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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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En Irak, Sarkozy «abîme la voix de la France» selon le PS

Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste, regrette la visite surprise du président de la République à Bagdad ce mardi matin.

«Une rodomontade qui sera sans lendemain et qui abîme la voix de la France». C'est ainsi que Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national PS aux relations internationales, a qualifié mardi l'offre de Nicolas Sarkozy à Bagdad d'une collaboration sans limites de la France avec l'Irak.

«Le président de la République française ne peut décidément pas réprimer l'irrésistible envie de se faire valoir, ce qui gâche les meilleures intentions. Dire que la France propose une 'collaboration sans limites' avec l'Irak n'a, dans dans l'état actuel de sa présence, aucun sens», a ajouté le député de Paris. Cette visite de Nicolas Sarkozy en Irak constitue une rupture importante, dans la mesure où la France s'était résolument opposée à l'invasion du pays en 2003.

Tournée dans les monarchies du Golfe

Arrivé mardi matin dans la capitale irakienne pour une visite surprise, Nicolas Sarkozy a proposé au gouvernement irakien une «collaboration sans limites» pour la reconstruction du pays, notamment dans les domaines économique et de la sécurité. Le président français, qui a rencontré son homologue irakien Jalal Talabani et le Premier ministre Nouri al-Malicki, a détaillé son programme: «Nous pouvons vous aider à former vos élites (...), nous pouvons vous aider s'agissant des forces de police et de sécurité, nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l'armée irakienne».

Après cette première visite d'un chef de l'Etat français en Irak, Nicolas Sarkozy a pris la direction de Mascate pour une visite dans le sultanat d'Oman, première étape d'une tournée dans trois monarchies du Golfe, qui doit le conduire mercredi à Bahreïn et au Koweït.

Qu'est ce que c'est que ça ? Les industriels de l'armement sont dans le coup, depuis quand ? déjà que la vente des Leclerc  T1 a été un fiasco, d'où allons nous obtenir une part du gateau  irakien que les Américains défendent jalousement ?

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Menchi, sortir le pétrole de Kirkouk via un pipeline sur la Méditérranée serait un beau projet.

D'accord, mais moi je parle de la phrase que j'ai souligné : comment va t-on fournir l'armée irakienne, alors que ce marché est quasiment exclusivement réservé aux Américains ?

Pourquoi être allé là bas pour déclarer cela, ça n'a aucune sens ! A par pour se montrer bien sur, ce qui est une constante du Sarkozy 

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D'accord, mais moi je parle de la phrase que j'ai souligné : comment va t-on fournir l'armée irakienne, alors que ce marché est quasiment exclusivement réservé aux Américains ?

Pourquoi être allé là bas pour déclarer cela, ça n'a aucune sens ! A par pour se montrer bien sur, ce qui est une constante du Sarkozy

L'irak est un vieux client Dassault Aviation ... :lol:

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Sarkozy makes unannounced visit to Baghdad

After Tuesday's meeting, Maliki said French companies, active in Iraq during the reign of Saddam Hussein, would not be penalized for previous French policies. "They will not be starting from scratch, because French firms have a long history in Iraq," Maliki was quoted by Reuters as saying.

On va pas claironner mais il vaut mieux que ce soit NS plutot que Merkel ou qu'un Tchèque, aprés j'éspère qu'il a fait la promo de l'Aravis.

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http://www.radiobfm.com/edito/info/21728/ou-sont-passes-les-10-milliards-de-contrats-promis-par-la-libye-/

Où sont passés les 10 milliards de contrats promis par la Libye ?

Nicolas Sarkozy a entamé mardi une tournée dans le Golfe en vue de rafler des contrats dans les domaines de la santé, du nucléaire civil ou de l'armement. Pourtant, ces visites ne tiennent pas toujours leurs promesses. La preuve avec les accords signés par le colonel Khadafi il y a plus d'un an.

Où sont passés les 10 milliards d'euros promis par la Libye ? Le 10 décembre 2007, le colonel libyen Mouammar Kadhafi arrivait à Paris pour une visite de cinq jours, très critiquée jusque dans les rangs du gouvernement.

'L'équivalent de 30 000 emplois sur 5 ans"

Face à la bronca des défenseurs des droits de l'homme, l'Élysée préférait alors vanter les retombées « pour l'emploi et la croissance des Français » ce cette visite. Cinq mois après son passage à Tripoli dans le cadre de l'affaire des "infirmières bulgares", le chef de l'Etat entendait bien en effet poursuivre la négociation de contrats déjà entamée à cette occasion,  notamment en matière d'armement et de nucléaire civil. Et cette seconde moisson fut plutôt bonne, en apparence.

Au terme de cinq jours de visite, Nicolas Sarkozy avait annoncé la signature d'une dizaine d'accords pour une valeur totale de 10 milliards d'euros, soit l'équivalent de "30 000 emplois sur cinq ans", assurait l'Elysée. Plus d'un an après, le bilan est pourtant quasi nul.

Des contrats "virtuels" plus ou moins enterrés

La Libye avait d'abord conclu un accord de négociation exclusive de six mois avec Dassault Aviation en vue de l'achat de 14 avions de combat  Rafale. Depuis le 1er juillet, cet accord est caduc. Mais chez Dassault, on annonce que les discussions se poursuivent.

Autre dossier ensablé : les 35 hélicoptères de combat Tigres d'Eurocopter (filiale d'EADS). Au ministère de la Défense, on avoue que rien n'a été signé. Même chose du côté de Thales ou du constructeur naval militaire DCNS, qui devaient fournir des navires et des chars d'assaut.

Areva et Airbus seuls bénéficiaires

Au final, seuls Areva et Airbus ont profité de la visite de Khadafi. Et encore... Les 21 Airbus vendus pour 2,7 millions d'euros aux compagnies aériennes Libyan Airlines et Afriqiyah Airways n'étaient en réalité que la confirmation d'une commande signée six mois plus tôt du salon du Bourget.

Le seul contrat ferme signé pendant cette visite concerne la fourniture de matériel de transmission et de distribution d'électricité par Areva pour un montant de 300 millions d'euros. Pour l'instant, la France a donc récolté 3 milliards d'euros, soit moins d'un tiers de la somme annoncée...

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Sarkozy se rendra bientôt en Bolivie

Nicolas Sarkozy se rendra en Bolivie en septembre prochain, a annoncé mardi le président bolivien Evo Morales à l'issue d'un entretien à l'Elysée.

Le président français pourrait s'y rendre à l'occasion d'une visite au Brésil prévue le 7 septembre prochain, selon l'Elysée. "Je pars très satisfait", a dit le président bolivien en quittant l'Elysée. Il a évoqué "des résultats très importants pour (s)on pays".

Les deux hommes ont évoqué lors de leur entretien plusieurs projets économiques, et notamment l'exploitation des ressources boliviennes en lithium, à partir desquelles le groupe Bolloré souhaiterait construire une voiture électrique.

Evo Morales a également fait part de "son intérêt" pour l'acquisition d'hélicoptères d'Eurocopter, dont "la Bolivie a besoin (...) pour la lutte contre le narcotrafic". Nicolas Sarkozy "a dit qu'il l'aiderait à obtenir les financements permettant l'acquisition" de ces hélicoptères, expliquait-on à l'Elysée.

Par ailleurs, Evo Morales envisage d'acquérir un Airbus pour ses déplacements présidentiels, selon l'Elysée. Le président bolivien a profité de sa visite à Paris pour rencontrer les dirigeants d'Airbus, Bolloré et Total, qui souhaite développer ses activités dans l'exploitation du gaz bolivien. La Bolivie et la France travaillent également ensemble pour créer une école de formation des cadres administratifs, sorte d'ENA bolivienne.

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  • 2 weeks later...

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/02/27/l-hyperpresidence-de-nicolas-sarkozy-suscite-des-critiques-grandissantes-dans-son-camp_1161149_823448.html#ens_id=1136794

Les ministres doutent de la méthode Sarkozy

C'est off." Ministres ou conseillers, ils ne veulent pas être cités. Mais le constat est sur toutes les lèvres : le système de gouvernance de Nicolas Sarkozy s'essouffle. L'hyperprésidence atteint ses limites. La méthode devait permettre d'aller plus vite, en menant de front toutes les réformes à partir de l'Elysée. Au bout de deux ans, la machine semble se gripper. En attestent la multiplication des reculs (réforme des lycées, enseignement supérieur, travail du dimanche) et la chute de la cote du président dans les sondages.

L'Elysée ne parvient pas à assurer la mise en oeuvre effective des mille et une réformes annoncées à grand renfort médiatique. L'intendance ne suit pas. "Une fois qu'on a décidé, on n'est pas capable de suivre les réformes. C'est humainement, administrativement, impossible", affirme un conseiller de l'Elysée.

Enfin, l'équipe gouvernementale est laminée, inaudible. Plusieurs ministres appellent à un changement d'équipe et de méthode, alors que le chef de l'Etat s'expose à tout propos, sans parvenir à montrer un cap. "Il faut reconstituer un gouvernement, un vrai, et placer un écran entre le président et les événements", exhorte un ministre. "Nicolas Sarkozy doit faire ce qu'il ne sait pas faire : travailler en équipe et valoriser ses ministres. La question est de savoir s'il est capable de se remettre en question après deux ans de pouvoir", estime un second. " Il faut accepter d'avoir des ministres qui soient des personnalités et qui peuvent dans une certaine limite mener une politique autonome", demande une troisième.

Le chef de l'Etat, qui attribue son impopularité et sa prudence accrue à la seule crise économique, dit ne rien vouloir changer. "Il est d'une sérénité absolue", estime un conseiller. Tout juste ce dernier concède-t-il qu'"il lui manque un Dominique Strauss-Kahn, qui occuperait le ministère de la parole économique avec talent". Il lui manque aussi une Martine Aubry, une Elisabeth Guigou, un Jean-Pierre Chevènement, bref l'équipe qui avait fait le succès des débuts du gouvernement de Lionel Jospin. Mais à écouter l'entourage du président, aucune personnalité de poids ne serait à l'extérieur. Jean-Pierre Raffarin ? Il ne s'entend pas avec le président. Alain Juppé ? C'est un "vieux monsieur", ose-t-on.

Le manque de personnalités s'explique en partie par l'évolution des institutions. M. Jospin gouvernait sous un régime parlementaire, celui de la cohabitation, tandis que M. Sarkozy tire les conséquences d'institutions devenues quasi présidentielles avec l'introduction du quinquennat. "Un ministre m'a dit : "si tu revenais au gouvernement, tu ne reconnaîtrais par le job", raconte Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale.

Le système est déséquilibré par la faiblesse des contre-pouvoirs : les ministres sont en bail précaire alors que la désignation des secrétaires américains est confirmée par le Sénat, en général pour quatre ans, tandis que le Parlement n'exerce pas encore les pouvoirs dévolus par la Constitution révisée. "Le défi, c'est d'avoir en face de l'"hyperprésident" un "hyperparlement" sur lequel les ministres doivent s'appuyer", estime M. Copé.

M. Sarkozy bloque le système par son activisme et sa propension à s'entourer de personnalités qui lui doivent tout, comme l'analyse l'eurodéputé UMP Alain Lamassoure, grand déçu du sarkozysme : les fidèles historiques (Patrick Devedjian, Brice Hortefeux), ceux qu'il a tirés de l'anonymat (Rachida Dati, Rama Yade) et les transfuges, qui n'ont pas de possibilité de retour en arrière (Eric Besson, Bernard Kouchner). "Le seul type non humilié, c'est l'"ami" du président, Brice Hortefeux. Sinon, vous n'êtes rien. Ce système détruit l'idée de gouvernement", tranche l'ancien eurodéputé centriste Jean-Louis Bourlanges.

M. Sarkozy malmène ses ministres, les fait recadrer par Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée : la ministre des finances, Christine Lagarde, en a fait les frais à l'automne 2007, puis ce fut le tour, fin 2008, de la secrétaire d'Etat aux droits l'homme, Rama Yade. Mais la colère présidentielle vaut thérapie. "Sarkozy ne vire pas", constate une ministre.

Les remaniements au fil de l'eau sont anxiogènes et ne permettent pas de se débarrasser des maillons faibles. "Ce n'est pas très bon pour l'ambiance gouvernementale. On attend toujours le coup d'après", confie un secrétaire d'Etat qui, comme tous les secrétaires d'Etat, rêve de devenir ministre. "Ce ne sont pas les gens qui sont faibles, c'est l'organisation", résume-t-il.

Les membres du gouvernement sont soumis aux grands féodaux que sont les conseillers de l'Elysée (Raymond Soubie pour le social ; François Pérol, hier, Xavier Musca demain pour les finances ; Jean-David Levitte pour les affaires étrangères). "Les conseillers sont infiniment plus importants que les ministres", poursuit M. Copé.

La situation est compliquée pour Michèle Alliot-Marie (intérieur), Bernard Kouchner (affaires étrangères), Rachida Dati (justice), dont la mésentente avec leurs interlocuteurs respectifs (Claude Guéant, Jean-David Levitte, Patrick Ouart) est de notoriété publique. Quant aux ministres dont le "référent" n'est pas présent à la réunion décisive de 8 h 30, présidée par M. Guéant, ils se retrouvent sans relais fiable à l'Elysée. C'est le cas des pôles environnement (Jean-Louis Borloo, Chantal Jouanno) et éducation (Xavier Darcos, Valérie Pécresse). Leur seul recours est le lien direct avec M. Sarkozy, vers qui tout ramène.

Les annonces incessantes du président donnent l'illusion d'une équipe de choc qui ferait bouger la France. Mais l'administration résiste. Plutôt que de repenser leur propre organisation, l'Elysée mais aussi Matignon s'en prennent au conservatisme de la haute fonction publique. "Elle a du mal à changer rapidement de politique, suivre le train des réformes qu'on lui impose. Régulièrement, il faut rappeler à l'ensemble des structures que la volonté politique doit primer", déclarait le premier ministre François Fillon dans un entretien au Monde du 3 février.

Les esprits critiques n'osent pas aborder ces sujets avec le chef de l'Etat. "Les ministres ne disent rien, ils s'occupent de rester ministre", affirme un conseiller mécontent de la situation. On chuchote, on fait passer un message, en espérant que l'information remontera. Les réunions dites du G7, qui rassemblaient les ministres les mieux à même de vendre l'action du gouvernement, ne sont plus ce qu'elles étaient. "La dernière fois, nous avons été reçus par Claude Guéant", pour accorder la communication sur le sommet social, se lamente un participant. Et les réunions de travail ne prêtent pas à la critique. "Sarkozy ne s'exprime pas sur ses difficultés, confie une ministre. Les débats sont assez francs, mais tournés vers l'action."

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Sarkozy et l’Europe : l'autre bilan

Voici un bilan de l’action de Nicolas Sarkozy pendant la période de présidence de la France à la " tête " de l’Europe, bien que ce dernier ait inventé le poste de président de l’Europe, sans rapport avec la réalité ni le bien fondé juridique ni historique. Autant vous le dire tout de suite, pour moi le seul succès de taille est celui de la communication du Guide des Frances et Navarres, et pendant quelques mois de l’Europe et une courte période du Monde. Il a réussi à faire de lui l’image de celui qui, actif et agissant, aurait été présent en Europe et l’aurait fait parler d’une seule voix. Autant dire aussi que je ne partage pas l’avis ni de Bayrou, ni de certains socialistes qui lui ont trouvé quelques charmes, soit qu’ils le pensaient (pensent vraiment) soit que dans cette période de grave crise tirer sur l’ambulance est se faire des ennemis dans l’opinion, ce dont je n’ai cure. Je tire sur l’ambulance quand celle-ci transporte une bombe à hydrogène. 

Source et suite :

http://www.observatoiredeleurope.com/Sarkozy-et-l-Europe-l-autre-bilan_a1078.html

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ça devient vraiment à la mode de tirer sur le Président Sarkozy alors qu'on vit une période de crise ...  que c'est le moment de serrer les coudes..

Il y'a une chose qu'on ne peut lui reprocher , c'est qu'il essaye de faire changer les choses avec toute son energie  et défend les interêts de notre pays avec vigeur  ..

J'aimerais bien savoir qui pourrait le remplacer sur ce point  , pourtant je ne suis pas un admirateur ni UMP , mais la France est un pays qui a toujours eu besoin d'un leader determiné et fort ,   si il est si impopulaire que ça aux yeux des Français resistants à toute forme de changement ou de réforme  ,  peut-être qu'il n'est pas si mauvais que ça aprés tout  =D

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Salut Zamo :)

je respecte ton opinion , mais il a été élu , ce serait bien de  laisser faire son boulot jusqu'a son terme  , c'est pas vraiment le fait qu'on critique Sarko qui me dérange  , mais l'espèce de fronde vis-a-vis du pouvoir en général  qui est un peu malsaine de mon point de vue , je veux dire , ne laissant augurer rien de bon alors qu'on vit une période difficile

Lorsque je  vois aussi souvent dans la presse et ailleurs , de la division et de la critique constante  , je suis un peu triste et je  me dis que c'est vraiment malvenu dans une période pareille même si certaines critiques sont fondées  , on a surtout besoin d'unité et de serenité en ce moment ,   mais bon , je suis peut-être un peu ringard la dessus , pour moi la France  passe avant toute chose , j'espère juste qu'on sortira plus fort de la crise , en fait qu'on en sortira tout court car l'atmosphère est morose    . ;)

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Déterminé et fort ne conviennent pas pour sarkozy, obstiné et rigide conviendrait mieux, en temps de crise il nous faudrait quelqu'un à la hauteur de l'enjeu, et sarkozy ne l'est évidement pas, son activisme c'est de l'effet de manche, et de la comm.

Ah quoi de mieux à proposer? ca reste le mieux placé pour moi, la politique c'est toujours un choix par défaut, du moins en ce qui me concerne!

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Sarkozy est le pire choix qu'on peut faire, au niveau international il est pris pour un clown, la presse mondiale le tourne en ridicule, il n' y a qu'en France que les journaux, tous possédés par ses amis lui tressent des couronnes, il fait le bonheur des caricaturistes et des humoristes, même ici plus personne n'est dupe.

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Heu... tu as lu un journal depuis quelques mois ? J'ai rarement vu un chef d'état s'en prendre autant plein la g*****...

N'importe quel gratte-papier en mal de gloire s'amuse à essayer de trouver une petite phrase assassine et simpliste pour se faire mousser. Que de "débats" télévisé où se retrouvent d'éminents spécialistes de comptoir auto-proclamés, glosant des heures sur un sujet sur lequel ils ne connaissent souvent pas grand chose (géopolitique, économie, armée...), mais tout à leur jouissance d'être enfin tiré d'un anonymat ingrat, infatué de leur propre importance, écrasés par leur fatuité et leur ignorance, ils s'adonnent à un plaisir solitaire autiste, éructant en cœur leur haine irraisonnée d'un personnage fantasmé, désiré, mettant en valeur leur engagement "mi-molle" de vieux quinqas sur le retour.

Même si le personnage ne pousse pas au respect de la fonction présidentielle, il est régulièrement ridiculisé sur ses défauts physiques et son côté bling/bling, il n'y a plus de débats de fond, on est dans le cirque continuel et ses détracteurs (Kahn, ténors du PS, Besancenot & Compagnie) ne valent pas mieux : grotesques, démago, parano...

Toujours à nous ressortir la théorie du complot du grand capital, sans une once de recul, ni-même de lucidité, tout à leur joie infantile de s'être trouver un "ennemi" glorifiant leur "combat"  pantouflard dans les salons à la mode et terrasses parisiennes...

Bref un fantasme à moindre coût pour se refaire une virginité partisane, comme le mec qui s'achetait une Honda 125 cm² customisée Harley pour se rejouer Easy Rider avec bobonne le samedi après-midi en allant au Flunch, sur un air gueulard de Johnny à fond les ballons.

Sarko à l'air d'être pragmatique et à la recherche de ce qui peut le mettre en avant, pas vraiment à la solde d'une idéologie et/ou de puissants amis tirants les ficelles dans l'ombre.

On peut douter de sa sincérité, de son écoute, voir de ses compétences, mais de grâce, ne fantasmons pas sur sa capacité à mener un complot mondial pour la chute de la Démocratie, ce qui n'est certainement pas dans ses cordes...  ;)

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Vous n'avez pas répondu à la question : quoi de mieux?

Que les journaleus désoeuvrés ou sans talent se déchainent contre lui, ne fait pas un critère satisfaisant pour dire qu'il est la risée du reste du monde, au contraire. Les caricatures sur le physique n'honorent pas leurs auteurs, ca demontre seulement une pénurie d'arguments sur le fond.

D'autre part je ne partage votre sentiment quant à la crédibilité internationale du personnage, sur la gestion de sa présidence européenne en pleine crise économique, j'ai plutot lu des commentaires positifs. C'est dans le feu de l'action qu'on juge le mieux les gens. D'une manière générale je ne pense pas que ce soit sa crédibilité qui soit en jeu mais plutot celle de la france et de ses capacités, oui notre pays a besoin de prouver qu'il a encore des ressorts, du jus, pas facile d'effacer 14 ans de mitterandisme figé, et 12 ans de chiraquisme mou!

Ce que je constate c'est qu'ils suscitent toujours autant de réactions hypedermiques.

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:lol: :lol: :lol:Akhilleus, le problème, c'est précisément que la politique étrangère de Sarko se résume à ses discours grandiloquents; en ce sens, il EST la politique étrangère puisque la parole du Chef de l'Etat est censée être un engagement. Alors il cause beaucoup, il reste dans le registre de l'hyperbole permanente et du "big talk" sorti droit de séries américaines et de sa mentalité de pubard, mais question action et moyens d'action, on constate dans les faits une assez faible prparation de l'avenir.

Si la programmation militaire reflétait une montée en puissance, j'accepterais sans sourciller le "big talk" comme une promesse d'avenir et un engagement un peu anticipé. Et je ne parle pas de faire plus que feu le plan d'armées 2015: il ya beaucoup de façons d'avoir un corps de bataille de 60 000h tel que le nôtre, mais les acquisitions de matériels dimensionnants (hélicos, bâtiments de soutien....) n'indiquent pas que le gouvernement entende doter la France des moyens d'engager plusieurs opérations importantes en même temps ou d'envoyer et de soutenir deux gros corps de bataille en même temps. Le soutien et les acquisitions de matos dimensionnants sont révélateurs. Alors oui le renseignement sera bon, mais après?

De facto, les moyens permettront un déploiement massif non renouvelable, de toute façon lié à des circonstances exceptionnelles. Mais quid, par exemple, de l'équivalent de 15 000 hommes sur un théâtre à l'année et de quelques opérations mineures? Ou de deux déploiements de 5-6000h plus quelques opérations mineures? On y croit peu, ou alors pas avant 2020, quand le parc hélico sera un peu significatif en terme de disponibilité.

Et je ne parle même pas des questions de disponibilité des personnels ou d'entraînement, du recrutement, et moins encore de la trop lente amélioration des stocks de munitions et de pièces détachées. Tout est révélateur d'une faible volonté de pouvoir disposer de beaucoup de forces à un instant donné sur 2, 3 ou 4 théâtres. De même, je doute de la capacité, du moins dans un proche avenir, de pouvoir envoyer un seul gros corps expéditionnaire capable de s'assumer dans tous les domaines et de mener une guerre classique loin des frontières, pas tant en raison de quelques gaps capacitaires (domaine AA, mais surtout capacités antiradar) ou de l'affaiblissement de certaines armes (artillerie) qu'au niveau du dimensionnement du soutien, que ce soit dans le train et plus encore dans capacité de transport stratégique (maritime et aérienne).

Sans compter la faible réflexion et surtout les faibles capacités développées pour organiser des actions civilo-militaires de reconstruction et développement à grande échelle, clé des solutions à des situations de guerre insurrectionnelle.

Les moyens de la politique extérieure restent encore liés avant tout à la capacité militaire, à la capacité d'engagement, qui plus est avec un outil disposant d'un spectre de possibilités de plus en plus large et ce à une grande échelle. Les autres aspects de la puissance, qu'il s'agisse du soft power, de l'importance dans l'offre ou la demande de tel ou tel secteur, ou de la puissance financière (diplomatie du chéquier) sont importantes, mais ne compensent pas le manque de puissance militaire, surtout quand on parle des dangers tournant autour des failed/failing states, des techno-guérillas, de la piraterie ou des risques de conflagrations classiques encore bien réels.

Or pour toutes ces situations, Sarko ne semble pas vouloir mettre les moyens derrière les mots. Et la rentrée dans l'OTAN sous le prétexte de constituer une défense européenne (comme si les Atlantistes allaient cesser de l'être) n'indique pas une volonté de faire autre chose que jouer le jeu américain.

Je repense toujours à un fait bien connu et évoqué par Chauprade après son renvoi, à savoir que beaucoup de documents gouvernementaux se retrouvent le jour même de leur impression sur un bureau américain. Dans tous les pays européens, on a des élites castrées par la coca-colonisation et incapables de penser l'Europe hors de l'orbite américaine. Mentalité de colonisé. Et quand on a un peu parlé avec un mec comme Lellouche (ce que j'ai fait, il y a bien longtemps, dans une galaxie très, très lointaine), on se rend compte à quel point ils ont des oeillères greffées à la tronche et de l'idéologie incrustées dans le crâne. Je hais ces atlantistes/monétaristes qui se disent pragmatiques, balançant à tout va que leur méthode et leurs solutions sont la simple logique et qu'il n'y a pas le choix. Ca ne reflète que leur hypocrisie ou plus généralement des limites mentales très certaines. La quintessence en fut lé déclaration de Tony Blair comme quoi il n'y avait pas des politique économique de tel ou tel type, mais une bonne et une mauvaise politique: le fin du fin du carcan mental et de l'hypocrisie dans l'artifice sémantique. Et sa justification des efforts dans la "Global War on Terror" était du même acabit. Et le pire, c'est qu'après ça c'est nous les donneurs de leçons arrogants!!!!

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Sarkozy est le pire choix qu'on peut faire, au niveau international il est pris pour un clown, la presse mondiale le tourne en ridicule, il n' y a qu'en France que les journaux, tous possédés par ses amis lui tressent des couronnes, il fait le bonheur des caricaturistes et des humoristes, même ici plus personne n'est dupe.

La pétasse de ségolène est encore pire que lui !

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