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Europe de la Défense ?


Messages recommandés

Il y a 11 heures, Skw a dit :

C'est justement ce qui est intéressant. Très probable qu'il y ait derrière cette posture américaine la volonté de voiler un risque perçu comme croissant...

A rapprcher du discours lunaire de Pompeo à Munich, effectivement, et de la très importante délégation Us : ils auraient bien un peu peur qu'à force de tirer sur la corde, le côté Est ne lâche le bout.

On n'y est pas encore.

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Il existe également un projet européen commun que Radmor dirige avec Thales comme principaux participants. Cela s'appelle ESSOR (European Secure Software Defined Radio). L'Allemagne vient de devenir le troisième participant.

La coopération de Thales et Radmor, qui fait partie du groupe WB depuis un certain temps, dure depuis 26 ans. Les Polonais ont d'abord pris le relais des technologies françaises de production de systèmes d'identification modernes (IFF), et peu de temps après les technologies nécessaires à la construction de stations de radio numériques de la famille PR4G.

WB est une entreprise moderne qui produit des drones, des systèmes de contrôle de tir d'artillerie et des communications. Il existe des possibilités de coopération, mais la volonté des politiciens est nécessaire.
 

https://www.defence24.pl/francuska-minister-wspolpraca-grupy-wb-i-thalesa-wzorem-dla-innych

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3 hours ago, Boule75 said:

Escale du Charles à Brest en compagnie de son escorte allemande, espagnole, portugaise, belge, plus une FREMM et une FDA. On ignore s'il y a plus d'un sous-marin.

Etape suivante : que les troupes au sol sécurisant la rade soient également bigarées.

 

Malheureusement, j'ai peur que l'opération "Raid des bars du coin" ait été annulée pour cause de coronavirus...

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  • 2 weeks later...

https://forcesoperations.com/une-nouvelle-serie-de-projets-pedid-a-la-mi-avril/   tiens   l'Europe de la Défense n'est pas "confinée" ...

La Commission européenne s’apprête à lancer une nouvelle série de 24 projets de R&D à destination de l’industrie de la défense. Si les montants promis s’affermissent, ils seront financés à hauteur de 254M€ par le Programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (PEDID).

Citation

Coup d’envoi, en théorie, le 15 avril. À partir de cette date, les groupements industriels seront invités à soumettre leur proposition en vue de l’octroi d’un financement européen. Pour être éligible, tout groupement industriel doit nécessairement rassembler un minimum de trois entreprises issues d’au moins deux pays différents. Doté d’un budget global de 497M€ pour la période 2019-2020, le PEDID devrait céder le flambeau dès l’an prochain à un Fonds européen de défense (FEDef) dont la question du financement n’est toujours pas clarifiée.

Seul « hic », la part de contrats directs, donc octroyés sans mise en concurrence, plafonne cette année à 90M€. C’est tout simplement le double de l’exercice précédent. Potentiellement compromis, le projet européen MALE RPAS devrait à lui seul en capter les trois quarts pour un maximum de 76M€. Le solde restant reviendra au programme de radio logicielle ESSOR mené au nom de l’OCCAR par le consortium a4ESSOR. Ne subsistent in fine que 150M€ pour alimenter une vingtaine de programmes pourtant essentiels.    La date butoir de remise des offres pour cette seconde promotion est fixée au 1er décembre, soit un délai rallongé de deux mois par rapport à la session 2019. Il s’agit sans doute de laisser une marge supplémentaire à un secteur fortement impacté par la pandémie de Covid-19. Des 24 projets annoncés, nombreux sont ceux pour lesquels les industriels français du secteur terrestre auront certainement une carte à jouer. Exemples.

Modernisation et développement d’hélicoptères de combat de nouvelle génération    Bien qu’alléchant, l’intitulé cache en réalité le développement d’une brique (e-MUM-T) qui posera les bases de la collaboration opérationnelle entre drones aériens et hélicoptères de combat....Toujours dans la veine des voilures tournantes, le PEDID invitent aussi à réfléchir à la survavibilité des hélicoptères ....Parmi les industriels attendus, mentionnons le groupe Lacroix, spécialiste de la pyrotechnie à l’origine du premier système d’autodéfense automatique « soft-kill » développé en France. Le système e-MUM-T et la question de la survivabilité font partie d’un pool « Air combat capabilities » doté d’une enveloppe globale de 22M€ pour l’année 2020.

Systèmes anti-drones (C-UAS) ....

Modernisation des plateformes blindées  ....

Appui-feu et munitions guidées....Difficile, à l’aune de ces quelques éléments, de ne pas songer au projet franco-allemand de Common Indirect Fire System (CIFS), qui devrait voir Nexter et KMW oeuvrer ensemble au remplacement des canons automoteurs PzH 2000 et CAESAR à l’horizon 2035-2040     + l’élaboration d’un nouveau missile à très longue portée adapté aux lance-roquettes multiples.   + « ouvrir la voie à une solution européenne souveraine de munitions d’artillerie de 155 mm/calibre 52 à très longue portée, de haute précision et dotée de charges améliorées ».

 

 

Modifié par Bechar06
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il y a 12 minutes, prof.566 a dit :

Pour moi le plus structurant là dedans c'est ESSOR...Sinon, c'est 155mm/52 calibres pas calibre 52 (si je ne fais pas erreur)

Tant que l'ennemi est vaporisé sans que la planète ne soit polluée, moi ça me va :-D

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  • 2 months later...
Il y a 1 heure, mehari a dit :

l'UE balance des tunes dans tous les coins en ce moment: EDIDP & PADR: les appels à projets européens sourient à la France

En écho et en ...français :  https://forcesoperations.com/edidp-padr-les-appels-a-projets-europeens-sourient-a-la-france/

Citation

La Commission européenne a présenté hier une première série de subventions attribuées au profit de la recherche militaire au titre du dispositif EDIDP*. Avec les huit projets PADR* dévoilés en avril, ce sont en tout 24 programmes collaboratifs qui seront financés cette année par l’Europe pour un total de 205M€. Autant d’axes de R&D dans lesquels la BITD française a su se positionner avec brio.

« Ces projets prometteurs démontrent la capacité de l’Union à promouvoir et à soutenir la coopération entre les industries de la défense sur le territoire européen et entre les États membres. En développant des technologies et des capacités de défense de haut niveau, nous renforçons la résilience et l’autonomie stratégique de l’Union », déclarait à cette occasion le Commissaire au marché intérieur, le Français Thierry Breton.

Le montant peut paraître insignifiant au vu des enjeux et des 9Md€ de financement projetés pour le futur Fonds européen de la défense (FEDef). C’est néanmoins le premier acte d’ampleur réalisé par l’Europe pour promouvoir la recherche militaire, jusqu’alors exclue des aides communautaires. En investissant ces fonds, l’Europe contribue désormais au potentiel de compétitivité et d’innovation « y compris en incitant les États membres à investir dans la recherche et le développement, grâce à un effet de levier de plus de 113 millions d’euros ».

Cette « moisson 2020 » aura tout particulièrement profité à la France. Seuls trois des 24 programmes exposés hier n’incluent en effet aucune entité française. Non contente d’en coordonner cinq, la BITD française est de loin la mieux représentée avec 45 entreprises, laboratoires et instituts de recherche (redondances comprises), contre 25 pour l’Espagne et 22 pour l’Allemagne.

« Tous les participants à la chaîne de valeur dans le secteur de la défense, quelles que soient leur taille et leur origine au sein de l’Union, peuvent en retirer des bénéfices », ajoute Thierry Breton. Ces subventions ne profiteront pas seulement aux grands noms de la BITD française, que sont Nexter, Safran, Airbus ou Thales. Maillons discrets mais essentiels à la cohérence de l’offre soumise, plus de 80 PME et ETI européennes sont bénéficiaires du seul financement EDIDP, soit 37% du total. Une dizaine d’entre elles sont françaises, à l’instar d’Earthcube ou de Gatewatcher, spécialisée dans la cybersécurité. D’autres opportunités s’ouvrent à l’écosystème français, alors qu’une nouvelle série de 12 appels à proposition a été publiée en avril 2020 pour un financement de 160M€. Les proposition sont attendues d’ici décembre prochain.

Drones, robotique terrestre, systèmes de missile, etc.: le « made in France » se retrouve dans plusieurs segments majeurs du domaine terrestre. On ne présente plus PILUM, ce projet PADR décroché par un consortium dirigé par l’Institut franco-allemand de Saint-Louis (ISL). Son lancement sera effectif au troisième trimestre 2020. Au rang des autres PME françaises sélectionnées pour un financement PEDID, citons le Lillois Nexedi, chargé de coordonner le projet DRONEDGE-E. Soutenue à hauteur de 1,9M€, cette étude de deux ans envisage le transfert d’un simulateur 3D d’essaim de drones vers une représentation en réel sur la base de plateformes existantes. « DRONEDGE-E étudiera faisabilité d’une nouvelle architecture, qui pourra être appliquée aux systèmes aériens sans pilotes ainsi qu’aux systèmes hybrides », détaille la Commission européenne.

Toujours dans le segment des systèmes autonomes, le sujet MUGS (Modular Unmanned Ground System) aura finalement souri au groupement iMUGS emmené par l’Estonien Milrem Robotics. Ce dernier, notamment associé à Safran Electronics & Defense et Nexter, était principalement opposé au consortium TURMA emmené par le Belge John Cockerill Defense et rejoint entre autres par Arquus et Shark Robotics. Les 30,6M€ octroyés par l’Europe au titre du PEDID alimenteront la réalisation d’études, la conception, le prototypage et l’évaluation d’une architecture modulaire et évolutive pour des systèmes pilotés et autonomes hybrides sur une période de 30 mois. Les briques résultantes seront testées sur base d’un système robotisé existant, a fortiori la plateforme THeMIS de Milrem Robotics. Lié au projet UGS de la CSP, iMUGS entend par ailleurs répondre à plusieurs des 11 priorités de l’Agence européenne de défense listées dans la refonte 2018 de son Plan de développement des capacités.

Dans un tout autre segment, une proposition emmenée par MBDA France décroche un financement de 6,45M€ dans le cadre du projet LynkEUs. Une dénomination qui n’est pas sans rappeler le concept présenté en avril 2019 par le missilier et la PME aixoise Novadem, également partie prenante du programme européen. Lancé en 2017, ce concept associe le missile MMP de MBDA au drone NX70 de Novadem pour renforcer les capacités d’ observation dans la profondeur et permettre la désignation de cibles au-delà de la vue directe (BLOS). Désormais placés au niveau européen, les deux acolytes poursuivront durant 24 mois les phases d’étude et de test en compagnie de neuf autres entreprises et instituts de recherche, dont les Belges FN Herstal, John Cockerill et Xenics.

*EDIDP: European Defence Industrial Developpment Program (EDIDP), PADR: Preparatory Action on Defence Research (PADR)

 

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4 minutes ago, Bechar06 said:

C'est le lien que j'ai posté tout en haut. Mais vu qu'il n'inclut que peu de projet (seulement PILUM, iMUGS et LynkEUs), j'ai décidé de prendre le temps de trouver les autres.

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  • 4 weeks later...

@Patrick

Tu vas adorer cette intervention de akk.

http://www.opex360.com/2020/07/20/lallemagne-veut-une-boussole-strategique-pour-lunion-europeenne/

L’Allemagne veut une « boussole stratégique » pour l’Union européenne

PAR LAURENT LAGNEAU · 20 JUILLET 2020

Que les États-Unis s’intéressent de plus en plus à la région Indo-Pacifique par rapport à l’Europe n’est pas un péhnomène nouveau. C’était déjà le cas sous l’ère du président Obama, avec le « pivot asiatique » consistant à faire basculer le « centre de gravité » de la politique étrangère américaine vers cette zone aux dépens du Vieux Continent. Et, alors chef du Pentagone, Robert Gates avait exhorté les Européens à cesser de réduire leurs dépenses militaires, estimant que le contribuable américain n’avait « pas à assumer le fardeau croissant créé par les réductions des budgets de la défense » des membres de l’Otan.

Des mots que n’aurait pas renié Donald Trump. Aussi, ce dernier s’inscrit dans cette logique, d’une manière plus « abrupte ». En clair, si la forme change, le fond reste. Cependant, à partir de 2014, les États-Unis ont renforcé leur présence militaire en Europe, dans le cadre de l’opération Atlantic Resolve, visant à rassurer les pays européens s’estimant menacés par la Russie.

Cela n’est pas fondamentalement remis en cause par l’actuel locataire de la Maison Blanche… si ce n’est qu’il faut désormais des contre-parties financières, comme la Pologne – et, plus récemment, la Lettonie – les ont proposées pour accueillir les troupes américaines appelées éventuellement à quitter l’Allemagne, à qui Washington reprose la faiblesse de ses dépenses militaires et sa participation dans le projet russe de gazoduc Nord Stream 2.

Pour rappel, le président Trump a l’intention de réduire drastiquement [de 30%] le volume des forces américaines stationnées en permanence outre-Rhin. Une perspective qui n’enchante guère plusieurs élus allemands, quelle que soit, d’ailleurs, leur couleur politique. Ainsi, les « ministres-présidents » de quatre États régionaux [Bade-Württemberg, Rhénanie-Palatinat, Bavière, Hesse] ont écrit à 13 membres du Congrès américain pour leur demander d’empêcher ce projet.

Selon ces derniers, les forces américaines déployées en Allemagne constitue la « colonne vertébrale de la présence militaire en Europe et de la capacité d’action de l’Otan. » Et de demander de « ne pas couper le lien d’amitié, mais de renforcer le lien d’amitié » entre les deux pays.

Au niveau du gouvernement fédéral, on dit peu ou prou la même chose… Toutefois, il semble qu’il ait pris acte de cette évolution, tout en continuant de considérer que l’Otan doit rester la pierre angulaire de la sécurité européenne.

« Nous pensons que l’Alliance est d’une grande valeur pour chacun de ses membres. […] Les troupes américaines en Allemagne aident à protéger non seulement l’Allemagne et la partie européenne de l’OTAN, mais aussi les intérêts des États-Unis d’Amérique », a ainsi fait observer Angela Merkel, la chancelière allemande, dans un entretien publié par plusieurs journaux européens le 26 juin.

« En Allemagne, nous savons que nous devons dépenser davantage pour la défense. Nous avons obtenu des augmentations considérables ces dernières années et nous continuerons sur cette voie pour renforcer nos capacités militaires », a également affirmé Mme Merkel, avant d’estimer que l’Europe doit désormais « porter une plus grande charge que pendant la guerre froide ». Et d’ajouter : « Nous avons grandi avec la certitude que les États-Unis voulaient être une puissance mondiale. S’ils souhaitent maintenant ne plus tenir ce rôle de leur propre gré, nous devrons y réfléchir très profondément. »

Alors que l’Allemagne assure la présidence tournant de l’Union européenne [UE], cette réflexion évoquée par Mme Merkel doit aboutir à l’élaboration d’une « boussole stratégique » pour les Européens, afin d’anticiper un éventuel désengagement militaire américain. C’est en effet ce qu’a expliqué Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre allemande de la Défense, à la commission de la sous-commission de la sécurité et de la défense du Parlement européen, le 14 juillet.

Ainsi, selon cette dernière, le résultat des prochaines élections présidentielles américaines n’inversera pas la tendance actuelle, même en cas d’une victoire de Joe Biden, le rival démocrate de M. Trump. Seul le ton et la méthode changeront. « La réorientation de la politique étrangère américaine vers la Chine […] restera un moteur clé à Washington, peut-être au détriment de l’Europe », a-t-elle déclaré. « Si tel est le cas, cela signifie que nous, Européens, devons être capables d’agir plus que ce n’est le cas aujourd’hui », a-t-elle continué.

D’où l’importance de cette « boussole stratégique« , sorte de « boite à outils » qui éviterait d’être pris au dépourvu tout en renforçant un pôle européen au sein de l’Otan. En outre, elle serait une « étape clé pour garantir que tous les États membres soutiennent une politique étrangère et de défense commune », en s’appuyant sur une évaluation commune des menaces à l’échelle de l’UE, a expliqué Mme Kramp-Karrenbauer. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Par exemple, certains pays membres [Pologne, États baltes, Suède, Slovaquie, etc] étant plus sensibles aux actions de la Russie que d’autres [comme la Hongrie]. Cela vaut aussi à l’égard de la Chine, des visées turques en Méditerranée orientale ou bien encore de la menace terroriste, qui n’est pas perçue de la même manière à Varvovie qu’à Paris.

« Si nous voulons nous affirmer en tant qu’Européens, nous ne pouvons le faire qu’ensemble. […] Il s’agit de défense collective, il s’agit d’opérations internationales, il s’agit d’une vision stratégique du monde, il s’agit en fin de compte de la question de savoir si nous voulons façonner activement l’ordre mondial », a insisté Mme Kramp-Karrenbauer, auprès du quotidien Die Zeit, le 16 juillet.

Par ailleurs, et s’agissant de la méthode pour évaluer les dépenses militaires, notamment au niveau de l’Otan, la ministre allemande a plaidé pour l’abandon de la fameuse norme des 2% du PIB, qui, en ces temps de crise économique, ne veut rien dire.

En effet, pour Berlin « dans un contexte de ralentissement de l’activité économique dû à la pandémie [de Covid-19], le pourcentage du PIB offrira une vision encore plus disproportionnée de la contribution des membres de l’Otan, car les pays pourront plus facilement atteindre leurs objectifs. » Aussi, le plus pertinent serait de mesurer les capacités militaires fournies à l’Alliance.

Modifié par herciv
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Il y a 5 heures, herciv a dit :

Ainsi, selon cette dernière, le résultat des prochaines élections présidentielles américaines n’inversera pas la tendance actuelle, même en cas d’une victoire de Joe Biden, le rival démocrate de M. Trump.

Belle démonstration de réalisme. Je suis surpris.

Il y a 5 heures, herciv a dit :

Seul le ton et la méthode changeront. « La réorientation de la politique étrangère américaine vers la Chine […] restera un moteur clé à Washington, peut-être au détriment de l’Europe », a-t-elle déclaré. « Si tel est le cas, cela signifie que nous, Européens, devons être capables d’agir plus que ce n’est le cas aujourd’hui », a-t-elle continué.

Idem. Auraient-ils enfin compris, ou au moins admis l'évidence?

Il y a 5 heures, herciv a dit :

D’où l’importance de cette « boussole stratégique« , sorte de « boite à outils » qui éviterait d’être pris au dépourvu tout en renforçant un pôle européen au sein de l’Otan. En outre, elle serait une « étape clé pour garantir que tous les États membres soutiennent une politique étrangère et de défense commune »

Et là on retombe dans l'illusoire. La crise avec les turcs démontre tout récemment que ça ne fonctionne pas.

Politique étrangère commune en Europe c'est un voeu pieux.

Il y a 5 heures, herciv a dit :

, en s’appuyant sur une évaluation commune des menaces à l’échelle de l’UE, a expliqué Mme Kramp-Karrenbauer. Ce qui ne sera pas une mince affaire. Par exemple, certains pays membres [Pologne, États baltes, Suède, Slovaquie, etc] étant plus sensibles aux actions de la Russie que d’autres [comme la Hongrie]. Cela vaut aussi à l’égard de la Chine, des visées turques en Méditerranée orientale ou bien encore de la menace terroriste, qui n’est pas perçue de la même manière à Varvovie qu’à Paris.

On vient de voir ce que ça donnait.

Il y a 5 heures, herciv a dit :

« Si nous voulons nous affirmer en tant qu’Européens, nous ne pouvons le faire qu’ensemble. […] Il s’agit de défense collective, il s’agit d’opérations internationales, il s’agit d’une vision stratégique du monde,

Pareil, intérêts divergents.

Il y a 5 heures, herciv a dit :

il s’agit en fin de compte de la question de savoir si nous voulons façonner activement l’ordre mondial », a insisté Mme Kramp-Karrenbauer, auprès du quotidien Die Zeit, le 16 juillet.

La réponse est connue dans le cas de l'Allemagne: c'est non.

Il y a 5 heures, herciv a dit :

Par ailleurs, et s’agissant de la méthode pour évaluer les dépenses militaires, notamment au niveau de l’Otan, la ministre allemande a plaidé pour l’abandon de la fameuse norme des 2% du PIB, qui, en ces temps de crise économique, ne veut rien dire.

En effet, pour Berlin « dans un contexte de ralentissement de l’activité économique dû à la pandémie [de Covid-19], le pourcentage du PIB offrira une vision encore plus disproportionnée de la contribution des membres de l’Otan, car les pays pourront plus facilement atteindre leurs objectifs. » Aussi, le plus pertinent serait de mesurer les capacités militaires fournies à l’Alliance.

Ça c'est une bonne nouvelle par contre.

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Résultat de marchandages sur la grosse avancée "fédéraliste" du partage mutualisé des dettes !

L’Union européenne divise par deux ses ambitions en matière de défense et d’autonomie stratégique 

http://www.opex360.com/2020/07/21/lunion-europeenne-divise-par-deux-ses-ambitions-en-matiere-de-defense-et-dautonomie-strategique/

"Quant au CFP  [ Cadre Financier Pluriannuel ] , il sera doté d’une enveloppe globale de 1.074 milliards d’euros pour les six prochaines années, alors que la Commission européenne tablait sur un montant de 1.134 milliards, avec une contribution de 1,11% du revenu national brut [RNB] des États membres. Les quatre « frugaux » ont obtenu de baisser leur participation au budget européen, ce qui fait que des coupes franches ont dû être faites… ...

Résultat : les ambitions de l’UE en matière de défense ont été drastiquement revues à la baisse. Au départ, l’objectif était de mettre sur pied un Fonds européen de défense [FEDef] doté d’un peu plus de 13 milliards d’euros, afin de favoriser les coopérations industrielles européennes en matière d’armement, notamment via la Coopération structurée permanente [CSP/PESCO]. L’idée étant de renforcer l’autonomie stratégique européenne. Dans le même temps, une enveloppe de 16 millards d’euros devait être affecté à un autre secteur stratégique, celui de l’espace, en l’occurrence.

En décembre, devant les blocages constatés lors des négociations relatives au CFP pour la période 2021-27, la Finlande, qui tenait alors les rênes de l’UE, proposa de réduire le budget à 1.087 milliards d’euros, ce qui supposait de tailler revoir à la baisse les ambitions affichées pour le FEDef, dont la dotation devait être divisée par deux, la politique spatiale ainsi que le plan pour la mobilité militaire au sein de l’espace européen.

La France s’opposa fermement à de tels desseins..... « Nous aurons l’occasion de tester les ambitions des Européens lorsque le cadre financier pluriannuel sera à nouveau discuté et le budget du Fonds européen de la défense arrêté. Selon moi, il est absolument nécessaire de préserver les moyens initialement envisagés, de l’ordre de 13 milliards. Revoir nos ambitions à la baisse serait une faute », affirma Florence Parly, la ministre française des Armées, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 11 mai dernier.... Finalement, les Européens ont donc commis une « faute » en revoyant leur ambition à la baisse. Selon les documents publiés à l’issue du Conseil européen, le FEDef ne sera crédité que de 7,014 milliards d’euros… Soit la somme qui avait été proposée en décembre dernier, et qui était considérée comme « inacceptable »  ...

Quant au plan visant à améliorer la mobilité militaire au sein de l’UE, et qui intéresse également l’Otan, il bénéficiera de 1,5 milliard d’euros sur la période. Ce dernier revient de loin… à un moment, il était question de le passer par pertes et profits.

Enfin, la politique spatiale a aussi perdu des plumes. Des 16,5 milliards d’euros qu’il était question de lui attribuer à l’origine, elle devra se contenter de 13 milliards, qui serviront à financer le système européen de navigation par satellite Galileo [8 milliards] et le programme d’observation de la Terre Copernicus [4,8 milliards]. Rien n’est dit sur l’accès souverain à l’espace et le fonds spatial européen d’un milliard d’euros, proposé par Thierry Breton, le Commissaire européen au Marché intérieur, pour financer les start-up du secteur, est passé la trappe. "

Modifié par Bechar06
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  • 3 months later...

Du nouveau sur le sujet :  "L'union européenne protège le PESCO des ambitions américaines"

https://www.meta-defense.fr/2020/11/06/lunion-europeenne-protege-le-pesco-des-ambitions-americaines/

En gros, Face  des imbroglios industriels et de Défense entre certains pays de l'UE et les USA, qui font que les US ne voudraient surtout pas être barrés  de certains programmes d'Armements,  L'EUROPE réagit !

Les maillons faibles, où il y a trop de "dépendance" vis à vis des armements  US sont connus  et cités ici: Italie, Suède, Pays-Bas ( qui, "pire", participent aussi à des programmes  US ), Pologne et Slovénie trop influencés  => Permettre  à des Industriels US de participer à des programmes soutenus par l'Europe  + Prétextes Otan bien connus ...  L'Europe allait t elle encore céder ? 

La  présidence européenne actuelle, allemande, serait arrivée à un compromis d' ENCADREMENT, pour le Conseil européen du 20/11/20: les "demandes" de participation US ou Etrangères  à un programme européen seraient autorisées, mais examinées par une commission exceptionnelle; pour vérifier que des intérêts européens  ne seraient pas menacés

Risques en contrepartie que des industriels européens participants à des programmes US subissent les répercutions de cette nouvelle restriction européenne ( plusieurs exemples sont donnés, dont Airbus  AH avec les UH-72 Lakota, le SAAB eT-7...  )

A suivre donc ! 

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3 hours ago, Bechar06 said:

En gros, Face  des imbroglios industriels et de Défense entre certains pays de l'UE et les USA, qui font que les US ne voudraient surtout pas être barrés  de certains programmes d'Armements,  L'EUROPE réagit !

Toi tu as raté ca :bloblaugh:

http://www.opex360.com/2020/11/03/la-ministre-allemande-de-la-defense-parle-den-finir-avec-lillusion-de-lautonomie-strategique-europeenne/

Quote

La ministre allemande de la Défense parle d'en finir avec "l'illusion de l'autonomie stratégique européenne"

Alors que le président américain, Donald Trump, qui n’a guère été tendre avec l’Allemagne, remet son mandat en jeu ce 3 novembre, la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, a tenu des propos qui risquent de faire grincer quelques mâchoires à l’Élysée.

Depuis qu’il a été élu, le président Macron n’a cessé de défendre et de promouvoir l’idée d’une autonomie stratégique européenne, estimant que l’Union européenne « ne pouvait plus remettre sa sécurité aux seuls États-Unis ».

L’an passé, M. Macron est allé plus loin en estimant, dans les colonnes de l’influent hebdomadaire The Economist, que l’Otan se trouvait en état de « mort cérébrale » en raison de l’activité de la Turquie en Syrie et de l’attitude des États-Unis. Et, selon lui, le contexte international marqué par la « montée en puissance de la Chine’ ainsi que par le « virage autoritaire de la Russie et de la Turquie » rend plus que jamais « essentiel » le fait que l’Europe doit « se doter d’une autonomie stratégique et capacitaire sur le plan militaire. »

En février, lors d’un discours prononcé devant les stagiaires de l’École de guerre, Emmanuel Macron a proposé un « dialogue stratégique » aux partenaires européens de la France afin d’évoquer le « rôle de la dissuasion nucléaire française dans notre sécurité collective », étant entendu que les forces stratégiques françaises « jouent un rôle dissuasif propre, notamment en Europe » et « renforcent la sécurité de l’Europe par leur existence même et, à cet égard, ont une dimension authentiquement européenne. »

Dans le même temps, la France a plaidé la cause du Fonds européen de défense [FEDEF] et de la coopération structurée permanente [CSP] lors des négociations sur le cadre pluriannuel financier de l’Union europénne [CPF]. Pour rappel, l’objectif était alors de faire émerger une base industrielle et technologique de défense européenne [BITD-E] afin de réduire la dépendance à l’égard des États-Unis dans le domaine de l’armement. Seulement, en juillet, les 27 décidèrent de revoir cette ambition largement à la baisse, en la divisant par deux!

Même si elle a accepté de conduire trois grands programmes d’armement avec la France [Système de combat aérien du furtur, char de combat du futur et renouvellement des capacités de patrouille maritime], l’Allemagne a toujours soutenu que l’Otan resterait la pierre angulaire de sa politique de défense. Aussi, elle a parfois donné le sentiment d’accueillir les propos de M. Macron sur l’autonomie stratégique européenne avec une certaine circonspection.

Par exemple, la chancelière allemande, Angela Merkel, s’était démarquée du président français lors de sa sortie sur la « mort cérébrale de l’Otan ». En effet, avait-elle dit, « je ne pense pas qu’un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir. » Et de pointer des « termes radicaux qui ne correpondent pas à mon point de vue au sujet de la coopération au sein de l’Otan. »

Quant à l’offre de dialogue stratégique, elle fut accueillie avec scepticisme à Berlin, même si Mme Merkel eut l’occasion d’affirmer, en mai 2018, que « le temps où l’on pouvait compter tout simplement sur les États-Unis pour nous protéger est révolu » et que « l’Europe devait prendre son destin elle-même en main. »

En réalité, et à en juger par les propos tenus à l’époque par Mme Kramp-Karrenbauer, certains responsables allemands auraient voulu que la dissuasion française fût placée sous commandement européen… En outre, la ministre allemande avaint aussi plaidé en faveur d’un « porte-avions européen commun » qui aurait été… le « Charles de Gaulle » [ou son successeur].

Quoi qu’il en soit, dans un texte publié [en anglais] par le site Politico.eu, Mme Kramp-Karrenbauer n’y est pas allée par quatre chemins. Si elle plaide effectivement pour la poursuite du « renforcement des capacités militaires allemandes [et européennes] » parce que « les États-Unis ne pourront pas porter seuls la bannière des valeurs occidentales », elle a écrit que « les illusions d’autonomie stratégique européenne doivent cesser » car les « Europénes ne pourront pas remplacer le rôle crucial de l’Amérique en tant que ‘fournisseur’ de sécurité. »

Ainsi, a justifié la ministre allemande, les États-Unis et l’Europe « doivent accepter pleinement les réalités de la dissuasion nucléaire américaine continue sur le continent européen » et cela signifie que Washington dout maintenir le Vieux Continent « sous son parapluie nucléaire dans un avenir prévisible ».

Et d’ajouter : « L’Allemagne, pour sa part, doit prendre d’urgence la décision de rester dans les plans nucléaires de l’Otan et d’affecter rapidement les moyens budgétaires et militaires nécessaires afin de rester un partenaire nucléaire fiable. » En clair, il s’agit d’aller de l’avant dans le projet d’acquérir des F/A-18 Super Hornet américains pour remplacer les chasseurs-bombardiers Tornado et permettre ainsi à la Bundeswehr de mettre en oeuvre la bombe nucléaire tactique B-61 que les États-Unis mettent à la disposition de l’Alliance selon le principe dit de la « double clé ».

« Dans un monde marqué par une concurrence accrue pour le pouvoir, l’Occident ne pourra rester ferme et réussir à défendre ses intérêts que tant qu’il restera uni », a par ailleurs fait valoir Mme Kramp-Karrenbauer. Et cela passe, de son point de vue, par un lien transatlantique « fort ».

L'original en anglais https://www.politico.eu/article/europe-still-needs-america/

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Pas encore lu... mais porteur d'infos ...  http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/07/biden-et-la-defense-21595.html  Extraits

"Le 46e chef des armées US, Joe Biden, et la Défense: "Nous dépendons trop de nos armées pour garantir nos intérêts à l'étranger"

Une phrase de Biden ressort à mon avis; je la cite en anglais pour ne pas la dénaturer:

"We have become over-dependent on the military to advance our security interests overseas — and underinvested in other tools including diplomacy, economic power, education, and science and technology."

(Nous sommes devenus trop dépendants de l'armée pour garantir nos intérêts sécuritaires à l'étranger et nous n'avons pas assez investi dans d'autres outils comme la diplomatie, le pouvoir économique, l'éducation, les sciences et la technologie).

Voici quelques idées émises par Biden (je suggère malgré tout de lire l'intégralité de ses réponses):
- budget: "nous pouvons conserver une défense forte et nous protéger pour moins cher", 

- environnement stratégique: "la Russie et la Chine constituent les menaces étatiques les plus claires et les plus immédiates" et "les menaces existentielles sont transnationales comme le changement climatique et les pandémies",  "

Fin libres extraits

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Le 06/11/2020 à 16:59, Bechar06 a dit :

La  présidence européenne actuelle, allemande, serait arrivée à un compromis d' ENCADREMENT, pour le Conseil européen du 20/11/20: les "demandes" de participation US ou Etrangères  à un programme européen seraient autorisées, mais examinées par une commission exceptionnelle; pour vérifier que des intérêts européens  ne seraient pas menacés

Justement .. où en est-on ? 

https://www.air-cosmos.com/article/csp-leurope-de-la-dfense-plus-vraiment-europenne-23841    CSP : l'Europe de la défense, plus vraiment européenne

Si la position française sur la question semblait plutôt tendre vers le non, la proposition allemande visant à permettre la participation d'Etats tiers aux projets PESCO a finalement été approuvée.

Le ministère de la défense allemand a annoncé que les projets PESCO seraient désormais ouverts à des pays tiers. La proposition portée par l'Allemagne a finalement été approuvée le 28 octobre à Bruxelles puis définitivement adoptée le 5 novembre, date à laquelle la période d'objection a pris fin. Des pays extérieurs à l'Union Européenne pourront donc bénéficier du cadre de la CSP (coopération structurée permanente) et des fonds pouvant être alloués à ces projets. Une évaluation détaillée de la participation de ces Etats tiers sera conduite par l'UE et aura lieu pour chaque projet, à chaque étape.

L'Allemagne, à travers sa ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer  [ AKK ] , a salué cet élargissement de la CSP. « A deux égards nous avons donné une impulsion importante à la CSP et et à la politique de défense européenne, ainsi qu'à la coopération UE-OTAN » a-t-elle ainsi déclaré.... l'OTAN dont il est question et plus spécifiquement  [ pays tiers  =>  ] du Royaume-Uni et des Etats-Unis

Un véritable dilemme, notamment pour la France. Car si elle n'était pas farouchement opposée à la participation britannique, notamment du fait des relations de défense entre les deux pays, s'illustrant par le traité de Lancaster House, la position française sur la participation américaine était beaucoup moins enjouée.

le budget alloué au FEDEF (fonds européen de défense) a finalement été divisé par deux par rapport à ce qui avait été demandé, laissant présager un soutien financier assez léger sur les projets CSP, dont une partie ira donc à l'économie américaine.

La France apparaît une fois encore isolée dans sa volonté de créer une Europe de la défense forte et indépendante et perd un nouveau combat avec cette mesure tournée vers les pays tiers.

La présidence allemande du Conseil de l'UE et la proposition ayant émané de Berlin ne semblent pas avoir joué en la faveur de la France.

==>> l'Europe de la défense ... semble plus que jamais adossée à l'OTAN

 

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Il y a 23 heures, Bechar06 a dit :

Justement .. où en est-on ? 

https://www.air-cosmos.com/article/csp-leurope-de-la-dfense-plus-vraiment-europenne-23841    CSP : l'Europe de la défense, plus vraiment européenne

Si la position française sur la question semblait plutôt tendre vers le non, la proposition allemande visant à permettre la participation d'Etats tiers aux projets PESCO a finalement été approuvée.

Le ministère de la défense allemand a annoncé que les projets PESCO seraient désormais ouverts à des pays tiers. La proposition portée par l'Allemagne a finalement été approuvée le 28 octobre à Bruxelles puis définitivement adoptée le 5 novembre, date à laquelle la période d'objection a pris fin. Des pays extérieurs à l'Union Européenne pourront donc bénéficier du cadre de la CSP (coopération structurée permanente) et des fonds pouvant être alloués à ces projets. Une évaluation détaillée de la participation de ces Etats tiers sera conduite par l'UE et aura lieu pour chaque projet, à chaque étape.

L'Allemagne, à travers sa ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer  [ AKK ] , a salué cet élargissement de la CSP. « A deux égards nous avons donné une impulsion importante à la CSP et et à la politique de défense européenne, ainsi qu'à la coopération UE-OTAN » a-t-elle ainsi déclaré.... l'OTAN dont il est question et plus spécifiquement  [ pays tiers  =>  ] du Royaume-Uni et des Etats-Unis

Un véritable dilemme, notamment pour la France. Car si elle n'était pas farouchement opposée à la participation britannique, notamment du fait des relations de défense entre les deux pays, s'illustrant par le traité de Lancaster House, la position française sur la participation américaine était beaucoup moins enjouée.

le budget alloué au FEDEF (fonds européen de défense) a finalement été divisé par deux par rapport à ce qui avait été demandé, laissant présager un soutien financier assez léger sur les projets CSP, dont une partie ira donc à l'économie américaine.

La France apparaît une fois encore isolée dans sa volonté de créer une Europe de la défense forte et indépendante et perd un nouveau combat avec cette mesure tournée vers les pays tiers.

La présidence allemande du Conseil de l'UE et la proposition ayant émané de Berlin ne semblent pas avoir joué en la faveur de la France.

==>> l'Europe de la défense ... semble plus que jamais adossée à l'OTAN

Bon, à défaut d'autre chose, ça a au moins le mérite de la clarté.

A ce stade, je proposerais trois choses :

1. Laisser tomber ce FEDEF qui au fond n'intéresse personne, en y réduisant au strict minimum la participation de la France. Assurons nous simplement que nous en tirons au moins un euro pour chaque euro que nous payons, et pour le reste regardons les choses en face : à vue humaine, il n'y aura pas de défense des Européens par eux-mêmes. Lors de la prochaine négociation de budget de l'UE tous les sept ans, il sera toujours temps de clore le FEDEF pour faire des économies

2. Parce qu'il faut quand même "marquer le coup", et signifier notre façon de penser à tous ces emm..deurs, invitons la Russie en tant qu'Etat tiers :tongue: Ca leur fera les pieds. Ca devrait amuser Vladimir autant que nous - de deux choses l'une soit on arrive à faire financer un ou deux petits projets franco-russes par ce biais et ce sera toujours ça de pris, soit la Russie essuie un refus et Moscou pourra se draper dans la vertu offensée comme ils aiment si souvent le faire

3. Maintenons donc et développons la défense de la France par elle-même. Ca ce sont des gens dont on sait qu'ils sont intéressés par la défense autonome de leur pays. Je pense qu'on devrait arriver à coopérer avec eux :smile:

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