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[EBRC/Jaguar]


desorgues
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De façon pratique, je verrais la chose suivante:

Le drone de contact serait pensé en kits démontables avec 4 drones en containers, deux consoles de programmation/contrôle/exploitation compatible Scorpion. Un système radio pour transmettre les communications avec deux drones en simultané. L'équipe serait de 4 hommes dont un chef et trois manipulateurs.

Les véhicules porteurs seraient le VAB, le VBMR et le VBCI. On équiperait le véhicule selon le besoin.

L'idée est que l'emploi se ferait aussi bien au sol (depuis une FOB ou dépose hélicoptère) que depuis un véhicule.

En véhicule, les coffrages type de ceux du VAB Ultima seraient remplacés par deux modules de lancement. Le tir se ferait en verticale avec une cartouche de lancement rechargeable pour l'éjection à froid du drone. La forme des modules lanceurs serait étudiée pour ressembler aux coffres des Ultima pour leurrer l'adversaire.

Les drones transmettraient à l'équipe ou aux "abonnés" de la bulle Scorpion les images.

Une fois revenu, le troisième homme récupèrerait le drone pour le reconditionner. Dès le tir d'un drone fait, le module tir serait rechargé manuellement.

En mode débarqué, les consoles pourraient tirer les drones du véhicule en déporté ou le container à terre porter par un trépieds.

Mon système peut être mis en service dès maintenant sur les VAB et VBCI. Il suppose juste que les VBCI aient des coffres externes de part et d'autre de la rampe pour créer une silhouette commune à tous les véhicules. Les fantassins seraient d'ailleurs heureux d'avoir des rangements supplémentaires.

De plus, pour le VAB, on n'a pas besoin d'employer un Ultima à proprement parler. Comme il y en a peu, il suffirait de faire poser les même coffres arrières sur d'autres VAB avec des sièges anti-mine. La modification serait moins coûteuse et permettrait d'augmenter l'amélioration de la flotte des VAB.

Je pense qu'à court terme, deux types de drone vont coexister:

- Le drone de contact, au niveau de la compagnie, qui nécessite une équipe dédiée, de type de celle décrite par Serge,

- le mini drone, type UAV de moins de 5kgs, servi par un seul homme, à partir d'un container de type tube de transport qui servira à voir par dessus la colline (rayon d'action de 4kms max) qui équipera la section. Il suffit de voir les derniers développement civiles de la société PAROt (french!) par ex, pour comprendre que les technologies existent déjà.

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Les sections ont déjà du mal a gérer ce qu'elle on a faire avec leur effectif anémique ... je les vois mal gérer en plus le pilotage d'un drone, et l'exploitation des données!

Une chose intéressante qu'on a vu a Eurosatory c'est le "cerf volant motorisé"! Un petit engin volant genre quadcopter, mais avec un fil a la patte. Le machin se contente de fonctionner comme un ballon captif, mais sans le ballon. En gros le machin prend de l'altitude au dessus de l'opérateur auquel il est relié par un fil qui sert a transmettre les donnée et l'énergie.

On récupere donc un engin qui peut voler au dessus de l'opérateur pendant des heures, vu que l'énergie vient de l'opérateur... qui reste bien plus discret qu'un gros ballon, et donc moins vulnérable. Une fois en altitude le machin avec un fil tres fin et discret, et des petit moteur électrique pas tres bruyant, doit etre presque indiscernable a quelques centaines de metres. Reste a voir quel masse de senseur on peu coller dessus et les infos que ca permet d'obtenir.

On peut imaginer des micros, pour les départ de coup, une camera 360° visible genre gopro. coté thermique j'ai aucune idée des masse et des capacité d'emport de ce genre de "périscope" motorisé. Reste que meme avec seulement une voie jour et 4 micro ça pourrait être un bon engin d'alerte sans être compliqué a mettre en œuvre depuis un véhicule le bidule restant "en laisse" pas besoin de pilote et a priori n'importe qui peut exploiter les image d'une gopro et les alerte d'un capteur sonore départ de coup.

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Les sections ont déjà du mal a gérer ce qu'elle on a faire avec leur effectif anémique ... je les vois mal gérer en plus le pilotage d'un drone, et l'exploitation des données!

Une chose intéressante qu'on a vu a Eurosatory c'est le "cerf volant motorisé"! Un petit engin volant genre quadcopter, mais avec un fil a la patte. Le machin se contente de fonctionner comme un ballon captif, mais sans le ballon. En gros le machin prend de l'altitude au dessus de l'opérateur auquel il est relié par un fil qui sert a transmettre les donnée et l'énergie.

On récupere donc un engin qui peut voler au dessus de l'opérateur pendant des heures, vu que l'énergie vient de l'opérateur... qui reste bien plus discret qu'un gros ballon, et donc moins vulnérable. Une fois en altitude le machin avec un fil tres fin et discret, et des petit moteur électrique pas tres bruyant, doit etre presque indiscernable a quelques centaines de metres. Reste a voir quel masse de senseur on peu coller dessus et les infos que ca permet d'obtenir.

On peut imaginer des micros, pour les départ de coup, une camera 360° visible genre gopro. coté thermique j'ai aucune idée des masse et des capacité d'emport de ce genre de "périscope" motorisé. Reste que meme avec seulement une voie jour et 4 micro ça pourrait être un bon engin d'alerte sans être compliqué a mettre en œuvre depuis un véhicule le bidule restant "en laisse" pas besoin de pilote et a priori n'importe qui peut exploiter les image d'une gopro et les alerte d'un capteur sonore départ de coup.

 

Les mini drones sont d'un utilisation extrêmement simple: tablette video + joystick.

L'exploitation des images video est grossièrement la même que celle nécessitée par la vision directe.......

 

Drones captifs:  C'est à peu près la même chose qu'un drone sauf que l'alimentation en énergie et le transfert des donnés se font par intermédiaire d'un cordon !

 deux limitations en découlent:

- vulnérabilité du drone et du servant, dont l'ennemi déduira immédiatement la localisation dès que le drone captif aura été repéré.il suffira de suivre le fil.....

- mobilité réduite, le rayon d'action étant limité par la longueur du fil, avec le risque évident de conflit avec environnement, et par la portée des capteurs.

 

Si ce dispositif peut être une  alternative  aux optroniques montées sur mat, la  plus value par rapport à un drone sera limitée à des emplois particuliers comme

 la surveillance de zones ou l'aide à l'artillerie.

Mais Il s'agira dans ce cas de drones captifs de dimensions importantes équipés de capteurs longue portée.

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Un lien sur les différents UAV proposés à Eurosarory :
http://www.miltechmag.com/2014/06/eurosatory-2014-small-uas-for-force.html?m=1

Pour le cerf-volant motorisé de g4lly, le hovermast de site aliéné :

L’engin peut emporter une charge utile de 6 kg avec une très large gamme de choix possibles : caméras optiques stabilisées, radar, désignation laser, relais radio, imagerie hyper spectrale, écoute électronique etc. Le HoverMast 100 n’entre pas dans la catégorie des drones, ce qui facilite son emploi dans les espaces aériens congestionnés


http://forcesoperations.com/2014/06/16/eurosatory-des-capteurs-tenus-en-laisse/

Une vidéo de ce que voit un hovermast a 50 m du sol :

Pour revenir au concept d'EBRC :
La distance d'engagement va ainsi forcemment évoluer du fait de l'efflorescence de drones de contact

Modifié par BPCs
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Si, mais après il faut un peu de temps pour adapter la plate forme inspector, pas sur que ce soit pret à temps. Cela dit le concept n'est pas dénué de sens pour des opérations cotières/brown water. Le mini drone aérien servirait à la fois de vecteur et de relais comm vers le drone "principal".

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A Euronaval, on pourrait bien voir un drone aquatique porter un drone aérien qui lacherait un micro drone terrestre... Non je déconne pas.

 

Si ca ne semble pas forcément ultra pertinent comme plan, c'est une bonne démonstration de savoir faire de faire interagir sur 3 niveau des engin télé-piloté ou auto-piloté.

 

On a déjà le cas du navire télé-piloté, qui porte un "poisson" lui aussi télé-piloté pour la guerre des mines.

 

Ajouter ici un troisième niveau d'interaction et faire une démo en public c'est une jolie prouesse, surtout si tout est fait en mode automatique.

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Les mini drones sont d'un utilisation extrêmement simple: tablette video + joystick.

Simple certes, néanmoins ça mobilise l'attention, et les main d'un homme, alors que la section en manque.

De plus l'absence d'alimentation électrique externe induit une autonomie réduite voir tres réduite.

Cablé le senseur volant, c'est décomplexifier massivement le truc et donc le rendre vraiment utilisable, sans mobiliser un homme, et sans avoir a gérer l'endurance de l'engin. Le bidule suis l'engin auquel il est attaché comme un chien de travail, il est donc en pratique opérationnellement autonome.

C'est la force de ces engins qui fonctionne comme des chiens de travail. On le donne un ordre simple, il exécute, le reste du temps on s'en occupe pas, il font leur vie comme on les a dressés.

Ainsi la charge pour la section est quasi nulle.

Les ordres :

- sors ... le machin s'allume le cable se déploie le bidule monte jusuq'a l'altitude standard.

- rentre ... le cable est rembobiné ... puis le biduel s'arrete.

- monte 50m ... monte a 50m.

- monte 100m ... monte a 100m.

Les infos du drones qui reviennent au véhicule peuvent etre broadcasté en mode automatique via FELIN au CdS et cdG.

Peuvent servir a rallier le tourelleau protector directement.

En mode alerte, le chien aboie, si les senseur detecte un truc étrange comme une alarme de barraque. Ainsi l'engin ne mobilise personne.

 

L'exploitation des images video est grossièrement la même que celle nécessitée par la vision directe.

Sauf que celui qui a les yeux sur l'écran, ne les a pas en meme temps ailleurs, on perds donc un combattant quand on veux regarder dans le bidule pour le piloter ou exploiter les infos.

Accessoirement piloter un petit drone si c'est pas compliqué ca demande de l'attention, aussi bien en mode immersif qu'en mode déporté. Je doute que le pilote puisse en meme temps exploiter les donnée des autre senseur que ceux dédié au pilotage - en gros le flir en mode immersif - ou ses yeux en mode déporté.

 

Drones captifs:  C'est à peu près la même chose qu'un drone sauf que l'alimentation en énergie et le transfert des donnés se font par intermédiaire d'un cordon !

C'est énorme.

- L'engin est opérationnelle 24/7 alors qu'un truc sur batterie marche 10 minutes ...

- L'engin est immunisé contre les brouillage radio via le filoguidage.

- On ne peut pas perdre l'engin sauf si le cable se retrouver coupé ...

 

deux limitations en découlent:

- vulnérabilité du drone et du servant, dont l'ennemi déduira immédiatement la localisation dès que le drone captif aura été repéré.il suffira de suivre le fil.

Franchement une fibre optique avec un câble d'alim dans une gaine gris clair ... c'est invisible a 100m. Suffit de regarder les commandes des cerf volant pour comprendre.

Le drone se voit lui certes, et donc donne la position du véhicule porteur, et après, de toute façon la discrétion d'un véhicule de transport de troupe motorisé c'est une bonne tranche de rigolade les machin sont de vrai autobus.

 

- mobilité réduite, le rayon d'action étant limité par la longueur du fil, avec le risque évident de conflit avec environnement, et par la portée des capteurs.

En pratique je ne lui donnait aucune mobilité a l'engin juste une fonction de mat.

Mais pour le niveau section ce n'est pas un problème le champ d'action étant officiellement de 600m ... avec un mat montant a 100m, pas besoin de se déplacer pour éclairer a 600m.

tu pourras me dire que ce serais mieux si le drone pouvait avancer de 600m pour survoler l'ennemi qui y est retrancher. Certes mais apres la section pourrait le traiter avec quoi? elle n'a rien pour traiter en tir indirect sérieux un ennemi retranché a 600m. Et si l'ennemi se voit en ligne directe depuis 100m de haut ... mon drone en laisse fait l'affaire.

 

Si ce dispositif peut être une  alternative  aux optroniques montées sur mat, la  plus value par rapport à un drone sera limitée à des emplois particuliers comme la surveillance de zones ou l'aide à l'artillerie. Mais Il s'agira dans ce cas de drones captifs de dimensions importantes équipés de capteurs longue portée.

Les sections sont actuellement complétement dépourvu de moyen de défense de zone. Plus de solution mine/piège, pas de solution alternative d'alerte ou d'observation permanente.

Avec un mat cerf volant, on obtient un moyen de guet permanent de la section en marche, escortant un convoi, en position de défense, etc. Rien n'interdit d'ailleurs d'utiliser le machin de manière intermittente et de déplacer le véhicule porteur pour empêcher l'ennemi de prendre des mesures dissuasive.

Je rappele que je parle ici d'un drone utile au niveau section d'infanterie ... qui donc ne doit surtout pas peser sur la section, et qui a besoin de capacité assez limité en portée, vu le champ d'action réduit de la section. En gros une optique 360° jour, un capteur de départ de coup, et peut etre si c'est pas trop cher une voie IR. Il s'agit ici essentiellement de donner l'alerte pas de faire du renseignement. Accessoirement aussi l'engin peut servir de relai de com', la hauteur de l'antenne pourvant utile allonger la portée des com' radio.

Les drones classique je ne les envisages pas au dessous du niveau bataillon ... meme au sein d'une compagnie c'est déjà presque trop complexe, ca mobilise un véhicule, donc au moins 5 pax ... un pilote observateur, deux personnels pour le véhicule, un pax de rab pour le tout venant la radio etc.

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Si l'engin est câblé il se situera toujours à la verticale de l'engin de manipulant et révélera donc sa position non ?

Oui et alors. Un VBMR qui se pointe dans une vallée afghane passe rarement inaperçu :lol: c'est pas un drone pendu au dessus qui va changer grand chose.

Un drone télépiloté va révéler via les onde EM la position du télépilote aussi si on passe par là.

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Si l'engin est câblé il se situera toujours à la verticale de l'engin de manipulant et révélera donc sa position non ?

Pas nécessairement à la verticale si le cable est assez long. J'ignore quelle longueur on peut envisager mais il en faudra sans doute plusieurs dizaines de mètres au grand minimum, ne serait-ce que pour contrer les déplacements dus aux coups de vent que le drone ne pourra pas stabiliser instantanément.

 

En revanche, lancé depuis des environnements complexes (ville en ruine, forêt touffue...) il y a le risque d'accrocher le câble, et de perdre le drone par ce biais.

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Simple certes, néanmoins ça mobilise l'attention, et les main d'un homme, alors que la section en manque.

De plus l'absence d'alimentation électrique externe induit une autonomie réduite voir tres réduite.

Cablé le senseur volant, c'est décomplexifier massivement le truc et donc le rendre vraiment utilisable, sans mobiliser un homme, et sans avoir a gérer l'endurance de l'engin. Le bidule suis l'engin auquel il est attaché comme un chien de travail, il est donc en pratique opérationnellement autonome.

C'est la force de ces engins qui fonctionne comme des chiens de travail. On le donne un ordre simple, il exécute, le reste du temps on s'en occupe pas, il font leur vie comme on les a dressés.

Ainsi la charge pour la section est quasi nulle.

Les ordres :

- sors ... le machin s'allume le cable se déploie le bidule monte jusuq'a l'altitude standard.

- rentre ... le cable est rembobiné ... puis le biduel s'arrete.

- monte 50m ... monte a 50m.

- monte 100m ... monte a 100m.

Les infos du drones qui reviennent au véhicule peuvent etre broadcasté en mode automatique via FELIN au CdS et cdG.

Peuvent servir a rallier le tourelleau protector directement.

En mode alerte, le chien aboie, si les senseur detecte un truc étrange comme une alarme de barraque. Ainsi l'engin ne mobilise personne.

 

Sauf que celui qui a les yeux sur l'écran, ne les a pas en meme temps ailleurs, on perds donc un combattant quand on veux regarder dans le bidule pour le piloter ou exploiter les infos.

Accessoirement piloter un petit drone si c'est pas compliqué ca demande de l'attention, aussi bien en mode immersif qu'en mode déporté. Je doute que le pilote puisse en meme temps exploiter les donnée des autre senseur que ceux dédié au pilotage - en gros le flir en mode immersif - ou ses yeux en mode déporté.

 

C'est énorme.

- L'engin est opérationnelle 24/7 alors qu'un truc sur batterie marche 10 minutes ...

- L'engin est immunisé contre les brouillage radio via le filoguidage.

- On ne peut pas perdre l'engin sauf si le cable se retrouver coupé ...

 

Franchement une fibre optique avec un câble d'alim dans une gaine gris clair ... c'est invisible a 100m. Suffit de regarder les commandes des cerf volant pour comprendre.

Le drone se voit lui certes, et donc donne la position du véhicule porteur, et après, de toute façon la discrétion d'un véhicule de transport de troupe motorisé c'est une bonne tranche de rigolade les machin sont de vrai autobus.

 

En pratique je ne lui donnait aucune mobilité a l'engin juste une fonction de mat.

Mais pour le niveau section ce n'est pas un problème le champ d'action étant officiellement de 600m ... avec un mat montant a 100m, pas besoin de se déplacer pour éclairer a 600m.

tu pourras me dire que ce serais mieux si le drone pouvait avancer de 600m pour survoler l'ennemi qui y est retrancher. Certes mais apres la section pourrait le traiter avec quoi? elle n'a rien pour traiter en tir indirect sérieux un ennemi retranché a 600m. Et si l'ennemi se voit en ligne directe depuis 100m de haut ... mon drone en laisse fait l'affaire.

 

Les sections sont actuellement complétement dépourvu de moyen de défense de zone. Plus de solution mine/piège, pas de solution alternative d'alerte ou d'observation permanente.

Avec un mat cerf volant, on obtient un moyen de guet permanent de la section en marche, escortant un convoi, en position de défense, etc. Rien n'interdit d'ailleurs d'utiliser le machin de manière intermittente et de déplacer le véhicule porteur pour empêcher l'ennemi de prendre des mesures dissuasive.

Je rappele que je parle ici d'un drone utile au niveau section d'infanterie ... qui donc ne doit surtout pas peser sur la section, et qui a besoin de capacité assez limité en portée, vu le champ d'action réduit de la section. En gros une optique 360° jour, un capteur de départ de coup, et peut etre si c'est pas trop cher une voie IR. Il s'agit ici essentiellement de donner l'alerte pas de faire du renseignement. Accessoirement aussi l'engin peut servir de relai de com', la hauteur de l'antenne pourvant utile allonger la portée des com' radio.

Les drones classique je ne les envisages pas au dessous du niveau bataillon ... meme au sein d'une compagnie c'est déjà presque trop complexe, ca mobilise un véhicule, donc au moins 5 pax ... un pilote observateur, deux personnels pour le véhicule, un pax de rab pour le tout venant la radio etc.

Belle argumentation......mais  tout ce que tu dis montre bien que le drone captif est une alternative à un mat porteur d'optronique, qui peut faire sensiblement la même chose, avec moins de souplesse il est vrai. Il peut certainement être utile dans ce cadre d'emploi, avec de vraies limitations, dont la vulnérabilité .

 

La vulnérabilité reste un vrai problème,sans mentionner le véhicule raccordé, le drone captif est une belle cible pour quelques tireurs habiles.

 

En toutes hypothèses,  il n'est pas une alternative à un Drone,  mobile par définition, discret, qui peut se déplacer et zoommer sur des zones particulières,  se camoufler (un Drogen par exemple peut se poser lors d'une mission pour se dissimuler au regard ennemi..).......

 

Vous êtes plusieurs à évoquer une certaine lourdeur logistique des drones de contact.

 

Vrai actuellement, mais il faut considérer à côté des drones de type DRAC, les minidrones UAV qui arrivent sur le marché; Ces drones de 5 kgs au plus peuvent être manipulés et exploités par un seul homme à pied.Ils vont donner une capacité de vision au delà de la colline au fantassin, au niveau de la section.

Modifié par ULYSSE
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Oui et alors. Un VBMR qui se pointe dans une vallée afghane passe rarement inaperçu :lol: c'est pas un drone pendu au dessus qui va changer grand chose.

Un drone télépiloté va révéler via les onde EM la position du télépilote aussi si on passe par là.

 

Et un drone autonome sans fil à la patte mais capable de suivre la suivre la section, alerter au cas ou etc....

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Le Centauro Explorer donne corps à ce que l'on pouvait attendre d'un ebRc faisant de la Reco Moderne :

http://forcesoperations.com/2014/06/27/eurosatory-iveco-devoile-le-centauro-explorer/

 

Tourelle-horus-600x399.png

 

Le Centauro Explorer

Une version étonnante du Freccia Centauro était présentée sur le stand extérieur. Véhicule de combat d’infanterie, l’intérieur a été spécialement aménagé pour recevoir le robot TRP2, destiné à des missions de reconnaissance avec une charge éléctro-optique, contrôlable depuis l’intérieur du blindé. La tourelle met en œuvre un canon de 25 mm, avec un système de vision panoramique Janus, un radar Lyra et… un lanceur de drone Horus. Lancé depuis la tourelle, ce petit drone se déploie lors de son lancement. Pesant 2kg, le Horus peut atteindre une vitesse de 70 km/h pour une heure d’autonomie et 10 km de portée maximale. Destiné à s’insérer dans une manœuvre de cavalerie blindée, le système sera testé en octobre par les italiens Une vraie originalité qui explore ce que pourraient bien faire les blindés de demain…

on note l'utilisation de la zone "infanterie" pour y stocker le drone terrestre  et peut être aussi l'opérateur...

 

C'est un peu cela qui manque à notre EBRC qui a un volume très supérieur à un CRAB, mais ne semble pas intégrer pourtant l'espace pour emporter ces drones...

centauro-Explorer-332x500.png

D'où toutes nos interrogations sur ce fil quant à l'adéquation  du projet EBRC avec cette nouvelle forme de Reco

(et nos appels du pieds pour opter soit sur un truc compact type Crab, soit sur un IFV avec espace interne pour les drones et leur opérateur).

Modifié par BPCs
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Le Centauro Explorer donne corps à ce que l'on pouvait attendre d'un ebRc faisant de la Reco Moderne :

http://forcesoperations.com/2014/06/27/eurosatory-iveco-devoile-le-centauro-explorer/

 

Tourelle-horus-600x399.png

on note l'utilisation de la zone "infanterie" pour y stocker le drone terrestre  et peut être aussi l'opérateur...

 

C'est un peu cela qui manque à notre EBRC qui a un volume très supérieur à un CRAB, mais ne semble pas intégrer pourtant l'espace pour emporter ces drones...

centauro-Explorer-332x500.png

D'où toutes nos interrogations sur ce fil quant à l'adéquation  du projet EBRC avec cette nouvelle forme de Reco

(et nos appels du pieds pour opter soit sur un truc compact type Crab, soit sur un IFV avec espace interne pour les drones et leur opérateur).

Eh oui! 

Deux de mes précédents message:

1/"Je pense également depuis longtemps, que compte tenu de nos moyens budgétaires, et sachant que l'EBRC sera en dotation pendant 20 ans au moins, il faut se donner les moyens d’anticiper les évolutions à venir, c'est à dire acquérir un véhicule susceptible d’adaptations conséquentes au cours de son cycle de vie.

En clair un véhicule avec une réserve de volume importante.

 

Le VBCi est  ce véhicule disponible (complétés par des CRAB Reco/éclairage), ayant fait ses preuves, il dispose d'une soute arrière susceptible de nombreuses évolutions.

 

La première d'entre elles:   accueillir des drones UAV.

Ex: équipage 3 hommes + 2 hommes et 2 drogens like en compartiment arrière  + missiles MMP (ou MLP) en panier/tourelle"

 

2/La cavalerie disposerait d'un véhicule (VBCI 25/MMP) disposant d'un important volume arrière disponible (puisque sans fantassins!), reconfigurable en fonctions des missions:

 

-4 ème homme d'équipage  pour le rechargement manuel des missiles MMP en soute,

- porte drone avec homme d'équipage supplémentaire;

- réservoir supplémentaire pour les patrouilles longue distance;

- observateurs débarqués, commandos TACP;

- guerre électronique......"

 

 

 
Modifié par ULYSSE
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@Ulysse

Quand on avait suggéré de transmuter le RICM en régiment de reco/appui  sur VBCI équipé d'une T40+MMP +/- drones

Gibbs, dont on connait les liens affectifs avec ce régiment, ne trouvait pas l'idée incongrue... ;)

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(... )C'est un peu cela qui manque à notre EBRC qui a un volume très supérieur à un CRAB, mais ne semble pas intégrer pourtant l'espace pour emporter ces drones..(...)

 

 

Comment connais-tu l'espace habitable de l'EBRC ?

Modifié par wolfmoy
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Eh oui! 

Deux de mes précédents message:

1/"Je pense également depuis longtemps, que compte tenu de nos moyens budgétaires, et sachant que l'EBRC sera en dotation pendant 20 ans au moins, il faut se donner les moyens d’anticiper les évolutions à venir, c'est à dire acquérir un véhicule susceptible d’adaptations conséquentes au cours de son cycle de vie.

En clair un véhicule avec une réserve de volume importante.

 

Le VBCi est  ce véhicule disponible (complétés par des CRAB Reco/éclairage), ayant fait ses preuves, il dispose d'une soute arrière susceptible de nombreuses évolutions.

 

La première d'entre elles:   accueillir des drones UAV.

Ex: équipage 3 hommes + 2 hommes et 2 drogens like en compartiment arrière  + missiles MMP (ou MLP) en panier/tourelle"

 

2/La cavalerie disposerait d'un véhicule (VBCI 25/MMP) disposant d'un important volume arrière disponible (puisque sans fantassins!), reconfigurable en fonctions des missions:

 

-4 ème homme d'équipage  pour le rechargement manuel des missiles MMP en soute,

- porte drone avec homme d'équipage supplémentaire;

- réservoir supplémentaire pour les patrouilles longue distance;

- observateurs débarqués, commandos TACP;

- guerre électronique......"

 

Explorer-iveco-595x500.pnghttp://forcesoperations.com/wp-content/uploads/Explorer-iveco-595x500.png

Dans l'inventaire français, c'est vrai, on n'a pas de Vehicle plus encombrant qu'un VBCI.

Pour la Reco, autant éviter. Comme le M3, c'est pas conseillé.

La notion de potentiel n'impose pas une doute arrière de telle taille.

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Dans l'inventaire français, c'est vrai, on n'a pas de Vehicle plus encombrant qu'un VBCI.

Pour la Reco, autant éviter. Comme le M3, c'est pas conseillé.

La notion de potentiel n'impose pas une doute arrière de telle taille.

Le futur EBRC sera aussi large qu'un VBCI et plus haut qu'un 10RC ...

Mais la question n'est là uniquement :

On arrive à une notion de mothership comme pour le futur système antimine, porteur d'un drone de surface lui même porteur d'un drone sous marin.

Ou pour être caricatural :

Qui se préoccupe de la hauteur du Caesar ?

Pourtant avec un désignât eut laser et des obus bonus il peut dégommer toute une colonne de chars hyperprofilés à 30km de distance.

Quand on parle de VBCI pour la Reco, c'est pour gérer ces drones avec au total une distance d'investigation supérieure à celle que donnait l'ancienne forme de Reco.

Et pour l'explo au plus prêt, il y aurait le CRAB

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Comment connais-tu l'espace habitable de l'EBRC ?

il y a les vidéo un peu plus haut sur ce fil : il n'est pas clair qu'il y ait un gros volume interne et notamment la place pour un 4ème homme et un drone terrestre ... ???

Plutot que d'avoir un gros vehicule l'EBRC agira peut etre au sein d'un binome avec le VBAE( un CRAB 12.7) comme le fait actuellement la cavalerie avec ses ERC/10RC/leclerc couplé au VBL. .

le VBAE c'est repoussé à quand déjà ?

Plutot que d'avoir un gros vehicule l'EBRC agira peut etre au sein d'un binome avec le VBAE( un CRAB 12.7) comme le fait actuellement la cavalerie avec ses ERC/10RC/leclerc couplé au VBL. .

le VBAE c'est repoussé à quand déjà ?
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Le futur EBRC sera aussi large qu'un VBCI et plus haut qu'un 10RC ...

Mais la question n'est là uniquement :

On arrive à une notion de mothership comme pour le futur système antimine, porteur d'un drone de surface lui même porteur d'un drone sous marin.

Ou pour être caricatural :

Qui se préoccupe de la hauteur du Caesar ?

Pourtant avec un désignât eut laser et des obus bonus il peut dégommer toute une colonne de chars hyperprofilés à 30km de distance.

Quand on parle de VBCI pour la Reco, c'est pour gérer ces drones avec au total une distance d'investigation supérieure à celle que donnait l'ancienne forme de Reco.

Et pour l'explo au plus prêt, il y aurait le CRAB

Il n'est pas nécessaire d'avoir un volume intérieur pour porter des drones. Avoir un volume intérieur fait augmenter le devis masse.

C'est comme entre un BMX-1 et un RG-35. Ce dernier avec un compartiment pilotage sera toujours plus léger.

Le CAESAR n'a pas vocation à être exposé aux vues directes. Sa taille n'a pas d'importance. Et d'ailleurs, il est compact pour un 155mm.

C'est la même chose pour le VBMR. Comme il n'a pas vocation à s'exposer, la hauteur au toit de caisse peut être plus haute que ce que l'on imposerait à un VCI.

Pour voir le volume d'un véhicule, il ne faut pas voir seulement ce qu'on lui demande de porter. Il ne faut jamais oublier là où on lui impose d'aller. Si on lui impose d'aller sous les vues directs de l'ennemi, alors il doit être compact. Et le moindre cm compte. Sinon, on a plus de l'attitude

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Justement, avec des drones, on imposera moins au véhicule de Reco d'aller au plus près de l'ennemi ce qui permettra justement d'être moins exposé

Donc que le volume ait moins d'importance comme tu viens de le dire

Donc le volume du VBCI n'est plus un facteur limitant

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