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Cela chauffe en Centrafrique.


Messages recommandés

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/centrafrique-france-n-a-pas-sidere-adversaires-9605

 

merci à Philippe pour se lien .

 

je l'avais dit ,on est parti en RCA  en pensant que sa impressionnerait les golos le fait qu'on venait de pété la gueule à aqmi au Mali ...

 

ils l'ont joué fine les golos !

 

je pourrais faire journaliste dans le domaine de la défense Lol ! 

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L'argument médiatique de la "stabilisation" ou "niveau de vie" comme cause principale du déclenchement de l'opération, c'est purement marketing : la France ne va pas laisser le Sahel et ses intérêts être menacés d'une façon ou d'une autre.

 

François Bozizé dit : « je ne peux pas m'empêcher de penser que nos pays voisins, comme le Tchad, le Congo et le Gabon, ont influencé la position française.  » : http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-l-ex-president-francois-bozize-nous-sommes-en-voie-de-somalisation-14-02-2014-1791860_24.php

 

Est-ce que cela ne rejoint pas le point de vue d'Antoine Glaser : « Et si l'Afrique avait marabouté la France ? » :

 

 

 

http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/antoine-glaser-africafrance-2569624.php

 

Parution le 12 Février 2014 du livre "Africafrance" d'Antoine Glaser.

 

Et si l'Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années 1960, l'ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être invisible ! À l'issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons.

C'est à dire que la France n'agit pas dans son propre intéret, mais dans l'intéret d'un certain nombre de chefs d'États africains.

La France n'a aucun intéret. Elle perd de l'argent, et le sang de ses militaires qui meurent au combat, en tirant les marrons du feu pour le président X ou le président Y.

Modifié par Wallaby
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La stabilité de la Centrafrique n'est elle pas dans l’intérêt économique de la France, via, entre autre, les mines d'uranium dans les pays voisins ?

 

Malgré les beaux discours, c'est par pur pragmatisme que la France, ou tout autre pays censé, intervient dans des pays dont dépend son économie et/ou son industrie.

Ce n'est pas un défaut, c'est la pure logique appliquée.

 

Sans compter que là il y a peu d'influence étrangère à même de contre balancer la France dans ce pays non ? 

 

 

L'argument médiatique de la "stabilisation" ou "niveau de vie" comme cause principale du déclenchement de l'opération, c'est purement marketing : la France ne va pas laisser le Sahel et ses intérêts être menacés d'une façon ou d'une autre.

 

Edit : Et n'oublions pas que les frontières de la plupart des états ont été souvent tracés à la hâte sans tenir compte des ethnies au moment du "partage de l'Afrique" dans les siècles précédents, rien d'étonnant au manque de stabilité actuel de la plupart desdits pays.

 

Bonsoir

 

 

Mais, nous n'avons pas les bras assez long, les finances assez importantes, les effectifs assez nombreux pour nous engager dans tous les pays africains pour sécuriser nos approvisionnements en uranium. Et quand ce ne sera plus l'uranium, ce sera autre chose.

Par pur pragmatisme, moi, je ne m'engagerai pas si je n'avais pas ma population derrière moi, une demande officielle de l'ONU, une demande du pays où je dois intervenir et un calendrier. Je ne précise pas, mais, tu l'auras compris, avoir les finances pour cela.

 

L'influence étrangère à contrebalancer la France ? moi, je ne la  vois pas sur le terrain, pour perdre des soldats et prendre des coups... mais, après, pour prendre des marchés, j'ai quelques exemples en tete (Kosovo avec les USA, Irak avec les mêmes, Mali avec les Chinois). Bref, des gens qui ne se mouillent pas, ne risquent pas la peau des leurs, mais qui en récupèrent les bénéfices (nous, on a pris les risques, drole de partage).

 

Quant aux frontieres tracées par des ancetres que nous n'avons pas connu, je ne suis pas convaincu que si on demandait à ces pays de les retracer en fonctions de leurs ethnies, ils suivraient. Certains auraient peur de perdre de la superficie, des richesses minieres ou au contraire, de reunir une ethnie rivale qui, en nombre, pourrait contrebalancer celle au pouvoir.

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Bonsoir

 

 

ce qui me gène, c'est d'etre parti à l'aventure avec si peu d'effectifs, à la base.

Ce qui me dérange, c'est qu'à la base, personne chez nos galonnés n'a averti du risque d'avoir les bras trop court avec si peu de personnel engagé.

La loyauté, c'est aussi avertir sa hierarchie que ça pue, pas uniquement avoir le petit doigt sur la couture du pantalon et executer les ordres impossibles.

 

Pour le futur, et n'etant pas un politique, moi, je placerai un ultimatum :

je demanderai à l'UE de fournir 20 000 hommes avant une date donnée sous peine de retirer nos effectifs et, une semaine avant la date butoir, je commencerai à faire retirer les personnels et matériels. Nous sommes pas le Père Noel et ne pouvons pas palier à 50 ans d'absence d'Etat, d'infrastructures...

Les Africains doivent aussi se prendre par la main.

Je me permets de te demander sur quoi tu te base pour affirmer qu au niveau militaire personne n a rendu compte que les effectifs serait trop léger ...?

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sur quoi tu te base pour affirmer qu au niveau militaire 

 

Quand les première question relative au nombre des effectifs en centrafrique commencai a ètre posé par les médias, le politique répondai que l'état major n'était pas demandeur (vu le nombre d'article sur la RCA je retrouverai pas les 2 ,3 liens en question). Il fallait tenir les séléka. Mais désormais il faut empécher une majorité de chretiens énervé de faire la peau a une minorité de musulmans eux aussi énérvé, c'est plus le mème boulot. La mission a changé. 

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Je me permets de te demander sur quoi tu te base pour affirmer qu au niveau militaire personne n a rendu compte que les effectifs serait trop léger ...?

Je n'ai vu, lu, aucun article, aucun avis venant de la Grande Muette, avertissant que la mission, en l'état, était impossible.

Alors, certes, la Grande Muette ne parle pas, bien sur. En attendant, une médiatisation, des relais dans la presse acquise aux forces armées, un écho avertissant les citoyens que les politiques envoient nos soldats sur une aventure risquée aurait calmé les véléités bellicistes de certains experts.

Tu as un article sur le sujet, en page 4 du Parisien de ce jour, tant sur le vote des parlementaires que sur le piège en RCA : http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/des-soldats-francais-pris-au-piege-26-02-2014-3624197.php.

 

Si tu remontes un peu sur les diiférents posts que j'ai écris sur le sujet, tu verras que très tot, j'ai écris que nos soldats avaient les bras trop courts pour cette mission.

De plus, il n'y a aucun calendrier, aucune perspective de se retirer.

Bref, tres, tres inquietant.

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Quand les première question relative au nombre des effectifs en centrafrique commencai a ètre posé par les médias, le politique répondai que l'état major n'était pas demandeur (vu le nombre d'article sur la RCA je retrouverai pas les 2 ,3 liens en question). Il fallait tenir les séléka. Mais désormais il faut empécher une majorité de chretiens énervé de faire la peau a une minorité de musulmans eux aussi énérvé, c'est plus le mème boulot. La mission a changé.

Tu dois parler des même politiques qui ont dis que notre mission était fini en Kapisa ....

Mais sois sur qu au sein de l institution nous connaissons très bien les capacité de 1600 hommes.Et moi non plus je n ai pas de sources mais pense qu au contraire les cr ont été fait en haut lieux

Désole mais je reponds depuis mon tph

Modifié par loac
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Je n'ai vu, lu, aucun article, aucun avis venant de la Grande Muette, avertissant que la mission, en l'état, était impossible.

Alors, certes, la Grande Muette ne parle pas, bien sur. En attendant, une médiatisation, des relais dans la presse acquise aux forces armées, un écho avertissant les citoyens que les politiques envoient nos soldats sur une aventure risquée aurait calmé les véléités bellicistes de certains experts.

Tu as un article sur le sujet, en page 4 du Parisien de ce jour, tant sur le vote des parlementaires que sur le piège en RCA : http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/des-soldats-francais-pris-au-piege-26-02-2014-3624197.php.

 

Si tu remontes un peu sur les diiférents posts que j'ai écris sur le sujet, tu verras que très tot, j'ai écris que nos soldats avaient les bras trop courts pour cette mission.

De plus, il n'y a aucun calendrier, aucune perspective de se retirer.

Bref, tres, tres inquietant.

 

Le colonel Goya y est quand même allé d'un billet bien clair. Même s'il est peu en cour (ce que j'ignore) j'ai peine à croire que ce genre d'analyse soit 1) isolée et 2) ne remonte pas jusqu'aux décideurs, ministre ou même président.

 

En outre, le général Desportes parle de "danger" pour les soldats engagés, et autant je vois bien dans quelle mesure la "mission" pourrait être foirée (instabilité persistante, partition ethnique...), autant je n'ai pas l'impression, vu de Paris, que les troupes françaises fassent face à des ennemis létaux pour l'instant. Il y a toujours le risques d'émeutes, voire d'attentat, ou de situation ou une toute petite troupe se retrouverait prise à partie par des enfiévrés, certes. Mais question mobilité, puissance de feu, voire renseignement, l'armée française a-t-elle un adversaire pour l'instant en Centrafrique ? Et des renforts arrivent, quand même, et le gouvernement centrafricain va peut être sortir du néant aussi...

 

J'ai trouvé le discours de le Drian, signalant qu'il fallait rapidement reconstituer une police et un semblant de justice, assez convaincant. Croisons les doigts.

Modifié par Boule75
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Le colonel Goya y est quand même allé d'un billet bien clair. Même s'il est peu en cours (ce que j'ignore) j'ai peine à croire que ce genre d'analyse soit 1) isolée et 2) ne remonte pas jusqu'aux décideurs, ministre ou même président.

 

En outre, le général Desportes parle de "danger" pour les soldats engagés, et autant je vois bien dans quelle mesure la "mission" pourrait être foirée (instabilité persistante, partition ethnique...), je n'ai pas l'impression, vu de Paris, que les troupes françaises fassent fassent à des ennemis létaux pour l'instant. Il y a toujours le risques d'émeutes, voire d'attentat, ou de situation ou une toute petite troupe se retrouverait prise à partie par des enfiévrés, certes. Mais question mobilité, puissance de feu, voire renseignement, l'armée française a-t-elle un adversaire pour l'instant en Centrafrique ? Et des renforts arrivent, quand même, et le gouvernement centrafricain va peut être sortir du néant aussi...

 

J'ai trouvé le discours de le Drian, signalant qu'il fallait rapidement reconstituer une police et un semblant de justice, assez convaincant. Croisons les doigts.

bonsoir

 

 

Coté militaire, nous n'avons pas d'équivalent en face.

Si cela devrait péter, ce serait quelque chose d'assymetrique et les adversaires ne prendront jamais le risque d'affronter ouvertement nos soldats.

Le risque, hormis l'aspect guérilla ou attentat, c'est, pour moi, l’exaspération, de frustration des populations.

D'une part, les musulmans nous voyant chrétiens pensent que nous les chassons,

les non musulmans pensent (pour le moment) que nous protégeons les musulmans.

Il ne faut pas oublier non plus que nous sommes l'ancienne puissance colonisatrice et que, quand les Centrafricains trouveront que ça ne bouge pas assez vite, (économiquement, socialement, parce qu'ils ne peuvent plus se venger tranquillement), ils se retourneront contre nos soldats (un peu comme au Kosovo).

 

Bref, le problème, maintenant, c'est de négocier le virage : nos soldats doivent se préparer à faire face à des manifestations et aux jets de pierres (pour le moment).

Les 90 gendarmes prévus pour etre déployés seront bien occupés http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/les-dessous-de-l-envoi-des-gendarmes-francais-en-centrafrique-23-02-2014-1795079_53.php

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Le problème initial ne vient pas des effectifs mais des objectifs politiques de la mission. Si au début on avait désigné un ennemi clair celui ci aurait soit plier bagage, soit été vaincu. Puisqu'on ne pouvait pas le faire, alors peut etre aurait il fallut en désigner plusieurs et avoir une action d'emblée dissuasive. En clair un message du genre, on débarque dans 15 jours et tout ce qui porte une arme on le caramélise, suivi de faits clairs et compréhensibles pour tous. Mais nous sommes arrivés en observateur, puis on a désarmé jacques et maintenant paul. En fait on subit les évenements et joue les pompiers. La question est qu'elle était la mission de nos troupes? Si c'est de faire de l'interposition les effectifs initiaux étaient trop faible, et en plus l'interposition est hyper difficile. Si la mission était faire cessez les violences avec un emploi "libre" de la force, le contingent initial aurait peut etre suffit. Toutes les missions d'interposition ont toujours échouées, aurait on trouvé la recette miracle?   

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Alors que l’opération militaire en République centrafricaine entre dans ces dernières semaines de préparatifs, le général Philippe Ponties, commandant EUFOR RCA, qui a fait récemment le déplacement à Larissa, comme à Bangui, a précisé les 10 points importants de l’opération européenne :

 

http://www.bruxelles2.eu/zones/tchad-soudan/mobilite-effectivite-transition-les-dix-messages-cles-du-general-ponties-pour-loperation-eufor-rca.html

 

La Finlande a confirmé l’envoi d’un maximum de 30 militaires dans l’opération européenne EUFOR RCA et de quatre officiers d’état major au quartier général. C’est le résultat d’une réunion tenue aujourd’hui à Helsinki entre le président de la République et le comité du Cabinet sur ​​la politique étrangère et de sécurité.

 

http://www.bruxelles2.eu/styles/breves/la-finlande-enverra-jusqua-30-militaires-a-eufor-rca.html

 

(...) "L’Union européenne impulse une démarche vertueuse », insiste l’ancien commandant. « Elle prévoit des aides structurelles qui vont aller à la construction d’écoles et d’infrastructures, à l’aide d’urgence, à la santé, la promotion des femmes, la justice. Elle met en oeuvre les moyens d’organiser des élections, de restaurer une démocratie légitime. L’UE a cette capacité à penser global, et c’est fondamental puisqu’une solution ne peut jamais être purement militaire. En Centrafrique, c’est la difficulté que nous avons : on n’a pas de stratégie cadencée vers des élections. L’Union européenne est meilleure que la France sur ce plan."

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/02/26/des-nouvelles-de-l-europe-en-afrique-11292.html

Modifié par alexandreVBCI
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Le problème initial ne vient pas des effectifs mais des objectifs politiques de la mission. Si au début on avait désigné un ennemi clair celui ci aurait soit plier bagage, soit été vaincu. Puisqu'on ne pouvait pas le faire, alors peut etre aurait il fallut en désigner plusieurs et avoir une action d'emblée dissuasive. En clair un message du genre, on débarque dans 15 jours et tout ce qui porte une arme on le caramélise, suivi de faits clairs et compréhensibles pour tous. Mais nous sommes arrivés en observateur, puis on a désarmé jacques et maintenant paul. En fait on subit les évenements et joue les pompiers. La question est qu'elle était la mission de nos troupes? Si c'est de faire de l'interposition les effectifs initiaux étaient trop faible, et en plus l'interposition est hyper difficile. Si la mission était faire cessez les violences avec un emploi "libre" de la force, le contingent initial aurait peut etre suffit. Toutes les missions d'interposition ont toujours échouées, aurait on trouvé la recette miracle?   

 

Est-ce que ça aurait été compris et accepté sur place, et par le Tchad par exemple ? Pas mal de gars sur place avaient et ont encore des armes pour se défendre. A partir du moment où les effectifs ne permettaient pas de désarmer tout le monde (presque) tout de suite, c'était courir le risque que, pour le coup, des factions tirent tout de suite sur les soldats, ou que des excités organisent des mouvements de foule violents.

 

Par ailleurs, il me semble 1) que l'emploi de la force était "libre" et que 2) les troupes ne font pas d'interposition, du moins pas du style Liban ou Sarajevo du début.

 

Et puis surtout, la situation a changé le jour du vote de la résolution de l'ONU ou le lendemain, deux jours avant l'arrivée de Sangaris, au moment où une charmante faction anti-balaka a tenté de virer les séléka par la force, s'est faite étrillée et a lancé un bal meurtrier à Bangui. Échec de nos services de renseignements ? On peut dire ça, comme on peut penser que c'était bien difficile à anticiper et à empêcher (effectifs faibles, action irrationnelle ou motivée par fanatisme, empreinte technologique minimale...).

 

Pas beaucoup de nouvelles d'Hillario dans tout ça.

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Vue le temps qu'on a laisse aux selekas pour commettre leurs exactions avant d'annoncer qu'on allait bouger, et vue le meme genre de retard au declencher apres annonce qui ont permis aux gars d'en face de faire le match retour, je ne crois pas qu'on soit en mesure de regler quoique ce soit en RCA par une intervention, on a essaye de les impressionner et avec les moyens dispos a l'epoque, c'est tout ce qu'on pouvait faire je crois, et cela a marche mais de facon modeste et centree sur Bangui...

Au dela de ces constatations, j'ai l'impression qu'il y a des marionettistes a l'oeuvre pour refaire un scenario soudanais en cherchant aussi une partition de la RCA, des idees sur les commanditaires? heureusement on a pas encore trouve de petrole en RCA, quoiqu'il ne soit pas exclu que ces ressources soient presentes: uranium, or, diamant, et... petrole.

On remarquera egalement, comme au Soudan, l'inefficacite des forces de l'Union Africaine deployees pour proteger les civils (MINUSCA).

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Le colonel Goya y est quand même allé d'un billet bien clair. Même s'il est peu en cours (ce que j'ignore) j'ai peine à croire que ce genre d'analyse soit 1) isolée et 2) ne remonte pas jusqu'aux décideurs, ministre ou même président.

 

En outre, le général Desportes parle de "danger" pour les soldats engagés, et autant je vois bien dans quelle mesure la "mission" pourrait être foirée (instabilité persistante, partition ethnique...), je n'ai pas l'impression, vu de Paris, que les troupes françaises fassent fassent à des ennemis létaux pour l'instant. Il y a toujours le risques d'émeutes, voire d'attentat, ou de situation ou une toute petite troupe se retrouverait prise à partie par des enfiévrés, certes. Mais question mobilité, puissance de feu, voire renseignement, l'armée française a-t-elle un adversaire pour l'instant en Centrafrique ? Et des renforts arrivent, quand même, et le gouvernement centrafricain va peut être sortir du néant aussi...

 

J'ai trouvé le discours de le Drian, signalant qu'il fallait rapidement reconstituer une police et un semblant de justice, assez convaincant. Croisons les doigts.

 

Alors qu’un journaliste lui demandait ce qu’il fallait pour gagner la guerre en Corée, un soldat américain répondit : « Des Marines, des Marines et encore des Marines ». S’il y a bien une leçon militaire à tirer de l’opération Sangaris en Centrafrique c’est que, pour des raisons opérationnelles, il nous faut plus de marsouins, légionnaires ou chasseurs (et autres bons soldats) que nous n’en avons actuellement, et non plutôt moins comme on cherche à nous le faire croire depuis des années, pour des raisons d’économies budgétaires qui n’ont jamais eu lieu. Dès lors qu’il s’agit de contrôler une zone, de gérer une crise, de traquer des ennemis incrustés dans un milieu complexe, on n’a encore rien trouvé de mieux que de disposer en nombre de ce merveilleux système d’arme d’une rare polyvalence qu’on appelle le fantassin.
 

 

Empiriquement, en tenant compte des expériences passées, cela imposait d’engager entre 5 000 et 10 000 soldats français et à peu près autant d’autres nationalités (à qui il aurait sans doute fallu fournir un soutien matériel).

 
Oui mais voilà, contrairement à la France des années 1920 ou des années 1940 pourtant épuisée mais qui engageait 100 000 soldats professionnels au Maroc puis en Indochine, la France du XXIe siècle, pourtant jamais aussi peuplée et aussi riche, n’est visiblement plus capable d’un tel effort.

Des passages essentiels, issus du dernier billet du Colonel Goya. Tout est dit (Ya comme une c***lle dans le potage !).

 

et le succès de l’opération Serval au Mali ne doit pas faire oublier que nous n’y avons affronté que l’équivalent d’une brigade d’infanterie légère. Que ce serait-il passé si les effectifs ennemis s’étaient élevés à simplement 10 000 combattants ?

Modifié par Rémy
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Vue le temps qu'on a laisse aux selekas pour commettre leurs exactions avant d'annoncer qu'on allait bouger, et vue le meme genre de retard au declencher apres annonce qui ont permis aux gars d'en face de faire le match retour, je ne crois pas qu'on soit en mesure de regler quoique ce soit en RCA par une intervention, on a essaye de les impressionner et avec les moyens dispos a l'epoque, c'est tout ce qu'on pouvait faire je crois, et cela a marche mais de facon modeste et centree sur Bangui...

Au dela de ces constatations, j'ai l'impression qu'il y a des marionettistes a l'oeuvre pour refaire un scenario soudanais en cherchant aussi une partition de la RCA, des idees sur les commanditaires? heureusement on a pas encore trouve de petrole en RCA, quoiqu'il ne soit pas exclu que ces ressources soient presentes: uranium, or, diamant, et... petrole.

On remarquera egalement, comme au Soudan, l'inefficacite des forces de l'Union Africaine deployees pour proteger les civils (MINUSCA).

sans compter le fait que notre intervention a été annoncée par la presse et la télé, chez nous, bien avant son déclenchement, ce qui a permis aux anti balakas d'essayer de prendre la main, et comme l'ecrit Boule 75, juste au dessus, de se faire étriller (ça a commencé les massacres).

L'interview de Merchet à la télé, avec le lien donné plus haut résume bien la situation. C'est sidérant ! >:D

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moi je l'avais dit ,pour pesé ,fallait groupé tout l'effectif à partir du cameroun ,et du Tchad .

 

on faisait descendre les colonnes de véhicules blindé ,sa aurait eu plus d'effet que l'arrivage au compte goutte d'un effectif qui s'est noyé dans Bangui ...

 

pour impressionné ,s'était la seul chose à faire .

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"L’état-major tactique (12ème Régiment de Cuirassiers), un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) composé de deux sections d’infanterie (Régiment de Marche du Tchad) et d’un peloton blindé (12ème Régiment de Cuirassiers) ainsi qu’un détachement de soutien logistique ont d’abord rejoint Sahr, au sud du Tchad, pour un premier reconditionnement. Le 23 février, sur ordre du COMANFOR Sangaris, ils ont franchi la frontière Centrafricaine, pour rejoindre la région de Bangui." 

 

Les voilà désormais à Bangui comme l'annonce l'AFP: 
"Un imposant convoi d'une cinquantaine de véhicules - blindés et camions - est arrivé jeudi à Bangui en provenance du Tchad pour renforcer les troupes de l'opération française Sangaris. Avec leur camouflage couleur sable, blindés et camions ont traversé la capitale centrafricaine en milieu de matinée. "Les 400 renforts (de Sangaris) sont en train d'arriver à Bangui du Tchad", a expliqué à l'AFP, le lieutenant-colonel Thomas Mollard, officier de presse des forces françaises. 

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/02/27/partis-du-tchad-le-20-a-bangui-le-27-les-renforts-sont-arriv-11308.html

 

 

BRUXELLES - La Géorgie participera avec 150 militaires à la force européenne (EUFOR) envoyée en Centrafrique, soit près d'un quart des troupes actuellement mises à la disposition de l'opération, a indiqué jeudi son ministre de la Défense, Irakli Alassania.
Nous participerons avec une compagnie, jusqu'à 150 hommes, a confirmé M. Alassania lors d'un entretien avec l'AFP à Bruxelles.
Outre la France et la Géorgie, dont il s'agira du premier déploiement en Afrique, les plus importantes contributions ont jusque-là été offertes par des pays d'Europe orientale, a de son côté relevé le ministre géorgien.  

 

La participation géorgienne, la première à une opération militaire de l'UE, montre la volonté du peuple géorgien de faire partie de la famille européenne, et atteste de la détermination du pays à intégrer à terme l'UE et l'Otan, a-t-il relevé. 
Tbilissi va aussi envoyer trois officiers pour participer à la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM), dont l'UE vient d'annoncer la prolongation jusqu'en 2016.
Cela montre aussi que le Partenariat oriental marche, a estimé le ministre géorgien, alors que cette politique initiée par l'UE pour resserrer ses liens avec les pays de l'ex-bloc soviétique montre ses limites avec la crise ukrainienne.
 

http://www.romandie.com/news/n/_La_Georgie_enverra_quelque_150_soldats_en_Centrafique_avec_l_UE25270220141853.asp

Modifié par alexandreVBCI
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Est-ce que ça aurait été compris et accepté sur place, et par le Tchad par exemple ? Pas mal de gars sur place avaient et ont encore des armes pour se défendre. A partir du moment où les effectifs ne permettaient pas de désarmer tout le monde (presque) tout de suite, c'était courir le risque que, pour le coup, des factions tirent tout de suite sur les soldats, ou que des excités organisent des mouvements de foule violents.

 

Par ailleurs, il me semble 1) que l'emploi de la force était "libre" et que 2) les troupes ne font pas d'interposition, du moins pas du style Liban ou Sarajevo du début.

 

Et puis surtout, la situation a changé le jour du vote de la résolution de l'ONU ou le lendemain, deux jours avant l'arrivée de Sangaris, au moment où une charmante faction anti-balaka a tenté de virer les séléka par la force, s'est faite étrillée et a lancé un bal meurtrier à Bangui. Échec de nos services de renseignements ? On peut dire ça, comme on peut penser que c'était bien difficile à anticiper et à empêcher (effectifs faibles, action irrationnelle ou motivée par fanatisme, empreinte technologique minimale...).

 

Pas beaucoup de nouvelles d'Hillario dans tout ça.

 

Celà aurait été clair, et aurait permis d'utiliser nos forces là ou elles ont l'avantage et le savoir faire, etre soldat et non gendarme.Je ne vois pas trop de différences avec une situation type Kosovo après le retrait des serbes.Quand à l'emploi de la force , les milices n'ont pas été chassé par la force, il suffit de se rappeler les VAB croisant les pick up armés à Bangui. Pour l'annonce de la projection de force, c'est un peu obligatoire du point de vue diplomatique à partir du moment ou l'on attend le feu vert de l'ONU, auquel se rajoute le temps de déploiement. Quand a la perception du message sur place, les centrafricains connaissent bien l'effet quand la France montre ses muscles cf Almandin. Pour la partie diplomatique régionale des intérets nous échappent certainement.   

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Site posté sur le fil ukraine, j'y ai trouvé cette "info". Aucune idée de la valeur du dit site par contre.
 

Mains coupées et pieds coupés brandis en ce moment face aux soldats de Sangaris contraints de baisser les yeux et faire profil bas
Photo gore & explicite ds le lien
http://nanojv.wordpress.com/2014/02/26/mains-coupees-et-pieds-coupes-brandis-en-ce-moment-face-aux-soldats-de-sangaris-contraints-de-baisser-les-yeux-et-faire-profil-bas/
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Ca doit encore etre sacrement difficile pour les soldats sur place de se contenir et de suivre leurs ordres...ils n'ont pas vocation a regarder les mains attachées dans le dos des gens s'entretuer...courage a eux!

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