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vendredi 19 janvier 2007, 23h34

Trois gendarmes du GIGN blessés par un forcené près de Toulouse

TOULOUSE (AFP) - Trois gendarmes du GIGN ont été blessés vendredi soir au cours d'une opération pour interpeller un forcené à Gensac-sur-Garonne, à une cinquantaine de km au sud de Toulouse, a-t-on appris auprès de la direction de la gendarmerie à Paris.

Un premier gendarme a été blessé vers 18H30 au niveau de l'épaule gauche et les deux autres ont été blessés peu après 22H00 au moment de l'assaut.

Le diagnostic concernant ce membre du GIGN, évacué vers l'hôpital Rangueil de Toulouse, était réservé, a-t-on appris tard dans la soirée à Toulouse auprès de la préfecture de la Haute-Garonne.

Vers 23H00, un hélicoptère a atterri près du domicile du forcené pour prendre en charge les deux autres gendarmes blessés, dont l'un serait gravement atteint, a indiqué le maire de Gensac-sur-Garonne, Henri Devic.

Quant au forcené, il a été interpellé "sans dommage pour lui", a précisé la direction de la gendarmerie.

C'est la première fois depuis l'assaut de l'Airbus d'Air France à l'aéroport de Marseille-Marignane en décembre 1994, au cours duquel une dizaine de gendarmes avaient été blessés, que trois membres de cette unité d'élite sont atteints lors d'une même opération.

"L'homme est maîtrisé", a confirmé M. Devic, peu après l'assaut des gendarmes pour maîtriser cet homme de 66 ans qui s'était retranché seul chez lui en milieu de matinée.

En fin de matinée, le sexagénaire, qui a tiré sur la voiture de sa concubine, près de son domicile situé sur les coteaux à 1 km environ du village de Gensac (350 habitants), aurait ensuite récidivé en tirant des balles Brenneke, de gros calibre et destinées à la chasse au sanglier, sur une patrouille de gendarmerie venue parlementer avec lui.

Le forcené, qui avait des "antécédents psychiatriques et des soucis familiaux", selon le directeur de cabinet du préfet Francis Soutric, avait refusé de répondre aux appels téléphoniques des forces de l'ordre.

L'homme, un entrepreneur plâtrier, était connu comme "quelqu'un de gentil" et sans problème relationnel particulier.

Un point presse est prévu dans la nuit avec le préfet de Haute-Garonne et le procureur de la République.

Source: AFP

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samedi 20 janvier 2007, 9h44

Haute-Garonne: le forcené retranché dans sa maison maîtrisé par le GIGN

TOULOUSE (AP) - Le forcené retranché depuis vendredi matin dans sa maison de Gensac-sur-Garonne (Haute-Garonne) et qui a tué un gendarme du GIGN et blessé deux autres, a été maîtrisé dans la soirée par les hommes du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale.

Le préfet André Viau a précisé que cet entrepreneur plâtrier en dépression avait blessé une première fois à coups de fusil un homme de l'unité d'élite de la gendarmerie, touché à l'épaule "lors de la mise en place du dispositif" vers 18h. "Les nombreuses tentatives de prises de contact ont été vaines", a-t-il ajouté. "Au cours de l'assaut donné vers 22h10, l'individu a ouvert le feu. Un gendarme a été blessé, l'autre est mort."

Le militaire décédé, le maréchal des logis chef Frédéric Mortier, était âgé de 35 ans, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Le forcené, maîtrisé vers minuit sans effusion de sang, a ensuite été placé en garde à vue "en raison des faits qu'il a commis, tentatives d'homicide multiples et également assassinat", selon le procureur de la République de Toulouse, Paul Michel.

Dans la matinée, à la suite d'un différend familial, cet homme de 66 ans, avait tiré sur les gendarmes locaux avant de s'enfermer chez lui, armé d'un fusil. Dépêché à Gensac-sur-Garonne, à 50 kilomètres au sud-ouest de Toulouse, en fin d'après-midi, le GIGN avait entamé des négociations avec l'individu, qui aurait des antécédents psychiatriques.

Jamais depuis le raid mené en décembre 1994 contre l'Airbus Air France sur l'aéroport de Marseille-Marignane, qui avait fait dix blessés chez les gendarmes, trois membres du GIGN avaient été touchés au cours d'une même opération.

Quant au décès en opération d'un de ces super-gendarmes, "ce n'est que la deuxième fois que cela arrive en plus de 30 ans d'existence", a confirmé samedi Philippe Legorjus, ancien patron du GIGN entre 1985 et 1989, au micro de RTL. D'après lui, c'est à l'entraînement que "l'unité a perdu le plus de ses membres".

Face aux forcenés, a-t-il expliqué, la négociation est "le schéma numéro un", même s'il y a "par nécessité un schéma d'intervention au cas où la situation dégénère". En effet, "ce sont souvent des gens perturbés par la vie, qui ont des problèmes psychiatriques" et qui "combine cela aussi, pour certains d'entre eux, avec un passé militaire ou de chasseur".

"Quand on perd quelqu'un de cette famille, le désarroi est profond mais, en même temps, toutes les ressources pour continuer la mission sont là", a conclu Philippe Legorjus.

Le Premier ministre Dominique de Villepin a exprimé samedi matin "sa grande émotion et sa grande tristesse" après la "douloureuse épreuve" frappant cette unité d'élite. "L'engagement quotidien de la gendarmerie nationale et du GIGN en particulier méritent la reconnaissance de la Nation", souligne-t-il dans un communiqué.

La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a elle aussi fait part de son "extrême émotion" à la suite du décès de l'un des hommes du GIGN, adressant "ses plus sincères condoléances" à la famille de la victime.

Mme Alliot-Marie devait se rendre auprès des deux militaires blessés samedi en fin de matinée, de même que son collègue de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui prévoyait auparavant de s'incliner devant la dépouille du gendarme tué. Les deux ministres étaient attendus vers 11h au CHU de Toulouse, selon le ministère de l'Intérieur.

Source: AFP

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Un forcené tue un gendarme du GIGN et en blesse deux autres près de Toulouse Un gendarme du GIGN est mort et deux autres ont été blessés, dont un grièvement, lors d'une opération visant à maîtriser vendredi un forcené à son domicile à Gensac-sur-Garonne, au sud de Toulouse. Le gendarme tué, le maréchal des logis chef Frédéric Mortier, 35 ans et célibataire, avait été atteint au moment de l'assaut contre André Rouby, un entrepreneur plâtrier à la retraite de 66 ans, qui n'avait pas voulu répondre aux multiples tentatives de prises de contact du GIGN.

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Sont trop sympa chez GIGN, ils devraient pas. C'est sur le gars c'est un malade, il a 66 ans et tralala et patati et patata. Je trouve que la faute appartient aux superieurs. Les gendrames n'ont pas pu utiliser ni Taeser ni Gaz parce que le type etait soit disant vieux et malade mentallement. Mnt il y a déjà uen vie en moins, une qui tient à un fil et l'autre est mnt traumatisée à vie pour sauver qui? Ca fait cher payé pour arreter un fou tout en democratie et dans le respect des droits de l'homme.

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Et l'autre y va s'en sortir parce qu'il est déficient mental alors qu'il était entrepreneurs, c'est injuste.

Non la justice n'est plus ce qu'elle etait auparavant, on reconnait beaucoup moin l'altération de l'etat mental des prévenu maintenant. Je met ma main à couper que le forcené qui a refroidis les types du GIGN prendra la reclusion criminelle à perpetuité. 2 homicides volontaires premedité (assassinat) c'est la taule à vie

Enfin c'est malheureux, manifestement le type ne possedait pas tout ses moyens. Sa place n'est pas dans un centre pénitentiaire mais plutot à l'hopital

La justice pénale est en pleine déliquescence.

Concernant les gendarmes, ils ont cru tomber sur papy fait de la resistance, ils ont manifestement sous estimé le type, mal leurs en a pris...

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Quand tu sais que le type a canarder sa femme, qu'il a reussi à plomber un gendarme, faudrais etre assez naif pour penser que le type va t'accueillir avec des fleurs Si ca ne tenait qu'a moi j'aurais gazer le vieux chez lui en attendant qu'il sorte (si il sort pas il creve dans son taudis) Enfin il est clair que le type etait irresponsable, les jurées ainsi que les magistrats ne vont cependant pas se prendre la tête avec l'etat psychologique de papy

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C'est la politique du GIGN on neutralise en dernier recours. Le groupe peut se féliciter d'avoir évité les effusions de sang à quasiment chaque intervention. Alors oui, ils se mettent en danger mais leur travail n'en est que plus admirable. Parfois ( fois en 30 ans) un gendarme décède parce qu'ils préfèrent agir ainsi plutôt que de tirer d'abord et poser les questions après. Ils ne sous estiment pas le danger Hitmoon, ils se mettent en danger plutôt que d'avoir la gâchette facile. On est pas comme dans le cas du RAID qui avait abattu un homme endormi (drogué) de deux balles dans la tête lors de la prise d'otage de la maternelle de Neuilly

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On est pas comme dans le cas du RAID qui avait abattu un homme endormi (drogué) de deux balles dans la tête lors de la prise d'otage de la maternelle de Neuilly

Oui mais HB avait le doigt sur le détonateur d'une bombe, et ils ontr préférés jouer la sécurité que de risquer la vie de plusieurs enfants.
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Pour s'apercevoir de la différence du GIGN avec les autres groupes d'intervention

, ils ont toujours comme arme principale le MR-73 , qui fete ses 34 ans de service

dans le groupe . Christian Prouteau , commandant fondateur du groupe disait :

" Dès le départ , j'ai pris comme but que s'il fallait toucher un homme , on le

toucherait avec une , deux balles peut-etre . Trois , c'est du gaspillage ou alors

c'est de la maladresse et dans ce cas là , il faut changer de métier . "

- Lien direct sur le dossier MR-73 : http://www.gign.org/dossier-du-mois/MR73.php

Image IPB

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D'un coté je comprend pas trop pourquoi ils sont intervenu aussi rapidement. Le type ne representait apparement un danger que pour lui même. Quand on confond vitesse et précipitation voila ce qui arrive.

Fallais le gazer !!!

Je suis assez d'accord (sauf pour le gaz), il me semble qu'on aurait mieux fait de le laisser mariner pendant 24 heures avant de lancer l'assaut, attendre qu'il soit fatigué vu qu'il ne présentait pas de danger (pas d'otages).

Sur ce coup j'ai l'impression que le GIGN a voulu se la jouer trop facile et le rappel à l'ordre est trop douloureux..[52]..... condoléances à la famille du gendarme tué et bon rétablissement aux blessés.

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Oui mais HB avait le doigt sur le détonateur d'une bombe, et ils ontr préférés jouer la sécurité que de risquer la vie de plusieurs enfants.
Le type dormait... Mais bon, ce n'est pas le sujet.

Le vieux était une menace bien réelle, je peux t'assurer qu'avec ce qu'il avait entre les mains il pouvait faire de jolis dommages, d'ailleurs il l'a fait... Il fallait donc l'arrêter avant qu'un passant se prenne une cartouche faite pour stopper un sanglier (une brenneke c'est tout sauf gentillet)

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ils se sont précipités, je vois que ça, sinon, ça aurait été très simple d'attendre la nuit, de mettre aux gars du GIGN des JVN, de couper l'électricité dans la baraque du vieux et de rentrer dnas le noir là, on le neutralise avant même qu'il voit le commando avec un taser x26, pistolet électrique, on le désarme, on ne fou à terre, on lui passe les menottes, et le temps qu'il se rende compte de ce qui lui est réellement arrivé, il sera déjà en tôle par contre : je trouve délirant le nombre de morts lors des entrainements, notamment de plongée et de rappel !!! c'est presque pas croyable : 8 morts juste à l'entrainement, ça doit pouvoir s'éviter de telles pertes

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