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L'ére de la guerre : Échange Crimée contre Transnistrie / Massacres à Vancouver...


collectionneur
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Voici des vignettes en forme d'articles de journaux que j'ai écrite concernant l'uchronie ''L'ère de la guerre'' de Eumène de Cardie , qui à mit à mit ligne sur le forum des uchronies francophones, un  petit texte techno triller de quelques pages ou à partir de 2006, des guerres de Corée et israélo-arabes ont ensanglanté l'Asie. Voici le lien :

https://forumuchronies.frenchboard.com/t654-l-ere-de-la-guerre

J'ai placé les deux grandes à l'origine  sur Wattpad :

https://www.wattpad.com/user/Collectionneur

Le première de ces vignettes concernent l'Ukraine, écrite bien avant le début de l'"opération militaire spéciale" :dry:

En juin 2007, l'Union Européenne à lancé une offensive pour sécurisé ses frontières contre la Turquie qui avait envahi la Syrie et lancé une offensive contre les Kurdes en Irak et Iran. Elle à reprit le nord de Chypre , la partie européenne d'Istanbul au nord du Bosphore et s'affirme comme une puissance majeure. L'Ukraine au début des années 2010 est prise dans le jeu de la Russie et de l'Europe :

''La Provence'',
1er juin 2015
''Échange Crimée contre Transnistrie''

Séries de traités signées aujourd'hui à Varsovie

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En 2011, la crise économique créer par les guerres multiples, la dislocation de ''l'atelier du monde'' en Chine continentale, la disparition par le feu nucléaire de Taïwan, la rupture euro-américaine, etc , en 2007 entraînant la fin d'une phase de mondialisation est encore extrêmement profonde.

Les aides économiques accordés hors celles humanitaires sont réduites par les pays développés qui se concentre sur la réorientation de leurs économies sur un marché régional.

En Europe, les états ex-soviétiques sont particulièrement touchés. La Biélorussie et ses 10 millions d'habitants est tenu à bout de bras par une Russie de 140 millions d'âmes elle-même largement impacté par la disparition de la République Populaire de Chine. Elle se voit contrainte en 2011 d'appliquer un accord d'intégration et de retourner dans le giron de Moscou en suivant un accord d'union du 2 avril 1997 signé par Loukachenko et Eltsine qui n'avait que peu avancer jusqu'ici. L'intégration a lieu officiellement le 1er janvier 2015, la Biélorussie conservant son siège aux Nations Unies qu'elle occupe depuis 1945 sous la période soviétique. Notons une grande vague d'émigration vers l'Union européenne avec plus de 1,2 millions de personnes avant cette date.

Plus au sud, l'Ukraine et ces 45 millions d'habitants, le pays le plus peuplé des Pays d'Europe Centrale et Orientale, est dans un état très précaire avec une classe politique, tout bord confondus, largement corrompue.

Les membres de l'UE ne voulant pas d'un état failli aussi important a leurs frontières vont tenter de l'emmener dans sa sphère d'influence. Moscou ne voulant pas qu'une Europe, déjà première puissance économique mondiale avec un demi milliard d'habitants, redevenu un acteur puissant autonome domine le pays tente un coup de force en aidant une tentative de coup d'état a Kiev pour renverser un gouvernement pro-européen le 3 février 2014.

Mais une fuite, possiblement par des officiels biélorusses ayant fait défection, permet aux unités fidèles aidées par une force de réaction rapide européenne de contrecarrer les actions prévues à Kiev et dans l'Est du pays. Deux régions avaient tenté de faire sécession indiqué sur la carte ci-dessous mais les dirigeants du mouvement ayant lancé ce processus furent capturés ou durent fuir en Russie.

Mais en Crimée, ce sont les forces armées russes provenant de la flotte de la Mer Noire qui prennent d'assaut des unités ukrainiennes dont la majorité des cadres étaient d'ors et déjà acquis a leur cause.

Militaires russes s'emparant du parlement de Crimée le 3 février 2014

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L'action est extrêmement rapide et décisive, très peu de résistance organisée a été signalé, les quelques sites où elle a lieu est encerclé par des unités supérieurement armées.

Cela a entraîné une grave crise entre Moscou, Bruxelles et Kiev. Mais en cette période de ''realpolitik'' ou les changements de frontière et déplacement de population sont remontés à un niveau inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un compromis a été trouvé entre les deux Grands aux dépens de l'Ukraine.

Patrouille russe en Transnistrie

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En échange de l'acceptation de la péninsule de Crimée et des deux régions séparatistes géorgiennes comme parties intégrante de la Fédération de Russie, la Russie doit évacuer ses troupes soit 1500 h de la Transnistrie, officiellement la république moldave du Dniestr, 4 163 km2 et 500 000 habitants, qui est l'une des principales sources d'approvisionnement en armes du marché noir. Cet état non reconnu internationalement accepte de réintégrer la Moldavie qui devient lui même un État membre de l'UE avec 2,7 millions d'habitants destiné à être rattaché à la Roumanie si le référendum prévu l'année prochaine l'approuve.

L'enclave russe de Kaliningrad doit se voir retiré ses armements offensifs (Missiles balistiques, chasseurs bombardiers...). Une zone démilitarisée de 80 km est instauré sur la frontière entre la Biélorussie et les pays baltes.

Et l'Ukraine, la principale intéressée, se voit devenir un état-tampon entre Union européenne et Russie. Un accord de libre-échange est signé entre Kiev et Bruxelles, l'UE s'engage à garantir son intégrité territoriale en échange de son renoncement à revendiquer de nouveau la Crimée. Moscou s'engage en échange à la dédommager financièrement, de livrer du gaz et pétrole à prix coutant dix ans et à ne pas soutenir les ''autorités en exil'' des régions séparatistes.

La population de Crimée souhaitant ne pas être russe sera aidée par un fonds d'indemnisation européen pour se réinstaller en Ukraine.

Notons que le Maroc qui fait le blocus des enclaves de Ceuta et Melilla suis cela de près mais l'Espagne a déjà déclaré qu'elle n'accepte pas de compromis sur le sujet.

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Eumène de Cardie sur le ''Forum des Uchronies Francophones'' a imaginé une ligne temporelle ou tandis que la guerre du Liban de 2006 s'embourbe et conduit aux extrêmes, un tir raté d'un missile nord-coréen s'écrasant au Japon le 18 septembre 2006 est l'étincelle qui déclenche une série de guerres ou les armes atomiques et chimiques ravagent respectivement l'Asie de l'Est et le Proche-Orient

Le 12 mai 2007, Taïwan est ravagé par une frappe massive nucléaire.... En avril 2017, des survivants se vengent à Vancouver.

Le Journal de Québec
Lundi 6 avril 2020

Jugement sous très haute tension à Victoria sur les ''Massacres de Vancouver''

Aujourd'hui, dans la capitale de Colombie-Britannique, s'ouvre le procès le plus attendu depuis le début du siècle au Canada sous forte sécurité policière et militaire.

L'ombre de la guerre nucléaire d'Asie de l'Est flotte dans l'enceinte fortifiée de la cour fédérale de Victoria. Le 12 mai 2007 a vu périr plus de sept millions de personnes à Taïwan lors des frappes massives d'un régime communiste acculée par la peur après l'échec de leur attaque de missiles balistiques contre les États-Unis le 1er avril et l'écroulement du régime nord-coréens le 4 avril entrainant les forces alliés à la frontière chinoise début mai. C'est donc un barrage de quelque 250 missiles dont une vingtaine à tête nucléaire qui va s'abattre sur l'île martyre, détruisant les principales villes du pays et réduisant à néant tout espoir de futur pour les habitants de la région.

Les conséquences de ce crime contre l'Humanité ont touché le Canada dix ans plus tard.

CF-18 Hornet en mission de bombardement le 30 décembre 2006.

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Notre pays a participé à la Seconde Guerre de Corée qui à démarré le 15 novembre 2006 en déployant une petite brigade blindée conjointement a la brigade de l'ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais) et une escadre de CF-18 Hornet qui a travaillé en binôme avec les F-18 australiens. Si les forces de combat terrestres étaient déployées dans la péninsule coréenne, une partie de la logistique et plusieurs escadrilles des forces aériennes canadiennes, australiennes et de l'US Navy/US Marines Corps équipés du même chasseur étaient à Taïwan au sein de la Task Force Asian Hornet (Force opérationnelle Frelon Asiatique) le jour de la frappe chinoise. Basé sur la base aérienne de Pingtung sur la côte sud-ouest de l'île, cette installation secondaire qui abritait des avions de transport et de surveillance maritime à fait l'objet comme nombres d'autres sites militaires de gros travaux d'agrandissement et de protection dès l'ouverture du conflit.

Cela à sauver la vie de la grande majorité du personnel de la base qui a eu quelques minutes de préavis pour se précipiter dans les abris avant qu'une ogive de 50 kt tombe proche du rivage. Tir raté suite à un problème sur le lanceur ou résultat de la défense antimissile, nul ne le sait. Sur les 380 canadiens alors présents, 76 périssent lors de l'explosion. Sur les quelque 2300 militaires de toutes nationalités sur le site, 1823 ont survécu a cette frappe.

Les premiers secours de la coalition se sont mis en place dans l'urgence mais les quelques premières équipes de sauvetage héliportés depuis les navires au large ou venu par avion sur les quelques pistes encore en état n'ont étés qu'une goutte d'eau dans la mer pour subvenir aux immenses besoin des survivants de l'horreur nucléaire et il fallut plusieurs semaines pour que des moyens lourds du génie et de la logistique proviennent du Japon, de l'Australie, de l'ASEAN et le plus gros des Amériques.

Durant cette période, les militaires canadiens et leurs camarades se sont retrouvés quasiment isolés de la chaîne de commandement. Après avoir surmonté le choc initial, ils sont parvenus à rendre leur base un minimum opérationnelle et vivable et nettoyer la piste. Les quelque 1800 militaires ont sécurisé une enclave autour de leur base et avec les autorités locales subsistantes ont participé aux secours dans leur région pendant plusieurs mois.

Ce qu'ils ont vu et fait durant cette période les ont très profondément marqué...

Environ 15 millions de taïwanais ont survécu à l'Holocauste perpétré par le Parti Communiste Chinois. Quelque cinq millions de réfugiés souvent démunis ont quitté Taiwan, plusieurs milliers avec les navires de l'US Navy qui étant au large ont embarqué des civils quelques heures après les attaques, plus d'un million six cent mille ont été accueillis par le Canada et s'installèrent essentiellement dans la région de Vancouver.

De son côté, des millions de Chinois continentaux ont dû quitter leurs villes ravagées par les bombardements américains puis après l'effondrement de la République Populaire de Chine par les conflits entre les divers Seigneurs de Guerre qui sont apparus.

De très nombreux citoyens de la classe aisée de Hong Kong avaient pris un passeport canadien lors de la rétrocession de l'ancienne colonie britannique en 1997 et préparer un pied-à-terre a l'étranger en cas de besoin. Dix ans après, cette précaution leur sera bénéfique.

Du fait de leurs statuts de régions administratives spéciales, Hong Kong et Macao ont réchappé en très grande partie aux conséquences de la guerre contre la coalition. Les autorités locales des deux villes dans le chaos d'après guerre ont de facto puis de fait en 2009 constituer ensemble une cité-état qui est la capitale de la région du Guangdong.

La relative stabilité de ce qui était la région la plus riche de Chine a attiré des millions de personnes déplacées. Nombreux parmi ceux-ci voulant quitter leur pays, outre ceux partant rejoindre les diasporas d'Asie du Sud-est on a assisté à un grand trafic de papiers et de visas vers les pays développés occidentaux organiser par les Triades. En quelques années, près de deux millions de Chinois se sont retrouvés au Canada.

La Colombie-Britannique a vu sa population quasiment doublée en une décennie passant à sept millions d'habitants créant de grands problèmes d'infrastructures. Les trois quarts de la population de la province sont désormais d'ascendance asiatiques.

Dans l'aire métropolitaine de Vancouver, on a assisté à la création ex nihilo de villes nouvelles pour abriter ces nouveaux arrivants, et elle est devenue la plus grande Chinatown des Amériques. Mais entre les communautés venues de Chine continentale et Taïwan, le fossé est grand et la haine couve.

Une rue du Chinatown historique dans le centre ville de Vancouver

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Les quelque trois cent Canadiens de Pingtung qui sont rentrés au pays en décembre 2006 ont conservé de solides liens avec leurs homologues taïwanais et les civils qu'ils ont secourus. Plusieurs dizaines d'entre eux souffrent des conséquences des radiations.

Deux officiers, les capitaines A. Bertrer et C. Verdi, membres de familles possédant des sociétés du BTP, vont profiter de leurs relations pour aider à la construction de nouveaux lotissements destiné aux réfugiés de Pingtung.

Plusieurs dizaines de militaires quittant le service ont rejoint l'administration fédérale et provinciale dont le développement a été très rapide pour gérer ces millions de nouveaux résidents.

Parmi ces derniers, plusieurs ont rejoint les services de police et de sécurité. C'est le point de départ de ce qu'on appelle désormais les ''massacres de Vancouver''.

Fin 2016, lors d'enquête sur une des filières d'immigration de Hong Kong, les agents Sreci, Fermier, Hervé et Kendji du Service canadien du renseignement de sécurité, des vétérans de Pingtung, ont découvert que plusieurs dizaines d'officiers supérieurs de l'Armée Populaire de Libération se sont installés a Vancouver en camouflant leurs anciennes activités. Plusieurs sont des cadres du Second corps d'artillerie responsable des missiles nucléaires qui ont ravagé Taïwan qui grâce à leur appui sont parvenus à être des ''membres estimés de la communauté'' influents et ayant pignon sur rue dans les affaires les plus diverses.

Devant les lenteurs de l'administration a traité cette affaire a cause des risques sociétaux pouvant déstabiliser l'équilibre de Vancouver, ces derniers vont faire appel à leurs connaissances... Le fait que la peine capitale n'est pas appliquée au Canada ni dans les cours de justice internationales qui dans un monde qui a vus les principaux états commettre des actions contre la population civile n'être plus crédible est l'une des raisons invoquées pour ce qui suivit.

Une véritable opération de vendetta s'organise de fil en aiguille entre plusieurs dizaines de vétérans canadiens et des centaines de réfugiés taïwanais. L'appui financier de Verdi et Bertrer, les accointances avec d'autres vétérans restes dans l'armée, les connections avec les sociétés secrètes taïwanaises qui traquent les responsables de la mort du tiers de leurs concitoyens vont mener a des actes de violence jamais vue a Vancouver.

Dans la nuit du 7 au 8 avril 2017, seize camionnettes et SUV embarquant 78 hommes lourdement armés dont 18 vétérans se dirigent vers trois lotissements cossus de Nova Forest, une des nouvelles cités surgies au début des années 2010. Ils prévoient de frapper huit villas simultanément à 2 h du matin alors que d'anciens généraux chinois âgés de 59 a 70 ans sont censés être chez eux et que des complices coupent l'électricité et le réseau cellulaire.

Quatre maisons sont effectivement attaquées à l'heure dite par surprise dans deux lotissements et huit gardes du corps sont abattus après une brève résistance. On comptera dans ce premier acte un total de dix-sept victimes décédés dont trois des officiers, un quatrième blessé a juste le temps de s'abriter seul dans une pièce sécurisée. Leurs familles présentes ont été abattues sauf les enfants de bas âge, quatre femmes sont mortes ainsi que trois jeunes garçons.

Le raid sur les quatre maisons du troisième lotissement subit un retard de plusieurs minutes suite à un accident de la route. L'électricité est déjà coupée a l'arrivée du convoi mais des générateurs prennent le relais. Des policiers municipaux voulant vérifier le convoi de huit véhicules sont neutralisés par des tazers, une première villa est attaqué avec succès et les propriétaires abattus mais l'alarme est donnée.

Les gardes du corps des trois autres généraux ont le temps de se préparer et à mettre leurs clients à l'abri sauf un, Ching qui décide de se défendre, des renforts sont demandés et la police prévenue.

Une intense fusillade commence en pleine rue, quatre assaillants sont tués dont Sreci et cinq blessés dont Verdi, le général Ching , six gardes du corps, deux hommes membres des familles des officiers et deux civils sont morts. trois gardes, et huit civils sont blessés.

Plusieurs véhicules du commando parviennent à s'échapper mais la police parvient à arrêter Verdi, et deux autres blessés ainsi quatre autres personnes qui n'ont pas opposé de résistance.

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@Patrick Je n'arrive plus à édité la première partie et supprimé la légende photo de la fin.

2e partie des Massacres à Vancouver

Membres de la Emergency Response Team de la police de Vancouver sécurisant une des scènes de crime.

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Dans les jours qui suivirent, représailles et contre représailles sanglantes entre communautés chinoise et taïwanaises, des manifestations contre le laxisme des autorités canadiennes accusés par les uns de couvrir des criminels de guerre et par les autres d'avoir fermé les yeux sur l'organisation de la vendetta ont fait douze tués et des centaines de blessés.

L'enquête a parmi au fil des mois l'arrestation de la totalité des vétérans canadiens et de 32 taïwanais, blessés y compris, les autres ont probablement quitté le Canada ou changer d'identité. Un réseau de trafic d'armes basé dans l'État de Washington utilisé par ces derniers à été démantelé.  L'officier général chinois blessé a été interpellé également et poursuivi devant le CPI, les derniers ont disparu de la circulation malgré la saisie de leurs comptes en banques. Quelques subalternes du PCC ont étaient placés en détention dans le cadre du réseau d'immigration illégal.

De nombreux taïwanais à travers le monde ont lancé une cagnotte pour assurer la défense de ces ''vengeurs'' qui a récolté plus de 864 000 dollars canadiens bien que le gouvernement de Nouvelle Taipei s'est officiellement opposé à ce type d'action.

Des manifestations plus ou moins pacifiques se tiennent chaque semaine depuis a Vancouver et Victoria depuis début 2020, dent pour dent pour les taïwanais, les familles des généraux ont profité du poste de ces derniers et des avantages qui en découlaient et sont donc complices, vengeance ou justice pour les continentaux qui disent que les officiers n'ont fait qu'obéir aux ordres du PCC et que des innocents ont péri.

Le procès démarrant aujourd'hui pose plusieurs problèmes, le contrôle de cette brusque et énorme vague d'immigration au niveau national, celui des fonctionnaires embauchés en nombre pour la gestion de celle-ci et dont plusieurs n'ont pas hésité à trahir leur devoir de réserve et à abattre des personnes, la tolérance des autorités locales et provinciales devant l'activité d'hommes d'affaires au passé douteux, l'incapacité des services de sécurité à tenir à l'œil une telle affaire impliquant des centaines de personnes. Le Canada, l'un des derniers exemples de tolérance envers l'immigration dans un monde occidental traumatisé par les guerres récentes risque t'il d'avoir une politique, comme l'Europe et les États-Unis, de repli sur soi et de blocage des frontières ?

Un Sea King des forces canadiennes surveillant le tribunal :

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Quelques bulles bien plus courtes :

Brèves internationales, Le Figaro, 12 décembre 2012 :


Quel avenir pour les Jeux olympiques ?
Le CIO se réunira le 15 décembre pour un bilan des JO de Londres et la préparation de ceux de Rio.
Les Jeux olympiques de Londres ont été les premiers depuis ceux d'Athènes en 2004. Mais les remous des guerres récentes ont fortement réduit l'ampleur prévue lors de la candidature de la capitale britannique.
La défunte République populaire de Chine avez engagé de formidables travaux et prévoyait des festivités a la hauteur de ses ambitions, on sait ce que les horreurs de la guerre en ont fait.
Le nombre  de pays participants a était de 131 qui enverront 7500 athlètes contre 10500 prévus. La quasi totalité des états musulmans ont boycotté ces jeux suite a la présence d'Israël et leur ressentiment envers l'Union européenne. Même le nouveau régime iranien qui souhaite officiellement des relations apaisées s'est joint au boycott voté par l'Organisation de la conférence islamique.
Malgré le gigantesque service de sécurité, ces jeux ont été émaillés d'incidents, dont plusieurs de la part des athlètes eux même. Un pugilat entre russes et géorgiens a fait plusieurs blessés légers, des Américains ont été chahutés par la petite délégation cambodgienne pour le bombardement de Shanghai, des Français et autres européens par des Africains pour le retour forcé de migrants, cela a entraîné l'exclusion d'un total de 39 membres des équipes nationales. Et les dopages constatés sur l'équipe russe ont était un scandale supplémentaire
Et surtout avec la situation économique délétère, le public n'était pas au rendez-vous. Avec 1,3 millions de spectateurs, on a été au 2/3 de ce qui était escompté. Le budget de 10 milliards d'euros consacrés n'a étaient remboursés qu'a une faible part.
Seules notes d'espoir, la première présence sous son drapeau depuis 1976 de la République de Chine. Malgré la désolation nucléaire qui ont ravagé la plupart de ses villes, le gvt de Nouvelle Taipai a tenu à participer a cet évènement pour montrer que la reconstruction avance. La République fédérale de Corée, constituer en janvier pour gérer l'unification de la péninsule coréenne fait aussi son entrée sous ce nouveau drapeau.
Le gouvernement du Brésil et la ville de Rio ont été refroidis par les faibles retombées économiques de ces jeux et ont demandé au CIO une série d'entretiens pour minimiser les risques pour ceux de 2016. On envisage une forte réduction des épreuves qui se ferait dans un minimum de sites, voir même le retour à l'amateurisme des premiers JO modernes pour réduire les coûts.

Le retour du Triangle d'Or
Offensive en cours dans le nord du Laos et de la Thaïlande
Le mythique Triangle d'Or fait son retour dans l'actualité de manière fracassante. Si après la guerre civile chinoise de 1949, les seigneurs de guerre du KMT ont investi cette région englobant les confins du Laos, Thaïlande et Birmane pour développer le trafic d'opium, la(les) guerre(s) civile(s) en cours ont vue en deux ans des brigades entières de l'ancienne Armée Populaire de Libération s'installer avec armes, bagages et familles dans ce secteur pour récupérer ce lucratif business.
Depuis le 10 décembre, une offensive coordonnée des forces thaïlandaises, laotiennes et vietnamiennes soutenus par l'ASEAN, les États-Unis et le Japon est en cours pour tenter de les réduire. La junte militaire birmane invité a participé à l'effort ne bouge pas, certainement dû aux généreuses donations fournis par les généraux chinois qui étaient en bons termes avec elle avant la guerre d'Asie de l'Est. Si au Laos, la censure empêche d'avoir des détails sur les opérations laotiennes et vietnamiennes, on a quelques informations côtés thaïlandais qui feront l'objet de reportages ultérieurs.
Plus de 25000 militaires thaïlandais sont mobilisés, des unités spécialisées, forces spéciales, SIGINT, hôpitaux militaires, soutien logistique, proviennent de Corée, Japon, États-Unis, Singapour, Malaisie et Philippines.
Les pièces d'artillerie Ceasar françaises dont 6 avaient été livrés en 2008, rapidement suivi de 12 autres pièces, avaient servi dans le conflit frontalier entre le Cambodge et la Thaïlande en 2011.  Ils pilonnent aujourd'hui la jungle et servent de contre batterie aux LRM des seigneurs de guerre chinois. Des AH-1 de l'USMC ont étaient transférés a l'armée royale thaïlandaise pour renforcer sa modeste flotte d'hélicoptères de combat. Si les JAS 39 Gripen reçu en 2011, sont engagés, les F-5 et les F-16 font la majeure partie des frappes, mais ont perdu au moins 3 des leurs en 48 heures.

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''20 Minutes'', 15 mars 2018, 8h40

Blocus de Ceuta et Melilla en cours depuis cinq ans

Suite à l'expulsion massive par l'Union Européenne de migrants du monde musulman au déclenchement de la guerre contre la Turquie qui s'est terminé fin 2010, la tension entre les deux entités sont restés vives.

Le Royaume du Maroc entre autres, considérant l'annexion de la rive nord du Bosphore et de Constantinople comme un précédent qu'elle peut revendiquer, a entrepris dans la nuit du 15 mars 2011 de s'emparer par surprise de plusieurs territoires des Plazas de soberanía du Maroc Espagnol en prenant soin de ne pas toucher aux zones habitées.

Un premier d'accord entre Madrid et Rabat sur l'échange des trois Plazas menores comprenant deux archipels et un îlot en échange d'une baisse des indemnités accordés aux citoyens marocains expulsés a lieu en janvier 2012 après un semestre de tensions extrêmes qui n'a heureusement pas déboucher sur des affrontements meurtriers entre les deux parties.

Le sort de Ceuta et Melilla sur la côte nord du Maroc reste une pierre d'achoppement entre les deux pays. Ne pouvant tenter une offensive militaire pour conquérir les deux villes qui aurait eu pour conséquence une réplique du même ordre de l'Union Européenne qui a plusieurs fois affirmé cette position et fait des exercices dans le sud de la péninsule ibérique pour montrer sa détermination, les autorités marocaines ont entrepris le 15 mars 2013 un blocus terrestre total de ces villes en érigeant a 500 m de la frontière un mur en béton de 4 m de hauteur.

Si le ravitaillement maritime et aérien de ces enclaves effectué sans entraves permet à la population de subsister, la fin du commerce avec le Maroc est un coup fatal a l'économie. La population qui d'environ 82000 habitants a Ceuta et 85000 a Melilla dont plus de la moitié d'origine marocaine au début du blocus à commencé à décliné rapidement malgré les subventions accordées par Madrid. Cinq ans après, alors que les négociations sont au point mort, les deux villes comptent maintenant environ 55000 habitants chacune hors l'importante garnison militaire déployés sur place.

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Et une dernière pour ce 31 octobre :

AFP

Dimanche 9 juin 2019

Projet du nouveau canal de Thrace approuvé

Le sommet de Minsk entre Russie, Union Européenne, Turquie, Ukraine et Géorgie a abouti à un accord sur le percement d'un nouveau canal entre la mer Noire et la mer de Marmara, avec comme objectif le désengorgement du Bosphore.

Suite à l'annexion de la Thrace orientale par l'Union Européenne en juin 2007, le traité de Montreux est devenu caduque, et les navires de guerres des différentes puissances peuvent librement circuler de la Mer Noire à la Méditerranée. Mais la circulation intense dans le Bosphore qui était avant guerre difficile à était compliqué par les actes de terrorisme de la part de groupuscules turcs n'ayant pas accepté la perte de ce qui redevenue Constantinople.

Des tirs de roquettes artisanales à celui de mortiers voir de missiles antichars depuis des postes de tir déportés vers la rive droite du détroit depuis les quartiers riverains d'Istanbul ont causé des pertes humaines et matérielles a Constantinople et frappant plusieurs fois le trafic maritime, ces incidents ont eu lieu plusieurs fois par an malgré les défenses C-Ram installés par les forces européennes.

Avec une longueur de 32 kilomètres pour une largeur de 698 à 3 000 mètres, il est difficile de sécuriser totalement une zone ou le temps de réaction face à une attaque est réduit et ou la manœuvrabilité des navires est très faible. Sur pression de Bruxelles, Ankara à fait évacuer les bâtiments longeant la rive, mais la police turque est peu zélée quand au respect de cette interdiction.

La commerce maritime étant gênée aussi bien pour la Russie que pour la Turquie elle même, une idée remontant à l'Empire Ottoman est remontée alors que l'on discutait du sort de la Crimée en 2015. Celui d'un nouveau canal artificiel en Trace oriental permettant de désengorger le Bosphore.

Des discutions officieuses ont lieu pendant quelques années avant que les acteurs de la Mer Noire mettent cela en place et un consortium internationale public à donc était mise en place ce dimanche pour la construction de celui-ci.

Les travaux qui promettent d’être les plus important du génie civil en Europe devaient commencer fin 2021 après que les appels d'offres soient examinés et lancé, un budget prévisionnels de 8 milliards d'euros est prévu. Le pourcentage des parts de ce consortium est de 50 % pour l'Union Européenne, 22,5 % pour la Russie, 22,5 % pour la Turquie, 3,5 % pour l'Ukraine, 1,5 % pour la Géorgie.

Vue satellite du Bosphore :

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Carte du projet du Canal

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