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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force
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Rappelle-moi, on devait pas déjà vendre au Brésil, à la Libye et au Maroc ? Et ça, c'était sur de chez sur, même le PR l'avait dit !

:oops:

Maintenant, j'attends le contrat.

Rectification mais le PR actuel Nicolas Sarkozy n'avait jamais dit qu'il avait vendu des Rafale au Maroc. ;)

Pour la Libye, c'est le Colonel K qui voulait pour sa garde Prétorienne aérienne 14 Rafale mais le Guide a été par la suite gourmand et ambititieux, il voulait aussi des Missile de Croisière SCALP EG.Refus catégorique de la France.Maintenant, la Libye sait que les Rafale sont Combat proven. :lol:

Pour le Brésil, c'est Dilma Roussef qui reprend le flambeau et j'invite ceux qui achètent DSI de lire l'article d'un Colonel Brésilien dans le DSI n° 72 Juillet-Août 2011 en page 30.Article sur Brésil: Un partenaire stratégique pour la France.Article fort instructif!

Il suffit d'un premier qui se déclare et c'est l'effet domino et dynamique qui s'enclenche. =)

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Je me rappelle de la visite de K. à Paris. On devait leur vendre des milliards de matériels divers, et la presse avait bien assez glosé dessus. Les liens doivent encore se trouver sur le Net.

Pour le Brésil, il y a eu cette visite du PR au Brésil. On s'est joyeusement fait enfler, malgré l'annonce triomphale du président.

D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai de plus en plus de doutes sur la capacité du Brésil à tenir un rôle actif au niveau mondial. Surtout au niveau de leurs politiques. Ca fait plus d'effets d'annonces que de mesures concrètes, et Roussef n'a en rien le charisme ou l'énergie de Lula sur la scène diplomatique, même régionale.

Quant à l'effet domino... ben pour le moment, les Russes ont vendu plus de MiG-29 que nous de Rafale. :lol:

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Le departement aerodynamique / cellule de dassault militaire font quoi en ce moment ? Chomage technique ?  :happy:

... ou ... projet top secret du futur rafale ?

Je ne crois pas qu'il y ait de département aérodynamique et cellule exclusivement militaire chez Dassault.

Sinon ils peuvent travailler sur les drones (on a eu petit duc, grand duc, neuron ...) sur les avions civils (le bizjet supersonique, le falcon 7x ...) sur des "hybrides" (falcon MPA) ou tout simplement sur des projets virtuels (ils n'ont pas eu besoin de prototype pour le falcon 7X, ils n'en auront peut-être pas besoin pour le futur rafale) qui ne circuleront que dans les milieux concernés.

L'époque ou Dassault construisait un nouveau prototype par ans est fini et ça coûte beaucoup moins cher de se contenter de la version numérique.

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Je ne crois pas qu'il y ait de département aérodynamique et cellule exclusivement militaire chez Dassault.

Sinon ils peuvent travailler sur les drones (on a eu petit duc, grand duc, neuron ...) sur les avions civils (le bizjet supersonique, le falcon 7x ...) sur des "hybrides" (falcon MPA) ou tout simplement sur des projets virtuels (ils n'ont pas eu besoin de prototype pour le falcon 7X, ils n'en auront peut-être pas besoin pour le futur rafale) qui ne circuleront que dans les milieux concernés.

L'époque ou Dassault construisait un nouveau prototype par ans est fini et ça coûte beaucoup moins cher de se contenter de la version numérique.

Ils travailleraient pas de concert avec l'Onera pour ça ?

Onera qui d'ailleurs, a eu droit a 1.5 milliard d'euros dans le grand emprunt de 35 milliards, en tant que filière d'excellence (pour en faire quoi je sais pas ...) Est ce directement une subvention aux études aéronautiques déguisées pour des projets franco-européens ? Car au niveau infrastructure me semble ils ont ce qui faut en souffleries ?

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Ce que je voulais dire c'est juste que le même bureau d'aérodynamique peu travailler sur des cellules civiles ou militaires. Et je crois que même pour les calculs visant à la réduction de la RCS, ils utilisent des ingénieurs "classiques" qui non pas besoin d'avoir une formation particulièrement spécifique par rapport à ceux qui s'occupent juste de l'aérodynamique.

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  • 2 weeks later...

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/01/97002-20110901FILWWW00419-rafale-une-offre-aux-emirats.php

Dassault Aviation* doit remettre une offre commerciale définitive aux Emirats arabes unis d'ici à la mi-septembre pour la vente d'une soixantaine d'avions de combat Rafale, rapporte jeudi le quotidien Les Echos.

Fort notamment de l'expérience libyenne, qui a permis au Rafale de montrer sa polyvalence, Abou Dhabi aurait sensiblement revu à la baisse ses demandes d'évolutions technologiques, l'émirat n'exigeant plus l'augmentation de la poussée du moteur et des améliorations en matière de guerre électronique, écrit le journal.

"Ils ont fait le tri parmi toutes les options. C'est le signe d'un certain pragmatisme", a déclaré aux Echos un proche du dossier.

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  • 1 month later...

Suis tombé sur un livre ecrit par un ancien resp d essais chez Dassault (195x-6x)

Dsl le nom m echappe (vais retrouver ca)

Il parle de Constantin Rozanoff, qui courait apres le mur du son. Mais il echouait a Mach 0,97-98

Un jour, un pilote americain lui avait emprunté son avion (mystere 4?) et a fait claquer les bangs sous son nez. Desarroi...

En fait le pilote US lui a explique comment faire entendre le bang à ceux de la base. Rozanov passait le mur du son au dela de la base. Seuls les vaches l entendaient.

Il apprit par la meme occasion que ses tachymetres perdaient la tete apres mach 0.90.

Autre chose amusante, Marcel Dassault pensait que le bang lié au passage du mur etait du à une mauvaise conception des appareils US. Il croyait donc que ses avions passeraient mach 1 ss bruit :)

Enfin, est evoquee une "tournee" de Chuck Yeager en F104. De passage sur une base francaise, il est invite par l ambassadeur US. Il laisse son appareil ss surveillance toute la nuit. Les inges Dassault sont bien sur venus voir ce qu'il y avait sous le capeau. Et ont eu du mal a refermer, car ils perdu/casse des vis aux normes americaines.

Enfin,

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Ds le meme bouquin (vais retourner en biblio pour retrouver titre et auteur), sont evoques les JATO, les fusees d appoint qui propulsaient illico les jets.

Les premieres consistaient en un melange d acide. Entre les fusees qui ne se declenchainet pas (malaise a l aterrissage...), les fuites qui venaient rogner sur la tuyere du reacteur, etc

Les pilotes ont eu pas mal de frayeur.

Ss parler des accidents au sol (grosse logistique, avec scaphandre et tout le tintouin)

L auteur a quitte Dassault. Lassé d assister aux sempiternelles seances d essai. Il s ennuyait.

Apres un temps de vache maigre, il a rejoint la SEREB qui coordonnait les essais des premieres fusees francaises (à Colomb-Bechard, Algérie).

Une derniere. Marcel Dassault avait l habitude de telephoner pour savoir en direct ce qu il se passait lors de certains essais.

L inge a d un cote la radio pour communiquer avec le pilote, de l autre M Dassault qui ecoute au tel.

Le pilote:"- Merde!

M Dassault: Qu est ce qu il a dit?

Inge: rien, Mr

Dassault: si j ai entendu qqchose

Inge: il a dit "merde" Mr

Dassault: pourquoi il a dit "merde"?

Inge: allo, pourquoi t as dit "merde"?

Pilote: j ai dit "merde"?

Inge: oui t as dit "merde".

Pilote: ... J avais pas coupé la radio

Inge: Mr Dassault, il n avait pas coupe la radio.

Dassault: j ai entendu. Bien. Continuez"

:p

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  • 2 weeks later...

http://www.usinenouvelle.com/article/dassault-aviation-donne-une-nouvelle-jeunesse-a-son-usine-de-seclin.N162374

'occasion de son quarantième anniversaire, l'usine nordiste s'agrandit grâce à un nouvel investissement de 12 millions d'euros. Elle fournira les principaux éléments des ailes du SMS, le futur jet d'affaires du groupe.

Sans elle, les avions de Dassault Aviation seraient cloués au sol, sans ailes. L'usine de Seclin et ses 280 salariés, fournissent les grands panneaux d'aluminium qui vont composer la voilure de tous les avions d'affaires du groupe (Falcon900/2000, 7X). Et le week-end dernier, à l'occasion de la célébration des 40 ans du site, il y avait un air de fête dans les allées de l'usine où étaient invitées les familles des salariés. Dessins des enfants collés dans les locaux de l'usine, exposition d'un tronçon d'avion venu spécialement de la région parisienne, musée improvisé riches en photos noir et blanc rappelant les grands moments du lieu et les prestigieux visiteurs qui y sont passés...

L'histoire de Seclin est en effet riche : avec la première pierre posée en 1970, elle a été construite à l'origine pour devenir un fournisseur majeur de l'avion de ligne Mercure. L'appareil, un bimoteur de 150 places censé concurrencer le Boeing 737 aura finalement une carrière écourtée au profit des moyens courriers du futur Airbus. Le site nordiste s'en remettra et vivra alors au rythme des grands programmes de la maison mère, fournissant des pièces à l'ensemble des appareils civils comme militaires, des Mirage F1 jusqu'à l'actuel Rafale en passant par la famille des jets Falcon. Plus anecdotique mais révélateur de sa volonté d'ouverture, l'usine a conçu et produit des pièces critiques pour le bateau-hydroptère du navigateur Tabarly ainsi que la carrosserie en composites de la Peugeot 905 victorieuse à deux reprises aux 24 heures du Mans au début des années 90.

Centre d'excellence

Toutefois, l'usine de Seclin regarde vers l'avenir. Aujourd'hui, elle s'affirme plus que jamais comme le centre d'excellence du groupe Dassault Aviation dans le domaine de l'usinage et du formage des grandes pièces en alliage d'aluminium. Elle fournira bientôt le 200ième jeu de voilure du Falcon 7X, l'avion emblématique du groupe parmi les jets d'affaires. Ces pièces sont envoyées à l'usine soeur de Martignas en Gironde où elles seront assemblées pour faire une aile complète et totalement équipée. Seclin produit également des cadres et des arceaux pour l'usine d'Argenteuil en région parisienne pour la réalisation du cockpit des Falcon.

Pour faire face aux nouvelles productions, le groupe va accroître ses moyens techniques. La superficie de l'usine va passer de 25 000 m2 à 33 500 m2, grâce à un investissement de 12 millions d'euros (hors équipements de production industriels). "Le déclencheur de l'investissement a été l'annonce par le groupe du lancement du SMS, le futur jet d'affaires du groupe", explique Christophe Valentin, responsable de la fabrication. "Dans ce bâtiment, nous allons développer une nouvelle activité liée à la protection des ailes : peintures techniques, décapage, dégraissage. Nous étudions et qualifions depuis plus de trois ans les procédés industriels qui vont nous permettre d'optimiser et de perfectionner ces opérations", précise le responsable.

Compétition oblige, l'optimisation industrielle est l'obsession de Seclin. Ces dernières années, le groupe a ainsi investi dans des moyens et procédés de production pour doper sa productivité. Comme ses unités d'usinage à très grande vitesse (UGV), des vraies Formule 1 dans leur catégorie. Dans des box de la taille d'une salle de classe, des panneaux de voilure entier d'une dizaine de mètre de long sont usinées automatiquement. Les robots sont équipés de broches opérant à 24 000 voire à 30 000 tours/min, et capables de se déplacer à 30 mètres par minute. "Aujourd'hui on met seulement 22 heures pour usiner des pièces d'une dizaine de mètres de long contre une soixantaine d'heures il y a 10 ans", indique l'un des techniciens qui pilote la machine. Le bureau d'études, qui a directement vue sur les ateliers de fabrication, a été mis à contribution pour la réalisation des outils industriels. Il conçoit les têtes des broches pour assurer un usinage rapide et précis. Certaines pièces affichent ainsi une masse finale inférieure à 500 Kg alors qu'elles ont été taillées dans des plaques de 6 tonnes au départ ! Il faut savoir en effet enlever le plus rapidement possible la matière. Les chutes et les copeaux sont récupérées et retournées au fournisseur pour recyclage.

L'usine mise grandement sur les nouveaux procédés industriels robotisés. Techniciens et ingénieurs à Seclin développent actuellement la robotisation du procédé de grenaillage. C'est à dire la déformation de pièces par la projection par air comprimé de petites billes de plomb (de 0,8 à 2 mm de diamètre) plutôt que par martelage. "Ce nouveau type de procédé nous permet de diviser par deux le temps pour travailler certaines pièces", explique un compagnon formé à ce nouveau procédé.

A pièces exceptionnelles, outils exceptionnels. Pour déformer des panneaux de voilure de 14 mètres de long et 2,5 m de large, l'usine nordiste dispose en effet de grands moyens industriels conçus sur mesure. Notamment sa nouvelle presse de formage automatisée : un montre imposant de plusieurs mètres de haut et de large capable d'assurer plusieurs tonnes de pression sur les grands panneaux de voilure. "Nous avons travaillé main dans la main avec les grands fabricants de machines-outils pour concevoir cette machine et son pilotage par commande numérique", indique Christophe Valentin. Parmi les partenaires : Forest Liné, Num Flexium, Sermati... la fine fleur de la machine outil française. Grâce à cet investissement de quatre millions d'euros, l'usine est capable de produire un panneau de voilure par jour !

Malgré cette automatisation grandissante, le savoir-faire humain reste indispensable. En fin de chaine de fabrication, les chaudronniers sont à l'oeuvre. Marteau à la main, frappe aussi précise que mesurée, oeil aiguisé capable de repérer la moindre déformation, ils assurent les finitions. Ces véritables artistes de la déformation de la matière vont parfaire le galbe d'une pièce, rectifier une épaisseur ...Et la tolérance est faible : moins de 3/10e de mm. "Sorti d'école, il faut encore 5 à 10 ans de métier pour former complètement de tels techniciens. A cette étape de la production, un coup de marteau de travers et c'est des dizaines de milliers d'euros qui partent à la poubelle", explique le responsable de la production.

Ces efforts permanents pour produire mieux et plus vite ont payé: "avec tous nos investissements, le temps nécessaire pour produire la voilure d'un Falcon 7X n'est plus que de 550 heures contre 750 heures auparavant", se félicite le dirigeant. Toutefois le site n'est pas l'abri des cycles du marché de l'aéronautique. Avec la crise de 2009 qui a lourdement frappé le marché des jet d'affaires, l'usine a été sévèrement touchée. Sur le dernier semestre de 2009, Seclin a dû chômer 40 jours. La solidarité entre les usines du groupe avait alors joué. Seclin a récupéré depuis de la charge industrielle de l'usine de Biarritz qui lui a confié l'assemblage des panneaux centraux de voilure des Falcon 900/2000, soit environ un millier d'heures par pièce. L'usine de Seclin se tient maintenant près pour la reprise du marché des avions d'affaires et surtout, l'arrivée du SMS, promis comme le prochain fleuron des jet d'affaires du groupe Dassault Aviation.

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A l'heure où les nuages noirs s'amoncellent sur les perspectives de vente aux EAU ou en Inde car le consortium Eurofighter joue les troubles-fêtes et casse ses prix, j'ai une petite question capitalistique.

Est il possible, pour Dassault, d'une manière ou d'une autre, d'isoler les actions détenues par EADS afin de leur faire porter le poids financier d'une éventuelle réduction du tarif proposé dans ces deux marchés où le Typhoon joue les lièvres pour faire baisser les prix.

Le principe serait le suivant : baisse de prix = dividende 0 consenti à EADS et dividende normal pour les autres actionnaires.

Ou bien alors : baisse de prix = résultat nul, donc dividende 0 pour tout l'actionnariat, mais par un biais quelconque, détacher quand même un coupon (même après un délai donné) pour les actionnaires, voire pour l'épargne salariale et l'intéressement, qui ne sont pas le principal concurrent dans cette affaire.

Je doute que ce soit possible (ou alors il faut d'excellents avocats d'affaire), mais ce serait finalement assez juste, non ?

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Les dividendes ne sont pas nominativement distribuables au gré de l'envie des dirigeants exécutifs vis à vis de leurs actionnaires, mais à l'initiative du Conseil d Administration, dont fait partie EADS qui est donc décisionnaire dans l'affaire...

Au delà, je ne pense pas que cette méthode impressionnerait beaucoup EADS; Dassault n'est d'ailleurs pas la machine à cash d'EADS

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  • 2 weeks later...

http://blogs.lesechos.fr/rubrique.php/philippe-escande/dans-la-famille-dassault-on-demande-le-petit-fils-a7649.html

Dans la famille Dassault, on demande le petit-fils...

Serge Dassault donne la préférence à son fils Olivier pour lui succéder l’heure venue

C’est par le détour d’une émission de télévision à l’eau de rose que Serge Dassault a mis fin à un suspense insoutenable. Lundi soir Mireille Dumas recevait sur France 3 le pdg du groupe Dassault. Interrogé sur sa succession, il a lâché “ Olivier est bien plus apte que d’autres ”. Le sémillant PDG de Dassault, 86 ans à peine, a donc enfin prononcé du bout des lèvres le nom de son fils aîné, Olivier, 60 ans cette année. C’est une spécialité chez les Dassault, on prend ses fonctions à l’âge où les gens normaux partent à la retraite. Et si possible, on étrille ses enfants afin qu’ils ne croient pas que cela va leur tomber tout cru dans la bouche. Après avoir traité son fils comme un incapable, Marcel Dassault n’a lâché le manche de l’entreprise qu’il avait fondé qu’à sa mort en 1987, à l’âge de 94 ans. Serge est donc monté sur le trône à 63 ans.

Tout le monde sait qu’Olivier est le successeur naturel. Il est le fils aîné, il a fait l’école de l’air et connaît bien les avions, il est député comme l’ont été son père et son grand-père et aspire à ce poste depuis très longtemps. Autant d’avantages par rapport à ses deux frères et sa sœur. D’ailleurs il était déjà le chouchou de son grand père il y a plus de trente ans.

On peut bien sûr railler ce mode de management archaique qui ne tient que par la présence discrète de maires du palais compétents et loyaux (le dernier, Charles Edelstenne, patron de Dassault Aviation, 63 ans, serait sur le départ), mais il faut s’y intéresser. D’abord parce que le groupe est un acteur très important du capitalisme français. Le patrimoine de Serge est estimé à plus de 7,5 milliards d’euros et le groupe détient des participations dans des sociétés comme Dassault Aviation bien sûr, mais aussi dans Dassault Systemes, la plus grande société française de logiciels, et dans des multinationales comme Thales ou Veolia. Ce sont aussi de gros investisseurs dans beaucoup de PME et de start up. Et puis évidemment, c’est un acteur incontournable de la Défense française.

Une puissance qui décline si on en juge par l’échec du Rafale qui n’a été vendu qu’a l’armée française et a peu de chances d’avoir un successeur. Mais par ses investissements, le groupe est au cœur de toutes les restructurations du secteur. EADS est actionnaire de Dassault et on parle, depuis deux ans, de fusion entre Safran, le constructeur de moteurs d’avions et Thales, l’équipementier dont Dassault possède 26%. L’avionneur bat de l’aile mais le capitaliste est plus puissant que jamais. La succession de Serge est donc une affaire d’intérêt national.

PHILIPPE ESCANDE

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:lol: merci phiphi

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201756813866-rafale-et-falcon-en-attendant-les-commandes-252760.php

Dassault Aviation vient de subir une douche froide aux Emirats arabes unis avec le Rafale. Et la conjoncture ne facilite pas la vente d'avions Falcon.

La question de la passation de pouvoirs ne se pose pas que pour le Groupe Dassault. Dassault Aviation, la branche aéronautique, qui emploie près de 12.000 personnes, est également concernée puisque son PDG, Charles Edelstenne, aura atteint la limite d'âge de soixante-quinze ans le 1 er janvier 2013. Aux manettes depuis 2001, ce dernier n'est pas issu de la famille du fondateur et sa succession est l'objet de bien des supputations.

Charles Edelstenne sollicitera-t-il un autre mandat ? A supposer qu'il le veuille, ce n'est pas gagné. Les statuts de l'entreprise imposent d'obtenir que les deux tiers du conseil d'administration se prononcent pour. L'aval d'EADS, qui détient 46 % de Dassault aviation, est donc incontournable. Seul souci : les rapports entre Dassault et EADS ne sont pas au beau fixe, les deux groupes étant en concurrence frontale sur les avions de combat et les drones...

Reprise fragile des jets d'affaires

Charles Edelstenne doit aussi composer avec une conjoncture difficile. Sur le plan militaire, le Rafale vient de subir une douche froide aux Emirats arabes unis, pays sur lequel, après le Brésil, il avait fondé beaucoup d'espoirs. (« Les Echos » du 17 novembre). Les chances de conclure la vente de 60 exemplaires de l'avion de combat n'ont pas disparues, mais rares sont ceux qui voient une issue positive avant plusieurs mois désormais. A court terme, les meilleurs espoirs d'engranger une première référence export - dont l'avionneur et l'Etat ont grand besoin, l'un pour ses bureaux d'études et l'autre pour son budget -résident en Suisse et en Inde.

En attendant, Dassault compte sur le marché des avions d'affaires pour faire tourner la boutique. Et là aussi, la situation reste sinon difficile du moins incertaine. Si les commandes de jets Falcon sont nettement remontées ces derniers mois, avec un solde redevenu positif de 30 appareils à fin septembre, cette reprise reste fragile du fait du ralentissement économique occidental.

Mais surtout, les livraisons de jets d'affaires sont très en dessous du niveau de l'an dernier, avec seulement 35 Falcon livrés de janvier à fin septembre, contre 67 sur la même période de 2010. Le chiffre d'affaires sur neuf mois accuse un recul de 29 % et devrait donc ressortir en baisse sensible sur l'ensemble de l'exercice.

Même en cas de reprise durable du marché de l'aviation privée, il faudra probablement attendre au moins un an avant de retrouver les niveaux d'avant-crise. Avec plus de 3,1 milliards d'euros de trésorerie disponible, Dassault Aviation a néansmoins les moyens de se montrer patien

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il veut plus

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201759607961-serge-dassault-ma-succession-n-est-pas-ouverte-253322.php

Serge Dassault : « Ma succession n'est pas ouverte »

Après avoir donné sa préférence à son fils aîné, Olivier, pour lui succéder, Serge Dassault a précisé hier que « sa succession n'est pas ouverte et que ses quatre enfants sont des héritiers à parts égales ». « La désignation des dirigeants futurs du groupe sera prise en temps utile par les instances qui ont été mises en place à cet effet », a-t-il écrit dans un courrier aux « Echos ». Dans une émission de Mireille Dumas, diffusée lundi dernier sur France 3, Serge Dassault a déclaré que son fils Olivier « est beaucoup plus apte que d'autres » pour reprendre le flambeau. « C'est celui qui me paraît le plus adapté », a-t-il ajouté, estimant que ses trois autres enfants « n'ont rien fait d'intéressant ». (« Les Echos » du 23 novembre 2011).

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