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Guerre contre le Terrorisme


mohamed
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Messages recommandés

Qui te dit que c'est le Pakistan qui est derriere ces attentats??

ouais la colombe de la paix dans la region c'est connu avec l'ISI qui est ce qu'il est ....

l'attentat contre la mosquee Hyderabad

oui c'est une action terroriste mais diluée dans un contexte particulier d'affrontements inter-ethiques et religieux

et le pogrom antimusulman du Gujarat

violence inter ethnique

comme je le repete on a 2 niveaux qui ne sont pas le même

terrorisme inter -etat : implique une surveillance par le contre-espionnage et contre-terrorisme

violences confessionelles/ethniques/sociales : impliquent une surveillance policière

de tout façon dans les 2 cas c'est comme partout tout le monde est surveillé (enfin les leaders agitateurs, et cela qu'ils soient musulmans, sikhs, hindous, chretiens) les petits poissons eux peuvent nager dans la foule assez facilement

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Les hindous n'ont jamais commis d'attentats à l'extérieur de l'Inde et en ce moment, il y a des problèmes interreligieux en Inde : c'est vrai, mais parce que les hindous se sentent méprisés par les intégristes islamiques et chrétiens.

Ce n'est pas pour rien que le nationalisme hindou a monté en force. La population hindoue et les autres minorités (Sikhs, Jaïns, Bouddhistes, Parsis, Juifs, ...) se sentent menacées par le fondamentalisme religieux de ces 2 religions dominantes --> réflexes de protection.

Quand il y a des effets et il y a toujours eu des conséquences auparavant.

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L'Inde en quête d'une stratégie face à l'émergence d'un terrorisme local

L'Inde va-t-elle devoir apprendre à vivre au quotidien avec le terrorisme ? En l'espace d'un an, 215 personnes ont péri dans huit séries d'attentats affectant principalement le nord du pays. Le dernier en date a frappé, le 13 septembre, des artères commerciales de la capitale, New Delhi. Ce nouveau défi terroriste sera évoqué lors de la tournée européenne du premier ministre, Manmohan Singh, qui assistera, lundi 29 septembre à Marseille, au sommet Union européenne - Inde avant de retrouver Nicolas Sarkozy, mardi à Paris, dans un cadre bilatéral franco-indien.

Puissance régionale, l'Inde est concernée au premier chef par les désordres au Pakistan - son rival historique - et la guerre en Afghanistan, où elle joue un rôle croissant dans le domaine de la reconstruction civile. Elle ne peut donc qu'être intéressée par une réflexion globale visant à stabiliser ces deux théâtres où prennent leur source des groupes radicaux islamistes ayant frappé son territoire à de multiples reprises.

Toutefois, à Marseille comme à Paris, M. Singh aura l'occasion d'édifier ses interlocuteurs sur un type nouveau de terrorisme, moins lié aux manoeuvres de déstabilisation émanant du Pakistan - ou du Bangladesh - et davantage enraciné dans la société indienne. L'émergence d'un groupe comme les Moudjahidins indiens (MI), qui a revendiqué la plupart des attentats de l'année écoulée (New Delhi, Ahmedabad, Jaipur...), révèle en effet une "indianisation" inédite de la tentation djihadiste. Si des manipulations extérieures ne sont pas à exclure, les noyaux du MI sont tous composés de musulmans indiens, en général des étudiants dotés d'une solide formation technique.

L'Etat indien de l'Uttar Pradesh (Nord) apparaît comme leur berceau. Au lendemain des attentats de New Delhi, M. Singh s'était ouvertement inquiété de cette "nouvelle dimension" du péril terroriste en Inde.

Comment désamorcer la dérive ? La police a démantelé, mardi 23 septembre à Bombay, une cellule de cinq activistes du MI qui, selon elle, projetaient des attentats dans la capitale économique. Mais l'enquête patine. L'artificier en chef du groupe, Abdus Shuban Qureishi, alias Tauqeer, court toujours. Le débat fait rage en Inde sur les inflexions à apporter à une stratégie antiterroriste jusqu'à présent prise en défaut. A droite, le Bharatiya Janata Party (BJP) - mouvement nationaliste hindou - appelle à l'adoption d'une législation plus répressive. Il fustige notamment l'abrogation par le Parti du Congrès - à la tête de la coalition gouvernementale - d'une loi antiterroriste adoptée par le BJP en 2002 quand celui-ci était au pouvoir.

"CLIENTÉLISME ÉLECTORAL"

Le gouvernement lui-même est divisé entre faucons et colombes. Les modérés redoutent de voir la communauté musulmane (14 % de la population) stigmatisée par une législation ad hoc. Certains petits partis de la coalition, comme le Samajwadi Party (SP) ou le Rashtriya Janata Dal (RJD), qui comptent de nombreux musulmans parmi leurs électeurs, sont parmi les plus hostiles au durcissement de l'arsenal législatif existant. "L'antiterrorisme en Inde est l'otage du clientélisme électoral !", s'insurge Subhash Kapila, du cercle de réflexion South Asia Analysis Group.

L'autre difficulté tient à la nature fédérale du système politique indien. La sécurité étant du ressort des Etats locaux, le gouvernement central peine à coordonner les initiatives. New Delhi est en quête d'une formule de recentralisation de ses services de sécurité.

Frédéric Bobin

Que peut espérer la nation indienne si déjà on ne combat pas la pauvreté et la corruption dès lors le terrorisme deviendra accessoire face aux "démocrates pourris" (y compris les congressistes, les socialistes, les nationalistes, les communistes, etc ...) qui dirigent le pays depuis des décennies.

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Syrie: 17 morts dans un attentat à la voiture piégée à Damas

27/09/2008 06h48

©AFP

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DAMAS (AFP) - Dix-sept personnes ont été tuées et 14 blessées samedi dans un attentat à la voiture piégée à Damas, l'attaque la plus sanglante en Syrie depuis les années 1980.

Selon les médias officiels, la voiture bourrée de 200 kg d'explosifs a explosé dans une rue passante, près d'un poste des services de sécurité, à une intersection menant à l'aéroport international de Damas et à la tombe de Sayyeda-Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite, où des flots de pèlerins chiites en provenance de l'étranger se rendent quotidiennement.

"Dix-sept personnes ont été tuées et 14 blessées", ont indiqué la télévision et l'agence de presse Sana.

Le président français Nicolas Sarkozy, qui a effectué en septembre la première visite d'un chef d'Etat occidental en Syrie depuis cinq ans, a condamné l'attentat "barbare" et assuré Damas de "la pleine solidarité de la France dans sa lutte contre le terrorisme".

Le roi Abdallah II de Jordanie l'a aussi condamné.

"Il est clair que c'est une opération terroriste qui a visé une région bondée de gens. Et malheureusement toutes les victimes sont des civils", a déclaré à la télévision syrienne le ministre syrien de l'Intérieur, le général Bassam Abdel Majid.

"Nous ne pouvons montrer du doigt une partie précise mais l'enquête dirigée par l'unité de lutte antiterroriste nous mènera aux responsables", a-t-il ajouté.

La télévision syrienne, diffusant des premières images de l'attentat, a montré des voitures endommagées, des vitres brisées ainsi que des dégâts occasionnés à des immeubles.

"J'ai vu une voiture de taxi brûler", a raconté à la télévision un chauffeur qui a parlé d'une "énorme explosion".

"La force de l'explosion m'a projetée hors du lit. J'ai cru à un tremblement de terre. Je remercie Dieu parce que les écoles et administrations sont fermées aujourd'hui, autrement cela aurait été un véritable massacre", a raconté un autre témoin. Une école est située à proximité.

Un autre témoin, Nassib, en état de choc, raconte qu'un de ses proches "Georges, 53 ans et son fils de 20 ans ont été tués alors qu'ils se rendaient à leur travail".

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière en Syrie depuis les années 1980, à l'époque où des attentats sanglants étaient commis par les Frères musulmans.

Les journalistes, autorisés à s'approcher plus tard du lieu de l'attentat, ont vu les gens balayer les débris de verres des vitres cassées et des voitures endommagées. Mais la voiture piégée a été retirée.

Le 22 septembre, les autorités libanaises avaient annoncé que la Syrie avait dépêché en renfort quelque 10.000 soldats sur leur frontière commune. "Damas a affirmé qu'il s'agissait de mesures de sécurité internes qui ne dépassent pas le territoire syrien", avait déclaré un porte-parole militaire libanais.

La Syrie, accusée de nouveau cette semaine par le président George W. Bush de soutenir le terrorisme, a connu ces derniers mois des assassinats et des incidents.

En août, le général Mohamed Sleimane, responsable de la sécurité du Centre d'études et de recherches scientifiques syrien, a été assassiné.

Le 12 février, Imad Moughnieh, un homme clé des opérations militaires du Hezbollah chiite libanais, a été assassiné dans l'explosion de sa voiture à Damas. Le Hezbollah a accusé Israël qui a démenti.

En juillet, les autorités avaient réprimé des troubles dans la prison de Saydnaya, l'une des plus grandes de Syrie, accusant des "condamnés pour des crimes de terrorisme et d'extrémisme" d'avoir provoqué des violences qui, selon une ONG, ont fait 25 morts.

La Syrie est sortie ces derniers mois de son isolement international avec notamment la visite de M. Sarkozy à Damas.

Mais les liens restent très tendus avec Washington qui l'accuse de soutenir le terrorisme en appuyant le Hezbollah et en facilitant l'infiltration d'insurgés en Irak. L'administration Bush lui reproche également son alliance avec l'Iran.

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L'Inde n'est pas le seul pays qui est frappé par le terrorisme. Plus proche de nous il y'a l'Algérie par exemple. Mais pas dans la même intensité . Le fait d'encadrer une minorité & de surveiller tous les rassemblements ( ex: musulmans, hindous ou autres) serait discriminatoire et mal vu par les minorités elles même. Surtout qu'en Inde les musulmans comptent pour env. 14% de la population.. Il est impossible de coller un policier ou un drone ou une puce sur chaque habitant. Surtout que ces terroristes quelle que soit leur appartenance ont des idées qui n'ont souvent rien à voir avec leurs convictions ..

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méme les cadavres de civil sont utilisé pour tuer  =(

El Watan 8/10/2008

Terrorisme : Un commandant de l’ANP tué dans un attentat à M’sila

Le commandant d’une unité opérationnelle de l’ANP au niveau de Aïn Rich, dans la wilaya de M’sila, a été tué hier vers 14h à la suite de l’explosion d’une bombe que les terroristes avaient enfouie sous le cadavre d’un nomade enlevé 48 heures auparavant. Cet officier, récemment affecté dans cette unité de Aïn Rich, en voulant soulever le cadavre du nomade, a été piégé par les éléments du GSPC qui, vraisemblablement, voulaient marquer leur retour dans cette région gravitant autour de Djebel Boukhil, qui demeure le repaire de prédilection de ces groupes terroristes. Avant cet attentat, ce nomade avait été enlevé puis tué et abandonné au lieudit El Hassi.

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  • 1 month later...

Il n'y a pas que les bombes, la ''guerre des idées'' me semble encore plus problématiques :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/11/07/01016-20081107ARTFIG00006-l-inquietante-propagande-islamiste-sur-internet-.php

Voir le dossier PDF La propagande jihadiste sur Internet:

diagnostic et perspectives :

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Akmouche.pdf

Il est tiré de la revue ''Cahiers de la Sécurité'' n°6 portant sur la criminalité numérique :

http://www.inhes.interieur.gouv.fr/fichiers/PubinternetCS6.pdf

Je suis tombé en autre sur un fait anecdotique mais bizarre, les 3 terroristes fusillé en Indonésie voulait être décapité, voir les dépêches de cette association  :rolleyes: :

http://www.peinedemort.org/National/pays.php

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  • 2 weeks later...

L'Indonésie est l'un rare pays ou le peloton d'exécution existe pour les civils.

Pour Mani, les autorités Indiennes sont aussi ''incompétentes'' en matiére de lutte contre le terrorisme que le prétend cette article ? :

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=91117

C'est une question de volonté et de priorité et pour l'instant les autorités s'en désintéressent à cause du peu impact des pertes humaines par rapport à la démographie indienne (1,1 milliard d'habitants).

ça été le cas pour le Kashmir où les groupuscules séparatistes se sont aperçus que la mort de militaires indiens dûe à leurs actions de guérilla et de terrorisme n'affectaient pas la population indienne (aucune réaction ou manifestation de grande ampleur pour dénoncer la mort des soldats indiens car ils sont très vite remplacés).

Faut dire que la mort est presque omniprésente en Inde dès lors on n'attache peu d'importance à la vie des autres.

ça peut paraître cynique mais la mentalité indienne ressemble à ceci : "le malheur des autres fait le bonheur des autres". Quant il y a une tragédie humaine en Inde où des personnes meurent, c'est une chance ou bénédiction pour d'autres de les remplacer : travail + nourrir leurs familles, + nouvelles terres ou occupations, ...

La société indienne est une société violente, raciste, ... où les sentiments humains n'ont guère leur place.

Certains de mes compatriotes sont étonnés que la mort de soldats ou civils français (attentats, guerres, ...) affectent tant la société en France.

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  • 2 weeks later...
Invité barbaros pacha

Voici une liste des 779 personnes qui sont passé par Guantanomo, liste nominative, par pays et par sort du NY Times :

http://projects.nytimes.com/guantanamo

Voici pour la France:

DetaineesTimelineAbout

Search the Guantánamo Docket

France

Seven citizens of France have been held at Guantánamo. They have all been transferred.

Name Other citizenship Status

Benchellali, Mourad Transferred

Kanouni, Imad Achab Transferred

Khalid, Ridouane Transferred

Mustafa, Khaled Ben Transferred

Patel, Mustaq Ali Transferred

Sassi, Nizar Transferred

Yadel, Brahim Transferred

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La menace de terrorisme biologique augmente, selon un nouveau rapport

La communauté internationale doit agir rapidement et de façon décisive.

Washington - Un récent rapport exigé par le Congrès affirme que la menace d'une attaque terroriste au moyen d'armes biologiques ou nucléaires est réelle et pourrait se concrétiser dans les cinq prochaines années.

« Si la communauté internationale n'agit pas de façon décisive et immédiatement, il est fort probable qu'une arme de destruction massive sera utilisée dans une attaque terroriste quelque part dans le monde d'ici à la fin de 2013 », indique le rapport intitulé « World at Risk » de la Commission sur la prévention de la prolifération des armes de destruction massive et du terrorisme.

« La commission est en outre d'avis que les terroristes obtiendront sans doute plus facilement une arme biologique qu'une arme nucléaire. »

Ce rapport est le fruit d'une enquête de six mois réalisée par la commission créée en 2007 par le Congrès conformément aux recommandations de la Commission nationale sur les attaques terroristes aux États-Unis. Forte de 9 membres et dirigée par les sénateurs Bob Graham et Jim Talent, cette commission a entendu des témoins, visité des sites, y compris en Russie, et interrogé plus de 250 spécialistes fédéraux et indépendants aux États-Unis et à l'étranger.

Publié le 3 décembre dernier, ce rapport contient 13 recommandations axées sur la lutte contre le bioterrorisme, le renforcement d'organisations internationales, telles que l'Agence internationale de l'énergie atomique, afin de parer à la menace de terrorisme nucléaire et la création d'une approche globale face aux pays qui abritent des groupes terroristes.

La commission est en outre d'avis que les menaces évoluent plus rapidement que la capacité de la communauté internationale d'y faire face. « A notre avis, la marge de sécurité des États-Unis est en train de se rétrécir », est-il affirmé dans le rapport.

Le président Bush a félicité la commission de la minutie de son rapport et de ses conclusions. « Le gouvernement a collaboré étroitement avec la commission durant son enquête et est d'accord avec sa conclusion selon laquelle le risque d'acquisition d'une arme de destruction massive par des terroristes et de son utilisation sur notre territoire ou contre nos intérêts à l'étranger demeure dangereusement réel », est-il affirmé dans une déclaration de la Maison-Blanche sur ce rapport.

La menace croissante de bioterrorisme

« La commission est d'avis que le gouvernement des États-Unis doit agir plus activement pour limiter la prolifération des armes biologiques et pour réduire les risques d'une attaque terroriste au moyen de ces armes », est-il indiqué dans le résumé du rapport.

La biotechnologie s'est en effet répandue dans le monde entier et, si elle a entraîné des percées considérables en médecine et dans l'agriculture, elle a également facilité l'accès à divers pathogènes et techniques susceptibles d'être détournés à « de lugubres fins ». Il est également conseillé aux États-Unis dans ce rapport d'investir la majeure partie de leurs efforts de non-prolifération et de leurs initiatives diplomatiques dans la prévention du terrorisme nucléaire, la priorité devant être accordée dès aujourd'hui au terrorisme biologique.

Les milieux des sciences de la vie n'ont jamais connu d'expérience comparable à celle de l'avènement de la bombe nucléaire dans le domaine atomique et, conséquemment, les scientifiques ont mis du temps à prendre conscience des problèmes de sécurité.

« Il est essentiel que les milieux des sciences naturelles, qu'il s'agisse d'universités, de facultés de médecine, d'écoles de médecine vétérinaire, d'instituts de recherche non gouvernementaux, d'associations commerciales ou d'entreprises biotechnologiques ou pharmaceutiques, fassent des efforts pour sensibiliser les chercheurs aux questions de sécurité. »

Montée de la menace de terrorisme nucléaire

Il est également affirmé dans le rapport que le trafic de matières et de techniques nucléaires est un problème grave, persistant et aux aspects multiples. « Pourtant, le terrorisme nucléaire demeure une catastrophe évitable. »

La communauté internationale doit agir sous l'impulsion d'une « nouvelle urgence » pour stopper la multiplication des pays détenteurs de l'arme nucléaire, ont ajouté les membres de la commission. Ils ont également exhorté les États-Unis à prendre la tête des efforts d'endiguement de la prolifération des armes nucléaires et à protéger les matières nucléaires avant qu'elles ne tombent entre les mains de groupes terroristes, notamment en revitalisant le Traité de non-prolifération nucléaire.

http://www.america.gov/st/peacesec-french/2008/December/200812091721531xeneerg0.4244043.html

Inquiétant tout ça!

Un nouveau 11 septembre en préparation?

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je ne crois pas que les groupes terroristes islamiste soit capable de lancer des attaque chimique ou biologique a moins d'étre soutenue par un état disposent de se genre d'armes

les américains disent la même chose depuis le 11 septembre 2001 et  on a encore rien vue de tel

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Il n'y a jamais eu d'attentat de terrorisme NBC islamique dans le monde, nous sommes au XXIe et quand on parle de terrorisme, il faut comprendre islamisme.

L'article parle d'attaques NBC, même s'ils reconnaissent que le risque nucléaire est faible. Il y a eu les attaques à l'anthrax, mais quand on à découvert des liens avec les souches du Pentagone, ça s'est arrêté très vite.

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Le nucléaire c'est du pipeau, quand on sait toutes les contingences liées au déploiement d'un tel système, ils ont trop regardé Jack Bauer sauver les USA.

Pour ce qui est de la menace biologique ou radiologique c'est technologiquement en deçà mais ça reste sacrément difficile pour un groupe non soutenu de se procurer et déployer de tels armements.

Pour le chimique par contre c'est faisable et cela a déjà été fait comme dit au dessus.

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C'est ça qui est inquiétant, surtout qu'ils donnent une période d'attaques probables, j'ai beau réfléchir, je ne vois pas comment ils peuvent faire des prévisions de cette exactitude.

L'article est quand même tiré d'un site gouvernemental et parle d'une étude "minutieuse" saluée par Bush himself!

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Le guignol à lancé le monde entier dans une guerre contre les vilains terroristes, soutenu par des personnes supposées moins connes que lui, désigné un axe du mal à la vindicte populaire et envahi un Etat souverain qui n'a eu aucun lien connu avec Ben Laden (Tim Osman, pour les intimes)

Cet article me rappelle certaines etudes des neo-cons, etudes qui ont parlé de la nécessité d'un nouveau Pearl Harbor pour maintenir la puissance américaine au top et tout à coup, miracle! Tim Osman exauce leurs vœux, depuis sa grotte en Afghanistan.

Quand je serais grand, je veux être guignol moi aussi!  :lol:

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Al-Qaida au Maghreb : une menace pour la France

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/12/10/al-qaida-au-maghreb-une-menace-pour-la-france_1129220_3212.html

Pour la première fois il y a quelques semaines, dans un discours de vingt-neuf minutes posté sur un site Internet islamiste, largement passé inaperçu des médias, mais soigneusement décrypté par les services antiterroristes français, Abdelmalek Droukdal, "émir" suprême de l'organisation d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), menaçait directement la France.

"Ceux qui pensent, affirmait Droukdal le 22 septembre, que la France assurera sa sécurité sur ses terres (...) se trompent." Elle n'aura pas la capacité "de le faire, puisqu'elle sera, le jour venu, préoccupée par sa propre sécurité". Un an plus tôt, presque jour pour jour, Ayman Al-Zawahiri, le numéro deux égyptien d'Oussama Ben Laden, avait appelé les musulmans d'Afrique du Nord à "soutenir (leurs) fils moudjahidin (de l'AQMI) contre les croisés et leurs enfants" et à aider à "débarrasser" la région des Français et des Espagnols.

Droukdal l'Algérien et ses cohortes djihadistes ont-ils les moyens de mettre leur menace à exécution ? "La France n'est pas plus menacée que d'autres, mais elle est une cible potentielle", expliquait Michèle Alliot-Marie, ministre de l'intérieur, peu après cet appel. Plus alarmiste, Louis Caprioli, qui fut le patron de la lutte antiterroriste à la direction de la surveillance du territoire (DST) de 1998 à 2004, évalue la menace "à un niveau orange-rouge" : "Pour l'instant, elle est dans les discours, mais ils ne pourront pas s'en contenter, à un moment ou un autre, ils frapperont." L'ancien commissaire, qui conseille aujourd'hui le groupe de gestion des risques GEOS, rappelle que "tous les réseaux démantelés jusqu'en 2005 sur le sol français étaient en relation avec l'ex-GSPC (ancêtre de l'AQMI)".

Un officier des services de renseignement français le confirme au Monde : "En théorie, une attaque est faisable. Il suffit d'une poignée de fanatiques décidés à mourir pour faire du grabuge. Mais tout ce beau monde est surveillé de près." A tout hasard, à la lumière de ce qui vient de se produire à Bombay et sans préjuger de l'enquête indienne sur les auteurs de l'hécatombe, Michèle Alliot-Marie vient d'ordonner aux patrons de la police et de la gendarmerie de réfléchir à la mise en oeuvre, sous dix jours, d'un exercice grandeur nature, comme son ministère en conduit régulièrement, qui permettrait de voir comment réagir à "plusieurs attentats multiples et concomitants en plusieurs points d'une capitale".

Pour autant, confie Christophe Chaboud, le patron de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste en France (Uclat), "il ne s'agit pas de présenter nos cités et nos quartiers en bases arrière potentielles d'Al-Qaida Maghreb". S'il est vrai que, au début des années 1990, lorsqu'ils mettaient l'Algérie à feu et à sang - 150 000 morts en dix ans - les Groupes islamiques armés (GIA), dont l'AQMI est un héritier direct, disposaient de réseaux dans tous les grands pays européens, les massacres qui s'étaient multipliés à partir de 1996 avaient "écoeuré" bon nombre de sympathisants.

Un réseau nouveau, mis en place par un activiste qui voulait rejoindre les maquis maghrébins de l'organisation armée, a certes été démantelé autour de Paris le 18 décembre 2007. Mais "ces gens ne sont pas dans une logique de bande, note M. Chaboud. Ils se méfient des risques de pénétration". Les "services" savent néanmoins que les Français sont des cibles et se préparent. Il y a quelques mois, une poignée de touristes italiens capturés au Mali par des activistes de l'AQMI se seraient entendu dire par le chef de la bande : "Si vous aviez été français ou américains, on vous aurait tués."

Un temps présenté comme le nouveau front du combat djihadiste, le Maghreb n'est pas encore devenu cette "zone de guerre" espérée par Zawahiri. Même si les touristes occidentaux doivent, selon les diplomates du Quai d'Orsay, "y faire preuve d'une prudence grandissante pour leurs déplacements", le tableau demeure contrasté.

Dans quelle mesure l'ancien Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie, officiellement rebaptisé Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en janvier 2007, à sa demande et avec l'accord - annoncé en vidéo - de Zawahiri, est-il parvenu à fédérer tous les mouvements islamistes armés de la région ? Officiellement, cette tâche lui a été dévolue par la "maison mère" dès l'adoubement. "Rien, cependant, note Jean Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et auteur arabisant de nombreuses études sur le sujet, ne permet de confirmer que les trois autres groupes combattants de la région - tunisien, marocain et libyen - siègent à la direction collective d'AQMI. Mais il est avéré que ces formations djihadistes n'ont plus d'activité publique depuis son avènement."

Pour autant, note Marc Sageman, spécialiste américain reconnu du terrorisme international, "n'importe qui, aujourd'hui dans le monde, peut se déclarer combattant d'Al-Qaida". La nébuleuse, qui a subi de lourdes pertes en Irak, en Arabie saoudite et dans les pays du Golfe - "le réseau Ben Laden est sur la défensive partout dans le monde", avançait fin mai, peut-être un peu vite, Michael Hayden, le directeur de la CIA - s'apparente plus, à présent, à une idéologie qui continue d'essaimer plutôt qu'à une organisation structurée.

"En tant qu'organisation, Al-Qaida est en déclin, c'est certain", note Lawrence Wright, journaliste vedette au New Yorker et expert indiscuté de "la centrale" : "Elle a pris des coups. Les services égyptiens estiment que son noyau dur est inférieur à 200 personnes. Les Américains vont jusqu'à 300 à 500. Mais l'organisation a réussi à s'adapter, à évoluer. Elle n'est pas sur le point de mourir." Grâce à Internet, qui est devenu en quelque sorte son quartier général, le réseau Ben Laden "a noué des alliances dans plusieurs régions du monde".

Ainsi de l'ancien GSPC qui émerge en 1998-1999. Dès le début, note M. Filiu, "le GSPC prétend mener "le djihad contre le régime algérien qui a renié l'islam, et contre ses maîtres chrétiens et juifs"." Avec l'invasion américaine de l'Irak en mars 2003, "invasion qui va servir de catalyseur au recrutement et à la radicalisation de beaucoup de jeunes islamistes", une querelle interne éclate au GSPC. D'un côté, les tenants du combat "islamo-nationaliste" purement algérien, de l'autre, ceux qui veulent internationaliser la "guerre sainte". Ces derniers l'emportent dès l'été 2003. Premier artificier du groupe, puis chef de sa logistique, Abdelmalek Droukdal devient l'émir du GSPC à la fin de 2003.

Un extrémiste capturé, qui entraînait des Algériens pour le compte d'Abou Moussab Al-Zarkawi, le défunt chef d'Al-Qaida au pays des Deux-Fleuves (l'Irak), a affirmé que les Algériens perdaient souvent leurs meilleurs combattants au profit de Zarkawi et de l'Irak justement. C'est même ce qui aurait motivé, en 2004, le premier message de Droukdal au barbare jordanien qui tranchait les têtes de ses otages au nom d'Al-Qaida, avant de perdre la sienne en juin 2006 dans un bombardement américain ciblé. On sait que les deux hommes ont correspondu via des messagers ? Certains repentis affirment même que c'est Zarkawi qui a convaincu Droukdal de rejoindre Al-Qaida sous le nom de guerre d'Abou Moussab Abdel Wadoud.

Rien n'est moins sûr. Car, très vite, dès 2005, note M. Filiu, "Droukdal a endossé la dialectique d'Al-Qaida sur "l'ennemi lointain" et "l'ennemi proche"". "Il est incontestable, écrit-il alors, que la défaite de l'Amérique maudite entraînera celle des régimes renégats et impies, y compris l'impie d'Algérie."

Qui est cet homme, barbu et chevelu, né en 1970 dans les environs de Blida, à une centaine de kilomètres d'Alger, et qui, selon le chercheur, "n'a jamais caché sa volonté de devenir le Zarkawi du Maghreb, l'Abou Moussab de l'Ouest, face à l'Abou Moussab "martyr" de l'Est" ? Ancien étudiant raté en chimie - trois ans d'études supérieures sans diplôme, mais une certaine habileté à manier les explosifs -, il est célibataire. Issu d'une famille pauvre, chômage assuré au bout des études, il s'engage au maquis et suit l'itinéraire banal de beaucoup de frères de combat.

Plutôt faible sur l'exégèse coranique - son discours Internet du 22 septembre ne contient qu'une seule référence à l'islam -, mais suffisamment bon manoeuvrier pour survivre aux règlements de comptes internes au GSPC, "c'est un vrai chef de guerre", note Christophe Chaboud. Il n'a pas rejoint Al-Qaida pour des raisons religieuses, mais stratégiques. "Il avait besoin du label Al-Qaida pour être médiatisé, relayé par les chaînes de télévision arabes et attirer l'attention sur la scène internationale", remarque H'Mida Layachi, directeur de plusieurs journaux algériens et auteur de plusieurs ouvrages sur la question islamiste dans son pays.

Droukdal atteint son objectif médiatique, le 1er juillet 2008, avec un grand article consacré à son groupe et photo à la "une" du Herald Tribune. Dans une cassette audio demandée par le quotidien, il confirme que son allégeance à "la centrale" de Ben Laden fut décidée pour des raisons politiques. "Si l'administration américaine considère sa guerre contre les musulmans comme légitime, explique-t-il, pourquoi notre guerre contre elle et ses alliés partout dans le monde le serait-elle moins ?"

Bien que "contestée en interne", comme l'avait révélé un repenti du nom d'Abdelkader Ben Messoud (Abou Daoud), l'alliance avec "le cheikh" Ben Laden aurait bel et bien permis à l'ancien GSPC, qui avait subi de lourdes pertes infligées par les forces algériennes et enregistré nombre de défections liées à l'amnistie accordée par le président Abdelaziz Bouteflika, "de relégitimer son action et de faciliter le recrutement de non-Algériens", confirme M. Chaboud. Combien de divisions, ou plutôt combien d'hommes aujourd'hui dans l'organisation ? "Plusieurs centaines", dit le chef de l'Uclat.

Un officier du renseignement français veut bien se montrer plus précis : "Quelques Maliens, quelques Marocains, quelques Nigériens, 70 à 100 Libyens, 50 à 70 Mauritaniens", et c'est à peu près tout. Les troupes de l'AQMI seraient restées "essentiellement algériennes" et ne dépasseraient pas, au total, le petit millier de membres.

Moins encore, selon les services américains, qui, tout en prenant la menace très au sérieux, les évaluaient, en juin, à environ 600 hommes.

Alors, bien sûr, comparée aux milliers de combattants qui composaient naguère le GSPC, la "légion internationale" de Droukdal destinée au "djihad global" peut apparaître maigrichonne. En Irak, au plus fort de la guerre en 2006, les Américains évaluaient les "qaïdistes" et affiliés à 7 000 ou 8 000. Mais, comme l'a démontré l'attentat de décembre 2007 contre l'immeuble des Nations unies à Alger, il suffit d'une poignée de fanatiques décidés à mourir pour faire du dégât : 42 personnes furent tuées et plus de 150 blessées dans cette opération, saluée comme une "victoire bénie" par Zawahiri l'Egyptien.

Et puis, il y a les méthodes. Peu regardant sur la qualité des recrues du maquis - "tout volontaire est bon à prendre", note M. Chaboud -, l'émir Droukdal semble bel et bien en voie de "zarkawisation". Une bonne vingtaine d'attentats-suicides - une nouveauté au Maghreb - lui sont attribués depuis avril 2007, attaques filmées et postées sur Internet, cruauté hallucinée envers les prisonniers musulmans considérés comme des apostats. Le 14 septembre, au nord du Mali, 11 militaires et un civil mauritaniens, attaqués et capturés à Tourine, ont été massacrés et décapités. L'opération a été revendiquée par AQMI, les têtes des victimes n'ont pas été retrouvées. Barbarie à l'état pur et souffrance suprême pour les familles. "Ils sont entrés dans une logique takfiri (excommunicatrice)", explique le chef de l'Uclat. Normal, "ce sont les anciens des Groupes islamiques armés (GIA) qui sont aux manettes".

Les nouvelles recrues "sont moins expérimentées, mais plus radicales", ajoute notre expert anonyme du renseignement. Une étude publiée le 21 novembre dans le journal du Centre de combat antiterroriste de l'Académie militaire américaine de West Point, note qu'il y a eu "moins d'attaques de l'AQMI cette année (106 au 30 septembre) qu'en 2007 (plus de 200)". Mais elles ont été "plus meurtrières", relève Hannah Rogan, auteure de l'étude et chercheuse à l'Etablissement de recherche de la défense norvégienne. Plus meurtrières, et toujours aussi concentrées : "70 % des actions de l'AQMI se sont produites cette année dans le "triangle de la mort" de la région montagneuse à l'est d'Alger." La "globalisation" du djihad est lente.

Patrice Claude, avec Amir Akef, Florence Beaugé, Isabelle Mandraud, Piotr Smolar, Jean-Pierre Stroobants, Jean-Pierre Tuquoi

Article paru dans l'édition du 11.12.08.

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