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Armée belge


Philippe Top-Force
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Cela dépasse la seule question de la Composante TErre, mais c'est écrit par un ancien membre de cette composante et avec un focus particulier sur les besoins de celle-ci (quitte à réclamer qu'on supprime des avions à la Composante Air ou des bateaux à la Composante Mer pour satisfaire ses demandes - l'ambiance doit être top à l'état-major!):

Citation

Gouvernants, on attend votre plan pour la DéfenseL’armée devra recruter 12 000 personnes d’ici 2025. Quand nos responsables politiques en auront fini avec leurs caprices, pourront-ils se consacrer à la conduite du pays et prendre les décisions nécessaires à la protection des citoyens ?

Une opinion de Francis Briquemont, Lt-Général (hre).

Récemment dans Le Soir puis dans un entretien à l’agence Belga, le général Marc Compernol, chef de la Défense, affirmait "qu’il faut faire entrer l’armée belge dans une nouvelle ère" , qu’acheter du matériel était une chose mais, avoir du personnel suffisant, formé, entraîné et utilisant des infrastructures adaptées, en était une autre. Pour atteindre cet objectif, si on veut rester dans le cadre fixé par la vision stratégique approuvée par le gouvernement en 2016, il lui faudrait bénéficier d’un budget supplémentaire de plus ou moins 2,4 milliards d’euros. Avec ce montant, on arriverait à consacrer plus ou moins 1,25 % du PIB (0,93 % en 2019) à notre défense. Et de lancer un appel pressant au futur gouvernement. Il devra avoir la foi du charbonnier car les programmes de nos partis politiques pour les élections de mai n’accordaient aucune importance aux problèmes de défense. Mais il n’est jamais interdit d’espérer.

Avant d’évoquer les problèmes matériels, commençons par celui du personnel. Marc Compernol explique que, pour compenser les nombreux départs à la retraite, l’armée devra recruter environ 12 000 personnes d’ici 2025. Vaste problème car nos gouvernements successifs ont beaucoup négligé (terme faible) les missions régaliennes de l’État. Même si l’armée est réduite progressivement à 25 000 hommes plus 2 000 civils, il faut bien tenir compte qu’à la justice, à la police, chez les pompiers, etc., on dénonce avec la même vigueur le manque de personnel et les difficultés de recrutement.

Dans le domaine du matériel, en plus des 9 milliards d’euros d’investissement déjà affectés aux équipements les plus importants - F-35, véhicules blindés, frégates, etc. - il faudrait donc encore investir pour le personnel, l’armement, certains équipements et les infrastructures. Tout cela pour faire de notre armée une structure équilibrée entre ses composantes. À propos d’équilibre, on peut quand même se poser des questions après le choix du F-35.

Ce type de choix, je l’ai vécu dans le cadre d’une petite mais très utile expérience d’adjoint du DNA (Directeur national des armements), dans les années 80. (...)

Suite: https://www.lalibre.be/debats/opinions/gouvernants-on-attend-votre-plan-pour-la-defense-5d6d336af20d5a3c020be70d

Modifié par Bat
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Il m'a semblé que la composante marine avait reçu de nouveaux navires et allait encore en recevoir.

Pour l'Air en revanche l'arrivée du F-35, intéressante sur le papier, risque bien d'être une catastrophe avec un avion à la disponibilité probablement très faible, très coûteux à entretenir et moins polyvalent que les F-16.

Pour la Terre en revanche l'avenir s'annonce plutôt bien. 

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il y a 15 minutes, fjojo032 a dit :

Et il veut supprimer quoi exactement? la composante air et mer seront réduites à peau de chagrin d'ici les prochaines années...

Je n'ai pas l'impression qu'il veuille taper sur la composante air ou mer. Il reconnait d'ailleurs que celles-ci sont également en situation de survie. En revanche, en filigrane, il semble questionner l'établissement d'un nombre fixe d'avions à acquérir dans le cadre du dernier appel d'offres plutôt qu'un nombre d'avions permis dans le cadre d'une enveloppe financière préétablie ou encore le nombre d'avions à viser pour répondre à un ensemble de missions que la composante est censée remplir. C'est une manière, plutôt subtile, de demander plus de fonds pour les forces armées dans les années à venir et ce notamment pour la composante terre.

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Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

Il m'a semblé que la composante marine avait reçu de nouveaux navires et allait encore en recevoir.

Pour l'Air en revanche l'arrivée du F-35, intéressante sur le papier, risque bien d'être une catastrophe avec un avion à la disponibilité probablement très faible, très coûteux à entretenir et moins polyvalent que les F-16.

Pour la Terre en revanche l'avenir s'annonce plutôt bien. 

Les deux navires de patrouilles Castor et Pollux ont été reçus en 2014 et 2015, ce sont actuellement les navires les plus modernes de la flotte... D'ici 3 ans vont également s'ajouter 6 navires dragueurs de mines (contrat acté et signé) ainsi que 2 nouvelles frégates (contrat non encore signé, peut être soumis à des coupures de budget)...

A l'horizon 2030 la flotte comportera donc:

- 2 frégates.

- 6 dragueurs de mines.

- 2 patrouilleurs.

- 1 navire école.

- 1 navire scientifique.

Vraiment pas moyen de faire des coupures la dedans étant donné la taille réduite à son minimum de la flotte.... Quoique les mauvaises langues pourraient encore dire que 6 dragueurs de mines c'est trop et que avec 4 c'est assez...

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L’armée, au bord du gouffre, se cherche un manager de crise

L’armée va perdre quelque 40 % de son effectif au cours des prochaines années.

L’armée belge est à la recherche d’un gestionnaire de crise, révèle De Morgen. Un profil qui devra veiller à ce que les militaires restent en ordre de bataille, malgré la diminution des effectifs et les problèmes financiers.

La Défense est au bord du gouffre. Selon ses dirigeants, 2,4 milliards d’euros seraient nécessaires sur la prochaine législature pour que l’armée reste combative. Elle perdra en effet quelque 40 % de son personnel au cours des prochaines années en raison des départs à la retraite. 12.000 nouvelles recrues doivent être embauchées d’ici 2025, une lourde tâche.

C’est pour ces raisons qu’un manager de crise est recherché, un général qui se consacrerait à temps plein à la crise que traverse l’armée belge. Le nom du général Marc Thys est évoqué. Il dirige actuellement la composante Terre et est connu pour son approche moderne. Son mandat expire en juillet 2020. Il n’a pas souhaité donner de commentaire.

 

https://www.lesoir.be/246909/article/2019-09-11/larmee-au-bord-du-gouffre-se-cherche-un-manager-de-crise

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Avec la perspective d'une alliance de la carpe NVA avec le lapin PS, donc d'un côté d'opposants à tout symbole belge (comme l'armée) et des passionnés de redistributions des crédits de défens (c'est l'innomable PS André Flahaut qui a totalement fini l'oeuvre de destruction de la défense belge entamée dans les années 80), c'est mal parti pour l'ABL .... Si j'étais catho, j'irai allumer un cierge à Notre-Dame-des-Groins-Groins, patronne des chasseurs ardennais

Clairon

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23 minutes ago, Lezard-vert said:

Le Lapin avait portant plus de flair que la carpe sur le F35 ... https://www.levif.be/actualite/belgique/f-35-et-si-les-des-etaient-pipes-d-avance/article-opinion-794039.html?cookie_check=1568277007

C'est si dur de le reconnaitre ?

Un borgne myope verra mieux toujours qu'un aveugle, de là à dire qu'il a une vision parfaite ....

Clairon

Modifié par Clairon
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120 blindés de l'armée à l'arrêt pour cause de fissures

 

Les 120 LYNX blindés de l'armée hors service, certaines missions sont suspendues - © LA DEFENSE

 

On peut appeler cela une tuile. Lors d’un contrôle de routine de ses véhicules, la Défense s’est rendu compte que certains blindés présentaient des fissures sur le châssis. Il s’agit LYNX blindés et équipés d’armement, des "véhicules légers multirôles" comme le précise l’armée. Tous sont en service depuis 2007

 

Par mesure de prudence, l’état-major a décidé de retirer de la circulation tous ces véhicules LYNX blindés, soit tout de même 120 au total. Une mesure temporaire, le temps de contrôler minutieusement les blindés. Chacun sera ainsi démonté et passé au scanner. Cette inspection pourrait donc prendre un certain temps, mais la défense se refuse pour l’heure à évaluer combien exactement. Les véhicules ne présentant aucun problème seront ensuite remis en circulation.

A noter tout de même, les 320 véhicules non blindés du même type ne présentent eux pas d’anomalie et restent donc en circulation.

Un impact sur les missions à l’étranger et en Belgique

Même temporaire, la mise hors service de ces 120 LYNX blindés aura un impact sur les missions de la Défense. Car ces véhicules remplissent des tâches variées que ce soit pour la composante terre, air ou médicale de l’armée. Ils servent souvent comme véhicule de liaison lors d’opérations humanitaires et de soutien de la paix. Leur caractère tout-terrain et léger fait qu’ils sont appréciés pour leur grande mobilité.

Actuellement, 29 LYNX blindés participent à des opérations et exercices à l’étranger, comme au Mali ou en Afghanistan. Ces véhicules servent par exemple à effectuer des patrouilles au Mali dans le cadre de la mission de l’ONU (MINUSMA). Les patrouilles sont donc suspendues pendant que les LYNX subissent, sur place, cette fameuse inspection.

En Belgique, 26 Lynx sont mobilisés pour la sécurisation de nos bases aériennes. Les autres servent à d’autres missions ou à des exercices.

Les syndicats pointent "les bricolages de l’armée"

Contacté par nos soins, le syndicat militaire ACPM-CGPM ne se dit pas surpris par ces problèmes car c’est l’armée belge elle-même qui a équipé ces véhicules. Son président Yves Huwart explique : "A l’origine, ce sont des véhicules légers. L’armée les a équipés elle-même à Rocourt, elle a posé des plaques de blindage. Mais ils ne sont pas conçus pour un tel blindage et un tel équipement. C’est une surcharge trop importante. Donc ils ont toujours posé problème, par exemple avec les freins ou encore car ils dépassaient les limites en matière de bruit. C’est du bricolage et c’est symptomatique du manque de moyens de l’armée."

Aujourd’hui, la Défense assure que la situation est sous contrôle et insiste sur sa volonté de ne prendre aucun risque inutile en matière de sécurité. Reste que cette mise à l’arrêt n’est pas des plus confortable pour l’armée. Impossible de savoir combien de temps cela va durer mais aussi quel sera le résultat des inspections. Si seuls quelques véhicules sont défectueux, cela reste gérable mais s’il s’avère que l’ensemble de la flotte n’est plus fonctionnel c’est un réel problème. L’armée a bien prévu de remplacer ces LYNX blindés mais attend pour cela une décision politique et on sait que dans ce genre de dossier, cela peut prendre du temps.

Le souci devrait être limité si l'armée décide rapidement de les remplacer, maintenant reste à savoir par quoi...

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_120-blindes-de-l-armee-a-l-arret-pour-cause-de-fissures?id=10318236

Modifié par fjojo032
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  • 2 weeks later...
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Le cri d’alarme du chef de la Défense : "Si on ne fait rien, la machine va s’arrêter"

Selon le chef de la Défense, l’avenir de son département est en péril. Il a installé une "équipe de transition" pour s’attaquer aux principaux défis. Des pistes existent, telles que la construction de nouvelles casernes, mais les budgets devront suivre.

Le patron de l’armée, le général Marc Compernol, ne veut pas - pas encore ? - prononcer le mot crise. "Mais il est vrai qu’il y a de grands défis pour le moment", dit-il à La Libre. Vendredi dernier, il installait une "équipe de transition", avec le général major Marc Thys à sa tête, chargée de trouver des solutions aux difficultés les plus aiguës que connaît la Défense. "Je ne suis pas Jésus, hein. Quand je vois tous les messages que je reçois, certains le croient…, s’amuse Marc Thys, que La Libre a aussi rencontré. Ce qui me réconforte, c’est que j’ai aussi beaucoup de messages de soutien. On est quatre dans l’équipe de transition, mais le travail impliquera toute la Défense. On devra tous avancer dans la même direction."

Pour le moment, la nouvelle équipe "a un mandat d’un an, mais la période de transition en tant que telle va aller jusqu’aux alentours de 2025-2026", précise le chef de la Défense (Chod, dans le jardon militaire). Qui a fixé "quatre priorités".

"Les salaires doivent être payés"

"Un : la continuité ; assurer le fonctionnement normal de la Défense, sous pression en raison de la perte de personnel" - environ 40 % dans les cinq ans (10 000 militaires et civils), essentiellement par des départs à la retraite. "Il faut trouver des solutions pour que la machine puisse continuer à tourner. Le général Thys l’a écrit : les salaires doivent continuer à être payés…"

Deuxième priorité : "le recrutement et la formation". "Cela va demander de s’organiser vers l’extérieur - par un effort de communication - et, surtout, en interne pour parvenir à absorber les recrues. 2000 à 2500 par an. Nos centres d’instruction ne le permettent plus."

"Trois : le développement capacitaire" avec l’arrivée du nouveau matériel, dont les avions F-35, les navires, les blindés et les drones, comme mentionnés dans la vision stratégique décidée par le gouvernement Michel en 2016 (9 milliards d’euros d’investissements en tout). "Il va falloir former des gens, avoir des infrastructures adéquates et gérer le moment où le nouveau et l’ancien matériel vont se chevaucher. Tout cela se prépare."

Révélation

 

Faire des choix dans les opérations

Enfin, quatrième priorité : "Rester relevant en continuant les opérations et l’entraînement. Peut-être qu’on va devoir faire des compromis, mais on ne peut pas dire tout d’un coup qu’on arrête les opérations pour se concentrer sur la formation." "Des professeurs ont plaidé pour une pause opérationnelle de deux ou trois ans. Mais le monde ne nous attend pas, complète Marc Thys. Les talibans ne vont pas prendre congé pendant deux ans… De plus, l’attractivité de la Défense, c’est justement les opérations. Moi, je suis venu à la Défense en partie pour l’aventure. Ça n’a pas changé."

L’armée va-t-elle néanmoins devoir réduire la voilure de ses opérations à l’étranger ? "Pas forcément, répond Marc Compernol. Mais on va devoir faire des choix. C’est plus simple de déployer 600 personnes sur un seul théâtre, qu’à chaque fois 60 personnes sur dix théâtres différents. En revanche, au moment de la transition d’un type de matériel vers un autre, là, je crains qu’il y ait un impact sur les opérations."

Cela dit, le défi le plus *** la priorité des priorités, c’est la gestion du personnel. Les cadres sont en train de se vider, et l’expérience avec. Le général Compernol situe "la genèse du problème" à la fin du service militaire obligatoire, en 1995. "On est passé à une armée professionnelle, sans miliciens. Cela se justifiait à l’époque, mais l’erreur qu’on a faite, c’est qu’on n’a pas adapté la structure du personnel en place. L’État n’a pas voulu mettre des fonctionnaires statutaires à la porte." En plus, "pendant des années, pour des raisons budgétaires, on a coupé dans le recrutement. La combinaison des deux fait qu’on a aujourd’hui une pyramide des âges avec les anciens qui partent à la retraite, mais sans les cadres intermédiaires pour combler les trous."

Deux pour cent de départs, une catastrophe

L’attrition chez les jeunes militaires, c’est-à-dire la part d’entre eux qui quittent l’armée pendant leur formation initiale ou durant les deux ou trois premières années de leur carrière, est d’environ 40 %. Mais ce n’est pas cela le pire, juge Marc Thys. Après ce premier laps de temps, l’attrition tombe à… 2 %. "Et ces 2 %, c’est catastrophique, dit-il, parce que ces gens-là viennent justement de l’époque où il n’y avait quasiment pas de recrutement. On a peu de personnel qui a cinq à vingt ans d’expérience. On n’a pas de profondeur." Tout départ précoce implique donc une perte sèche d’expérience.

La vision stratégique prévoit une armée de 25 000 hommes à l’horizon 2030, contre environ 29 000 aujourd’hui. Mais, vu les nombreux départs à la retraite planifiés ces prochaines années, la Défense va devoir réaliser un gros effort de recrutement. Plus de 2 000 arrivées par an pendant une décennie. "Tout cela, on le sait depuis longtemps, tonne le Chod. Mais pour pallier le problème, on aurait dû commencer le recrutement il y a dix ans. Et cela, on ne l’a pas fait. On en arrive au point où, maintenant, si on ne fait rien, la machine va s’arrêter."

Les initiatives se multiplient

Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place ou vont l’être afin de rendre l’armée plus attractive. En vrac : travailler sur l’image de la Défense, rénover les infrastructures existantes, repenser la mobilité des militaires et l’évolution des carrières, etc. Le recours au privé est également utilisé de plus en plus. Une série de tâches non militaires - comme le gardiennage, le transport ou l’Horeca - sont aujourd’hui en partie externalisées (outsourcing). Cela permet aux soldats qui s’en occupaient de se réinvestir sur le cœur de leur métier.

La Défense réfléchit également à recourir à l’insourcing, c’est-à-dire l’intégration de davantage de civils (il y en a déjà) dans les structures de l’armée dans le but, à nouveau, de suppléer les militaires sur certaines tâches. Mais tout cela, visiblement, demande des adaptations législatives. "Il va falloir nous permettre d’introduire une certaine souplesse dans la gestion du personnel, dans la façon dont on recrute les gens, dont on les forme, et dans les relations avec le monde civil", dit le patron de l’armée à l’attention des politiques.

De même, pour améliorer la balance entre vie privée et vie professionnelle, notamment en répondant au défi de la mobilité, "je plaide pour que l’on garde ouvertes nos casernes actuelles, voire, dans l’avenir, pour qu’on en construise de nouvelles afin d’avoir une couverture régionale mieux adaptée". Dans le passé, la tendance, dictée par les contraintes budgétaires, était, au contraire, à la fermeture des quartiers.

Le Chod parle de "casernes multifonctionnelles" qui permettraient aux militaires de passer, par exemple, d’une carrière opérationnelle à une carrière dans la gestion. Où précisément ? Difficile à dire pour le moment. En tout cas, la Défense est peu présente "dans le Hainaut et en Flandre occidentale". "Il faudra bien choisir les endroits où l’on construit." Le général songe, outre la proximité avec les potentielles recrues, à la reconversion professionnelle des militaires. "Si on construit des casernes là où il y a de l’industrie et des possibilités de travail, et qu’on donne à nos gens des compétences qui les rendent attrayants sur le marché de l’emploi, c’est bénéfique pour tout le monde : pour la Défense, pour le futur employeur et pour l’individu."

Le nœud de la guerre : le budget

Reste un détail et non des moindres : le budget. En marge de la Fête nationale, Marc Compernol avait déjà dit que l’armée devra pouvoir compter sur une hausse de ses moyens de 2,4 milliards d’euros sur l’ensemble de la législature 2019-2024. "La vision stratégique prévoit que pour les investissements et le budget de base, on sera à 1,1 % du PNB en 2024, conclut-il. Mais pour nous donner la possibilité de payer nos dettes, travailler sur l’attractivité de la Défense et sur les infrastructures, on devra être à 1,28 %. J’attends avec impatience le nouveau gouvernement…"

 

Source: https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/le-cri-d-alarme-du-chef-de-la-defense-si-on-ne-fait-rien-la-machine-va-s-arreter-5d8d1040d8ad5878fd673b9f

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Les militaires peu enclins à travailler pour la Direction de la Sécurisation de la police

Trente-neuf militaires (31 francophones et huit flamands) ont été transférés, sur base volontaire, vers la Direction de la Sécurisation (DAB) de la police fédérale depuis le lancement du projet fin 2017, précise lundi le SLFP Défense en réaction à un article paru dans la presse flamande. Cinq d'entre eux, déçus par les possibilités d'affectation, ont entre-temps rebroussé chemin, ajoute le syndicat libéral.

L'objectif à l'origine du projet était de disposer, à terme, d'un corps de 1.660 hommes composé à 75% de militaires pour assurer la sécurité des tribunaux, de Brussels Airport, des sites nucléaires, du Shape, des palais royaux, de l'Otan, des institutions européennes ou encore des escortes protocolaires.

A partir de 2018, 1.229 postes ont été réservés pour les militaires volontaires, en accordant la priorité à ceux sous statut BDL (durée limitée) et à ceux ayant plus de 20 ans d'ancienneté. Une limite de 150 transferts par an a été fixée en raison du déficit de personnel à la Défense.

Vingt-trois candidats se sont fait connaître en 2019, parmi lesquels seulement huit flamands. La DAB, qui a intégralement repris la surveillance des installations nucléaires, a presque rempli tous ses postes francophones pour lesquels la dernière incorporation est prévue en avril 2020, détaille le syndicat libéral. Côté néerlandophone, de nombreux postes étant encore vacants, les incorporations continueront certainement jusque fin 2020, selon le SLFP.

Ce succès "mitigé" s'explique par la limitation des groupes-cibles autorisés et un manque de communication depuis le lancement du projet, affirme le syndicat. Ce dernier déplore, de manière générale, les "maigres possibilités" de mobilité externe pour les militaires au sein de la fonction publique.

Source: BELGA / https://www.belgiandefencenews.be/news/861/les-militaires-peu-enclins-a-travailler-pour-la-direction-de-la-securisation-de-la-police

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Le 04/11/2019 à 18:05, Kiriyama a dit :

Ce ne serait pas mieux de recruter des policiers pour ces missions ? 

Non, car justement le but de la DAB c'est de libérer les "vrais" policiers...

Cela ne m'étonne pas que les militaires ne soient pas chauds pour la DAB.....  Ce service n'a de police que de nom... En effet leur grade (agent de sécurisation) ne leur donne qu'une compétence ultra limité (pas de dossier judiciaire, ne peuvent pas saisir, pas de contre manif, pas de compétence d’auxiliaire du procureur du roi, etc...)

En gros, c'est des agents de sécuritas avec marqué Police sur le dos...

Néanmoins les militaires restent fortement intéressés, par les grades "opérationnels", Inspecteurs, Principaux, etc.... Etant donné que les services de police sont remplis d'anciens militaires et ce, tout grades confondus...

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Utiliser des militaires pour effectuer des tâche de sécurisation en temps de paix c'est flouter la différence essentielle entre police et armée, c'est militariser la sécurité, c'est la voie royale vers la dictature.

On arrive rapidement  des abberations comme au Bataclan ou des militaires surentraînés et surarmés on gardé le périmètre et ont laissé faire le massacre (faute au formulaire 27B-6 qui les aurait autorisé  intervenir).

Cette DAB doit utiliser de vrais policiers avec les compétences de policier.

 

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