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Une réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU?


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Seules les vraies puissances industrielles et independantes et nucleaires meritent le droit de veto.

Et Israel ?! Alors, n'a-t-elle pas le droit d'avoir un siège permanent ?

Elle possède +/- entre 200 et 400 têtes nucléaires !

C'est une puissance économique et une vraie démocratie !

C'est plutot bien.Si l'Italie veut un siège qu'elle soit plus serieuse sur le plan militaire.

Pas tout à fait d'accord !

Sinon, regardez la Pologne !

Je vous signale que ce pays contribue beaucoup en Irak et en Afghanistan où elle envoie 1000 soldats alors que les autres rechignent que ce soit la France et l'Italie !

La Pologne ambitionne de jouer un rôle important sur la scène européenne et mondiale, les Polonais sont ambitieux !

En terme de superficie, la Pologne (323 000 km2) est plus grande que l'Italie (301 277 Km2) !

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Tu a oublieè de dire que l'Italie a 60 milion des habitants. La Pologne 40milions. Tu a oublie de dire que l'Italie a deja 1900 soldats en afhanistan, 1500 in Irak (3600 dans le 2003), 2000 soldats en Kosovo, 2000 en Liban et autre place. In tout 10000 soldats a l'exterieur. L'Italie est presente en Afghanistan avec les avion HArrier et AMX pour le CAS, les helicopteres et les autre moyenne de l'armeè de l'air (AMI). PAs seulement les fantassins. Tu a oublieè de dire que l'Italie ne veut pas un siege a l'UNSC parce que n'est pas la juste vie pour resolve la situation de 'useless' UN, pour deux raisons. La premiere parceque le UN de aujourd'hui c'est ridicule avec avec les 2 pais ex-colonialists et residue du siecle passeè UK et France avec leur droit de veto. In Irak, aussi avec le veto contraire de la France (ou de Chirac?), les USA et le UK ont pris une autre direction. La deuxieme est parceque nous sommes aujourd'hui in Europe. Nous sommes sur le meme bateau. Aussi la France et la Pologne. Les egoisms national de notre petit pais c'est ridicule face a les nouvelle puissances. Les polonais sont ambitieux comme les espagnols et des autre, mais cette ambition ou va a porter? L'Italie n'a pas la richesse ou l'economie de les USA ou le Japon, mais aussi n'est pas trop louen de UK ou France et ne manque pas le moyenne financiere ou industrielle pour etre au niveau de France et UK. Il faut seulement augmenter le budget militaire que aujourd'hui c'est au 0,85% du PIB (pour 2005-2006) au niveau de France et UK (3-4% du PIB)et en 10 ans on peut avoir les moyennes comparable de France et UK. Meme et plus c'est vrai pour l'Alemagne. Sitution different pour la Pologne ou l'Espagne. N'y a pas d'argent et des capaciteè industriel. Pour finir, Je ne vait pas faire des comparation stupid comme le bebè (mon pais c'est ci, ton pais c'est ca, ecc.), mais seulemnt dire que si on veut avoir un UN plus fort, modern, et plus proche a la realitè et les exigences des les notre pais EU et des le rest du monde on a besoin de une riforme plus radical et pas faire seulment un update de une istitution creè dans le siecle passeè, avec un enlargissement que fait plaisir a 4 pais, mantien le status quo pour 2 pais en declin, que fait la discordie pour autre 120 pais et va creer un disequilibre fort dans la UE. Le monde du XXI siecle va etre tres different de celle du XX. On ne peut pas vivre on disont 'nous sommes la grandeur et l'heritage du roi Soleil, de la Royal navy ou de l'Emipre de Rome'. Ca n'interet pas a aucun et les pais emergent on connait ca.

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Et Israel ?! Alors, n'a-t-elle pas le droit d'avoir un siège permanent ?

Elle possède +/- entre 200 et 400 têtes nucléaires !

Faux Israel possede entre 80 et 200 tetes a fission.Il est impossible budgetairement qu'Israel en ait plus.Car ca coute d'entretenir une tete a fission.

C'est une puissance économique et une vraie démocratie !

Democratie facon Afrique du Sud des années 70 en passant.

Israel est dependant des USA et a une petite base industrielle.Ce n'est pas une grande puissance mais un petit pays qui s'est armé au maximum de ce qu'il peut faire sur le long terme.

Les grandes puissances se definissent par leur potentiel de guerre.Un pays comme la France pourrait avoir si il le decidait en cas de crise grave, des armées 2 /3 fois superieures a ce qu'on les USA acteullement.Et je ne parle pas de l'Allemagne ou du japon.

Pas tout à fait d'accord !

Sinon, regardez la Pologne !

Je vous signale que ce pays contribue beaucoup en Irak et en Afghanistan où elle envoie 1000 soldats alors que les autres rechignent que ce soit la France et l'Italie !

La Pologne ambitionne de jouer un rôle important sur la scène européenne et mondiale, les Polonais sont ambitieux !

En terme de superficie, la Pologne (323 000 km2) est plus grande que l'Italie (301 277 Km2) !

Etre un leche cul des USA et envoyer quelques regiments d'infanterie n'en fait pas une puissance meme moyenne.

Les grandes puissances sont des pays capables d'aligner des armées de millions d'hommes dotés de la gamme complete du matériel le plus recent produit chez eux et avec leur technologie en cas de crise.

Ce n'est pas le cas de la Pologne qui est un nain par rapport à l'Italie.

Le premier prerequis pour etre une grande puissance est etre un pays industrialisé de haute technologie civile et militaire.

Dans l'ordre mondiale c'est les USA puis le groupe Japon, Allemagne , France, Russie, Allemagne, Angleterre, Chine tous similaires globalement avec des points forts ou faibles (la chine compense son manque de technologie par le nombre) et demain l'Inde.Ou aussi l'Italie et la Corée du Sud si elles en ont la volonté de rejoindre ce groupe.

Ensuite il faut avoir une gamme complete moderne d'armement prets a rentrer en production de masse et des armes nucleaires incluses.

Et dans l'ordre c'est la Russie, la France, L'Angleterre, le Japon, L'allemagne, puis la Chine.

Le Japon et l'Allemagne peuvent deployer un grand nombre d'armes nucleaires en moins d'un an et on une bien meilleure technologie d'armement conventionels que la Chine.Ils ont des satellites de reconnaissance.

Et il faut avoir des forces equipées completement.

La dessus tous ces pays sont faibles actuellement par rapport aux USA mais le premier reste la Russie puis la France ou l'Angleterre.Mais si ils le desiraient tous pourraient aligner des armées enormes style 2GM.

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moi aussi je partage la vision d'europan, une seul europe au conseil de l'onu, et donc avant l'onu une sorte de mini conseil européen pour decider de la position europeene sur un point et puis l'appliquer au conseil de l'onu, m'enfin ca parait impossible puisque si un pays n'est pas d'accord, il va pas envoyer c'est troupe et donc c'est moin credible et ca revient au meme que maintenant

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Les grandes puissances se definissent par leur potentiel de guerre.Un pays comme la France pourrait avoir si il le decidait en cas de crise grave, des armées 2 /3 fois superieures a ce qu'on les USA acteullement. Stratege, je pense que tu a exagere un petit peu.... L'Italie n'a pas la volonteè politique et social et aussi l'Alemagne (que n'a pas des armaments nucleair et a une marine feble et proyectable) de se rearmeè au niveau de France et UK. L'Italie et l'Alemagne ne manque pas de technologie industrielle pour construir bateaux (Fincantieri), avions (Alenia-Aermacchi), helicopteres (Agusta-Westland) chars de combats (Iveco-OTO), UAV (Alenia), system avancè de telecomunication ou satellites et engine spatial (Asi, Marconi, Selex, Finmeccanica). Si il y a la volonteè l'Italie et surtout l'Alemagne on peut passer de un cote de puissance moyenne a celle de grand puissance militaire. Mais ca pourquoi faire?? On a deja beaucoup des problem social in EU que nous ne pouvons pas penser a depecher l'argent pour creer et surtout mantenir un dispositif militaire trop honeruex aussi pour Italie et Alemagne. Vous amis francais et anglais vous connait tres bien ce que veut dire en term des efforts economique mantenir les votre force de frappe. Avec une bon economie et un depense plus grand d'argent, pour example, l'Espagne est passeè au niveau de petit (dans les anneè'70-'80) au niveau de moyenne et bien equippeè puissance de aujourd'hui. Il faut dire que ils sont tres bon a cacher leur budget militaire real. Mais ca est une autre histoire.[28]

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Les grandes puissances sont des pays capables d'aligner des armées de millions d'hommes dotés de la gamme complete du matériel le plus recent produit chez eux et avec leur technologie en cas de crise.

Puissance qui n'existe que dans tes rêves ( et qui ne signifie d'ailleur pas grand chose) c'est bien le souci. A partir de la, la totalité de ton echelle de valeur est totalement fausses et a coté de la plaque ton argumentatio tombe suis le même chemin.
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Les gars vos arguments peuvent se valoir sur certain points mais il en est un cruciale que vous oubliez, c'est la politique intrinsèque de chacun des pays de l'union européennes. Je veux dire par là les dirigeants élus par leur peuple. L'Espagne pro Américaine, changement de gouvernnement et patatra on fait revenir les troupes d'Irak, L'italie qui change de gouvernement et paf, diminution des troupes en Irak. je ne parlerait pas de la Pologne qui fait des pieds et des mains pour entrée dans l'europe et qui nous chie dans les bottes si tôt sont entrée effective en se collant aux Amerloques. La politique étrangère des pays européens est tributaire des aspirations et du bon vouloir du peuple, c'est la démocratie. Pour les candidats, toutes opportunités pour défaire le partie adverse et emporter les élection sont bonnes. Donc une représentation globale des nations Européennes n'est qu'utopique. Il faudra d'abord un système dirigeant unique et accèpté par tous et là quand on vois que chacun tir la couverture de son coté il y a du boulot et ce ne sera pour demain.

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L'Inde appelle à une ONU plus forte pour faire face aux défis du monde d'aujourd'hui

La communauté internationale doit renforcer le rôle et l'autorité des Nations-Unies pour faire face aux défis d'aujourd'hui, a déclaré mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU le ministre indien de la Défense Pranab Mukherjee.

Malgré de gros progrés accomplis depuis la dernière Assemblée générale, d'importants défis et tâches restent inaccomplis, notamment en ce qui concerne la réforme des organes de l'ONU, a indiqué M. Mukherjee.

Il a également souligné la nécessité de répondre aux besoins des pays en voie de développement, notamment les Etats africains et les petits pays vulnérables. Il a réitéré le soutien de l'Inde au programme de coopération Sud-Sud.

Concernant le terrorisme, il a déclaré que la réponse collective à la menace restait insuffisante. Il a indiqué que l'Inde soutenait l'adoption de la Stratégie mondiale de lutte anti- terroriste de l'ONU, même si elle aurait souhaité que les Nations-Unies fassent passer un message anti-terroriste plus fort.

Certains ici sont déçus qu'il n' y ait pas de candidats européens, je vous rassure que la présidente de Lettonie Vaira Vike-Freiberga (Etat Balte) fait partie de l'Union européenne !

Voici une image de l'ancien secrétaire général de l'ONU Kurt Waldheim au passé troublant d'officier nazi dont il reconnaît avoir appartenu à une unité responsable d'atrocités en Yougoslavie.

Image IPB

Image IPB

Enfin, voici les anciens secrétaires généraux de l'ONU et l'actuel "Bounty" :

1) Trygve Lie (Norvège), Secrétaire général de février 1946 jusqu'à sa démission en novembre 1952

2) Dag Hammarskjöld (Suède), Secrétaire général de avril 1953 jusqu'à sa mort dans un accident d'avion en Afrique en septembre 1961

3) U Thant (Birmanie), Secrétaire général de novembre 1961 à décembre 1971

4) Kurt Waldheim (Autriche), Secrétaire général de janvier 1972 à décembre 1981

5) Javier Pérez de Cuéllar (Pérou), Secrétaire général de janvier 1982 à décembre 1991

6) Boutros Boutros-Ghali (Égypte), Secrétaire général de janvier 1992 à décembre 1996

7) Kofi Annan (Ghana), Secrétaire général depuis janvier 1997

3 Européens , 1 Asiatique jaune bridé, 1 sud-américain et 2 Africains dont un black et un arabe.

Aucun venant du sub-continent indien, de l'océanie, de l'Amérique du nord, central et des pays slaves. Autre constatation : ils viennent tous de petits petits exception faite pour l'Egypte encore que Boutros-Ghali provient d'une minorité religieuse chrétienne francophone.

Selon certains journaux et milieux diplomatiques, le Sud-Coréen Ban Ki-Moon serai le favori !

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Ces basses manoeuvres qui minent l'ONU, par Paul Kennedy

LE MONDE | 28.09.06 | 13h28 • Mis à jour le 28.09.06 | 13h28

Nul n'ignore, ces jours-ci, le rôle déterminant du Conseil de sécurité des Nations unies dans les affaires internationales. Le Liban, l'Iran, le Darfour et la Corée du Nord figurent à l'ordre du jour du Conseil, et le monde entier retient son souffle, y compris le choeur des grincheux qui trouvent que l'ONU n'est bonne à rien. Parvenir à des décisions et superviser leur application est une tâche ardue et délicate : mais si le Conseil de sécurité ne s'en chargeait pas, quelle autre organisation serait en mesure de le faire ?

La plupart du temps, l'attention se cristallise sur les cinq membres permanents, qui disposent du droit de veto (la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie). En revanche, on accorde très peu d'attention aux dix autres membres non permanents du conseil, qui sont élus pour une période de deux ans, et renouvelés par moitié chaque année. Ils jouent pourtant un rôle considérable. Pour être adoptée, une résolution du Conseil de sécurité nécessite l'approbation d'au moins neuf membres, ainsi que l'accord (c'est-à-dire l'absence de veto) des cinq permanents, ou P5. Ainsi, pendant deux ans, un membre non permanent du Conseil de sécurité exerce une responsabilité bien supérieure à celle des 192 membres de l'assemblée générale.

Cinq nouveaux membres non permanents doivent être élus mi-octobre : c'est l'occasion de se demander si le système fonctionne aussi bien qu'il le devrait. Débat qu'aucun des P5 n'est enclin à engager, puisqu'il ne fait qu'attirer l'attention sur leurs propres privilèges. Néanmoins, les observateurs extérieurs sont en droit de s'interroger, tant il devient clair que les objectifs de la Charte de l'ONU sont aujourd'hui bafoués.

Deux exemples devraient suffire à le montrer. Penchons-nous sur la campagne inouïe montée à l'échelle mondiale par Hugo Chavez, président du Venezuela, pour appuyer la candidature de son pays à un siège au Conseil de sécurité : en tournée dans les pays étrangers, il multiplie subventions, prêts et accords en tous genres. A certains égards, c'est plutôt amusant. Chavez est clairement décidé à défier ce qu'il considère comme une domination américaine sur les affaires mondiales, et il perçoit le Conseil de sécurité comme une tribune où exprimer ses positions antiaméricaines. Et la Maison Blanche et le département d'Etat semblent tétanisés devant la guerre de propagande mondiale lancée par le Venezuela.

A un autre niveau, cependant, la campagne de Chavez est extrêmement préoccupante. Qu'il le sache ou non, elle se fait au mépris du principal critère à remplir pour prétendre au statut de membre non permanent. L'article 23 de la Charte de l'ONU stipule en effet que tout pays peut être élu au Conseil de sécurité, mais en tenant compte en premier lieu de sa contribution "au maintien de la paix et de la sécurité internationale et aux autres fins de l'organisation, et aussi d'une répartition géographique équitable".

En d'autres termes, puisque chaque membre du Conseil de sécurité sera amené à voter sur des questions de guerre et de paix, tous devraient être disposés à contribuer au maintien de la paix. Les privilèges donnent des responsabilités. Or comment les prétentions du Venezuela résistent-elles à cette épreuve "d'entrée de jeu" ? Il suffit de comparer les contributions du Venezuela aux opérations de maintien de la paix de l'ONU sur la dernière décennie avec celles de certaines nations importantes comme l'Australie, le Brésil, le Pakistan et la Pologne.

Selon le Global Policy Forum, la quantité de troupes mises au service de l'ONU est variable mais, en moyenne, le total mensuel s'établissait entre 1996 et 2006 à 597 hommes pour l'Australie, 496 pour le Brésil, 4 002 pour le Pakistan et 924 pour la Pologne. En revanche, le total du Venezuela est de 3 en moyenne ! Et il n'a fourni aucun contingent ces quatre dernières années.

La conclusion est évidente. Chavez devrait suspendre sa campagne jusqu'à ce que son pays puisse afficher une contribution significative au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le fera-t-il ? C'est peu probable. Peut-on s'attendre à ce qu'un des membres permanents du Conseil de sécurité, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, oppose son veto à la candidature de Chavez ? Non, les P5 sont trop compromis, et ils pensent peut-être que les rodomontades à la Chavez auront pour effet d'affaiblir l'image internationale du Venezuela. Cependant, les Etats sérieux qui ont contribué aux opérations de maintien et de rétablissement de la paix de l'ONU passées et présentes - l'Australie, l'Inde, le Pakistan, l'Egypte, le Brésil, le Mexique, l'Italie et ainsi de suite - sont en droit de se demander pourquoi ils devraient soutenir un pays qui refuse manifestement de payer son ticket.

Les conservateurs américains, curieusement, n'ont pas relevé ce problème. Mais avant de pousser de hauts cris, ils devraient réfléchir à un autre fait préoccupant, révélé par le Financial Times le 31 août. Il s'agit du compte rendu d'une étude extrêmement détaillée de deux économistes d'Harvard, Ilyana Kuziemko et Eric Werker, intitulé : "Combien vaut un siège au Conseil de sécurité ? Aide étrangère et corruption aux Nations unies." On y découvre que quand un pays pauvre a la chance d'obtenir un siège de deux ans au Conseil de sécurité, c'est comme s'il gagnait à la loterie : l'aide au développement qu'il reçoit des Etats-Unis augmente d'un coup, de 59 % en moyenne. Mais dès que son mandat touche à son terme, le niveau de l'aide revient à son point de départ. Les auteurs examinent différentes hypothèses pour expliquer ces variations, mais ils concluent que "les éléments jouent bien plus en faveur de l'hypothèse de la corruption que... des autres hypothèses". Aïe !

Il en a sans doute toujours été ainsi. Les sept électeurs du Saint Empire romain étaient assidûment courtisés quand apparaissait un nouveau prétendant au titre d'empereur. Avant le milieu du XIXe siècle, les sièges parlementaires en Grande-Bretagne étaient régulièrement achetés par les candidats riches qui n'avaient qu'à payer des électeurs alors peu nombreux. Sachant que l'ancien gouverneur de mon Etat d'origine, le Connecticut, vient de purger une peine de prison pour avoir reçu des "aides" suspectes de la part d'entreprises du bâtiment, qui sera surpris d'apprendre que Chavez, par la signature d'accords spéciaux, ou les Etats-Unis, par une forte augmentation de l'aide bilatérale, cherchent à se concilier un pays pauvre en voie de développement ? Il est cependant regrettable que ces façons de faire se répandent parmi les Etats souverains de l'ONU.

Beaucoup dénonceront à cor et à cri un "nouveau scandale de l'ONU". Mais le lecteur impartial notera que ces diverses tentatives visant à influencer les processus électoraux ne sont pas le fait du secrétaire général, de ses collaborateurs, ou de la "bureaucratie onusienne". Elles sont l'oeuvre des gouvernements des Etats membres, petits et grands, riches et pauvres.

Conformément aux intentions de la Charte des Nations unies de 1945, l'efficacité ou l'inefficacité de l'Organisation mondiale dépend de la volonté des gouvernements nationaux. Si nous cherchons à subvertir ses objectifs et sa vocation, nous nous retrouverons avec une organisation affaiblie. Et cela au moment même où nous avons besoin d'un Conseil de sécurité de l'ONU fort, respecté et au-dessus de tout soupçon.

Traduit de l'anglais par Christine Vivier

© Tribune Media Services Inc.

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Paul Kennedy, historien, est directeur des études sur la sécurité internationale à l'université Yale. Il vient de publier "The Parliament of Man : The Past, Present, and Future of the United Nations", éditions Random House, 362 p.,22,51 €.

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Et un de moins !

Sri Lanka withdraws its candidate from UNSG race

Following poor ratings in successive straw polls for the post of UN Secretary General, the Sri Lankan government on Friday withdrew its candidate, Jayantha Dhanapala.

A press release issued by Sri Lanka's Permanent Mission in the UN on Friday said: "Following the results of the third straw poll in the election of the Secretary General conducted by the members of the Security Council on Thursday 28 September 2006, the Government of Sri Lanka, with the full agreement of its candidate, has now decided not to further pursue the candidature of Ambassador Jayantha Dhanapala in the interest of ensuring a consensus in electing an Asian candidate."

"It is the hope of the Government of Sri Lanka that this action will facilitate the election of the emerging most favoured candidate."

"The Government of Sri Lanka has consistently held the view that the next Secretary General of the United Nations should be an Asian and, to this end, nominated Ambassador Jayantha Dhanapala, a distinguished career diplomat and former international civil servant for the post."

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Un Sud-Coréen probable successeur de Kofi Annan !

Sauf surprise, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Ban Ki-Moon devrait succéder à Kofi Annan à la tête des Nations unies. [61] Il est le seul des six candidats à ne s'être vu opposer aucun veto par les cinq "Grands" lors du dernier vote blanc organisé lundi par le Conseil de sécurité.

La véritable élection du huitième secrétaire général de l'ONU en 60 ans devrait avoir lieu le 9 octobre. L'Assemblée générale des 192 pays membres, qui doit approuver la recommandation du Conseil de sécurité, le fait traditionnellement sans réticence.

Ban Ki-moon a recueilli 14 voix favorables et une abstention, avec le soutien des cinq membres permanents (Grande-Bretagne, Chine, France, Russie et Etats-Unis) disposant d'un droit de veto. Son principal adversaire, le sous-secrétaire général de l'ONU, l'Indien Shashi Tharoor, a abandonné la course après le scrutin.

Le probable futur secrétaire général s'est engagé mardi à poursuivre les réformes cruciales de l'organisation s'il était élu et à tout mettre en oeuvre pour obtenir un règlement pacifique de la crise nord-coréenne. "Je ressens une grande responsabilité puisque l'ONU a de nombreux rôles à jouer pour la paix et la sécurité de la communauté internationale, ainsi que pour la protection des droits de l'Homme et le développement", a-t-il déclaré à la presse à Séoul.

Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères désire faire carrière dans la diplomatie depuis l'âge de 18 ans et sa rencontre avec le président John F. Kennedy en 1962 à la Maison Blanche, dans le cadre d'un programme organisé par la Croix-Rouge américaine.

M. Ban, 62 ans, est considéré comme un homme doux chérissant les relations avec autrui. Certains parlent de lui comme d'un diplomate né qui a la capacité d'éviter de se faire des ennemis. Il se querelle rarement avec les députés "faucons" du Parlement, comme d'autres membres du gouvernement sud-coréen sont enclins à le faire. Mais d'autres le jugent insuffisamment solide pour le poste.

A cela, Ban Ki-moon répond qu'il a assumé la lourde tâche de ministre des Affaires étrangères. "Cela n'a pas été un poste facile", disait-il récemment lors d'un entretien à l'Associated Press. "Parfois je peux apparaître comme un dirigeant faible et doux. On peut me considérer comme une personne douce, mais j'ai une force intérieure".

Son dévouement est bien connu. Il a répété à maintes reprises qu'un de ses principes était de faire passer ses occupations professionnelles avant sa vie privée. "Les diplomates bénéficient de nombreux privilèges et immunités à l'étranger, ils ont donc une responsabilité sans limite", avait-il expliqué l'an dernier devant des lycéens.

Né le 13 juin 1944, M. Ban a obtenu un diplôme en relations internationales à l'Université de Séoul en 1970, ainsi qu'une maîtrise en administration publique à l'Université de Harvard en 1985. Il a été en poste en Inde, puis en Autriche, à l'ONU et aux Etats-Unis, avant d'être nommé aux Affaires étrangères en janvier 2004.

Pendant sa campagne, il a fait profil bas. Mais certains médias ont affirmé que Séoul avait tenté d'acheter son élection en fournissant une aide à certains pays en développement. La semaine dernière, le ministère des Affaires étrangères a fermement démenti ces accusations. Ses services ont assuré que la décision de leur apporter une aide avait été décidée avant même le dépôt de sa candidature.

Si les résultats de lundi sont très encourageants, ils ne préjugent pas de la décision officielle du Conseil de sécurité. En 1996, lors des votes blancs, la France avait systématiquement voté contre Kofi Annan, avant de changer son vote lors du scrutin définitif. AP

Ouf, je suis heureux que ce ne soit pas un Indien ! [61] [08] [27]

Car je souhaite sincèrement la disparition ou la discréditation totale de cette institution [28] Merci les Américains pour l'intervention en Irak sans l'aval de l'ONU [30]

Et j'espère que l'Iran & la Corée du Nord vont bientôt acquérir la bombe atomique ou procéder à des essais nucléaires et ç'en ait fini des traités TNP et CTBT, de l'agence AIEA [08] L'Inde pourra reprendre ses expériences et essais nucléaires.

La merde se sera pour le Sud-Coréen ! [30]

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Ce sont 50 ans que la France parle de Europe, union, bla bla bla et quand il y a quelque chose de vraiment important pour la EU, elle fait marce arriere. Le non a la constitution, l'opportuitè de donner son siege pour un siege EU, ecc. Mah....

Tu fais erreur parce que tu confonds :

1) la classe politique française (et encore, pas toute entière), qui est pour l'unification européenne depuis longtemps, effectivement.

2) le peuple français, qui est majoritairement pour la coopération avec les autres pays d'Europe, dont une minorité importante est pour l'unification européenne, mais dont la majorité est opposée à la constitution européenne.

En démocratie, la classe politique n'est que la représentation du véritable souverain, qui est le peuple. Quand une décision est fondamentale, comme l'était la constitution européenne, seul le souverain a légitimité pour décider.

Le souverain a parlé. Tout le reste est littérature, ou artifices pour adopter la constitution européenne quand même, par morceaux (projet de Sarkozy et peut-être aussi des socialistes)

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Nos fondations sont en train de se pourrir (education, sentiment national, immigration, industrie, science, armée, politique etrangere...)

Ce n'est que trop vrai, dans l'ensemble.

Il ne faut pas noircir les choses en ce qui concerne sentiment national et immigration cependant. Des problèmes très notables, mais le sentiment national reste fort et seule une partie des immigrés est en train de dériver hors de l'idée nationale.

De même pour la politique étrangère. Il y a une part de bluff dans cette politique, ce qui est à terme dangereux et nécessite un remède rapide, mais reste que la France a une politique étrangère basée sur une vision originale du monde, ce qui n'est pas vrai de tous les pays, loin de là ...

60 millions qui pourraient passer rapidement à 120 millions en 50 ans avec une politique nataliste rigoureuse et sans faiblesse.

Je n'insisterai pas trop sur les sous-entendus gaulois qui me viennent à l'esprit en évoquant une politique nataliste "rigoureuse" [28]

De façon plus réaliste, une politique familiale volontariste pourrait sans doute faire passer la démographie de -10% par génération à +10% par génération, ce qui changerait beaucoup de choses ...

J'avoue que si je dois faire un choix malheureusement entre la démocratie et la France , je choisirais toujours la France.La France dure depuis 1500 ans aux premier rang du monde, elle doit le demeurer pour les mille ans a venir coute que coute et sans egard pour les generations corrompues actuelles qui ont oubliée la virtus romaine, si il le faut.Et toujours fidele a sa première vertue, la liberté(pas la fausse liberté politique, mais les vraies libertés individuelle, d'entreprendre, d'expression, de pensée).

Il n'y a pas de raison que ce choix ait à être fait, du moins pas de notre vivant.

On peut imaginer que le mode de gouvernement jugé le meilleur change un jour. Après tout, il y a trois ou quatre siècles, la monarchie absolue était sans aucun doute le meilleur régime, cela pourrait changer à nouveau.

Mais pas à échelle de quelques décennies.

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Alexis, désinformation pure et dure. Sarkozy veut faire adopter ce qui est bon pour l'UE et ce qui n'a pas suscité de débat. Qui est contre l'unaminité en matière d'immigration? Les espagnols (et encore uniquement les socialos complètement naïfs) et les allemands qui en cas d'échec de leur politique nataliste seront ni plus ni moins dans la merde. Donc, continuons, c'est très bien. Berlin ou Madrid régularisent, le lendemain les régularisés font une demande d'alloc à Paris (le tout renforcé par Schengen).

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Je confirme, et des socialistes. De quelle droit une géneration meme majoritaire a le droit d'abdiquer de la France et de sa souveraineté? La France transcende la démission collective d'une génération. Aucune majorité temporaire meme large n'a le droit de priver de son pays la partie patriote meme si elle etait ultraminoritaire.Les patriotes n'ont qu'un pays la France et n'y peuvent changer.Les autres internationalistes peuvent aller voir ailleur si une France franco francaise ne leur plait pas.

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reste que la France a une politique étrangère basée sur une vision originale du monde, ce qui n'est pas vrai de tous les pays, loin de là ...

c'est Chirac qui a une vision alternative et idéaliste. Pas la Fr. La Fr n'est pas un pays d'alter-mondialistes, c'est Chirac qui, de par ses fréquentations, est perméable à cette vision.

La Fr d'avant Chirac a été fondamentalement réaliste. L'intérêt de la Fr doit être le fondement de notre politique étrangère, c'est enfoncer les portes ouvertes de dire cela mais c'est démodé et réac aujourd'hui (lol).

Nous devons être des purs opportunistes, des purs intéressés, pas des idéologues.

Et la Chine, Russie, USA sont des réalistes. L'exception française est un concept récupéré par la gauche qui justifierait toutes les conneries tiers-mondistes. L'exception française avant c'était une menace "la Fr peut tout faire capoter si ses intérêts ne sont pas pris en compte, si vous ne respectez pas cette exception, votre principe n'aura aucune valeur" et DG n'avait aucun complexe là-dessus. Les USA ne ratifient pas gd chose des conventions qu'ils appellent "liberal" pour la simple et bonne raison qu'elles vont à l'encontre de leurs intérêts.

Seulement pour être réaliste, il faut en avoir comme on dit et ça nécessite donc une certaine idée de la Fr.

Il n'y avait pas si longtemps on lisait Aron, Clausewitz... dans les Chancelleries au lieu du Monde Diplomatique.

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Sarkozy veut faire adopter ce qui est bon pour l'UE et ce qui n'a pas suscité de débat.

Sarkozy a annoncé explicitement que s'il est élu président il fera adopter par le seul parlement et sans passer par référendum les parties de la constitution européenne dont il estimera qu'elles ne font pas débat. Manoeuvre transparente pour faire passer contre la volonté expresse du peuple français une partie d'un texte caduc.

Le point qui est véritablement scandaleux est de refuser de faire passer à un texte fondamental l'épreuve de l'approbation par le souverain, c'est-à-dire le peuple. Pour être tout-à-fait franc, ce point sépare les hommes politiques respectables de ceux qui ne le sont pas.

Pour prendre un exemple, aux yeux d'un souverainiste comme moi, un homme comme Bayrou est évidemment un adversaire. C'est aussi un homme politique respectable, car il n'a jamais envisagé de faire passer ses idées politiques (néfastes) au sujet de l'Europe en violant les Français. Quand beaucoup d'hommes politiques (Sarkozy y compris) conseillaient à Chirac d'éviter de soumettre la constitution européenne à référendum, lui disait qu'un texte si fondamental devait y être soumis, malgré le risque pour ses idées que le texte puisse être refusé.

Quelqu'un qui utilise une vulnérabilité de la constitution de la Vème république (la possibilité de faire adopter pratiquement n'importe quelle modification de la constitution par le seul parlement, dont De Gaulle avait dit à Peyrefitte qu'elle ne devait être utilisée que pour les "réformettes") pour faire un coup de force aux dépens de la souveraineté de la France et donc de la liberté de tous les Français n'est pas respectable en tant qu'homme politique (je ne parle pas de la personne privée)

Toi qui a visiblement plus qu'un faible pour Nicolas Sarkozy, ne va pas croire que je n'en aie que contre lui : j'en ai autant au service de Chirac qui a fait passer le traité d'Amsterdam en 1999 par le même genre de coup de force. Et bien d'autres que Sarkozy, au parti socialiste par exemple, pensent sans doute tout haut ou tout bas au même genre de forfaiture.

Cependant, pas forcément tous. En dehors même des hommes politiques conscients des enjeux pour la liberté et le relèvement de la France (Chevènement à gauche, Dupont-Aignan pour les gaullistes, Villiers pour les conservateurs) et d'un politicien aux idées pas très bien définies (Fabius) mais du moins opposé à la constitution européenne, il y a des hommes politiques "du cercle de la raison" qui du moins ne veulent pas s'abaisser à un tel acte.

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Citer De Villiers, Dupont-Aignan, Fabius en hommes de raison, désolé ça m'interpelle.

Ton raisonnement est plus ou moins concevable, mais je vais tenter d'aborder les choses par étape :

-indiscutablement, il y a des bons points dans la Constitution. Certaines parties mettent tout le monde d'accord.

-les français ont voté contre un ensemble juridique (le Traité constit). Ce qui en aucun cas ne veut dire que tout est à jetter.

-si tu veux refaire un Referendum, tu décrédibilises cet outil primordial pour au moins 10ans (si ce n'est déjà pas fait).

- tu me sembles naïf, la grande leçon du NON et qui avait déjà été +/- tiré lors de Maastricht, c'est que les referendum sur l'UE, c'est fini. A gauche comme à droite. La leçon a été assimilée.

- je suis un réaliste en RI et j'estime que l'intérêt de la Fr passe par une position dominante dans une UE protectrice des européens. Je ne suis pas un fondamentaliste de l'UE. L'UE est bonne qd la Fr est au-dessus du lot. Pas qd elle la subit.

La Fr est marginalisée en UE et la Fr n'est plus forte.

Mais à mon avis, l'erreur c'est d'en déduire "L'UE n'est donc pas un atout".

La solution c'est de revenir dominant en UE et de voir l'UE comme un système protecteur.

La vérité c'est que vu ton profil idéologique, tu ne veux pas d'UE, donc ton intérêt particulier et personnel c'est de voir l'UE échouer (en la laissant ainsi).

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Citer De Villiers, Dupont-Aignan, Fabius en hommes de raison, désolé ça m'interpelle.

Ne sois pas désolé. Il n'y a rien que de très naturel à citer un Chevènement ou un Dupont-Aignan en hommes de raison comparés aux ténors actuels de l'UMP, du PS ou encore à Bayrou. Villiers a bien des choses pour lui, à côté d'opinions je le reconnais discutables, l'ensemble restant bien au-dessus de la moyenne des hommes politiques actuels. Fabius a du moins pour lui d'avoir osé tenter une rupture avec le consensus politicien dominant.

Moi, ce qui m'interpelle, c'est qu'on puisse se réclamer du gaullisme et appuyer Sarkozy. Chacun a ses petits étonnements [61] ...

-indiscutablement, il y a des bons points dans la Constitution. Certaines parties mettent tout le monde d'accord.

-les français ont voté contre un ensemble juridique (le Traité constit). Ce qui en aucun cas ne veut dire que tout est à jetter.

Rien à dire sur le second point, qui est de simple logique. L'idée qu'il y aurait de bons points dans la constitution européenne peut être défendue, tout comme d'ailleurs l'idée comme quoi elle serait entièrement bonne.

Rien n'empêchera le nouveau président l'année prochaine de se faire un succès facile en faisant approuver par référendum à 70% ou 80% les dispositions de la constitution qu'il choisira. Ce sera très facile puisque, n'est-ce pas, elles "mettent tout le monde d'accord" [28] !

A moins que ... il ne s'agisse de bien autre chose que de faire approuver ces prétendues dispositions qui font consensus [08] ?

-si tu veux refaire un Referendum, tu décrédibilises cet outil primordial pour au moins 10ans (si ce n'est déjà pas fait)

Certainement pas. Si tu fais un référendum sur le même texte, bien sûr tu te décrédibilises complètement en tant que président (sans décrédibiliser la procédure de référendum en lui-même, cependant)

Si tu fais un référendum sur un texte différent, par exemple ce texte qui ne proposerait que ce qui paraît-il ne fait pas débat, tu ne décrédibilises personne. Bien au contraire, le message peut être très fort : "Désormais la construction européenne ne se fera qu'avec votre approbation directe" Il n'en faudrait pas beaucoup plus pour réconcilier bien des Français avec leur classe politique ...

- tu me sembles naïf, la grande leçon du NON et qui avait déjà été +/- tiré lors de Maastricht, c'est que les referendum sur l'UE, c'est fini. A gauche comme à droite. La leçon a été assimilée.

Rectification : la leçon a été assimilée en ce qui concerne le groupe dirigeant à la fois au PS et à l'UMP.

Quant à l'aptitude des groupes "de notables et de notoires" à donner l'impulsion au pays, ou encore à leur pouvoir verrouillé à tout jamais sur la vie politique française ... comme tu arbores une image de De Gaulle, j'imagine que tu connais tes classiques [28] !

je suis un réaliste en RI et j'estime que l'intérêt de la Fr passe par une position dominante dans une UE protectrice des européens

La première condition n'est pas remplie, mais surtout les choix faits pour la construction européenne depuis quinze ans au minimum et maintenant inscrits dans le marbre des traités ratifiés font de l'UE une organisation néfaste pour la France.

L'UE ne peut être bonne pour la France quand les traités existants privent le pays d'une monnaie adaptée à son économie, organisent son assujetissement législatif et figent ses options économiques (politique commerciale, politique industrielle bridées)

Retrouver la liberté politique et les marges de manoeuvre de notre pays n'est possible qu'à condition de renégocier les parties des traités existants qui posent problème, et en attendant de cesser unilatéralement d'appliquer les plus scandaleuses.

La vérité c'est que vu ton profil idéologique, tu ne veux pas d'UE, donc ton intérêt particulier et personnel c'est de voir l'UE échouer (en la laissant ainsi).

Je ne ferai pas insulte à ton intelligence en faisant semblant de croire que tu penses vraiment ce que tu écris.

Tu sais parfaitement que je ne m'exprime qu'en fonction de ce que je crois bon pour le pays et en fonction de mes principes, qui (à la différence de certains hommes politiques) incluent la démocratie. Non en fonction d'un quelconque intérêt personnel.

A ce propos, j'apprécierais que tu cesses de m'insulter. Le fait d'être en désaccord avec moi ne te donne aucun droit de mettre en cause mon intégrité.

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''...l'UE une organisation néfaste pour la France....''. Je n'ai pas des mots....[52] Au contraire, c'est la France, avec le gaullism et la seul realization de ses interets de grandeur que est nefaste. On est dans la UE parceque la UE c'est l'interet de tout les peuple europeenn. La UE n'est pas l'interet de la France. C'est la France que doit se adapter a une vie commun et pas le contraire. La Constitution EU, Mastricht (que in France a passè seulement pour un petit peu), Chirac et ses mots de roi Soleil de la UE, les meme cette declaration ont demonstrè que pour la France la UE est seulemnt un moyenne pour se garantir une siege au soleil et pas une ideè de vie commun. La France n'a pas le droit, ni le moyenne, ni la morale, ni le support de les peuple europeenne pour etre 'dominante'. Arretons cette mots. Le seule 'nefaste' c'est l'egoism national.[20]

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