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Conneries et idées de cinglés.


Kobalt
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Salut, Pour poursuivre dans les "conneries" vécues au cours de la vie militaire, il m'en est arrivé une où, à l'instar de Fabrice Del Dongo au cours de la bataille de Waterloo relaté par Stendahl dans la Chartreuse de Parme, j'étais présent sans rien comprendre à ce qui se passait. Après mes classes dans l'AdA, j'ai fait un court séjour sur la BA de Metz, puis on m'a muté à Berlin. C'était en 82, dans une période assez chaude de la guerre froide (l'état de guerre en Pologne avait quelques mois, l'Amérique était atteinte de reaganisme et les séances du Politburo, comme celles de la Mafia, se tenaient de + en + souvent au cimetierre). On m'avait trouvé une place sur un Noratlas qui effectuait régulièrement des rotations vers Berlin en empruntant un des couloirs aériens obligatoires au-dessus de la RDA. Les français en profitaient pour faire de "l'observation éléctronique". Ce Noratlas, un peu spécial, était donc équipé d'un certain nombres d'appareils chargés de cette fonction et d'une demi-douzaine de techniciens. J'avais, je l'avoue, une bonne gueule de bois et m'étais muni d'ailleurs de sacs en plastique au cas où... On m'avais sanglé sur un siège, donné un casque anti-bruit sans intercom et quelques heures après minuit nous avions décollé. Aussitôt, je m'étais plongé dans une torpeur somnolente entrecoupée de brefs réveils dus à l'inconfort de ma position. A un moment du vol, je sens une qu'une perturbation fait s'incliner l'avion de manière brusque. J'essaie de retrouver une position correcte, mais reste incliné de travers. Je maugrée, les tripes au bord des lèvres, tente de percevoir ce que fait le reste de l'équipage et les vois au-dessus de leurs consoles, le visage éclairé par les couleurs de leur écran qui font des taches oranges, vertes, rouges en dansant autour de mes yeux Une certaine tension semble régner, mais leur attitude professionnelle m'en dissimule la cause. Isolé comme je suis, j'ai du mal à croiser des regards qui pourraient m'informer de la situation. Rapidement, l'avion retrouve son assiette, mais la vigilance des opérateurs ne paraît pas diminuer. Malgré tout, je parviens à me rendormir juste avant l'atterrissage à Tegel. On me détache, nous mettons pieds à terre et là, sans un mot, on m'amène devant devant le moteur droit auquel il manque l'hélice. Celle-ci avait joué les filles de l'air au-dessus de la RDA et nous avait fait quitté momentanément le fameux couloir aérien. Aussitôt les contrôleurs aériens avaient réagi et pour montrer qu'ils ne plaisantaient pas, les radars de plusieurs bases de missiles sol-air s'étaient activés. Le Noratlas étant équipé d'appareils chargés d'observer les fréquences de ces mêmes radars, je comprenais mieux la tension des opérateurs quand les faisceaux nous illuminaient. A croire qu'on avait fait exprès de perdre cette hélice... A+

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@ Nkg56, Grave incident diplomatique, ça n'aurait pas été jusque là. La situation particulière de Berlin-ouest permettait à l'Est et à l'Ouest de se chatouiller. Les incidents de ce genre étaient fréquents. A l'époque ou j'y étais, il y en eut d'autres. La BA de Tegel était un aéroport civil dont le contrôle aérien était géré par l'ADA. Excentré, il était devenu l'aéroport civil de Berlin car mieux placé que Gatow et Tempelhof situés au milieu de la ville et gérés par les Anglais et les américains. Cela occasionnait quelques situations cocasses. A l'occasion d'un détournement d'un avion de l'Aéroflot forcé de se poser à Tegel par un pirate de l'air russe, nous avons pu voir arriver deux hélicoptères soviétiques qui avaient fait le mur pour survoler la base. L'Air a fait appel au quartier Napoléon (la biffe) qui a envoyé quelques amx 30 prendre position autour de la piste, le temps de terminer la négociation avec le pirate. Les Ivans avaient tenté un coup de pression qui aurait pu dégénéré. Les occasions de se tester étaient courantes. Il existait des missions d'inspection destinés à observer le respect des accords inter-alliés régissant le statut de la ville. Les militaires qui effectuaient ces missions officielles partaient toujours avec 2 jours de vivres dans leur véhicule. Car il arrivait que ces petits malins de la Stasi qui les surveillaient (surveiller les surveillants, noble fonction...) s'amusaient à les bloquer avec plusieurs voitures pendant un temps plus ou moins long pendant que les supérieurs de chacune des parties se mettaient en contact pour dissiper ce malentendu ou cette malencontreuse méprise. Mais bon c'étaient les règles du jeu. A +

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Salut, Merci Kobalt, moi aussi j'aime bien celles que tu racontes. Elles collent un peu plus au terrain que celles que je pourrai être amené à narrer. @ Max, en effet. D'ailleurs le quartier général Interallié (URSS, USA, GB, FR) était toujours installé à Potsdam en RDA. C'était toujours impressionant d'aller rendre visite aux popovs dans nos grandes Opel noires. Leurs soldats avaient des avant-bras comme mes cuisses. Je n'aurai pas aimé me retrouver dans une tranchée face à un de ces gaillards. A +

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J’ai fait mon service dans le Génie. Hé bien, ce n’est pas pas parce qu’on est dans le génie qu’on est forcément intelligent. Il y avait dans ma compagnie, un de ces types qui n’avait pas été jugé suffisamment stupide pour être exempté, mais qui aurait dû l’être. J’avais toujours trouvé inutiles ces grenades d’exercice qui ne sont que des masses lestées avec lesquelles on vous entraîne au lancer. Mais ce gars a réussi à en démontrer l’utilité : il avait tellement de mal avec sa coordination moteur qu’il a réussi à se lancer une de ces grenades sur la tête ... Au stand de tir, ce même gars trouvait le tir au Famas douloureux... jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’il avait monté le système d’éjection à l’envers et qu’il se prenait les douilles dans la figure !

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faltenin a écrit:

J’ai fait mon service dans le Génie. Hé bien, ce n’est pas pas parce qu’on est dans le génie qu’on est forcément intelligent. Il y avait dans ma compagnie, un de ces types qui n’avait pas été jugé suffisamment stupide pour être exempté, mais qui aurait dû l’être.

J’avais toujours trouvé inutiles ces grenades d’exercice qui ne sont que des masses lestées avec lesquelles on vous entraîne au lancer. Mais ce gars a réussi à en démontrer l’utilité : il avait tellement de mal avec sa coordination moteur qu’il a réussi à se lancer une de ces grenades sur la tête ...

Au stand de tir, ce même gars trouvait le tir au Famas douloureux... jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’il avait monté le système d’éjection à l’envers et qu’il se prenait les douilles dans la figure !

Dernière modification par faltenin (Aujourd'hui 01:38:58)

Bon dieu, mais ce gars n'avait pas fait de classes ou était-il vraiment stupide, ça fait peur ce genre de cas. Par contre le coup de la grenade..... [13] trop fendard.

Je me souviens en calédo, pour vous dire que parfois le mili aime faire mumuse. Nous étions à Plum sur le pas de tir et balancions des OF. Notre chef de section était sur la zone de lancé et nous arrivions par deux et chacun notre tour nous jetions nos grenades. il avait une méga flaque d'eau ( 20 centimètre de profondeur au moins) à une dizaine de mètres du pas de lancé. Nous devions être le quatrième binome à passer et lorsque nous sommes arrivé au niveau du CdS, celui-ci avait son treilli un peu trempé. Bof je ne cherche pas à comprendre et des que mon tour arrive je vois la flaque. La tentation était trop forte et je balance mon OF en plein dans la flotte, trop génial la gerbe d'eau. Mon binome même reflexe et reblouf. C'est là que j'ai compris pourquoi ses frusque étaient trempées, surtout la mine mauvaise qu'affichait notre CdS. Il nous à fait passer le message aux suivants, comme quoi, le prochain qui lançait sa grenade dans la flotte la section rentrait au camp en petites foulées. Je peux vous dire que les suivants n'ont pas tenté le coup, il y avait au moins 15 bornes pour rentrer et que de la monté. Il nous avait déja fait le coup plusieurs fois. Mais c'était trop fendard.

Une autre fois aussi en Arabie Saoudite. après la guerre il restait un tas de munitions déconditionnées. Le règlement interdisant de les embarquer ou de les laisser sur place nous avions le choix, soit le pétardage soit le tir. Autant vous dire qu'en si peu de temps nous n'avons jamais autant tirés de cartouches, 9 mm, 5.56, 7.62, roquettes, missiles Milan, grenade de tout type bref toute la panoplie, le pied total dans tous les sens de jour et de nuit. On a même fait pèté des MIACACH. c'était au King Khaleb Camp. Un après midi ont va pour balancé une bonne trentaine de grenade au phosphore. Pour se fendre la gueule le Pitaine fait apporter un jerrican de 20 litres de gazol. On en verse sur une dizaine de mètres. Sur le polygone, les murs de protection étaient equipées de sorte d'épiscopes, truc génial, on pouvait voir les explosions. Et bien avec toutes les grenades incendiaires qu'on a balancé, ce putain de gazol n'a jamais été foutu de s'enflammer. Quelle frustation.

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Bon dieu, mais ce gars n'avait pas fait de classes ou était-il vraiment stupide, ça fait peur ce genre de cas.

Tu sais, le système éducatif m'a tamponné mon Certificat d'Intelligence Supérieure, et pourtant il m'a fallu un temps certain avant d'être à peu près sûr de bien remonter les oreilles de Mickey dans le bon sens, ce dont je serais bien infoutu aujourd'hui, et dont je n'ai de toute façon jamais été foutu en état d'hébriété.

C'est vrai que ce n'est pas con, ce système pour faire tirer normalement les gaucher avec un bullpup, mais t'as intérêt à orienter les dislexyques vers d'autres spécialités que l'infanterie!

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"J’ai fait mon service dans le Génie. Hé bien, ce n’est pas pas parce qu’on est dans le génie qu’on est forcément intelligent. Il y avait dans ma compagnie, un de ces types qui n’avait pas été jugé suffisamment stupide pour être exempté, mais qui aurait dû l’être. J’avais toujours trouvé inutiles ces grenades d’exercice qui ne sont que des masses lestées avec lesquelles on vous entraîne au lancer. Mais ce gars a réussi à en démontrer l’utilité : il avait tellement de mal avec sa coordination moteur qu’il a réussi à se lancer une de ces grenades sur la tête ... Au stand de tir, ce même gars trouvait le tir au Famas douloureux... jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’il avait monté le système d’éjection à l’envers et qu’il se prenait les douilles dans la figure !" C'était un bon lui - il est devenu capitaine ? Sinon Kobalt ton histoire de flaque d'eau - je vois parfaitement la tête de votre chef de section - essayant de garder son calme les pieds mouillés.

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Deux anecdotes d'après mes classes: Après un passage au 1° Train à la porte des Lilas, je me retrouve documentaliste à l'IHEDN, à l'école militaire. L'IHEDN, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale. En pratique, c'est un cycle d'un an destiné à donner un verni de géopolitique, pour moitié à des civils type hauts fonctionnaires, élus politiques, chefs d'entreprises, et pour l'autre moitié à des colonels et lieutenant-colonels pressenti pour être étoilés. On était une demi-douzaine d'appelés et nous étions de permanence à tour de rôle le samedi, principalement pour préparer le café de 10h. La permanence est tombée sur moi le 19 Novembre 1992. Je me dis, tiens, c'est le cinquantenaire de la contre-attaque russe sur Stalingrad, alors avec les gobelets en plastique du café, j'écris URANUS sur la table, me disant que ça ferait plaisir à quelques-un qu'il y ait un petit appelé qui aie pensé à ça. Macache bernique, pas un qui savait qu'une des opérations les plus importantes de la deuxième GM portait ce nom de code. Un peu comme si un panel de colonels russes promis à devenir généraux ignoraient tous ce que signifie Overlord. bref. Une autre fois où j'étais de permanence, je me suis retrouvé à passer les transparants à l'amiral Lanxade, alors chef d'état-major des armées, venu faire une présentation du plan armée 2000. C'était plutôt intéressant, et à la fin j'avais un certain nombre de questions qui me brûlaient les lèvres, notamment sur l'indépendance de l'armée de l'air, mais bon, je n'étais que légionnaire au milieu de beaucoup plus que des optiones... j'attendis donc avec impatience les questions de l'assemblée. Eh bien! il n'y en eu que deux ou trois, qui toutes se résumaient à "est-ce que ça va changer quelque chose à nos retraites?". Là je me suis dit que putain, on a eu du bol que les russes n'aient pas attaqué!

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Trop fort le coup des grenades ! Nous on devait les lancer derrière une bute et se planquer derrière un mur, ce qui fait que je n'ai jamais vu une explosion de grenade. Par contre, étant dans le Génie, on a tiré des mines antichars et fait exploser du plastic. En fin d'année il fallait se débarasser des stocks non utilisés, ce qui incluait le diesel (on le brûlait), les balles (tir de centaines de coups en rafale au jugé dans la nature) et le plastic ... On a fait un trou dans lequel on a fait un tas avec plusieurs cartons remplis de pains de plastic [08] Amorçage, planquage et petage .... mais c'était plutôt décevant, le sable mouillé a dû amortir l'explosion parce que le trou était à peine plus gros qu'avant (à moins que tous les pains aient été dispersé par le souffle de l'explosion initiale et qu'il ait plu du C4 dans les villages environnants). Sinon une fois on a tiré des mines antichars avec charge creuse contre un vieux transport de troupe blindé datant de la 2nde guerre mondiale. La France ayant ratifié le traité contre les mines AP on était censé rester à côté de la mine pour la déclencher au passage du char [09] ou utiliser un fil d'amorçage sensible à une pression de plusieurs tonnes. Enfin bref, après avoir tiré une demi-douzaine de ces mines contre le blindé, on va voir les résultats (pleins de petits trous pas impressionants, mais l'un des essieux du train de chenille avait carrément été délogé de son train, avait traversé le blindage et ressortait de l'autre côté du blindé). Qu'est ce qu'oin trouve dans le blindé ? Un nid avec deux oisillons, toujours vivants et braillants très fort, bien qu'ils aient probablement été rendus sourds par le bruit [10]. Comme quoi l'efficacité des armes antichar reste encore un peu douteuse. Sinon j'ai aussi une histoire de grenade avec moi dans le premier rôle, celui de la victime [29] Je me suis fait pièger, bêtement, par le sergent lorsque qu’il a mis en doute ma capacité à sortir de la fosse du parcours du combattant (j’étais facilement le plus petit de la section). Evidemment, je veux démontrer que je ne suis pas un boulet et je saute dans la fosse. Là j’entends un ping métallique. Je me retourne et je vois une grenade dégoupillée à deux mètres de moi dans la fosse ... Je ne réfléchis pas et je saute sur la grenade, à plâtre, et la rebalance hors de la fosse ... juste entre les jambes du sergent qui se retrouve avec l’entrejambe toute blanche. Il était vert, pas tant à cause de la couleur de son pantalon mais parce que j’aurais pu me faire sauter un doigt si la grenade m’avait exploser dans la main. Mais le plus fort dans cette histoire c’est que la même chose était arrivé à mon père lors de son service. Comme quoi le coup de la grenade à plâtre est une tradition familiale en plus d’être une tradition militaire.

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Il est une bête que l on ne s'attend pas à voir dans un complexe militaire et industriel comme l arsenal de brest: Des renards.

Et oui les fameux goupils qui venaient régulierement mettre le bordel dans la ZMS (Zome Miliatire spéciale ) du Bassin 10.

Nous avions donc pris l'habitude de nous doter en double dotation de Paintball afin de faire fuir les renards intrus.

Cela pouvait durer tard dans la nuit, mais bon quelles parties de rigolades!!!!

Tiens puisqu'on en est à parler de bestioles. Ceux qui ont fait un passage par Suippes sauront de quoi je cause. Ces p.... de sangliers nourris par les gens de la ciblerie et qui viennent au milieu des tentes : bonjour l'ambiance quand tu croises une laie avec ses marcassins, sprint garanti pour tout le monde. Une nuit, une de ses bestioles a réussi à venir pioncer dans une tente modèle 56. Toute la nuit j'ai pesté contre le cretin qui ronflait comme un porc, et le matin grosse rigolade. Sinon j'ai manqué en plomber un au pas de tir de moronvilliers, le pitaine m'a traité de tout parce que 1/ j'ai tiré après le "halte au feu" 2/en plus je l'ai loupé
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Autre connerie qui me revient au fil de ma petite revue de souvenirs. Dans la section dont j'ai fait l'incorporation, on avait un boulet vrai de vrai. tellement boulet que pour sa première perm' il ne savait plus comment retourner chez lui. une chance pour lui je connaissais l'endroit d'où il venait qui n'était même pas un trou perdu mais une petite ville de la banlieue rouenaise. je lui ai fait l'itinéraire sur un papier en lui expliquant bien le metre à paris et le changement de train à oissel.; mais fermons la parenthèse. lors des classes on a sorti le obus de 20 inertes pour leur expliquer le fonctionnement du canon. et là ce gros plomb me demande si c'était normal que les obus soient rouillés (il est vrai que la peinture orange avait sacrément vécue). Ni une ni deux je lui ai répondu que c'étaient des munitions chimiques, En effet les obus rouillés etaient conçus pour le tétanos et donc tuer à coup sur les char russes. et le pire, j'en ai encore honte, c'est que ce pauvre gars m'a cru.

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