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moyens SEAD pour la France


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j'ai une question?

alors je sais bien que ça ne ce fera jamais

si l'on part qu'a la base le HARM a été conçu sur la base du SPARROW;

si nous devions créer un version SEAD du Rafale un missile dédier seait le plus pertinent.

pourquoi pas le super 530 , je parle de l'enveloppe du missile, l'intérieur lui serais fais des technologie des missile existant en particulier le MICA NG , comme la double impulsion ,le guidage gps de l'AASM ;

il pourrait etre monter sur les point de fuselage de rafou en lieu et place des météor.

sont design est en tout point identique au MICA mais a l'echelle *4

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Si tu décides de ne prendre que l'extérieur du super 530(D j'imagine) en changeant tout l'intérieur, autant faire un nouveau missile complet, ça reviendra à la même charge de travail et de coût.

(Et ça permettra aussi de s'affranchir du diamètre sous-optimal du Super 530, qui avait du adopter celui du premier 530 pour des raisons de rétrocompatibilité)

Enfin les point de fuselage du Rafale ne sont pas fait pour un missile aussi gros donc tu vas au devant de grands problèmes pour l'intégration 

Modifié par Ziggy Stardust
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Il y a 3 heures, iborg a dit :

Autant mettre un autodirecteur type HARM et éventuellement une charge militaire optimisée dans un corps de MICA dans ce cas?

Oui, l'important c'est la masse, sa répartition et l'aéro du missile

Si tout ça est identique à un autre déjà utilisé sur le Rafale, aucun problème

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Il y a 19 heures, Boule75 a dit :

Tu as raison et c'est délirant de voir le nombre de fois où des gens affirment l'inverse, probablement de bonne foi.
@LePetitCharles : il serait intéressant de savoir qui t'a intoxiqué.

C’est une declaration d’obama qui affirmait le contraire. Ce qui est vrai pour les anglais qui ne sont rentrés qu’apres. Pour un americian fr ou uk c’est du pareil au meme. 

Il y a 9 heures, teck71 a dit :

j'ai une question?

alors je sais bien que ça ne ce fera jamais

si l'on part qu'a la base le HARM a été conçu sur la base du SPARROW;

si nous devions créer un version SEAD du Rafale un missile dédier seait le plus pertinent.

pourquoi pas le super 530 , je parle de l'enveloppe du missile, l'intérieur lui serais fais des technologie des missile existant en particulier le MICA NG , comme la double impulsion ,le guidage gps de l'AASM ;

il pourrait etre monter sur les point de fuselage de rafou en lieu et place des météor.

sont design est en tout point identique au MICA mais a l'echelle *4

C’est deja prevu via le fman. 
La recherche des cibles seraient quand meme d’avoir et avant tout le fait de ceres, les arcange et meme les rafale. 

Modifié par wagdoox
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Il y a 23 heures, prof.566 a dit :

Heuh, autant le sujet est intéressant autant les avions fr sont intervenus sur Benghazi AVANT le carpet bombing US des DA lybiennes

Alors, pour préciser mon propos vis à vis de @prof.566 et @Boule75 : Je ne crois pas avoir écris que les français n'étaient pas entré en premier. Je crois avoir écris "Nous faisons différent des américains, en TBA, et parce qu'on est plus malin (et qu'on a moins de moyen), on passe entre les balles et les Manpads. La preuve : On l'a fait en Lybie (en oubliant le carpet bombing de Tomahawk qui avait précédé les Rafale). "

Donc :

- Du 19 mars 13h00 (premiers avions sur zone) au 19 mars 20h15 les Français (Rafale et Mirage 2000D) volent au dessus du trait de cote libyen sans que la DSA libyenne n'ait été traitée (ni par missiles de croisières ni par l'AA). Les premiers tirs sont réalisés par les Mirage 2000D à 17h33.

- Le 19 mars à 20h15 entre 115 et 140 (selon les sources) missiles de croisière anglais et américains traitent (notamment) la DSA

- Du 20 mars au 31 octobre 2011 les "alliés" traitent la Libye sans plus avoir à adresser de DSA réelle (je ne crois pas que l'AA ni la MN n'aient à l'époque attaqué des sites de SAM - mais, pour le coup, ce n'est pas une certitude et qu'une supputation). Les avions français pendant cette période s'enfoncent assez profondément au dessus de territoire libyen pour attaquer (notamment au SCALP) les cibles les plus méridionales.

Ma conclusion : Nous avons attaqué la Libye pendant 7 heures sans traiter la DSA, mais n'avons pas pu intervenir "librement" avant le coup de "pouce" (bestial) des USA/ UK. Nous avons été en mesure de le faire après ... pendant 225 jours. Un exemple de cet état de fait : Un passage de "Harmattan Récits et Révélations" de JM Tanguy citant le patron du 1/7 (a priori un Lieutenant Colonel) : "En face il n'y a pas eu de réaction de la chasse adverse. On a seulement eu un SA-8 pénible pendant 3 heures, mais il suffisait de se maintenir à distance et de rester [...] en dehors de son rayon d'action".

Donc je ne critique pas le courage, les moyens, le savoir faire ou la tactique de l'AA pas plus que je ne me fais intoxiquer. Je constate par contre que les avions français sont intervenus en étant très contraint (sur leur liberté de mouvement et sur les zones de pénétration) aussi longtemps que l'aide du SEAD/ DEAD américain et anglais n'étaient pas survenues.

Et pour finir, je ne pense pas que le SEAD/ DEAD soit seulement une question de moyens car l'AMI de nos voisins italiens, qui a priori n'a pas un budget plus important que l'AAE, dispose de réelles capacités en la matière (ainsi qu'en GE). Qu'elle a d'ailleurs utilisé en Libye (même si cela ne fut que dans un second temps).

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Il y a 16 heures, Ian_D3F a dit :

Ceci étant posé, la probabilité qu'on se retrouve un jour seuls à traiter du S-300/400 est faible, et des Rafale équipés AASM ont une place dans une COMAO DEAD au côté des F-16CJ et F-35 équipés HARM/AARGM-ER et des Growler.

Dans un tel COMAO quelle serait la mission du couple Rafale/ AASM ?

Il y a 16 heures, Ian_D3F a dit :

Plus récemment, les grecs ont permis à quelques nations OTAN (Les US, les Pays-Bas et l'Allemagne de mémoire) de venir sniffer les radars et essayer des tactiques contre leur S-300PMU1 en 2020, et ça ne s'est pas non plus passé comme prévu pour les assaillants.

N'y avons nous pas accès ? 

Il y a 16 heures, Ian_D3F a dit :

Un AARGM-ER, c'est 250 à 300 km de portée publique, au-delà de portée 48N6E2 et du 48N6DM. Même un AGM-88E c'est 130 à 150km en mode PB, soit dans les environs de la portée pratique d'un 48N6E2 contre une cible capable de taper du facteur de charge. On ne verra pas de 40N6 tirés contre du chasseur, le missile n'est pas pensé pour ça aussi bien doctrinalement que techniquement. Dans tous les cas, il vaut mieux tirer un HARM à 150 bornes qui tombera sur le site à 800 m/s qu'une AASM à 60 kilomètres (en étant généreux) ayant une vitesse terminale deux fois plus faible.

Qu'est ce que visera le 40N6 ? Des vecteurs non manœuvrant type AWACS ou ravito ?

Et question encore plus bête : qu'est ce que le mode PB ? 

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La campagne libyenne a mis l'accent sur les avantages uniques des armes guidées autonomes françaises AASM-250. Précédemment critiqué dans les médias comme une arme excessivement coûteuse, l'AASM a prouvé sa valeur en offrant une flexibilité opérationnelle, en fournissant aux petites formations de combat les effets produits par des forces de frappe beaucoup plus importantes. L'arme a été développée pour répondre à un large éventail de missions aériennes offensives, y compris la défense antiaérienne (SEAD), l'interdiction aérienne et les frappes en profondeur, l'appui aérien rapproché (CAS), y compris les attaques de précision en  environnements urbains, ainsi que des missions anti-navires.

spacer.png

S'appuyant sur la marge de sécurité étendue de l'AASM, Rafales a été chargé de supprimer et de détruire les sites de défense aérienne du SA-3 durant les phases initiales du conflit. Pendant ces frappes, en utilisant la capacité de fusion des capteurs embarqués des Rafales, et en intégrant les données obtenues des capteurs embarqués et des sources externes, fournies par la Link-16, les chasseurs pouvaient générer des coordonnées d'attaque basées sur des données en temps réel et les charger dans l'arme en vol. Les chasseurs français ont réussi à frapper les sites actifs avec AASM, en lançant les armes à longue distance, en dehors de l'enveloppe de lancement SA-3. Puisque chaque arme individuelle est programmée avec des coordonnées de cibles spécifiques, plusieurs armes peuvent être utilisées à partir du même avion, pour attaquer différentes cibles. Chaque arme peut être reprogrammée en vol, ce qui lui permet d'engager simultanément plusieurs cibles (jusqu'à six dans le cas du Rafale).

Un avantage important de l'AASM est la possibilité de rechanger l'arme depuis le cockpit, juste avant le lancement. Un Rafale portant six armes, chacune programmée avec six cibles différentes avant le décollage. En plus de frapper chacune des cibles, le même chasseur peut réattaquer des cibles déjà engagées mais non détruites, assurant le succès de la mission, évitant le risque élevé et les coûts associés aux missions répétées, suite à l'évaluation des dommages de combat. Globalement, Sagem affiche un taux de réussite de plus de 90%, contre 70%, grâce à des armes à guidage laser ou géo-visées non motorisées qui limitent également la planification des missions en enveloppe de vol, trajectoire de vol, angle d'impact et pénétration.

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Il y a 16 heures, Ian_D3F a dit :

je pense qu'on garde encore une bonne capacité à évoluer dans un milieu aérien hostile dans lequel opèrent des SAM de première et seconde génération de courte et moyenne portée. Par contre, ce qu'on ne sait à mon avis pas faire et qu'il est essentiel de regagner comme capacité, ce sont les missions DEAD dirigées spécifiquement contre les gros sites stratégiques type S-300VM/PM(U)2/400.

L'emploi du SCALP n'est pas envisageable sur ce genre d'objectif ?

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Le Scalp se lance sur un objectif prédéfini à l'avance. Il n'est pas prévu de pouvoir lui désigner un objectif d'opportunité. 

C'est une arme considéré comme stratégique pour viser des objectifs durcis et fixes. 

La charge militaire est overkill pour traiter n'importe quel système AA.

De plus, l'avantage d'un missile comme le harm est d'être très rapide. C'est important contre des objectifs à même d'eteindre leur radar lorsqu'ils detectent le tir d'un missile contre eux et se déplacent rapidement. 

Car le sead ou le dead c'est un jeu permanent du chat et de la souris. 

Utiliser un Scalp pour ça, c'est utiliser une masse pour chasser une souris. 

À la limite, en debut de conflit et contre un bâtiment ou une concentration de système AA, ça a du sens. Mais en pure mission sead/dead, non. 

Le S400 étant prévu pour être mobile, faut vraiment s'y prendre vite quand on le détecte quelque part. 

Le meteor comme plateforme par contre...

 

Modifié par bubzy
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il y a 11 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

La campagne libyenne a mis l'accent sur les avantages uniques des armes guidées autonomes françaises AASM-250. Précédemment critiqué dans les médias comme une arme excessivement coûteuse, l'AASM a prouvé sa valeur en offrant une flexibilité opérationnelle, en fournissant aux petites formations de combat les effets produits par des forces de frappe beaucoup plus importantes. L'arme a été développée pour répondre à un large éventail de missions aériennes offensives, y compris la défense antiaérienne (SEAD), l'interdiction aérienne et les frappes en profondeur, l'appui aérien rapproché (CAS), y compris les attaques de précision en  environnements urbains, ainsi que des missions anti-navires.

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S'appuyant sur la marge de sécurité étendue de l'AASM, Rafales a été chargé de supprimer et de détruire les sites de défense aérienne du SA-3 durant les phases initiales du conflit. Pendant ces frappes, en utilisant la capacité de fusion des capteurs embarqués des Rafales, et en intégrant les données obtenues des capteurs embarqués et des sources externes, fournies par la Link-16, les chasseurs pouvaient générer des coordonnées d'attaque basées sur des données en temps réel et les charger dans l'arme en vol. Les chasseurs français ont réussi à frapper les sites actifs avec AASM, en lançant les armes à longue distance, en dehors de l'enveloppe de lancement SA-3. Puisque chaque arme individuelle est programmée avec des coordonnées de cibles spécifiques, plusieurs armes peuvent être utilisées à partir du même avion, pour attaquer différentes cibles. Chaque arme peut être reprogrammée en vol, ce qui lui permet d'engager simultanément plusieurs cibles (jusqu'à six dans le cas du Rafale).

Un avantage important de l'AASM est la possibilité de rechanger l'arme depuis le cockpit, juste avant le lancement. Un Rafale portant six armes, chacune programmée avec six cibles différentes avant le décollage. En plus de frapper chacune des cibles, le même chasseur peut réattaquer des cibles déjà engagées mais non détruites, assurant le succès de la mission, évitant le risque élevé et les coûts associés aux missions répétées, suite à l'évaluation des dommages de combat. Globalement, Sagem affiche un taux de réussite de plus de 90%, contre 70%, grâce à des armes à guidage laser ou géo-visées non motorisées qui limitent également la planification des missions en enveloppe de vol, trajectoire de vol, angle d'impact et pénétration.

Merci beaucoup pour ces éléments mais (soyons clair, je ne cherche pas à contester pour contester, simplement comprendre) ... on parle là de SA-3. Mis en service en 1961 et disposant d'une portée de l'ordre de 10/15 km. Dont l'équivalent en France ... n'existe tout simplement pas (il y eu des projets ARCAM et PARCA à la même époque mais qui n'ont pas abouti). Disons que les contemporains occidentaux (de portée différente) sont les Nike ou les BlodHood ... autant dire ... des antiquités.

Bref, est ce que le concept d'emploi de l'AASM passe sur des DSA plus modernes (je ne parle pas là de DSA intégrée, multi couches, etc.).  

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il y a une heure, LePetitCharles a dit :

Merci beaucoup pour ces éléments mais (soyons clair, je ne cherche pas à contester pour contester, simplement comprendre) ... on parle là de SA-3. Mis en service en 1961 et disposant d'une portée de l'ordre de 10/15 km. Dont l'équivalent en France ... n'existe tout simplement pas (il y eu des projets ARCAM et PARCA à la même époque mais qui n'ont pas abouti). Disons que les contemporains occidentaux (de portée différente) sont les Nike ou les BlodHood ... autant dire ... des antiquités.

Bref, est ce que le concept d'emploi de l'AASM passe sur des DSA plus modernes (je ne parle pas là de DSA intégrée, multi couches, etc.).  

Les DSA intégrée, multi couches, etc, l'ancien pilote de Rafale Joseph Barraco dit qu'en Rafale ça ne lui fait pas peur.

http://www.air-defense.net/forum/topic/20302-le-dieu-rafale-et-tous-ses-saints/?do=findComment&comment=1407091

"Excellente question. Je ne suis pas sûr que la furtivité d'un avion fasse une grande différence de toute façon contre des appareils très modernes. Nous n'avons pas peur des pénétrations à basse altitude dans l'armée de l'air française. Alors venez me chercher avec votre S-400 si je suis à 200 pieds au-dessus du sol - cela n'arrivera pas de sitôt. Je n'ai pas peur. C'est quelque chose pour lequel nous sommes formés et cela fait partie du travail. Et si vous voulez beaucoup de munitions ou de magasins, vous allez perdre sur votre signature furtive de toute façon. Ce n'est donc pas quelque chose qui nous préoccupe beaucoup - c'est pourquoi nous nous entraînons pour rester à jour à un niveau de pénétration très bas, ce qui est très bien, car nous pouvons voler à basse altitude. Je ne peux pas me plaindre.

 

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a une heure, bubzy a dit :

Le Scalp se lance sur un objectif prédéfini à l'avance. Il n'est pas prévu de pouvoir lui désigner un objectif d'opportunité. 

C'est une arme considéré comme stratégique pour viser des objectifs durcis et fixes. 

La charge militaire est overkill pour traiter n'importe quel système AA.

Les S-300/ 400 sont mobiles mais pas tant que çà ... trop grands trop lourds

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

La campagne libyenne a mis l'accent sur les avantages uniques des armes guidées autonomes françaises AASM-250. Précédemment critiqué dans les médias comme une arme excessivement coûteuse, l'AASM a prouvé sa valeur en offrant une flexibilité opérationnelle, en fournissant aux petites formations de combat les effets produits par des forces de frappe beaucoup plus importantes. L'arme a été développée pour répondre à un large éventail de missions aériennes offensives, y compris la défense antiaérienne (SEAD), l'interdiction aérienne et les frappes en profondeur, l'appui aérien rapproché (CAS), y compris les attaques de précision en  environnements urbains, ainsi que des missions anti-navires.

spacer.png

S'appuyant sur la marge de sécurité étendue de l'AASM, Rafales a été chargé de supprimer et de détruire les sites de défense aérienne du SA-3 durant les phases initiales du conflit. Pendant ces frappes, en utilisant la capacité de fusion des capteurs embarqués des Rafales, et en intégrant les données obtenues des capteurs embarqués et des sources externes, fournies par la Link-16, les chasseurs pouvaient générer des coordonnées d'attaque basées sur des données en temps réel et les charger dans l'arme en vol. Les chasseurs français ont réussi à frapper les sites actifs avec AASM, en lançant les armes à longue distance, en dehors de l'enveloppe de lancement SA-3. Puisque chaque arme individuelle est programmée avec des coordonnées de cibles spécifiques, plusieurs armes peuvent être utilisées à partir du même avion, pour attaquer différentes cibles. Chaque arme peut être reprogrammée en vol, ce qui lui permet d'engager simultanément plusieurs cibles (jusqu'à six dans le cas du Rafale).

Un avantage important de l'AASM est la possibilité de rechanger l'arme depuis le cockpit, juste avant le lancement. Un Rafale portant six armes, chacune programmée avec six cibles différentes avant le décollage. En plus de frapper chacune des cibles, le même chasseur peut réattaquer des cibles déjà engagées mais non détruites, assurant le succès de la mission, évitant le risque élevé et les coûts associés aux missions répétées, suite à l'évaluation des dommages de combat. Globalement, Sagem affiche un taux de réussite de plus de 90%, contre 70%, grâce à des armes à guidage laser ou géo-visées non motorisées qui limitent également la planification des missions en enveloppe de vol, trajectoire de vol, angle d'impact et pénétration.

Pour compléter :

configuration-air-sol.jpg

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il y a 43 minutes, pascal a dit :

Les S-300/ 400 sont mobiles mais pas tant que çà ... trop grands trop lourds

Dans les missions SEAD/DEAD les munitions anti radar foncent sur la source d'émission. Il suffit que le radar soit éteint, que le camion avance de ne serait-ce que 5 mètres pour que le missile ne fasse rien d'autre que retourner de la terre. 

Les autres systèmes, eux, peuvent bouger régulièrement en fonction des heures de passage satellite pour limiter leur identification. 

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il y a 36 minutes, bubzy a dit :

les munitions anti radar foncent sur la source d'émission. Il suffit que le radar soit éteint,

C'était le cas pour les premiers missiles dans les années 60-70, mais il faut :

1° que le radar détecte un danger et donc détecte le missile pour s'éteindre, hors un missile de la taille d'un Harm ça se détecte pas comme un F18

2° Le radar devient aveugle et ne peut se défendre, mais sa localisation a été détectée, il peut donc être attaqué par d'autres moyens sans pouvoir se défendre

3° Les missiles modernes retiennent la position même après l'arrêt de l'emission radar, et il faut se déplacer plus que 5m, car l'explosion "fusante" d'un missile type Harm, ça vous envoie quand même pas mal de schrapnels particulièrement dangereux pour une antenne radar même à 10 m

Clairon

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Les DSA intégrée, multi couches, etc, l'ancien pilote de Rafale Joseph Barraco dit qu'en Rafale ça ne lui fait pas peur.

http://www.air-defense.net/forum/topic/20302-le-dieu-rafale-et-tous-ses-saints/?do=findComment&comment=1407091

"Excellente question. Je ne suis pas sûr que la furtivité d'un avion fasse une grande différence de toute façon contre des appareils très modernes. Nous n'avons pas peur des pénétrations à basse altitude dans l'armée de l'air française. Alors venez me chercher avec votre S-400 si je suis à 200 pieds au-dessus du sol - cela n'arrivera pas de sitôt. Je n'ai pas peur. C'est quelque chose pour lequel nous sommes formés et cela fait partie du travail. Et si vous voulez beaucoup de munitions ou de magasins, vous allez perdre sur votre signature furtive de toute façon. Ce n'est donc pas quelque chose qui nous préoccupe beaucoup - c'est pourquoi nous nous entraînons pour rester à jour à un niveau de pénétration très bas, ce qui est très bien, car nous pouvons voler à basse altitude. Je ne peux pas me plaindre.

 

EN l'occurence il ne parle justement pas de défense intégrée mais d'un S-400! Et les pilotes avec qui j'ai eu l'opportunité d'en discuter n'envisagent pas avec une telle légèreté ce type de "duel". Mais la communication a aussi ses exigences.

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il y a 15 minutes, gustave a dit :

EN l'occurence il ne parle justement pas de défense intégrée mais d'un S-400! Et les pilotes avec qui j'ai eu l'opportunité d'en discuter n'envisagent pas avec une telle légèreté ce type de "duel". Mais la communication a aussi ses exigences.

Dans sa réponse il utilise le S400 comme indicateur de modernité, mais la question était plus générale. De toute façon, s'approcher d'un S400 avec un F-35 j'aimerais pas non plus.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 20 minutes, Clairon a dit :

C'était le cas pour les premiers missiles dans les années 60-70, mais il faut :

1° que le radar détecte un danger et donc détecte le missile pour s'éteindre, hors un missile de la taille d'un Harm ça se détecte pas comme un F18

Mais ça se détecte. Et/ou ça s'anticipe. Renseigne toi sur le ratio de kill des Harm pendant la guerre du Kosovo. C'est très faible. L'intérêt du sead c'est de faire baisser la tête de la défense, pas de la détruire. Ça, c'est très compliqué, et ça fait peser sur l'adversaire une menace potentielle permanente, ce qui l'oblige à prendre des risques et/ou à utiliser énormément de moyens

il y a 20 minutes, Clairon a dit :

2° Le radar devient aveugle et ne peut se défendre, mais sa localisation a été détectée, il peut donc être attaqué par d'autres moyens sans pouvoir se défendre

Il ne faut pas qu'il s'éteigne seulement, il faut qu'il bouge. D'autre part dans un système imbriqué un radar de système anti aérien n'agit pas seul. Ils prennent le relais des uns et des autres en plus se couvrir des portées différentes dans un système multicouches.

il y a 20 minutes, Clairon a dit :

3° Les missiles modernes retiennent la position même après l'arrêt de l'emission radar, et il faut se déplacer plus que 5m, car l'explosion "fusante" d'un missile type Harm, ça vous envoie quand même pas mal de schrapnels particulièrement dangereux pour une antenne radar même à 10 m

C'est 65kg, shrapnels+ explosif. C'est pas énorme. Disons 20m, c'est pour le principe de dire quil faut peu se déplacer pour rendre le missile inefficace. 

Pour comparer à l'aasm par exemple, qui n'a pas de système d'accrochage sur source d'émission radar, il compense pas son plus gros rayon de létalité.

il y a 20 minutes, Clairon a dit :

 

Clairon

Bubzy 

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il y a 8 minutes, bubzy a dit :

Renseigne toi sur le ratio de kill des Harm pendant la guerre du Kosovo. C'est très faible. L'intérêt du sead c'est de faire baisser la tête de la défense, pas de la détruire.

Bien visiblement les HARM en Ukraine ont fait d'énormes dégats, et ils ont pû être monté sur des MIG9 très facilement visiblement ce qui je crois n'est pas aussi facile pour des AASM

Clairon > ça fait 6500 messages que je signe par mon pseudo, c'est une forme de politesse sans doute surrannée, surêment pas une forme de moquerie ou d'irrespect

Modifié par Clairon
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L'AASM a surtout

- une portée bien plus limitée que les ARMs modernes (hors des shorads mais pas plus)

- un encombrement plus important (l'avion ne sera pas aussi rapide et maniable pour suivre un chemin basse altitude, balancer sa munition et partir en manoeuvrant le tout à grande vitesse)

- une section équivalente radar plus grosse, donc détectée facilement

- un temps de trajet long et pas de manœuvre d'évitement, donc beaucoup plus facile à atteindre cinématographiquement parlant

Alors certes on peut faire de la SEAD avec des rafales grâce au combo AASM/SPECTRA, mais c'est loin d'être les mêmes capacités qu'un Growler. Vivement la version SEAD du FC/ASW, et, s'il m'est permis de rêver, un pod de guerre électronique successeur du Barracuda (en plus gros, pour faire de la protection d'ensemble et pas individuelle puisque ça le spectra s'en charge)

 

 

 

 

 

 

 

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

y compris la défense antiaérienne (SEAD)

Contre du SA-3, même une GBU-38 est largable hors domaine d'interception...

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Alors venez me chercher avec votre S-400 si je suis à 200 pieds au-dessus du sol - cela n'arrivera pas de sitôt.

S'il est à 200 pieds, ce sont surtout les SA-15/22 et 11/17 qui vont aller le chercher, sans même parler de la menace MANPADS... Les systèmes stratégiques type S-300/400 n'opèrent pas dans le vide.

il y a une heure, bubzy a dit :

Dans les missions SEAD/DEAD les munitions anti radar foncent sur la source d'émission. Il suffit que le radar soit éteint, que le camion avance de ne serait-ce que 5 mètres pour que le missile ne fasse rien d'autre que retourner de la terre. 

Un HARM un minimum récent poursuit sa course en inertiel. L'AARGM-ER utilise un senseur additionnel multimode (radar et IR) pour recaler en phase terminale, donc éteint ou pas tu le prendras. Dans tous les cas, à 5 (ou 50) mètres, ton radar est foutu. Les aériens sont très sensibles au souffle et aux éclats, un seul trou ou déformation dans le panneau et c'est HS.

il y a 14 minutes, bubzy a dit :

Pour comparer à l'aasm par exemple, qui n'a pas de système d'accrochage sur source d'émission radar, il compense pas son plus gros rayon de létalité.

Juste pour être clair, un système comme le SAMP/T (et, par extension, les S-300PMU2/400 ou le Buk-M3) sont parfaitement capables de traiter de l'AASM. Les ARM sont techniquement engageables aussi, mais bien plus complexes à détecter et traiter à temps.

il y a 16 minutes, bubzy a dit :

Mais ça se détecte. Et/ou ça s'anticipe. Renseigne toi sur le ratio de kill des Harm pendant la guerre du Kosovo. C'est très faible. L'intérêt du sead c'est de faire baisser la tête de la défense, pas de la détruire. Ça, c'est très compliqué, et ça fait peser sur l'adversaire une menace potentielle permanente, ce qui l'oblige à prendre des risques et/ou à utiliser énormément de moyens

Ca dépend complètement de l'objectif de la mission. On peut avoir besoin d'engager directement un système stratégique, par exemple pour ouvrir un pont aérien ou rapprocher des éléments vulnérables. Cas typique: les S-300PM2 et S-400 situés à Kaliningrad. Dans ce cas, une COMAO DEAD s'impose et on utilisera en plus des feux coordonnés pour multiplier les axes et les typologies d'attaques.

Il y a 3 heures, bubzy a dit :

Le Scalp se lance sur un objectif prédéfini à l'avance. Il n'est pas prévu de pouvoir lui désigner un objectif d'opportunité. 

Il y a 3 heures, pascal a dit :

L'emploi du SCALP n'est pas envisageable sur ce genre d'objectif ?

Vu la vitesse, il n'atteindra juste pas le site. 

Il y a 2 heures, Obelix38 a dit :

Pour compléter :

configuration-air-sol.jpg

J'aime beaucoup le scénario représenté, avec un largage en pop-up depuis la TBA (donc avec une portée <15km) sur un site ennemi qui a eu la gentillesse de se coller à 3 bornes d'une montagne. Sont sympas ces ennemis !

Plus sérieusement, espérer faire du SEAD/DEAD avec ce genre de tactique, c'est soit compter sur la stupidité de l'adversaire, qui fout un système sur une position idiote et ne couvre même pas la colline avec un SA(T)CP, soit penser qu'on ne traitera rien de plus méchant que du SA-2/3.

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il y a 28 minutes, Clairon a dit :

Bien visiblement les HARM en Ukraine ont fait d'énormes dégats, et ils ont pû être monté sur des MIG9 très facilement visiblement ce qui je crois n'est pas aussi facile pour des AASM

Ca a quand même pris quelques mois, et les restrictions sont importantes (pas de mode PB ou EOM, tir uniquement en équivalent HAS/RUK).

Pour l'AASM, difficile à dire sachant qu'on n'a pas essayé, mais dans tous les cas ça me parait plus simple d'intégrer un armement qui ne demande que des coordonnées GPS de la part du lanceur qu'un missile ARM qui a besoin de plus d'inputs de la part du pilote.

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