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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force
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L'idée d'impliquer l'industrie australienne c'est celle d'Attack, on peut pas vraiment dire qu'ils ont étés convaincus ... On commence a discuter chantiers US parce que c'est la solution la plus certaine. Les délais sont au final une question de volonté politique du côté US, et une concession a négocier pour les Australiens: si ils le voulaient, les chantiers navals US pourraient commencer à livrer dès cette année. Toute construction en Australie impliquera des enjeux de gestion de programme par nature beaucoup plus incertains.

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Il y a 23 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit :

Même au USA ça commence a grogner en disant que ça va être très compliquer, qu'il faudrait ouvrir un nouveau chantier et que ça va coûter très cher

Exact a priori chez GD Electric Boat à Groton ils sont déjà au taquet avec les Virginia pour l'USN

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Mais c'est déjà fait, ça s'appelle le Suffren. 

Oui, sauf que si ils doivent l'intégrer eux-mêmes pour qu'on soit raccords avec le TNP, je doute que la livraison par la France d'un plan style IKEA avec notice pas-à-pas et consignes précises permettant de dire "regardez c'est pas nous qu'on a intégré le réacteur les australiens l'ont fait tout seuls parce qu'ils sont super forts!" suffise à apaiser les froncements de sourcils qui ne manqueront pas de survenir ailleurs dans le monde, notamment en Chine.

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Il y a 8 heures, Patrick a dit :
Il y a 21 heures, Boule75 a dit :

Et il y a certainement des synergies à développer avec le nucléaire civil, ne serait-ce que sur les personnels et les filières de formation : du point de vue industriel français, ça pourrait avoir beaucoup de sens.

Lesquelles??? L'Australie n'a quasiment aucune filière nucléaire civile.
Tu veux leur vendre des EPR2 ou des Nuward avec? Je ne suis évidemment pas contre, mais bonne chance quand même.
La seule chose intéressante en Australie du point de vue nucléaire, même si c'est déjà beaucoup, c'est son industrie du minage d'uranium naturel. Mais pour aller plus loin il faudrait tout développer.

Beaucoup de sens pour la France : les filières de formation des soudeurs, des atomiciens, si on doit re-développer le parc, doit être étoffée, et ensuite on aura besoin de bras. Comme les deux métiers - au moins, parce qu'il doit y en avoir d'autres qui tournent autour des mêmes technologies - seront essentiels pour la remontée en puissance de la filière nucléaire civile, former les techniciens et ingénieurs chez nous, puis les employer en France, serait de bon aloi, n'est-il pas ?.

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Dans tous les cas les Australiens devront monter une chaîne de production chez eux car la capacité de production disponible n’est pas suffisante dans les pays constructeurs de SNA.

Ce dont il est question c’est:

1) Produire le(s) premier(s) de série a l’étranger pour accélérer les livraisons. Cela ne peut se faire qu’en détournant un SNA déjà en construction (très difficile) ou alors en jouant à la marge sur les capacités de production pour une livraison dans 8-10 ans. A priori Naval Group ont encore qqs capacités disponibles à Cherbourg car ils continuent de proposer des Scorpene à l’export, mais on ne sait pas combien de marge il leur reste. Du côté US la situation est plus tendue, même s’ils ont intrinsèquement un gros potentiel industriel à condition que l’Australie sorte son chéquier.

2) Produire les modules réacteurs à l’étranger. Impossible de dire à ce stade si les filières nuke US ou FR seraient en capacité de livrer. Mais à priori là aussi les Français pourraient avoir un petit avantage car TechnicAtome travaille aussi dans le civil donc à peut être qqs capacités inutilisées.

3) Assurer le soutien sur tout le cycle de vie (y compris rechargement, démantèlement etc). Difficile de dire qui a l’avantage car les réacteurs US n’ont pas besoin de rechargement mais l’uranium enrichi pose des questions de prolifération (qui peuvent apparement être résolus… encore faut il que les US acceptent de reprendre les déchets australiens hautement irradiés). Le rechargement des réacteurs français et leur démantèlement est relativement « facile » en comparaison, mais il faudra construire qqs infrastructures en Australie.

Modifié par HK
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il y a 26 minutes, Boule75 a dit :

Beaucoup de sens pour la France : les filières de formation des soudeurs, des atomiciens, si on doit re-développer le parc, doit être étoffée, et ensuite on aura besoin de bras. Comme les deux métiers - au moins, parce qu'il doit y en avoir d'autres qui tournent autour des mêmes technologies - seront essentiels pour la remontée en puissance de la filière nucléaire civile, former les techniciens et ingénieurs chez nous, puis les employer en France, serait de bon aloi, n'est-il pas ?.

Je ne pense pas que cette solution soit sûre ou pertinente. Pire encore, l'accord sur les  Shortfin témoignait plutôt d'un désir de compartimentalisation entre les deux pays, plutôt que de convergence.

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il y a une heure, Patrick a dit :

Je ne pense pas que cette solution soit sûre ou pertinente.

Parce que ?

il y a une heure, Patrick a dit :

Pire encore, l'accord sur les  Shortfin témoignait plutôt d'un désir de compartimentation entre les deux pays, plutôt que de convergence.

Sur le système de combat, certainement.
Pour le reste, évidemment, ils voulaient un sous-marin non-nucléaire, ça fait une sacré différence.

Mais n'est-ce pas plutôt en France qu'on souhaitait compartimenter ? Et qu'est-ce qui nous empêche au juste de le refaire s'ils commandaient de nouveaux soums, fussent-ils nucléaires ? On a un défi sur les capacités industrielles, personnels compris, mais mis à part ça ?

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Il y a 2 heures, Patrick a dit :

Oui, sauf que si ils doivent l'intégrer eux-mêmes pour qu'on soit raccords avec le TNP, je doute que la livraison par la France d'un plan style IKEA avec notice pas-à-pas et consignes précises permettant de dire "regardez c'est pas nous qu'on a intégré le réacteur les australiens l'ont fait tout seuls parce qu'ils sont super forts!" suffise à apaiser les froncements de sourcils qui ne manqueront pas de survenir ailleurs dans le monde, notamment en Chine.

Le TNP ne parle que des armes nucléaire et leurs vecteurs, pas des sous marins nucléaires, si les s/m sont parfois en causes quand ils sont nucléaires c'est parce qu'ils utilisent souvent de l'uranium plus enrichis que les centrales civiles qui est un matériel sensible pour faire des armes nucléaires. C'est un point sur lequel on a un avantage sur les autres.

De plus si les américains "donnent" un Virginia avec son combustible c'est aussi proliférant que si les Australiens l'avaient intégré eux même, donc je ne vois pas pourquoi, nous on ne pourrait pas leur apprendre un peu d'ingénierie. La boite de Pandore est déjà ouverte et par les US et UK, pas par nous. 

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 10 heures, Patrick a dit :

(...) Comment justifier d'en faire plus pour l'Australie? Même en imaginant que l'exportation d'un réacteur à U235 faiblement enrichi puisse passer pour une transaction civile, ce qui est déjà passablement douteux, intégrer un réacteur nucléaire à un sous-marin est l'une des prouesses d'ingénierie les plus ardues au monde, surtout si on veut des performances state of the art en discrétion notamment.

Lesquelles??? L'Australie n'a quasiment aucune filière nucléaire civile.
Tu veux leur vendre des EPR2 ou des Nuward avec? Je ne suis évidemment pas contre, mais bonne chance quand même.
La seule chose intéressante en Australie du point de vue nucléaire, même si c'est déjà beaucoup, c'est son industrie du minage d'uranium naturel. Mais pour aller plus loin il faudrait tout développer.

je ne mesure pas bien si "ça compte" dans notre équation, mais ils ont un réacteur de recherche (20MW) à Lucas Heights

https://en.wikipedia.org/wiki/Open-pool_Australian_lightwater_reactor

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Parce que ?

Parce que créer une dépendance étrangère au travers d'un besoin pour des personnels locaux au nom d'un partenariat stratégique qui ne résiste pas à un échec d'acquisition de matériel militaire, est au mieux cavalier, et au pire irresponsable.

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Sur le système de combat, certainement.

Il était américain donc il y avait un niveau de discussion franco-australien, un autre franco-américain, un dernier américano-australien. Qui savait quoi est une question pour un autre débat.

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Pour le reste, évidemment, ils voulaient un sous-marin non-nucléaire, ça fait une sacré différence.

Ils voulaient un soum conventionnel avec des qualités en distance franchissable proches de celles d'un sous-marin nucléaire. Naval Group a proposé sa solution, qui a gagné l'appel d'offre. On peut croire que NG n'auraient pas livré les performances attendues, mais en ce qui me concerne je n'ai que peu de doutes à ce sujet.

Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Mais n'est-ce pas plutôt en France qu'on souhaitait compartimenter ? Et qu'est-ce qui nous empêche au juste de le refaire s'ils commandaient de nouveaux soums, fussent-ils nucléaires ? On a un défi sur les capacités industrielles, personnels compris, mais mis à part ça ?

Par "compartimentation" j'entendais limiter l'accès aux compétences des uns et des autres pour éviter de transférer des choses qui n'ont pas à l'être. En témoigne le fait qu'à aucun moment il n'a par exemple été question de faire travailler dans la durée de grosses équipes de terrain de Naval Group en Australie pour accompagner la montée en puissance du partenaire australien. "Premier en France, deuxième on vous montre, troisième débrouillez-vous" dans l'idée.

On y allait pas non plus pour faire émerger de toutes pièces un concurrent à nos productions à terme.

C'est donc le modèle brésilien qui était mis en avant: on apprend comment assembler et réaliser le sous-marin, mais pas comment concevoir ledit sous-marin. Et ça suppose d'éviter de côtoyer le client de trop près. La leçon Navantia/Scropène/S-80 a été apprise et bien apprise.

Or la France assiste le Brésil dans la conception de son premier sous-marin nucléaire national en y mettant une certaine retenue.

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Le TNP ne parle que des armes nucléaire et leurs vecteurs, pas des sous marins nucléaires, si les s/m sont parfois en causes quand ils sont nucléaires c'est parce qu'ils utilisent souvent de l'uranium plus enrichis que les centrales civiles qui est un matériel sensible pour faire des armes nucléaires. C'est un point sur lequel on a un avantage sur les autres.

Certes mais jusqu'ici on s'est abstenus (contrairement aux russes vis-à-vis des indiens par exemple) alors qu'avec une politique aggressive à ce sujet faisant fi des craintes et conventions, on aurait déjà vendu un paquet de coques noires.

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

De plus si les américains "donnent" un Virginia avec son combustible c'est aussi proliférant que si les Australiens l'avaient intégré eux même, donc je ne vois pas pourquoi, nous on ne pourrait pas leur apprendre un peu d'ingénierie. La boite de Pandore est déjà ouverte et par les US et UK, pas par nous. 

Oui. Mais comme toujours: "...selon que vous serez puissant ou misérable..." https://gallica.bnf.fr/essentiels/fontaine/fables/animaux-malades-peste

Dans cette affaire, la France est un baudet à qui certains ont fait comprendre qu'il broutait un peu trop dans le pré carré d'autrui...

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8 hours ago, fraisedesbois said:

je ne mesure pas bien si "ça compte" dans notre équation, mais ils ont un réacteur de recherche (20MW) à Lucas Heights

https://en.wikipedia.org/wiki/Open-pool_Australian_lightwater_reactor

Oui oui, c'est leur argument majeur pour justifier qu'ils ont les capacités de faire de la maintenance nucléaire et les connaissances. Sauf qu'ils n'ont pas de filière de formation, ni de spécialistes industriels du domaine, ni d'ouvriers, techniciens ou ingénieurs qualifiés et capables dans le domaine.

C'est donc un contre exemple qui ne contredit pas l'argument de "pas de filière nucléaire" : parce qu'il ne s'agit même pas d'un début de filière nucléaire complète, mais bien d'un seul mini réacteur pour de la recherche (sur quoi, je l'ignore, imagerie médicale ? RMN ? Physico-chimie et champs électromagnétiques ? C'est détaillé dans l'article Wiki au final) sans réelle capacité de production électrique en prime.

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Par "compartimentation" j'entendais limiter l'accès aux compétences des uns et des autres pour éviter de transférer des choses qui n'ont pas à l'être. En témoigne le fait qu'à aucun moment il n'a par exemple été question de faire travailler dans la durée de grosses équipes de terrain de Naval Group en Australie pour accompagner la montée en puissance du partenaire australien. "Premier en France, deuxième on vous montre, troisième débrouillez-vous" dans l'idée.

On y allait pas non plus pour faire émerger de toutes pièces un concurrent à nos productions à terme.

C'est donc le modèle brésilien qui était mis en avant: on apprend comment assembler et réaliser le sous-marin, mais pas comment concevoir ledit sous-marin. Et ça suppose d'éviter de côtoyer le client de trop près. La leçon Navantia/Scropène/S-80 a été apprise et bien apprise.

Or la France assiste le Brésil dans la conception de son premier sous-marin nucléaire national en y mettant une certaine retenue.

Il me semble que t'est un peu en "roue libre"  sur le plan interprétatif. et tu mélanges un peu tout. NG vend des soums sur une base de transfert de technologie, c'est un argument pour emporter des marchés et y compris en Australie, capacité à conduire des ventes en transfert de techno... 

Quand aux espagnols c'est autre autre affaire, le Scorpène était une offre commune de vente à des tiers. Jusqu'à quel point le bateau était le fruit d'une collaboration, je n'en sais rien et je ne pense pas que tu le saches. Ceci n'empêche pas que le S80 parait fortement inspiré du Scorpène "océanique" (mais c'est une autre affaire) Par ailleurs,  les espagnols ont des chantiers navals de longue date.

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Il y a 7 heures, Patrick a dit :

Parce que créer une dépendance étrangère au travers d'un besoin pour des personnels locaux au nom d'un partenariat stratégique qui ne résiste pas à un échec d'acquisition de matériel militaire, est au mieux cavalier, et au pire irresponsable.

Je ne te suis pas.

Si on renforce notre capacité de formation/production de sous-marins en France pour pouvoir répondre à une commande australienne, tout en assurant aux australiens qui viendraient se former en France de pouvoir exploiter correctement les matériels qui seraient construits pour eux, en quoi se crée-t-on une "dépendance étrangère" qui nous nuirait ? On leur apprend bien certains savoirs, c'est entendu mais c'est surtout bien normal et nous le faisons quoi que nous vendions (sauf très exceptionnels contrats "clé en main" où non seulement on vend mais on opère : aucun intérêt dans l'armement).

L'esquisse de plan US (financement australien de capacités de productions aux USA) procède de la même logique sauf qu'ils envisagent en prime des financements australiens massifs à l'industrie US pour sa réalisation : on doit pouvoir proposer mieux.

Ce qu'on risque, c'est la sur-capacité chez nous si d'aventure le contrat était encore cassé pour une raison (très) quelconque. Étant données les synergies industrielles entre la production de sous-marin et l'industrie nucléaire civile (et pas que nucléaire peut-être !), n'est-ce pas un risque acceptable ?

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Le 13/11/2022 à 20:45, ywaDceBw4zY3tq a dit :

NG est occupé a faire les SNLE 3G après les SNA. Construire 6 / 8 SNA en même temps que les SNLE c'est doubler les capacités de production, ça voudrait dire qu'on décide d'une expansion capacitaire en terme de SNA sans précédent (à ma connaissance, mais a part Bohai en Chine ces dernières années je vois pas trop), avec un préavis très court, et avec quelle utilisation de ces capacités après un hypothétique contrat australien ? Même au USA ça commence a grogner en disant que ça va être très compliqué, qu'il faudrait ouvrir un nouveau chantier et que ça va coûter très cher. Le combustible je pense qu'ils s'en foutent / qu'ils voient surtout les avantages (pas besoin de construire les capacités de rechargement de coeur).

Il y a une solution : repousser la construction des SNLE 3G.  On le fait couramment pour des tas d'autres armements.  Pourquoi ne pourrait on pas le faire ici?  OK c'est la dissuasion, mais les SNLE 2G sont déjà trés silencieux (la preuve : deux SNLE modernes se sont frottés l'un à l'autre parce qu'ils ne se détectaient pas entre eux !)

Il y a 12 heures, pascal a dit :

Exact a priori chez GD Electric Boat à Groton ils sont déjà au taquet avec les Virginia pour l'USN

sauf à ce que l'USN passe son tour pour quelques unités.  Ca serait assez indolore puisque la sous marinade australienne a les mêmes buts que celle des ricains en asie pacifique.

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il y a 11 minutes, BP2 a dit :

Pourquoi ne pourrait on pas le faire ici

Parce que c'est la dissuasion nucléaire, que c'est la priorité depuis les années 60 et que s'il y a n domaine qui ne souffre aucun report c'est celui-là. De surcroît quand on voit tous les avantages offerts par la détention de l'arme nucléaire (Russie; Corée du Nord; quête de l'Iran) on se dit que ce n'est pas si idiot que ça.

 

il y a 13 minutes, BP2 a dit :

Ca serait assez indolore puisque la sous marinade australienne a les mêmes buts

Certes à ceci près qu'un Virginia quand il sort de ses essais constructeurs il est opérationnel dans la foulée avec derrière toute une structure de soutien, les équipages formés et tout le tralala. Un Virginia pour les Aussies ne sera pas aussi efficace aussi rapidement ... loin de là tout est à faire là-bas.

Autre bémol il ne sera jamais comme ceux de l'USN car il ne sera pas sous commandement US et pas drivé par des Américains donc non à mon avis ce ne sera pas indolore vu de Washington.

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il y a 15 minutes, pascal a dit :

Parce que c'est la dissuasion nucléaire, que c'est la priorité depuis les années 60 et que s'il y a n domaine qui ne souffre aucun report c'est celui-là. De surcroît quand on voit tous les avantages offerts par la détention de l'arme nucléaire (Russie; Corée du Nord; quête de l'Iran) on se dit que ce n'est pas si idiot que ça.

Avoue quand même que, chez nous c'est une forme de doxa,  et que pour certains que tu cites, et d'autres, cela s'appuie sur "3 bombinettes" ...  A l'épreuve des faits en Ukraine,  on peut s'interroger sur l'utilité des ASMP...  La Russie, nonobstant ses armes (pseudo) tactiques,  se trouve de fait dans un choix binaire; à mon avis les ASMP posent le même problème... 

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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Parce que c'est la dissuasion nucléaire, que c'est la priorité depuis les années 60 et que s'il y a n domaine qui ne souffre aucun report c'est celui-là. De surcroît quand on voit tous les avantages offerts par la détention de l'arme nucléaire (Russie; Corée du Nord; quête de l'Iran) on se dit que ce n'est pas si idiot que ça.

on a développé le M45 car le M5 a été annulé.  Je crois me souvenir que l'ASMP A n'a pas été produit en temps et heure. 

On ne parle pas de se passer 3 ou 4 années d'une composante essentielle de la dissuasion, mais de décaler l'arrivée d'un nouvel équipement.

Mais le consensus semble en effet celui que tu cites.

Il y a 2 heures, pascal a dit :

Certes à ceci près qu'un Virginia quand il sort de ses essais constructeurs il est opérationnel dans la foulée avec derrière toute une structure de soutien, les équipages formés et tout le tralala. Un Virginia pour les Aussies ne sera pas aussi efficace aussi rapidement ... loin de là tout est à faire là-bas.

Autre bémol il ne sera jamais comme ceux de l'USN car il ne sera pas sous commandement US et pas drivé par des Américains donc non à mon avis ce ne sera pas indolore vu de Washington.

Pour la formation il doit être possible dés aujourd'hui d'envoyer des aussies en formation dans les écoles américaines et embarquer des soum ricains.  Ca permettrait d'avoir du personnel dispo et formé à l'arrivée des batiments dans 5 ou 7 ou 10 ans si ca se faisait comme cela.

Sur le niveau de définition des bâtiments, tu as peut être raison, mais les australiens sont un des alliés les plus proches (si ce n'est le plus proche) des américains, donc ca doit faciliter la chose.

Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

cela s'appuie sur "3 bombinettes"

Tu exagères !  On a été en mesure de mettre en oeuvre 3 SNLE avec une dotation complète (ou peut être qu'à 80-90%...) de missiles.  Soit un potentiel maxi (à notre connaissance) de 3 x 16 x 6 = 288 têtes.

C'est pas rien.  Imaginons même que seule la moitié arrivent à destination, la quasi totalité de la Russie occidentale (celle ou il y a les industries et la population) est renvoyée au début du 20eme siècle.

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Il y a 9 heures, BP2 a dit :

Tu exagères !  On a été en mesure de mettre en oeuvre 3 SNLE avec une dotation complète (ou peut être qu'à 80-90%...) de missiles.  Soit un potentiel maxi (à notre connaissance) de 3 x 16 x 6 = 288 têtes.

Je ne me referais pas à la dissuasion Fr. mais à certaines citées par Pascal... 

Modifié par Fusilier
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11 hours ago, BP2 said:

l y a une solution : repousser la construction des SNLE 3G.  On le fait couramment pour des tas d'autres armements.  Pourquoi ne pourrait on pas le faire ici?

Le SNLE Le Triomphant aura 40 ans en 2035… faut bien le remplacer ainsi que les SNLE suivants qui arrivent en fin de vie à 3-4 ans d’intervalle derrière 

Modifié par HK
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Il y a 8 heures, BP2 a dit :

on a développé le M45 car le M5 a été annulé.  Je crois me souvenir que l'ASMP A n'a pas été produit en temps et heure. 

On ne parle pas de se passer 3 ou 4 années d'une composante essentielle de la dissuasion, mais de décaler l'arrivée d'un nouvel équipement.

Décaler les SNLE 3G n’est possible que si on estime qu’en 2035 il sera toujours capable d’être indétectable au sonars UTBF de 2035. Sachant que le plan c’est qu’à cette date là nouvelle suite de Thales sera prête donc ça pourrait être cavalier de partir du principe qu’au moins les Américains n’auront pas quelque chose d’équivalent.

Quand on banane M5 pour M51 derrière il y a une analyse des défenses ATBM pour valider que M51 "suffit"

Idem quand on annule ASLP pour ASMP-A

Et il y a la dispo du SNLE à 40 ans d’âge comme le souligne HK qui rentre aussi en compte vu qu’on a pas de flexibilité avec 4 unités seulement.

 

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Il y a 12 heures, BP2 a dit :

Il y a une solution : repousser la construction des SNLE 3G.

On ne le fait pas déjà ?

Nos SNLE 2G vont avoir 40 ans quand certains SNLE 1G ont été retirés du service au bout de 20 ans.

Accessoirement, on est sur qu'on restera à 4 SNLE ? Vu la crise actuelle et le fait que la France est la seule puissance nucléaire de l'UE, il me paraît concevable que dans 15 à 30 ans on décide d'augmenter notre nombre de SNLE donc de prolonger des SNLE 2G.

 

Maintenant, si la France prévoit d'augmenter significativement sa dotation en sous-marins nucléaire (passage à 8 SNA, 5 ou 6 SNLE, des SMR immergés type flexblue...) et d'en vendre à l'export (au moins une première série de 2 ou 3 à l'Australie le temps que les USA puissent en livrer et de faire un précédent pour trouver d'autres clients), on a la solution basique d'investir dans un outil industriel qui nous permettra de produire plus de SNA.

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Il y a 12 heures, Julien a dit :

Quand on banane M5 pour M51 derrière il y a une analyse des défenses ATBM pour valider que M51 "suffit"

Idem quand on annule ASLP pour ASMP-A

Surement.  Mais est la seule explication?  Le M5 était peut être un rêve d'ingénieurs...

Et puis il y a la dimension budgetaire. On ne peut pas faire ce qu'on veut non plus, donc on fait des choix, dissuasion ou pas.

Il y a 10 heures, ARPA a dit :

Accessoirement, on est sur qu'on restera à 4 SNLE ? Vu la crise actuelle et le fait que la France est la seule puissance nucléaire de l'UE, il me paraît concevable que dans 15 à 30 ans on décide d'augmenter notre nombre de SNLE donc de prolonger des SNLE 2G.

Il faudrait alors que l'UE prenne en charge une partie du financement. On en est loin. Et en contrepartie qu'il y ait une mise à plat des "intêrets vitaux" qu'on devra protéger. Pas simple.    Bref j'y crois peu.

Si la France dégage des ressources pour sa défense (on entend parler de 3% du PIB) c'est d'abord les forces classiques qui doivent en profiter car c'est la première des dissuasions;

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

(...) « Il y a un choix fondamental qui est de savoir s'ils produisent ou pas des sous-marins chez eux ou s'ils décident d'aller vers le nucléaire ou pas », a relevé Emmanuel Macron.

L'occasion pour le chef de l'Etat de rappeler que la France ne livrait pas de sous-marins à propulsion nucléaire à l'étranger et que l'offre restait donc conventionnelle. « Nous n'avons jamais été sur une stratégie comme celle-ci » (...)
 

Bon bin ça c'est clair désormais, ça met fin à nos spéculations sur nos capacités (ou pas) à produire chez nous des soums supplémentaires (qu'ils soient nuc. ou conv.).

Notre offre est inchangée: production locale (AUS), propulsion conventionnelle. Shortfin. Point à la barre.

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