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Robots terrestres dans l'armée de terre française


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1 hour ago, BPCs said:

Vaaache de diagonale d'écran, la TV là ...

Techniquement c'est une télé couleur portable ... à l'époque on savait parfaitement faire des LCD couleur ... le souci c'est le cout de production des grands modèles à cause des problèmes de qualité de fabrication.

Le LDC est une technologie assez ancienne qui remonte à la fin des année 60 ... ça marchait parfaitement bien sur de gros cristaux comme sur les montres ou le calculatrice, c'était plus compliqué à industrialiser sur les grandes matrice de petits cristaux.

Globalement l'idée de rupture techno est un erreur de compréhension des processus ... tout est largement incrémental ... il y a juste des phases d'accélération lié à l'investissement à l'acceptation par le client etc. basé sur des petits pas technologiques.

Après les militaires étant souvent extrêmement conservateur ... et les programmes étant extrêmement étiré ... ça induit de gros décalage entre l'état de l'art et l'équipement des forces.

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il y a 58 minutes, g4lly a dit :

Techniquement c'est une télé couleur portable ... à l'époque on savait parfaitement faire des LCD couleur ... le souci c'est le cout de production des grands modèles à cause des problèmes de qualité de fabrication.

Le LDC est une technologie assez ancienne qui remonte à la fin des année 60 ... ça marchait parfaitement bien sur de gros cristaux comme sur les montres ou le calculatrice, c'était plus compliqué à industrialiser sur les grandes matrice de petits cristaux.

Globalement l'idée de rupture techno est un erreur de compréhension des processus ... tout est largement incrémental ... il y a juste des phases d'accélération lié à l'investissement à l'acceptation par le client etc. basé sur des petits pas technologiques.

Après les militaires étant souvent extrêmement conservateur ... et les programmes étant extrêmement étiré ... ça induit de gros décalage entre l'état de l'art et l'équipement des forces.

Merci de cette démonstration détaillée du temps nécessaire entre un premier produit et une diffusion large à tous les niveaux d'une société de consommation.

On comprend mieux les plannings raisonnables de l'EMAT pour l'apparition d'unité de combat incluant des éléments robotisés.

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Pour revenir au présent, les essais de Scarabé téléopéré, l'Ultro et le Phobos :

https://mars-attaque.blogspot.com/2023/05/conference-et-autres-innovation-et.html?m=1

Citation

La dernière couche de ce développement continu de la plateforme Scarabée, la plus récente, étant les premiers tours de piste du Scarabée en télé-opération qui se sont déroulés récemment. Une présentation est prévue sous peu. A suivre. Il est possible de monter d’ores-et-déjà à 30 km/h pour le moment, sans perte de liaisons de données, et en maintenant les capacités de mobilité. Permettant d’aller au-delà du simple concept de mule suiveuse ou en convois, pour devenir à terme un réel équipier de véhicule-mère.

 

Nexter n’est pas en reste évidemment sur la robotisation, notamment autour des algorithmes d’autonomie, pour les feux et les mouvements. L’Ultro, démonstrateur jugé « bien né », pourrait offrir un produit d’entrée de gamme au final. Avec des vitesses de déplacement de 20/30 km/h, intéressantes, mais pas suffisantes pour suivre des véhicules pouvant se déplacer à des vitesses bien supérieures de l’ordre de 70 à 80 km/h. D’où, notamment, le partenariat récent avec Sogeclair sur la mule Phobos de SERA ingéniérie, qui aujourd’hui se déplace à 40/50km/h et demain pourrait atteindre les 70/80km/h. L’effort de développement remonter, au moins, à un véhicule Titus qui avait été instrumenté il y a plusieurs années avec des actionneurs pour de la téléopération. Une manœuvre utile pour défricher le sujet, et franchir des premières étapes en termes de CRL (Capability Readiness Level), comme utilisé par Nexter, à mettre en parallèle des efforts de TRL (Technology Readiness Level). Afin de mettre dans les mains des opérateurs des capacités pour qu’ils se fassent un avis, dans un environnement terrestre, fondamentalement déstructuré. Avant de se projeter sur le programme Titan, le volet Main Ground Combat System (MGCS), etc.

Phobos%202.JPG

On voit sur cette photo le grand atout du Phobos : pouvoir être tracté par le VBMR à même vitesse, sans nécessité de véhicule porteur.

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il y a 9 minutes, Clairon a dit :

Motorisation du Leclerc chez Arquus ?

Clairon

Oui c'est dans le texte de mars-attaque.blogspot.com :  il devrait y avoir une proposition de GMP hybride pour le XL de la part d'Arquus... sans plus de précisions. Donc on ne sait notamment pas quel est le diesel utilisé.

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  • 3 weeks later...

Interview passionante des responsables militaire et industriel de la robotique terrestre, par Tytelman (qui il faut le reconnaitre redonne ses lettres de noblesse à Air et Cosmos):

 

En gros l'idée c'est de mettre dans chaque groupe de combat un drone d'environ 2t avec un armement normalement porté sur véhicule, dotant ainsi chaque groupe de la puissance de feu d'une section.

Et pour contrer les capacités similaires en face de mettre le paquet sur la guerre élec et le cyber.

 

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Il y a 2 heures, hadriel a dit :

En gros l'idée c'est de mettre dans chaque groupe de combat un drone d'environ 2t avec un armement normalement porté sur véhicule, dotant ainsi chaque groupe de la puissance de feu d'une section.

Ok, super idée... et le robot de 2t, on le met où quand il s'agit dr se deplacer en VBCI/Griffon/Serval ? Dans la boite à gants ça va pas le faire...

Clairon

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il y a 7 minutes, Clairon a dit :

Ok, super idée... et le robot de 2t, on le met où quand il s'agit dr se deplacer en VBCI/Griffon/Serval ? Dans la boite à gants ça va pas le faire...

En remorque ou en mode suivi de convoi, je vois pas le soucis.

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à l’instant, mehari a dit :

En suivi de convoi OK, mais en remorque, ça va interférer avec la porte arrière, non?

Ou faut pouvoir le larguer, le remorquage c'est plutôt intéressant hors zone de combat je pense.

On peut même pousser le bouchon plus loin et faire téléopérer le robot par le pilote ou tireur de l'APC, et mettre l'APC en mode suivi du robot. Comme ça l'ouverture d'itinéraire se fait par la plateforme discrète et bien armée (par contre les optiques sont au raz du sol).

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il y a une heure, hadriel a dit :

En remorque ou en mode suivi de convoi, je vois pas le soucis.

Désolé mais la question mérite d'être posée ... Toutes les inventions et autres idées ne sont pas toutes bonnes à prendre, allez voir la quantités de belles inventions Félin qui pourrissent et prennent la poussière dans les dépôts des 20 RI ...

Un robot de 2t devant accompagner un groupe de combat sera sans doute dimensionné pour rouler à 5 km/h, max 30 ... On va pas dévellopper un engin (sans doute à chenilles) devant faire les 85 km/h d'un VBCI ?

Donc on passe en mode remorque, bof, ça limite assez fortement la mobilité du VCI/VTT, ça gène la sortie du groupe de combat de l'engin, ça donne des trucs à gérér en plus (une remorque, un robot, monter/descendre le robot sur la remorque, ...)

Ou alors on prévoit un camion 6/8t par section qui emmène les 3 ou 4 robots, avec une grue de déchargement ... Ca demande un ou deux pax en plus.

Clairon

 

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Il y a 1 heure, hadriel a dit :

En remorque ou en mode suivi de convoi, je vois pas le soucis.

Les armées n'aiment pas les remorques ...

Pour le suivi de convoi c'est pas évident évident. Pas forcément à cause de l'automatique, mais à cause de l'endurance de ce genre de solution. "Parfois" elle ne sont pas endurante du tout ... vraiment pas. Et donc elles on du mal à suivre la manoeuvre ... parfois beaucoup de mal.

C'est rarement des plateformes des conçu à la base pour des transit rapide et long ... souvent c'est le contraire, c'est des engins prévu pour opérer assez paisiblement et pas trop longtemps.

Il serait plus sain de droniser des engins déjà en dotation ... ca simplifierait les probleme MCO et de cadence d'évolution.

A titre d'exemple le VBHM n'aime pas du tout les transit long rapide ... vraiment pas. Donc pour courrir derriere un VBCI dans un raid ... le machin à chenille souple du dessus me semble pas super adapté. Dans un gros combat urbain ou les distance à parcourir son modeste c'est l'inverse c'est plutot une bonne idée.

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il y a 59 minutes, Clairon a dit :

 

Un robot de 2t devant accompagner un groupe de combat sera sans doute dimensionné pour rouler à 5 km/h, max 30 ... On va pas dévellopper un engin (sans doute à chenilles) devant faire les 85 km/h d'un VBCI ?

Le Phobos qui a l'air d'être le design de référence est à roues et suffisamment rapide pour suivre un VBCI, il va au moins à 80km/h:

https://www.globenewswire.com/en/news-release/2023/04/04/2641045/0/fr/Sogeclair-Nexter-et-SERA-Ingénierie-SOGECLAIR-s-allient-pour-former-le-champion-français-de-la-robotique-militaire.html

https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/sogeclair-prepare-avec-nexter-un-robot-terrestre-pour-larmee-1935721

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il y a 12 minutes, hadriel a dit :

Le Phobos qui a l'air d'être le design de référence est à roues et suffisamment rapide pour suivre un VBCI, il va au moins à 80km/h

Combien de temps?

Un VBCI ca roule à 100km/h pendant des heures au besoin ...

... un VBHM ... il faut s’arrêter très "régulièrement" si tu bombardes à 70km/h. A priori il y a déjà eu pas mal de souci avec  c'est plateforme pas forcément optimisé pour suivre la manœuvre des engins à roulette.

Pour le Phobos c'est un peu différent c'est un machin à roulette qui ressemble plus à une tout terrain classique ... mais pour les truc chenillé souple qui semble issu des dev' de drone lent je suis particulierement dubitatif.

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il y a 10 minutes, g4lly a dit :

 

Pour le Phobos c'est un peu différent c'est un machin à roulette qui ressemble plus à une tout terrain classique ... mais pour les truc chenillé souple qui semble issu des dev' de drone lent je suis particulierement dubitatif.

Je pense que l'EMAT et Nexter sont parvenus à la même conclusion, d'où le partenariat Nexter SERA sur le Phobos.

Le but n'est pas de faire des Uran 9 qui nécessitent un porte char et ont des problème de téléopération. Le concept français a l'air d'être un engin qui peut suivre le corps de bataille à roues et qui sert au plus prêt du groupe de combat, donc en profitant de sa connaissance de la situation et avec beaucoup moins de soucis de liaisons.

 

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un robot de 2 tonnes armés d'un canon de 20 mm ne dispose d'aucune protection balistique sérieuse, roule à 30 km/h au mieux et coûte environ 600 k€. En clair c'est une cible très chère. Remorqué ou transporté par camion, peu importe, le pb n'est pas là, il est dans le budget et les ressources humaines a apporter pour un résultat tactique à démontrer. C'est bien de faire preuve de volonté pour accélérer l'introduction de robot de combat dans l'infanterie mais il y a des obstacles aujourd'hui très hauts à franchir. S'il s'agit d'augmenter la puissance de feu des sections d'infanterie, il suffit de mettre des ARX30/roquettes guidées laser sur les griffon et basta. 

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  • 1 month later...
  • 1 month later...

Un parallèle entre la ohase 2 du projet CARMEL israelien et la phase 2 du challenge COHOMA(mission : " s'emparer de") ?

Carmel :

https://www.janes.com/defence-news/news-detail/future-armoured-vehicles-survivability-2022-imod-outlines-plans-for-phase-2-of-carmel-programme

Citation

Phase 2 will see an Eitan AFV equipped with a single panoramic screen at the front of the vehicle and four separate operator stations, each with a 24-inch screen. (Janes/Mark Cazalet)

The Israel Ministry of Defense (IMOD) provided further details on the aims, concepts, and timeline for Phase 2 of its Carmel Future Combat Vehicles (FCV) programme at the SAE Media Group Future Armoured Vehicles Survivability 2022 conference.

Speaking at the conference on 17 November 2022, a team member of the Carmel FCV programme from the IMOD explained that whereas Phase 1 was focused on proving the feasibility of operating armoured vehicles with two-person crews under armour, Phase 2 will extend the development of sensor fusion, artificial intelligence (AI), and networking technologies to support formation-level trials with a small number of manned platforms teamed with swarms of unmanned vehicles.

Under Phase 2, the IMOD and prime contractor Israel Aerospace Industries (IAI) will attempt to show how a “much smaller, much leaner force based on only two manned vehicles and a whole host of unmanned platforms” can allow for more efficient operations that involve fewer personnel and thus reduce the risk of a mission having to be compromised due to incurring unacceptable casualties.

Cohoma (fantassins numéro 50, PP38-39)

Citation

Mission « S’EMPARER DE ». Fort du succès de la première édition dont la restitution finale s’était tenue en mai 2022 autour de la mission « RECONNAITRE », le Battle Lab Terre (BLT)2 relance l’action en 2023, avec le soutien de l’agence de l’innovation de défense (AID), au profit de la mission « S’EMPARER DE ». Si la délivrance de feux n’est pas encore à l’ordre du jour, il s’agit cette fois pour les équipes de parvenir à coordonner l’engagement d’au moins deux éléments constitués de plateformes aériennes et terrestres (drones et robots), au profit d’une manœuvre de saisie d’objectif selon un scénario ambitieux en environnement complexe. Les plateformes déployées nommées « satellites » sont ainsi télé-opérées par des équipages embarqués à bord d’un engin blindé dit véhicule « maître » (VAB) progressant en retrait, hors des vues directes mais plongeant les opérateurs dans le brouillard des opérations. La mission, d’une durée de 3 à 4 heures environ, devient l’occasion de tester des architectures de systèmes et leur fiabilité face à une série de pièges à désactiver à distance ou au contact. L’équipage manœuvre et réagit aux différentes situations opérationnelles tout en surmontant les défis ou incidents techniques : rupture d’autonomie, perte de communication, franchissement d’obstacles, conditions météorologiques, charge mentale accrue, biais cognitifs divers… Compréhension de situation, contraintes du milieu terrestre ou prise de décision dans l’incertitude deviennent des notions beaucoup plus concrètes et familières pour des équipes découvrant souvent l’environnement militaire. Il s’agit là d’un des premiers intérêts du challenge : acculturer des contributeurs de tous horizons à la viscosité du terrain et aux besoins du combattant.

 

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  • 2 weeks later...

C'est assez intéressant de voir Nexter se placer sur les mules à roue à l'architecture très classique.

  • D'un coté c'est casse gueule la roue, parce qu'à conduire en tout terrain c'est compliqué, nettement plus qu'une chenillette, l'automate pourrait gentiment se planter, bien plus qu'avec une chenillette.
  • D'un autre coté c'est une architecture mécanique bien maîtrisée et facile à maintenir, donc une acceptabilité plus importante dans les forces.
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