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Cela chauffe en Centrafrique.


Messages recommandés

 

Waah ca va être compliqué pour des renforts. Plus de troupes en OPEX, ça veut dire moins de nouveau matos. 

Si il ya un truc qu'on manque cruellement, c'est ça  - surtout au niveau hélico, drones, et j'en passe.

On va devoir faire de notre mieux sans renforts.

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http://www.romandie.com/news/n/_Declarer_la_guerre_aux_anti_balaka_c_est_declarer_la_guerre_aux_Centrafricains_51130220141552.asp (13 février 2014)

Les forces internationales en Centrafrique ont exclu d'intégrer les anti-balaka au processus de DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) prévu pour les Séléka.

Elle
[la présidente] peut se rattraper en nous cantonnant, a-t-il [Emotion Brice Namsio] ajouté, assurant que bientôt, tous les vrais anti-balaka seront dotés d'une carte d'identification afin de permettre de les distinguer des voyous et des braqueurs.


http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18686-braquages-et-enlèvements-en-série-ex-séléka-et-antibalaka-mis-en-cause.html (11 février 2014)
 
Jean Michel B., habitant dans le secteur du RDOT raconte à Radio Ndeke Luka son impuissance devant la disparition de ses enfants. « Les ex-Séléka ont enlevé mon beau fils et mon fils pour les conduire dans leur base au Pk10 au camp RDOT. J’ai contacté les français qui m’ont fait savoir qu’ils ne peuvent rien faire et m’ont orienté vers les soldats rwandais. Ces derniers m’ont déclaré que leur Capitaine n’était pas en poste », dit-il.
 
http://fr.starafrica.com/actualites/11-pilleurs-tues-par-les-troupes-de-la-misca-et-de-sangaris-mercredi-a-bangui.html (12 février 2014)
 
Onze (11) pilleurs récalcitrants ont été tués mercredi après-midi par balles par les troupes de la Misca et de Sangaris.
 
 
http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article22767 (13 février 2014)
 
Hier vers 17 heures au 4ème arrondissement à Bangui. Les FARDC découvrent une fosse commune dans un camp des rebelles Seleka.
 
http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18699-des-armes-de-guerre-découvertes-au-nord-de-bangui.html (12 février 2014)
 
Une importante quantité d’armes a été découverte mardi après-midi par les militaires français de l’opération Sangaris au Pk13 dans la commune de Bégoua, au nord de Bangui.
 
 
http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/bambari-l-exode-de-la-communaute-musulmane-vers-le-tchad-se-poursuit.html (12 février 2014)
 
Les musulmans continuent toujours de quitter la ville de Bambari [vers le Tchad].
 
La route qui mène vers la capitale centrafricaine n’est pas encore opérationnelle, à cause de l’insécurité.
 
 
http://www.rjdh-rca.net/actulites/kaga-bandoro-le-calme-revient-apres-les-affrontements-qui-ont-failli-opposes-les-ex-seleka-aux-anti-balaka.html (11 février 2014)
 
Un calme précaire règne dans la ville de Kaga-Bandoro (centre-nord) après un incident qui a failli opposer les milices anti-balaka et les éléments de l’ex-Séléka le lundi 10 février.
 
 
http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/kaga-bandoro-un-element-de-l-ex-seleka-tue-la-population-fuit-les-represailles.html (12 février 2014)
 
Des détonations d’armes ont été entendues dans  la nuit du mardi 11 à mercredi 12 février dans la ville de Kaga-Bandoro
 
Des détonations d’armes se poursuivent ce matin dans la ville, mettant le reste de la population en débandade.
 
 
http://www.dw.de/massacre-à-nzakoun-centrafrique/a-17424760 (11 février 2014)

Dans le village de Nzakoun près de la frontière avec le Tchad, plus de vingt personnes auraient été tuées au début du mois de février.
 
http://reliefweb.int/map/central-african-republic/destruction-bozoum-area-ouham-pend-central-african-republic-11-february (11 février 2014)
 
Analyse par photo satellite des destructions à Bozoum.

 

http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=6148 (11 février 2014)

 

Bozoum: la Misca a pris la poudre d'escampette
 
http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18685-plus-de-800-habitations-brûlées-à-bogoura.html (11 février 2014)
 
Plus de 800 habitations brûlées à Bogoura

Modifié par Wallaby
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Le général Ph. Ponties, a dressé aujourd’hui devant les ambassadeurs du Comité politique et de sécurité (COPS), puis devant la presse, un premier état des lieux de la situation sur place et du rôle de la future opération :

 

http://www.bruxelles2.eu/zones/tchad-soudan/situation-a-bangui-calme-mais-tendue-volatile-et-imprevisible.html

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http://derstandard.at/1389860393058/Oesterreich-erwaegt-Teilnahme-an-EU-Einsatz-in-Zentralafrika?ref=rss (14 février 2014)
 
Stéphane Gompertz, ancien ambassadeur en Éthiopie, ancien directeur Afrique au Ministère des Affaires étrangères est aujourd'hui ambassadeur de France à Vienne. Il demande à l'Autriche un "engagement limité" en Centrafrique. Selon lui, Bangui est "plus ou moins stable" et il faudrait sécuriser la route vers le Cameroun. L'Autriche envoit 6 officiers au quartier général de Larissa en Grèce pour "évaluer la situation". L'Autriche avait fait partie de l'EUFOR-Tchad.
 
http://www.thenews.pl/1/10/Artykul/162041,Peacekeeping-forces-reach-Polish-missionaries (14 février 2014)
 
Le missionnaire polonais à Ngaoundaye dit que des Misca camerounais sont arrivés.

http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article8433 (14 février 2014)

Le clan Bozizé se réorganise, selon des sources militaires.

http://www.lanouvellecentrafrique.info/centrafrique-dou-vient-larmement-lourd-des-anti-balaka/ (14 février 2014)

D’où vient l’armement lourd des Anti-Balaka ?

http://www.radiondekeluka.org/securite/item/18709-une-tentative-de-braquage-déjouée-par-la-misca.html (13 février 2014)

[bangui] Une tentative de braquage déjouée par la Misca.

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/14/1818347-centrafrique-le-cycle-infernal-des-represailles.html (14 février 2014)

 

[bangui] «Depuis le début du mois de février, on note quand même une amélioration», assure Mathias. «Les gens peuvent commencer à retourner à leur travail, la vie reprend dans les entreprises, les administrations. Et puis la population commence à ressortir le soir.
 
http://www.radiondekeluka.org/item/18643-début-de-solution-à-l’insécurité-dans-le-5e-arrdt.html (7 février 2014)
 
À Kolongo1, contingent rwandais et population œuvrent pour la paix.
 
http://www.lanouvellecentrafrique.info/centrafrique-affrontements-a-bouar-entre-les-seleka-et-les-anti-balaka-3/ (4 février 2014)
 
Affrontements à Bouar entre les Séléka et les Anti-Balaka

http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/bangui-la-libre-circulation-menacee-a-cause-de-l-insecurite.html (13 février 2014)

Par illustration, l’axe qui relie la ville de Bangui à celle de Ndélé et de Birao en passant par les villes de Damara, Sibut, Kaga-Bandoro, et de Grimari n’est pas opérationnel à cause de l’insécurité. Cette situation fait suite au repli de certains éléments de l’ex Séléka qui sont encore armés dans ces régions.

Dans le nord, précisément les villes de Kabo, Bouca et de Sido sont toujours sous occupation des ces hommes armés qui règnent en seigneur de guerre et empêchent la population de circuler librement.

Cependant une partie du sud-ouest de la Centrafrique est occupée par les milices anti balaka, ainsi que quelques villes de l’ouest. Ceux-ci érigent des barrières illégales et procèdent aux fouillent systématiques des personnes et des véhicules, une situation qui fait peur aux usagers.

 
http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/bocaranga-22-personnes-tuees-par-les-ex-seleka.html (13 février 2014)
 
Au total 22 personnes, dont 14 femmes ont été tuées dans leurs  maisons par des hommes de l’ex-Séléka au village de Nzakoum

 

La présence des milices anti balaka est signalée ainsi que les rebelles tchadiens de Baba-Laddé.
 
http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/berberati-une-altercation-entre-faca-et-anti-balaka-fait-des-victimes.html (13 février 2014)

 

Une accalmie règne dans la ville de Berberati depuis le  mercredi 13 février après une altercation qui a opposé les milices anti balaka et les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA), le mardi dernier faisant 11 morts.

 

http://www.rjdh-rca.net/actulites/actualite/nola-les-activites-administratives-suspendues-apres-occupation-de-la-ville-par-des-antis-balaka.html (13 février 2014)

 

Les activités administratives ont été suspendues, le mercredi 12 février, suite à l’entrée des combattants anti-balaka dans la ville de la Nola.

 

http://www.voanews.com/content/one-thousand-muslims-reported-trapped-in-car-town/1851047.html (13 février 2014)

 

D'après Médecins sans frontières, 7 hommes musulmans ont été exécutés par des antibalakas la semaine dernière à Carnot. MSF y a enregistré 69 blessés et 18 morts depuis le 21 janvier.

Modifié par Wallaby
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http://www.theglobalobservatory.org/analysis/672-as-violence-persists-international-intervention-in-car-falls-short.html (5 février 2014)

 

Analyse de Roland Marchal, CERI, Sciences Po Paris (une grande page en anglais)

 

Voir aussi du même auteur :

 

http://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/etude153_154.pdf (1er mars 2009)

 

« Aux marges du monde, en Afrique centrale... » (50 pages en français)

 

Une analyse de la conjoncture en Centrafrique et de l’histoire de certains mouvements armés, inscrits dans cet espace régional, plaide pour une approche moins conventionnelle des politiques de sorties de crise. Elle met en exergue une zone centrée sur la Centrafrique et ses frontières avec les pays voisins comme véritable site d’analyse du factionnalisme armé depuis les indépendances, ainsi que des trajectoires spécifiques de construction étatique.

Modifié par Wallaby
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Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est dit «horrifié» par «la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d'enfants» en Centrafrique et indigné «par l'impunité dont ils jouissent».

 

«Ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants lors d'attaques sectaires et de représailles menées par les milices (majoritairement chrétiennes) anti-balaka et d'ex-combattants Séléka (à dominante musulmane)», indique l'organisation dans un communiqué reçu vendredi.

«Au moins 133 enfants ont été tués et mutilés, certains d'une manière particulièrement horrible, alors que la violence ethno-religieuse ne cesse de s'intensifier depuis deux mois», selon la même source.

«L'Unicef a ainsi vérifié les cas d'enfants décapités et mutilés intentionnellement et sait que des enfants blessés lors de fusillades ont dû se faire amputer parce que l'insécurité les a empêchés de se rendre à l'hôpital à temps pour un traitement», rappelle le communiqué.

 

http://www.20minutes.fr/article/1299342/ynews1299342?xtor=RSS-176

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Pour changer, deux articles d'ethnographie à propos d'un peuple qui vit au sud-ouest de Bouar :

 

http://africanistes.revues.org/2361 (2009)

 

« L'espace gbaya », par Paulette Roulon-Doko

 

Les hommes sont maîtres de leur espace, protégés par des ancêtres qui les surveillent, récompensant tout bon comportement social par une prospérité méritée - gibiers nombreux, enfants en bonne santé, etc. -mais pouvant toujours intervenir en rappelant brutalement à eux tout individu qui semble oublié ou exclu de la communauté.

 

http://africanistes.revues.org/2504 (2009)

 

« La chèvre dans une société de chasseurs-cueilleurs-cultivateurs, l'exemple des Gbaya 'bodoe de République Centrafricaine » (même auteure)

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http://africanarguments.org/2014/01/24/genocide-mongering-does-nothing-to-help-us-understand-the-messy-dynamics-of-conflict-in-the-car-by-louisa-lombard/ (24 janvier 2014)

 

Analyse de Louisa Lombard (une grande page en anglais).

 

Elle revient sur la spécificité du nord-est : pourquoi ses habitants sont perçus comme des « étrangers ». Elle jette le doute sur le raccourci "séléka = musulman", notamment parce que les séléka auraient recruté des non-musulmans dans la région de Bangui après leur arrivée dans la capitale.

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Les Etats européens ont proposés, hier à Bruxelles, plus de 800 hommes pour la futur Eufor-RCA :

 

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/europeens-se-mobilisent-finalement-centrafrique-9263

 

400 militaires, dont certains déjà sur place, intègrent Sangaris : parmi eux une cinquantaine de gendarmes, un recours contre lequel l'armée de Terre luttait depuis le début de l'opération, mais leur apport était évident. Encore hier, le porte-parole de l'EMA niait l'existence de tout renforcement. Ce n'est pourtant pas à l'issue du conseil de Défense d'aujourd'hui que ces renforts ont été décidés et pour certains, envoyés sur place.
Pourtant, c'était déjà un secret de polichinelle : la France employait bien plus que les 1600 militaires annoncés pour Sangaris, l'effectif tutoyant déjà les 2000. Mais la France s'est résignée à dépasser ce niveau avec ces 400 militaires supplémentaires. C'est à la fois dû à une sous-estimation des difficultés initiales, et une dégradation de la situation, par paliers, depuis que les Français sont arrivés (un paradoxe).

 

http://lemamouth.blogspot.fr/2014/02/400-soldats-de-plus-en-centrafrique.html#more

 

Les chefs autoproclamés des milices anti-balaka, dont on ignore exactement l’organisation mais dont on suppose qu’elles sont infiltrées par d’anciens partisans de l’ex-président Bozizé (renversé en mars 2013 par la Séléka, ndlr), rassemblés le 13 février dans leur fief du quartier de Boy-Rabe au nord de Bangui, ont défié la présidente Samba Panza.

“Déclarer la guerre aux anti-balaka, c’est déclarer la guerre à la population centrafricaine”, a ainsi lancé Richard Bejouane, qui prétend être leur chef auto-proclamé, devant une centaine de miliciens.

 

http://www.opex360.com/2014/02/14/le-chef-militaire-autoproclame-des-anti-balaka-defie-la-presidente-centrafricaine-de-transition/

Modifié par alexandreVBCI
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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/02/12/centrafrique-l-armee-francaise-prise-dans-le-piege-du-nettoyage-ethnique_4364931_3212.html (12 février 2014)

 

« Pour empêcher que les vengeances continuent, il faudrait 30 000 militaires, 1 000 hommes par grande ville, ce n'est pas possible, on ne peut que tenter de les enrayer petit à petit », admet une source de haut niveau.

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400 soldats en plus pour l'opération Sangaris portant à 2000 le nombres de soldats français dans ce pays.

ils sont déjà plus que sa sur place car il y a eu du renforcement à partir des autres  unités prépositionné sur le continent Africain peu de temps après le début de l'opération   ;) .

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400 soldats en plus pour l'opération Sangaris portant à 2000 le nombres de soldats français dans ce pays.

 

 

ils sont déjà plus que sa sur place car il y a eu du renforcement à partir des autres  unités prépositionné sur le continent Africain peu de temps après le début de l'opération   ;) .

 

 

Les moyens supplémentaires que la France va engager dans les tout prochains jours en RCA seront articulés autour de "modules prélevés en Afrique". 

Ces moyens, qui vont augmenter la capacité du GTIASavoie en cours de déploiement,  comprennent une composante "aéromobilité" (avec des hélicoptères rameutés probablement du Mali et du Tchad), des moyens de commandement et de logistique et une composante "infanterie".

 

suite ici .

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/02/14/pour-la-rca-des-renforts-preleves-en-afrique-le-2e-rima-aux-11211.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

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La décision de porter les effectifs de l’EUFOR RCA/Bangui à 1.000 hommes au lieu de 500 pourrait être prise lors de la prochaine conférence dite de génération de force , qui doit avoir lieu le 27 février à Bruxelles.

 

(...) Selon des diplomates européens, la Pologne (qui a déjà fourni un C-130 Hercules), l’Estonie, la Lettonie, le Portugal et la  Roumanie auraient proposé des “contributions substantielles” à l’EUFOR RCA/Bangui. Mais là encore, les chiffres manquent à l’appel. Il est possible que Lisbonne et Bucarest se décident à participer à la composante de gendarmerie, qui, selon Mme Ashton, serait incluse à la mission européenne afin “de faciliter la coopération avec les forces locales de sécurité”.

 

http://www.opex360.com/2014/02/15/lunion-europeenne-envisagerait-denvoyer-millier-de-soldats-en-centrafrique/

 

Nouvelle opération de désarmement dans le quartier de Boy Rabe, fief “anti-balaka” :

 

http://www.opex360.com/2014/02/15/centrafrique-nouvelle-operation-de-desarmement-dans-le-quartier-de-boy-rabe-fief-anti-balaka/

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http://issat.dcaf.ch/content/download/12694/131746/file/FOI%20Centr%20Afr%20Rep.pdf (octobre 2012)

 

Gabriella Ingerstad, « Volontaires et capables ? Les défis de la réforme du secteur de la sécurité dans les États faibles en situation d'après-guerre : le cas de la République Centrafricaine », Ministère de la défense, Suède, 80 pages

Page 33 : Le principal obstacle à l'amélioration de la sécurité de la population, d'après ce qu'il ressort de plusieurs interviews, est que les forces de sécurité n'ont pas compris que leur tâche principale est de protéger, et non de persécuter la population, et qu'ils se sont engagés dans les forces de sécurité pour de mauvaises raisons.

Page 30 : Cette absence des institutions étatiques à l'extérieur de la capitale est illustrée par le proverbe local : « L'État s'arrête à PK 12 » (au point kilométrique 12 à l'extérieur de Bangui).

Finalement je me demande si ce n'est pas Bokassa (*) qui avait raison. Ce pays n'est pas une « République » mais un « Empire » au sens d'une cité-État (Bangui) munie d'un arrière-pays en proie à la barbarie, un peu comme le bas-empire romain qui était obligé de composer avec ses barbares, qui de plus en plus souvent faisaient des razzias et allaient même jusqu'à conquérir la capitale.

(*) empereur autoproclamé sous le nom de Bokassa Ier de l'Empire centrafricain en 1977.

Modifié par Wallaby
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Ouvrage en ligne :

 

Roger Yélé, Paul Doko et Abel Mazido, « Les défis de La Centrafrique : Gouvernance et stabilisation du système économique : Recherche de canevas pour amorcer la croissance », Dakar, Codesria, 2011, 272 pages :

 

http://www.codesria.org/IMG/pdf/Prelim-Intoduction.pdf Prelim / Introduction (i-xv)

Chapitre 1

http://www.codesria.org/IMG/pdf/1.pdf Le profil de la République centrafricaine (1-28)

Chapitre 2

http://www.codesria.org/IMG/pdf/2.pdf Potentialités nationales et atouts majeurs (29-50)

Chapitre 3

http://www.codesria.org/IMG/pdf/3-2.pdf Les grandes phases de l’évolution de l’économie centrafricaine de 1960 à 2003 (51-64)

Chapitre 4

http://www.codesria.org/IMG/pdf/4-2.pdf Les principales politiques économiques mises en oeuvre de l’indépendance jusqu’en 2003 (65-78)

Chapitre 5

http://www.codesria.org/IMG/pdf/5-2.pdf Les contraintes majeures au développement de la Centrafrique (79-98)

Chapitre 6

http://www.codesria.org/IMG/pdf/6-2.pdf Problème d’ouverture et d’activité macroéconomiques (99-114)

Chapitre 7

http://www.codesria.org/IMG/pdf/7-2.pdf Problème de cohérence des politiques économiques (115-144)

Chapitre 8

http://www.codesria.org/IMG/pdf/8-2.pdf Vers une nouvelle orientation de stratégie de développement (145-174)

Chapitre 9

 

http://www.codesria.org/IMG/pdf/9-2.pdf Une stratégie d’intégration à l’économie mondiale : la promotion et la diversification des exportations (175-198)

Chapitre 10

http://www.codesria.org/IMG/pdf/10-2.pdf Les piliers et les leviers de la croissance en Centrafrique (199-220)

Chapitre 11

http://www.codesria.org/IMG/pdf/11-2.pdf Améliorer la compétitivité des pauvres en faisant jouer la synergie entre la promotion d’une banque de développement mobile (BDM) et la promotion d’un habitat sain (221-234)

Annexes

http://www.codesria.org/IMG/pdf/Annexes.pdf Annexes (235-266)

Références

 

http://www.codesria.org/IMG/pdf/References.pdf Références (267-272)
 

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http://www.francophonie.org/IMG/pdf/reformes_systemes_securite.pdf

 

« La réforme des systèmes de sécurité et de justice en Afrique francophone », 2010, 318 pages

 

Cet ouvrage en ligne contient notamment le chapitre « La réforme du secteur de sécurité en République centrafricaine : heurts et malheurs de la raison holistique », par Renner Onana, pages 235-247

 

Extrait de la page 240 :

 

Existe-t-il aujourd'hui un secteur de sécurité en RCA ?


La réponse est oui, mais l’on peut dire tout de suite sans risque de se tromper qu’il s’agit d’un secteur de sécurité déstructuré, si l’on veut être négatif, ou en restructuration permanente, si l’on veut rester positif, organisé autour :
– Des forces armées, les FACA, qui sous toutes les présidences, de Dacko à Kolingba en passant par Patassé et Bozizé, ont connu plusieurs restructurations, avec l’assistance française, au gré des mutineries successives.
– D’une gendarmerie, rattachée aux FACA, laissée en déshérence.
– D’une garde présidentielle qui a plusieurs fois changé de nom et qui, bien qu’elle soit aussi rattachée formellement aux armées, est en réalité une arme autonome. Il s’agit d’une unité organisée et quelque fois disciplinée, mais aux ordres de la présidence, qui s’est fréquemment rendue coupable de graves exactions et d’abus des droits de l’Homme.
– D’une police reprenant le modèle français, au centre de laquelle trônent une unité bien armée, l’Office central de répression du banditisme (OCRB), et deux services de renseignement : la Section de recherche et d’investigation (SRI) et la Direction générale de la documentation et des enquêtes.
– D’une multitude de groupes armés, d’unités d’autodéfense créées avec l’accord tacite des autorités nationales et d’une dizaine de compagnies privées de sécurité.


En outre, la RCA est un pays qui connaît une circulation relative d’armes légères issues de transferts directs (émanant d’États tels que la France, la Libye, le Tchad, la Roumanie, la Chine et quelque peu d’Israël) et indirects (venant du Tchad, du Soudan, de la République démocratique du Congo, de la République du Congo et du Rwanda). Sans oublier les armes saisies par des rebelles aux forces gouvernementales, les armes perdues par les forces du maintien de la paix, notamment la Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui (MISAB) et la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC) — récemment rebaptisée Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX) (...) Enfin, dans le contexte centrafricain, le programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) est un éternel recommencement depuis l’échec avéré du premier.

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Les Etats européens ont proposés, hier à Bruxelles, plus de 800 hommes pour la futur Eufor-RCA :

 

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/europeens-se-mobilisent-finalement-centrafrique-9263

 

400 militaires, dont certains déjà sur place, intègrent Sangaris : parmi eux une cinquantaine de gendarmes, un recours contre lequel l'armée de Terre luttait depuis le début de l'opération, mais leur apport était évident. Encore hier, le porte-parole de l'EMA niait l'existence de tout renforcement. Ce n'est pourtant pas à l'issue du conseil de Défense d'aujourd'hui que ces renforts ont été décidés et pour certains, envoyés sur place.

Pourtant, c'était déjà un secret de polichinelle : la France employait bien plus que les 1600 militaires annoncés pour Sangaris, l'effectif tutoyant déjà les 2000. Mais la France s'est résignée à dépasser ce niveau avec ces 400 militaires supplémentaires. C'est à la fois dû à une sous-estimation des difficultés initiales, et une dégradation de la situation, par paliers, depuis que les Français sont arrivés (un paradoxe).

 

http://lemamouth.blogspot.fr/2014/02/400-soldats-de-plus-en-centrafrique.html#more

http://forcesoperations.com/2014/02/14/rca-le-spectre-de-lembrasement-regional/

 

un article datant du 14/02/2014

 

 

C’est donc lentement mais sûrement que le conflit centrafricain dégénère et se gangrène à l’ensemble de la région. Une évolution dramatique, en partie provoquée par la pression des forces françaises et de la MISCA contre les groupements de l’ex-Seleka…

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http://www.peaceau.org/uploads/misca-com-secu-corr-15-2.pdf (15 février 2014)

 

Depuis le 18 janvier 2014, la MISCA a mis en place un dispositif pour escorter les véhicules qui utilisent cette voie, et ce suivant les modalités suivantes: les lundi, mercredi et vendredi, de la localité de Beloko, à la frontière avec le Cameroun, à Bangui; et les mardi, jeudi et samedi, de Bangui à la frontière camerounaise, pour raccompagner les véhicules ayant déchargé leurs cargaisons. Avec l'accord des autorités camerounaises, que la MISCA voudrait remercier très sincèrement pour leur soutien et coopération, des éléments de la Mission se déploient dans la localité de Garoua Boulaï, dernière étape avant de franchir la frontière avec la RCA, pour y regrouper les véhicules à escorter et rassurer ceux des chauffeurs qui, sur la foi des informations très parcellaires à leur disposition, évaluent mal la situation sur le corridor.

À ce jour, la MISCA a escorté, le long de cette voie, quatre convois comprenant un total de quatre-cents seize (416) camions, dont quatre-vingt-dix (90) appartenant au Programme alimentaire mondial (PAM) et quarante (40) transportant des matériels pour l’opération française Sangaris, sans que la moindre difficulté n'ait été rencontrée. D’autres camions arrivés récemment à la frontière entre le Cameroun et la RCA seront escortés par une unité de la MISCA, le 17 février 2014.

 

http://www.peaceau.org/uploads/misca-com-op.15.02.2014.pdf (15 février 2014)

 

Il convient par ailleurs de relever que la MISCA a conduit, ce jour, une mission d’escorte sur le corridor Bangui-Beloko, à la frontière avec le Cameroun. Cette mission, qui était la 5ème du genre depuis le 23 janvier 2014, a permis d'assurer la protection d’environ 150 véhicules, y compris des camions de transport de marchandise retournant au Cameroun après avoir déchargé leurs cargaisons.

 

http://www.peaceau.org/uploads/misca-com-attaque-15-02.pdf (15 février 2014)

 

Des individus non identifiés ont lancé une grenade sur une foule dans le quartier du PK 12. La grenade a instantanément tué une personne et blessé trois autres.Les forces du contingent rwandais de la MISCA qui couvrent la zone sont intervenues rapidement après avoir été contactées. Elles ont pu ramener le calme, et ont évacué les trois blessés à l’hôpital.

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