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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force
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Lu au sujet du programme de rachat d'Actions de Dassault Aviation, tel que présenté aux actionnaires:

"conserver des actions en vue d'une utilisation ultérieure, pour les remettre en paiement ou en échange, notamment dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe, dans la limite de 5% du capital social"

 

La croissance externe n'est donc plus un tabou chez DA.  Moi je leur suggérerais bien reprendre les 55% détenus par Singapore Aerospace dans EFW, pour prendre un pied en Allemagne dans une dernières entreprises aéronautiques Allemandes non contrôlée par Airbus.   Cela pourrait ouvrir qq marchés en Allemagne et en Europe de l'Est, où Dassault est, à ce jour,  superbement ignoré.

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Il y a 8 heures, Pakal a dit :

Lu au sujet du programme de rachat d'Actions de Dassault Aviation, tel que présenté aux actionnaires:

"conserver des actions en vue d'une utilisation ultérieure, pour les remettre en paiement ou en échange, notamment dans le cadre d'éventuelles opérations de croissance externe, dans la limite de 5% du capital social"

 

La croissance externe n'est donc plus un tabou chez DA.  Moi je leur suggérerais bien reprendre les 55% détenus par Singapore Aerospace dans EFW, pour prendre un pied en Allemagne dans une dernières entreprises aéronautiques Allemandes non contrôlée par Airbus.   Cela pourrait ouvrir qq marchés en Allemagne et en Europe de l'Est, où Dassault est, à ce jour,  superbement ignoré.

Il faut se souvenir que Dassault Aviation a acheté Execut-Jet et TAG aviation, plus des ateliers de maintenance de Ruag en Suisse en 2018, ce qui lui a permis de renforcer considérablement sa couverture mondiale dans l'aviation d'affaires.

Je verrais plutôt une poursuite de la croissance externe dans ce domaine.

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Il y a 8 heures, Obelix38 a dit :

Morceau choisi : :tongue:

Citation

55:20 : "Sur le SCAF et le TEMPEST, écoutez, moi, le jour la Grande Bretagne, fidèle allié de l'Amérique, et le Japon, non-moins fidèle allié de l'Amérique, feront un avion de combat concurrent des Américains, ce jour-là effectivement je m'inquièterais . . . Je ne suis pas inquiet, hein ! . . . J'ai peut-être tors, et il faut être modeste dans le domaine, mais je ne suis pas inquiet ! L'alliance qui est dans le SCAF me parait beaucoup plus sérieuse que l'alliance qui est dans le TEMPEST . . ."

Oui enfin l'Allemagne et l'Espagne sont aussi de très fidèles alliés de l'Amérique en matière militaire.

Trappier n'a qu'à moitié raison sur ce coup-là.

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Il y a 10 heures, Patrick a dit :

Oui enfin l'Allemagne et l'Espagne sont aussi de très fidèles alliés de l'Amérique en matière militaire.

Trappier n'a qu'à moitié raison sur ce coup-là.

C'est ce que je me suis dit aussi... et puis les britishs ont bien fait l'Eurofighter en son temps...

Mais pour le reste, une fois de plus, sacré bonhomme Eric Trappier, j'ai bien aimé la pique aux ONG sur la fin, et l'indignation du sénateur Gilbert Roger dont la profession et d'être... maitre nageur sauveteur...

Et puis il a peut être surtout voulu exprimer ainsi qu'il était, lui et sa boite, LE concurrent déclaré des américains sur le créneau !

Modifié par Yorys
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Le 26/05/2023 à 13:43, Yorys a dit :

j'ai bien aimé la pique aux ONG sur la fin

Pas moi.

De quelles ONG parle-t-il ? qui les manipulent ? quelles sont ses sources ?

Finir son audition par des insinuations vagues sans apporter la moindre preuve, c'est très léger, pour rester poli.

Modifié par Kovy
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Il y a 2 heures, emixam a dit :

Ben on sait que derrière la taxonomie il y a des ONG, et que quand la commission veux influer sur la taxonomie les ONG portent plainte. 

Et quand on voit l'impact de cette taxonomie sur les industries de la défense sa position se comprend. 

On peut ajouter depuis un an également les 3 ONG (ECCHR, ...) qui ont porté plainte contre DA pour complicité de crimes de guerre au Yémen.

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On rappellera également que les seuls vrais crimes de guerre contre des civils documentés au Yémen, ce sont les Tornados Britannico-germano-italiens et les F-15 américains des saouds qui larguent des bombes sur Sana. Et un Typhoon saoudien qui a tiré un Brimstone de MBDA UK (et non pas France) sur un bus scolaire rempli d'enfants.

Ça les ennuie qu'on vende des armes à leur place, c'est tout.

Continuons. Les chiens aboient, la caravane passe.

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On en parlait, justement : 

Article OPEX 360, avec le titre : Un rapport du Sénat dénonce les liens troubles de certaines ONG qui s’attaquent à l’industrie française de la défense

https://www.opex360.com/2023/06/05/un-rapport-du-senat-denonce-les-liens-troubles-de-certaines-ong-qui-sattaquent-a-lindustrie-francaise-de-la-defense/

Citation

 

La guerre en Ukraine a mis un frein aux projets européens de « taxonomie », lesquels prévoient d’élaborer des règlements visant à classer les activités économiques selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance [ESG] afin d’orienter les investissements réalisés par les organismes financiers vers des activités liées à la transition écologique ou dites « durables ». Et, s’agissant de l’avenir de la Base industrielle et technologique de défense [BITD], qui pourrait se voir priver de financements, cela donne matière à débat, notamment en France, où plusieurs rapports parlementaires ont été remis sur ce sujet.

L’un d’eux a d’ailleurs donné lieu à une proposition de résolution européenne qui, déposée par la commission de la Défense en novembre 2021, défendait la nécessité de « protéger la base industrielle et technologique de défense et de sécurité européenne des effets de la taxonomie européenne de la finance durable ». En mars dernier, dans une question écrite adressée au ministère des Armées [qui est toujours sans réponse à cette heure], la sénatrice Catherine Dumas a rappelé que la Commission européenne avait promis de revoir sa position concernant le financement des industries de défense compte tenu du « contexte géopolitique créé par la guerre en Ukraine ». Seulement, aucune nouvelle proposition visant à amender ce projet de taxonomie n’a été faite à ce jour. Et cela n’est pas sans conséquence pour les établissements financiers, qui hésitent à financer des entreprises de la BITD, voire à accorder des crédits à des employés de ce secteur, comme l’a déploré Emmanuel Levacher, le Pdg d’Arquus.

Quoi qu’il en soit, une épée de Damoclès plane donc toujours sur la BITD, comme l’a souligné Éric Trappier, le patron de Dassault Aviation, lors d’une récente audition au Sénat. « Sur la taxonomie, je rappelle que si en Europe la stigmatisation des industries de défense a été mise de côté, il n’en reste pas moins qu’à Bruxelles et au Parlement européen en particulier de nombreux discours critiquent l’industrie de défense. Ce type de discours profite aux Américains ou à nos ennemis », a-t-il avancé. Et d’insister : « La taxonomie sociale a été mise de côté mais n’en demeure pas moins une ambiance de méfiance vis-à-vis des industries de défense. Il faudrait pouvoir être fier de contribuer à développer des matériels militaires dans un cadre démocratique, au lieu d’être montrés du doigt. Analysons ceux qui montrent du doigt : d’où viennent-ils ? Qui sont-ils? On serait surpris de voir que certains attaquent plutôt l’Europe que leur propre pays ».

À ces questions, les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et de la Défense ont quelques idées de réponses.

Les « difficultés d’accès aux financements privés résultent de la prise en compte par les acteurs concernés de deux risques : un risque juridique – et force est de constater que les investisseurs privés sont soumis à un nombre croissant de règles et normes contraignantes – et un risque d’image, ‘réputationnel’, alimenté en partie par certaines organisations non-gouvernementales [ONG] et des lobbies », a ainsi affirmé Pascal Allizard, co-auteur, avec Yannick Vaugrenard d’un rapport d’information sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », remis à l’occasion de l’examen du projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30.

« Cela nous a été très clairement expliqué lors de nos auditions : certaines ONG, qui n’en ont que le nom, sont financées par certains pays et ont pour seul objectif de nuire à la BITD européenne et française. À cet égard, les textes en matière environnementale, sociale et de gouvernance, tels que les projets de taxonomie ou d’écolabels, constituent de véritables épées de Damoclès pour la BITD », a ensuite accusé M. Allizard.

Aussi, selon M. Vaugrenard, le rapport recommande de « pousser la Banque Européenne d’Investissement à revoir sa politique interne qui lui interdit actuellement de financer des investissements dans le secteur de la défense », ce qui serait un « signal fort à l’égard des investisseurs privés », et appelle à « établir une cartographie précise des ONG et lobbies actifs en matière ESG et dont l’action peut avoir des conséquences sur notre industrie de défense ».

Pour le sénateur Cédric Perrin, très au fait de ces questions, il « faut arrêter de croire que les conseils d’administration des banques décideraient spontanément, du jour au lendemain, d’arrêter de financer les entreprises de la défense ». Et d’ajouter : « Il y a une pression exercée par certaines ONG qui, j’imagine, sont financées par des pays étrangers. Il me semble qu’il faut désormais mettre des noms sur ces organisations qui n’ont aucun intérêt à ce que notre BITD se développe ».

Et pour M. Perrin, il faudrait commencer ce travail sans tarder. « Le problème de financement touchait d’abord les PME puis les entreprises de taille intermédiaire, désormais même les grands groupes sont victimes de ces cabales contre la défense qui sont parfaitement orchestrées ».

Pour le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Christian Cambon, c’est un « vrai sujet ». « Nous savons que des pays qui veulent nuire à nos industries se servent de certaines ONG. Même si la plupart d’entre-elles sont évidemment respectables et font un travail essentiel, d’autres sont cependant instrumentalisées pour pousser ces projets de taxonomie dans un sens défavorable à notre BITD ».

Cela étant, le rôle trouble tenu par certaines ONG dans les « attaques réputationnelles » contre la BITD française n’est pas une nouveauté. Il avait d’ailleurs été pointé par le général Éric Bucquet, quand il était à la tête de la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense [DRSD, contre-espionnage et contre-ingérence]. « Je pense que lorsqu’une ONG bloque un port français pour empêcher l’exportation d’armes, il y a un intérêt économique derrière, la difficulté étant de le prouver » et « si les militants agissent en toute innocence, avec naïveté, les financements, eux, proviennent parfois de puissances qui œuvrent contre les intérêts de la France », avait-il expliqué aux députés.

 

Bon, on attend les noms et les sources de financement...

 

 

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ENFIN!

Quelles seraient les meilleures méthodes d'action à votre avis?

Je pense pour ma part que pratiquer le name & shame et s'adresser directement, sur les réseaux sociaux ou par voix de presse, nommément, aux administrations derrière ces Organisation Gouvernementales Adverses (il faut bien leur trouver un nom) est la meilleure solution. Quitte à mettre sous le nez du public étranger, pas seulement français, et ce y-compris de façon grotesque, les horreurs commises avec les armes produites par le MIC de ces pays adverses: production de mines antipersonnel, de sous-munitions "dumb" polluantes, d'explosifs thermobariques non-discriminant, présence de produits chimiques dangereux quand des alternatives existent, etc etc, et surtout utilisation documentée dans des crimes de guerre avérés.

Ceux que nous avons en face ne respectent ni la probité, ni le dialogue, ni surtout les efforts de bonne foi consentis pour limiter les risques d'utilisation illégale d'armements vendus par la France. La seule chose qu'ils comprennent ce sont les paires de baffes.

Et bien action. Il est grand temps.

On ne traite pas un pays """""""""""""allié""""""""""""" comme la France de cette façon. C'est au-delà de la déloyauté. Au-delà du mépris.

Modifié par Patrick
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