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La Suisse alémanique sauve Amherd et ses jets

Les votants disent oui du bout des lèvres, à 50,1%, à l'achat de nouveaux avions de combat pour 6 milliards de francs. La ministre de la Défense est soulagée.

Lise Bailat, Berne

L'avenir des Forces aériennes a tenu à 8670 voix dimanche. Il aura fallu attendre la fin d'après-midi pour que le vote sur l'achat de nouveaux avions de combat balance définitivement dans le camp du oui. Hormis le Valais, tous les cantons romands (Vaud à 58,9% et Genève à 62,8%) refusent cette acquisition d'un montant de 6 milliards de francs. La Suisse alémanique compense. La participation, massive, se monte à 59,4%.

8670 voix. C'est rare. Au moment de commenter les résultats, la conseillère fédérale chargée du Département fédéral de la défense (DDPS), Viola Amherd, évite de fanfaronner: « Je suis heureuse que les votants aient approuvé l'acquisition de nouveaux avions de combat. Le peuple permet à l'armée suisse de continuer de remplir ses tâches et de protéger la population contre les attaques dans l'espace aérien. »

Choix de l'avion en 2021

La ministre PDC a réussi sur un terrain miné, là où Ueli Maurer (UDC) avait échoué en 2014 avec le Gripen. Propulsée dans un département dont personne ne voulait, elle s'est investie à fond et de manière rusée: en muselant le lobbyisme des avionneurs, en mettant en avant les femmes de son département, sa volonté d'être transparente, en invitant enfin l'astronaute star Claude Nicollier à écrire un rapport sur le renouvellement des moyens de défense aérienne. Pourtant, à l'arrivée, le résultat est fragile. La Valaisanne s'en accommode. Elle veut avancer: « La population a dit oui. C'est la majorité qui décide. J'aurais aussi respecté un non. Maintenant, on va poursuivre l'évaluation des avions de manière transparente afin de faire le bon choix. »

Quatre modèles d'avions restent sur les rangs: le Rafale de Dassault, le Typhoon d'Eurofighter, le F-35 de Lockheed Martin et le Super Hornet de Boeing. Le Conseil fédéral fera, seul, le choix de l'appareil l'an prochain, sur la base d'une évaluation complète. Les premières livraisons sont attendues dès 2030.

« On sera très vigilant »

Dans le camp référendaire aussi, la démocratie est la démocratie. Mais la hauteur du non encourage la gauche à ne pas lâcher l'os. « On sera très vigilant par rapport au modèle choisi. Il s'agit de ne pas accroître notre dépendance envers les États-Unis. Nous veillerons aussi à ce que le processus d'acquisition se fasse de la manière la plus transparente possible » , affirme le conseiller national Fabien Fivaz (Verts/NE). « Le choix de l'avion revient au Conseil fédéral. Mais l'idéal à présent serait qu'il achète des jets moins chers, idéalement européens » , abonde son collègue Pierre-Alain Fridez (PS/JU).

De manière plus générale, pour la gauche, voir les Forces aériennes à 8670 voix d'être clouées au sol, et l'armée avec, ça marque. Ce scrutin doit être un tremplin pour reformuler la politique de défense et de sécurité de la Suisse, aux yeux de Pierre-Alain Fridez (PS/JU): « On assiste selon moi à une remise en question de la vision du passé dans laquelle l'armée reste enlisée. Nous voulons une défense forte mais qui réponde aux vraies menaces: terrorisme, cyberattaques, etc. Ce débat reste à mener. »

Les partis victorieux dimanche ne semblent pas prêts à l'introspection. « La question posée au peuple était très claire et portait sur l'achat de nouveaux avions de combat pour 6 milliards de francs, réagit le conseiller aux États Charles Juillard (JU), vice-président du PDC. En démocratie, un oui est un oui. Un non est un non. Il faut le prendre comme il vient. »

La conseillère fédérale Viola Amherd ne voit pas non plus dans ce oui fragile, à 50,1%, un vote de défiance envers l'armée en tant qu'institution: « Non, ce résultat ne remet pas en question l'importance de notre armée. » Un problème de crédibilité alors? « L'achat d'avions a toujours été très combattu. Et nous sommes dans une situation économique difficile où beaucoup de personnes ont peut-être pensé que 6 milliards de francs, c'est trop » , finit par lâcher la Valaisanne.

Un milliard pour les Romands

« Beaucoup de Suisses, en particulier de Romands, ont exprimé de la réticence. C'est à prendre au sérieux » , réagit pour sa part la conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD), qui voit aussi dans la hauteur du crédit un motif d'inquiétude pour certains citoyens. La Vaudoise, partisane des avions, rassure: « L'achat passera par le budget de l'armée. Ces 6 milliards ne seront pris ni sur le social, ni sur la santé ou la formation. » Et à ses yeux, ce oui est aussi une bonne nouvelle pour les Romands: « La Suisse romande pourra bénéficier d'un apport de 1 milliard de francs au moment de la conclusion du contrat par le biais des affaires compensatoires » , rappelle-t-elle.

Source : Tribune de Genève

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Autre article helvétique qui, suite au résultat de la votation,  pousse dans le sens d'un achat européen:

https://www.journal21.ch/rafale-oder-eurofighter

Dont voici quelques extraits:

Si la Suisse n'a besoin que d'une petite force aérienne, elle doit être compatible avec l'Europe. La décision sur le type d'avion doit désormais être prise en faveur de l'un des deux avions européens

L'absence d'explications données par le Conseil fédéral pour justifier les coûts a contribué à la décision très serrée pour l'acquisition de nouveaux avions de combat. Il ne suffit pas de parler vaguement de «plus de sécurité» pour la Suisse. La sécurité a un côté doux et un côté dur. Si nous supposons que lorsque des avions de combat sont achetés, une sécurité rigoureuse - principalement mais en aucun cas exclusivement une sécurité militaire - est à l'ordre du jour, alors l'environnement international de cette sécurité doit en être au centre. C'est d'une importance capitale pour un pays comme la Suisse, qui est petit en termes de superficie.

...

La police aérienne traverse les frontières

Une souveraineté policière efficace sur l'espace aérien suisse ne peut être garantie qu'en étroite coopération avec les agences militaires des pays voisins. La Suisse sera survolée dans quelques minutes. Dans le cadre des tâches de la police aérienne, l'alerte préalable, la coordination et le suivi au-delà des frontières nationales sont obligatoires.

...

Bordure dangereuse de l'Europe

A l'Est, Poutine tente militairement de ramener ce qu'il considère, en tant que nostalgique soviétique, comme appartenant à la "Grande Russie". Au sud-est, en Méditerranée et à sa lisière sud, l'Europe est directement touchée par la bataille à trois pour la priorité dans le monde musulman entre l'Iran chiite et ses ramifications, les Arabes sunnites avec un argent pétrolier infini et la revendication d'Ankara de reprendre l'héritage ottoman. Les guerres par procuration correspondantes, également stimulées par une grande variété d'intérêts tiers, entraînent des flux de réfugiés et de migrants qui, en Europe,

La menace directe pour la sécurité de l'Europe comprend également le terrorisme international, souvent de nature prétendument islamique, qui bouleverse les gouvernements établis sur le lieu d'origine et qui, bien au-delà de sa puissance numérique, peut conduire à une grande incertitude en Europe par une brutalité sans retenue.

Neutralité obsolète

Face à ces défis, il ne suffit plus que la Suisse évoque les tâches de distance, de neutralité et de politique de paix. 

...

Bien que géographiquement plutôt petite, la Suisse est l'une des puissances financières mondiales, une puissance économique plus grande même en comparaison internationale et politiquement une puissance moyenne européenne. Le conte de fées de la «petite Suisse», qui ne veut que du bien (et qui gagne beaucoup d'argent au passage), ne nous enlève rien, surtout avec nos proches partenaires européens. La Suisse devrait à juste titre participer aux missions de sécurité européenne en fonction de son potentiel et dans son propre intérêt. Même de manière militaire, c'est exactement ce que nous faisons déjà au Kosovo, où les intérêts paneuropéens (pacification des Balkans) et spécifiquement suisses (ex-diaspora yougoslave) sont en suspens. Des tâches moins évidentes, mais tout aussi urgentes, sont à l'ordre du jour, par exemple dans le Sahel.

 

Vers l'Europe

...

Le conseiller national du BPL, Roland Fischer, a percé ce mur de verre tabou en soulignant la nécessité de l'incorporation dans une association militaire européenne avant même le vote. Après la décision, des représentants de la gauche, ont déjà fait une déclaration similaire. Une telle coopération internationale justifie à elle seule les coûts élevés de la modernisation prochaine de l'armée de l'air suisse. Et quand il s'agit de sélectionner le type, il milite vers un avion qui soit fabriqué en Europe et soit euro-compatible, c'est-à-dire soit l'Eurofighter, soit le Rafale.

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Il y a 4 heures, Pakal a dit :

Cela confirme que les partisans du "non" était aussi motivés à ne pas donner un blanc sein aux fonctionnaires confédéraux pour acheter Américain

Franchement, je ne pense pas que l’argument « contre un choix américain » a joué un grand rôle durant cette votation. Durant toute la campagne, dans les médias, je n’ai jamais entendu cet argument de la part des opposants (c’est peut-être arrivé mais en tout cas pas très souvent). A part sur ce forum, toutes les personnes avec qui j’ai parlé de cette acquisition n’ont aucune idée des types d’avions en compétition et ils ne connaissent que très vaguement, voire pas du tout leurs nationalités. Rares sont les personnes qui ont voté et qui s’intéressent au matériel militaire et aux avions de combat. A relevé que durant cette votation, il y avait 5 objets différents sur lesquels les Suisses devaient se prononcer sur le plan national. En plus les citoyens de certains cantons devaient également se prononcer sur des objets cantonaux et communaux. Les citoyens ne sont de loin pas des spécialistes de tous les sujets !

Par contre ce qui m’amuse beaucoup, c’est que maintenant que la votation est terminée, des membres du GSsA (Groupement pour une Suisse sans Armée) et une partie des socialistes (dont bon nombre sont pour la suppression de l’armée) se présentent désormais en spécialistes avertis de l’avion qu’il faut acheter ainsi qu’en fin connaisseur dans le domaine de la géopolitique internationale.:chirolp_iei:

De plus, l’argument qui voudrait qu’il ne faut pas faire plaisir à Trump est très simpliste, surtout lorsque l’on sait qu’il est possible que dans quelques mois il ne soit pas réélu et qu’en tout cas lors de la livraison des nouveaux avions en 2030, il sera à la retraite depuis longtemps.

Par contre acheter « local » plutôt qu’Américain, c’est un choix qui me parait judicieux, d’autant plus qu’un certain avion fabriqué en Europe semble ne pas avoir grand-chose à envier à ses rivaux d’outre Atlantique. Mais encore une fois, seule l’évaluation (également sur la facilité de mise en œuvre, les accords compensatoires, le prix d’acquisition etc...), pourra dire quel est le meilleur choix.

Il y a 2 heures, gargouille a dit :

Des allemands le disent.

Si les Suisses achetaient l’Eurofighter, ils le feraient avec les Allemands. Un peu selon le même principe que ce sont les Italiens qui ont vendu des Eurofighter au Koweït ou les Britanniques qui l’ont fait en Arabie Saoudite. Après, comment le consortium chargé de gérer la fabrication se répartirait les tâches, je n’en sais rien.

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Le 28/09/2020 à 00:11, Phacochère a dit :

 

Attention au "camo" Phac ... Gaffe à la méprise ...

Milka fondé en Suisse par Suchard au début du siècle dernier, mais boîte US depuis les années 90 ... Dont le siège est ... en Allemagne ! :happy:

Donc ces couleurs pourraient très bien de même cacher un F/A 18 E/F block III ... ou encore un Typhoon ... Pour le F-35 par contre, c'est "chocolat" si vous me permettez ! :biggrin:

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Il y a 11 heures, FAFA a dit :

Franchement, je ne pense pas que l’argument « contre un choix américain » a joué un grand rôle durant cette votation. Durant toute la campagne, dans les médias, je n’ai jamais entendu cet argument de la part des opposants (c’est peut-être arrivé mais en tout cas pas très souvent). A part sur ce forum, toutes les personnes avec qui j’ai parlé de cette acquisition n’ont aucune idée des types d’avions en compétition et ils ne connaissent que très vaguement, voire pas du tout leurs nationalités. Rares sont les personnes qui ont voté et qui s’intéressent au matériel militaire et aux avions de combat. A relevé que durant cette votation, il y avait 5 objets différents sur lesquels les Suisses devaient se prononcer sur le plan national. 

Je ne suis pas suisse et je pense que tu as raison, cela dit c'est le 3eme article, écrit en allemand, que je découvre qui va dans le sens: "Pas d'avion de combat, mais si avions de combat il faut, alors pas américain"

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il y a 3 minutes, Pakal a dit :

Je ne suis pas suisse et je pense que tu as raison, cela dit c'est le 3eme article, écrit en allemand, que je découvre qui va dans le sens: "Pas d'avion de combat, mais si avions de combat il faut, alors pas américain"

Oui, mais ces affirmations arrivent maintenant que la votations est terminée.

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Il y a 17 heures, Pakal a dit :

Cela confirme que les partisans du "non" était aussi motivés à ne pas donner un blanc sein aux fonctionnaires confédéraux pour acheter Américain

Je pense surtout, comme Fafa, que la première motivation des anti étaient surtout de ne pas voir la Confédération investir dans de nouveaux avions. A se demander désormais si l'opposition à l'acquisition d'un modèle US, bien qu'elle corresponde pas mal à leurs préoccupations, ne cache pas également le besoin d'occuper le champ médiatique et de maintenir une pression tout en mobilisant un électorat potentiel. Ne pas oublier que beaucoup des membres influents du GSsA sont aussi des hommes et femmes politiques qui ont leur agenda. Ils ont intérêt à faire exister la thématique d'une manière ou d'une autre dans le débat public.

En passant, s'ils n'avaient pas fait autant de foin autour des Gripen - bien que ce ne fussent pas les seuls mais qu'ils se sont bien évidemment saisis du rapport faisant état des lacunes de l'avion suédois pour discréditer le projet d'achat - sans doute auraient-ils in fine obtenu du côté du GSsA une réduction du format de la force aérienne à 22 avions et donc un investissement réduit en la matière. Parce qu'il n'est pas du tout sûr que le oui l'aurait ensuite emporté dans l'optique d'un vote concernant le remplacement des F-18.

Le 27/09/2020 à 18:21, FAFA a dit :

Pour les retombées économiques, cela ne se passe pas tout à fait de cette façon. En général il y a une répartition des accords compensatoires par région linguistique. Pour la région francophone cela devrait donner du travail à environ 60 à 80 entreprises pour un montant d’un milliard de franc suisse. Pour les autres régions du pays, je ne sais pas.

Il me semble pourtant que les milieux économiques romands s'inquiétaient de voir les mesures compensatoires passer à 60 % du prix d'achat des avions sur ce nouveau projet d'acquisition, alors qu'il était de 100 % sur le projet d'acquisition des 22 Gripen. Ces milieux économiques redoutaient notamment que cette diminution de 100 à 60 % "coûte" finalement plus aux entreprises romandes qu'aux autres.

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Il y a 15 heures, Pakal a dit :

Le conseiller national du BPL, Roland Fischer, a percé ce mur de verre tabou en soulignant la nécessité de l'incorporation dans une association militaire européenne avant même le vote. Après la décision, des représentants de la gauche, ont déjà fait une déclaration similaire. Une telle coopération internationale justifie à elle seule les coûts élevés de la modernisation prochaine de l'armée de l'air suisse. Et quand il s'agit de sélectionner le type, il milite vers un avion qui soit fabriqué en Europe et soit euro-compatible, c'est-à-dire soit l'Eurofighter, soit le Rafale.

C'est quand même fort ça. Les Suisses qui n'ont qu'un pied dans l'Europe ont plus compris l'intérêt d'une coopération militaire eurocentrée que la plupart des autres pays européens !! J'espère que MACRON saura coopérer avec les Suisses pour avancer sur ce sujet.

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27 minutes ago, herciv said:

C'est quand même fort ça. Les Suisses qui n'ont qu'un pied dans l'Europe ont plus compris l'intérêt d'une coopération militaire eurocentrée que la plupart des autres pays européens !! J'espère que MACRON saura coopérer avec les Suisses pour avancer sur ce sujet.

et pas réitérer les bravaches de notre ancien PR en pleine campagne de vente de DA... 

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il y a une heure, herciv a dit :

C'est quand même fort ça. Les Suisses qui n'ont qu'un pied dans l'Europe ont plus compris l'intérêt d'une coopération militaire eurocentrée que la plupart des autres pays européens !! J'espère que MACRON saura coopérer avec les Suisses pour avancer sur ce sujet.


Attendons la décision avant de considérer que les suisses ont mieux compris cet intérêt que d’autres.
Les déclarations des politiques n’engagent qu’eux-mêmes et peuvent être le fait de convictions ou de calcul politique.
 

Pour le reste, il n’y a pas eu vote ou enquête pour savoir si les Suisses dans leur majorité préfèreraient un avion européen à un avion américain, et pour quelle raison.
Il se trouve juste que l’on a repris ici les quelques articles et déclarations allant dans ce sens, rien de plus. (Même si à titre personnel, j’apprécierais que la décision finale soit à notre avantage)

Modifié par TarpTent
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Il y a 2 heures, Skw a dit :

Il me semble pourtant que les milieux économiques romands s'inquiétaient de voir les mesures compensatoires passer à 60 % du prix d'achat des avions sur ce nouveau projet d'acquisition, alors qu'il était de 100 % sur le projet d'acquisition des 22 Gripen. Ces milieux économiques redoutaient notamment que cette diminution de 100 à 60 % "coûte" finalement plus aux entreprises romandes qu'aux autres.

Ces chiffres ont été donné par Jacqueline de Quattro au soir de la votation du 27 septembre 2020 (une conseillère nationale PLR romande faisant parti de la commission de sécurité).

Il est certain que ces accords compensatoires ne sont pas encore connus étant donné que le contrat d’achat du nouvel avion n’a pas encore été signé et bien entendu, le tissu industriel de chaque région va influencer le choix des entreprises qui vont en bénéficier. Toutefois, la Romandie avec ses nombreuses PME travaillant dans des secteurs à la pointe de la technique a de nombreux atouts à faire valoir. Le moment venu, chacun va jouer des coudes pour avoir une part du gâteau.

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il y a 40 minutes, FAFA a dit :

Ces chiffres ont été donné par Jacqueline de Quattro au soir de la votation du 27 septembre 2020 (une conseillère nationale PLR romande faisant parti de la commission de sécurité).

Ce sont des chiffres qui ont été fixés au niveau fédéral... et la fixation à 60 % de compensation fut d'ailleurs l'objet d'une belle lutte politique (désolé, liens en allemand) :

https://www.tagblatt.ch/schweiz/daempfer-fuer-viola-amherd-sicherheitspolitiker-wollen-gegengeschaefte-aufstocken-ld.1148410

https://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/standard/wie-viola-amherd-das-scheinbar-unmoegliche-schaffte/story/18815123

 

Edit : Ah, apparemment, la question de la répartition régionale a été tranchée, à moins que les chiffres aient été ou puissent encore être contestés :

Citation

Trad automatique : [...] Le Conseil des États avait décidé d'une part de compensation de 100 %. La majorité de la petite chambre est convaincue que c'est la seule façon d'obtenir le soutien des entreprises pour l'achat d'avions de chasse. Les cantons de Suisse occidentale et du Tessin craignent également de ne pas pouvoir bénéficier de l'activité de compensation, car il y a peu d'industries de défense et de sécurité dans ces régions.

Le Conseil des États a donc inclus dans le projet de loi une clé de répartition régionale. Soixante-cinq pour cent des activités de compensation doivent être attribuées à la Suisse alémanique, 30 % à la Suisse romande et 5 % à la Suisse italienne. Selon M. Salzmann, la SIK a donné son accord. [...]

https://www.tagesanzeiger.ch/schweiz/standard/kampfjetkauf-soll-nicht-durch-offsetgeschaefte-gefaehrdet-werden/story/29505611

Modifié par Skw
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il y a 10 minutes, Skw a dit :

Ce sont des chiffres qui ont été fixés au niveau fédéral... et la fixation à 60 % de compensation fut d'ailleurs l'objet d'une belle lutte politique (désolé, liens en allemand) :

Désolé, je me suis mal exprimé. Quand je parlais de chiffres je pensais à " Pour la région francophone cela devrait donner du travail à environ 60 à 80 entreprises pour un montant d’un milliard de franc suisse ". C'est cela que Jacqueline de Quattro à affirmé. Par contre, pour les 60% de compensation, je pense que c'est encore d'actualité mais c'est peut être un aspect qui est encore actuellement en cours de négociation avec les différents candidats. 

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Pour les paumés comme moi ... Petit rappel du CALENDRIER SUISSE:

By November 2020, the Swiss Government is expected to receive this second offer and will proceed with the final evaluation of four fighter models bidding for the contract.

The winner should be announced in the second quarter of 2021.

The delivery of the new aircraft is slated to start in 2025 and end in 2030, if everything goes as planned.

In : https://theaviationist.com/2020/09/27/swiss-citizens-have-just-given-the-go-ahead-to-the-purchase-of-new-fighter-jets-for-the-air-force/

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