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Les différentes compagnies de sauvetage aérien suisses


Chris.
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Salut,

Voilà une petite présentation des principaux moyens de secours aérien pour la Suisse.

Il faut tout d'abord savoir que le secours aérien, en Suisse, est réalisé par des compagnies ou organismes privés, et est divisé en 2 secteurs d'intervention.

Le canton du Valais, un des plus touristiques du pays, et où près de 80% des interventions ont lieu, dispose de sa propre centrale d'intervention, qui fait principalement appel aux compagnies privées Air Glaciers et Air Zermatt.

Le reste de la Suisse est par contre couvert par la centrale d'intervention de la REGA, un organisme à but non lucratif. Air Glaciers intervient cependant aussi dans la région touristique de l'Oberland Bernois, située à la frontière du canton du Valais.

La REGA dispose de 12 bases, où sont basés en général un hélicoptère, et d'une base associée, opérée par les HUG (hôpitaux universitaires de Genève).

En comptant l'appareil des HUG, la REGA dispose de 18 appareils:

1 EC-135 (opéré par les HUG)

6 EC-145

11 AW109SP

Les 7 premiers appareils sont basés sur des bases dites "de plaine", à savoir Genève, Lausanne, Bâle, Berne, Dubendorf (Zurich, qui est une des 2 seules bases à disposer de deux machines) et Wilderswil (Interlaken, en compagnie d'un AW109SP, c'est la 2ème base équipée d'une 2ème machine). Ces bases sont dites de plaine, car elles assurent majoritairement des transferts inter-hospitaliers, d'où l'intérêt des EC-145, avec leur soute permettant d'embarquer facilement tous les équipements médicaux de la REGA, y compris les couveuses.

Les 11 AW109SP sont eux basés sur des bases "de montagne", à savoir Samedan, Zweisimmen, Locarno, Erstfeld, Untervaz, St.Gallen et Wilderswil. Les AW109 sont eux optimisés pour les missions de sauvetage en montagne, avec notamment un FLIR intégré.

Sur les bases généralement situées dans des cantons alpins, tel que Zweisimmen, Erstfeld, Samedan ou Untervaz, la REGA collabore généralement avec une compagnie régionale, qui souvent loue soit un hangar à la REGA, ou peut engager des hélicoptères (des AS-350 Ecureuil généralement) en complément de ceux de la REGA (en cas d'avalanches par exemple).

Elle dispose de plus de 3 CL-604 Challenger médicalisés, pour les rapatriements depuis l'étranger.

Air Glaciers dispose de 4 bases, deux en Valais et deux dans l'Oberland Bernois, et d'une flotte relativement hétéroclite, composée de:

-5 Alouette III (engagées prioritairement pour le sauvetage

-5 Ecureuil (utilisés pour tout type de missions)

-14 Lama (engagés de manière sporadique pour des sauvetages, notamment en haute altitude)

-1 Bell 429 (en commande, il devrait être basé à Sion)

-1 EC-120 et 1 EC-130 utilisés pour d'autres missions.

La base principale est celle de Sion, où la majorité des hélicoptères sont basés (2 Alouette III, 3 Ecureuil et 10 Lama).

La 2ème plus grosse base est celle de Lauterbrunnen, près d'Interlaken, qui opère 1 Alouette III, 2 Ecureuil et 1 Lama)

Les 2 autres bases, Collombey (Valais) et Saanen (à coté de Gstaad) disposent elles chacune d'une Alouette III et d'un Lama.

De plus, elle dispose, à Sion, d'une flotte de turbopropulseurs pouvant être utilisés pour des rapatriements sanitaires. Ainsi que d'un service d'ambulance en vallée du Rhône.

Il est finalement intéressant de noter que, l'Alouette III XB-XCB, qui fut la première Alouette III immatriculée le 3 Mars 1966 (mais construite en 1965), est toujours en service dans la compagnie qu'elle a vu naitre (Air Glaciers a été fondé en Aout 1965), malgré un crash ayant entrainé la mort de son pilote et quelques travaux de reconstruction…

Mais paradoxalement, il s'agit de la 2ème plus jeune Alouette III encore en service chez Air Glaciers, les 4 autres Alouette III en service ayant d'abord servi à l'étranger (dans la marine danoise pour 3 d'entre-elles, dans l'ALAT pour la dernière).

Air Zermatt dispose de deux bases, et d'une flotte composée de:

-2 Lama (utilisés de manière sporadique pour des sauvetages, notamment en haute altitude)

-4 Ecureuil (utilisés pour tout type de missions)

-1 EC-135 (utilisé prioritairement pour le sauvetage)

-1 Bell 429 (idem, un 2ème pourrait être appelé à remplacer l'EC-135)

La base principale est à Raron (près de Viège dans le Haut-Valais), une des bases les plus sollicitées de Suisse en ce qui concerne le sauvetage. Y sont basés l'EC-135 et 3 Ecureuil.

La 2ème base est située à Zermatt, où un Bell 429, un Ecureuil et les deux Lama.

Elle aussi opère un service d'ambulance, à Zermatt cette fois.

Finalement, une dernière compagnie, crée récemment, s'occupe uniquement de missions de rapatriement ou de transfert inter-hospitaliers.

Il s'agit d'Alpine Air Ambulance, dont les vols en hélicoptère sont opérés par Skymedia AG. Cette 2ème compagnie dispose d'un EC-135 basé à Birrfield (entre Bâle et Zurich), et d'un Bo-105 en réserve à Zurich, et opère, en conjonction avec Air Glaciers, un 2ème EC-135 (auparavant c'était le Bo-105), basé à Lauterbrunnen, et dispose d'un accord avec les HUG pour la couverture de l'ouest de la Suisse.

Mis à jour en Septembre 2012.

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  • 2 years later...

La REGA a perdu un médecin en opération aujourd'hui. :'(

Appelé pour secourir des randonneurs emportés par une avalanche dans l'Oberland bernois, les secouristes ont eux mêmes étés emportés par une deuxième avalanche.

Un médecin de la REGA (probablement de la base REGA 14, éventuellement de REGA 10) ainsi que 2 des randonneurs y sont restés.

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  • 1 year later...
  • 9 months later...

je te rappelle que les Ecureuils sont encore produits (en version AS-350C3e notamment). Et niveau vol en altitude, on fait difficilement mieux qu'un AS-350C3 (sauf peut-être avec un bon vieux Lama), d'ailleurs c'est un des hélicos les plus populaires en Suisse.

Quant aux Alouette III, elles remplissent encore fièrement leur rôle, même s'il n'y en a plus que 5 en service dans des compagnies de sauvetage (toutes chez Air Glaciers) plus une sixième chez un privé.

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Ils interviennent:

1) quand il n'est pas possible d'y aller autrement (genre en montagne)

2) quand il y a besoin qu'un médecin soit sur place et qu'il n'y a pas de SMUR (véhicule avec médecin urgentiste) à proximité.

3) quand la gravité des blessures requiert un transfert le plus rapide possible vers l'hopital ET que l'hélico est la meilleure solution (en ville, une ambulance est parfois plus rapide)

4) quand la localisation exacte du blessé n'est pas connue et qu'il faut faire des recherches (dans ce cas les forces aériennes peuvent parfois intervenir s'il faut un appareil équipé d'une caméra thermique).

Bien sûr, si les conditions le permettent. Il y a quelques jours, un enfant de 6 ans, très gravement blessé, à du être descendu d'une station de ski (Saas Fee) par la voie terrestre (15 heure de remontée mécanique + 20 minutes d'ambulance) jusqu'à l'hopital de Viège (haut valais) avant d'être transféré depuis là en hélico jusqu'à Lausanne, son cas étant trop grave pour l'hôpital de Viège.

Après, en ce qui concerne les blessures relativement légères à ski, s'il n'y a pas d'autres interventions plus urgentes en court, il est possible de se faire évacuer en hélico, surtout si on est donateur qu'une des sociétés de secours (Air Glaciers ou REGA).

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Mais si un blessé doit être évacué en hélicoptère, ça lui sera facturé ? Ils interviennent juste en montagnes ou peuvent aussi évacuer quelqu'un dans une station de ski ?

C'est les commune qui sont tenues d'assurer la sécurité des personnes ... donc a priori c'est la commune qui souscrit le service de secours en délégation de SP. Apres libre a la commune de se retourner contre l'accidenté pour lui récvlamer des dédommagements s'il s'est mis en danger outre mesure etc.

C'est le meme probleme avec le mec qui se blesse en bricolant, et qui se fait soigner gratis a l'hopital public ... il a prix plus de risque que celui qui est resté cuté devant TF1 tout sont WE. PAreil pour celui qui joue au foot etc. etc.

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Une seule sinon ils n'interviendraient jamais.  :lol:

(et accessoirement les conditions ne sont pas exaustives, ils interviennent aussi pour des transferts médicalisés entre hôpitaux, pour du sauvetage de bovin qui se seraient égarés en montagne (véridique), etc.)

Sinon, quant à savoir la machine préférée, ça ça dépend des goûts et des couleurs, ainsi que des missions...

Pour les missions en plaine où les transferts interhospitaliers sont relativement fréquents, un hélico comme l'EC-135 ou l'EC-145 est bien adapté, avec sa très grande cabine, qui permet notamment (pour l'EC-145 en tout cas) d'emporter des couveuses spéciales destinées aux transports de prématurés.

Pour les missions en montagne, l'AW 109 SP "Da Vinci" de la REGA est une bête de compétition (au niveau équipement de recherches, performances, équipements médicaux, etc.), mais bon, c'est une machine spécialisée, qui en plus coûte cher.

De ce fait, pour les compagnies moins spécialisées, tel qu'Air Glaciers, Air Zermatt, certains opérateurs opérant pour le compte de la REGA, un AS-350 est plus adapté, la cabine pouvant rapidement être reconfigurée en fonction des missions demandées (que ce soit par exemple pour convoyer rapidement des équipes de secours en cas d'avalanche*, ou en période de creux (printemps automne), pour réaliser d'autres missions (sulfatage des vignes, aides aux vignerons ou paysans de montagne, vols touristiques, etc.))

*du fait de la modularité de la cabine et de l'absence d'équipements médicaux fixes, dans un Eccureuil ou une Alouette III, on peut très rapidement passer d'une configuration à 3 sièges  + civière à une configuration à 7 sièges en quelques minutes, là où dans un AW 109 SP (ou même un EC-145), il n'est je crois possible d'embarquer qu'un seul passager, avec ou sans civière embarquée.

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  • 4 weeks later...

En attendant l'arrivée d'un Bell 429 bimoteur flambant neuf (suite aux nouvelles réglementations obligeant les compagnies d'hélicoptères suisses à assurer les vols ambulances de nuit avec des hélicos bimoteurs, c'est une première en Suisse, voir en Europe), Air Glaciers va louer à Skymedia un Bo-105S (anciennement loué à Red Bull) pour compléter ses Alouette III et ses Ecureuil.

Plus de 15 ans après le retrait des B-105 chez la REGA, il s'agit donc là d'un retour du Bo-105 dans les missions SAR/EVASAN en Suisse.

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  • 1 month later...

La REGA a l'autorisation d'utiliser certains équipements normalement réservés aux militaires, notamment au niveau des télécommunications et des lunettes de vision nocturne (bon après je sais pas de quelle classe). Elle peut aussi se servir si besoin est des bases aériennes militaires (pour ravitailler par exemple).

De toute façon, une bonne partie des pilotes de la REGA doivent aussi être pilotes de milice, tout comme les médecins urgentistes embarqués d'ailleurs (enfin eux ils sont médecin pas pilote hein  :lol:).

Quant au reste du personnel volant ou rampant (sauf administratif), s'ils sont de nationalités suisses, ils sont probablement soldats ou sous-officiers d'aviation.

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Quand ils travaillent pour la REGA ils ont tous un statut civil, vu que c'est une "entreprise" civile (et non gouvernementale), même si elle a des liens plutôt forts avec les forces aériennes.

Par contre ce que je veux dire c'est que la plupart des pilotes, des médecins et le reste du personnel, s'il est suisse, est très probablement pilote, médecin ou soldat d'aviation, comme tous les citoyens suisses aptes au service militaire d'ailleurs.

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Air Glaciers et Air Zermatt opèrent principalement en montagne, du fait que leur zone d'intervention est le Valais, mais ils assurent tous les types de missions: SAR comme transport médicaux (notamment pour Air Zermatt avec un EC-135 et pour Air Glaciers, avec un BO-105CBS (mesure provisoire jusqu'à l'arrivée d'un Bell 429), mais les Eccureuil et les Alouette III peuvent ni nécessaire assurer des missions de transport inter-hospitalier si besoin est, mais uniquement de jour depuis début 2012).

Le service hélicoptère des HUG à Genève, le seul hôpital disposant d'un hélicoptère (un EC-135) assure l'ensemble des missions de secours et de transport médicalisé pour le canton de Genève, sous mandat de la REGA.

La REGA assure elle l'ensemble des missions de sauvetage et de transport médicalisé pour le reste du territoire suisse. En pleine, où les transports entre hôpitaux sont plus fréquents, la REGA utilise des EC-145. En montagne, où il y a plus de missions de sauvetage, notamment lié au ski, la REGA utilise des AW109SP (ainsi que des A109K2, en cours de remplacement).

Air Glaciers et la REGA opèrent aussi des avions, dédiés ou non, destinés aux opérations de rapatriement depuis l'étranger.

Il est finalement important de noter que le secours aérien en Suisse n'est pas forcément pris en charge par les assurances maladies/accidents. Par contre, en devenant donateur d'Air Glaciers ou de la REGA (peu importe), vous disposez du secours aérien (voir du rapatriement) gratuit pour l'ensemble des compagnies citées précédemment.

A ce propos d'ailleurs, une autre organisation proposant une assurance rapatriement et transport médicaux, le TCS (touring club suisse), a lancé en fin d'année précédente un service "concurrent" de la REGA, opéré par Alpine Air Ambulance, destiné à assurer les transferts médicaux et les rapatriements d'assurés du TCS. Ils comptent opérer à terme 3 hélicos (un EC-135, les deux BO-105BBS actuellement loués par Air Glaciers) et 2 ambulances. Sans compter les possibilités de rapatriement par avions depuis des destinations plus lointaines.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 4 months later...

Quelques photos de ce nouvel hélicoptère, en compagnie de ses frères d'origine européenne.

Image IPB

Image IPB

Plus de photos ici:

http://news.airzermatt.ch/cms/output.php?id=3&katid=14&page=1&next=1

(naviguez dans les différentes pages)

A noter 2 choses sur cette machine:

1) un treuil placé sur le coté droit, comme sur les Lama et les Ecureuil, mais pas comme sur l'EC-135

2) un rotor qui tourne dans le même sens que celui des EC-135 (sens inverse des aiguilles d'une montre), mais pas comme les Lama et les Ecureuil.

Quelques informations supplémentaires à propos de l'appareil, extraites d'une interview trouvé dans un journal valaisan.

Par rapport à l'EC-135, qui est limité à des interventions jusqu'à 3800m seulement (ce qui n'est pas suffisant dans cette région, où le plus haut sommet accessible par téléphérique se situe justement vers 3800m), ce nouvel Bell 429 à la capacité de rester en stationnaire au dessus de la pointe du Cervin, située à 4478m. Il peut donc réaliser quasiment n'importe quelle mission de sauvetage, là où, avec l'EC-135, il était parfois encore nécessaire d'appeler les Lama à la rescousse. Lama qui sont d'ailleurs sur le départ, les coûts de maintenance étant 2x plus élevés que ceux des Ecureuil, et l'approvisionnement en pièce détachée devant problématique.

Finalement, alors même que le premier appareil vient à peine d'entrer en service, Air Zermatt envisage déjà d'en acheter un 2ème, à moyen terme, pour remplacer son EC-135.

Bref, l'avenir du secours en montagne suisse semble s'appeler Agusta Westland (à la REGA) et Bell (chez Air Glaciers et Air Zermatt), même si les Ecureuil (et les Alouette III) restent et resteront des compléments indispensables, notamment en Valais.

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  • 8 months later...

Toutes les bonnes choses ont une fin (ou presque).

Alors que jusqu'à mi-Avril (fin de la saison de ski), Air Glaciers disposait encore de 4 ou 5 Alouette III en service, il n'y a désormais plus qu'une seule Alouette III en service chez Air Glaciers (2 autre machines ex-militaires ont été rachetées par des particuliers ou des associations et volent encore de temps à autres...)

Et ce qui est le plus étonnant, c'est que cette dernière Alouette III, la HB-XCB, n'est autre que la première Alouette III à avoir été immatriculée en Suisse, en Mars 1966, par une compagnie nommée Air Glaciers…

(même si, suite à un accident en 1976 qui l'a clouée au sol pendant 11 ans, elle n'est probablement pas l'Alouette III à avoir eu le plus d'heures de vol, et hormis l'immatriculation, il ne doit plus rester grand chose d'origine…)

Les remplaçants désignés étant des Ecureuil, dont le nombre augmente chaque année (actuellement Air Glaciers en a 6 si je ne dis pas de bêtises).

Mais bon Air Glaciers ne pourra pas éternellement se passer d'hélicoptères bi-turbines, les solutions de ces dernières années étant plus du bricolage qu'autre chose (louer des appareils à droite à gauche et les baser par ci par là). Actuellement, Air Glaciers n'a plus du tout de bi-turbines en propre,

en Valais ils sont dépendant d'Air Zermatt (avec qui ils collaborent beaucoup) ou de la REGA,

dans le canton de Berne, à Saanen ils sont dépendant de la REGA (qui y a aussi une base…) et à Lauterbrunnen d'Alpine Air Ambulance (basé sur la base d'Air Glaciers) ou de la REGA (basé à Interlaken, à quelques kilomètres).

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  • 10 months later...

Cette fois, ça y est, Air Glaciers va clouer au sol d'ici à Juin sa dernière Alouette III, la HB-XOF (et non HB-XCB comme annoncé plus haut).

La raison a cela est financière: elle allait avoir besoin d'un grand service, qui ne pouvait pas être rentabilisé en sachant qu'Airbus Helicopters allait d'ici à quelques années arrêter le support de la machine (retrait du certificat de navigabilité), la clouant de facto au sol.

 

Cette dernière Alouette III faisait partie d'un lot de 3 Alouette III d'Air Glaciers ayant commencé leur carrière dans les forces aériennes danoises, avant de rejoindre la compagnie en 1983.

http://swissheli.com/history/hb-xof.htm

 

Avec le départ de cette Alouette III, c'est une page qui se tourne non seulement en Suisse, mais aussi à travers les Alpes, car Air Glaciers, après avoir été la 1ère compagnie de suisse (et une des premières d'Europe, si ce n'est la première) à avoir mis en service l'Alouette III pour le secours en montagne, était probablement la dernière en Europe à opérer des Alouette III pour des opérations de secours en montagne.

http://www.lenouvelliste.ch/fr/valais/monthey/le-dernier-envol-de-l-oscar-fox-495-1274462

 

La prochaine étape sera le départ des Lama, probablement d'ici à 2020, là aussi pour des questions de certificats de navigabilité (mais aussi de coûts d'exploitation, car un Ecureuil coûte bien moins cher à exploiter tout en étant plus performant), alors qu'ils constituent toujours la majeure partie du parc d'Air Glaciers.

Modifié par Chris.
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