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Marine indienne


CVN220
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   Leur age n'a rien a voir a leur excellent état ... D'autant qu'on les entretiens sérieusement chez nous, bien que j'avoue même en occident on peut se permettre de douter quand on voit ce qui vient de se passer chez les anglais sur les trafalgars > fissure cuve réacteur toussa toussa (flippant ...) Mais bon nos SNA c'est apparemment autre chose en termes de sérieux des maintenances

On ne peut pas dire que ce sous-marin n'était pas entretenu

Mis en service fin 1997, il devait subir une visite selon le cycle russe tous les 10 à 12 ans. Ce qu'il a fait, puisqu'il est revenu à Mumbai en avril 2013 après une IPER / modernisation qui a duré 3 ans, période pendant laquelle il a notamment été rendu capable de la mise en oeuvre du missile Club-S.

C'était certainement le sous-marin indien le plus à jour au niveau de l'entretien et des capacités opérationnelles.

Le seul fait inquiétant c'est qu'en 2010, il avait connu une explosion d'hydrogène pendant une recharge de batterie. Et que vraisemblablement on se trouve dans le même cas de figure... à moins qu'à la veille de la fête nationale indienne, un kamikaze ait voulu ternir la réputation de l'Inde.

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Le sous-marin, fraîchement upgradé à Severodvinsk est un write-off. Les marins sont déclarés probablement morts. Comme le contatait Starshiy, l'hydrogène est probablement en cause. Même si l'amirauté Indienne déclare que les batteries avait été chargées 48h avant l'explosion, la vidéo montre une explosion qui ressemble fort à un évènement consécutif à une acumulation d'hydrogène (voir les vidéos des explosions des réacteurs de Fukushima au Japon après accumulation d'hydrogène pour y déceler des similarités).

Les services d'urgence et d'incendie de la base navale de Mumbaï ont pu sauver le deuxième Kilo qui se trouvait à proximité.

 

Coordonnées Google Earth :  18°55'17.94"N ;  72°50'27.41"E

 

Ceux qui y verront une corrélation avec la tragédie du Kursk pourront se poser des questions sur le péroxyde d'hydrogène ou l'hydrogène tout court, banni des flottes occidentales depuis de précedentes tragédies. Le Kilo (classe Sindhughosh en Inde) en question, l'INS Sindhurakshak (Protecteur des Mers) depuis sa modernisation en 2012 disposait de systèmes d'évacuation des gaz (un système secondé par un backup). Ce système d'évacuation des gaz générés au moment du chargement des batteries serait (au conditionnel, cela demande à être confirmé) manuel. Donc succeptible d'être victime d'une défaillance humaine. 

Modifié par Perry
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L'explosion de l'armement peut être la conséquence de l'incendie. Certaines torpilles n'ont que six minutes de survies au feu avant explosion. Les systèmes de suppression d'incendie ont fait défaut.

On apprend que, au moment de l'explosion, sept techniciens de la société Zvezdochka de Severodvinsk se trouvaient à Mumbaï pour un suivi technique sur ce sous-marin et pour de la formation professionnelle (des personnels Indiens). Ils se trouvaient à leur hôtel au moment de l'explosion et sont sains et saufs.

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Ceux qui y verront une corrélation avec la tragédie du Kursk pourront se poser des questions sur le péroxyde d'hydrogène ou l'hydrogène tout court, banni des flottes occidentales depuis de précedentes tragédies. Le Kilo (classe Sindhughosh en Inde) en question, l'INS Sindhurakshak (Protecteur des Mers) depuis sa modernisation en 2012 disposait de systèmes d'évacuation des gaz (un système secondé par un backup). Ce système d'évacuation des gaz générés au moment du chargement des batteries serait (au conditionnel, cela demande à être confirmé) manuel. Donc succeptible d'être victime d'une défaillance humaine. 

 

Les U212 et dérivés ont un AIP basé sur des piles à combustible utilisant de l'hydrogène pur*, même si la quantité présente dans la coque pressurisée reste faible, le stockage principal se trouvant en dehors de la coque pressurisée (entre celle-ci et la coque extérieur).

 

* + de l'oxygène, mais ça c'est commun à tous les systèmes AIP.

Modifié par Chris.
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Pour le peroxyde, on peut simplement signaler que les torpilles russes utilisées par la mainre indienne sur les Kilo sont bien du type 53-65 (eau oxygénée -kérosène)  ou 71-76 (alias Test-71MKE, électrique filoguidée)

Pour le parralèle avec le Kursk, cet accident montre à l'envie que le maintien en condition opérationelle d'un sous-marin est une opération de très longue haleine qui ne supporte aucune faille dans toute la chaine logistique au complet, dans la formation des personnels ou même encore dans la logique des gratte-papiers... ou décideurs politiques !

Modifié par Starshiy
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L’explosion d’un sous-marin de la marine indienne à Mumbai, aux premières heures de mercredi, pourrait avoir été provoqué par des erreurs commises lors de l’embarquement de missiles, rapporte une chaine locale de télévision.

 

La chaine cite des sources anonymes au sein de l’équipe d’enquête qui examine les causes de l’explosion. Selon cette source, au moment de l’explosion, du personnel de la marine procédait à l’embarquement de missiles à bord du sous-marin INS Sindhurakshak.

En avril dernier, le sous-marin a subi une vérification des procédures de sécurité, et les résultats ont été très satisfaisants, a déclaré le chef d’état-major de la marine, l’amiral DK Joshi, lors d’une conférence de presse sur le chantier naval.

Depuis son retour de Russie en avril dernier, le sous-marin a effectué 1.000 heures de plongée.

Des débris de missiles et de propulseurs ont été retrouvé sur les quais autour du lieu de l’explosion. Des experts indiquent que l’explosion était clairement provoquée par des explosifs militaires, et non par des émanations d’hydrogène de la batterie, comme on le pensait au départ.

http://www.corlobe.tk/article33504.html#sthash.GaZZfi6e.dpuf

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Le INS Sindhuratna (S-59) qui se trouvait à proximité a pu être dégagé à temps. Le revêtement anéchoïque a pris feu comme un vieux pneu mais les dégâts sont très limités. Il sera réparé.

 

Le Sindhurakshak, sur les photos a subi un feu intense mais la structure du massif est intacte, les mâts sont droits. Non arrachés, non pliés à part l'extrêmité relativement fine de l'un d'eux qui semble s'être courbée sous l'effet de la chaleur. On voit des traces de feu mais pas de destruction apparente même si le compartiment avant doit être très endommagé.

 

Si un ou deux Klub S ont explosé dans les tubes ou le compartiment armement, les dégâts sont très limités. Soit la charge offensive n'a pas détoné (avec un seul N) et seuls les boosters/propulseurs ont explosé, soit la double coque du Kilo a contenu l'explosion. Soit l'armement n'a pas explosé (peu probable).

 

Si l'armement à - en partie - explosé (cas du Kursk), alors le renflouage du Sindhurakshak va poser de graves problèmes logistiques et demandera beaucoup de temps. Cela dépendra de l'état de délabrement de l'armement restant et du risque résiduel d'explosion en cas de manipulation. Il faudra neutraliser ces éléments avant de déplacer l'épave.

 

On sait que le compartiment batteries se trouve sous le plancher du compartiment armement sur ce type de sous-marin. En cas d'incendie des batteries, la proximité de l'armement (mines, MDC, torpilles) peut poser problème. Un évènement déclencheur aura mené à deux voire trois explosions différentes.

 

Il existe une trappe qui fait jonction entre le pont batteries/accumulateurs et le pont armement. Cette trappe doit être constament fermée mais est laissée ouverte lorsque le sous-marin est à quai lors des préparatifs avant déploiement.

 

Les autorités de la Zvezdochka avait déjà émis des recommendations en 2012 lors de la remise du S-63 à la Marine Indienne. Dans ces recommandations, les exigences décrites dans le manuel РЭАБ-1998 (Manuel d'exploitation des batteries et accumulateurs de Sous-marins) n'étaient pas encore atteintes lors de la prise en main du Sindhurakshak par l'équipage Indien (automne 2012). On lit : non-conformité dans le calibrage de l'appareil de mesure de l'hydrogène. Non-conformité dans le réglage du système de ventilation en air de surface lors de la manipulation des batteries (chargement). Mauvaise manipulation des systèmes de ventilation/refroidissement solidaires de chaque batterie ainsi que défaut des vérification des catalyseurs.

 

Ce qui nous donne une idée assez précise de la technologie employée dans les Kilos Russes vendus à L'Inde.

Il s'agit de piles à combustible à l'hydrogène. Le combustible étant de l'hydrogène, secondé par une alimentation en air. Ce sont des systèmes compacts à haut rendement. Sans pièces mobiles, donc silencieux et n'émettant pas de vibrations.

Modifié par Perry
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Ce qui nous donne une idée assez précise de la technologie employée dans les Kilos Russes vendus à L'Inde.

Il s'agit de piles à combustible à l'hydrogène. Le combustible étant de l'hydrogène, secondé par une alimentation en air. Ce sont des systèmes compacts à haut rendement. Sans pièces mobiles, donc silencieux et n'émettant pas de vibrations.

Bonjour

très sceptique quand à la présence de piles à combustible. Le seul proto russe est en essais sur le B-90 Sarov. La version "définitive" est encore en "définition" chez Rubin, pour une démarrage en 2015 - 2016. Et le premier Lada équipé n'est pas prévu avant 2018 !

Qu'ils vendent cette technologie à l'Inde avant même d'être capables de s'en doter me paraît pour le moins curieux.

 

 

Après recherche, j'ai trouvé ceci

http://www.analox.net/product-docs/datasheet-238.pdf

Et il y a effectivement page 7 du document le texte suivant:

"Hydrogen is sensed using a catalystic pellistor ....The sensor works by catalatycally "burning" the flammable gas ..."

L'observation russe sur le catalyseur doit donc à priori concerner la propreté du senseur.

Et là une notice commerciale du fabricant indien des batteries

http://www.hbl.in/brochures%20pdf/submarine%20batteries.pdf

A+

A+

Modifié par Starshiy
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Il semblerait que c'est dû à une mauvaise manipulation de 2 missiles 3M54E à l'intérieur du SSK ce qui a provoqué l'explosion?

 

Henri K.

 

Avec un peu plus de précision, une mauvaise manipulation par les sous mariniers indiens ont déclenché 2 missiles Klub, 1 a touché le quai, l'autre a explosé à l'intérieur du sous marin.

 

Henri K.

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Bonjour

a priori, deux sous-marins ont été touchés: un à couple, l'autre sur l'arrière du S63

Il ya sur ce site

http://military.tomsk.ru/blog/category/3/topic-211.html

tout un ensemble de photos sur ces sous-marins, notamment celles de l'embarquement de l'armement à l'aide de gouttières fixées sur les tubes lance-torpilles supérieurs

A+

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@starshiy ; A signaler sur certaines hélices, des ogives en croix pour déstructurer la cavitation de moyeu et donc supprimer les bruits acoustiques qui en découlent ….

Concernant la catastrophe on parle de mouvement de munitions , j'ajoute que sans spéculer ou préjuger quoique ce soit et si la cause n'est pas catégoriquement identifiée par les autorités indiennes, on ne peut écarter un effet de DRAM : Dommage des Rayonnements électromagnétiques sur les Armes et Munitions ...

Modifié par ARMEN56
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@starshiy ; A signaler sur certaines hélices, des ogives en croix pour déstructurer la cavitation de moyeu et donc supprimer les bruits acoustiques qui en découlent ….

Concernant la catastrophe on parle de mouvement de munitions , j'ajoute que sans spéculer ou préjuger quoique ce soit et si la cause n'est pas catégoriquement identifiée par les autorités indiennes, on ne peut écarter un effet de DRAM : Dommage des Rayonnements électromagnétiques sur les Armes et Munitions ...

Bonjour

S'il s'agit des hélices de sous-marins des projets 877 et 636, j'avais bien noté la différence. Merci tout de même de le signaler, car c'est un élément important sur lequel je n'ai probablement pas assez insisté

Pour les DRAM, ils sont surtout à prendre en compte dès lors qu'il y a une connexion entre l'engin (missile, torpille ....) et le porteur, l'effet DRAM étant le plus souvent le résultat du câble transformé en générateur électrique, dès lors qu'il est "arrosé" par une source radio ou hyperfréquence. Je ne suis pas certain qu'une telle connexion soit nécessaire pour l'embarquement des torpilles ou des misisles Club-S, tout au moins de la manière dont ils sont embarqués.

Cet effet est bien celui mis en évidence après l'incendie majeur du Forrestal.

 

A+

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"The cause of the explosion in the Russian-built submarine has yet to be determined. Russian naval engineering specialists will be joining Indian investigators in finding out the reason, Dmitry Rogozin, the deputy prime minister of Russia, told the Russian press. Mr. Rogozin added that the explosion had occurred in the compartment of the submarine where the batteries were charged and contended that a lack of technical safety measures seemed to be the reason for the blast."

 

 

H1...

 

Trop tôt pour tirer des conclusions définitives toutefois. Deux nouveaux ingénieurs de la Zvezdochka, formés aux analyses techniques sont venus renforcer les septs personnels déjà présents à Mumbaï. Ils devraient être autorisés à accéder au site pour épauler les enquèteurs Indiens très bientôt.

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India can currently deploy only 7-8 submarines against enemy forces

NEW DELHI: If India goes to war today, it will have just seven to eight aging conventional submarines to deploy against enemy forces. This deeply blunts the country's underwater combat edge against Pakistan, which already has five relatively new conventional submarines and is angling to get six more advanced vessels from China. Beijing, of course, is leagues ahead with 47 diesel-electric submarines and eight nuclear-powered ones.

 

Malgré les cris et les sonnettes d'alarmes de certains officiers, les autorités politiques indiennes sont vraiment aveugles des menaces qui pèsent lourdement sur l'Inde en cas de guerre ou d'agression militaire (Pakistan, Chine, ...).

 

D'après un ingénieur français ayant travaillé à Mumbai, les problèmes majeurs du monde politique et militaire indien résident dans les luttes d'influences pour y mettre ses pions d'où le manque de qualifications, de compétences de certains, sans parler du népotisme, l'influence d'appartenance à une caste, la corruption et la lenteur administrative, la fainéantise de certains officiels indiens, ... il y a un manquement sérieux et grave !

 

Les problèmes techniques rencontrés sur des bâtiments de guerre, des avions de chasse, .. (made in Russia ou autres) vient des Indiens eux-mêmes qui jouent parfois les "apprentis sorciers" sur une technologie qui ne maîtrise pas ou trafique.

 

Toujours selon lui, l'indépendance, le développement d'infrastructure moderne et avancement technologique : ce n'est pas pour demain en Inde !

 
Inde/accidents: la Marine emploie des ouvriers sous-qualifiés

La Marine indienne emploie des ouvriers sous-qualifiés au port militaire de Mumbai (Bombay), où le sous-marin militaire Sindhurakshak a sombré le 14 août faisant 18 morts, a rapporté mardi le journal India Today se référant à une source au sein de l'administration du port.

 

"Pourquoi tous ces incidents arrivent-ils? Je ne doute pas qu'ils s'expliquent par le fait que des ouvriers mal qualifiés ont accès à des armes sophistiquées, à des systèmes de navigation, etc. Cela présente un danger pour la sécurité de nos navires", a indiqué un ancien responsable des chantiers navals de Mumbai, SK Gorhe

 

D'après le journal Mumbai Mirror, les explosions à bord du sous-marin seraient dues à un court-circuit provoqué par une erreur humaine lors du chargement de missiles.

 

Modifié par Mani
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Bonjour starshiy ;

Sans oublier l’ATEX , l’incendie du Forrestal reste un cas d'école en matière de retour d’expérience RADHAZ ….

Coté ogive en croix , les hélices pales fixes du PA russe Amiral_Kuznetsov en sont aussi équipées ; mini_28182302173010.jpg

par ailleurs Il en existe également sur certaines frégates ….

Sinon pour info si pas déjà sur AD qqpart ;

http://members.chello.pl/m.ostrowski7/files/Miasnikov%20-%20The%20Fundamental%20Limits%20of%20Passive%20Acoustics.pdf

@+

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Renflouer un SM requière un savoir-faire impliquant des infrastructures logistico-industrielles très lourdes , pour info voir les moyens sur site pour renflouer SSN 665 GUITARRO coulé à quai en 1969 .

OK çà date , mais renfloué en 3 jours qd mme , ce qui suppose des moyens d’envergure sur place ……

http://en.wikipedia.org/wiki/USS_Guitarro_(SSN-665)

http://www.supsalv.org/SalvReports/Submarine%20Salvage%20Manual%201970.pdf

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Un sous-marin indien du type Kilo coule dans le port de Bombay
Le Sindhurakshak, l’un des dix sous-marins indiens du type Kilo, a coulé dans le port de Bombay (Mumbai) le 14 août. Le bâtiment, qui se préparait à partir en mission, a été victime d’une série d’explosions provoquant son naufrage. Dix-huit marins ont trouvé la mort. Les premiers éléments de l’enquête évoquent une déflagration dans le compartiment des armes, où 18 torpilles et missiles antinavires étaient stockés sur des berceaux (12) et dans les tubes (6), un missile Klub-S ayant même été éjecté d’un tube. Une mauvaise manipulation pourrait être à l’origine du drame, ou encore l’explosion d’un réservoir à oxygène d’une torpille.  Une commission d’enquête a été mise en place afin de faire la lumière sur cet accident.

Bâtiment relativement récent, puisque mis en service en 1997, le Sindhurakshak avait achevé l’hiver dernier une importante modernisation en Russie (où les Kilo ont été conçus et construits), où il est resté en chantier durant plus de deux ans. Long de 72.6 mètres pour un déplacement de 3075 tonnes en plongée, ce sous-marin à propulsion conventionnelle était armé par un équipage de 52 hommes.  
http://www.meretmarine.com/fr/content/un-sous-marin-indien-du-type-kilo-coule-dans-le-port-de-bombay
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India is just starting the long voyage to naval-power status

This month India joined the elite club of nations that have demonstrated the capability to design and build their own aircraft carriers.

This month India joined the elite club of nations that have demonstrated the capability to design and build their own aircraft carriers.

INS Vikrant, as the ship is called, was launched with great fanfare on August 12 by the nation’s defence minister, as a sign of India’s coming of age as a naval power.

Three days earlier the government had announced that the reactor in INS Arihant, the first Indian-built nuclear-powered submarine, had gone critical.

But the nautical celebrations came to an abrupt end on August 14, when INS Sindhurakshak, one of the 10 Kilo-class boats that form the backbone of India’s ageing conventional submarine force, sank, after explosions at the naval dockyard in Mumbai, killing 18 crewmen.

Together these developments underscored the giant strides that India has made, but also the challenges that remain, as the country strives to emerge as a naval power.

Under development for the past eight years, Vikrant is expected to begin sea trials next year. The carrier will not only help India defend its coasts but will also allow the projection of power much further off its shores, something naval planners have long desired.

Meanwhile Prime Minister Manmohan Singh called the activation of the reactor aboard Arihant a “giant stride in … our indigenous technological capabilities”.

This project, conducted over more than a decade of highly secret work, will complete India’s nuclear “triad” along with existing delivery systems using missiles and aircraft. And the submarine’s ballistic missiles will give India a second-strike capability.

India is pursuing naval expansion with an eye on China, and Arihant and Vikrant notwithstanding, the country has nautical miles to go before it can catch up with its powerful neighbour, which has made significant advances in the waters surrounding India.

The aircraft carrier launch is critical for the Indian Navy, which is anxious to maintain its presence in the shipping lanes of the Indian Ocean and Arabian Sea, especially in light of China’s big naval build-up. Last year China commissioned its first aircraft carrier, Liaoning, a refurbished vessel purchased from Ukraine in 1998. China is also working on is own indigenous carrier.

India remains heavily dependent on imports to meet its defence requirements, so its recent successes are particularly important. But for all the euphoria, it will be five years until the Vikrant is finally commissioned. And Arihant has yet to have its sea trials.

The two announcements do show that the Indian Navy wants to be a serious blue-water force and is working hard to achieve that goal. Indian naval planners have long argued that if it is to maintain continuous operational readiness in the Indian Ocean, protect sea lanes in the Gulf and monitor Chinese activities in the Bay of Bengal, it needs at least three carriers and five nuclear subs. With the carrier Admiral Gorshkov on track to be delivered by Russia this year, and a second Indian-built carrier, INS Vishal, in the wings, India could have three operating carriers by 2019.

On the other hand, the Sindhurakshak disaster is a reminder of enduring safety and reliability problems. The Indian Navy has a poor accident record, with several mishaps in recent years.

Sindhurakshak had been reintroduced to service only this April, after a refit in Russia. The Navy has ordered a review after initial investigations suggested that arms on board the sub may have played a role in its sinking. The accident was a reminder that while India’s surface-fleet expansion has been progressing well, the submarine fleet is ageing, and replacement boats are not on track.

Despite the success of Vikrant and Arihant, defence production has been marred by serious technical and organisational problems, leading to significant delays. Much like India’s other two services, the navy has found it difficult to translate its conceptual commitment to self-reliance and domestic production into actionable policy. The result has been continued reliance on external sources for much of the needed modernisation. Yet India’s reliance on its navy to project power will increase as naval build-ups continue in the Indo-Pacific.

Apart from China, other powers are also developing their naval might. Japan’s commissioning of a third helicopter carrier, the Izumo, has raised hackles in Beijing, which has referred to it as an “aircraft carrier in disguise”.

Also, India’s naval engagement with east- and south-east-Asian states is integral to its two-decades-old “Look East” policy. Countries ranging from the Philippines, Thailand and Indonesia to Vietnam and Myanmar have been pushing India to assume a higher profile. India is training sailors from Myanmar and at least four “offshore patrol vehicles” for that country are under construction in Indian shipyards.

The navy has also been supplying spares to Hanoi for its Russian-origin ships and missile boats, and has extended a $100- million (Dh367mn) credit line to Vietnam for the purchase of patrol boats. The Indian defence minister, AK Antony, was in Australia, Thailand and Singapore recently forging closer naval ties, even as New Delhi’s naval relationships with major western powers and the Gulf states are blossoming.

The Indian Navy will remain an indispensable tool for furthering national foreign policy. But as resources dry up with the decline in economic growth, naval planners will have to think more carefully about what comes next if India wants to emerge as a serious naval power

.

http://defencenews.in/defence-news-internal.asp?get=new&id=1789

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