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Armée belge


Philippe Top-Force
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Le service militaire reviens à partir de 2010

Dix-sept ans après la suppression de la conscription en Belgique, le gouvernement a décidé vendredi de réintroduire le service militaire pour les jeunes, mais sur base volontaire. Ce programme débutera le 1er janvier prochain. Les syndicats sont divisés.

Les candidats recevront une formation militaire de base durant un an, avant d'être affectés dans une unité qu'ils auront pu choisir préalablement. En cas d'échec de cette formation de base, ils seront écartés de l'armée.

Le programme est réservé aux jeunes hommes et femmes de moins de 24 ans (26 pour ceux qui veulent suivre une formation d'officier), même si la cible principale sont les jeunes de 18 à 20 sans expérience professionnelle.

Pas seulement les jeunes

"Le programme ne vise pas seulement les jeunes en difficultés", a souligné vendredi le ministre de la Défense, Pieter De Crem, lors d'une conférence de presse. "Ce n'est pas un reclassement social ou un camp de redressement. La Défense ne va pas assurer une formation qui doit se faire ailleurs...", a-t-il averti.

Durant les six premiers mois, ces miliciens toucheront une solde forfaitaire d'environ 7 euros par jour, en plus de leurs éventuelles allocations de chômage ou leurs allocations familiales. Après ces six mois, ils toucheront, en fonction de leur catégorie, au moins le salaire de base de militaire, soit 21 094 euros bruts par an.

Ce service volontaire pourra durer trois ans maximum, quatre pour les candidats officiers. A l'issue de service volontaire, ils pourront soit quitter l'armée, soit s'engager.

Le ministre de la Défense n'a pas caché vendredi que ce nouveau régime visait à combler les nombreuses places vacantes au sein de l'armée belge.

"Il y a en moyenne 1 350 places vacantes dans le courant de chaque année", a-t-il précisé. Aucun de ces jeunes ne sera toutefois envoyé en mission à l'étranger avant les deux premières années de service.

Libre de partir

Les miliciens qui ne seraient pas satisfaits de leur choix pourront quitter l'armée avec un préavis de 3 jours durant les six premiers mois, porté à 10 jours ou 30 jours ensuite en fonction de leur grade ou fonction.

"Si nous avons 500 jeunes qui commencent l'année prochaine, et 400 qui restent (au-delà de leur formation de base), on pourra dire que c'est un succès", a jugé vendredi M. De Crem.

L'opération devrait coûter 220 000 euros au ministère de la Défense pour les six premiers mois. Aucun chiffre n'a été précisé au-delà.

Selon le ministre de la Défense, l'instauration de service volontaire permettra de "rétablir le lien entre l'armée et la Nation" ainsi que de "mieux faire connaître la Défense dans pas mal de familles", a-t-il conclu.

Des syndicats divisés

Les syndicats de l'armée sont apparus divisés face à l'introduction du service militaire volontaire, vendredi soir lors d'un débat télévisé sur la VRT. Un représentant du syndicat socialiste CGSP, Dirk Deboodt, a émis des critiques sur l'initiative, tandis que son collègue du syndicat militaire indépendant CGPM Emmanuel Jacob l'a défendue sans réserve.

Dirk Deboodt s'est félicité du caractère volontaire du nouveau service militaire, mais il s'est interrogé sur la rémunération assez faible, qui ne permettra pas selon lui d'attirer beaucoup de jeunes. Il s'inquiète aussi de l'envoi des jeunes recrues à l'étranger, qui pourrait s'avérer dangereuse.

Emmanuel Jacob a pour sa part défendu la mesure, qui sera "une nouvelle porte d'entrée vers l'armée". Il souligne que les jeunes volontaires auront droit, en plus de leur solde, à une formation et à un logement. Ils ne seront en outre pas envoyés à l'étranger tant que leur formation n'est pas terminée, a-t-il souligné.

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Pour répondre à Kiriyama

Les Léopards 1A5BE semblent parfaitement opérationnels, puisque le 1/3 Régiment de Lanciers a manœuvré avec ses chars au camp  Beverlo en octobre 2009.

Remarque personnel : Il est dommage qu’avec la « Finalisation de la transformation » la force terrestre abandonne ses deux derniers bataillons de chars.

Puisque le 2/4 L est dissout et le 1/3 L transformé en bataillon d’infanterie médian avec un mixte roue/chenille, Leopard/AIV/MPPV

La force de frappe, la protection, la puissance de feu et le choc d’un bataillon blindé / mécanisé chenillé à plusieurs unités sera définitivement abandonné au profit de la roue.

Au mieux de créer une brigade à 4 bataillons d’infanterie médians, n’aurait été t il pas plus judicieux de garder un bataillon de feux directs avec les leopards 1A5BE et les AIV DF90 en double dotation pour certaines missions.

Cela aurait permis à la composante terrestre de garder ainsi une compétence et un savoir-faire en matière de combat « char »

De cette manière la brigade aurait été articulée en 3 bataillons médians avec AIV fus et AIV DF30 + MILANS et un bataillon blindé feux directs calibre (90 et 105 mm)

Cela aurait donné une certaine souplesse pour articuler les « battle group » GTIA pour les Français.

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Oui, ils me semblait avoir entendu dire qu'ils roulaient, mais d'autres disent qu'ils ne sont plus en service, donc je voulais en être sûr. Mais si j'ai bien compris leur remplacement est bien prévu. Dans tout les cas c'est sûr que ça fait une fameuse perte en puissance de feu et blindage (sans parler de la capacité de franchissement), que les véhicules à roues ne compenseront pas. Pour les MILAN, de quels versions s'agit t'-il ? De même, leur dotation est t'-elle standard ou réservée à des unités antichars spécialisées ?

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avant les régiments d'infanterie possédais un peloton spécialisé dans la lutte anti-char sur AIFV milan qui est passé a la trappe, actuellement la lutte anti-char n'est pas considéré comme prioritaire, chaque peloton d'infanterie possède un poste Milan ansi qu'une M2 .50 et mortier de 60mm au niveau de son état-majors, concernant le milan employé sur les AIV 30mm a mon avis faut pas se faire d'illusion, ils vont juste bricoler un système sur l'AIV pour installer un poste milan que nous avons déjà et l'on utilisera exacement les même munition que maintenant.

Maintenant ce qui m'interpelle c'est que les deux régiments d'artillerie serait centralisé a Braschaat leurs matériels devraient bientôt etre transféré la bas mais il est prévut que le personnel de ces deux unités devrait renforcé les 4 Bataillons médians et les 3 Bataillons légés en plus du Groupe Artillerie a ce moment la si la majorité des artilleurs actuelle se retrouve a l'infanterie je me demande bien qui va servire les 4 pelotons sur mortier et les 4 pelotons FWS prévus dans le futur plan???

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Maintenant ce qui m'interpelle c'est que les deux régiments d'artillerie serait centralisé a Braschaat leurs matériels devraient bientôt etre transféré la bas mais il est prévut que le personnel de ces deux unités devrait renforcé les 4 Bataillons médians et les 3 Bataillons légés en plus du Groupe Artillerie a ce moment la si la majorité des artilleurs actuelle se retrouve a l'infanterie je me demande bien qui va servire les 4 pelotons sur mortier et les 4 pelotons FWS prévus dans le futur plan???

Pas la moindre idée. Mais à mon avis les deux régiments n'iront rien renforcer du tout et resteront à Braschaat. Sinon vous pensez quoi de ce service volontaire qui entrera en vigeur dans deux mois ? Flahaut n'a pas manqué de réagir.

Le député André Flahaut (PS) a dénoncé l'introduction du service militaire volontaire voulu par son successeur comme ministre de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), dans une interview publiée samedi dans la presse francophone.

"Pieter De Crem l'a introduit pour compenser les départs provoqués par son plan de restructuration: ceux des militaires âgés, ou déclarés inaptes, ou encore ayant muté. Comme il a annoncé son ambition de rester à un niveau équivalent ou supérieur en terme de défense, il doit bien trouver de la chair fraîche, de la chair à canon", affirme-t-il. Selon M. Flahaut ce type de service, basé sur le volontariat, "va essentiellement donner lieu à des recrutements de jeunes sans formation". "On leur promet une solde pendant trois mois, ils seront logés, nourris, et puis après, ils pourront s'engager pour trois ans. (...) Pas pour rester en Belgique, mais pour partir en opération. Avec de gros risques à la clé: ils n'auront pas reçu une formation ad hoc par rapport à celle dispensée à des militaires professionnels. De Crem a d'ailleurs annoncé, dans son plan de finalisation, l'abandon d'un certain nombre de formations, coûteuses", a ajouté l'ancien ministre. Ce qu'a démenti un porte-parole de la Défense, assurant que ces jeunes auront la même formation que les militaires professionnels.

RTL Infos

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concernant le 2 régiment d'artillerie de campagne je n'ai pas plus d'info que ce qui es inscrit dans le plan de crem mais pour le 1 er régiment je suis bien placer vu que j'en fait partie et notre commandement nous a certifié qu'il n'y aurais pas de dépard forcé pour braschaat seulement les volontaires pour y aller y seront envoyé les autres devront se reconvertir les unités prioritaires pour le personnel du 1er d'Artillerie serait en priorité 1: 1er et 3ème Lancier priorité 2: régiment des chasseurs ardennais et priorité 3: 12 et 13ème de ligne et ca correspond a ce qui est inscrit dans le plan de crem

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Le régiment d'artillerie il utilise le Light Gun de 105 millimètres ?

non des mortiers de 120mm il n'y a pas assez de LG1 105 mm dans l'armée belge pour fournir les deux régiment d'artillerie donc nous nous les refilions tous les deux ans pour que chaque unité puisse former un maximum avec ce matériel, maintenant on entend parler d'un eventuelle rachat de système d'arme indirect sur roue qui serait racheter et serait en double dotation avec les mortiers de 120 mm mais rien n'est confirmé et c'est pas pour demain

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maintenant que l'on regarde les bataillons médians et légés, dans chaqu'un d'entre eux un peloton de reconnaissance devrais etre former avec le personnel des unités recce qui seraient dissoute, pourquoi ne pas faire les même avec l'appui indirect, le 1er et 2ème d'artillerie ca represente en gros 8 pelotons d'artillerie, il y aurait moyen de former dans chaque bataillon médians ou légés un peloton d'appui indirect avec le matériel et le personnel des unités dissoutes et d'un garder 1 pour l'instruction et en réserve

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Enfin c'est quand même incroyable toutes ces reconversions en aussi peu de temps. Ca ne doit pas être évident pour le personnel.

ben on nous dis sans arret que l'on doit faire preuve de souplesse, même si au fond nous ne somme que des pièces sur un jeux d'échec, ce qui fais surtout peur au personnel n'est pas de devoir se reconvertir mais de se retrouver a des places dont personne ne veut et de devoir tous recommencer a zéro au niveau de leur carrière, mais bon on fera avec, de toute façon pour les gens du 1er d'artillerie c'est soit le reconvertion soit se retrouver dans le nord mais bon beaucoup n'auront même pas ce choix comme nous

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Je pense que l'instauration d'un service militaire volontaire, voulu par le ministre Pieter de Crem est une bonne chose, pour plusieurs raisons.

Si l’expérience est concluante cela permettra :

- De créer un vivier de jeunes recrues qui serviront de « réservoir » à la défense,

certains pourront se découvrir une vocation pour le métier des armes.

- Alimenter les unités de combat en jeunes soldats.

- Continuer à maintenir le lien armé nation.

- Permettre à des jeunes en mal d’aventure de pouvoir vivre une expérience nouvelle sans engagement sur le long terme.

- Permettre de disposer de réservistes jeunes.

Pour éviter l’échec, il faut que les cadres d’active fournissent une formation de qualité, cohérente et pédagogique, que les moyens d’instruction soient  disponibles, et qu’il y ait un minimum d’attrait pour la vie matériel, solde, casernement, vis sociale.

L’idée et bonne, c’est un nouveau défi pour la défense.

Il faut rendre hommage au ministre qui essaye avec des contraintes budgétaires très forte d’avoir un vision réaliste pour le défense belge.

Question pour artilleur : Un batterie d’artillerie belge c’est combien de pièces ?

En France c’est 2 sections à 4 pièces,  soit 8 tubes de 155.

 

 

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L'idée n'est en effet pas mauvaise et va en effet permettre un rajeunissement des forces, les plus vieux des unités de têtes s'en iront à la retraite et de jeunes recrues les remplaceront. Maintenant il reste à savoir la formation et l'équipement que recevront ces jeunes sans oublier les dérives possibles de ce système. Des bureaux du FOREM ou ONEM (équivalent de l'ANPE) peuvent ainsi inciter des jeunes sans emplois à aller s'engager histoires qu'ils débarassent les bureaux de leurs présences, ou alors un jeune sans-emploi peut se voir reprocher de ne pas avoir fait son service civil au lieu de rester sur le marché des demandeurs d'emplois. Il faudra voir à l'usage. 

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  • 2 weeks later...

le coût d'un soldat belge en Afghanistan (sans frais de combat car seule une OMLT est sur le terrain, le reste sécurise l'aéroport de Kaboul).

76 millions d'€ pour 485 soldats de tous grades.

Un soldat (célibataire, sans enfant, en service depuis de deux ans), resté en Belgique, gagne à la fin du mois un salaire net de 1303,65 euros, contre 4184,90 euros s’il est envoyé en Afghanistan,

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2009-11-30/156700-le-prix-d-un-militaire-belge-en-afghanistan-740867.shtml

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  • 1 month later...

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, devra faire la semaine prochaine des propositions concrètes d'adaptation de son plan de réforme de la Défense, en ce qui concerne les casernes de Bastogne et d'Arlon et le recrutement de militaires dans le Hainaut.

La réforme de la Défense présentée par le ministre a provoqué dès le début pas mal de contestations. Une Commission de suivi a été mise en place, composée de 2 parlementaires par partis de la majorité et de représentants du cabinet de la Défense.

Les partis francophones de la majorité (PS, MR et cdH) ont dès le début manifesté des réticences sur certains points de la réforme, notamment en ce qui concerne la fermeture des casernes de Bastogne et d'Arlon.

Après la dernière réunion de la Commission de suivi où un nouveau blocage est apparu entre les parlementaires - surtout MR et PS - et le ministre, le point a été renvoyé au Comité restreint qui s'est penché sur la question vendredi matin. Il a été convenu que le ministre fera des propositions concrètes d'adaptation de son plan lors d'une nouvelle réunion de la Commission de suivi.

Les adaptations devraient d'abord concerner le maintien d'une activité militaire substantielle à Bastogne et à Arlon.

Ainsi, à Bastogne, le ministre devrait annoncer non seulement le maintien d'une activité militaire effective. Cette présence ne peut pas être simplement symbolique en raison de l'importance historique du site. Par ailleurs, le ministre devrait aussi annoncer le maintien à Bastogne d'une activité de formation en artillerie.

Sur ce dernier point, le projet du ministre prévoit de tout regrouper à Brasschaat. Pieter de Crem justifie cette décision par le fait que Brasschaat est le seul endroit où des exercices de tir peuvent être organisés. Cela ne signifie pas qu'une partie de la formation théorique peut être donnée ailleurs, dit-on du côté francophone.

Le ministre devrait aussi annoncer le maintien d'une activité substantielle à Arlon, soit une présence de 200 à 250 militaires.

Avec le renforcement prévu à Marche, la présence militaire sur l'ensemble de la province du Luxembourg devrait être maintenue à son niveau actuel.

Il a aussi été convenu que le ministre annoncera une campagne de recrutement spécifique dans le Hainaut, une province où le chômage est très important et où il existe donc un potentiel de recrutement important.

Pieter De Crem devrait affiner ses propositions en début de semaine avec le chef de la Défense, le général Charles-Henri Delcourt. Il les présentera ensuite aux parlementaires au sein de la Commission de suivi. En cas d'accord, il pourra ensuite revenir au Comité ministériel restreint mercredi prochain.

"Il (De Crem) dit toujours que le gouvernement a approuvé son plan mais jusqu'à présent nous n'avons approuvé que les grandes lignes de celui-ci. Si les aménagements demandés sont présentés et acceptés, nous pourrons approuver les nouvelles implantations prévues par ce plan. Sinon, il y aura un problème", a commenté vendredi après-midi le vice-premier ministre MR Didier Reynders.

Ce dernier, qui est aussi président du MR, abordera d'ailleurs ce problème et les aménagements attendus lors du discours qu'il prononcera ce vendredi soir à l'occasion de la réception de voeux du MR à Libramont.

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  • 3 weeks later...

Disons que ça débat beaucoup, mais on ne voit pas grand chose pour l'instant. C'est plus du politique...

En matière de défense toute est politique, ici je crois qu'il n'y a plus grand chose a débattre concernant la réforme. Elle est en route et rien ne l'arretera car elle nécessaire. On remarque pas que les problème existait depuis bien longtemps je commence a me demander a quoi tous ca rime. Celon vous d'où vient se sentiment anti-militariste que régne en Belgique?

Ne pensez vous que l'importante qu'un pays accorde a sa défense et son armée correspond au sentiment de fierté qui régne chez ses citoyens et que dans la même mesure que le poids d'un pays au niveau international dépent de sa puissante militaire au même titre que sa puissante militaire?

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Ne pensez vous que l'importante qu'un pays accorde a sa défense et son armée correspond au sentiment de fierté qui régne chez ses citoyens et que dans la même mesure que le poids d'un pays au niveau international dépent de sa puissante militaire au même titre que sa puissante militaire?

Bien d'accord, mais pour ce qui est de la fierté d'être Belge, se référer au topic "La Belgique, un Etat unis pour combien de temps" de la partie Politique du forum. On y explique les raisons de l'absence d'identité nationale, ce qui se répércute sur l'armée.

Pour l'anti-militarisme belge je ne sais pas trop à quoi ça tient. L'absence d'idéal belge, la lassitude du citoyen à l'égard de cet Etat sans queue ni tête,... La raison est plutôt une combinaison de facteurs. 

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Il y a 2 anti-militarismes en Belgique :

- "l'habituel" de bon nombre de sociétés occidentales qui n'ont plus connu la guerre, l'influence post 68, les générations bobos, les idées à gauche, le portefeuille à droite .... on retrouve ces courants dans toutes l'Europe ou presque, cela n'a rien de Belge.

- la spécificité relativement anti-militariste des flamands : pendant près de 100 ans l'armée belge a été un lieu "de domination des francophones", en effet le français était la langue des officiers et de tous les régiments belges, quelque soit la provenance du recrutement (à l'époque, service militaire à tirage au sort, qui faisait que beaucoup de riches francophones payaient de pauvres flamands pour prendre leur place pour les années de services). Les régiments ne sont devenus séparés linguistiquement qu'entre les 2 guerres. Avec la 1e GM, la réputation (souvent fausse d'ailleurs) fut que les soldats flamands mourraient car ils ne comprenaient pas les ordres des officiers francophones, amplifia l'anti-militarisme, d'autant plus qu'il y eu un important mouvement collabos flamand (déjà) envers les allemands, et que le Roi Albert 1er portait un fort symbole militaire (le roi chevalier) et purement francophone (Albert Ier ne pétait pas un mot de néerlandais). La 2e GM avec une situation un peu semblable (sauf un roi Léopold III bilingue et nettement plus proches des théories flamandes pronant la neutralité pure, quasi anti-militaire).

Tous cela fait qu'il existe encore et toujours une plus forte dominance anti-militaire dans le nord du pays que dans le sud, et comme le nord domine largement économiquement et politiquement depuis 40 ans .....

Clairon

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