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La politique étrangère et de défense selon Sarkozy


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Le problème, c'est que les dirigeants européens ont la mentalité "sortie de l'Histoire" et ne comprenne pas les rapports de force (sont pas équipés pour); ceci dit, les rapports de force ne sont pas nécessairement bons pour le business. Les Allemands peuvent se permettre de faire mumuse, certes parce que leur attitude a été plus claire, mais surtout parce que leurs exportations en Chine dépendent avant tour de secteurs essentiels aux Chinois et que ceux-ci ne euvent dupliquer pour encore un bout de temps, essentiellement la chimie, l'automobile et surtout les machines outils. Pour l'automobile, il s'agit plus d'un effet psychologique des acheteurs individuels et d'une image de marque; les nôtres sont désormais équivalentes en termes de qualité. Mais la chimie et les machines outils sont irremplaçables pour l'industrie chinoise. Les cosmétiques et produits de luxe (y compris agro-alimentaires), équipements automobiles et services financiers et informatiques, en revanche, peuvent être achetés ailleurs ou développés localement (le contrat de gestion informatique des JO reste une exception avec fort transfert de technologie); le reste de nos potentialités reposent sur des biens "politiques" dépendant souvent exclusivement des relations étatiques et des conservatismes locaux: nucléaire, aéronautique, armements, BTP (le bien protectionniste par excellence), réseaux de communications, transport ferroviaire, aménagements urbains et environnement (Decaux, Veolia), gestion des eaux et constructions électriques.

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Sans nier notre "mauvais" positionnement économique le boycott des produits Français est à la mode depuis le précédent US, depuis d'autres s'y sont essayer sans trop de succès comme la Turquie mais avec la Chine c'est de nouveau un gros morceau.

Ils ont de bonnes raisons d'y aller vu l'absence de réaction de notre part vis à vis des USA et de la Turquie.

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Si la france n'a pas le poids économique de l'allemagne (et encore ca pourrait se contester), elle a quand même un pouvoir de nuisance à ne pas négliger : ses alliances, présidence européenne, siège au conseil sécurité....etc, il y a de multiples facons de peser et d'harceler quelqu'un qui vous revient pas. L'ultime biais serait en effet de donner aux taiwanais ce que d'autres leur refusent : avions, missiles, chars.....mais là ce serait limite la guerre froide.

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Si la france n'a pas le poids économique de l'allemagne (et encore ca pourrait se contester), elle a quand même un pouvoir de nuisance à ne pas négliger : ses alliances, présidence européenne, siège au conseil sécurité....etc, il y a de multiples facons de peser et d'harceler quelqu'un qui vous revient pas. L'ultime biais serait en effet de donner aux taiwanais ce que d'autres leur refusent : avions, missiles, chars.....mais là ce serait limite la guerre froide.

Bah Taiwan ? vente de frégates non ?
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  • 3 weeks later...

Tribune de M. Nicolas Sarkozy publiée dans "Le Figaro" (17 août 2008)

"La Russie doit se retirer sans délai de Géorgie"

Le moment viendra où l’enchaînement des faits et des responsabilités pourra être établi de façon incontestable et impartiale : les semaines de provocations et d’escarmouches le long de la ligne qui sépare l’Ossétie du Sud du reste de la Géorgie ; l’intervention militaire irréfléchie de la Géorgie à l’intérieur de la province rebelle dans la nuit du 7 au 8 août ; la réponse brutale et disproportionnée des troupes russes refoulant la petite armée géorgienne d’Ossétie du Sud, la délogeant d’Abkhazie l’autre province séparatiste où elle avait repris pied en 2006 , avant d’investir une partie du reste du territoire géorgien.

Face au déchaînement de la violence, l’urgence était ailleurs : dès le début des hostilités, la France et l’Europe se sont pleinement investies sur le terrain diploma­tique. La première priorité était d’obtenir un cessez-le-feu, pour que prennent fin les souffrances des populations et les destructions. Encore fallait-il créer les conditions pour le faire accepter à la fois par les Russes et par les Géorgiens. Contre l’avis de beaucoup qui nous promettaient l’échec, nous avons ainsi décidé, avec Bernard Kouchner, de nous rendre à Moscou et à Tbilissi dès le 12 août, munis de propositions pour convaincre les Russes qu’il était plus que temps de faire taire les armes et les Géorgiens qu’ils avaient plus encore à perdre à la poursuite de la guerre. Les longs entretiens que nous avons eus avec Dmitri Medvedev et Vladimir Poutine dans la journée au Kremlin puis avec Mikhaïl Saakachvili dans la nuit à Tbilissi ont finalement permis d’arracher l’accord des deux parties à un plan de sortie de crise en six points.

Ce plan ne réglait pas tout. Ce n’était d’ailleurs pas son objet. Mais il a consacré l’accord des parties au cessez-le-feu. Sa signature par les présidents Medvedev et Saakachvili, et par moi-même au nom de l’Union européenne, permet le retrait des forces russes sur leurs positions d’avant le déclenchement des hostilités, conformément aux assurances que le président Medvedev m’a données.

Ce retrait doit être effectué sans délai. Ce point n’est pas négociable à mes yeux. Il doit concerner toutes les forces russes qui sont entrées en Géorgie depuis le 7 août. Si cette clause de l’accord de cessez-le-feu n’était pas appliquée rapidement et totalement, je serais amené à convoquer un Conseil européen extraordinaire pour décider des conséquences à en tirer.

Au-delà du retrait, beaucoup reste à faire pour stabiliser durablement la situation. Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU devra consolider les premiers acquis en leur donnant une force juridique universelle. Un dispositif international devra être mis sur pied pour séparer les parties et vérifier qu’elles s’acquittent de leurs engagements. La communauté internationale devra se mobiliser pour venir en aide aux populations déplacées ou réfugiées et pour aider la Géorgie à se relever de ses destructions. Nous devrons aussi déterminer si l’intervention de la Russie contre son voisin géorgien aura été une réponse brutale et excessive , dans ce cas singulier, ou si elle inaugure un nouveau durcissement de Moscou vis-à-vis de ses voisins et de la communauté internationale tout entière, ce qui aurait inévitablement des conséquences sur sa relation avec l’Union européenne. La Russie doit se convaincre qu’elle sera d’autant plus entendue et respectée qu’elle apportera une contribution responsable et constructive au règlement des problèmes de notre temps.

Mais il est d’ores et déjà un enseignement que l’on peut tirer de cette crise : l’Union européenne a répondu présent. L’Europe s’est mise en première ligne dès le début des hostilités pour résoudre ce nouveau conflit sur le sol européen, le troisième depuis la chute du mur de Berlin, après l’ex-Yougoslavie au début des années 1990 et le Kosovo à la fin de la décennie. Dans cette première phase du règlement de la présente crise, l’engagement de l’Europe a été décisif : c’est l’Union, à travers la France, qui a ouvert un espace pour la diplomatie en proposant rapidement des termes raisonnables pour un cessez-le-feu, rendant ainsi exorbitant pour les deux parties le coût politique d’une poursuite de la guerre. Si nos efforts ont produit de premiers résultats, c’est parce que l’Europe malgré quelques différences de ton ne s’est pas enfermée dans la seule condamnation. En préférant l’action et la négociation à l’incantation et à la simple dénonciation, l’Europe a pu rétablir un rapport de forces positif avec la Russie et se faire entendre d’elle. Quand la maison brûle, la priorité est d’éteindre le feu. L’Europe a ainsi prouvé qu’elle pouvait beaucoup quand elle était animée d’une forte volonté politique.

Un deuxième enseignement mérite d’être relevé : si le traité de Lisbonne en cours de ratification était déjà en application, l’Union européenne aurait été dotée des institutions dont elle a besoin pour faire face à une crise internatio­nale : un président stable du Conseil européen agissant en concertation étroite avec les chefs d’État et de gouvernement de l’Union les plus concernés ; un haut représentant doté d’un véritable service diplomatique européen et de moyens financiers considérables pour assurer, en liaison avec les États membres, la mise en œuvre des décisions prises.

Ainsi, je reste convaincu que la mission première de l’Europe est de protéger les Européens. C’est bien ce que nous avons fait en mettant tout en œuvre pour réduire ce nouveau conflit dont les conséquences pourraient être catastrophiques s’il se révélait être annonciateur d’une nouvelle guerre froide.

"Brutal et disproportionné" a été repris à merkel. Sinon à part quelques doux euphémismes et une position franco-centrée cette vision est globalement objective, notemment car elle n'apporte rien.

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  • 3 weeks later...

Nicolas Sarkozy et Bachar al-Assad, le 3 septembre 2008, à Damas

"Nous construisons une relation pas à pas"

 

Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi en milieu d'après-midi à Damas pour poursuivre le processus de normalisation avec la Syrie et la réintégrer progressivement dans le jeu diplomatique mondial. Premier chef d'Etat occidental à se rendre sur place depuis cinq ans, il a immédiatement eu un entretien en tête à tête d'environ 90 minutes avec son homologue, Bachar al-Assad. La discussion a ensuite été élargie à leurs deux délégations.

Lors de leur conférence de presse commune, les deux hommes ont fait état de discussions positives. "Nous avons constaté un regain dans les relations entre nos deux pays", a souligné le président syrien. "Nous construisons une relation pas à pas pour oublier les désaccords du passé", a ajouté le locataire de l'Elysée. Il a rappelé que Bachar al-Assad avait tenu ses engagements, notamment sur le Liban -l'aval de la Syrie a permis l'élection du président libanais Michel Sleimane en mai.

Négociations indirectes entre Israël et la Syrie au menu jeudi

Sur la question de l'Iran, dont la Syrie est le plus fidèle allié, Nicolas Sarkozy a également souligné que Damas pouvait jouer un rôle pour faire comprendre que le monde ne pouvait accepter que Téhéran ne possède l'arme nucléaire. Le chef de l'Etat a en revanche redit que l'Iran avait droit, "comme tout le monde",  au nucléaire civil.

Jeudi, l'événement-phare de cette visite sera le sommet quadripartite qui réunira la France, la Syrie, le Qatar, qui préside le Conseil de coopération du Golfe, et la Turquie. Il portera sur les discussions indirectes entre Israël et la Syrie, dont Ankara est l'entremetteur, et plus globalement les questions du Proche-Orient. Nicolas Sarkozy a proposé, qu'en temps voulu, la France serve de parrain à des négociations directes entre les deux pays. Ce que Bachar al-Assad semble vouloir : le président syrien a déclaré que la Syrie voulait que la France joue un rôle dans les négociations indirectes de paix entre son pays et Israël.

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  • 3 weeks later...

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 19 septembre 2008.

Messieurs,

C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance de votre lettre du 13 septembre sur l’Afghanistan.

J’attache la plus grande importance au débat proposé par le gouvernement à la représentation nationale, le 22 septembre. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement des droits du Parlement que j’ai souhaité avec la réforme constitutionnelle et parce que l’avenir de l’Afghanistan constitue un enjeu majeur pour la sécurité de notre pays et pour les valeurs que nous défendons. J’ai la conviction que l’action internationale de la France gagne en légitimité et en force quand elle est débattue de manière ouverte et transparente. Votre démarche est donc la bienvenue. Le Premier ministre et moi en attendons un débat constructif.

Je souhaite partager avec vous le sens de l’action que la France a engagé depuis 2007.

Je me réjouis d’abord que vous affirmiez que la participation de la France à cette entreprise essentielle n’est pas remise en cause par l’opposition.

Cet engagement est d’une importance cruciale pour notre pays, mais aussi pour nos plus proches partenaires. Un débat sur l’engagement en Afghanistan va d’ailleurs se tenir prochainement au Bundestag. Le gouvernement de coalition va proposer un important renforcement des effectifs des forces allemandes en Afghanistan.

Si nous sommes présents en Afghanistan, c’est parce qu’il s’agit d’un enjeu majeur.

Majeur pour la lutte contre le terrorisme d’inspiration djihadiste qui menace nos territoires et nos intérêts comme il menace le monde, en Asie, au Moyen Orient, en Afrique, en Europe comme en Amérique. Il n’est pas acceptable que se réinstalle à Kaboul un régime qui a soutenu et soutiendrait à nouveau le terrorisme.

Majeur face à la barbarie de ceux qui bafouent nos valeurs humanistes et démocratiques tout autant que celle d’un Islam tolérant et ouvert, auquel aspire l’immense majorité des musulmans du monde.

Majeur pour les hommes et les femmes d’Afghanistan, qui n'aspirent qu’à reconstruire leur pays dans la paix, après les années de souffrance qu’ils ont endurées du fait des Talibans.

Depuis 2001, des progrès considérables ont été réalisés dans les domaines des institutions démocratiques, de la reconstruction, des droits des femmes. Nous devons être fiers de ce qui a été accompli. Souvenons-nous de ce qu’était devenu ce pays sous le régime Taliban. Rien n’aurait été possible sans l’effort militaire international, sans le sacrifice de soldats français et celui de tant de leurs camarades afghans et des forces

internationales. Bien sûr, comme vous le soulignez, nous ne sommes pas au bout du chemin. Les insurgés restent très actifs dans les régions de l’Est et du Sud ; le trafic de la drogue alimente le financement de l’insurrection ; la reconstruction est trop lente et la corruption trop répandue ; l’Etat afghan reste faible. La tâche reste donc considérable, plus encore sans doute que dans d’autres pays qui ont connu la guerre ou l’oppression. Face à l’ampleur de la tâche, la communauté internationale doit rester engagée, comme elle a su le faire depuis longtemps au Liban,

en Afrique ou dans les Balkans.

Vous demandez que la France propose à ses Alliés un débat sur notre engagement commun.

En 2007, j’ai fait le constat qu’une remise en perspective était nécessaire, avec des objectifs clairs, une coordination efficace, des moyens accrus. Mais pour que le message de la France soit entendu, encore fallait-il que son engagement soit au moins à la hauteur de celui de ses principaux Alliés européens. C’est ce que nous avons fait. Dès le 27 février, j’ai lancé le débat que vous appelez de vos voeux. J’ai adressé aux Chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Alliance et au Président Karzaï une lettre présentant les quatre conditions qui étaient, à notre sens, celles du succès : un engagement dans la durée, une coordination renforcée des volets civil et militaire, un transfert progressif des responsabilités de sécurité aux Afghans, une stratégie partagée pour un Afghanistan stabilisé, réconcilié avec lui-même, débarrassé du terrorisme et du trafic de drogue. Enfin, je rappelais l’importance du rôle du Pakistan.

Le Sommet de Bucarest en avril s’est conclu sur l’adoption d’une telle stratégie, dont la clé est la prise en charge par les Afghans de leurs responsabilités de sécurité là où la situation le permet, grâce à la montée en puissance de l’Armée Nationale Afghane. La mise en oeuvre a commencé avec le transfert le 28 août de la responsabilité du district de Kaboul. Il va se poursuivre dans la région Centre, dont la

France assume le commandement pendant un an. Les forces internationales y resteront en soutien des forces afghanes.

Il est clair pour les partenaires engagés en Afghanistan sous mandat de l’ONU, dont tous les Etats membres de l’Union Européenne à l’exception de Chypre et de Malte, que nous n’avons pas vocation à rester éternellement en Afghanistan. Mais nos responsabilités vis-à-vis de la communauté internationale et du peuple afghan font que nous resterons aussi longtemps que nécessaire et si le gouvernement démocratique

d’Afghanistan le souhaite. Il serait indigne de la France de renoncer. Et rappelons-nous que quand la communauté internationale s’est détournée de l’Afghanistan, au sortir de la guerre froide, ce sont les Talibans qui ont pris le pouvoir par la force, avec les

conséquences que l’on connaît. Nous jugerons donc, avec nos Alliés, de l’évolution du dispositif militaire à la lumière des conditions de sécurité dans le pays. Un calendrier artificiel ne ferait que servir les intérêts des terroristes.

Comme vous, je souhaite que d'autres pays rejoignent les 40 pays déjà présents, dès lors qu’ils auraient les moyens militaires nécessaires. Ils seront les bienvenus. De même, je reconnais l’importance de développer le dialogue avec le Pakistan, lui-même affecté par le terrorisme. C’est pour cela que j’ai rencontré le Général Musharaf en 2007 et que Bernard Kouchner est allé à Islamabad le 1er janvier pour soutenir la démocratie après l’assassinat de Benazir Bhutto. Je rencontrerai d’ailleurs le Président Zardari à New-York le 22 septembre pour l’encourager à agir avec détermination contre le terrorisme et ses soutiens.

La stabilisation par des moyens militaires est indispensable mais doit s’inscrire dans une stratégie globale. Elle va de pair avec la reconstruction. C’est pour cela que la France a organisé en juin à Paris une conférence de soutien à l’Afghanistan, à laquelle 80 pays ont participé, en présence du Président Karzaï, du Secrétaire général de l’ONU et du Coordonateur qu’il a nommé, M. Kaï Eide. Une vision nouvelle del’effort de reconstruction et des priorités ont été agréés pour les 5 ans à venir et 20 Mds $ d’aide ont été rassemblés jusqu’en 2010. La France, pour sa part, a plus que

doublé son aide bilatérale, une aide centrée sur l’agriculture, la santé et l’éducation.

Vous mentionnez à juste titre la réconciliation. Tous les Alliés soutiennent une approche politique offrant à ceux qui le veulent sincèrement, la possibilité de trouver, par le dialogue, leur place dans le nouvel Afghanistan. Mais nous ne sommes ni une force d’occupation, ni des colonisateurs. La responsabilité de cette réconciliation appartient aux autorités afghanes. Nous devons respecter leur souveraineté. C’est ce que cherche à promouvoir le Président Karzaï et nous soutenons ses efforts.

J’ajoute que pour moi, notre succès en Afghanistan passe aussi par le respect de ses traditions. Nous devons agir avec et pour les Afghans. Nous ne sommes pas là pour imposer des modèles importés ou bouleverser la société afghane, comme les Talibans

avaient essayé de le faire.

Les discussions au sein de l’Alliance et des pays donateurs vont naturellement se poursuivre, en liaison avec les Afghans, pour nous assurer de la mise en oeuvre des objectifs fixés à Bucarest et Paris.

Alors que vos groupes parlementaires s’apprêtent à prendre position sur une question qui engage notre sécurité, nos valeurs et notre place dans le monde, je tenais à partager avec vous mes convictions. Le Premier Ministre s’exprimera devant le Parlement lundi prochain. Le Ministre des Affaires étrangères et européennes et le Ministre de la Défense répondront aux questions.

Je crois qu’il est particulièrement important que la représentation nationale, à l’issue d’un débat digne et à la hauteur de la gravité de l’enjeu, exprime à nos soldats et au peuple afghan le soutien clair qu’appelle leur courage face à la barbarie.

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’assurance de ma haute considération.

Nicolas Sarkozy

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/afghanistan.pdf

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Du bla bla de politicard et rien de plus !

lassant cette mode au trolling

bon je vais etre clair comme 90 %  de tes interventions se bornent à cela, soit tu t'abstiens soit un petit sejour à la fraiche en dehors du forum va approcher à haute vitesse, c'est clair ?? (et pourtant c'est pas faute que plusieurs modos et membres t'aient demandé d'arreter avec ça !!)

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Sarkozy prône l'élargissement du Conseil de sécurité de l'ONU

NEW YORK (AFP) — L'idée d'un élargissement du Conseil de sécurité est revenue en force mardi lors du débat de l'Assemblée générale de l'ONU, plusieurs Etats appelant à une refonte des institutions internationales pour que le monde puisse mieux répondre aux crises planétaires.

"On ne peut pas gouverner le monde du XXIe siècle avec les institutions du XXe", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy aux délégués des 192 Etats membres.

"Que les grandes puissances d'aujourd'hui et celles de demain s'unissent pour assumer ensemble les responsabilités que leur confère leur poids dans les affaires du monde", a-t-il ajouté, afin que les institutions internationales "aient plus de cohérence, qu'elles soient plus représentatives, plus fortes, plus respectées".

S'adressant aux hésitants, M. Sarkozy a affirmé qu'"élargir le Conseil de sécurité et le G8 n'est pas qu'une question d'équité, c'est aussi la condition pour pouvoir agir efficacement."

"Nous ne pouvons plus attendre", a-t-il dit.

"Nous pourrons faire face aux menaces de demain si et seulement si le Conseil de sécurité reflète le monde de manière adéquate", a dit pour sa part le ministre allemand des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, lors d'un déjeuner avec plusieurs de ses homologues africains.

M. Steinmeier a réitéré que l'Allemagne était candidate à un siège permanent au sein d'un Conseil élargi.

Estimant que "la réforme de l'ONU serait incomplète sans une réforme du Conseil de sécurité", le président tanzanien, Jakaya Kikwete, a lui aussi plaidé pour celle-ci.

M. Kikwete a rappelé la demande de l'Union africaine que l'Afrique obtienne deux sièges permanents dotés du droit de veto et deux sièges non permanents dans un Conseil élargi.

Son homologue brésilien, Luiz Inacio "Lula" da Silva, a estimé que "seuls des instruments légitimes et efficaces peuvent assurer la sécurité collective".

"Cela fait quinze ans que les Nations unies discutent de la réforme du Conseil de sécurité. La structure d'aujourd'hui est figée depuis six décennies et n'est pas adaptée aux défis du monde d'aujourd'hui", a-t-il dit dans son discours à la tribune de l'ONU.

"Sa forme de représentation biaisée est un obstacle pour le monde multilatéral auquel nous aspirons", a affirmé M. Lula da Silva, dont le pays est également candidat à un siège permanent au sein du Conseil agrandi.

Il s'est réjoui de la décision la semaine dernière par l'Assemblée générale de demander l'ouverture de négociations intergouvernementales avant le 28 février sur l'élargissement du Conseil.

Cette question, débattue au sein de l'ONU depuis des années, est devenue un serpent de mer de la diplomatie internationale.

Le Conseil de sécurité, principal organe de décision de l'ONU, compte actuellement 15 membres, dont cinq permanents dotés d'un droit de veto: Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie.

Arguant que cette composition, née du rapport de forces mondial qui prévalait en 1945 à l'époque de la création des Nations unies, ne reflète plus l'Etat du monde d'aujourd'hui, de nombreux pays appellent à l'élargir pour y admettre des Etats à économie forte et gros donateurs comme le Japon et l'Allemagne, ainsi que de grandes voix du Tiers monde.

En 2005, le "G4" - Allemagne, Brésil, Inde, Japon - avait tenté en vain de faire passer une réforme créant six nouveaux sièges permanents sans droit de veto (un pour chaque membre du G4 et pour deux pays africains à désigner).

Elle n'avait pas reçu assez de soutiens pour être adoptée, des rivaux régionaux des membres du G4 comme l'Italie, le Pakistan et l'Argentine, notamment, s'y étant opposés. La Chine, grande rivale asiatique du Japon, avait également bloqué cette réforme, reprochant à Tokyo de s'être insuffisamment amendé pour ses exactions avant et pendant la Seconde guerre mondiale.

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Peu importe d'ouvrir le conseil de sécurité à la tanzanie =), la realpolitik reprendra le dessus quoi qu'il advienne, sarko a raison l'institution doit évoluer on ne peut refuser aux pays émergents le droit de participer à...quelque chose. Si le conseil de sécurité devient une arcane de contemplation parce qu'il est impossible de prendre une décision (c'est le pus grand danger qui le menace), alors il sera remplacé par autre chose, les équilibres sont à rédessiner, et oui le monde change...

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lassant cette mode au trolling

bon je vais etre clair comme 90 %  de tes interventions se bornent à cela, soit tu t'abstiens soit un petit sejour à la fraiche en dehors du forum va approcher à haute vitesse, c'est clair ?? (et pourtant c'est pas faute que plusieurs modos et membres t'aient demandé d'arreter avec ça !!)

Je rephrase pour toi

Rien de nouveau, ou d interressant en sort de cette diatribe de notre cher president.

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Depuis que le Soudan a donne Carlos a la France , il peut se permettre ce qu il veut, vu que la France trouvera toujours un moyen de le blanchir !

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Chavez félicite Sarkozy pour ses propos en faveur d'un "capitalisme régulé"

http://fr.news.yahoo.com/afp/20080926/tpl-france-venezuela-crise-economie-fina-ee974b3.html

Sarkozy reçoit Chavez, l'invite à ne pas s'enfermer dans un camp

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080926/twl-france-venezuela-sarkozy-chavez-bd5ae06.html

Depuis que le Soudan a donne Carlos a la France , il peut se permettre ce qu il veut, vu que la France trouvera toujours un moyen de le blanchir !

......

Il enfin démenti des rumeurs selon lesquels il avait l'intention de demander l'extradition de l'ancien activiste vénézuélien Ilitch Ramirez Sanchez, alias Carlos, détenu en France et poursuivi par la justice française pour des attentats dans les années 1980.

"Il s'agit seulement de spéculations. Nous n'avons pas discuté de ce sujet. Nous n'avons pas de mandat juridique pour demander l'extradition de Carlos car il n'a pas commis de crime au Venezuela", a-t-il déclaré.

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  • 1 month later...

Regard sur la Biélorussie

La Biélorussie n’est apparemment plus une priorité pour la France. Le pays est petit de 206 700 kilomètres carrés pour 9 800 000 habitants. Le poste d’attaché de défense résident y a été supprimé au profit d’un attaché non résident à Moscou. Mais comment suivre les interstices de la vie politico-militaire du dernier « Etat fermé » d’Europe depuis la Russie ? Une plaque commémorative sur les confins de la Berezina montrant que Napoléon est passé par là est-elle suffisante et opportune pour peser dans le pays ? Comment tenter de comprendre la position des Etats baltes et de la Pologne qui continue de percevoir Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, comme une menace directe sur leurs intérêts vitaux, aujourd’hui ceux de l’UE et de l’OTAN.

La position diplomatique française dans le pays est d’ailleurs résiduelle et son influence faible. Une position surprenante quand on sait que Minsk apparaît comme un maillon de toutes les chaînes du trafic d’armement à grande échelle, de systèmes électroniques au biologique (relations notoires du pouvoir avec Viktor Bout…). Selon la presse espagnole (El Pais…), des contacts entre Hugo Chavez et les autorités de Biélorussie pour une livraison d’armes au marché noir au profit des FARC ont eu lieu (un marché d’environ 300 millions de dollars).

L’industrie d'armement

L’industrie de l’armement biélorusse est dynamique, voire florissante. Le procurement local, « Belvnechpromservice » (le petit frère de Rosoboronexport) est dirigée par Nikolaï Tchijik, le directeur général, qui rend compte directement au Président. La Défense appartient au domaine régalien de l’Etat et ne peut pas être délégué aux niveaux inférieurs. Dans le domaine des blindés, le savoir-faire biélorusse peut livrer les matériels suivants : chars T-55AM, T-72B, T-72 M1, des transporteurs de troupes BMP-1 et BMP-2, BTR-60PB et des BTR-70, des blindés de reconnaissance BRDM-2…

L’industrie biélorusse sait aussi revaloriser tous les types de blindés avec un savoir-faire exclusif dans les systèmes optroniques et infrarouges. Il en est de même pour l’aéronautique avec des possibilités de formation. Les livraisons aéronautiques concernent des avions Su-17, Su-20, Su-22, Su-25, MiG-29, An-2, Tu-134n Yak-40, Yak-42, Mi-24… Au plan des vecteurs, Minsk peut livrer tous les outils nécessaires à la défense aérienne. Sans oublier la partie munition, du calibre 9 mm au 240 mm.

Russie-Biélorussie : l’alliance obligée

Outre son industrie dynamique, la relation avec la Russie ne cesse de s’approfondir et il n’y a guère que la presse de caniveau pour croire que Loukachenko souhaite une adhésion à l’UE et à l’OTAN (voir le site russe de la revue Très Secret). On peut toutefois s’interroger sur la portée de la décision de l'UE qui a décidé, lundi 13 octobre, de suspendre pour six mois certaines sanctions prises à l'encontre de son pays. En autorisant désormais le président Loukachenko et 40 autres personnalités biélorusses à voyager en Europe. Si la Biélorussie était européenne, pourquoi signerait-elle avec la Russie le 2 novembre un accord bilatéral sur la création d’un système commun de défense antimissiles lors d’une réunion du Conseil suprême d’Etat de l’Union Russie-Biélorussie ?

Les Biélorusses n’ont pas oublié l’histoire, ce jour où ils ont disparu en tant qu’Etat. C’était en 1569 : avec l’union de Lublin et la création de l'Union polono-lituanienne ou Rzecz Pospolita. Cette union perpétuelle entre les deux Etats avec un souverain élu en commun est également appelée République des Deux-Nations. Chaque Etat conserve ses lois, son administration, ses tribunaux, son trésor et son armée, mais la Diète et la politique étrangère sont communes, et les citoyens de chaque Etat ont des droits dans l'autre, tandis que les noblesses polonaise et lituanienne possèdent les mêmes droits. Et un Biélorussie fondue.

N’en déplaisent aux conservateurs de l’Histoire, la Biélorussie (Russie Blanche en traduction littérale) n’est qu’une excroissance de la Russie. Une province de Moscou où l’on trouve encore des bustes de Dzejinski surveillant les allers et venus des passants et autres automobiles allemandes. Parce qu’il y a de l’argent en Biélorussie. Des quartiers de nouveaux riches ont poussé comme des champignons aux abords de Minsk, avec des maisons en briquettes rouges considérées comme l’acmé du luxe.

Business avec la France : mission impossible ?

Que peut faire la France en Biélorussie ? Certainement beaucoup de choses notamment en exploitant la relation franco-russe construite depuis l’ère Chirac. Des PME françaises et autres sociétés de courtages en produits chimiques cherchent des partenariats dans ce pays. « Je me suis adressé à la mission économique mais on m’a fait comprendre que travailler avec un Etat voyou n’était pas le bienvenu » nous indique une PDG d’un grand groupe de courtage parisien. Reste à savoir si l’après Loukachenko est envisageable, l’autocrate ayant décidé de suivre l’exemple des Présidents à vie.

Source :

http://www.ttu.fr/francais/Articles/bielorussie.html

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...

Le programme d'enrichissement nucléaire iranien "n'a aucune finalité civile", a affirmé aujourd'hui le président français Nicolas Sarkozy dans ses voeux au corps diplomatique à Paris. mais on négocie toujours et encore... :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/16/01011-20090116FILWWW00414-nucleaire-iranien-aucune-finalite-civile.php

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Le programme d'enrichissement nucléaire iranien "n'a aucune finalité civile", a affirmé aujourd'hui le président français Nicolas Sarkozy dans ses voeux au corps diplomatique à Paris. mais on négocie toujours et encore... :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/16/01011-20090116FILWWW00414-nucleaire-iranien-aucune-finalite-civile.php

Les européens sont frustrés de ne pas pouvoir négocier avec les iraniens. Si les négociations irano-américaines aboutissent cela veut dire que les américains auront accès à un marché vierge de 70 millions d'habitants et les européens n'auront que les yeux pour pleurer puisque ils ont retirés leurs plus grandes entreprises à la demande de Washington.

Quant à la finalité militaire du programme nucléaire iranien, le rapport de la NIE affirme tout le contraire et le directeur de la CIA,Michaël Hayden, a gentiment renvoyé l'AIEA aux conclusions du rapport de la NIE.

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