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Le F-35


georgio
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Messages recommandés

Il y a 12 heures, herciv a dit :

Mise à jour du moteur F-35 avant une autre beaucoup plus importante ?

https://www.americanmachinist.com/news/article/21255817/dod-assigns-f35-engine-update-work-pratt-whitney

Pratt & Whitney se voit confier des travaux de mise à jour du moteur F-35

4 décembre 2022

Un contrat de plusieurs millions de dollars du département de la Défense couvre les activités de maintenance, de réparation et de mise à niveau du cœur du moteur F-135, couvrant toutes les variantes de la source de propulsion du turboréacteur à double flux dans la perspective des améliorations de capacité du bloc 4.

Pratt & Whitney a remporté un contrat de 511,6 millions de dollars du département de la Défense des États-Unis pour des activités de maintenance impliquant le moteur F135, le système de propulsion équipant le F-35 Lightning II Joint Strike Fighter. Le DoD a décrit le contrat comme une modification d’un contrat antérieur « non défini » et couvrira les coûts des activités préliminaires de Pratt & Whitney jusqu’en 2023, alors que le Pentagone se prépare à la mise à niveau de la flotte vers la capacité « Block 4 ».

Plus de 800 F-35 ont été fournis depuis 2006, et 375 autres sont prévus maintenant aux stades de planification et de production.

Le F135 est une source d’alimentation à double flux à postcombustion pour les avions de chasse monomoteurs. La mise à niveau du F-35 Block 4 fait référence à des dizaines de mises à jour majeures des trois variantes du F-35, dont la plupart concernent le matériel et les logiciels électroniques, en vue de l’adoption de dizaines de nouveaux systèmes d’armes. Avant que la mise à jour du bloc 4 puisse être implémentée, le processeur principal et la mémoire des jets seront mis à jour dans un effort appelé Technology Refresh 3 (TR3).

Selon Pratt & Whitney, la mise à niveau du cœur du moteur F135 couverte par le nouveau contrat sera « la voie la plus rapide, la plus rentable et la moins risquée vers la capacité du bloc 4 pour tous les opérateurs mondiaux de F-35 ».

En ce qui concerne la mise à niveau du cœur du moteur, Pratt a ajouté: « C’est la seule option de propulsion F-35 qui est une » solution de livraison « pour toutes les variantes, n’ajoutant aucun poids et évitant les changements perturbateurs et coûteux des véhicules aériens qui introduiraient des coûts supplémentaires, des retards de calendrier et des risques techniques. »

Le nouveau contrat comprend le soutien récurrent au maintien en puissance, la gestion du programme, les activités financières et administratives, l’intégration de la propulsion, l’achat de pièces de rechange pour le réapprovisionnement, le soutien technique, la gestion du matériel, l’entretien et la réparation au niveau du dépôt, et d’autres détails, pour tous les systèmes de propulsion mis en service sur les sites de production et les sites opérationnels du F-35.

Le contrat couvre également des programmes de formation.

« Des mises à niveau comme celle-ci font partie intégrante de tout programme de défense majeur et le moteur F135 a été poussé au-delà de ses spécifications d’origine pendant trop longtemps », a déclaré Jill Albertelli, présidente de l’activité Military Engines de Pratt & Whitney. « La mise à niveau du cœur du moteur F-35 permet aux contribuables d’économiser 40 milliards de dollars en coûts de cycle de vie et s’appuie sur une architecture de moteur testée au combat qui compte plus d’un million d’heures de vol. »

Je ne comprends plus. Ils auraient annulé le remplacement du F-135 ? Il y avait 2 projets en concurrence, 1 nouveau moteur ou une « grosse » update de celui-ci … Là, dans cet article de quoi parlons nous ? 

De l’update ? Et donc il n’y aura pas de remplacement par un autre moteur, GE je crois ? 

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il y a 10 minutes, Ardachès a dit :

Je ne comprends plus. Ils auraient annulé le remplacement du F-135 ? Il y avait 2 projets en concurrence, 1 nouveau moteur ou une « grosse » update de celui-ci … Là, dans cet article de quoi parlons nous ? 

De l’update ? Et donc il n’y aura pas de remplacement par un autre moteur, GE je crois ? 

J'ai également du mal à comprendre. Je privilégie l'hypothèse d'une mise à jour "mineure" nécessaire pour augmenter la durée de vie des moteurs actuels. 

Je ne pense pas qu'il s'agit enfin du choix entre l'AETP et l'EEP qui doit être fait par le congrès cette année.

Modifié par herciv
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Il y a 3 heures, Ardachès a dit :

Je ne comprends plus. Ils auraient annulé le remplacement du F-135 ? Il y avait 2 projets en concurrence, 1 nouveau moteur ou une « grosse » update de celui-ci … Là, dans cet article de quoi parlons nous ? 

De l’update ? Et donc il n’y aura pas de remplacement par un autre moteur, GE je crois ? 

Ce n’est pas ce que dit l’article, et la fin de celui-ci est assez claire : « « Des mises à niveau comme celle-ci font partie intégrante de tout programme de défense majeur et le moteur F135 a été poussé au-delà de ses spécifications d’origine pendant trop longtemps », a déclaré Jill Albertelli, présidente de l’activité Military Engines de Pratt & Whitney. « La mise à niveau du cœur du moteur F-35 permet aux contribuables d’économiser 40 milliards de dollars en coûts de cycle de vie »

 

=> on optimise les paramètres moteur gérés par l’électronique afin d’allonger sa durée de vie.

J’imagine que s’ils parlent de Bloc 4, c’est qu’ils s’assureront également que la puissance électrique disponible soit un peu supérieure, par exemple en limitant les déperditions grâce à un ensemble électronique plus récent et efficient.

Modifié par TarpTent
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il y a 44 minutes, TarpTent a dit :

Ce n’est pas ce que dit l’article, et la fin de celui-ci est assez claire : « « Des mises à niveau comme celle-ci font partie intégrante de tout programme de défense majeur et le moteur F135 a été poussé au-delà de ses spécifications d’origine pendant trop longtemps », a déclaré Jill Albertelli, présidente de l’activité Military Engines de Pratt & Whitney. « La mise à niveau du cœur du moteur F-35 permet aux contribuables d’économiser 40 milliards de dollars en coûts de cycle de vie »

 

=> on optimise les paramètres moteur gérés par l’électronique afin d’allonger sa durée de vie.

J’imagine que s’ils parlent de Bloc 4, c’est qu’ils s’assureront également que la puissance électrique disponible soit un peu supérieure, par exemple en limitant les déperditions grâce à un ensemble électronique plus récent et efficient.

C’est en lisant ce passage que le message se brouille -pour moi- car j’avais cru comprendre que le F-135 ne pourrait pas assurer et la MCO au long court et surtout la gestion de la puissance électrique en ce qui concerne le Blk 4 d’où les 2 programmes AETP & EPP.

Maintenant P&W serait capable de modifier son moteur et d’offrir ce qui semblait poser problème « juste » avec des upgrades électroniques ? 

A te lire, il y a alors, de ce que je comprends, une proposition de P&W (upgrade), logique dans le cadre du développement d’un tel système, et 2 autres programmes dont un modifie en profondeur (électronique et matériaux) le F-135 existant et l’autre se propose de changer de moteur.

J’ai bon ? 

 

 

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il y a 16 minutes, Ardachès a dit :

Maintenant P&W serait capable de modifier son moteur et d’offrir ce qui semblait poser problème « juste » avec des upgrades électroniques ? 

Probablement pas, mais de limiter la casse, sans doute.
Le moteur a été développé il y a plus de 13 ans, et les retex opérationnels sont passés par là en plus de l’amélioration des composants électroniques.

Et dans tous les cas, P&W a intérêt â réduire l’écart avec les nouveaux entrants s’il ne veut pas se retrouver sur la touche à l’arrivée de ces derniers.

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Il y a 8 heures, Ardachès a dit :

Je ne comprends plus. Ils auraient annulé le remplacement du F-135 ? Il y avait 2 projets en concurrence, 1 nouveau moteur ou une « grosse » update de celui-ci … Là, dans cet article de quoi parlons nous ? 

De l’update ? Et donc il n’y aura pas de remplacement par un autre moteur, GE je crois ? 

Ils vont peut être mettre surtout du gaz sur le NGAD.  Et le moteur du NGAD pourra peut être servir à moderniser les F35 sans soufflante, les plus aisément modifiables.

Il y a 4 heures, TarpTent a dit :

Et dans tous les cas, P&W a intérêt â réduire l’écart avec les nouveaux entrants s’il ne veut pas se retrouver sur la touche à l’arrivée de ces derniers.

Que dire du M88 alors.....

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Il y a 14 heures, BP2 a dit :

Ils vont peut être mettre surtout du gaz sur le NGAD.  Et le moteur du NGAD pourra peut être servir à moderniser les F35 sans soufflante, les plus aisément modifiables.

… Oui, tu as raison, c’est évidemment un développement logique et « capé » par la possibilité d’une installation future sur le F-35 et ainsi prolonger sa durée de vie et accessoirement suivre l’augmentation de la demande d’énergie.

Le seul problème, de mon point de vue de béotien, c’est que tu contrains la conception de ce futur réacteur aux dimensions de la section AR de la cellule du Fighting Falcon ! Cette contrainte doit être, si nous sommes dans ce cas de figure, assez déstabilisante pour les ingénieurs devant optimiser une « forme » et des capacités dédiées au NGAD et qui doivent, dans le même process- faire en sorte qu’il « rentre », s’adapte, au F-35. 

On en revient toujours à cette interrogation : le F-135 est-il un moteur « loupé » ? Qu’un tel système se voit remettre à jour, et qu’un correction « majeure » (article posté par @herciv ) y décèle des obsolescences à corriger cela me parait normal, tout comme le M88 qui a dû bien voir son électronique être amélioré, mais, alors que l’appareil rentre à peine en service (FOC), que les ingénieurs y décèlent de tel problème de fiabilité impactant sa durée de vie et un manque criant de génération électrique signe une « erreur de conception », « obligeant » 2 sociétés à proposer l’une une upgrade majeure et l’autre un nouveau moteur, prouve si il en est, un défaut critique de ce programme. 

Modifié par Ardachès
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à l’instant, Ardachès a dit :

On en revient toujours à cette interrogation : le F-135 est-il un moteur « loupé » ? Qu’un tel système se voit remettre à jour, et qu’un correction « majeure » (article posté par @herciv ) y décèle des obsolescences à corriger cela me parait normal, tout comme le M88 qui a dû bien voir son électronique être amélioré, mais, alors que l’appareil rentre à peine en service (FOC), que les ingénieurs y décèlent de tel problème de fiabilité impactant sa durée de vie et un manque criant de génération électrique signe « obligeant » 2 sociétés à proposer l’un une upgrade majeure et l’autre un nouveau moteur, prouve si il en est, un défaut critique de ce programme. 

Le moteur vieillit vite c'est indéniable. Mais çà n'est pas forcément parce qu'il est mal conçu. 

Il faut avoir en tête que le F-35 de départ n'a plus grand chose à voir avec celui de maintenant. Il a vu ses systèmes être totalement modifiés depuis 2015 et l'une des conséquences les plus visibles maintenant c'est que les besoins en énergie interne ont explosé largement le cahier des charges initiales.

C'est d'ailleurs ce qui pourrait avoir amené à ne conserver que le moteur de PW et supprimer le moteur de RR avec des marges de puissance moins importantes. (C'est une interrogation).

Là tout de suite, il n'y a pas le choix tout ce que PW peut ajouter en marge supplémentaire d'énergie, c'est de la durée de vie supplémentaire et donc plus d'heures de vol par mois. 

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il y a 12 minutes, herciv a dit :

Le moteur vieillit vite c'est indéniable. Mais çà n'est pas forcément parce qu'il est mal conçu. 

Il faut avoir en tête que le F-35 de départ n'a plus grand chose à voir avec celui de maintenant. Il a vu ses systèmes être totalement modifiés depuis 2015 et l'une des conséquences les plus visibles maintenant c'est que les besoins en énergie interne ont explosé largement le cahier des charges initiales.

… Certes, mais comment expliquer que les ingénieurs et les concepteurs aient pu autant minorer les besoins futurs en énergie ? Normalement, sur de tel programme, on anticipe et on prends en compte des marges de tolérance assez importantes… là, en un peu moins de 10 ans le moteur est à bout de souffle ! 

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il y a 1 minute, Ardachès a dit :

… Certes, mais comment expliquer que les ingénieurs et les concepteurs aient pu autant minorer les besoins futurs en énergie ? Normalement, sur de tel programme, on anticipe et on prends en compte des marges de tolérance assez importantes… là, en un peu moins de 10 ans le moteur est à bout de souffle ! 

En fait la planification initiale sur laquelle est basée le développement (dont les spécification) du F-135 a volé en éclat avec la remise à plat de 2015. Il y avait bien des marges, il y en a toujours, mais très largement insuffisantes par rapport à tous les besoins non spécifiés au départ.

Regardes les patch pour évacuer la chaleur excédentaires, le plus célèbre étant l'ouverture de la soute en plein vol ou le camion de carburant avia peint avec la bonne couleur pour le conserver plus longtemps frais. La cellule est optimisée pour être discrète, elle n'est pas optimisée pour se refroidir.  

La cellule est aussi plus lourde depuis 2015. Donc ce surcroît de masse demande de l'énergie supplémentaire pour être porté, il y a donc moins d'énergie dispo pour le refroidissement.

Mon avis profond est que le moteur a bien été conçu selon ses spécifications, lui ! Le corollaire est qu'il n'a pas ou peu été retravaillé depuis 2015 (cause budgétaire).

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il y a 31 minutes, Ardachès a dit :

... suivre l’augmentation de la demande d’énergie.

...

On en revient toujours à cette interrogation : le F-135 est-il un moteur « loupé » ? Qu’un tel système se voit remettre à jour, et qu’un correction « majeure » (article posté par @herciv ) y décèle des obsolescences à corriger cela me parait normal, tout comme le M88 qui a dû bien voir son électronique être amélioré, mais, alors que l’appareil rentre à peine en service (FOC), que les ingénieurs y décèlent de tel problème de fiabilité impactant sa durée de vie et un manque criant de génération électrique signe une « erreur de conception », « obligeant » 2 sociétés à proposer l’une une upgrade majeure et l’autre un nouveau moteur, prouve si il en est, un défaut critique de ce programme. 

... C'est pour cela que dans le manuel d'utilisation il est noté, pour assurer une durée de vie à peu près correcte sur la période attendue, qu'il est vivement conseillé au client d'avoir recours au maximum au simulateur*, ou à défaut de "voler" branché dans le hangar ... Et accessoirement de temps en temps, mettre en route et effectuer de petits vrais vols en conditions pour vérifier si tout fonctionne de façon nominale et si le pilote maîtrise bien son sujet.

* argumentaire au choix du client ; plus économique, plus écologique, moins bruyant, plus durable, durée de vie optimisée, plus arcade, moins dangereux ... (rayer les mentions inutiles)

[] ->

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il y a 26 minutes, herciv a dit :

En fait la planification initiale sur laquelle est basée le développement (dont les spécification) du F-135 a volé en éclat avec la remise à plat de 2015. Il y avait bien des marges, il y en a toujours, mais très largement insuffisantes par rapport à tous les besoins non spécifiés au départ.

Regardes les patch pour évacuer la chaleur excédentaires, le plus célèbre étant l'ouverture de la soute en plein vol ou le camion de carburant avia peint avec la bonne couleur pour le conserver plus longtemps frais. La cellule est optimisée pour être discrète, elle n'est pas optimisée pour se refroidir.  

La cellule est aussi plus lourde depuis 2015. Donc ce surcroît de masse demande de l'énergie supplémentaire pour être porté, il y a donc moins d'énergie dispo pour le refroidissement.

Mon avis profond est que le moteur a bien été conçu selon ses spécifications, lui ! Le corollaire est qu'il n'a pas ou peu été retravaillé depuis 2015 (cause budgétaire).

… Je comprends. Je comprends alors qu’au début du programme, le F-35 était une « grenouille » furtive assez radicale mais, l’argent et les lobbyistes coulant à flot, ils ont voulu en faire un … « bœuf » … ce qui évidemment fait tout partir  en quenouille.

Donc, le problème viendrait plus de la gestion du projet et de son pilotage ? Qu’est-ce à dire ? Que pas une seule personne ne s’est rendu compte rapidement que les demandes (équipements, missions) étaient bien trop ambitieuses pour cet avion en l’état ? Qu’à terme cela ne pouvait qu’impacter et sa manœuvrabilité et durée de vie ? 

Hum, je suppose qu’il y a un petit malin qui a dit : pas grave on aura qu’à changer de propulseur ! Il devait être d’origine Bulgare car ils ont un dicton qui dit que « quand tu n’arrives pas à régler un problème avec de l’argent, tu le règles avec … beaucoup d’argent ! » et hop, 40 milliards plus tard on vous présente le réacteur le plus évolué au monde et pour faire passer la pilule on explique qu’il servira aussi au NGAD ! 

Magique ! 

Blague à part, pour avoir lu la totalité de ce fil, l’ensemble des échanges décrivent un programme qui dans n’importe quel autre pays aurait « explosé » en vol … sauf aux USA. 

Je suis même persuadé que cela n’impacte même pas leur économie car la presque totalité des dépenses « irriguent » leur BITD ! En fait le F-35 est un gigantesque prototype à l’échelle d’un pays et … il vole et il volera !

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il y a 39 minutes, Ardachès a dit :

Donc, le problème viendrait plus de la gestion du projet et de son pilotage ?

Oui.

En particulier du JPO qui n'a jamais compris l'intérêt de tenir des spécifications. Les spécifications sont la seule chose qui rende un programme cohérent de bout en bout.

La seule façon de tenir des spécifications c'est de faire des tests ... Et les tests initiaux ne sont toujours pas fini à ce jour.

il y a 39 minutes, Ardachès a dit :

Que pas une seule personne ne s’est rendu compte rapidement que les demandes (équipements, missions) étaient bien trop ambitieuses pour cet avion en l’état ? Qu’à terme cela ne pouvait qu’impacter et sa manœuvrabilité et durée de vie ? 

Bien sûr que si. Mais ils n'ont pas été écouté parce ce que en fait çà n'était pas prioritaire.

L'objectif principales du f-35 n'était pas la guerre armée mais la guerre commerciale. La guerre armée il ne pourra la mener avec son poids modifié depuis 2015 qu'avec le nouveau moteur AETP si ils veulent pouvoir continuer à le faire évoluer jusqu'à 2070 ou avec le moteur EEP si ils n'ont pas cette ambition.

Modifié par herciv
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il y a une heure, Ardachès a dit :

… Je comprends. Je comprends alors qu’au début du programme, le F-35 était une « grenouille » furtive assez radicale mais, l’argent et les lobbyistes coulant à flot, ils ont voulu en faire un … « bœuf » … ce qui évidemment fait tout partir  en quenouille.

Donc, le problème viendrait plus de la gestion du projet et de son pilotage ? Qu’est-ce à dire ? Que pas une seule personne ne s’est rendu compte rapidement que les demandes (équipements, missions) étaient bien trop ambitieuses pour cet avion en l’état ? Qu’à terme cela ne pouvait qu’impacter et sa manœuvrabilité et durée de vie ? 

Hum, je suppose qu’il y a un petit malin qui a dit : pas grave on aura qu’à changer de propulseur ! Il devait être d’origine Bulgare car ils ont un dicton qui dit que « quand tu n’arrives pas à régler un problème avec de l’argent, tu le règles avec … beaucoup d’argent ! » et hop, 40 milliards plus tard on vous présente le réacteur le plus évolué au monde et pour faire passer la pilule on explique qu’il servira aussi au NGAD ! 

Magique ! 

Blague à part, pour avoir lu la totalité de ce fil, l’ensemble des échanges décrivent un programme qui dans n’importe quel autre pays aurait « explosé » en vol … sauf aux USA. 

Je suis même persuadé que cela n’impacte même pas leur économie car la presque totalité des dépenses « irriguent » leur BITD ! En fait le F-35 est un gigantesque prototype à l’échelle d’un pays et … il vole et il volera !

On verra ce que vont en dire les utilisateurs européens, qui vont se reposer intégralement sur cet avion. Ils n'auront pas la chance des états unis d'aligner d'autres appareils en parallèle...

Je vois venir par exemple la Suisse qui devra de temps à autres clouer toute sa flotte au sol et demandera à son voisin français de l'aide.  Qu'on donnera...  :sad:

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il y a une heure, BP2 a dit :

On verra ce que vont en dire les utilisateurs européens, qui vont se reposer intégralement sur cet avion. Ils n'auront pas la chance des états unis d'aligner d'autres appareils en parallèle...

Je vois venir par exemple la Suisse qui devra de temps à autres clouer toute sa flotte au sol et demandera à son voisin français de l'aide.  Qu'on donnera...  :sad:

Je crois qu'il y a eu un grand malentendu. Pour beaucoup des clients du F-35 l'idée de durer dans une guerre intense n'était même pas envisagée. Il suffit de voir la profondeur de stock de munitions commandées. Dans ce contexte le f-35 malgré tous ces défauts connus était largement suffisant.

Le problème c'est que maintenant la "guerre durable" est devenu une hypothèse largement plausible. Qui plus est ces guerres doivent ce faire avec des matériels donnables, projetables et résilients donc durables, réparables. Ensuite les Russes et les ukrainiens ont beaucoup utilisés de moyens aériens que les gen4+ actuels peuvent largement engager sans aide du f-35. Dans ce nouveau contexte le f-35 n'est plus adapté. La résilience c'est pas trop son truc surtout si on lui demande de taffer. On va donc avoir le retour ou la confirmation d'armées de l'air mixtes.

 

Modifié par herciv
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Promis je n'avais pas encore lu cette article quand j'ai posté au-dessus. Il semble que la "guerre durable" commence à faire son oeuvre parmi les conseillers militaires (mais pas encore parmi les décideurs). Le lien entre maintenance et capacité d'engagement n'est encore formulé que sur le plan budgétaire mais on voit bien que la peur 'même putaclic) d'avoir des avions incapables de se battre efficacement est présente   :

https://bulgarianmilitary.com/2022/12/06/raafs-f-35-is-flawed-not-meeting-australias-defense-needs/

 

Le F-35 de la RAAF est défectueux, ne répondant pas aux besoins de défense de l’Australie

Par Boyko Nikolov Le 6 déc. 2022

CANBERRA (1 $ = 1,49 dollar australien) – L’Australie est sur le point de construire un quatrième escadron de chasseurs américains Lockheed Martin F-35 Lightning II. Ainsi, la Royal Australian Air Force [RAAF] devrait avoir un total de 96 chasseurs.

 

L’Australie n’est pas seulement un acheteur, mais un partenaire industriel de Lockheed Martin dans le programme F-35. L’histoire de l’Australie avec le F-35 a commencé il y a vingt ans – en 2002. En tant que partenaire de niveau 3 du programme F-35, Canberra s’est engagé à dépenser plus de 16 milliards de dollars pour acquérir au moins 76 chasseurs. À ce jour, 54 chasseurs ont déjà été livrés par Lockheed Martin à la RAAF. 2023 est la date limite fixée par le gouvernement australien pour que les 54 combattants soient opérationnels.

Cependant, en Australie, avec l’euphorie de l’acquisition des premiers chasseurs disparus depuis longtemps et leur histoire avec la RAAF, des problèmes opérationnels émergent déjà.

Le programme gouvernemental de construction d’un quatrième escadron [96 F-35 au total] par le gouvernement du pays a été le premier à passer sous le radar des experts. Expert militaire australien le plus respecté et analyste de la défense du pays depuis les années 1970, M. Brian Toohey n’est pas d’accord avec les intentions du gouvernement. Toohey a fait valoir que l’Australie devrait exiger un remboursement du montant donné à ce jour pour l’achat du F-35.

Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord – le coût de la maintenance. Il s’avère que chaque F-35 australien a passé 23% moins de temps dans les airs que prévu. Au cours des trois prochaines années, cette tendance se poursuivra. Cela signifie plus de temps d’arrêt sur le terrain que prévu et des coûts de maintenance et de stockage accrus. BulgarianMilitary.com rappelle que l’Australie doit dépenser 11 milliards de dollars pour maintenir sa flotte de Lockheed Martin F-35A Lightning II jusqu’en 2053.

Crédit photo : Twitter

Cela soulève immédiatement la question suivante: si la raison de la diminution du nombre d’heures de vol est des problèmes de maintenance, combien de milliards supplémentaires le contribuable australien devra-t-il payer pour s’assurer que l’avion est opérationnel jusqu’en 2053?

Ils décrivent le F-35 en Australie comme un désastre complet. Un exemple est que les deux premiers avions de combat achetés en 2013 pour 280 millions de dollars sont si vieux qu’ils ne peuvent pas être mis à niveau, selon la configuration actuelle de Lockheed Martin.

M. Anthony Galloway, un journaliste australien de la défense, a brossé un tableau encore plus sombre. Selon lui, le F-35 australien ne pèse pas du tout sur les besoins de l’Australie. La Chine en est un exemple. Un F-35 australien ne peut pas atteindre la mer de Chine méridionale à moins de faire le plein en vol. C’est-à-dire qu’avec un rayon de combat opérationnel de 1 000 km, pour atteindre un maximum de 1 500 km, vous devez faire le plein. Cela signifie placer des pétroliers dans les airs, qui sont des cibles faciles en cas de conflit avec la Chine.

Galloway va même plus loin dans son analyse, affirmant que la portée réelle de l’avion est de 500 km pendant le combat, car il aurait besoin d’accélérer, d’accélérer ou de décélérer. Lors de la force et de l’accélération pendant le combat, beaucoup plus de carburant est dépensé, ce qui réduit automatiquement la portée opérationnelle en km.

D’autres experts militaires locaux disent que l’option « supersonique » annoncée ne correspond pas à la réalité, car à une telle vitesse [Mach 1,6], l’avion ne peut voyager que pendant 90 secondes. Après ces 90 secondes, le pilote du F-35 doit ralentir. Et tout cela s’il n’y a pas de conflit militaire.

Il y a plus de problèmes. Par exemple, écrivent les analystes australiens, le F-35 australien utilise le logiciel Block 3F. Il s’agit d’un système électronique numérique conçu et fabriqué par Lockheed Martin. La maintenance et la mise à jour de ce système d’exploitation sont beaucoup plus étendues et coûteuses que ses systèmes concurrents dans le monde entier. Cette opinion n’est pas seulement le commentaire d’un analyste australien, mais aussi le commentaire d’un officier supérieur américain.

L’année dernière, le lieutenant-général S. Clinton Hinote, chef d’état-major adjoint de l’USAF, a exprimé de sérieuses inquiétudes au sujet du logiciel Block 3F, en disant: « Le bloc qui sort de la ligne en ce moment n’est pas un bloc que je me sens bien d’affronter la Chine et la Russie. » Cela devient encore plus effrayant après qu’il est devenu clair que même les avions de combat américains n’utilisaient pas le logiciel Block 3F pendant les jeux de guerre de 2018 et 2019.

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Il y a 7 heures, herciv a dit :

Promis je n'avais pas encore lu cette article quand j'ai posté au-dessus. Il semble que la "guerre durable" commence à faire son oeuvre parmi les conseillers militaires (mais pas encore parmi les décideurs). Le lien entre maintenance et capacité d'engagement n'est encore formulé que sur le plan budgétaire mais on voit bien que la peur 'même putaclic) d'avoir des avions incapables de se battre efficacement est présente   :

https://bulgarianmilitary.com/2022/12/06/raafs-f-35-is-flawed-not-meeting-australias-defense-needs/

 

Le F-35 de la RAAF est défectueux, ne répondant pas aux besoins de défense de l’Australie

Par Boyko Nikolov Le 6 déc. 2022

CANBERRA (1 $ = 1,49 dollar australien) – L’Australie est sur le point de construire un quatrième escadron de chasseurs américains Lockheed Martin F-35 Lightning II. Ainsi, la Royal Australian Air Force [RAAF] devrait avoir un total de 96 chasseurs.

 

L’Australie n’est pas seulement un acheteur, mais un partenaire industriel de Lockheed Martin dans le programme F-35. L’histoire de l’Australie avec le F-35 a commencé il y a vingt ans – en 2002. En tant que partenaire de niveau 3 du programme F-35, Canberra s’est engagé à dépenser plus de 16 milliards de dollars pour acquérir au moins 76 chasseurs. À ce jour, 54 chasseurs ont déjà été livrés par Lockheed Martin à la RAAF. 2023 est la date limite fixée par le gouvernement australien pour que les 54 combattants soient opérationnels.

Cependant, en Australie, avec l’euphorie de l’acquisition des premiers chasseurs disparus depuis longtemps et leur histoire avec la RAAF, des problèmes opérationnels émergent déjà.

Le programme gouvernemental de construction d’un quatrième escadron [96 F-35 au total] par le gouvernement du pays a été le premier à passer sous le radar des experts. Expert militaire australien le plus respecté et analyste de la défense du pays depuis les années 1970, M. Brian Toohey n’est pas d’accord avec les intentions du gouvernement. Toohey a fait valoir que l’Australie devrait exiger un remboursement du montant donné à ce jour pour l’achat du F-35.

Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord – le coût de la maintenance. Il s’avère que chaque F-35 australien a passé 23% moins de temps dans les airs que prévu. Au cours des trois prochaines années, cette tendance se poursuivra. Cela signifie plus de temps d’arrêt sur le terrain que prévu et des coûts de maintenance et de stockage accrus. BulgarianMilitary.com rappelle que l’Australie doit dépenser 11 milliards de dollars pour maintenir sa flotte de Lockheed Martin F-35A Lightning II jusqu’en 2053.

Crédit photo : Twitter

Cela soulève immédiatement la question suivante: si la raison de la diminution du nombre d’heures de vol est des problèmes de maintenance, combien de milliards supplémentaires le contribuable australien devra-t-il payer pour s’assurer que l’avion est opérationnel jusqu’en 2053?

Ils décrivent le F-35 en Australie comme un désastre complet. Un exemple est que les deux premiers avions de combat achetés en 2013 pour 280 millions de dollars sont si vieux qu’ils ne peuvent pas être mis à niveau, selon la configuration actuelle de Lockheed Martin.

M. Anthony Galloway, un journaliste australien de la défense, a brossé un tableau encore plus sombre. Selon lui, le F-35 australien ne pèse pas du tout sur les besoins de l’Australie. La Chine en est un exemple. Un F-35 australien ne peut pas atteindre la mer de Chine méridionale à moins de faire le plein en vol. C’est-à-dire qu’avec un rayon de combat opérationnel de 1 000 km, pour atteindre un maximum de 1 500 km, vous devez faire le plein. Cela signifie placer des pétroliers dans les airs, qui sont des cibles faciles en cas de conflit avec la Chine.

Galloway va même plus loin dans son analyse, affirmant que la portée réelle de l’avion est de 500 km pendant le combat, car il aurait besoin d’accélérer, d’accélérer ou de décélérer. Lors de la force et de l’accélération pendant le combat, beaucoup plus de carburant est dépensé, ce qui réduit automatiquement la portée opérationnelle en km.

D’autres experts militaires locaux disent que l’option « supersonique » annoncée ne correspond pas à la réalité, car à une telle vitesse [Mach 1,6], l’avion ne peut voyager que pendant 90 secondes. Après ces 90 secondes, le pilote du F-35 doit ralentir. Et tout cela s’il n’y a pas de conflit militaire.

Il y a plus de problèmes. Par exemple, écrivent les analystes australiens, le F-35 australien utilise le logiciel Block 3F. Il s’agit d’un système électronique numérique conçu et fabriqué par Lockheed Martin. La maintenance et la mise à jour de ce système d’exploitation sont beaucoup plus étendues et coûteuses que ses systèmes concurrents dans le monde entier. Cette opinion n’est pas seulement le commentaire d’un analyste australien, mais aussi le commentaire d’un officier supérieur américain.

L’année dernière, le lieutenant-général S. Clinton Hinote, chef d’état-major adjoint de l’USAF, a exprimé de sérieuses inquiétudes au sujet du logiciel Block 3F, en disant: « Le bloc qui sort de la ligne en ce moment n’est pas un bloc que je me sens bien d’affronter la Chine et la Russie. » Cela devient encore plus effrayant après qu’il est devenu clair que même les avions de combat américains n’utilisaient pas le logiciel Block 3F pendant les jeux de guerre de 2018 et 2019.

Le premier pays d'une longue liste.

Le F35 ne sera pas le digne fils du F16.

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Bon alors explication de texte sur le récent contrat de mise à jour du F135. Ca serait un préalable à la mise en place de la solution EEP qui est une grosse mise à jour du F135. Ca signifie que l'AETP pour le F-35 serait abandonné. Ca signifie aussi que les ambitions de développer le F-35 au-delà du block4 devront être très réduites. Je pense par exemple à des armes à énergie dirigées.

https://www.flightglobal.com/engines/pratt-and-whitney-awarded-preliminary-contract-for-f-35-engine-enhancement/151223.article

Pratt & Whitney obtient un contrat préliminaire pour l’amélioration du moteur F-35

Par Ryan Finnerty 5 décembre 2022

Le fabricant de moteurs Pratt & Whitney (P & W) a remporté un contrat de 115 millions de dollars de l’US Air Force (USAF) à l’appui de l’effort d’amélioration du moteur des chasseurs furtifs Lockheed Martin F-35A Lightning II du service.

La société a déclaré le 2 décembre que le contrat soutiendrait des « activités de développement préliminaires » dans le cadre de son offre visant à effectuer une soi-disant « mise à niveau de base » sur les moteurs P&W F135 qui propulsent l’avion Lockheed.

Source : Pratt & Whitney

Les progrès réalisés dans les systèmes embarqués du chasseur Lockheed Martin F-35 ont dépassé l’enveloppe de conception pour la production d’énergie dans le moteur P&W F135 du type

« Des mises à niveau comme celle-ci font partie intégrante de tout programme de défense majeur et le moteur F135 a été poussé au-delà de ses spécifications d’origine pendant trop longtemps », a déclaré Jill Albertelli, présidente de l’activité moteurs militaires de P&W.

Les progrès réalisés dans les capteurs embarqués du F-35 ont considérablement augmenté les besoins en puissance et en refroidissement de l’avion, dépassant l’enveloppe de conception du moteur F135 du type.

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En réponse, l’USAF a lancé un appel d’offres pour un groupe motopropulseur de remplacement, finançant le développement de soi-disant « moteurs adaptatifs » de P & W et GE Aerospace.

Cependant, P & W a également soumis une proposition distincte qu’elle appelle le Enhanced Engine Package (EEP). Présenté comme une mise à niveau de base des F135 existants, P & W affirme qu’une telle option sera un moyen beaucoup moins cher et plus rapide de résoudre le problème de l’énergie.

« La mise à niveau du cœur du moteur F135 offre la voie la plus rapide, la plus rentable et la moins risquée vers la capacité du bloc 4 pour tous les opérateurs mondiaux de F-35 », a déclaré P&W, filiale de Raytheon.

Il ajoute que la mise à niveau EEP est la seule option de propulsion F-35 qui est une solution « drop-in » pour toutes les variantes de l’avion.

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Actuellement, les conceptions de moteurs adaptatifs sont incompatibles avec la variante F-35B à décollage court et atterrissage vertical, exploitée principalement par l’US Marine Corps (USMC) et la Royal Navy britannique.

Ceci, combiné aux dépenses plus élevées du remplacement complet des moteurs, a conduit l’US Navy, qui exploite la variante porte-avions F-35C, et l’USMC à refuser de soutenir une telle voie.

L’USAF n’a pas encore annoncé de décision formelle dans la saga des moteurs. Cependant, les chefs de service disent qu’ils planifient une résolution d’ici la fin de l’année.

« Nous aimerions prendre une décision cette année », a déclaré le chef d’état-major de l’USAF, le général Charles Brown, en septembre lors de la conférence 2022 de l’Air & Space Forces Association à Washington, DC.

Le récent contrat de 115 millions de dollars ne représente pas une décision formelle sur la question, mais financera des activités préparatoires jusqu’en 2023 pour un déploiement ultérieur du PEE, a déclaré P & W.

Le prix pourrait être un indicateur que l’USAF penche vers l’EEP plutôt que pour un remplacement complet du moteur.

En août, le service a lancé un effort séparé pour développer un moteur adaptatif pour son programme secret de chasseurs de sixième génération connu sous le nom de Next Generation Air Dominance.

L’USAF a alloué quelque 5 milliards de dollars à l’initiative de propulsion avancée, baptisée Next Generation Adaptive Propulsion

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12000 heures pour une moyenne de 870 F-35 soit 14 heures de vol mensuelles ... en 10000 sorties soit des sorties de 1h15 en moyenne.

 

https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=39952&sid=d75e833a7f1a1268eab89a9509b52e22

https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=40514&sid=d75e833a7f1a1268eab89a9509b52e22

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L'achat de chasseurs F-35 est la plus grosse erreur de l'Australie ; les avions américains sont un "désastre total", ils ne peuvent pas faire face à la Chine - Un critique australien

ParTanmay Kadam Le 6 décembre 2022

Les avions de combat furtifs F-35 de cinquième génération de l'Australie sont à nouveau sous le feu des projecteurs en raison de préoccupations liées à leur coût, à leurs capacités et à leur viabilité pour la Royal Australian Air Force (RAAF).

Un journaliste australien chevronné, Brian Toohey, qui a beaucoup écrit sur la politique de sécurité nationale de l'Australie depuis 1973, a critiqué la "Defense Strategy Review" du gouvernement australien qui a recommandé l'achat du quatrième escadron de chasseurs F-35.

L'Australie s'est engagée à acheter 72 avions de combat F-35A pour trois escadrons opérationnels, et l'ajout d'un quatrième escadron portera le nombre total d'appareils à 96.

Toutefois, M. Toohey souligne la longue histoire de problèmes coûteux des F-35 déjà acquis, tout en affirmant que l'Australie "devrait demander un remboursement" et que "la plus grande erreur a été d'acheter l'avion en premier lieu."

En avril, le vice-maréchal de l'air Leon Phillips, chef de la division des systèmes aérospatiaux, a informé la commission des affaires étrangères, de la défense et de la législation commerciale du Parlement australien que le gouvernement prévoyait de dépenser la somme colossale de 14,6 milliards de dollars australiens (10,87 milliards de dollars) pour maintenir sa flotte de Lockheed Martin F-35A Lightning II jusqu'en 2053.

Avant cela, en février 2022, les documents d'estimations budgétaires déposés par le ministère australien de la défense (DoD) ont révélé que les F-35 Lightning II de la RAAF passeraient moins de temps dans les airs au cours des quatre prochaines années que prévu, ce qui a déclenché un débat national sur la capacité et la viabilité de l'avion.

Les heures de vol des F-35 ont été revues à la baisse de 25 % pour l'exercice 2021-22 (FY22) et devraient être réduites de 17 % pour l'exercice 23, de 14 % pour l'exercice 24 et de 13 % pour l'exercice 25.

Selon les médias australiens, la réduction des heures de vol prévues serait due à des problèmes de maintenance liés à l'exploitation des Joint Strike Fighters (JSF).

L'opposition a également déclaré que le programme d'avions de combat de 16,6 milliards de dollars était "miné par des problèmes". Elle a demandé au ministre de la Défense de l'époque, Peter Dutton, de s'expliquer sur les données figurant dans les documents relatifs aux estimations budgétaires du ministère de la Défense.

Les F-35 ne peuvent pas répondre aux besoins de l'Australie en matière de sécurité

L'Australie a rejoint le programme F-35 JSF en tant que partenaire industriel de niveau 3 en 2002 et s'est engagée à acheter 72 avions pour un montant d'environ 16 milliards de dollars.

Jusqu'à présent, la RAAF a reçu 54 des 72 F-35A prévus, et le service a l'intention de rendre tous ses appareils opérationnels d'ici la fin de 2023.

Cependant, selon les experts en défense et les médias australiens, les chasseurs F-35 de Lockheed Martin fournis à la RAAF se sont avérés être un désastre total.

Par exemple, les deux avions de combat F-35 de l'Australie, achetés pour plus de 280 millions de dollars en 2013, sont probablement trop vieux pour être mis à niveau avec la configuration actuelle.

En dehors de cela, il existe également des lacunes dans les capacités des F-35 pertinentes pour les besoins de sécurité de l'Australie.

Comme l'a rapporté EurAsian Times, le rayon d'action effectif du F-35A n'est que d'environ 1 000 kilomètres, et avec un avion ravitailleur, il pourrait être étendu à environ 1 500 kilomètres.

Le F-35A ne peut pas atteindre la mer de Chine méridionale sans ravitaillement en vol. Même dans ce cas, en plein conflit, la disponibilité des avions ravitailleurs est douteuse au-dessus d'un espace aérien contesté.

En outre, le journaliste australien spécialisé dans les questions de défense, Anthony Galloway, a suggéré que le rayon d'action réel du F-35 pourrait n'être que d'environ 500 kilomètres, étant donné que l'avion devra accélérer pendant le combat, ce qui consomme davantage de carburant.

En outre, alors que le F-35 est censé être un avion de combat supersonique, les experts suggèrent qu'il ne peut pas atteindre une cible, ou s'en éloigner, rapidement si nécessaire, car il ne peut voler à sa vitesse maximale de 1 960 kilomètres par heure (1,6 Mach) que pendant 50 secondes, après quoi il doit ralentir sensiblement.

La version du F-35 n'est pas adaptée pour affronter la Chine

Un autre problème majeur des derniers avions F-35 australiens est qu'ils utilisent le logiciel Block 3F, un système d'exploitation numérique conçu par Lockheed Martin. Sa mise à jour s'est avérée très coûteuse.

Pire encore, la version actuelle du F-35 n'est même pas apte à affronter la Chine, selon de hauts responsables de l'US Air Force.

L'année dernière, le lieutenant-général S. Clinton Hinote, chef d'état-major adjoint de l'armée de l'air américaine, a exprimé de graves inquiétudes au sujet du logiciel du bloc 3F, déclarant : "Le bloc qui sort actuellement de la chaîne de production n'est pas un bloc qui me convient pour affronter la Chine et la Russie".

Hinote a noté que l'USAF n'a même pas utilisé la version actuelle du F-35 lors des jeux de guerre organisés en 2018 et 2019, en se concentrant sur le scénario d'une attaque aérienne chinoise à Taïwan.

"Nous ne jouerions même pas la version actuelle du F-35. Cela n'en vaudrait pas la peine. (...) Chaque chasseur qui sort de la chaîne aujourd'hui est un chasseur que nous ne prendrions même pas la peine de mettre dans ces scénarios ", a déclaré Hinote.

La seule solution à ces problèmes est une mise à niveau importante du logiciel du système d'exploitation du Bloc 4, préconisée par Lockheed Martin et qui aurait des années de retard, la livraison étant prévue avant 2027. En outre, elle sera très coûteuse.

Plus important encore, comme EurAsian Times l'a rapporté précédemment, une mise à niveau complète du bloc 4 comprendra des capacités de guerre électronique avancées, une meilleure reconnaissance des cibles et la possibilité d'emporter davantage de missiles, entre autres caractéristiques.

Cela pourrait nécessiter une mise à niveau importante du moteur Pratt & Whitney F135 existant, voire un nouveau moteur, car les mises à niveau du bloc 4 nécessiteront davantage de puissance de la part du système de propulsion et rendront le chasseur plus chaud, ce qui exigera de plus grandes capacités de refroidissement.

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Le 02/12/2022 à 11:34, Teenytoon a dit :

Mais je n'ai pas souvenir que les us est mené de bataille navale là-bas. 

Et pourtant

Il s'agit de la référence à la guerre de la côte barbaresque au XIXe siècle (1801) première guerre des USA indépendants ... On y retrouve le premier Enterprise (une goélette), Stephen Decatur ... et un débarquement des Marines

Bref c'est l'Histoire de l'USN avec un grand H.

 

C'est le 3e bâtiment à porter le nom de Tripoli le premier fut le CVE-64 ... de la classe Casablanca

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Le 06/12/2022 à 11:16, herciv a dit :

M. Anthony Galloway, un journaliste australien de la défense, a brossé un tableau encore plus sombre. Selon lui, le F-35 australien ne pèse pas du tout sur les besoins de l’Australie. La Chine en est un exemple. Un F-35 australien ne peut pas atteindre la mer de Chine méridionale à moins de faire le plein en vol. C’est-à-dire qu’avec un rayon de combat opérationnel de 1 000 km, pour atteindre un maximum de 1 500 km, vous devez faire le plein. Cela signifie placer des pétroliers dans les airs, qui sont des cibles faciles en cas de conflit avec la Chine.

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Comme l'a rapporté EurAsian Times, le rayon d'action effectif du F-35A n'est que d'environ 1 000 kilomètres, et avec un avion ravitailleur, il pourrait être étendu à environ 1 500 kilomètres.

Le F-35A ne peut pas atteindre la mer de Chine méridionale sans ravitaillement en vol. Même dans ce cas, en plein conflit, la disponibilité des avions ravitailleurs est douteuse au-dessus d'un espace aérien contesté.

En outre, le journaliste australien spécialisé dans les questions de défense, Anthony Galloway, a suggéré que le rayon d'action réel du F-35 pourrait n'être que d'environ 500 kilomètres, étant donné que l'avion devra accélérer pendant le combat, ce qui consomme davantage de carburant.

Je ne me prononcerais pas sur les coûts de possession ou sur les possibilités de modernisation des vieux F-35 car j’avoue que je n’en sais rien.

Par contre ces experts qui dénigrent les qualités d’autonomie du F-35 font preuve soit d’incompétence, soit de malhonnêteté. Reprocher au F-35 de ne pas pouvoir intervenir en mer de Chine en partant d'Australie sans effectuer de ravitaillement en vol c’est vraiment du grand n’importe quoi.

Les Australiens ont possédé des F-18C et possèdent des F-18F. Ces deux appareils ont une autonomie inférieure à celle du F-35 ! Entre les côtes australiennes qui sont les plus proches de la mer de Chine (je dis bien les côtes et pas les bases qui sont encore plus éloignées) et le tout début de la mer de Chine il y a 2500 km rien que pour un aller simple ! Quel avion de combat actuel est capable d'effectuer un tel périple sans faire de ravitaillement en vol et de revenir se poser à sa base? En tout cas pas le F-35, ni le F-15E, ni le F-18E, ni le F-16, ni le F-22 ni le Typhoon, ni le Gripen, ni le Rafale. Par contre, le B-1 peut le faire, les B-2 et B-52 aussi. Ces experts préconisent-ils que l'Australie aurait du se doter avec de tels bombardiers? Au passage, le F-35 et le Rafale ont à peu près la même autonomie en mission de combat.

Je ne suis pas expert, mais je peux également affirmer sans risque de me tromper que le F-35 n'est pas capable d'aller sur la lune !  Les autres chasseurs non plus ! A bon, je ne savais pas.

Je me demande si les autres choses que disent ces experts sont du même acabit car si c'est le cas, il n'y a peut-être pas grand chose à garder.

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Je pense que l'argument de la portée est lié à l'argument de la supériorité du F35 via sa furtivité. Pour que cette furtivité fonctionne au mieux, tu ne peux ni être dépendant de bidons la réduisant, ni d'avion ravitailleurs non furtifs. Je suis bien d'accord que l'argument me semble assez spécieux.

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Et pourtant

Il s'agit de la référence à la guerre de la côte barbaresque au XIXe siècle (1801) première guerre des USA indépendants ... On y retrouve le premier Enterprise (une goélette), Stephen Decatur ... et un débarquement des Marines

Bref c'est l'Histoire de l'USN avec un grand H.

 

C'est le 3e bâtiment à porter le nom de Tripoli le premier fut le CVE-64 ... de la classe Casablanca

La citation est même dans les premiers couplets de l'hymne USMC

"From the Halls of Montezuma,

To the shores of Tripoli;

................ "

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