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Europe de la Défense ?


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@ Shorr kan,

Je peux comprendre, mais ce n'est pour ma part pas une raison pour eux de taxer les français d'arrogance. ;) Oui, la France est un pays de chieur de première ordre et empêcheur de tourner en rond, mais en même temps elle est l'un des partenaires essentiel de la communauté européenne. Dans cette affaire là nous avons sacrifié aussi une bonne partie de notre souveraineté et même un peu d'influence diplomatique.

De plus ce n'est pas comme si la France exige, avec sa légendaire arrogance, de ses partenaires de venir joyeusement combattre pour nos beaux yeux. L'affaire qu'est le Mali n'est pas arrivé soudainement, il y a déjà quelques mois que le pays est dans le chaos, et cela beaucoup des membres de l'EU connaissaient la situation. Lorsque que la France décide de réagir, je doute fort que ses partenaires européens n'étaient pas au courant de la chose (surtout connaissant Hollande), preuve même, les Algériens ont été conciliant dans cette situation.

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@ Shorr kan,

Je peux comprendre, mais ce n'est pour ma part pas une raison pour eux de taxer les français d'arrogance. ;) Oui, la France est un pays de chieur de première ordre et empêcheur de tourner en rond, mais en même temps elle est l'un des partenaires essentiel de la communauté européenne. Dans cette affaire là nous avons sacrifié aussi une bonne partie de notre souveraineté et même un peu d'influence diplomatique.

De plus ce n'est pas comme si la France exige, avec sa légendaire arrogance, de ses partenaires de venir joyeusement combattre pour nos beaux yeux. L'affaire qu'est le Mali n'est pas arrivé soudainement, il y a déjà quelques mois que le pays est dans le chaos, et cela beaucoup des membres de l'EU connaissaient la situation. Lorsque que la France décide de réagir, je doute fort que ses partenaires européens n'étaient pas au courant de la chose (surtout connaissant Hollande), preuve même, les Algériens ont été conciliant dans cette situation.

surtout que pour le Mali, les instances européennes ont évoqué la bande sahélienne comme axe de crise et source de danger pour l'UE... la France y va, l'UE politique et ses membres devraient aider un peu plus ou de façon un peu plus visible.

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Je pense qu'avec notre posture de justicier moralisateur (si si, faites la comparaison avec le reste de l'Europe!), on leur met trop souvent le nez dans leur propre caca... Regardez l'Allemagne, qui après avoir causé les plus grands déchainements de violence de l'histoire, est complètement réhabilitée et considérée comme un partenaire viable, alors que nous restons perçus comme de ridicules idéalistes... Autrement dit une puissance encore un peu volontariste, qui cherche à établir un "bien commun" qui entre souvent en contradiction avec leur puissance tutélaire, les USA, qu'ils ne veulent à aucun prix remettre en cause car elle leur garde le cul au sec... Notre unique moyen de gagner en légitimité serait donc de renforcer notre puissance militaire au point de constituer une "deuxième voie" garantissant leur sécurité au même titre que les US. Autant dire qu'on est pas rendus, et qu'à moins de saborder notre armée et cesser toute prétention à la justice, nous ne serons jamais un "partenaire normal".

Je ne sais comment développer ça plus intelligemment, mais suis persuadé de toucher au fond du problème.

StRaph

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Si on développe notre puissance militaire unilatéralement, on risque aussi le vieux réflexe d'union contre l'hégémonie française.

Parce que fondamentalement si on devient trop puissant je doute qu'on soit vu comme un protecteur bienveillant vu notre passif. En plus on a pas les mêmes garanties à apporter et à mettre sur la table, notre crédibilité à protéger nos alliés a pris un sacré coup il y a 75 ans (et quand tu discutes avec d'autres européens, notamment polonais, tchèques ou roumains ils te le remettent sur le tapis)

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Honnêtement, le vieux réflexe on l'aura quoi qu'il arrive!

Quand aux "conneries" des Européens de l'est sur notre crédibilité, due au "lâchage" de la Pologne (on a quand-même immédiatement déclaré la guerre, à un moment où nous n'en avions pas la possibilité matérielle...), ils ne les balancent curieusement que rarement aux Anglais, qui étaient pourtant aussi leurs alliés, et ont eu la même réaction que nous... Une illustration justement de mon principe de rejet de tout ce qui ne cadre pas avec l'abandon de souveraineté au profit des USA?

StRaph

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ils ne les balancent curieusement que rarement aux Anglais, qui étaient pourtant aussi leurs alliés, et ont eu la même réaction que nous...

Les anglais contrairement à nous ne fléchissent pas leur volonté, et affronte les nazis seuls entre juin 40 et juin 41, alors qu'ils viennent de tout perdre à part quelques avions, leurs flottes et des unités mal équipées de 2e zone en orient.

On peut discuter et dire "gnagnagna la Manche leur a encore sauvé les miches" mais ce qui compte c'est le résultat.

Plus que l'inaptitude opérationnelle, c'est l'inaptitude stratégique de la France qui prévaut encore dans les esprits européens d'aujourd'hui :

- 1815, 1870, 1940, 1954, 1962 : nous avons un passif qui construit contre nous des préjugés négatifs

D'une part parce que le pays conserve une volonté de puissance (et donc de déploiement de cette puissance, et donc logiquement en mettant un peu les coudes dans l'assiette du voisin)

D'autre part parce qu'à chaque fois on prend une pile magistrale par l'incapacité à transiger (1870, Indoch, Algérie) et à planifier stratégiquement nos actions : anticiper, analyser, voir venir de loin, réformer l'outil (1870, 1940).

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Les anglais contrairement à nous ne fléchissent pas leur volonté, et affronte les nazis seuls entre juin 40 et juin 41, alors qu'ils viennent de tout perdre à part quelques avions, leurs flottes et des unités mal équipées de 2e zone en orient.

On peut discuter et dire "gnagnagna la Manche leur a encore sauvé les miches" mais ce qui compte c'est le résultat.

Plus que l'inaptitude opérationnelle, c'est l'inaptitude stratégique de la France qui prévaut encore dans les esprits européens d'aujourd'hui :

- 1815, 1870, 1940, 1954, 1962 : nous avons un passif qui construit contre nous des préjugés négatifs

D'une part parce que le pays conserve une volonté de puissance (et donc de déploiement de cette puissance, et donc logiquement en mettant un peu les coudes dans l'assiette du voisin)

D'autre part parce qu'à chaque fois on prend une pile magistrale par l'incapacité à transiger (1870, Indoch, Algérie) et à planifier stratégiquement nos actions : anticiper, analyser, voir venir de loin, réformer l'outil (1870, 1940).

Oui sauf qu'en Asie les USA se sont aussi pris des piles en Corée et au Vietnam sans que ça entame leur crédibilité, idem pour la décolonisation des Empire Britannique, Hollandais et Portugais, on peu pas dire que les tuteurs étaient visionnaires.

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Oui sauf qu'en Asie les USA se sont aussi pris des piles en Corée et au Vietnam sans que ça entame leur crédibilité, idem pour la décolonisation des Empire Britannique, Hollandais et Portugais, on peu pas dire que les tuteurs étaient visionnaires.

Les hollandais et portugais n'ont pas les ambitions affichées de la France (qui parle quand même haut et plusieurs ton au-dessus de ses moyens, encore très respectables en dépit de leur déplétion il convient de le noter) et ne les ont plus depuis longtemps.

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Disons que le regard historique sur la cécité stratégique Française me paraissait incomplet, voir biaisé.

Effectivement le Portugal et la Hollande n'existe plus et leurs ambitions sont limités, à contrario la France a survécu à la fin du second empire colonial grâce à l'investissement des domaines aéronautiques, spatiaux et nucléaire, au même titre que les USA, la Russie et la Chine.

A ce titre nous sommes visionnaires, pour combien de temps c'est une autre question.  :lol:

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Les anglais contrairement à nous ne fléchissent pas leur volonté, et affronte les nazis seuls entre juin 40 et juin 41, alors qu'ils viennent de tout perdre à part quelques avions, leurs flottes et des unités mal équipées de 2e zone en orient.

On peut discuter et dire "gnagnagna la Manche leur a encore sauvé les miches" mais ce qui compte c'est le résultat.

Je ne veux pas faire le pinailleur et reprendre chacune des défaites que tu cites, donc je reprends celle qui constituait une réponse au précédent post.

Sur la période que tu cites, une explication partielle: Dunkerque... Toute une partie de l'armée française a été repliée vers cette ville, et non au sud où elle aurait pu servir à quelque chose, au nom de notre alliance avec l'Angleterre, pour couvrir ses troupes afin que celle-ci en récupère le plus possible ... Selon certains anciens de 40, sur certaines zones les Anglais se sont retirés (sur ordre d'en haut, ce n'était pas de la couardise) avant que ça ne sente mauvais, forçant les unités françaises environnantes à un choix simple: mourir pour la gloire ou les accompagner dans leur retraite.

Je n'irai pas jusqu'à dire que l'Angleterre doit à la France sa résistance de 5 ans de guerre, mais sa survie immédiate, très certainement. La bataille d'Angleterre leur a permis de laver l'affront, d'ailleurs preuve du malaise chez eux,  le ministre de la communication anglais (on en parlait d'ailleurs ici sur un autre fil, probablement dans "histoire militaire") lance immédiatement après le réembarquement des troupes les rumeurs selon lesquelles les français se sont effondrés comme des lavettes, et les tommies ont résisté comme des lions... :O

De même, les victoires françaises majeures, celles dont on aurait pu profiter si l'on avait été anglais ou allemands, n'ont jamais été actées: traité de Westphalie, traité des Pyrénées... A chaque fois, incapable de considérer ses conquêtes comme légitimes, la France généreuse rend ses territoires à l'adversaire... :rolleyes:

Et sur le fléchissement de volonté, l'Angleterre indéfectiblement alignée aux USA après Suez, alors que la France décide de faire de la bombe sa priorité... Selon moi, c'est là une capitulation bien plus durable que la notre en 40...

Je m'arrête là, mais parmi nos faiblesses structurelles, il y a peut-être aussi une incapacité française à réécrire l'histoire à son avantage, et à mentir avec suffisamment de constance pour imposer son storytelling au reste du monde...

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Les anglais contrairement à nous ne fléchissent pas leur volonté, et affronte les nazis seuls entre juin 40 et juin 41, alors qu'ils viennent de tout perdre à part quelques avions, leurs flottes et des unités mal équipées de 2e zone en orient.

On peut discuter et dire "gnagnagna la Manche leur a encore sauvé les miches" mais ce qui compte c'est le résultat.

Ben ouais, gnagnagna ils avaient la manche donc ils pouvaient continuer la guerre et n'avaient pas vraiment le choix de toute façon. Et puis ils ont eu la chance d'avoir Churchill aussi. Faut arrêter avec la "volonté" des anglais, ils sot ni meilleurs ni pire que les autres.

Plus que l'inaptitude opérationnelle, c'est l'inaptitude stratégique de la France qui prévaut encore dans les esprits européens d'aujourd'hui :

- 1815, 1870, 1940, 1954, 1962 : nous avons un passif qui construit contre nous des préjugés négatifs...

D'autre part parce qu'à chaque fois on prend une pile magistrale par l'incapacité à transiger (1870, Indoch, Algérie) et à planifier stratégiquement nos actions : anticiper, analyser, voir venir de loin, réformer l'outil (1870, 1940).

Auprès des populations ou auprès des politiciens/diplomates ?

Pour les populations, on doit avoir au moins 99% des européens ne connaissent rien à l'histoire de la France. Pour la réputation, il suffit d'un bon film ou d'un evenement quif ait les JT locaux pour faire pencher la balance d'un coté ou de l'autre.

Pour les politiciens/diplomates, leur propre pays traînent autant de casseroles et ils doivent plus être dans l'instant qu'à regarder le passé. Je doute que les foirages du passé portent préjudice à l'image de la France aujourd'hui (ou inversement que les antiques gloires soient un avantage)

D'une part parce que le pays conserve une volonté de puissance (et donc de déploiement de cette puissance, et donc logiquement en mettant un peu les coudes dans l'assiette du voisin)

Là oui  =)
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On part un peu en HS donc je serai heureux d'en discuter sur un autre pic.

Sur la période que tu cites, une explication partielle: Dunkerque...

Pas sur, ça aurait fait mal mais l'Angleterre ne peux pas faire la paix en 1940. Les Allemands ont le vent en poupe et demanderaient un prix trop élevé. L'Empire de sa majesté c'est sacré et il ne faut pas sous estimer le patriotisme brit.

On en parle sur le pic sur Dunkerque et aussi sur "la France continue en 1940".

A chaque fois, incapable de considérer ses conquêtes comme légitimes, la France généreuse rend ses territoires à l'adversaire...

C'est la leçon de Talleyrand à Napoléon, l'objectif stratégique d'un vainqueur n'est pas d’asseoir son hégémon par la force, mais de trouver un équilibre continental acceptable par tout le monde. Louis XIV a bien compris cette donnée et si il agrandit considérablement la France il n'hésite jamais à faire des concessions. Napoléon abuse de sa position de vainqueur et c'est mal perçu par les européens. C'est ce que j'essaye d'expliquer quand je dis que savoir transiger est la marque d'un bon stratège : on ne vise pas un absolu pour soi, mais un deal acceptable y compris par ses adversaires.

parmi nos faiblesses structurelles, il y a peut-être aussi une incapacité française à réécrire l'histoire à son avantage

Je pense que c'est une donnée qu'on subira encore longtemps, pour raisons externes (l'hégémonie anglo saxonne sur l'historiographie moderne, et plus largement culturelle) mais aussi interne (le champs de ruine de la recherche historique militaire en France)

Faut arrêter avec la "volonté" des anglais, ils sot ni meilleurs ni pire que les autres.

Ils apprennent plus vite que nous.

Ceci mis à part non, les anglais ne sont pas meilleurs que nous dans l'absolu (et on a tous des exemples en tête du contraire), simplement la Manche fait partie de leur équation stratégique, c'est une donnée incontournable au plan stratégique. Mais vas essayer de faire comprendre ça dans une conversation :-[

Je parle des représentations de la population (pas des élites un peu averties, et encore l'influence des lieux communs ...). Tout le monde sait qu'on s'est fait ratiboiser en 40, et en particulier en Europe centrale.

Cause avec un polonais c'est éloquent. Ajoute à ça le fait que depuis 1945 ils subissent fortement l'influence britannique bien plus que la tradition francophile (2e population immigrée en Angleterre je crois, au moins 400 000 polonais, et tous les polonais ayant fait des études supérieures sont anglophones)

Il y a un long chemin à faire ne serait ce que pour concurrencer la vision anglo saxonne du monde chez nos partenaires européens ...

Ils nous prennent un peu pour des dingues qui n'ont pas compris le sens de l'histoire  :lol:

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  • 2 weeks later...

Près de 20 ans après la signature des accords de Dayton, il y a toujours une présence militaire européenne en Bosnie-Herzégovine : la mission EUFOR Althea. A peine 600 hommes qui restent au camp Butmir, pour une utilité on ne peut plus limitée.

Suite :

http://www.bruxelles2.eu/zones/bosnie-kosovo/la-mission-eufor-althea-se-cherche-un-nouveau-debouche.html

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  • 3 weeks later...

Le réseau des différentes bases françaises en Afrique particulièrement a prouvé son utilité dans le passé, et tout récemment encore . C’est un fait attesté par tous les observateurs comme les officiers supérieurs français, la force Serval n’aurait pas pu se déclencher aussi rapidement et efficacement sans les forces prépositionnées en Côte ivoire, au Sénégal, au Tchad ou au Gabon. Mais il importe aujourd’hui de préserver son outil … à une heure de restrictions générales.

On est devant cette équation : les maintenir apparaît indispensable mais la France n’en a plus les moyens seuls. On pourrait donc s’interroger si on ne devrait pas leur donner une couleur européenne. C’est fait, aujourd’hui, de manière ad hoc quand une base accueille des Européens déployés en mission (par exemple pour la base de Port Bouet qui vient d’accueillir les C130 Belges). Mais cette couleur « européenne » pourrait être plus permanente. Cela aurait plusieurs avantages....

Suite : http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/les-bases-francaises-en-afrique-europeanisees.html

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L’union fait la force ! Dans ce dossier, nous vous proposons en exclusivité internet de découvrir la coopération internationale à travers les yeux de ceux qui la vivent au quotidien : une famille britannique installée à Lille, un général allemand en poste en France, un militaire français chez les Marines ou un Marine qui travaille parmi nous. Nous voyagerons autour du monde au gré les exercices Gulf Falcon (Qatar), Joint Warrior (Grande-Bretagne), Feldberg (Allemagne) ou Ready Soldier (Pays-Bas). Et nous évoquerons comment l’armée de Terre fait pour développer et maintenir le niveau en anglais de ses soldats...

Suite :

http://www.defense.gouv.fr/terre/dossiers/dossier-travailler-avec-les-allies

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  • 2 weeks later...

Les États-Unis demandent à intégrer l'Eurocorps !

On en apprend de belles en lisant le énième rapport sur l'Europe de la défense, publié à la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale par les députés Joaquim Pueyo (socialiste, Orne) et Yves Fromion (UMP, Cher), titré "La relance de l'Europe de la défense". On y découvre notamment que les États-Unis réclament aujourd'hui officiellement le statut de "nation associée" à l'Eurocorps. Les rapporteurs nous expliquent que l'Oncle Sam veut y intégrer "sept militaires, voire un peu plus. [...] Mais la concrétisation de ce projet bloque actuellement sur des questions de statut juridique des militaires américains qui seraient affectés à Strasbourg."

Suite : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/les-etats-unis-demandent-a-integrer-l-eurocorps-25-04-2013-1659691_53.php

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L’Agence européenne de défense (EDA) et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont mené, mercredi (24 avril), un test visant à « définir et tester le contrôle aérien et les procédures applicables à un drone (Remotely piloted aircraft RPAS) ». Un drone a ainsi décollé de la base de Murcia en Espagne pour un vol de six heures dans les espaces aériens civils et militaires.

Tester l’utilisation des drones au delà de l’horizon

Le test avait pour objet d’utiliser des drones au delà de la ligne d’horizon (Beyond line of sight) en passant par un satellite qui effectuait la liaison et les communication avec le pilote au sol.

L’exercice a démontré que l’appareil pouvait s’intégrer aussi bien dans les espaces aériens civils que militaire en suivant les indications des contrôleurs aériens. Un test de risque de collision frontale a aussi été effectué avec un appareil piloté de l’Académie aérienne espagnole. Ce vol a permis de recueillir des données qui seront comparées et analysées avec les exigences de sécurité de l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA).

Un test pour le futur

Objectif du test (*) : « évaluer la sécurité avec les liens satellitaires et les capacités de réaction du pilote au sol dans des opérations de routine et des situations d’urgence ». « La législation actuelle n’offre en effet pas de cadre harmonisé en Europe qui permettrait aux drones de voler dans l’espace aérien civil et notamment au delà de la ligne de l’horizon » explique-t-on à l’Agence. Cet état de fait « freine leur utilisation et l’application aux sphères civils ce qui rend difficile pour les industries européenne de développer les technologies et les équipements qui rendront leur usage possible dans le futur ».

(*) Le test s’inscrit dans le projet DeSIRE (Demonstration of Satellites enabling the Insertion of RPAS in Europe) qui vise à la promotion des drones en Europe dans une optique de double usage (civil et militaire). Un projet porté par les deux agences européenne et un consortium d’entreprises européennes (allemandes, italiennes, françaises, luxembourgeoise, néerlandaise) emmenées par l’espagnol INDRA.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%e2%80%93-exercices-ue/inserer-un-drone-dans-le-ciel-europeen.html

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Le Livre blanc présenté aujourd’hui à Paris consacre quatre pages à la politique européenne de défense. Un espace qui n’est pas juste de pure forme et contient en filigrane la volonté d’opérer un changement dans la PSDC que ce soit au plan politique ou opérationnel, qu’on peut résumer en une dizaine de points :

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/donnant-donnant-les-10-preconisations-de-paris-pour-la-politique-europeenne-de-defense.html

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  • 3 months later...

Je parle des représentations de la population (pas des élites un peu averties, et encore l'influence des lieux communs ...). Tout le monde sait qu'on s'est fait ratiboiser en 40, et en particulier en Europe centrale.

Cause avec un polonais c'est éloquent. Ajoute à ça le fait que depuis 1945 ils subissent fortement l'influence britannique bien plus que la tradition francophile (2e population immigrée en Angleterre je crois, au moins 400 000 polonais, et tous les polonais ayant fait des études supérieures sont anglophones)

Il y a un long chemin à faire ne serait ce que pour concurrencer la vision anglo saxonne du monde chez nos partenaires européens ...

Ils nous prennent un peu pour des dingues qui n'ont pas compris le sens de l'histoire  :lol:

Je suis tombé sur l'article suivant écrit par une Polonaise dans le Wall Street Journal : http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304520804576347103961409090.html (27 mai 2011), citée par http://nationalinterest.org/commentary/poland-america-need-fresh-start-8949 (26 août 2013). Cela biaise la perspective, puisque pour être publié dans le Wall Street Journal il faut que ce soit une journaliste polonaise bien compatible avec la vision généralement néoconservatrice-bushiste des choses - voyant à mal l'opposition franco-allemande à la guerre d'Irak de 2003 par exemple - donc pas forcément représentative des Polonais en général. Pour situer le personnage, cette Aleksandra Kulczuga est décrite à la fin de l'article comme subventionnée par la fondation Robert Novak - Phillips, et il me semble que c'est le même Robert Novak que celui qui est à l'origine de l'affaire Plame : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Plame

Tous ces caveats faits, voilà ce qu'elle dit :

 

» La Pologne, contrairement à l'Allemagne et la France, déploie ses soldats dans la guerre [d'Afghanistan] en attendant d'eux sans réserve qu'ils vont trouver et tuer des ennemis combattants. Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a été sans équivoque l'an dernier dans sa réponse à l'appel de Mr. Obama pour une montée en puissance (surge) des effectifs : « nous ne voulons pas envoyer plus de troupes au combat ».

Si l'on regarde dans http://en.wikipedia.org/wiki/Coalition_casualties_in_Afghanistan#French le nombre de morts en Afghanistan on trouve les chiffres suivants :

France : 88 (et 725 blessés)

Allemagne : 53 (et 245 blessés)

Pologne : 39 (et 231 blessés)

Donc il n'y a pas photo.

Modifié par Wallaby
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  • 3 weeks later...

En juillet 2012, l'Italie, l'Espagne, la Suède et la Pologne on lancé un programme de recherche sous le nom de « European Global Strategy », ayant pour site internet http://www.euglobalstrategy.eu/ .

 

Par exemple on trouve la contribution d'un Letton à propos de la défense : http://www.tegs.eu/nyheter/opinions/future-challenges-for-european-members-of-nato (28 février 2013). Il se demande où l'on va avec des pays candidats à l'OTAN qui sont des « consommateurs de sécurité » qui augmentent les charges sans augmenter les capacités sécuritaires de l'alliance.

Modifié par Wallaby
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  • 4 weeks later...

Petit à petit, on y arrive à l'Europe de la Défense  :cool:

 

 


Germans look to sink Swedish sub maker

 

German industrial conglomerate ThyssenKrupp bought Kockums in 2005 to form part of what is known as ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), a firm which also owns German submarine maker HDW, a direct competitor of Kockums.

A source told The Local that the purchase was aimed at getting rid of Germany’s Swedish submarine rival and that TKMS was jeopardizing Swedish export deals for submarines with the Australian and Singaporean governments. 

"The purchase of Kockums wasn't aimed at consolidating the naval industry and creating synergies, but at getting rid of a competitor," a source in Germany with direct knowledge of the situation told The Local.

Kockums and its predecessors have been building ships for the Swedish navy for centuries at the Karlskrona shipyard in southern Sweden that now serves as the base of the company's Swedish operations.

But according to a German naval manufacturing consultant with ties to TKMS, ThyssenKrupp is actively trying to sabotage Kockums export operations to the advantage of Germany’s HDW, a strategy he dubbed "TKMS über alles" and slammed as "suicide".

The Germans' efforts to sink Sweden's submarine industry have been ongoing since at least 2011, according to the source, when TKMS CEO Hans Christoph Atzpodien denied Kockums the opportunity to bid on a project in Singapore for the construction of new submarines, despite the Swedish firm's long-standing relationship in the country.

Earlier this year, the German firm decreed that the Swedish shipbuilder officially change its corporate name to ThyssenKrupp Marine Systems, scrapping the Kockums brand name that has been a part of Swedish industry since the early 1800s.

'A raging war is taking place'

In August, during a meeting in Bonn, Germany with officials from Singapore defence agency DSTA held, Atzpodien claimed that Kockums "would no longer be capable of designing and building submarines", according to the source.

"A raging war is taking place between Kockums and TKMS," he said, explaining that the Singapore deal has brought the situation into sharp relief.

Among other things, Atzpodien disparaged Kockums plans for a new A26 class of submarine, claiming the Swedish firm didn't have enough engineers to complete the project, and that it was sure to be plagued with cost overruns and delays.

"Atzpodien has systematically ejected Kockums from the discussions and has barred Kockums from Singapore," the source explained.

TKMS has also complicated Kockums' chances for new contracts in Australia, another country where the Swedish shipbuilder has a strong presence, having designed and built six Collins-class submarines in the 1990s in what was one of the largest export deals ever at the time.

But Kockums found itself left out of a 2012 initial call for proposals from Australia to replace the aging subs with an off the shelf solution, while its German-based competitor and sister company HDW was one of three European firms asked to participate.

Earlier this year, however, Australia and Sweden did ink a deal allowing for Kockums to take part in the project, dubbed SEA 1000, which calls for the building of 12 new submarines.

But in the meantime, TKMS purchased an Australian naval defence firm, Australian Marine Technologies, that "could do the same job as Kockums could have done on its own," the source said.

"TKMS has here again torpedoed all the efforts of Kockums to run this future competition because it has already created its own footprint," the source told The Local.

A Swedish saviour?

The Swedish government, as well as officials with the primary defence procurement agency, the Defence Materiel Administration (FMV), has been made aware of the situation and have become so unhappy they have asked Swedish defence contractor Saab to look into a possible purchase of Kockums, a source within the Swedish defence industry told The Local.

"Discussions are taking place right now," according to the source, who agreed that TKMS is trying to strangle Sweden's ship building industry.

"The only reason TKMS owns Kockums is to stop them from exporting," the Swedish source explained, adding that the Swedish firm "could not exist" without export contracts.

Allan Widman, a Liberal Party (Folkpartiet) MP from Malmö and the party's defence policy spokesman said he is "worried" about Kockum's future in light of the rift with TKMS.

"Submarine building capabilities are essential for our armed forces and our ability to defend ourselves," he told The Local, adding that he had heard a number of "industry rumours" about the discord between TKMS and Kockums.

Adding to his concern is the fact that two years have passed since the Swedish parliament Riksdag approved funding for the development of the A26 submarine for the Swedish navy, but nothing has happened, reportedly due to concerns over ThyssenKrupp's ownership of Kockums.

"I hope Kockums isn't prevented from doing business with other countries. It's not constructive," said Widman, adding he would welcome Swedish ownership for the Karlskrona-based shipbuilder.

"I would have no objection to private Swedish ownership of Kockums," he said when asked about the Saab deal.

However, if the Swedish and German firms can't strike a suitable deal to resolve the situation, Widman said the dispute may require a "political solution".

"This is a matter that's vital to our national security," he said, stressing that he hopes both Germany and Sweden can maintain submarine building capacity.

"In the end, however, it may require a political dialogue between Sweden and Germany to find a suitable solution."

When reached by The Local for comment on the Saab-Kockums negotiations, a Saab spokesman refused to comment.
German industrial conglomerate ThyssenKrupp bought Kockums in 2005 to form part of what is known as ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), a firm which also owns German submarine maker HDW, a direct competitor of Kockums.

A source told The Local that the purchase was aimed at getting rid of Germany’s Swedish submarine rival and that TKMS was jeopardizing Swedish export deals for submarines with the Australian and Singaporean governments. 

"The purchase of Kockums wasn't aimed at consolidating the naval industry and creating synergies, but at getting rid of a competitor," a source in Germany with direct knowledge of the situation told The Local.

Kockums and its predecessors have been building ships for the Swedish navy for centuries at the Karlskrona shipyard in southern Sweden that now serves as the base of the company's Swedish operations.

But according to a German naval manufacturing consultant with ties to TKMS, ThyssenKrupp is actively trying to sabotage Kockums export operations to the advantage of Germany’s HDW, a strategy he dubbed "TKMS über alles" and slammed as "suicide".

The Germans' efforts to sink Sweden's submarine industry have been ongoing since at least 2011, according to the source, when TKMS CEO Hans Christoph Atzpodien denied Kockums the opportunity to bid on a project in Singapore for the construction of new submarines, despite the Swedish firm's long-standing relationship in the country.

Earlier this year, the German firm decreed that the Swedish shipbuilder officially change its corporate name to ThyssenKrupp Marine Systems, scrapping the Kockums brand name that has been a part of Swedish industry since the early 1800s.

'A raging war is taking place'

In August, during a meeting in Bonn, Germany with officials from Singapore defence agency DSTA held, Atzpodien claimed that Kockums "would no longer be capable of designing and building submarines", according to the source.

"A raging war is taking place between Kockums and TKMS," he said, explaining that the Singapore deal has brought the situation into sharp relief.

Among other things, Atzpodien disparaged Kockums plans for a new A26 class of submarine, claiming the Swedish firm didn't have enough engineers to complete the project, and that it was sure to be plagued with cost overruns and delays.

"Atzpodien has systematically ejected Kockums from the discussions and has barred Kockums from Singapore," the source explained.

TKMS has also complicated Kockums' chances for new contracts in Australia, another country where the Swedish shipbuilder has a strong presence, having designed and built six Collins-class submarines in the 1990s in what was one of the largest export deals ever at the time.

But Kockums found itself left out of a 2012 initial call for proposals from Australia to replace the aging subs with an off the shelf solution, while its German-based competitor and sister company HDW was one of three European firms asked to participate.

Earlier this year, however, Australia and Sweden did ink a deal allowing for Kockums to take part in the project, dubbed SEA 1000, which calls for the building of 12 new submarines.

But in the meantime, TKMS purchased an Australian naval defence firm, Australian Marine Technologies, that "could do the same job as Kockums could have done on its own," the source said.

"TKMS has here again torpedoed all the efforts of Kockums to run this future competition because it has already created its own footprint," the source told The Local.

A Swedish saviour?

The Swedish government, as well as officials with the primary defence procurement agency, the Defence Materiel Administration (FMV), has been made aware of the situation and have become so unhappy they have asked Swedish defence contractor Saab to look into a possible purchase of Kockums, a source within the Swedish defence industry told The Local.

"Discussions are taking place right now," according to the source, who agreed that TKMS is trying to strangle Sweden's ship building industry.

"The only reason TKMS owns Kockums is to stop them from exporting," the Swedish source explained, adding that the Swedish firm "could not exist" without export contracts.

Allan Widman, a Liberal Party (Folkpartiet) MP from Malmö and the party's defence policy spokesman said he is "worried" about Kockum's future in light of the rift with TKMS.

"Submarine building capabilities are essential for our armed forces and our ability to defend ourselves," he told The Local, adding that he had heard a number of "industry rumours" about the discord between TKMS and Kockums.

Adding to his concern is the fact that two years have passed since the Swedish parliament Riksdag approved funding for the development of the A26 submarine for the Swedish navy, but nothing has happened, reportedly due to concerns over ThyssenKrupp's ownership of Kockums.

"I hope Kockums isn't prevented from doing business with other countries. It's not constructive," said Widman, adding he would welcome Swedish ownership for the Karlskrona-based shipbuilder.

"I would have no objection to private Swedish ownership of Kockums," he said when asked about the Saab deal.

However, if the Swedish and German firms can't strike a suitable deal to resolve the situation, Widman said the dispute may require a "political solution".

"This is a matter that's vital to our national security," he said, stressing that he hopes both Germany and Sweden can maintain submarine building capacity.

"In the end, however, it may require a political dialogue between Sweden and Germany to find a suitable solution."

When reached by The Local for comment on the Saab-Kockums negotiations, a Saab spokesman refused to comment.

"We don't speculate on rumours like that," the spokesman said.

A spokesperson with FMV also chose not to comment citing an "ongoing procurement".

A spokesman with Kockums in Sweden also refused to comment on the reported disunity within TKMS, while spokeswoman with TKMS in Germany said the company was "unable to comment on market rumours".
"We don't speculate on rumours like that," the spokesman said.

A spokesperson with FMV also chose not to comment citing an "ongoing procurement".

A spokesman with Kockums in Sweden also refused to comment on the reported disunity within TKMS, while spokeswoman with TKMS in Germany said the company was "unable to comment on market rumours".

 

Source : http://www.thelocal.de/national/20131015-52407.html

 

 

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