAF ne cherche absolument pas à en avoir plus. Un peu mais c'est tout (comme la Navy d'ailleur).

https://www.airforcemag.com/air-force-sends-4-6b-unfunded-priorities-list-to-congress-space-force-requests-additional-600m/

@Stark_Contrast

Que le JPO soit responsable de cette gabegie est possible. Mais çà n'enlève pas les carrennces de LM et de PW. Soyons clair chez nous AIRBUS fait comme LM. La laisse doit être sérrée très fort avec eux. 

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Le 27/03/2022 à 03:32, jackjack a dit :

Quant à l'UE, je pense qu'il aurait été préférable que l'empire romain réussisse et se développe. Au moins, il y aurait eu une langue commune. Il aurait pu y avoir un gouvernement central voté et, faute d'un meilleur terme, les pays auraient pu devenir des États votants. Je ne vois pas d'avenir stable. Dans le combat de chats actuel, axé sur l'intérêt personnel. dont les achats de défense ne sont qu'un symptôme. Y a-t-il quelque chose sur lequel l'UE peut se mettre d'accord ?

Oui, on peut regretter que l'Union européen ne soit pas plus homogène au plan linguistique et culturel. Cela aurait simplifié certaines choses. En revanche, cela qui n'aurait pas suffit à permettre son unification comme le démontre l'échec de la République fédérale d'Amérique centrale ou de la Fédération des Indes occidentales dans les Antilles ou encore l'inertie de la Ligue arabe.

Il ne suffit pas d'avoir la même langue et la même religion pour s'unifier: il faut aussi des intérêts communs. J'attends avec impatience la naissance des Etats-Unis d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine pour voir comment il faut procéder... Je trouve que les Africains ont mieux géré leur intégration que les Européens même s'ils font face à de grosses difficultés. A ma connaissance, il y a une chose sur lequel les Etats européens, neutres ou non, se sont mis d'accords à 27: le développement d'un traducteur universel dans le cadre du programme ESPRIT. Décidément, quant on est eurofédéraliste, l'ironie est partout...

A part cela, je pense que l'on ne peut pas vraiment dire qu'il ait consensus sur le développement d'un marché commun à tendance anarchocapitaliste à moins de faire abstraction des attentes des électorats. Il est certain que les choses évolueraient dans le bon sens, pour les Européens, si les dirigeants prenaient conscience qu'ils ne peuvent compter que sur leur entraide et que la force du soutien des USA est désormais proportionnel à la force de l'Europe elle-même. On ne peut donc que souhaiter que les Européens arrivent à développer et conserver certaines industries stratégiques, militaires notamment.

Après tout, Israël, Singapour et le Japon sont des bons partenaires des USA, entre autre, mais n'achètent pas la totalité de leur arsenal aux USA: ils en produisent aussi. L'excès d'atlantisme nuit à l'adaptation de l'Europe à la réalité du monde, donc à l'acquisition des moyens qui lui permettent de peser dans le monde, donc au soutien que lui apporte les USA. Le Cato Institute, influent think tank libertarien, critique constamment l'UE et l'OTAN mais pas du tout l'association des USA avec Israël, Singapour ou le Japon. Il ne faut pas/plus cultiver sa faiblesse pour bénéficier de la protection de l'Amérique mais bien sa force.

Je comprends bien que la situation de l'Australie est différente: l'Australie est une île relativement éloignée des menaces. Au fait, est-il vrai que durant la Seconde Guerre mondiale, les Australiens se soient plains de l'emprise britannique sur leurs forces armées, plus particulièrement leurs forces aériennes?

Le 08/04/2022 à 15:54, TarpTent a dit :

Bref, tu voudrais que l’on félicite LM pour l’ensemble de son oeuvre et qu’on le dédouane au motif que l’État Fédéral et le Pentagone sont loin de tout reproche en la matière ?

Là, je serais plutôt d'accord avec Stark_Contrast.

Lockheed-Martin a-t-il fixé le cahier de charge officiel et officieux du F-35?

A-t-il décidé tout seul, contre l'avis du Congrès et du Pentagone, de développer une avion unique pour les forces armées américaines avec un tas de gadget destiné à l'avion de 6e génération?

Je ne crois pas que ce soit Lockheed qui ait choisi, tout seul, de mentir aux Européens en prétendant développer un successeur bon marché du F-16 et de capter les fonds destinés à l'industrie aéronautique européenne.

Lockheed est complice mais:

1° C'est bien le Congrès qui est coupable d'avoir contraint les forces armées à concevoir avion unique pour toutes les forces armées dans un but d'économie. N'oublions pas qu'au moment du lancement du programme JSF, l'USAF demandait des fonds pour développer une successeur du F-16 sans devoir renoncer à la possession d'un intercepteur haut de gamme, le F-22 Raptor à l'époque.

2° C'est le Gouvernement américain qui a tout fait pour imposer le F-35 en Europe dans le but de maintenir sa satellisation. Au moment du lancement du programme JSF, l'utilité de l'OTAN post-soviétique était fortement remise en cause, la Russie de Putine n'étant pas encore aussi menaçante. Maintenir l'Europe dans sa condition de vassale, c'était s'assurer son soutien en cas de "guerre de libération" contre l'Iran ou la Corée du Nord, voire la Chine.

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Le 08/04/2022 à 15:54, TarpTent a dit :

le Pentagone

    - croyance aveugle en un technologisme fumeux à un coût de développement, d’acquisition et de maintien en condition opérationnelle bon marché, en espérant remplacer 5 appareils par simple pensée magique pour au final n’en replacer sue 2, et mal, en devant prolonger et continuer les développements des autres ;

De fait, le Pentagone est complice aussi: Après l'échec du programme TFX (Tactical Fighter Experimental), il n'a pas fait beaucoup d'effort pour dissuader le Congrès de chercher à glaner les dividendes de la paix, ce qui a mené au lancement du programme JSF. Il est vrai que le Pentagone et l'USAF n'ont pas encore trouvé de solution pour prévenir à coup sûr le "budget gap" en matière d'arsenal aérien.

Le 05/04/2022 à 07:58, Boule75 a dit :

Pour qu'un fournisseur médiocre soit sanctionné et perde de l'argent, encore faut-il qu'il y ait concurrence, que les consommateurs puissent la faire jouer, que la loi soit protectrice et respectée sur le fond : aucune de ces conditions n'étant remplie, le fournisseur est en position de force et en abuse.

C'est bien dit. Les partisans du F-35 ont beau jeu de clamer qu'il est choisi parce qu'il est le meilleur choix quand il n'y a pas d'alternative.

Justement, on voit que tous ceux qui ont la volonté d'en faire un réel usage militaire achètent également des F-16, F-15, F-18 et autres engins. Ils le combinent donc avec d'autres engins, comme les utilisateurs du F-111 autrefois.

Le fait qu'il n'y ait pas d'alternative à l'achat du F-35 ne démontre pas sa capacité à faire face aux avions qui seraient déployés contre lui en cas de conflit. Ce n'est pas un problème pour ceux qui peuvent se permettre de l'utiliser exclusivement dans des missions de police aérienne. Les autres n'ont pas cette chance.

Modifié par Lame
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Le 29/03/2022 à 19:06, Stark_Contrast a dit :

Ils les obtiennent toujours à des prix partenaires, puisqu'ils ont maintenu leur partenariat tout au long du fiasco. Cela a également rendu une compétition complètement absurde, car comment pouvez-vous avoir une compétition "impartiale" tout en étant de mèche avec le JSF via des paiements ? Cela a toujours été une farce ridicule. 

Si le Canada était sérieux, il se serait retiré du programme JSF dès que Trudeau l'aurait pu, mais il ne l'a jamais fait car cela aurait été trop préjudiciable pour le Canada. Il n'a donc même pas eu le courage de faire une première étape de base, mais a prétendu qu'il suivrait le reste. 

Le Canada n'a pas à payer de frais de FMS, de recherche ou autres. Ils ont payé pour maintenir leur partenariat. C'est l'une des choses qui a fait échouer leur tentative d'achat de Super Hornet. Ils auraient à payer des coûts supplémentaires via FMS.

Tout à fait d'accord. Ce qui illustre bien le fait que le choix d'un avion peut être dicté par le souhait d'entretenir des liens géopolitiques et des retombées économiques et pas forcément par ses capacités militaires, a fortiori hors du système de force pour lequel il est conçu.

Donc, est-ce que l'Europe a raison de ruiner sa BITDEF dans le domaine aéronautique au profit du programme JSF? A méditer alors que le NGF du SCAF et, surtout, le Tempest sont en cours de développement. Il faut bien comprendre qu'il n'est pas indispensable de n'avoir que des F-35 pour pouvoir intégrer les forces de dissuasion nucléaires de l'OTAN. C'est peut-être un bon motif pour en acquérir quelques-uns mais pas une justification du tout F-35. Herciv avait insisté précédemment sur les défauts des mini-flottes de F-35. Ok. La solution s'est d'en acquérir le minimum syndical pour intégrer les forces de dissuasion et une flotte de chasseurs d'effectif respectable.

Pour ce qui est des retombées économiques, combien d'emploi créé en Europe grâce aux F-35?

Tant mieux si certains pays extra-européens ont tiré leur épingle du jeu. Les Européens commencent à subir le retour de bâton d'une stratégie des moyens extrémiste, fondée sur une mauvaise évaluation de leur position géopolitique et de leurs alliances.

Ah oui, en tant qu'Européen, je me sens quand même plus isolé que la Russie. Depuis le lancement de l'invasion de l'Ukraine, la Chine, l'Asie centrale, la Ligue arabe, l'Afrique, l'Amérique latine et l'Inde l'ont-elle sanctionné autrement qu'en parole? Grâce à sa technologie et ses moyens, la Russie s'est rendu plus indispensable que l'Europe à travers le monde.

L'alignement systématique sur les USA (tournés vers l'Asie) et le renforcement volontaire de la dépendance de l'Europe aux USA nuisent à sa survie et son développement. Ce n'est pas un point de vu nationaliste franco-français: c'est juste du vécu. Et ce n'est pas à moi que l'on pourra reprocher de manquer d'empathie vis à vis de problèmes des autres Européens.

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921 millions pour 7 f-35. Voilà le budget que l'USAF réclame  .... mollement ... pour compléter sa demande initiale ... en attendant un bloc4 qui tiennent la route. En attendant elle préfère augmenter la commande des f-15 EX plutôt que plus de blocs 3F ... Nahom ne laisse pas beaucoup de doute à ce sujet.

Donc en résumé un bon gen4 vaut mieux qu'un gen5 imparfait.

La demande de 921 millions de dollars pour le F-35 permettrait de rétablir une partie des appareils soustraits du lot 17, qui n'a pas encore été attribué et qui sera doté de la capacité du bloc 4. Dans une interview accordée à Air Force Magazine [ https://www.airforcemag.com/air-force-w ... hief-says/ ] peu après la publication du budget, le chef d'état-major adjoint de l'USAF pour les plans et les programmes, le lieutenant-général David S. Nahom, a déclaré que l'armée de l'air achèterait davantage de F-35 si les ressources le permettaient, mais qu'étant donné le retard pris par le bloc 4, l'armée de l'air a choisi d'accélérer l'achat de F-15EX, tout en libérant de l'argent pour aider à payer la facture de modernisation nucléaire de plusieurs milliards de dollars...."

Modifié par herciv
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Un rapport du congrès très intéressant avec de multiple mesure de disponibilité. 

Il faut commencer à regarder ces graphiques en commençant par l'onglet "figure 5" pour comprendre ce qui est mesuré. 

 

https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fwww.cbo.gov%2Fsystem%2Ffiles%2F2022-04%2F57842-Data.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK

Figure 1 : taille de la flotte mensuellement jusqu'à septembre 2001

Figure 2 : âge d'opération de la flotte

Figure 3 : Disponibilité de la foltte de F-35 (A,B,C) en ligne (hors depot level maintenance) elle est sur un plateau entre 50 et 60 % pour tous les F-35

Figure 4 : Disponibilité comparé avec d'autre flotte toute plus ancienne : le F-35 s'en sort bien

Figure 5 : Différence entre les données du DoD et celle du CBO (congrès)

Figure 6 : nombre de mois passé en maintenance pour les F-35 agé respectivment de plus de 6 ans et de plus de 8 ans. Il y a clairement une différence. Prèt de la moitié des F-35 de plus de 8 ans ont passé plus de 1 an en grande maintenance. Quand on compare avec la flotte totale des F-35 dans leur septieme année d'opération seul 10% a fait plus de 1 an de dépôt.

Figure 7 Depot level maintenance : Pour les F-35 agé de plus de 8 ans Les grand arrêt de plus de 4 mois se font tous les deux à trois an.

Figure 8 : nombre d'heure de vol total des trois flotte de f-35 (dans l'USAF), plafonne depuis deux ans

Figure 9 : nombre d'heure de vol rapporté par F-35 (en ligne ou total ?? Je pense qu'on parle de la flotte totale), très gros écart entre la flotte de F-35A (moins de 180 heures) et celle des C (plus de 260 heures). Cette écart peut s'expliquer avec l'âge de la flotte de F-35 C significativement plus jeune en moyenne que celle des A.

Figure 10 : pyramide des âges en heures de vol des F-35. Il ya un trou entre 500 et 800 heures qui correspond peut-être à al baisse d'activité dû au COVID ?

Figure 11 : dispo trimestrielle (flotte total ou en ligne ??)  : tendance lourde à la baisse après avoir atteint un max en 2020. Actuellement un peu supérieur à 50% alors qu'elle a été à 65 %.

Figure 12 : Indice de temps de vol trimestriel. Indice 100 calculé sur la moyenne trimestrielle des années 15,16, 17, 18, 19. LE f-35A qui a la flotte la plus ancienne et la plus importante est en dessous de cet indice. Le C est largement au-dessus. Mais l'Indice 100 du C est calculé sur 10 fois moins d'avion et des avions beaucoup plus jeunes. 

 

L'impression globale qui en ressoirt c'est que le congrès est inquièt. Il n'y avait pas de rapport aussi fouillé auparavant peut-être parce que la flotte de F-35 n'était pas suffisamment développé. Mais même en 2019 il y avait déjà une flotte conséquente qui permettait déjà de faire des mesures. Le plus inquiètant il me semble ce sont les deux dernier graphique dans lesquels on voit bien l'érosion de la disponibilité. On voit bien que au-delà de 1000 heures de vol (ou plus à partir de 8 ans) il y a de gros soucis. Est-ce uniquement les problèmes de moteurs ?

Aucun F-35 n'a atteint la barre des 2000 heures. Les premiers l'atteindront probablement courant 2024 d'après la pyramide du graphe 10.

Modifié par herciv
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On 4/10/2022 at 12:58 AM, herciv said:

921 million for 7 f-35. This is the budget that the USAF is asking for...slowly...to complete its initial request...while waiting for a bloc4 that holds up. In the meantime she prefers to increase the order of the f-15 EX rather than more 3F blocks ... Nahom does not leave much doubt about this.

So in summary a good gen4 is better than an imperfect gen5.

vous savez que c'est une simplification excessive.

 

On 4/9/2022 at 7:43 AM, herciv said:

The USAF , after the USN and the USMC , has just sent its unbudgeted priority list, let's call it secondary priorities.

Well the USAF is absolutely not looking for more. A little but that's it (like the Navy for that matter).

https://www.airforcemag.com/air-force-sends-4-6b-unfunded-priorities-list-to-congress-space-force-requests-additional-600m/

@Stark_Contrast

That the JPO is responsible for this mismanagement is possible. But that does not remove the carrennces of LM and PW. Let's be clear here AIRBUS does like LM. The leash must be tight with them. 


La laisse aurait dû être serrée mais elle ne l'était pas. C'est ce que je veux dire. Cela a conduit à une "cascade" de problèmes depuis lors.

 C'est un peu comme si l'on ne s'occupait pas correctement d'un nourrisson, au fur et à mesure que l'enfant atteint la maturité, les problèmes rencontrés dès le départ continueront à se manifester dans le futur, et ce, de manière constante.

La JEA, pour une raison quelconque, s'est endormie au volant très tôt. Ils auraient dû faire preuve de l'extrême attention que nous avons connue tout au long des années 2010. 

On 4/9/2022 at 11:20 AM, Lame said:

Totally agree. This clearly illustrates the fact that the choice of an aircraft can be dictated by the desire to maintain geopolitical links and economic benefits and not necessarily by its military capabilities, a fortiori outside the system of force for which it is designed.

 

 

 


C'est à la fois une sorte de "oui" et de "non".

Je devrais préciser que le partenariat auquel je faisais référence était celui du JSF, et pas nécessairement celui entre les États-Unis et le Canada en tant que nations.

  Pour être un partenaire du programme JSF, quelqu'un doit y contribuer. Le Canada est impliqué dans ce programme depuis la fin des années 1990 avec le JSF, puis s'est réengagé en 2006 avec un protocole d'accord. Il a engagé des centaines de millions de dollars (le protocole d'accord de 2006 représentait à lui seul plus de 500 millions de dollars) dans le F-35.

alors même qu'il est passé par une "compétition" et que le gouvernement a juré de ne pas l'acheter ? C'est donc bien de la folie.

Il est intéressant de noter que la seule chose qui pouvait faire dérailler le F-35 était en fait la politique - la promesse de Trudeau de ne pas l'acheter aurait été une décision entièrement politique, non basée sur des décisions militaires, l'argent, la valeur ou la capacité. Contrairement à la croyance populaire, le Canada a constamment évalué et réévalué le choix des F-35 tout au long des années 2000 et 2010. Il s'agissait d'une décision tellement politique et non militaire que le gouvernement Trudeau a imposé un bâillon. Personne n'était autorisé à en parler dans l'armée, car il s'agissait d'une décision " antimilitaire ". Dans tous les cas, le F-35 a gagné. (Nous y reviendrons dans un instant). Sur le plan militaire, le F-35 était donc en tête, et il l'aurait toujours été, à moins que quelqu'un ne vienne interrompre cette conclusion inévitable par des considérations politiques. Pendant longtemps, Boeing a affirmé qu'il serait moins cher d'acheter le Super hornet. Boeing a pu faire cette affirmation grâce à une "erreur involontaire" (une parmi tant d'autres) du gouvernement Harper. 

Le F-35 était tellement en avance dans toutes les évaluations canadiennes que le gouvernement a décidé de faire appel à un fournisseur exclusif. Toutefois, cette décision a eu pour effet de garantir que toutes les évaluations ultérieures du CF-18 ne compareraient que le F-35. Sans aucun autre avion. Dans son rapport, KPMG s'est contenté d'évaluer le F-35 et de donner les chiffres des coûts. Il n'y avait pas de Super Hornet auquel comparer le F-35. Boeing a donc profité de ce "manque de connaissances" pendant des années pour prétendre qu'il était moins cher.

Finalement, le gouvernement Trudeau a accidentellement pris Boeing au dépourvu en achetant des Super Hornet comme "avion de combat provisoire". Cela a finalement forcé Boeing à révéler ses chiffres de coûts, et entre cela et le combat contre le Bombardier, toute l'affaire a été arrêtée, et une "compétition" ordonnée.

Comme beaucoup de choses concernant les F-35, il y a place pour la "comédie noire" :

"L'une des meilleures illustrations de la confiance générale dans l'évaluation du NGFC s'est produite lors de son interaction avec les Travaux publics. L'évaluation était suffisamment convaincante pour que les avocats de Public Works suggèrent qu'un "Advanced Contract Award Notice" (ACAN) n'était pas nécessaire. Un PAC est la réponse typique du gouvernement lorsqu'il détermine que la sélection d'un fournisseur unique est le meilleur plan d'action. Il annonce qu'une sélection est imminente à moins qu'un concurrent potentiel puisse démontrer qu'il peut répondre aux exigences.

Selon les avocats, étant donné que l'évaluation penche de façon si concluante d'un côté, il n'y avait pas besoin d'un PAC. S'il y avait eu la moindre incertitude, une telle recommandation n'aurait pas été faite. Rétrospectivement, il aurait peut-être été prudent d'émettre un PAC. Cela aurait fourni une plus grande couverture politique dans les années à venir, car les autres fabricants auraient eu l'occasion de répondre s'ils avaient des objections. Comme il était peu probable qu'ils interviennent, le MDN aurait eu une justification supplémentaire de sa position selon laquelle aucune des autres capacités ne pouvait répondre à ses besoins. C'était une occasion manquée qui viendrait les hanter plus tard."

Les hanter plus tard... c'est un euphémisme. Le F-35 était donc si manifestement en avance qu'il n'était pas nécessaire de publier un contrat définitif montrant à quel point il était en avance. 

Militairement, le F-35 a toujours été en avance au Canada. Il était en avance sur le plan des coûts et des retombées industrielles. Dans toutes les mesures possibles (oui, même les coûts à vie), le F-35 était en avance. Le ministère de la Défense nationale l'a souligné à maintes reprises. Par conséquent, la seule façon pour le F-35 de ne pas gagner était que la politique intervienne en ignorant les faits.  

Nous pouvons nous demander si les paramètres étaient biaisés dès le départ, ou si la politique a joué un rôle, mais je pense aussi qu'il y a simplement la "nature de la réalité". Le Canada est littéralement lié aux États-Unis, et encore plus par des traités et des alliances. Ainsi, les paramètres de remplacement des CF-18 du Canada pourraient être presque identiques à ceux de l'USAF et ce serait parfaitement acceptable parce que le Canada est le plus lié aux États-Unis. Rien ne peut l'arrêter, à moins que le Canada ne veuille délibérément se nuire en cherchant des alliances moins rentables et moins pratiques ailleurs. 

En conclusion, je dirais que le Super Hornet est un très bon avion, mais ce n'est pas comme au bon vieux temps du F-16 contre le F-18. Le Super Hornet est un avion très spécifique à l'USN, et lorsqu'il est en concurrence avec le F-35A, il a tendance à souffrir dans de nombreux domaines. Un gros problème pour le Canada, c'est que sa sœur la plus proche est l'USAF, qui n'est pas une utilisatrice de Hornet d'aucune sorte. Cela complique l'interopérabilité. Le F-35A résoudra enfin le problème de l'ARC, qui travaille comme l'USAF, mais en utilisant un avion de l'USN. 

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On 4/9/2022 at 6:16 PM, TarpTent said:

In the real world, a company that does not know how to do does not respond to a call for tenders, and if it does, it is bound to respect its commitments. (That or she takes big penalties)
It's basically as simple as that.
 

Then, it's not the Pentagon that no longer knows how to write clean lines of code, still can't manage to merge relevant tracks, isn't capable of having a real error correction approach without generating the double next to it, is unable to develop a mapping supply system as well as a maintenance system without having to do it twice, is still not set on developing a real simulator and not a flight Sim where the F-35 does everything super well in the face of fantastic threats, and incidentally to make a plane that flies well and would - finally - pass its qualification.

And if LM needs the Pentagon to know how to carry out its project, within the expected time and cost, then that means that LM is just as incompetent in managing its own projects.

 

The Pentagon also has a good back in this affair.

At no time would it occur to me to consider that the DGA  is responsible if Dassault proves incapable of developing CDVEs that hold up.

C'est une question de leadership. Un bon leadership prend des décisions judicieuses. Comme je l'ai dit plus haut, l'un des gros problèmes du F-35 a été la décision d'utiliser des bombes de 2000 livres. Un autre gros problème a été que le F-35, dès le début, a été constamment "penny wise and pound foolish". Une façon de maintenir le prix bas était d'utiliser des pièces très simplifiées - mais plus lourdes - et un plan de construction plus lourd mais plus facile et moins coûteux. Le résultat était un avion moins coûteux, mais si lourd qu'il ne pouvait pas fonctionner sur la variante STOVL

Nous pouvions donc avoir un avion de combat bon marché qui ne fonctionnait pas, ou un avion coûteux qui fonctionnait, mais il a fallu des années pour que cela soit découvert, et une nouvelle conception a dû être mise en œuvre après que le "premier" (AA-1) F-35 ait déjà été construit. À l'ère de la conception assistée par ordinateur, nous avons dû construire un avion de combat complet, comme dans les années 1940, avant de nous rendre compte que cela ne fonctionnerait pas.

C'est une erreur que le remodelage de la réduction de poids a permis de résoudre. Ce remodelage, appelé "SWAT", a eu lieu au milieu des années 2000. Cela représente une perte de temps de 18 mois à 2 ans. 

Vous mentionnez les lignes de code, mais un meilleur plan de mise en œuvre du logiciel aurait probablement aidé. C'est un peu comme le capitaine du navire, il se préoccupe des "grandes décisions" et les met en œuvre, il ne se préoccupe pas de chaque nœud individuel du navire. Nous pouvons nous plaindre des lignes de code autant que nous voulons, pour un chasseur qui se vante d'être un "ordinateur volant", ils ont semblé accorder peu d'attention à la question critique du logiciel dès le début ou à la construction d'un plan réaliste et au respect de celui-ci. 

Le général Heinz, qui a été licencié par Gates pour mauvaise gestion du programme et manque de responsabilité, se battait toujours avec acharnement pour le moteur GE - il aurait probablement dû avoir d'autres préoccupations, mais c'était le "combat" du jour. 

C'est ce que j'essaie de souligner. Lorsqu'une erreur de boussole vous fait partir dans la mauvaise direction, il importe peu que le navire soit parfaitement réglé. Ashton Carter a carrément admis que le programme a été "sans gouvernail" pendant 2 ans. 

Des erreurs non forcées. Faire des erreurs au niveau de la "grande image" qui ont eu un effet domino depuis. Faire des erreurs involontaires dans un programme avec peu de place pour l'erreur au départ, qui allait déjà être très difficile.

Il est presque étonnant de constater à quel point le Pentagone était déconnecté de la réalité dans les années 2000 avec le programme JSF. Le changement est total entre les années 2000 et les années 2010, lorsque la réalité a frappé. 

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Une délégation allemande visite la FACO à Cameri. Il est supposé que cette visite est destinée à vérifier la possibilité d'assemblage final dans cette usine pour les F35A récemment acquis

https://www.aviation-report.com/la-germania-potrebbe-far-produrre-i-suoi-futuri-f35-in-italia-alla-faco-di-cameri/

https://www.lastampa.it/novara/2022/04/13/news/cameri_la_missione_tedesca_nella_base_degli_aerei_f35-2952908/

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il y a 39 minutes, Stark_Contrast a dit :

6cg5js.jpg

Expérience du F-35 de l'USMC 

Les photos de la récente expérience USMC ont évidemment suscité beaucoup d'intérêt chez les fans en Italie notamment pour le nombre de véhicules à bord. L'analyse des images a généré deux courants de pensée. Le premier qui voit dans cet essai une vérification du nombre maximum de F35 pouvant être chargés tout en conservant un niveau d'efficacité non négligeable en vue d'être utilisé comme porte-avions léger. Le second qui estime que c'est l'évolution du concept "Harrier carrier" en "Lightning carrier", qui est un navire qui transporte des avions à proximité de la tête d'atterrissage des marines laissant alors à une base "austère" le fardeau de les faire opérer réellement. Ceux qui soutiennent cette deuxième hypothèse prennent comme arguments la nécessité des ajustements nécessaires au navire pour une utilisation longue et continue du F35 (revêtement thermique du pont, ateliers, dépôts de carburant), et surtout l'idiosyncrasie que l'US Navy a pour porte-avions de moins de 100 000 tonnes et d'associer le terme « porte-avions » à STOVL.

Qui a raison?

Modifié par gianks
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il y a 6 minutes, gianks a dit :

Les photos de la récente expérience USMC ont évidemment suscité beaucoup d'intérêt chez les fans en Italie notamment pour le nombre de véhicules à bord. L'analyse des images a généré deux courants de pensée. Le premier qui voit dans cet essai une vérification du nombre maximum de F35 pouvant être chargés tout en conservant un niveau d'efficacité non négligeable en vue d'être utilisé comme porte-avions léger. Le second qui estime que c'est l'évolution du concept "Harrier carrier" en "Lightning carrier", qui est un navire qui transporte des avions à proximité de la tête d'atterrissage des marines laissant alors à une base "austère" le soin de les faire opérer réellement. Ceux qui soutiennent cette deuxième hypothèse prennent comme arguments la nécessité des ajustements nécessaires au navire pour une utilisation longue et continue du F35 (revêtement thermique du pont, ateliers, dépôts de carburant), et surtout l'idiosyncrasie que l'US Navy a pour porte-avions de moins de 100 000 tonnes et d'associer le terme « porte-avions » à STOVL.

Qui a raison?

Je dois avouer que je suis tenté de rejoindre les partisans de l'option "Lightning carrier".

En effet, la base austère au plus près des opérations permettrait d'éviter de gâcher de l'autonomie et des capacités opératives dans des manoeuvres verticales sur la plate-forme, ainsi que dans des transits maritimes allongés par la nécessité de tenir le porteur hors des coups de l'ennemi.

Si l'usage comme "porte-avion léger" reste possible, envisageable, il ne permet pas de délivrer la même "percussion" que l'usage en "Lightning carrier".

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Janes fait les comptes.

https://www.janes.com/defence-news/air-platforms/latest/pentagon-budget-2023-services-desire-additional-f-35-aircraft

94 - 33 (liste dre priorités de tous les services émise par le gouvernement )+ 7 (USAF mais en priorité 5) + 6 (USN même pas de quoi faire un escadron complet fusse-t'il de 10 comme à l'habitude de la Navy) + 3 (USMC) =  78 On est toujours très loin des 94 attendus.

C'est au congrès de donner son avis maintenant. Il faut d'abord que ce budget soit examiné par les chambres.

La base de Eielson en Alaska comptera bientôt 54 f-35 mais ne peut pas encore déclarer son IOC par manque d'expérience de ses équipes.

https://www.airforcemag.com/eielson-days-away-from-achieving-full-complement-of-f-35s/

Eielson est à quelques jours de l'obtention d'un effectif complet de F-35
Le 13 avril 2022 | Par Amy Hudson
La base aérienne d'Eielson, en Alaska, recevra ses deux derniers chasseurs d'attaque F-35 dans les prochains jours, ce qui en fera la deuxième escadre de F-35 codés pour le combat et entièrement équipés de l'armée de l'air et la première pour les forces aériennes du Pacifique.

Une fois la mise en place terminée, Eielson disposera d'un total de 54 chasseurs d'attaque répartis en deux escadrons. Le commandant de la Eleventh Air Force, le lieutenant-général David A. Krumm, a déclaré à Air Force Magazine qu'une fois combinés aux deux escadrons de F-22 de la base commune d'Elmendorf-Richardson, l'Alaska disposera de plus de moyens opérationnels de cinquième génération que partout ailleurs dans le monde.

Krumm s'est inspiré du commentaire prémonitoire du général William "Billy" Mitchell au Congrès en 1935 : "Celui qui tient l'Alaska tiendra le monde." Cette phrase, souvent citée par les hauts responsables de l'armée de l'air, est répétée par tous les aviateurs et les gardiens qui y sont affectés. Depuis les deux principales bases de l'armée de l'air en Alaska, les chasseurs de l'USAF sont à huit heures de vol de n'importe quel endroit de l'hémisphère nord, a fait remarquer M. Krumm. De plus, l'énorme complexe de tir conjoint du Pacifique en Alaska, qui a à peu près la taille de l'Indiana, offre également un espace d'entraînement unique, permettant aux équipages de "tester pleinement ces capacités de cinquième génération", a-t-il ajouté.

"Il s'agit d'une synergie entre la capacité de s'organiser, de s'entraîner et de s'équiper dans un endroit que peu d'autres peuvent reproduire et la capacité de se rendre ensuite au son des tirs partout où l'on a besoin de nous ", a déclaré M. Krumm.

Trois autres F-35A sont livrés à la 354e escadre de chasseurs de la base aérienne d'Eielson, en Alaska, le 29 mars 2022. L'escadre a besoin de deux autres appareils pour achever la mise en service de ses 54 chasseurs d'attaque. Photo de l'U.S. Air Force par l'aviateur de 1re classe Jose Miguel T. Tamondong.

S'acclimater à l'Arctique

L'Air Force a choisi Eielson pour accueillir les premiers F-35 opérationnels outre-mer en 2016 et la 354th Fighter Wing a accepté les deux premiers appareils en avril 2020.

"Nous avons mis en place nos F-35 ici un ordre de grandeur plus rapide et plus agressif que toute autre base de F-35. Et nous l'avons fait à une température inférieure de 50 degrés à zéro", a déclaré le commandant du 354e FW, le colonel David J. Berkland, à Air Force Magazine lors d'une visite à Eielson en mars. "Il y a une certaine fierté à faire des choses ici dans l'environnement arctique extrême" qui motive les aviateurs.

Pour se préparer à accueillir les chasseurs, l'armée de l'air a dépensé 600 millions de dollars dans 39 projets de construction militaire à Eielson, notamment des abris individuels chauffés pour protéger les avions et le personnel navigant des éléments. Avec des températures qui descendent régulièrement bien en dessous de zéro, les avions stationnés à l'extérieur ne peuvent pas fonctionner correctement, et les techniciens de maintenance ne peuvent pas travailler sur eux à l'extérieur la majeure partie de l'année sans risque d'engelures. Berkland a comparé les abris à une salle d'opération d'hôpital.  

"Nos techniciens de maintenance sont très fiers de ces installations", a-t-il déclaré. "Et comme ces avions sont furtifs, tout ce qui s'y trouve est immaculé. Et les responsables de la maintenance veillent à ce qu'il en soit toujours ainsi".

Cependant, même après l'arrivée des derniers appareils, il faudra un certain temps avant que le service ne déclare sa capacité opérationnelle initiale.

"Je dirais que la préparation et la mise en place sont toujours en cours", a déclaré le lieutenant-colonel Samuel Chipman, commandant du 355e escadron de chasseurs, qui recevra les deux derniers appareils ce mois-ci. "La communauté des F-35, si on la compare à celle des F-16 ou des A-10, n'est pas encore arrivée à maturité. Il n'y a pas assez d'expérience pour tout le monde... Par exemple, beaucoup de mes gars sont de jeunes capitaines. Ils sont extrêmement motivés et extrêmement concentrés sur ce qu'ils font quand il s'agit de la mission, [mais] ils sont encore extrêmement inexpérimentés."

Chipman reconnaît que le taux d'expérience de 33 % de l'escadron est "extrêmement faible", disant qu'il aimerait qu'il soit supérieur à 50 %, et de préférence proche de 75 %. "C'est un peu difficile en ce moment, car nous construisons littéralement un escadron de F-35 et, en même temps, nous construisons la communauté des F-35", a ajouté M. Chipman, qui a été directeur des opérations du 356e escadron de chasseurs alors que celui-ci mettait au rancart ses Lightning II, avant de passer de l'autre côté de la rue pour diriger le 355e. "La bonne nouvelle, c'est qu'ils ne sont pas en conflit les uns avec les autres".

Il dit souvent à ses pilotes que s'ils peuvent voler à partir d'Eielson, qui est situé à environ 100 miles du cercle polaire, ils peuvent voler n'importe où dans le monde.

"Ce n'est rien pour nous d'atterrir sur une piste recouverte de neige. Il n'est pas normal que nous appliquions les freins de l'avion, que ce soit au cours du roulage ou de l'atterrissage, et que nous n'obtenions pas de réponse. "C'est une chose normale ici et nous sommes fiers " d'être capables de la gérer, a-t-il dit.

Apprendre à opérer dans un tel environnement demande de la pratique, ce qui explique en partie pourquoi le rythme opérationnel de l'escadre est si élevé. Selon M. Berkland, la 354th Fighter Wing effectue 44 sorties d'entraînement sur F-35 par jour, auxquelles s'ajoutent 14 autres sorties quotidiennes avec ses F-16 Aggressor. Les deux escadrons de F-35 ont déjà été déployés avec les avions à réaction : le 356e escadron de chasseurs a participé à l'exercice Cope North sur la base aérienne d'Andersen, à Guam, en 2021, tandis que le 355e est récemment rentré de son propre déploiement à Guam.

"C'est génial de pouvoir avoir ce genre de communication, ce qui est vraiment essentiel", a noté Chipman. "Bien que nous soyons séparés par des bâtiments et une route, nous restons définitivement... en contact et nous nous assurons que les leçons apprises sont transmises."

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Il y a 4 heures, herciv a dit :

Apprendre à opérer dans un tel environnement demande de la pratique, ce qui explique en partie pourquoi le rythme opérationnel de l'escadre est si élevé. Selon M. Berkland, la 354th Fighter Wing effectue 44 sorties d'entraînement sur F-35 par jour, auxquelles s'ajoutent 14 autres sorties quotidiennes avec ses F-16 Aggressor. Les deux escadrons de F-35 ont déjà été déployés avec les avions à réaction : le 356e escadron de chasseurs a participé à l'exercice Cope North sur la base aérienne d'Andersen, à Guam, en 2021, tandis que le 355e est récemment rentré de son propre déploiement à Guam.

Bah alors? C'est pas mal! Surtout dans ces conditions météo. Non?

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Bah alors? C'est pas mal! Surtout dans ces conditions météo. Non?

J'ai pas dit le contraire. Je soulignais juste ce point pour le mettre en rapport avec le total de sorties édité tous les mois par Lm. Soit 8000 le mois de mars.

Cette unité représente un 8eme voir un septième de toutes les sortie générées dans le monde en f-35 si on considère que 40 est un chiffre moyen week-end compris.

Si tous les f-35 généraient autant de sortie LM donnerait un chiffre autour de 16000 sortie par mois.

 

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Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

L'Australie va dépenser la somme astronomique de 14,6 milliards de dollars pour maintenir sa flotte de chasseurs furtifs F-35 d'origine américaine ?

Cela vous paraît-il excessif ? Si l'on regarde ce que la Suisse a estimé devoir investir pour l'acquisition et l'exploitation de ses 36 F-35A... cela ne paraît pas démesuré. Bon, rien ne dit que ces chiffres seront tenus. Qui plus est, le nombre d'heures de vol est par ailleurs revu à la baisse. Mais, dans l'absolu, la valeur indiquée ne me semble pas si déconnante.

PS : J'ai de toutes manières intégré le fait, en suivant les différentes politiques d'acquisition australiennes, que l'on avait à faire à un pays très riche et capable de claquer des milliards ici et là ^^

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il y a 31 minutes, Skw a dit :

Cela vous paraît-il excessif ? Si l'on regarde ce que la Suisse a estimé devoir investir pour l'acquisition et l'exploitation de ses 36 F-35A... cela ne paraît pas démesuré. Bon, rien ne dit que ces chiffres seront tenus. Qui plus est, le nombre d'heures de vol est par ailleurs revu à la baisse. Mais, dans l'absolu, la valeur indiquée ne me semble pas si déconnante.

PS : J'ai de toutes manières intégré le fait, en suivant les différentes politiques d'acquisition australiennes, que l'on avait à faire à un pays très riche et capable de claquer des milliards ici et là ^^

Peut être que le problème c'est que pour 2021-22 la dépense prévue était de 314 millions d'AUD et la dépense réelle de  623 millions d'AUD et qu'en plus ils craignent "qu'une série de variables" (:biggrin:) pourrait faire grimper les coûts au-delà de 2032.

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il y a 14 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Peut être que le problème c'est que pour 2021-22 la dépense prévue était de 314 millions d'AUD et la dépense réelle de  623 millions d'AUD et qu'en plus ils craignent "qu'une série de variables" (:biggrin:) pourrait faire grimper les coûts au-delà de 2032.

On est bien d'accord. J'ai la même lecture. Mais c'est étonnant qu'ils titrent l'article sur la somme astronomique de 14,6 milliards de dollars. C'est loin d'être le point le plus important/problématique.

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il y a 2 minutes, Skw a dit :

On est bien d'accord. J'ai la même lecture. Mais c'est étonnant qu'il titre l'article sur la somme astronomique de 14,6 milliards de dollars. C'est loin d'être le point le plus important/problématique.

Peut être que c'est ce qui frappe le plus les non spécialistes?

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1 hour ago, Skw said:

Does that seem excessive to you? If we look at what Switzerland has estimated to have to invest for the acquisition and operation of its 36 F-35As... it does not seem disproportionate. Well, nothing says that these figures will be kept. What's more, the number of flight hours has also been reduced. But, in absolute terms, the value indicated does not seem so disconcerting to me.

PS: I have in any case integrated the fact, by following the various Australian acquisition policies, that we had to do with a very rich country and capable of slamming billions here and there ^^

Je n'ai pas regardé le chiffre, je ne sais pas si c'est en dollars actuels ou en dollars de l'inflation future. Il devrait y avoir un coût total du programme disponible. Ce chiffre s'élève à A 6,76 millions de dollars australiens, soit US 5,02 dollars par an et par personne. En fait, je pense que le chiffre américain était plutôt de US 7,4 millions de dollars US, selon l'estimation du GAO. Bien que le GAO ne soit pas réputé pour sa précision.
https://www.forbes.com/sites/sebastienroblin/2021/07/31/f-35a-jet-price-to-rise-but-its-sustainment-costs-that-could-bleed-air-force-budget-dry/?sh=3efe117032df

@DEFA550 Mon commentaire ? Il y a beaucoup d'erreurs dans l'article. Y compris LRASM

@Picdelamirand-oil "2021-22 la dépense prévue était de 314 millions d'AUD et la dépense réelle de 623 millions d'AUD et qu'en plus ils craignent"
vous avez mal compris ce que disait l'article, voulez-vous réessayer ?

 

 

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Il y a 12 heures, Skw a dit :

Mais, dans l'absolu, la valeur indiquée ne me semble pas si déconnante.

Donc pendant les 31 prochaines années, 14.6 milliards pour entretenir 72 F-35, ça donne 6.52 millions par an et par avion. C'est un tiers plus cher qu'un Rafale (4 millions d'euros pour 275 heures chez nous pour l'instant) mais ce n'est pas déconnant par rapport à ce qui s'observe ailleurs.
Je trouve même ça plutôt rassurant si ce n'est "que" ça.
Ou alors les calculs ne sont que pour une flotte de 48?

Il y a 11 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Peut être que le problème c'est que pour 2021-22 la dépense prévue était de 314 millions d'AUD et la dépense réelle de  623 millions d'AUD et qu'en plus ils craignent "qu'une série de variables" (:biggrin:) pourrait faire grimper les coûts au-delà de 2032.

À ce stade si les états-majors ne souhaitent pas réaliser un assessement réaliste sur la base des coûts observés à l'étranger, dans un contexte où la flotte mondiale de F-35 est en train de devenir énorme, c'est aussi de leur faute de croire les promesses que LM n'arrive pas à tenir. À quoi ça rime de se plaindre ensuite, surtout si c'est pour ne rien changer?

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2 hours ago, Patrick said:

Donc pendant les 31 prochaines années, 14.6 milliards pour entretenir 72 F-35, ça donne 6.52 millions par an et par avion. C'est un tiers plus cher qu'un Rafale (4 millions d'euros pour 275 heures chez nous pour l'instant) mais ce n'est pas déconnant par rapport à ce qui s'observe ailleurs.
Je trouve même ça plutôt rassurant si ce n'est "que" ça.
Ou alors les calculs ne sont que pour une flotte de 48?

À ce stade si les états-majors ne souhaitent pas réaliser un assessement réaliste sur la base des coûts observés à l'étranger, dans un contexte où la flotte mondiale de F-35 est en train de devenir énorme, c'est aussi de leur faute de croire les promesses que LM n'arrive pas à tenir. À quoi ça rime de se plaindre ensuite, surtout si c'est pour ne rien changer?

Elle concernerait les 72 avions à partir de 2023.
 
Les 6,52 dollars sont des dollars australiens et se convertissent en 4,46 euros. Ça ne semble pas si mal pour la prochaine génération. Sur ces chiffres, c'est 12% de plus qu'un Rafale.

@Picdelamirand-oil a mal lu l'article. Il est écrit "De 2015 au 30 juin 2021, le ministère australien de la Défense (DoD) a dépensé 623 millions de dollars australiens pour maintenir la flotte" C'est un montant total pour ces années.  Nous n'avions pas 48 avions en 2015 non plus. Je ne sais pas si les 2 F-35 que nous avons dans le pool d'entraînement américain comptent.

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