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AIR-DEFENSE.NET

Résilience à une nouvelle pandémie


Invité grinch
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Je suis un peu étonné par la durée de l'épidémie, habituellement celle ci était très brève le virus mutant rapidement vers moins de virulence.

 

A mon sens, ce n'est pas une mutation du virus, il s'agit plus d'une diminution des vecteurs. 

 

A contrario, cette épidémie prend de l'ampleur et l'OMS s'attend à 20 000 cas. Il faut donc prendre en considération le risque non pas d'une pandémie mais d'une épidémie de grand ampleur.

 

En plus, il ne faut pas oublier que l'armée française est  déployée en Afrique de l'Ouest .

 

Quelles sont les moyens militaires d’évacuation susceptibles d’être le cas échéant mobilisés. Et est-ce ces moyens sont en cohérence avec les autres équipements (moyens d'analyses, chambre en pression négatives, moyens de traitement etc..)

Modifié par wolfmoy
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Par dérogation, le virus Ebola peut désormais être manipulé, pour réaliser des examens biologiques chez des patients dont l'infection est avérée, en dehors du laboratoire P4 Inserm-Jean Mérieux de Lyon, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.

 

Le virus Ebola est un agent pathogène de classe 4, défini comme un « micro-organisme hautement pathogène caractérisé par un taux de mortalité très élevé, l'absence d'outils thérapeutiques ou prophylactiques pour s'en protéger et sa facilité de transmission », précise le site du laboratoire Mérieux de Lyon.

 

Le virus Ebola doit donc être manipulé dans un laboratoire consacré à l'étude des agents pathogènes de classe 4 tel que le laboratoire P4 Inserm-Jean Mérieux (France).

« En situation d’épidémie dans une zone géographique identifiée (jusqu’à ce jour toutes les épidémies ont eu lieu en Afrique), le risque de survenue, en France, d’un cas importé maladie à virus Ebola devenant symptomatique dans les 3 semaines qui suivent le retour est jugé faible mais ne peut être totalement exclu », rappelle le Ministère de la Santé dans un communiqué paru le 11 août 2014.

 

L'arrêté paru samedi au Journal officiel autorise donc, à titre dérogatoire, la manipulation d'Ebola dans des établissements qui disposent d'installations de niveau de confinement 3 et équipés de poste de sécurité microbiologique de niveau III (PSM III), et à défaut de PSM II, moins sécurisés.

 

« Les PSM III sont des laboratoires P4 miniatures qui disposent des mêmes systèmes de dépression/décontamination» », a expliqué à l'APM Sylvain Baize.

 

Néanmoins, plusieurs examens biologiques ne peuvent être réalisés dans ces boîtes.

 

Vendredi, une liste de neuf établissements disposant des capacités opérationnelles pour accueillir un malade infecté par le virus Ebola a été publiée sur le site du ministère des affaires sociales et de la santé. Pour tous les patients, le diagnostic doit initialement être confirmé par le centre national de référence (CNR).

 

Pour la prise en charge du patient, les ministères chargés de la santé et du travail considèrent nécessaire de disposer « dans un même établissement de santé » d'une ou plusieurs chambres d'isolement à pression négative et d'un laboratoire de biologie médicale adapté. Or, aucun établissement de santé ne réunit ces conditions en France. Par ailleurs, « le laboratoire P4 Inserm-Jean Mérieux de Lyon ne peut assurer les examens biologiques courants d'un patient », souligne le texte.

 

A titre dérogatoire, l'arrêté autorise donc la réalisation d'examens biologiques pour les patients atteints « d'infection avérée » à Ebola dans des établissements disposant d'installations de confinement de niveau 3 et de PSM III. A défaut, ces examens biologiques pourront aussi être réalisés avec un PSM II.

 

Les établissements concernés peuvent également procéder à ces examens avec un automate sous tente plastique de protection dans la chambre du patient. Cette option permet de ne pas faire circuler le virus au sein de l'établissement, a commenté Sylvain Baize.

 

(Journal officiel, samedi 9 août 2014, texte 25)

Modifié par wolfmoy
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Certes, mais cela montre que les examens biologiques n’étaient pas réalisables en France du fait de l’absence de capacités. Alors que celles-ci  étaient décrites dans l’arrêté de juillet 2007.

 

Donc une dérogation a été signée pour se rapprocher au maximum des conditions L4, c’est-à-dire travailler en L3 avec équipements spécifiques, PSM  et EPI renforcés.

 

Au-delà de cette dérogation et non pas abrogation, une action globale de mise en conformité est à prévoir .

 

De plus, on peux noter les points suivants:

  • Parmi les 11 hôpitaux, deux sont des HIA.
  • Des moyens militaires ont été déployés pour assurer une capacité d’évacuation sanitaire. Ces moyens doivent être spécifiques.
Modifié par wolfmoy
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http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/04/la-france-va-envoyer-cinq-reservistes-sanitaires-en-guinee-pour-lutter-contre-ebola_4482125_3244.html

 

 

Alors que l'ONG Médecins sans frontières (MSF) a dressé un réquisitoire sans précédent, mardi 2 septembre, contre l'inaction de la communauté internationale face à la progression fulgurante de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, Romain Nadal, porte-parole du ministère des affaires étrangères, rappelle que « la France ne peut pas agir seule ».

Médecins sans frontières dénonce l'inaction de la communauté internationale face à l'épidémie grandissante d'Ebola en Afrique de l'Ouest et appelle les Etats à se mobiliser. La France va-t-elle se mobiliser ?

 

Romain Nadal : C'est une crise sanitaire d'ampleur et nous réagissons avec nos moyens sanitaires, humanitaires. Nous intervenons dans un cadre bilatéral, avec les pays concernés et dans le cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Avec les Etats affectés, nous discutons des moyens nécessaires, scientifiques et médicaux, pour stopper la progression de l'épidémie et prendre les mesures de prévention.

 

Cinq « réservistes sanitaires » (quatre médecins et un logisticien) doivent partir jeudi, sur un total d'une vingtaine de réservistes de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) qui seront envoyés d'ici à la fin de l'année en Guinée. La secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie, Annick Girardin, se rendra sur place, en Guinée, d'ici quelques jours pour faire le point. Elle rencontre, jeudi 4 septembre, MSF, des ONG, l'Institut Pasteur, etc., pour faire le point sur les besoins.

 

Par ailleurs, au vu de l'accélération de la crise et de l'appel de l'OMS, nous versons à titre de contribution bilatérale 1 million d'euros, dont la moitié en cash. Il faut ajouter à cela 12 millions d'euros dans le cadre de l'Union européenne (20 % de la somme européenne) et 5 % des 200 millions d'euros annoncés par la Banque mondiale.

 

MSF demande que les pays occidentaux envoient de véritables moyens d'intervention, y compris militaires, pas seulement des experts...

 

Nous avons des moyens militaires en Afrique et des capacités sanitaires liées à cette présence. Nous discutons de leur utilisation. Elles sont d'ores et déjà mobilisée dans le cadre, probable, d'une évacuation d'un ressortissant contaminé ou d'un malade que l'on nous demanderait de prendre en charge.

Nous avons proposé à Bruxelles, mercredi, la mise en place d'un mécanisme européen de coordination pour répondre efficacement aux demandes de l'OMS, en termes notamment d'évacuation de personnels malades. La France ne peut agir seule, il faut une réponse coordonnée, à travers l'OMS, avec d'autres Etats en capacité de répondre.

 

 

Cinq réservistes, c'est peu... Au-delà des problèmes d'évacuation, l'armée pourrait-elle envoyer des moyens sanitaires d'intervention ?

Les capacités médicales militaires sont très sollicitées dans le cadre des interventions en RCA et au Mali. De plus, nos équipes sont plus spécialisées en traumatologie ou en interventions d'urgence suite à un tremblement de terre qu'au traitement d'une épidémie d'Ebola. Mais dans le cadre de réunions interministérielles régulières, nous étudions toutes les possibilités pour renforcer l'aide à ces pays qui en ont besoin.

 

Ne faut-il pas changer notre système d'aide à ces pays et en renforcer les appareils sanitaires, pas seulement quand il y a une crise ?

Il est sûr que nous avons, dans notre politique d'aide, une vision verticale, des programmes dédiés à telle ou telle maladie, le sida, la santé maternelle et infantile et il faut aussi une vision plus transversale sur les systèmes de santé. On réfléchit à cela. L'Agence française de développement investit, par exemple, 10 millions d'euros (qui s'ajoutent aux 20 millions de l'Union européenne), pour renforcer le système de santé en Guinée forestière, justement l'épicentre de l'épidémie.

 

Il est intéressant de constater, qu’une période de crise l'Armée et donc le SSA doit envoyer des moyens sanitaires d'intervention. Cela va donc dans le sens du projet SSA 2020 qui met en valeur la notion de résilience, de prévention des risques.

Modifié par wolfmoy
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Pour rapatrier ses ressortissants malades d’Ebola, la Suisse dépend de pays «amis» Évacuer des ressortissants suisses luttant actuellement contre l’Ebola dans les pays concernés d’Afrique de l’Ouest, mais atteints eux-mêmes, par le virus repose pour l’heure sur le bon vouloir de pays «amis». Alors que deux experts genevois sont partis lundi sur le terrain pour analyser la situation, le DFAE tente diplomatiquement d’établir des accords
 

 

Comment ramener en Suisse un membre du personnel soignant, de nationalité helvétique, luttant en Afrique de l’Ouest contre le virus Ebola, si cette personne s’avérait ­elle-même contaminée? La question n’a pour l’heure pas de réponse claire, la Suisse ne disposant pas des infrastructures logistiques pour organiser un tel rapatriement. C’est notamment pour cette raison que l’Aide humanitaire suisse a activé la Convention qui la lie aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) afin de dépêcher en Afrique une mission conjointe. Lundi, Olivier Hagon, chef du groupe spécialisé Médecine du Corps suisse d’aide humanitaire, et Laurent Kaiser, médecin-chef du Service des maladies infectieuses et responsable du Laboratoire de virologie, sont partis au Liberia.

 

Contacté par Le Temps, ce dernier indique ne pas vouloir répondre aux questions maintenant, afin de se concentrer pleinement sur son travail. Pierre Brennenstuhl, délégué à la sécurité à la direction des HUG, explique toutefois que, «outre l’évaluation des besoins sanitaires sur place, les deux experts auront aussi pour mission d’analyser les possibilités dans le cas où une évacuation médicale d’urgence serait nécessaire. La Suisse n’ayant pas directement cette capacité, elle doit se reposer sur d’autres pays occidentaux alliés; elle cherche actuellement à passer des accords avec eux pour faire ramener un éventuel représentant malade du personnel soignant.»

 

La Confédération ne dispose en effet pas de son propre avion de transport de troupes ou d’acheminement de moyens d’aide, le parlement ayant refusé une telle acquisition il y a quelques années. «Devant la nécessité d’un rapatriement, la Suisse, comme la plupart des pays européens, serait dépendante de la coopération avec d’autres acteurs sur place, confirme Pierre-Alain Eltschinger, l’un des porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Des discussions avec des nations tierces, respectivement avec des sociétés privées, sont en cours. L’un des pays par lesquels un rapatriement de malades est possible est l’Italie.»

 

Selon une source proche du dossier, des échanges de lettres concernant un engagement clair entre la Suisse et l’Italie auraient eu lieu. Sans toutefois que celles-ci n’apportent une garantie absolue, par exemple dans le cas où un soignant suisse contaminé le serait en même temps que des ressortissants italiens. D’après la NZZ, le DFAE aurait aussi demandé cette même aide à la France. «La Confédération fait de son mieux pour être dans la po­sition la plus idéale devant un ­éventuel cas», se borne à confirmer Jean-Marc Crevoisier, chef de l’information du DFAE.

 

Rapatrier une personne contaminée par le virus Ebola s’avère en effet complexe. L’isolement du patient doit être garanti durant toute la durée du transport, et pas uniquement lors du vol en avion-ambulance. Car des événements imprévus ou des complications médicales peuvent survenir. Par ailleurs, la santé de l’équipage et celle du personnel soignant doivent être absolument préservées. Si bien que seules quelques nations disposent d’aéroplanes pouvant être équipés des infrastructures médicales indispensables. En parallèle, un infime nombre de sociétés médicales privées offre ces mêmes services.

 

Ainsi, si un infirmier volontaire britannique en poste en Sierra Leone a pu être acheminé dans un hôpital londonien pour y guérir tout récemment, et si le missionnaire espagnol de 75 ans qui avait contracté le virus au Liberia a pu être rapatrié à l’aide d’un Airbus A310 médicalisé – il est décédé depuis –, les deux ressortissants américains tombés malades au Liberia ont rejoint les Etats-Unis début août à bord d’un des deux avions-ambulances de la compagnie spécialisée privée Phoenix Air. Des business-jets de type Gulfstream III transformés en hôpital volant avec notamment une bulle d’isolement en plastique dans laquelle est confiné le patient. «Devant la complexité de la tâche, les cas de rapatriement restent donc rares», indique François Chappuis, chef de service de la médecine tropicale et humanitaire aux HUG. Dans l’établissement genevois, si l’on est entièrement prêt à soigner un malade d’Ebola, seuls un ou deux patients de ce type peuvent d’ailleurs être accueillis dans les dispositifs d’isolement nécessaires.

 

En Suisse, «la Rega, pour laquelle le transport de patients infectieux est l’une des tâches essentielles, n’est pour l’instant pas dans la possibilité d’assurer le rapatriement d’une personne atteinte par Ebola en évitant tous les risques auxquels cette maladie expose l’ensemble des intervenants, dit son porte-parole Olivier Rappaz. Cependant, nos médecins travaillent sur des solutions – c’est un objectif prioritaire: ils étudient la possibilité de définir une zone d’isolement dans ses avions-ambulances.»

 

Cette impossibilité actuelle de la Suisse de rapatrier ses ressortissants en cas de contamination par Ebola a-t-elle une influence sur la décision des ONG actives dans l’aide sanitaire, voire des agences gouvernementales elles-mêmes, de dépêcher des collaborateurs dans les régions concernées? «Dans chaque mission humanitaire, on sait qu’il y a des risques, répond Marie Wittwer, responsable des ressources humaines de Médecins du monde Suisse. Toutefois, notre association n’intervenant pas de façon directe dans ce contexte d’urgence particulier, la question se pose différemment pour nous. Cela dit, ce facteur serait pris en compte dans la décision d’envoyer ou non notre personnel soignant dans les régions concernées.»

 

Du côté de MSF, qui a expédié un peu moins de 200 de ses collaborateurs internationaux dans les régions concernées, on indique uniquement, dans un courriel du porte-parole Lukas Nef, qu’«il est trop difficile de faire des hypothèses dans un interview. Notre priorité principale est de sauver les vies des gens touchés aujourd’hui dans ces pays. Nous aviserons au cas par cas si un membre de notre équipe est infecté, si nous devons le rapatrier et où il peut obtenir les meilleurs soins.» Ce qui ne signifie pas que l’ONG minimise la question: «L’évacuation médicale de collaborateurs internationaux sera de plus en plus difficile», a indiqué la semaine dernière à la NZZ Thomas Nierle, président de MSF Suisse, si bien que, ­toujours selon le quotidien alémanique, l’ONG accentue ses sollicitations à Berne pour encourager le DFAE à trouver une solution à ce problème.

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un article de stlate :http://www.slate.fr/story/91817/ebola-medecins-sans-frontieres-entretien#xtor=RSS-2

 

 

Pour le Dr Terzian, le QG sanitaire traditionnel ne suffirait pas. «Ce n’est pas en envoyant quelques personnels de protection civile, quelques volontaires réserviste de la santé que l’on gagnera, souligne-t-il. Pour sauver la situation, il faut mobiliser les unités médicales spécialisées des armées. Ces unités existent en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Scandinavie. Elles disposent de la logistique, des équipements biologiques de protection. Elles ont la culture, le savoir-faire pour la création de centres d’isolement, développé dans le cadre de la lutte contre la guerre biologique. Et nous sommes bien, ici, dans cette même logique. D’autant que l’épidémie progresse et progressera dans les grands centres urbains africains; et que le virus ne fait pas de distinction entre les religions.»

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ebola_2.jpg

 

Health inspection officers help a mock patient © get into a negative pressure isolation stretcher, during a drill to demonstrate the procedures of transporting an Ebola victim, at Shenzhen Entry-exit Inspection and Quarantine Bureau, in Shenzhen, Guangdong province August 14, 2014. Photo: Reuters

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La médiatisation de l'épidémie dans l'ouest africain et un cas d'«attaque à la seringue» (finalement bénin) inquiètent les experts.

 

The New York Times s’interroge longuement sur la possibilité d’utiliser le virus Ebola comme une arme de guerre biologique.

 

Ce questionnement fait suite à une «agression à la seringue» perpétrée contre un agent fédéral de l’armée de l’air américaine à l’aéroport international de Lagos. Le virus qui circule aujourd’hui dans l’ouest africain pourrait-il être récolté et utilisé (contre les Etats-Unis) à des fins guerrières? La question est d’autant plus intéressante que, très curieusement, les théories du complot ne se sont guère nourries, pour l’heure, de la catastrophe épidémique de l’ouest africain.

 

Que l’on se rassure: le militaire américain va bien. Et les premiers tests virologiques et génétiques effectués sur le contenu de la seringue effectués par un laboratoire de médecine spécialisé dans la biodéfense à Fort Detrick (Maryland) n'ont pas détecté l’agent pathogène. L’information a été donnée le 10 septembre par un porte-parole du Federal Bureau of Investigation. La victime de l’agression de Lagos a d’autre part pu quitter  l’hôpital de Houston: il ne présente aucun des signes cliniques ou biologiques de l’infection par Ebola.

 

Les experts américains expliquent qu'il serait extrêmement difficile pour un groupe armé de développer de grandes quantités de virus Ebola et de le transformer en une arme biologique qui pourrait être dispersée sur un vaste territoire, infectant et tuant de nombreuses personnes. «Ceux qui seraient tentés seraient plus susceptibles de se tuer en essayant de développer une telle arme», a déclaré le Dr Philip K. Russell, général à la retraite qui dirigea la recherche médicale dans l’armée américaine.

 

Pour autant, il est difficile d'écarter totalement la possibilité d'une attaque individuelle, sur le mode de celle survenue à Lagos (un homme seul armé d’une seringue).

Une autre possibilité serait une sorte d’attaque-suicide, des kamikazes contagieux infectant délibérément (pour diverses raisons) des personnes indemnes en dehors des zones où sévit l’épidémie. Deux solutions: soit des kamikazes infectés naturellement soit, plus pervers, des volontaires s’infectant à des fins terroristes.

Le phénomène épidémique qui en résulterait serait rapidement circonscrit dans les pays développés dotés d’un maillage sanitaire étroit. Il aurait en revanche un redoutable impact en termes de psychose collective et de désorganisation socio-économique. 

 

Sa dimension contagieuse et l’impérieuse nécessité de prendre des mesures d’isolement et d’instaurer des quarantaines fait de l’Ebola un agent terroriste d’une puissance plus grande que l’anthrax ou le gaz sarin. Et l’épidémie qui ne cesse de progresser dans l’ouest africain offre une opportunité que n’offraient pas les bouffées épidémiques observées en Afrique centrale et au Gabon depuis 1976. La situation actuelle rend aussi caduques les quelques tentatives menées, dans le cadre de  programmes de guerre biologique, pour mettre au point une production de masse d’un virus meurtrier dérivé de l’Ebola africain  naturel.

La seule complication, ici, réside dans le fait que la personne infectée ne devient contagieuse que lorsqu'elle manifeste les symptômes de l’infection. Le délai d’incubation (trois semaines) permettrait au bioterroriste de déjouer tous les obstacles, mais la période durant laquelle il serait hautement dangereux serait assez réduite –sauf à trouver des méthodes pour disséminer des fluides biologiques contaminés et contagieux.

 

«Ce sont là des scénarios-catastrophes que nous redoutions tous, mais dont nous ne parlions pas, confie un virologue français spécialiste des fièvres hémorragiques. La progression de l’épidémie africaine et la médiatisation à laquelle elle donne lieu modifie bien évidemment la donne. D’autres scénarios de contamination volontaire sont possibles, qu’il ne nous appartient certainement pas de détailler. Et contrairement à ce qui est généralement présenté pour acquis, rien ne dit qu’un “terroriste” volontairement infecté ne pourrait pas contaminer un assez grand nombre de personnes avant d’être identifié –ou de disparaître dans la nature.»

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A la suite de cela, j'ai appris l'existence de l’établissement de Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires (EPRUS) qui est un établissement public administratif créé par la loi du 5 mars 2007 et placé sous la tutelle du ministère chargé de la Santé.

L’EPRUS permet à l’Etat de répondre aux situations de catastrophe, d’urgence ou de menace sanitaires graves sur le territoire national et à l'etranger  avec efficience et efficacité.

 

L’EPRUS dont le siège est en Seine-Saint-Denis, est structuré en trois entités :

  • Le Secrétariat général qui apporte les ressources nécessaires à l’accomplissement des objectifs opérationnels
  • L’Etablissement pharmaceutique qui est en charge d’acquérir, d’approvisionner, d’importer, de stocker, de distribuer, d’exporter et d’exploiter les produits de santé
  • La Réserve sanitaire qui doit constituer une réserve sanitaire opérationnelle et qui forme, mobilise et affecte des réservistes sanitaires.
    L’EPRUS se dote également d’un pôle Astreinte, transversal aux 3 précédents et qui a pour mission de rendre l’EPRUS opérationnel 24h sur 24.

Il a été décidé la construction d'un entrepôt national (36 000 m², 33 M€) destiné à accueillir a minima 70% du stock stratégique de l’État. Cette construction permettra de fermer les 7 sites nationaux actuels.

 

Celui-ci est complété par les 7 plateformes zonales.

 

Le plafond d'ETP de l'EPRUS est de 34 dont 5 pour l’entrepôt national qui sera renforcé par le personnel du SSA en cas de pandémie.

 

 

Il est à noter que L’EPRUS doit effectuer une étude économique, à partir des recommandations techniques de la commission spécialisée « conduite et moyens sanitaires opérationnels », sur l’actualisation des tableaux de composition de ces dotations tactiques (en particulier PSM11 et PSM22). il doit également mener une réflexion pour proposer des mécanismes d’achats groupés des moyens de réponse appartenant aux établissements de santé afin d’harmoniser les achats et d’en réduire le coût.

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J'ai vu vite fait que Cuba dépêche un contingent de médecins sur zone. Ont ils des équipements spécifiques ?

 

 

j'en sais rien.

 

En france,

 

 

En complément de l’appel à candidatures du GOARN (OMS) que nous vous avons transmis hier, l’EPRUS étudie actuellement l’éventualité de constituer une équipe de réservistes spécialement formés et équipés pour apporter un renfort médical et paramédical pour la prise en charge de malades infectés à forte contagiosité. Il s’agirait de constituer une équipe de réservistes, médecins (infectiologues, épidémiologistes, réanimateurs, biologistes)/ infirmiers / logisticiens spécialement sélectionnée, formée, équipée et recyclée, capable d’intervenir dans trois situations :- en France (renfort national d’un service de maladie infectieuse d’un CHU par exemple), - en rapatriement sanitaire (rapatriement d’un Français infecté)- à l’étranger (aide humanitaire d’Etat). Il s’agirait pour les intéressés, de bénéficier, en complément de leur expérience acquise, d’une formation EPRUS (formation théorique + terrain) et de recyclages réguliers, sur les procédures particulières à respecter dans de tels environnements (habillage, désinfection, etc). L’EPRUS assurerait, comme d’habitude, l’équipement (équipements de protection individuelle) et la logistique.

 

 

Le moustique tigre repéré en Ile-de-France

Un spécimen adulte du moustique tigre, dont les piqûres peuvent déclencher des maladies comme la dengue ou le chikungunya, a été identifié vendredi en Seine-et-Marne, lors d'un contrôle à Chalmaison sur le site de l'entreprise Otico, spécialisée dans la...

 

 

Un deuxième cas autochtone de dengue à Toulon

L’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d'annoncer la présence d’un 2e cas autochtone de dengue dans le Var. Le dernier date du mois dernier. Les analyses ont confirmé qu'il s'agissait de deux souches différentes. Le jeune homme contaminé est guéri.

 
Dans son communiqué, l'ARS précise que les deux cas de dengue autochtone survenus dans le Var n’ont pas de lien entre eux mais sont géographiquement proches. 

Le département du Var reste placé en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, les 2 cas n’étant pas liés.

"
Le
patient, un jeune homme habitant Toulon, est guéri 
et
a regagné son domicile"
, a indiqué
le
Dr Francis Charlet, responsable de la veille
et
de la sécurité sanitaire, lors d'une conférence de presse.

Pour éviter la propagation du virus, les services de l’Etat, l’ARS Paca, l’entente interdépartementale pour la démoustication (EID) méditerranée, les collectivités territoriales ainsi que les médecins restent fortement mobilisés par la surveillance et la démoustication afin de protéger les populations.

Une "enquête épidémiologique" a également été lancée vendredi matin, dans un rayon de "200 à 300 m" autour duquel
le
patient a séjourné, les domiciles des habitants étant visités pour détecter "la présence éventuelle de
cas
",
a précisé M. Charlet.

Des actions de démoustication ont été déclenchées dès 4 heures ce matin autour de la zone de résidence de la personne contaminée ainsi que dans les lieux qu’elle a fréquentés pendant sa période de virémie.

Qu'est ce que la dengue ? La dengue est une maladie due à un virus qui se transmet d’homme à homme uniquement par l’intermédiaire d’une piqure du moustique Aedes albopictus (dit moustique tigre). Ce moustique pique durant la journée, principalement le matin et en fin de journée. 

Lors d’une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée et, à l’occasion d’une autre piqure, peut le transmettre à une personne saine. Les mesures individuelles de protection contre les piqures de moustiques sont donc indispensables pour lutter contre le développement d’une épidémie. 

Que faire en cas de doute ? Consulter immédiatement son médecin en présence de symptômes évocateurs (forte fièvre, courbatures, maux de tête), en particulier au retour d’un voyage en zone tropicale

Les médecins traitants sont tenus informés par les autorités sanitaires de la situation épidémique.

Modifié par wolfmoy
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http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/msf-une-volontaire-francaise-infectee-par-ebola-17-09-2014-4142813.php

 

Contrairement au commentaire de l'article, je suis pas vraiment inquiet  que le virus se propage. Par contre je me demande si ça vos vraiment la peine pour c'est gens de risquer leur vie ? Quels leçons les gens du coin vont t-il en tirer si les étrangers règlent le problème alors que la majorité d'entre eux croient même pas en l'existence de l'ebola ?

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  • 2 weeks later...

 

Ebola : Où en est le projet d’installer un hôpital militaire français en Guinée?

Posté dans SSA par Laurent Lagneau Le 03-10-2014

 

Souvenez-vous, c’était le 18 septembre. Lors de sa conférence de presse semestrielle, le président Hollande avait déclaré : « Je viens de décider d’installer dans les jours qui viennent un hôpital militaire en Guinée forestière, là où se situe le foyer principal de l’épidémie [d'Ebola, ndlr]. Je demande au ministre de la Défense de coordonner cette action et d’associer les médecins militaires et la protection civile, avec des moyens aériens parce qu’ils sont indispensables ».

Seulement, concernant l’aide apportée à la Guinée pour lutter contre l’épidémie qui continue de faire des ravages en Afrique de l’Ouest, un communiqué diffusé le 2 octobre par le ministère des Affaires étrangères, ne parle pas du tout de l’installation d’un hôpital qui serait mis en oeuvre par le Service de santé des armées (SSA)…

« Conformément à l’annonce du Président de la République, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, et Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du Développement et de la Francophonie, intensifient l’engagement de la France pour soutenir les autorités guinéennes face à la crise sanitaire, à travers l’établissement d’un centre de traitement Ebola en Guinée pour soigner les populations les plus directement touchées par le virus », peut-on lire dans ce communiqué.

Et le texte précise que ce « centre de traitement » sera géré non pas par le SSA mais par la Croix-Rouge française, avec un « important soutien de l’État (Affaires étrangères, Santé, Défense et Intérieur), notamment par la mise à disposition de personnels de santé et d’un système d’évacuation sanitaire ». Il est également indiqué qu’il centre sera doté d’une capacité de 50 lits ainsi que d’un laboratoire d’analyse biologique mis en oeuvre par l’Institut Pasteur.

De son côté, la Croix-Rouge française, qui a aussi diffusé un communiqué, parle d’une mission « d’envergure (…) avec le support des ministères de la Santé, de la Défense, de l’Intérieur, et sous le contrôle et l’autorité interministérielle du MAEDI [ndlr, ministère des Affaires étrangères et du Développement international] chargé de la coordination globale. Visiblement, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’aura pas à assurer cette « coordination », alors que le président de la République lui avait confié cette mission.

Pourquoi n’est-il plus question d’ouvrir en Guinée forestière un hôpital militaire français? Geste d’humeur d’une ancienne colonie française qui refuse l’implantation d’une unité militaire, même à vocation médicale? (on se souvient du coup d’éclat de Sékou Touré à l’égard du général de Gaulle, en 1958, qui refuse une offre de partenariat avec Paris). Ou bien est-ce que le SSA, qui subit une nouvelle réforme,  n’a plus assez de personnels pour une telle mission?

Très bonne question

hare

 

Ce n'est pas la première fois que le PdR confie une mission, le SSA ne peut l’effectuer.

  • rapatriement sanitaire avec des moyens spécialisé > médecin sans frontière se tourne vers l'entreprise US prétextant le delai d'intervention trop long
  • installation d'un hôpital militaire, au final c'est la croix rouge

La croix rouge allemande fait de même au Libéria avec le soutien de l'armée allemande

Modifié par wolfmoy
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Ebola en Espagne : un défaut d'équipement suspecté

Plusieurs défaillances sont avancées pour expliquer la contamination d'une aide-soignante au chevet d'un malade soigné à Madrid. Trois autres cas suspects ont été placés sous surveillance.
 

Une semaine seulement après l'annonce, au Texas, du premier cas de fièvre Ebola diagnostiqué hors d'Afrique de l'Ouest, l'Espagne a annoncé lundi le premier cas de contamination hors d'Afrique, nouvelle étape dans la progression de cette épidémie d'ampleur inédite.

La malade, aide-soignante de profession, aurait été infectée alors qu'elle s'occupait d'un prêtre contaminé en Sierra Leone, rapatrié en Espagne pour y être soigné.

Selon des membres du personnel médical de l'hôpital Carlos III, la faille pourrait venir du matériel porté par l'équipe soignante s'occupant des deux prêtres porteurs du virus, rapporte le quotidien El Pais. Leur équipement était seulement d'un degré de sécurité 2, et non pas 4 comme il l'aurait fallu. Les combinaisons de niveau 4 (il n'en existe pas de plus sécurisées) sont entièrement étanches et munis d'un scaphandre permettant de ne pas respirer l'air extérieur. Les témoins ont présenté des photos montrant des soignants équipés de gants de latex fermés au poignet par du sparadrap. Par ailleurs, les déchets médicaux liés aux soins des deux prêtres auraient été transportés à l'extérieur par un ascenseur utilisé par le reste du personnel, poursuit El Pais.

 

Le ministre espagnol de la Santé Fernando Simon, qui a lancé une enquête, a affirmé que le niveau de sécurité appliqué à l'hôpital Carlos III était équivalent au reste du monde occidental, tout en admettant qu'il y avait dû y avoir «une erreur». Il a notamment admis que certains uniformes, «plus pratiques», avaient pu être utilisés par le personnel médical, en lieu et place des combinaisons de niveau 4 qui tiennent chaud et gênent les mouvements, rapporte le quotidien El Mundo.

 

Comme dans le cas du patient libérien soigné au Texas, Thomas Duncan, l'enjeu consiste désormais à retrouver toutes les personnes ayant été en contact avec l'aide-soignante pendant la période où elle était contagieuse. Celle-ci a en effet pris des vacances après avoir soigné le prêtre Manuel Garcia Viejo, décédé le 25 septembre, et c'est là qu'elle aurait commencé à ressentir de la fièvre, le 30 septembre.

Prendre sa température deux fois par jour

Comme le reste de l'équipe soignante, cette femme de 40 ans était tenue de prendre sa température deux fois par jour pendant 3 semaines (la durée maximale d'incubation) car c'est le premier symptôme de la maladie. La fièvre n'étant pas très élevée, il n'a toutefois pas été jugé utile de l'hospitaliser. C'est seulement dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 octobre que sa température a davantage grimpé, conduisant à sa prise en charge. Il s'est donc écoulé une semaine pendant laquelle l'aide-soignante, qui se sentait un peu mal, était possiblement contagieuse et restait en contact avec son entourage

.

Son mari, le plus exposé puisque la contagion passe par les fluides corporels (salive, sang, vomissures) ou lors des relations sexuelles, a été placé en isolement pour une période de sécurité de 21 jours. Il se porterait bien. Outre ce couple, deux autres personnes sont sous surveillance médicale à Madrid: une infirmière et un ingénieur rentré d'un des pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie, dont on ignore s'il a un lien avec l'aide-soignante. Les autorités médicales ont par ailleurs répertorié 22 personnes issues du milieu sanitaire qui ont été en contact avec l'aide-soignante touchée, et 30 personnes ayant participé à la prise en charge du prêtre Manuel Garcia Viejo.

Membre d'une équipe formée

Bien qu'isolé et minime au regard des milliers de morts recensés au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, ce cas porte un coup de griffe aux affirmations rassurantes de nombreux experts selon lesquels les pays occidentaux sont protégés par l'efficacité de leurs systèmes de santé, qui permettent de réduire très fortement le risque de propagation du virus. Dans le cas présent, le virus n'a pas affecté une personne mal informée sur les mesures de prévention. Au contraire, c'est un membre d'une équipe médicale spécifiquement formée à la prise en charge de cas à haut risque qui a été contaminé.

 

Pour le Pr Hervé Raoul, directeur du laboratoire P4 de Lyon, «la seule hypothèse envisageable est une faille dans le respect des procédures de sécurité». «Les personnes qui travaillent dans ce type de service sont, en France du moins, triées sur le volet,», rappelle-t-il, se disant «surpris» par la situation et attristé pour la malade. Un étonnement partagé par le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital Bichat à Paris: «Il s'agit probablement d'un erreur humaine, mais il faut savoir que ce patient était particulièrement contagieux car il se trouvait à un stade avancé de la maladie, avec beaucoup de sécrétions contenant le virus». Cela ne remet «absolument pas» le dispositif actuel, souligne-t-il néanmoins. «Plusieurs procédures permettent de limiter le risque d'exposition du personnel soignant: des formations régulières, s'équiper et entrer à deux dans la chambre du malade pour se surveiller mutuellement, placer des miroirs dans la pièce pour que le soignant se voit», énumère le Pr Yazdanpanah, à la tête de l'un des neuf services pouvant accueillir un cas d'Ebola en France.

 

L'aide-soignante est actuellement traitée à l'aide d'anticorps provenant d'anciens patients infectés et son évolution est favorable, selon son médecin. La directrice de l'Organisation mondiale de la santé a rappelé mardi que le risque associé au virus Ebola reste faible en Europe et que le continent est le «mieux préparé au monde» pour y faire face.

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(Je commence à m'entraîner au cas ou...)

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Tant qu'on reste dans le HS...

 

 

Lorsque l’Agneau ouvrit le premier des sept sceaux, j’entendis le premier des quatre Vivants crier comme d’une voix de tonnerre : « Viens ! »  Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore.

 

Lorsqu’il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant crier ; « Viens ! » Alors surgit un autre cheval, rouge-feu ; celui qui le montait, on lui donna de bannir la paix hors de la terre, et de faire que l’on s’entr’égorgeât ; on lui donna une grande épée.

 

Lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant crier : « Viens ! » Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance, et j’entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants, qui disait : « Un litre de blé pour un denier, trois litres d’orge pour un denier ! Quant à l’huile et au vin, ne les gâche pas ! »

 

Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici que parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait.

 

Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre.

 

Bon si je résume, ça sera la fin du monde lorsque...

 

 

On aura le cavalier blanc venu conquérir le monde.

 

Websalade+-+Putin+riding+horse.jpg

 

 

Le cavalier rouge apportant la guerre.

 

4556427.jpg

 

 

Le cavalier noir apportant la hausse des prix.

 

caen.manifestation-contre-la-tva-20-des-

 

 

Et enfin le cavalier pale apportant un tas de maladie.

 

hendravaccine.jpg

 

 

Bon ben on est foutu !

Modifié par Flippy
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Wolfmoy

A priori ce n'est pas un problème d'équipement mais un problème de structure en Espagne

De ce que j'ai pu glanné, ils n'ont pas de chambres confinées niveau 4 dans leur hopital de référence.

Ce sont des chambres niv2 qui ont été sectorisées à part et c'est tout

Donc pas de sas, pas de pression négative et probablement pas les bonnes POS de prise en charge

Ca la fout mal pour leur seul et unique hopital de reference FHA.

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