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Comment rendre l'armée de nouveau populaire auprés des Français


Extramusicaman
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On arrete avec cette foutue mentalité pacifico-soixanthuitarde et on redonne une place dans notre société pour le patriotisme en arretant de passer notre temps à s'excuser de tout et de n'importe quoi auprès des pays étrangers. Parce que la France a un passé glorieux et c'est pas parce qu'on a profité des colonies qu'on est des monstres on leur a aussi donné beaucoup si on était pas venus les coloniser ils ne seraient sans doute pas aussi développés (oui c'est relatif) qu'aujourd'hui.

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Des films et des séries, si possible bons et enthousiasmants, sur tous les aspects de la vie militaire: combat, humanitaire, entraînement, histoire, traditions, vie quotidienne. C'est l'aspect communication: l'armée a besoin de retrouver son "romantisme" autant que ses aspects concrets dans l'esprit du public. A cet effet, des films, mais surtout des séries, plus régulières, plus présentes, seraient utiles. Mais les cérémonies de commémorations devraient plus être envisagées comme un événementiel que comme des rituels pour initiés; il faut impliquer les jeunes générations dans ce processus de traditions, d'initiation, de partage de l'histoire commune, d'évocation des héros autant que de celles des horreurs de la guerre... Des "ateliers", des démonstrations, des stages et colonies de vacances,des rencontres pédagogiques avec le public doivent se conduire localement; les régiments, ainsi que des missions mobiles parcourant le pays, en seraient le meilleur vecteur. Il faut pour cela les sortir de leur routine (la com des régiments et leurs rencontres avec le public sont assez limitées). L'Education Nationale devrait y jouer son rôle aussi: le rejet total de "l'histoire bataille" au profit de ce qui est maintenant une caricature de l'école des annales fait oublier que la guerre, pour le meilleur et pour le pire, est un moteur de l'histoire, et en est même l'un des plus puissant, expliquant que la manière de la faire est aussi bien un reflet de la cvilisation dont elle émane qu'un ressort d'explication des événements. Tout cela ressort de la communication; après vient la partie analytique, nécessaire pour les jeunes comme pour les autres. Une participation active aux grands débats, à la télé comme sur le Net, devrait faire comprendre la place de l'armée dans ce qui nous reste d'indépendance, ainsi que la nécessité de la développer. L'ignorance du public en matière stratégique (comment par exemple l'emploi est en partie conditionné par le fait de maintenir une marine et une présence forte outre-mer pour la police des mers, le contrôle des routes commerciales, la capacité à faire pression...) Là, c'est tout un travail de rééducation aux questions stratégiques qui est nécessaire: les journalistes, en particulier, n'ont absolument aucune culture en la matière. Il faudrait enfin montrer en quoi, du point de vue républicain, l'armée doit être forte pour que l'Etat puisse conserver le monopole de la violence légitime: partout où l'Etat diminue ses moyens, il diminue son champ d'action, voire des domaines d'action entiers (géographique et/ou sectoriels). Et la nature a horreur du vide: partout où l'Etat abandonne des missions, d'autres acteurs le remplacent. L'émergence actuelle d'acteurs privés très puyissants dans le domaine de la sécurité et du militaire laisse imaginer l'évolution de l'affaiblissement du corps politique. Voilà un axe de communication sur lequel partis politiques, Education Nationale et journalistes sont muets.

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La plupart des français trouvent chauvin et donc stupide d'aimer son pays (cf. les moqueries sur le patriotisme américain certes parfois exagéré...). Ce n'est pas dans la mentalité des gens d'être fiers de son pays et de son armée et ça risque d'être difficile d'inverser la tendance... Quant aux films ou séries françaises sur l'armée, c'est souvent "la guerre c'est pas bien". Oui en effet ça l'est... Mais ça existe et rejeter la guerre n'empêchera pas les conflits futurs. Alors d'un côté, on a les films américains (il faut sauver le soldat ryan) et de l'autre les films français (joyeux noël). On est foutu [17] Le côté positif c'est qu'on peut faire de grands films de guerre qui plaisent au public aussi (la grande vadrouille, la 7ème compagnie, papy fait de la résistance...) [22]

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Là, je ne suis absolument pas d'accord: ce que vous décrivez est avant tout parisien, et plus encore médiatique. Le fait évolue beaucoup, même dans les médias: aujourd'hui, on peut s'affirmer patriote devant un présentateur de talk show sans passer pour un facho ou un abruti. C'est toujours le même principe action-réaction: tout ce qui va trop fort dans un sens prend un retour de bâton monumental: le pacifisme 68ard a été une réaction aux horreurs des guerres autant qu'aux excès de propagande patriotique. Maintenant, c'est au tour de cet esprit 68ard de se prendre l'effet boomerang: le mouvement est à peine amorcé. Vous croyez que Sarkozy aurait pu tenir le quart de son discours il y a 30 ans? En films français, on a aussi "les chevaliers du ciel". Mais je parle surtout d'une politique en matière de films: développer de bons projets, avec la coopération de l'armée pour limiter les budgets.

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Il faut faire une communication en insistant sur les points positifs de l'armée. C'est comme vendre un produit. On vend le produit "armée" A un client, on insiste sur la plus-value du produit. Si on montre les combats, les gens ont peur. Si on insiste sur le fait qu'on apprend des choses, qu'on voyage, qu'on aide à maintenir la paix, qu'on se fait des amis. ça passerait peut-être mieux.

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Je ne pense pas que l'armée soit si impopulaire au sein de la population francaise, c'est plutôt chez les médias et les journalistes ou stagne encore la mentalité soixante huitarde moisie et une tendance à salir l'armée dés que possible. C'est à l'école qu'il faut sensibiliser les jeunes, en étudiant l'histoire de notre beau pays, en informant sur ce qui se passe dans le monde en toute objectivité sans se battre la coulpe ou en nous culpabilisant, populariser nos belles productions nationales (RAFALE..,) dans de nombreux pays les jeunes font les levées des couleurs avant de commencer les cours Sinon il reste la peur [20] [20] , j'ai déjà vu un journaliste de libé tomber amoureux des CRS juste aprés s'être fait dépouillé par des lascards [20] c'est ca la soluce niquer les journalistes!! et ils répandront la bonne parole tout de suite![08]

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Mettre au pas tous les comunistes et autres strotkistes qui grouillent à l'éducations nationale.

Arrêter de pleurnicher pendant un trimestre sur les fusillés de 1917 et sur l'odieuse guerre capitaliste. Sans citer le reste.

Parler de l'extraordinaire résistance de ceux qui n'ont pas laché à Verdun malgré le déluge de feu. Dire que si ils avaient laché, ça aurrait été 40 avant l'heure.

Parler de l'extraordinaire mobilisation industrielle de la France à partir de 1917 ou nous avons écrasé tout le monde de ce point de vue (aussi), y compris les Allemand malgré tous les méchants stéreotypes.

Parler de la contre-attaque de Matz et Villier-Cotteret en 1918 où les Allemands se sont pris sur la gueule 50 divisions dont ils ne savaient même pas qu'elles existaient lorsqu'ils sont arrivé à 70 km de Paris. Mais pire: 50 divisions ultra-équipées et ultra-professionnelle avec 500 tanks et 800 avions.

Juste un exemple avec le cas de la 1ère GM.

Bien sûr tout celà mérite nuance mais je ne suis pas certain qu'on ai fait preuve de beaucoup de nuance quand j'ai du apprendre "La Nouvelle Politique Economique (NEP) en URSS de 1919 à 1927" en terminale...

.... qu'est-ce qu'on en a à Branler....

L'école a une grande place pour la constitution du sentiment national comme l'a montré la 3è république.

Ben là entre les coco pleurnichards adeptes de l'auto-flagellation, les propagandistes maniaco-dépressifs et les psy ops' de Fort Brag en Floride qui veulent nous garder avec une mentalité de pays occupé, on est pas gaté...

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Eh bien voila une position bien réac. Je ne suis pas du tout contre l'histoire militaire, au contraire, mais elle fait partie de l'Histoire et ne peut en être dissociée. Pour info, la NEP de Lénine c'est l'accord donné aux paysans de disposer de leur parcelle, c'est l'accession à la propriété privée !, une forme de capitalisme. L'échec de cette politique a mené un virage total vers le communisme par la suite et explique le régime mis en place et auquel on a dû faire face. Tout est lié et l'Histoire ne s'arrête pas à Verdun. (Je salue bien bas les soldats qui se sont battus là-bas)

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Moi je répète qu'il faut insister sur les aspects positifs de l'armée. On parle bien d'image de l'armée,on est d'accord ? Si on ne montre que les problèmes de budget, les lenteurs de l'administration, ou les morts aux combats, le négatif quoi, ça le fera pas. Une bonne campagne de pub, qui montre la modernité de l'armée, tous les services qu'elle rend par ses missions humanitaires, style le rapatriement au Liban, et une petite nana pour faire mieux passer. ça dégagerait une meilleure image.

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Eh bien voila une position bien réac.

Je t'emmerde

Pour info, la NEP de Lénine...

Et je te le redis, j'en ai rien a foutre de la NEP. Et tu n'as besoin de me passer des info là dessus: j'ai tout vu pendant un trimestre en terminale concernant la NEP et je sais tout ou presque.

Par contre je n'ai jamais vu ni 1ère GM ni les batailles de Napoleon durant ma scolarité (si... j'ai du entendre à un moment donné que napoléon était un odieux dictateur avec une odieuse police politique)

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Tout doux les amis!! [08] @cvs : je suis bien d'accord avec toi, mais c'est bien là que le bas blesse, les medias dans leur grand majorité n'ont pas envie de donner une image pôsitive de l'armée, ce n'est pas dans la culture journalistique, ce qui me dérange c'est que je ressens un apriori négatif chez eux, un vieux relent d'antimilitarisme héritage du passé, qui n'est en rien objectif (un comble pour des journalistes) et que politique. Pour aller uin peu dans le sens de cseven, j'ai eu un prof à la robert hue en primaire qui a essayé de nous faire gober que pendant la 1 GM, les fabricants d'armes francais faisaient leur business autant avec les allemands que les francais, [20] [20] vielle rengaine contre les marchands d'armes n'importe quoi!!! [20] [20]!

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Il y a un autre problème majeur : c'est les parents !

Beaucoup préfèrent que leurs enfants fassent leurs hautes études que d'entrer dans l'armée. C'était le cas avec moi ! [17]

Petit, je rêvais d'entrer dans l'armée même après le bac mais mes parents n'ont jamais voulu et ils ont trouvé des dérogations pour que je n'entre pas dans l'armée. [01] Le problème dans ma famille : je suis fils unique !

Je regrette d'ailleurs encore, j'aurais dû les envoyer promener quitte à me disputer durement avec eux. [04]

J'ai essayé d'y rentrer par la suite après les études mais ça n'a pas marché à cause de nombreuses gaffes de ma part + des questions pertinentes à l'inteview :

- au début de l'interview, j'attendais sagemment sur une chaise. Puis le commandant est rentré en disant :"je ne vous ai pas autorisé à vous asseoir !". Aïe, déjà mal parti [10] Puis, je ne l'avais pas salué (2ème gaffe) [10]

- il écoute mes motivations puis il me déclare "Pourquoi n'êtes-vous pas rentré à l'école des officiers ?" Réponse : "Mes parents désiraient que je fasse des études universitaires avant."

Je peux vous assurer que c'est râlant d'avoir réussi toutes les épreuves sauf l'interview [26] J'ai terminé lors des examens +/- 50ème sur la centaine mais ils ne prenaient que les 10 premiers !

Cependant j'ai eu des échos comme quoi on faisait rater des personnes dans le but de tester leur motivation réelle car si elles se représentent cela signifie que la personne est vraiment motivée. (info ou intox ?!)

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Il y a un autre problème majeur : c'est les parents !

Alors moi c'est le contraire, mes parents voulaient absolument que je fasse l'armée.

Tout simplement parceque selon eux, on apprend à prendre des responsabilités, comme me disait mon père, "Va à l'armée, va devenir un homme".

Je crois qu'avant, les parents avaient une meilleure image de l'armée

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