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Les BD qui parlent de défense


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La munition de .50 Action Express peut normalement traverser un rail de chemin de fer à bout portant. J'imagine qu'elle doit pouvoir faire du dégât dans une mécanique aussi fragile qu'n moteur… de F-35 en plus. Pour Lady X, c'est quand même dans sa dernière version que je la préfère. 

J'aimais aussi beaucoup le personnage d'Assia Donkova dans Alpha. Elle avait un côté humain et touchant, que la plupart des personnages secondaires des autres albums n'ont pas. Sheena, Scala et consorts ne peuvent rivaliser avec elle. 

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Cette cascade est digne de Mission Impossible et est cinématographique, en réalité c'est tout de meme improbable. Et puis ouvrir la soute avec un tel vent vitesse et -50 dans l'air, sans tenue adéquate ça me parait spécieux. Globalement, je trouve que Zumbiehl utilise trop de ficelles et compte trop sur notre suspension de crédulité et cela gache un peu le plaisir par rapport à JVH ou un Charlier qui savent établir une situation; nouer les noeuds, monter à l'acmé et ensuite résolver le problème sans Deux Ex Machina trop voyants ni autres éléments cinématographique.

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  • 5 weeks later...

Le diptyque "Les diamants des sables" et "Le sabre du désert" est un combiné qui, à mes yeux, ramène Tanguy et Laverdure sur le devant de la scène. Pratiquement ce qui a été fait de mieux depuis la fin du duo Charlier/Uderzo (j'ai toujours eu du mal avec le dessin "sec" de Joseph Gillain).

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Il y a 7 heures, rendbo a dit :

Le premier tome de l'intégrale de TEam Rafale est dispo. Il regroupe les 3 (ou 4) premiers volumes

 

Ce sont les trois premiers tomes en 176 pages :

http://www.canalbd.net/album-dante_catalogue_detail_Team-Rafale-Integrale-Tomes-1-a-3-T1--9782361182670

Cette intégrale contient :
- Tome 1 : Présentation Alpha
- Tome 2 : Trésor de guerre
- Tome 3 : Opération Nexus One

9782361182670_pg.jpg

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Le 11/12/2018 à 09:55, FATac a dit :

Le diptyque "Les diamants des sables" et "Le sabre du désert" est un combiné qui, à mes yeux, ramène Tanguy et Laverdure sur le devant de la scène. Pratiquement ce qui a été fait de mieux depuis la fin du duo Charlier/Uderzo (j'ai toujours eu du mal avec le dessin "sec" de Joseph Gillain).

Je n'ai trop lu les Tanguy & Laverdure même si c'est un pan de la culture populaire française mais effectivement c'est un diptyque de bonne tenue. Et de plus, Zumbiehl adopte un style d'histoire un peu plus terre-à-terre que dans Buck Danny. Très divertissant avec Laverdure dans le beau rôle. A la limite, il y une incongruence chez le roi présenté comme un roi investi de sa mission de monarque mais qui finance une collection d'avions de combats pour son fils, y compris un Su-35. Dans la vraie vie, outre l'invraisemblance, il faudrait détourner de sacrés montants qui seraient bien visibles aux yeux du peuple.

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il y a 23 minutes, Kiriyama a dit :

Oui, le bon prince est assez "romanesque". 

Dans le genre souverain éclairé, on peut difficilement faire mieux. 

Oui mais non en réalité parce que sa famille souffre des tares clichées de ces sociétés féodales ou le détenteur du pouvoir politique détourne les fonds de façon éhonté. Et un Su-35 négocié en gré-à-gré c'est un peu bidon. Surtout comment Hassan appris à piloter ça alors que son employeur est sur des avions français, et qu'un avion de chasse n'est pas une voiture vu la complexité des systèmes. Finalement, les ficelles qu'emploient sont toujours grossières, et me sautent plus aux yeux que pour d'autres scénaristes.

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J’imagine quand même qu’un chef d’Etat suffisamment riche doit pouvoir convaincre Sukhoi de lui vendre un exemplaire. Tant que tu paies...

Sinon le royaume de Dahman est sur F-16 (Block 60 on dirait bien).

Mais c’est vrai qu’apprendre à piloter un Su-35 en plus de son F-16, ça doit faire de longues journées...

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  • 4 weeks later...

A propos de Buck Danny https://www.cairn.info/revue-strategique-2017-2-page-79.htm

L’évolution de la guerre aérienne à travers les aventures de Buck Danny / Jérôme de Lespinois / Dans Stratégique 2017/2 (N° 115), pages 79 à 95

Citation

À travers Les aventures de Buck Danny, Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon explorent le monde de l’aéronautique militaire et plus particulièrement ceux de l’US Navy et de l’US Air Force. Les auteurs font preuve d'un très grand réalisme à la fois dans le dessin en soignant les représentations des avions mais aussi dans les scénarii. Les situations dans lesquelles se retrouvent les héros sont en effet particulièrement réalistes au point de vue géopolitique mais également dans le domaine aéronautique. Les grands principes de l’emploi de l’aviation militaire avec ses contraintes et ses atouts sont étroitement mêlés à la trame de l’intrigue. La guerre représentée à travers les aventures de Buck Danny n’est pas la grande guerre conventionnelle avec des opérations aériennes de grande ampleur. Elle est avant tout une guerre aérienne irrégulière dont les ressorts essentiels reposent sur l’embuscade, l’attaque par surprise, le sabotage, l’interdiction de zone, etc. Face à Buck Danny, Lady X incarne cette irrégularité aérienne en dirigeant des sociétés militaires privées disposant de vastes moyens aériens.

 

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  • 2 months later...

Je suis passé chez mon petit magasin de bd aujourd'hui, il y avait un nouveau Tanguy et Laverdure "classique" (le tome 3) en tête de gondole

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Alors qu'un avion d'ancienne génération s'écrase pour des raisons tenues secrètes, la question du renouvellement du parc d'avions de chasse en Suisse se pose assez brutalement. L'achat prévu d'une flotte de Mirage III se révèle beaucoup plus coûteux que prévu... Tanguy et Laverdure sont donc envoyés en terre helvète pour livrer un Mirage biplace destiné à la formation. Le but avoué est également de mettre en valeur les qualités de la machine. Le problème, c'est qu'en pleine Guerre froide, la Suisse n'est pas préoccupée que de questions technologiques. Le pays, au centre de l'Europe, est un nid d'espions aux objectifs aussi troubles que leurs méthodes...

j'ai feuilleté, c'était agréable à l'oeil. L'histoire se passe en Suisse au moment de choisir les remplaçant des vampires, et semblait être encore une fois un match avec des espions/saboteurs... semble parce qu'en diagonale il y avait un truc genre " et si le match pour le renouvellement des avions masquait en fait le meurtre (sniping en vol) du pilote ? "

Quoiqu'il en soit, je trouve les 3 albums de la collection classiques ainsi que les deux derniers de la collection chevalier du ciel vraiment sympa.

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Vraiment très chouette Coups de feu dans les Alpes.

Une histoire qui se passe en Suisse, c'est pas courant en plus. 

J'aime bien les nombreuses références aux spécificités suisses : pilotes miliciens, le bambi parlé par les pilotes de chasse suisses, les intrigues politico-médiatiques helvétiques...

Modifié par Kiriyama
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  • 1 month later...

Pour une fois j'avais un peu de temps aujourd'hui après le boulot, et suis donc passé à la F... bon, 3 BD ont retenu mon attention

La Pin Up du B24 ; avec le nom de Marini sur la couverture... mais ce n'est pas lui qui dessine... déception : au début l'histoire est racontée par la pin up peinte sur la carlingue... pas commun, puis flashback : 3 gars peigne une super pin up sur la carlingue de leur B24, synthèse de leurs femmes et de leurs rêves. Cet emblème semble les protéger alors que les autres avions tombent durant la campagne d'Italie... jusqu'aà ce qu'un jour l'avion endommagé s'écrase au retour d'une mission. Le pilote est secouru et va tenter de retrouver la carlingue afin d'avoir des réponses... Le dessin est sympa, l'histoire aussi, mais ce n'est pas un coup de coeur pour moi. faut attendre le tome suivant pour savoir quoi.

https://www.bedetheque.com/BD-Pin-up-du-B-24-Tome-1-AliLaCan-365256.html : « Je ne suis pas un simple dessin, je suis l'ange gardien de mon B24. » Pour Glenn, la tragédie qui survient en mai 1944 est totale. Le jour même du crash de son bombardier dont il est le seul survivant, le navire-hôpital Louisiana saute sur une mine en mer. À son bord, trois infirmières, Lana la femme de Glenn, Alice l'épouse de Fred son copilote et Candy celle de Johnny le bombardier. Tous disparus à jamais... Quinze ans plus tard, l'ancien major Glenn Baxter est missionné par une société de prospection pétrolière en Libye. Il compte en profiter pour tenter de retrouver l'épave de son bombardier et découvrir[...]

 

Couv_365256.jpg PlancheA_365256.jpg

Liberty Bessie : Un aviateur noir pilote dans l'escadrille de Red Tails se fait descendre par un Allemand. 10 ans plus tard, sa fille a bien grandi et a passé son brevet de pilote mais ne trouve pas de travail. Un jour elle reçoit par la poste venant de France via le ministère des armées américain la plaque d'identification de son père. Elle réussit à se faire transporter là bas par des amis pilote de cargo, et commence à travailler dans une compagnie louche afin de payer ses factures, le temps de retrouver la trace de son père. Une fois le Français qui a envoyé la plaque retrouvé, elle comprend qu'elle va devoir se rendre en Libye pour la suite du jeu de piste. Tout le monde parle la même langue, pas de problème de couleur de peaux... pour le reste c'est sympa.

https://www.bedetheque.com/BD-Liberty-Bessie-Tome-1-Un-pilote-de-l-Alabama-363838.html : Un rêve. Un destin à écrire. Le ciel pour théâtre.Tuskegee, Alabama, fin des années quarante. Bessie Bates est passionnée d'aviation. Tous les jours, depuis trois ans, elle se rend à l'aérodrome dans l'espoir de passer son brevet de pilote. Sauf que Bessie est une femme, et elle est noire. Et dans l'Amérique ségrégationniste, difficile pour elle de faire valoir sa capacité à piloter son propre appareil...Alors quand elle reçoit un jour par la poste la plaque de son père, héros de guerre disparu en vol en Europe, elle décide de tout mettre en oeuvre pour retrouver sa trace. Première escale : Paris, où elle est embauchée comme copilote par une compagnie de fret. Aux côtés de Lulu, vétéran bourru, Bessie gagne des heures de vol, de l'assurance et de l'expérience. Le ciel sera dès lors le théâtre de son destin...Découvrez le destin de Liberty Bessie : la reine du ciel ! Une saga d'aviation au parfum d'histoire, mais surtout d'aventure, librement inspirée des faits d'arme des « Tuskegee Airmen », groupe de pilotes afro-américains originaires de Tuskegee et qui se distingua lors de la Seconde Guerre mondiale.

Couv_363838.jpg PlancheA_363838.jpg

 

 

Je vous avais parlé de Maidan Love et de sa vision gerbante et orientée de cet évènement (quoique documenté d'après l'auteur... faut bien donner encore plus de poids à la vision biaisée)

Révélation

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Bogdan a décidé d'intégrer la police anti-émeute du pays pour avoir un salaire suffisant et assumer les frais quand sa copine Olena, ira à la faculté. Tandis qu'il fait ses classes pour devenir Berkout, les manifestations pro-Europe se multiplient et la situation a Kiev se dégrade. Pas le temps de terminer, lui et ses jeunes collègues sont mobiliser pour maintenir l'ordre sur la place Maïdan !

Aurélien Ducoudray a beau avoir changé de vie il y a longtemps, son vécu de journaliste reprend facilement le dessus. Clichés de Bosnie, Amère Russie ou encore Camp Poutine, autant de titres qui traitent de l'actualité et/ou d'une région pas si éloignées. Avec Maïdan Love, c'est le duo des Chiens de Pripyat qui se reforme pour revenir sur les événements de février 2014 en Ukraine.

Pour traiter de cette révolution - qui au mieux n'a pas eu un écho retentissant dans nos contrées, au pire a été simplifiée à outrance - il choisit le chassé-croisé amoureux entre une étudiante sciences politiques engagée, et un futur policier anti-émeute. Le scénariste utilise ses personnages comme des prismes de la société qu'il dépeint pour mieux en évoquer tous les courants et les idéologies qui s'entrecroisent au moment des faits. Romancée, son intrigue prend les traits d'une fiction historique prenante dans laquelle la relation entre les deux jeunes gens sert de fil rouge. Dans les pas du jeune homme, le lecteur découvre ces différents regards sur les manifestations qui embrasent la capitale ukrainienne et les réactions du peuple. Qu'ils soient à la retraite ou actifs, nostalgiques de l'U.R.S.S. ou progressistes, pacifistes ou armés, les protagonistes vivent tous de l'intérieur des événements qui vont modifier leur pays. 

Menée tambour battant, l'essentiel de l'action se déroule en une nuit et rappelle par la même les récits où tout s'enchaîne sans que rien ne se passe comme prévu (difficile de ne pas penser à After Hours de Scorcese ou au récent Bouts d'ficelles d'Olivier Pont). Grâce à un savant découpage, Christophe Alliel imprime un rythme échevelé à cette cavalcade. Généreux dans son dessin, avec une quantité importante de personnages et de détails lors des scènes sur la célèbre place, l'artiste opte pour un trait légèrement caricatural. Ce choix, passé l'étonnement des premières cases, se montre judicieux ; il crée la distance nécessaire pour aborder cette période sans lourdeur ni emphase. Bien aidé dans sa tâche par les aplats d'Albertine Raleneti, l'artiste restitue avec efficacité l'ébullition et l'ambiance « cocotte minute » qui embrasent la ville. Le lecteur se retrouve plongé dans un tourbillon qu'il subit autant que Bogdan. Ensemble, ils se retrouvent emportés par les événements mais jamais noyés, l'aide de certains seconds rôles d'une part, l'humour et les belles pleines pages d'autre part offrant ce qu'il faut de respirations. Et malgré certains rebondissements qui tombent à pic, le thriller fonctionne et happe tout au long des cinquante-deux planches.

Prenant, drôle et bien mené, Olena remplit son office ; divertir tout en offrant une vision juste d'un conflit récent. Reste aux auteurs à maintenir le niveau lors du second acte pour conclure cette plongée au cœur d'une révolution populaire et politique qui a marqué durablement l'Ukraine et continue encore aujourd'hui d'avoir des conséquences.

Tout aussi subtil mais avec un dessin qui me parle plus et un rythme bien plus trépidant , "Camp Poutine" : des gamins vont dans un camps d'été très militariste, ou le vainqueur aura le droit de rencontrer le Président Poutine dont la Datcha est à une 30aine de kilomètre. Sauf que l'entrainement n'est pas tendre (façon service militaire russe méthode Alexandre III, l'horreur).... La gamine héroine de l'an passé revient, parce que l'année dernière la rencontre a été annulée au dernier moment. Mais Maidan pointe son nez, et ben que l'héroine vienne de Moscou, ses grands parents étaient ukrainiens. Le "lieutenant", qui a été humilié l'année dernière lors de la victoire de l'héroine en profite donc pour se venger... et quand les gamins ont des AK et sont endoctrinés, ça ne peut que mal tourner. Tout m'a emballé dans cette BD.

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Ah oui les gamines au début de la BD écoutent les Putin Girl : le refrain sous titré, tout un programme 

 

https://www.bedetheque.com/BD-Camp-Poutine-Tome-1-363062.html : Les joliiiiies coloniiiiies de vacances, merci Maman, merci... Poutine ! Comme chaque année, le commandant Ryabkhov ouvre son camp de loisirs nommé en l’honneur du président qui possède une résidence secondaire à quelques kilomètres. Aidé de son fils Anton, il accueille des enfants venus de tout le pays. Mais dans ce lieu sauvage et reculé, le programme affiche clairement que la vie en collectivité et les activités militaires ne visent qu’un seul objectif, les entraîner à devenir de vrais défenseurs de la grande Russie contre ses adversaires de toujours : Européens, Tchétchènes, Ukrainiens et surtout, Daesh. Katyusha, qui vient pour la deuxième fois, espère bien bénéficier de la récompense : une rencontre avec le haut dirigeant, car celui-ci a eu un empêchement précédemment. Après Amère Russie et Les chiens de Pripyat, Aurélien Ducoudray aborde une nouvelle facette de la terre du froid en explorant les thématiques du nationalisme russe et de l’embrigadement de la jeunesse. Loin de l’esprit scout attendu, les brimades, les corvées et les épreuves imposées finissent par tourner au cauchemar pour les jeunes gens qui se retrouvent les proies d’un guet-apens et vont devoir résister de toutes leurs forces pour survivre. L’adulation démesurée ainsi que le culte qui entoure Vladimir Poutine, très populaire dans son pays, sont très bien retranscrits au travers des personnages, bien campés, dont la psychologie travaillée reflète sans exagération les mentalités slaves modernes de l’ère post-soviétique, assez effrayant. Le rythme bien géré apporte son lot de péripéties qui représentent tout autant de ressorts laissant le lecteur en plein suspens à la fin de ce premier tome. 
De nouveau au côté du scénariste, Anlor (À coucher dehors) met la puissance expressive de son style au service de cette intrigue incisive et mouvementée. La mise en scène rythmée se veut naturellement immersive par l'encrage fin et détaillé, ainsi qu'au moyen d''une coloration vive et lumineuse. Le plaisir de lecture est au rendez-vous ! Nouvelle collaboration de qualité pour ce début de série, Camp Poutine, qui propose une vision sans ambages et emblématique de l'opinion du peuple russe pour son mentor.

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Un nouveau blog créé par Thomas Diana, l'auteur des romans uchroniques  ''Au bord de l'abîme'' m'a fait découvrir cette BD one shoot sur l'univers du jeu ''The Division'' :

https://blogconstellations.home.blog/2019/05/07/the-division-remission-jd-morvan-the-tribe/

« Découvrez la première BD tirée du jeu vidéo The Division 2, qui dépeint la ville de Washington dans un futur très proche, dévastée par un terrible virus particulièrement meurtrier, qui laisse la ville dans un état de siège proche de la guerre civile. Au milieu des décombres de la société se dresse une unité chargée de restaurer l’ordre : The Division.
Bruce est un Agent de la Division qui a été activé suite à la propagation du virus à Washington. Le jour où Michael, un ami d’enfance, lui demande de le sauver d’une prise d’otages orchestrée par la faction des Hyenas, Bruce est bien loin de s’imaginer que commence pour lui une chasse à l’homme sur les traces de John, un autre ami de jeunesse membre des Hyenas, et qui fera éclater au grand jour la vérité sur un souvenir les liant tous les trois. »

Fiche technique :

Scénario : JD Morvan
Dessin, couleur, encrage, lettrage : The Tribe
Éditeur : Les Deux Royaumes
Pagination : 56 pages
Prix : 14,95 €

Comme le dit le résumé, cette BD se passe dans l’univers des jeux « The Division ». J’aurais beaucoup à dire sur cet univers et sur les jeux que j’aime beaucoup, même s’il y a plein de trucs qui m’agacent dedans.

Bref, passons à cette BD. On suit Bruce un membre du SHD (La Division) qui reçoit un message sur son beeper (eh oui, alors que le monde s’effondre les vieux truc de ce genre fonctionnent encore). Il se retrouve à aller aider un vieil ami qui est franchement dans la merde. On découvre alors que c’est un trio de vieux amis qui reste relié par beeper depuis l’adolescence, mais que suite à un drame commun ils ne se voient plus beaucoup. Commence alors une machination malsaine entre les 3 amis. L’un, Bruce, est membre de la Division, c’est un gentil. Viens ensuite Mike, le gars lambda et enfin John qui est du côté des « méchants », les Hyenas.

En réalité, bien au-delà de l’univers The Division c’est vraiment ce passé dramatique qu’ils ont en commun, les secrets et non-dit qui font la force de l’histoire. Cette dernière pourrait ce déroulée dans n’importe quel univers apocalyptique qu’elle fonctionnerait quand même tant ce récit est efficace. Je ne dirais rien de plus sur le scénario pour éviter de spoil, mais j’ai été surpris à deux moments où je pensais savoir où le scénariste nous embarquait, mais en fait non. Du coup la chute de l’histoire est très bonne. En plus c’est un One shot donc c’est dense et on ne s’ennuie pas une seconde.

Côté graphisme la bande de The Tribe fait un très bon travail de bout en bout. La couverture, les dessins, encrages et couleurs sont hyperefficaces et se marient très bien.

Si vous aimez les histoires dans une ambiance apocalyptique cette BD est pour vous d’autant plus que c’est un One shot et qu’il n’y a franchement pas besoin de connaitre les jeux pour apprécier ce bouquin. Si vous êtes fan de The Division et que vous aimez les BD : foncez.

P.S : Après discussion avec l’auteur JD Morvan j’ai appris que la bande de The Tribe avait réalisé l’ensemble de la partie graphique du projet en seulement 6 semaines. Non seulement ça ne se voit pas, mais pour de la BD franco-belge c’est un véritable tour de force. Malgré des « temps de production » qui semblent se raccourcir depuis quelques années, le temps nécessaire pour le dessin, l’encrage et la colorisation est rarement inférieur à 6 mois et souvent proche des 12 mois.

Des planches de cette BD sont disponibles sur l'article d'origine du blog.

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  • 4 weeks later...

Dans la collection Buck Danny Classic, le second tome du dernier diptyque vient de sortir : "Alerte Rouge", qui fait donc suite et clôt l'aventure 

En pleine guerre froide, Buck, Sonny et Tumbler, menant une opération pour le compte de la CIA, ont dû poser leur hélico endommagé, quelque part dans le bloc de l'Est. 
Alors qu'ils cherchent par tous les moyens à retourner à l'Ouest, ils découvrent un terrible secret caché dans un microfilm, qui va bouleverser leurs plans. 
Ils devront se séparer, Buck s'enfonçant plus à l'Est en territoire soviétique vers une mystérieuse base tandis que Sonny et Tumbler vont tenter, de leur côté, d'alerter leur quartier général de la périlleuse menace. [...] (j'ai enlevé le spoil gâche-surprise du résumé officiel... mais pour ceux qui s'en foute, la couverture de l'édition dans la balise devrait être un gros indice... )

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J'veux pas spoiler l'histoire, juste dites vous que ces deux tomes sont à posséder pour tout amoureux de ce héros...

Révélation


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  • 3 months later...
Il y a 2 heures, Kiriyama a dit :

Le dernier Alpha est sorti récemment. 

Il clôt le cycle en cours de manière plutôt convaincante.

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Tout à fait mais quel aveu de faire 4 planches de résumé pour expliquer le cycle. Le cycle était pourtant pas mal parti mqis Jigounov s'est perdu en route et la structure éditoriale aussi. Et puis j'aimais bien Sheena Ferguson mais elle n'a eu strictement aucun poids dans ce cycle.

Par constraste le Alpha premières armes a eu nettement plus de souffle même si dans le fond, on ne voit aucune gradation entre le Alpha jeune et fougeux versus le Alpha agent secret de la série principale.

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Oui, on sent clairement que cette série s'est perdue en route (notamment dans l'album précédent) et qu'elle a été reprise en main in-extremis.

A mon avis, l'auteur avait autre chose en tête en démarrant ce cycle et il a fait comme il a pu pour rattraper le coup. 

Pour Sheena même chose, c'est dommage la façon dont elle a été sous-exploitée dans l'intrigue. 

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  • 2 weeks later...

Le dernier Buck Danny est sorti, Opération Vektor est dans les bacs. 

Gros retournement de situation ! La tension est plus forte également. Assez costaud comme épisode.  

Et l'histoire n'est pas finie, puisqu'il y aura un troisième tome pour clore ce cycle. 

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Modifié par Kiriyama
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