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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force
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il veut plus

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201759607961-serge-dassault-ma-succession-n-est-pas-ouverte-253322.php

Serge Dassault : « Ma succession n'est pas ouverte »

Après avoir donné sa préférence à son fils aîné, Olivier, pour lui succéder, Serge Dassault a précisé hier que « sa succession n'est pas ouverte et que ses quatre enfants sont des héritiers à parts égales ». « La désignation des dirigeants futurs du groupe sera prise en temps utile par les instances qui ont été mises en place à cet effet », a-t-il écrit dans un courrier aux « Echos ». Dans une émission de Mireille Dumas, diffusée lundi dernier sur France 3, Serge Dassault a déclaré que son fils Olivier « est beaucoup plus apte que d'autres » pour reprendre le flambeau. « C'est celui qui me paraît le plus adapté », a-t-il ajouté, estimant que ses trois autres enfants « n'ont rien fait d'intéressant ». (« Les Echos » du 23 novembre 2011).

Pouah, un fils de, de plus! Quand on voit comment arnaud lagardère a tourné et ce qu'il a fait de l'empire dont il a hérité, et ben j'espère que le olivier me fera me fourvoyer.

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Enfin vendre pour vendre ce n'est pas très utile. Si ce qu'on arrive à vendre est produit au détriment de l'armée de l'air, on n'y gagne pas vraiment en nombre d'appareil produit. Si on vend à perte (ou presque) ce n'est pas cette vente qui permettra d'améliorer les rafales de l'AdA. Si en plus les pertes du à cette vente doivent être assumée (au moins partiellement) par le budget de la défense, ce n'est pas non plus ce qui permettra de financer les modernisations de nos autres avions.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas vendre, mais il ne faut pas non plus chercher à vendre juste pour avoir le label "export proven" Quand on voit ce que donne le typhoon qui, bien que produit à 2 ou 3 fois plus d'exemplaires que le rafale et utilisé par 6 ou 7 fois plus de pays, n'est ni plus performant ni moins cher que le rafale, ça ne donne pas vraiment envie de faire du chiffre.

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Rafale en EAU + Drone + Mirage-2000 arrêté bien tôt ... et j'en oublie sans doute

La solution de nationalisation n'a t elle pas déjà été évoquée ?  Au moins la partie militaire, ou le tout pour y récupérer des sous

Y en a marre de voir cette famille si mal gérer notre "portefeuille" national stratégique: c'est à dire nos capacités en aviation militaire de combat

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Rafale en EAU + Drone + Mirage-2000 arrêté bien tôt ... et j'en oublie sans doute

La solution de nationalisation n'a t elle pas déjà été évoquée ?  Au moins la partie militaire, ou le tout pour y récupérer des sous

Y en a marre de voir cette famille si mal gérer notre "portefeuille" national stratégique: c'est à dire nos capacités en aviation militaire de combat

Que Georges Marchais sorte du corps de Béchar06,  :lol: vade retro communistas  :oops: :happy:

Si il y a bien une E qui réussit à nous fournir convenablement et sans trop faire exploser les coûts, c'est bien DA. CF les dérapages BAE ou celui de l'Eurofighter.

Et tu veux nationaliser la boîte.Les allemands ne voulaient pas fusionner avec DCNS ou Nexter parce que celle-ci est détenue par l'état français.

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Et tu veux nationaliser la boîte.Les allemands ne voulaient pas fusionner avec DCNS ou Nexter parce que celle-ci est détenue par l'état français.

Pour les allemands, ils sont très "faites ce que je dis, pas ce que je fais ..." : lorsqu'il a fallu sortir les "sous-entreprises" du giron d'Airbus, au moment de Power-8, là où les français ont galéré avec Socata, Dilton ou Aérolia dont les activités ne sont pas florissantes ou bien sont délocalisée en Tunisie et au Maroc, dans le même temps, les filliales Allemandes étaient reprises par les Länder avec derrière une politique de développement, de la formation, un effort commercial et de diversification poussée.

C'était juste mon petit troll du samedi après-midi  ;)

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La solution de nationalisation n'a t elle pas déjà été évoquée ?  Au moins la partie militaire, ou le tout pour y récupérer des sous

Y en a marre de voir cette famille si mal gérer notre "portefeuille" national stratégique: c'est à dire nos capacités en aviation militaire de combat

Mitterrand a failli le faire en 81. Mais je crois que Marcel a préféré donner (gratuitement ? en tout cas moins cher que via une nationalisation) une partie de son entreprise à l’État.

Maintenant dire que la boite gère mal notre capacité de production d'avions de combat moderne, c'est vraiment démagogique. Aucun autre constructeur n'a aussi bien respecté les délais et devis que Dassault au cours des 20 dernières années. Si tu reproches à Dassault de ne pas arriver à exporter le rafale, c'est vrai mais et alors ? En tant que français tu devrais te réjouir de payer moins cher un avion purement français et au moins aussi performant (pour ne pas dire plus) que tes voisins qui se contentent d'un avion partiellement produit chez eux ou pour les USA d'un avion qui bénéficie d'une production nettement plus importante.

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le petit pb dans ton raisonmment c'est qu'on a besoin de Dassault pr maintenir nos capacités a produire par nous meme des avions de chasse, et assurer notre souveraineté. Et ca passe par...l'export.

Aussi, vendre des rafales nous font gagner des devises. Donc une fois de plus, on a besoin de l'export.

Sans export, couic le futur du rafale.

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http://www.sudouest.fr/2011/11/27/dassault-a-un-tournant-564499-4689.php

Le groupe Dassault à un tournant

Alors que le Rafale n'a toujours pas décollé à l'export, la question de la succession des dirigeants commence à se poser.

Dans une émission de télévision la semaine passée, Serge Dassault (à gauche) a présenté son fils aîné, Olivier, comme le plus capable d'assurer la succession. photo afp

Dassault a connu des jours meilleurs. Dans un horizon qui était déjà gris, le camouflet reçu aux Émirats - où le Rafale, jusqu'ici seul en lice, a été mis en compétition avec l'Eurofighter germano-britanno-hispano-italien -, a semé la stupeur chez beaucoup de salariés. La rebuffade est d'autant plus cinglante qu'Abou Dhabi a pris soin de souligner la responsabilité de l'avionneur. Dassault ne peut cette fois-ci se réfugier derrière les lacunes de la politique française.

Le contrat n'est pas forcément perdu. Mais des mois pourraient s'écouler avant qu'Abou Dhabi ne se prononce. Or le plan de charge militaire de l'avionneur est au plus bas. En l'absence de toute commande étrangère, Mérignac ne sort en ce moment qu'un Rafale par mois pour l'armée française.

D'autres pistes subsistent à l'export. Le Brésil pourrait prendre une décision l'an prochain. Mais les chances du Rafale y sont moins écrasantes qu'on ne l'avait prématurément estimé il y a deux ans. À une échéance plus rapprochée, la Suisse, qui a besoin d'une quinzaine d'appareils, devrait faire savoir si elle opte pour l'avion français, pour l'Eurofighter ou pour le Gripen suédois.

Mais la bataille la plus cruciale se déroule à New Delhi, où l'Inde doit annoncer si elle entame avec Dassault ou avec Eurofighter des négociations exclusives en vue de l'achat de 126 avions. Un nouvel échec du Rafale serait un désastre pour Dassault.

Dans le même temps, l'activité civile n'est pas au beau fixe. Certes, la période des annulations d'achat massives de 2008-2009 est révolue. Mais avec une trentaine de commandes de Falcon sur les trois premiers trimestres, les prises d'ordre sont loin des records du milieu de la dernière décennie. À une cadence récemment réduite, le plan de charge offre une visibilité d'un peu plus de deux ans, à condition qu'une nouvelle crise économique mondiale ne vienne pas frapper un marché convalescent.

Le fils préféré

Ces incertitudes interviennent au moment où commence à se poser le problème de la succession au sein de Dassault Aviation. Le PDG, Charles Edelstenne, expert-comptable astucieux et autoritaire, est encore très vert. Mais en 2013, il sera frappé par la limite d'âge des 75 ans fixée par les statuts. Et il faudra lui trouver un successeur.

Serge Dassault a levé un coin du voile lundi chez Mireille Dumas en présentant son fils aîné, Olivier, comme le plus capable d'assurer la succession. Ancien élève de l'École de l'air, pilote confirmé, l'intéressé, député de l'Oise, a salué une « évolution importante », mais s'est bien gardé de pavoiser, au regard de s rapports complexes qui le lient à son père.

Olivier était le petit-fils préféré de son grand-père Marcel Dassault, dont les relations avec Serge n'étaient pas toujours placées sous le signe d'une affection débordante. Et jusqu'à sa mort à 94 ans, le fondateur avait choisi de confier à des cadres supérieurs parfois très vieillissants, comme Benno Claude Vallières, le manche de Dassault Aviation, auquel son fils n'accéda qu'à la soixantaine passée. Un cap franchi cette année par Olivier.

Un empire

De toute façon, Dassault Aviation, dont la famille et EADS se partagent la moitié du capital à parts presque égales, ne constitue qu'une branche de l'empire.

Le groupe GIMD, qui rassemble l'essentiel du patrimoine collectif des descendants de Marcel Dassault, inclut aussi une grosse participation dans l'entreprise informatique Dassault Systèmes - une pépite - ainsi que « Le Figaro », la galerie d'art Artcurial, deux autres sociétés aéronautiques (Sabca et Sogitec), un gros portefeuille immobilier et un cru classé de Saint-émilion.

De son bureau du rond-point des Champs-Élysées, Serge Dassault, 86 ans, tient encore directement les rênes de cet ensemble. Il a déclaré cette semaine que sa succession n'était pas encore ouverte. Et, de toute façon, les frères et la sœur d'Olivier, Laurent, Thierry et Marie-Hélène, ne sauraient être dépossédés de ce qui leur revient. Même si le patriarche n'a pas eu pour eux chez Mireille Dumas des propos débordant de tendresse et d'admiration.

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Mitterrand a failli le faire en 81. Mais je crois que Marcel a préféré donner (gratuitement ? en tout cas moins cher que via une nationalisation) une partie de son entreprise à l’État.

Maintenant dire que la boite gère mal notre capacité de production d'avions de combat moderne, c'est vraiment démagogique. Aucun autre constructeur n'a aussi bien respecté les délais et devis que Dassault au cours des 20 dernières années. Si tu reproches à Dassault de ne pas arriver à exporter le rafale, c'est vrai mais et alors ? En tant que français tu devrais te réjouir de payer moins cher un avion purement français et au moins aussi performant (pour ne pas dire plus) que tes voisins qui se contentent d'un avion partiellement produit chez eux ou pour les USA d'un avion qui bénéficie d'une production nettement plus importante.

Que Georges Marchais sorte du corps de Béchar06,  :lol: vade retro communistas  :oops: :happy:

http://www.sudouest.fr/2011/11/27/dassault-a-un-tournant-564499-4689.php

Serge Dassault a levé un coin du voile lundi chez Mireille Dumas en présentant son fils aîné, Olivier, comme le plus capable d'assurer la succession. Ancien élève de l'École de l'air, pilote confirmé, l'intéressé, député de l'Oise, a salué une « évolution importante », mais s'est bien gardé de pavoiser, au regard de s rapports complexes qui le lient à son père.

Olivier était le petit-fils préféré de son grand-père Marcel Dassault, dont les relations avec Serge n'étaient pas toujours placées sous le signe d'une affection débordante. Et jusqu'à sa mort à 94 ans, le fondateur avait choisi de confier à des cadres supérieurs parfois très vieillissants, comme Benno Claude Vallières, le manche de Dassault Aviation, auquel son fils n'accéda qu'à la soixantaine passée. Un cap franchi cette année par Olivier.

OK, j'ai peut être manqué de précisions sur "notre capacité de production d'avions de combat" ... J'ai toujours été trés fier de la série des Mirages et Rafale, de la conception à la mise en oeuvre !  Le compliment de Philippe me va droit au coeur ! :happy:

Mais j'enrage d'autant plus de l'esprit trop particulier de cette famille... qui s'étale et en passe par Mireille DUMAS ( je n'ai pas vu l'émission ), puisque Jour de  France ne semble plus trop en vogue !

L'Industrie mérite mieux que ce genre d'émission TV pour faire sa promotion !

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OK, j'ai peut être manqué de précisions sur "notre capacité de production d'avions de combat" ... J'ai toujours été trés fier de la série des Mirages et Rafale, de la conception à la mise en oeuvre !  Le compliment de Philippe me va droit au coeur ! :happy:

Mais j'enrage d'autant plus de l'esprit trop particulier de cette famille... qui s'étale et en passe par Mireille DUMAS ( je n'ai pas vu l'émission ), puisque Jour de  France ne semble plus trop en vogue !

Une entreprise familiale avec des liaisons politiques ne devrait pas avoir la préférence absolue en matière de marché publique (je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas y répondre).

De là à en appeler à une "nationalisation d'autorité", franchement, non.

Il suffit d'arrêter les marchés octroyés de fait pour cette entreprise et tout tombe ...

Après que ça tombe dans les bras de l'état, d'un concurrent franco-allemand ou des chinois, c'est un problème de politique industrielle et technologique (si cette vision a encore un sens en France autre que pour faire de la com à bon compte).

L'Industrie mérite mieux que ce genre d'émission TV pour faire sa promotion !

Argument béton ...  :P
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Une entreprise familiale avec des liaisons politiques ne devrait pas avoir la préférence absolue en matière de marché publique (je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas y répondre).

De là à en appeler à une "nationalisation d'autorité", franchement, non.

Il suffit d'arrêter les marchés octroyés de fait pour cette entreprise et tout tombe ...

Après que ça tombe dans les bras de l'état, d'un concurrent franco-allemand ou des chinois, c'est un problème de politique industrielle et technologique (si cette vision a encore un sens en France autre que pour faire de la com à bon compte).

Sauf que Dassault Aviation n'est détenu qu'à 51% par la dite famille, le reste est au main du concurrent Franco-Allemand.

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Sauf que Dassault Aviation n'est détenu qu'à 51% par la dite famille, le reste est au main du concurrent Franco-Allemand.

Négatif Dassault Aviation appartient au Groupe Industriel Marcel Dassault à hauteur de 50,5 % et détenu à hauteur de 46,3 % par la partie française de EADS et non allemande et 3,2 par l'état français.

Image IPB

Dassault est détenu à 50,5 % par le Groupement Industriel Marcel Dassault, à 46,3 % par EADS et 3,2 % par l'État.

http://www.armement.ead-minerve.fr/co/module_Atlas%20des%20industries%20de%20larmement_2.html

Image IPB

http://www.armement.ead-minerve.fr/co/module_Atlas%20des%20industries%20de%20larmement_44.html

Je reviendrais plus en détail ce soir sur les montages et rouages capitalistiques et industriels.Qui fait quoi? Qui a le droit?...

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  • 3 weeks later...

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/En-Gironde-les-ouvriers-du-Rafale-sont-preoccupes-par-leur-avenir-_NP_-2011-12-14-746979

En Gironde, les ouvriers du Rafale sont préoccupés par leur avenir

En évoquant l’arrêt éventuel de la production d’avions Rafale, le ministre de la défense a accru les craintes des employés sur d’éventuelles réductions d’effectifs.

François Fillon se dit confiant pour le contrat brésilien.

« Les déclarations de Gérard Longuet inquiètent les salariés de Dassault »,  se désole Jean-Claude Cousiney, 55 ans, contrôleur qualité sur la chaîne du Rafale et secrétaire de l’union locale CGT à Mérignac.

Mercredi 14 décembre, le ministre de la défense a prévenu que si le Rafale ne se vendait pas à l’étranger, il cesserait d’être fabriqué une fois l’armée française équipée. Une « menace »,  qui s’ajoute aux « annonces régulières de notre PDG nous expliquant que nous sommes au creux de la vague ». 

À Mérignac, près de Bordeaux, le site emploie 1 247 salariés, qui travaillent sur des avions civils (les Falcon) et militaires. Dans ce contexte économique morose, « bon nombre de collègues redoutent des réductions d’effectifs, notamment le non-remplacement des départs à la retraite »,  rapporte Cyril Courel, 35 ans, technicien et secrétaire de la CGT à Dassault Mérignac.

À ses côtés, Xavier Marcelin, 37 ans, élu CGT au CE, souffle : « Quand je suis rentré à 22 ans chez Dassault, j’étais sûr de finir ma carrière ici, maintenant je ne sais plus. » 

Onze appareils par an

Pourtant, « la production du Rafale ne devrait pas s’arrêter avant 2030 »,  souligne Cyril Courel. Le livre blanc sur la défense de 2008 prévoit la livraison de 286 appareils aux armées. Actuellement, chaque année, seuls onze sortent de l’usine de Dassault à Mérignac. C’est le strict minimum pour maintenir la chaîne de production.

Aujourd’hui, l’angoisse des techniciens est vive. Les propos de Gérard Longuet ont ravivé les critiques sur le Rafale, alors que la France est toujours en compétition pour le vendre en Inde, aux Émirats arabes unis et au Brésil – où le premier ministre François Fillon est en visite pour trois jours. Il s’est dit mercredi « confiant »  sur les chances de l’avion de français, grâce à « un transfert de technologie sans équivalent ». 

Le coût du Rafale, plus élevé que ses concurrents, le F18 Super Hornet de l’américain Boeing, le Gripen NG du suédois Saab ou l’Eurofighter du consortium européen EADS, est mis en cause.

500 entreprises pour la fabrication du Rafale

Pour Jacques Lamazère, délégué CGC (syndicat majoritaire), ce « procès »  est « injustifié ». « C’est le seul avion multirôle sur le marché capable d’effectuer toutes les missions : chasse en haute et basse altitude, bombardement, reconnaissance. Il remplace cinq appareils ! Au final, ça coûte moins cher au contribuable. » 

Selon Jean-Claude Cousiney, le manque de compétitivité de l’appareil est dû à un euro trop fort par rapport au dollar. « Le Rafale est le seul programme de cette ampleur dont les coûts ont été maîtrisés par un effort constant de la DGA  (Direction générale de l’armement) et des industriels »,  a tenu à rappeler lundi Charles Edelstenne, PDG de Dassault, dans une interview au  Figaro.  Il a également précisé que la production du Rafale, 100 % française, « procure de la charge de travail à près de 500 entreprises »,  soit 7 000 emplois au total.

François Fillon a cherché à rassurer

Mais, aux yeux de Cyril Courel, la vraie raison de cet échec à l’export est politique. « Lorsque l’on vend un avion, on vend aussi des capacités d’intervention. Or, la France est devenue une puissance moyenne. »  « Gérard Longuet a voulu envoyer un signal. C’est le dernier avion franco-français »,  analyse le député et maire PS de Mérignac, Michel Sainte-Marie.

Soucieux d’« éteindre »  au plus vite cette polémique, désastreuse en termes d’image, lundi, sur la base de Saint-Dizier, en Haute-Marne, François Fillon a vanté les « capacités du Rafale démontrées en Libye de façon tout à fait exceptionnelle ». 

De leur côté, les salariés se disent encore plus « déterminés à tout faire pour garder l’esprit Dassault, celui du travail bien fait, et maintenir un savoir-faire industriel d’excellence »,  conclut, avec fierté, Jacques Lamazère.

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http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201796273327-succession-chez-dassault-le-fils-aine-franchit-une-etape-263461.php

Succession chez Dassault : le fils aîné franchit une étape

Olivier Dassault a franchi une nouvelle étape pour succéder, le jour venu, à son père Serge à la tête de l'empire familial. L'aîné de la fratrie, âgé de soixante ans, a été nommé avant-hier président du conseil de surveillance du groupe Dassault, le holding familial qui coiffe notamment Dassault Aviation, Dassault Systèmes et « Le Figaro », indiquent des sources concordantes. La décision a été prise à l'issue d'un conseil de famille. Elle intervient moins d'un mois après des déclarations de Serge Dassault, quatre-vingt-six ans, jugeant son fils aîné « beaucoup plus apte que les autres » à lui succéder. Contacté, Olivier Dassault s'est refusé à confirmer cette décision, qui ne devrait rien changer dans l'immédiat à la gouvernance du groupe. « Serge Dassault est le président du groupe et il le demeure, insiste-t-il. Mes frères et moi-même exerçons seulement des fonctions de conseil, pour soutenir son action. »

Jusqu'à présent, Serge Dassault cumulait la présidence opérationnelle du groupe et celle du conseil de surveillance, qui ne joue qu'un rôle consultatif. Taillés sur mesure pour Serge Dassault, les statuts du groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) confèrent en effet tous les pouvoirs à son président. Cependant, le conseil de surveillance aura un rôle central à jouer quand le sénateur de Corbeil-Essonnes quittera la présidence. Le conseil, réduit aux cinq héritiers (l'épouse de Serge Dassault et leurs quatre enfants Olivier, Laurent, Thierry et Marie-Hélène), nommera alors son successeur après avis favorable d'un « comité des sages ». Et, contrairement à la situation actuelle, il disposera de pouvoirs de contrôle étendus sur l'action du futur président.

Sans être déterminante, la nomination d'Olivier Dassault à la présidence du conseil de surveillance n'est donc pas anodine. Elle place le député de l'Oise en pole position dans la course à la succession, qui l'oppose principalement à son frère Laurent, vice-président de GIMD. Cependant, le peu de publicité donné à cette nomination montre que les jeux ne sont pas faits. Olivier Dassault aura encore probablement encore beaucoup d'efforts à consentir pour obtenir l'aval de ses frères et soeur.

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Ce n'est pas a eux le triangle noir sur la couverture?   :'(

edit:FATac, ils sont présent page 19 avec l'entretient du responsable de ce projet collaboratif.

Four questions for Pierre Faure

Executive Committee President at BoostAeroSpace, and e-business/ CRM Director at Dassault Aviation

Contact mag: What was the context when BoostAeroSpace was created?

Pierre Faure: This project is part of an overall strategic vision laid out in 2003 by the

GIFAS (French Aerospace Industries Group), already embodied in several

standardization or support projects for SMEs (small and medium enterprises): e-PME

(2003), BoostAero (2004), Seine (2006) and e-Aero (2007). In the Aerospace & Defense

industry, the majority of product value is generated by our suppliers, mainly SMEs.

In international competition, it is no longer possible for any company to win alone;

competitiveness is now in the realm of the extended enterprise. Inter-company

digital collaboration thus becomes vital for all programs in our industry, throughout

the supply chain.

Contact mag: What are the challenges for the Aerospace industry?

Pierre Faure: In early 2008, spurred by GIFAS, Airbus, Dassault Aviation, EADS, Safran

and Thales decided to create the European digital hub BoostAeroSpace, supplying

high-added-value secure, standardized collaborative services. This hub will be

operational in 2011. These services cover the areas of PLM, SCM and generic

collaboration (collaborative websites, virtual meetings, etc.). They are provided by

Dassault Systèmes for PLM, EADS for digital certificates, SupplyOn for SCM services

and Thales for collaboration.

The challenge for the Aerospace & Defense industry is to allow all supply chain

manufacturers (including SMEs) to achieve gains in competitiveness, first by

standardizing the applications of prime manufacturers, and second by making these

services available to them in SaaS (Software as a Service) mode to work with their

own suppliers.

Contact mag: What is the value of harmonizing design processes and adopting specification standards?

Pierre Faure: Harmonizing the design process is necessary for collaboration at

acceptable costs for suppliers, and for the interoperability of information systems.

Standards (STEP for PLM, BoostAero for logistics) are needed to avoid the additional

costs suppliers incur by having multiple interfaces. For example, at some Tier 1 suppliers

used by Airbus, Boeing and Dassault Aviation, the extra cost for design teams due to

the lack of standardization is 10%.

Contact mag: How is the international dimension of the project manifested?

Pierre Faure: The Hub will be global because the suppliers are global, and they

will all have to use BoostAeroSpace to get orders from Airbus, for example. On the

other hand, the governance of BoostAeroSpace will be European. It is already clearly

Franco-German, as is the choice of service providers. Other major European

and American companies will be actively mobilized beginning with the Paris Air Show

2011, which will host the worldwide launch of BoostAeroSpace, backed by

GIFAS and its German counterpart, BDLI.

http://www.boostaerospace.com/Pages/home.aspx

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