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Les programmes navals français: Baraccuda, FREMM, Horizon


Philippe Top-Force
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A moins que l'on cède les DOM/TOM et notre place permanente au CSONU et que des couillons auraient voté pour OB ou MGB  :lol: ou que l'on fasse une escadrille commune avec la RN, les 6 sont indispensables et de strictes suffisantes.

100% d'accord, et j'ai plusieurs fois écrit ici qu'il faudrait selon moi une dotation de 8 SNA ...

Pour le reste on savait que 120 mois étaient nécessaires pour les livrer à la MN. Et si on veut en recevoir un tous les ans, alors il faut sérieusement lancer un emprunt national  :lol: pour financer l'activation et les réceptions.

Pourquoi pas ?? Je préfère que l'on s'endette pour investir dans notre industrie, plutôt que pour distribuer des aides sociales à des catégories remuantes ou violentes (les étudiants, les pêcheurs, etc ...)

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la Royale a déjà sacrifié et renoncé à 2 FDA type Horizon, 6 FREMM, 2 Rafale, un PA2 et une déplétion d'effectif alors que la MN est la bonne élève dans la gestion, le format équipage, et surtout le nombre d'annulation et de réduction depuis des années du nombre de coques. Alors; disposer de 4 SNA c'est tout simplement ridicule, on n'a pas la face maritime de l'Italie, des Pays-Bas ou du Portugal.

Eh ! c'est pas moins qu'il faut en convaincre mais nos couillons de politiques qui rechignent toujours à comprendre l'importance capitale de la marine pour un pays qui a notre histoire et notre territoire ... Le fait que le calendrier de livraison des 6 SNA (pourtant affiché comme une grande priorité) soit si étalé malgré tous les renoncements que tu viens de rappeler en dit long là dessus.

Maintenant j'en lis déjà d'avance qui vont me dire "faut pas rêver, la France n'a plus les moyens, mon dieu faut à tout prix réduire le dette sans tarder,  etc ..."  : Très bien, dans ce cas arrêtons les demi-mesures et allons jusqu'au bout de cette logique, on renonce à notre siège au CS de l'ONU et on se contente pendant 30 ans d'une garde côtière avec une centaine de patrouilleurs de 30 à 100m + quelques mini-soum côtiers genre "SMX23 Andrasta" !! Et puis ensuite, vers 2035-2040, si les finances sont au beau fixe on se remet à construire sur 15 ans une vraie flotte de haute-mer ? (mode provocation On ;))

Non sans blague les "Sufren" vont sûrement être excellent, le hic c'est qu'en 2020 on n'en aura que 2 et que les 4 "Rubis" toujours en service ne seront pas plus crédibles que les sous-marins S70 de la marine espagnole ne le sont aujourd'hui ...

 

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-coque-du-Suffren-devient-realite-_40835-985800------50129-ard_actu.Htm

Image IPB

Devant les invités, la découpe de la première tôle du second Barracuda. Au fond, on aperçoit les premiers tronçons de coque du Suffren.

Le premier sous-marin Barracuda est en cours d'assemblage. Étape majeure où l'on passe du virtuel au physique.

En d'autres temps, la jonction des deux premiers tronçons d'un nouveau type de sous-marin aurait donné lieu à des réjouissances marquées. Pas cette fois. DCNS a choisi de marquer dans une relative discrétion une étape majeure du programme Barracuda.

C'est Pierre Quinchon, le directeur Navires Armés de DCNS, qui présidait cette cérémonie de jonction des deux premiers tronçons du Suffren, le premier sous-marin nucléaire d'attaque d'une série de six. Ils sont appelés à succéder à partir de 2017 aux SNA de la série Émeraude.

Jalon majeur

« C'est un jalon industriel majeur » confirmait le directeur. « La soudure des deux premiers tronçons débute aujourd'hui et va se poursuivre pendant plus d'une semaine, C'est une opération déterminante, qui garantira la qualité des joints de soudure du bâtiment pour sa tenue à la mer tout au long de sa vie. »

Le savoir-faire des équipes de DCNS n'est plus à prouver. D'ailleurs Pierre Quinchon est très confiant : « c'est un programme tout à fait exemplaire. Le client (La Marine nationale) est content de la production. Nous tenons les délais, les coûts, la qualité la performance. L'équipe de projet, forte, compétente, travaille déjà depuis deux ans et demi sur ce navire. »

Plusieurs centaines de milliers d'heures de travail seront nécessaires avant d'obtenir le produit fini. Un produit très haut de gamme. On sait par exemple que le Suffren, 99 mètres de long, aura la capacité de mettre en oeuvre plusieurs types d'armes comme la future torpille lourde F21, le missile antinavires SM39 et le missile de croisière naval.

Première tôle

Hier, plusieurs événements marquants du programme ont eu lieu. Outre la jonction des deux premiers tronçons, on a procédé à la découpe de la première tôle du second de série. Il sera livré en 2019. Pierre Quinchon, mais aussi François Pintart, ingénieur général de l'armement, et Jacques Chesnais, directeur de la propulsion nucléaire ont également signé le bon, de commande de ce second exemplaire.

Pour l'heure, les premiers éléments de coque vont redonner vie à la nef Laubeuf, bien vide depuis le départ du Terrible. « Nous savions que l'établissement devrait affronter une période de deux ans de baisse de charge. Cela n'est pas lié à la crise. La réalisation des tronçons sera terminée à la fin de l'année. » Confirme Daniel Cauchon, le directeur du site de Cherbourg.

Il y a aussi d'autres contrats qui vont permettre de maintenir l'activité. « Nous avons récupéré de la charge sur d'autres sites, comme la fabrication de morceaux de frégates Fremm. Nous préparons aussi l'adaptation des missiles M51 sur les SNLE de type Triomphant. »

Et puis il y a des contrats pour le nucléaire civil. Les sas de l'EPR, des morceaux de turbines pour Alstom... De quoi voir venir.

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Vivement les Baracudas, parce si cela est vrai... (à moins qu'il ne sagisse que d'une "strategie commerciale": on laisse gagner le Scorpene pour que le client soit content)

''I have heard that our KD Tunku Abdul Rahman (TAR) was recently involved in war games with one of the French SSNs after weeks of preparations that resulted in only turning in for sleep in the early mornings for the crew. It was a complete privilege for the crew in being able to track the SSN all the way through out the war game period.

Alhamdulillah, KD TAR won 10 - 0 against SSN Rubis despite early worries whether our crew and boat can beat the OHiggins record of 6-1 wins against the French SSN previously, that resulted in nervousness in our crew when going into the games. I understand that the 10-0 win meant that our boat could hold contact for a given period, with enough time to establish a firing solution in order to conduct a simulation firing against the SSN, where later it was received and acknowledged through Underwater Transmission (UWT) that the target fired against was the opposing boat

When the inspectorate staff from the French Navy ALFOST embarked in KD TAR for the final week tactical examination, they had admitted their defeat and that based on the post battle report, the other submarine could only track KD TAR 5 times during the whole period of two days two nights of war gaming.

This is extremely good news for the crew of our newest naval service and they are now starting to understand what a fantastic submarine we have. May this high level of service continue. Bravo Zulu to the crew of KD Tunku Abdul Rahman and may they have a safe journey home.''

http://securemalaysia.blogspot.com/

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Mon cher Xav comme on dit en marketing:

"... il faut laisser sa chance au produit"

Bref il manquerait plus que le Rubis mette une rouste au nouveau Scorpène qu'on essaie de vendre par tous les moyens et qui de toute façon doit être bien silencieux sur batteries !

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Mon cher Xav comme on dit en marketing:

"... il faut laisser sa chance au produit"

Bref il manquerait plus que le Rubis mette une rouste au nouveau Scorpène qu'on essaie de vendre par tous les moyens et qui de toute façon doit être bien silencieux sur batteries !

Les Rubis n'ont jamais été la panacée ... meme apres leur mise a niveau. Il est pas aprticulierement étonnant qu'un sous marin développé plus de 15 ans apres le dernier gros upgrade des Rubis performe bien contre eux.

On parle de sous marin dont la conception remonte a la fin des année 70 quand meme ...

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Pour rebondir sur les analyses de Bruno, cela fait bien longtemps que je préconise un léger réajustement du dimensionnement de notre flotte. J'ai même à plusieurs reprises apposé les solutions et l'ingénierie financière. On pouvait largement disposer de ce format.

4 SNLE NG + 48 M51

7 SNA + 50 à 68 MdCN

1 PAN + 1 PA2 + 60 Rafale M AVIA + 1 ou 2 escadrons de Rafale M en dotation AdA. + 1 ou 2 E2C en supplément, d'autre NFH90 pouvant seconder les 27, 6 EC225 SAR pour le SP.

2 FDA HZN + 4 FREDA AVT soit 6 Destroyers avec le lot complet de MdCN.

8 FREMM ASM sorties tous les 7 mois.

4 BPC + 1 TCD + 4/6 BCR/PR/ et une flotte de Ro&Ro

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Pour rebondir sur les analyses de Bruno, cela fait bien longtemps que je préconise un léger réajustement du dimensionnement de notre flotte. J'ai même à plusieurs reprises apposé les solutions et l'ingénierie financière. On pouvait largement disposer de ce format.

4 SNLE NG + 48 M51

7 SNA + 50 à 68 MdCN

1 PAN + 1 PA2 + 60 Rafale M AVIA + 1 ou 2 escadrons de Rafale M en dotation AdA. + 1 ou 2 E2C en supplément, d'autre NFH90 pouvant seconder les 27, 6 EC225 SAR pour le SP.

2 FDA HZN + 4 FREDA AVT soit 6 Destroyers avec le lot complet de MdCN.

8 FREMM ASM sorties tous les 7 mois.

4 BPC + 1 TCD + 4/6 BCR/PR/ et une flotte de Ro&Ro

Mais comment on fait pour dimensionner le besoin par rapport aux menaces potentielles ? Ce que je veux dire pourquoi 4 BPC et pas 5 par exemple ou pourquoi 7 SNA et pas 6 ?

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Mais comment on fait pour dimensionner le besoin par rapport aux menaces potentielles ? Ce que je veux dire pourquoi 4 BPC et pas 5 par exemple ou pourquoi 7 SNA et pas 6 ?

On dimensionne par rapport a :

- notre budget/dette

- les besoin de nos industriels

- notre ambition

- la menace

C'est dans cette ordre aprce qu'officiellement y a pas de menace. Du temps de la guerre froide ... la menace etait en tete de liste.

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  • 2 weeks later...

Le programme de sous-marins Barracuda et les moyens de lutte anti-sous-marine

La maîtrise du milieu sous-marin a été considérée comme une orientation prioritaire pour la prochaine programmation.

Bien que la livraison du premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la classe Barracuda, le Suffren, ne soit prévue qu'en 2017, la réalisation de ce programme constituera l'un des axes majeurs de la période de programmation.

Le contrat initial, notifié fin 2006, a été révisé sans modification de la cible finale (6 SNA), ni des dates de commandes. Les livraisons ont en revanche fait l'objet d'un décalage de six mois et devraient s'échelonner sur douze années à compter de 2017.

Un premier sous-marin a été commandé en 2005, la commande du deuxième étant intervenue le 26 juin dernier. Le marché global représente 7,9 milliards d'euros.

Le rôle des sous-marins d'attaque est intimement lié à celui de la force océanique stratégique, non seulement sur le plan opérationnel, mais aussi pour la formation et l'entraînement des personnels appelés à servir sur les SNLE. Les SNA assurent des fonctions propres dans le domaine du combat conventionnel, notamment en soutien des forces aéronavales. Les Barracuda seront équipés de la future torpille lourde Artemis et du missile de croisière naval, qui leur conférera une capacité nouvelle d'action de la terre vers la mer.

Les torpilles sont l'unique moyen de lutte anti-sous-marine. La programmation verra l'achèvement du programme de torpilles légères MU90, destinées aux frégates, aux hélicoptères et aux avions de patrouille maritime ATL2. En 2011, les 300 torpilles prévues devraient avoir été livrées. Quant au programme de futures torpilles lourdes Artemis, destinées aux SNLE puis aux SNA Barracuda, leur livraison démarrera en 2015. Ce programme de 93 torpilles, réalisé en coopération franco-italienne, associe l'industriel italien Wass, filiale de Finmeccanica et constructeur de la torpille Black Shark, DCNS et Thales.

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  • 2 months later...

Putain quelle baise  >:(  :lol:  =(

Comme quoi, le passé nous revient toujours à la face.

Bercy n'a pas voulu accorder de ligne de crédit et on perd le marché Rafale marocain au détriment du LM F16, puis par compensation pour ne pas froisser le futur PR NS, on place une FREMM ou M6 en commande une et finalement, l'Algérie qui disons-le n'a jamais digirée le passé historique car voulant à tout prix que le PR fasse repentance pour la période 1830-1962. Rome en profite pour y vendre des FREMM avec équipement US.

http://www.corlobe.tk/article15952.html

L’Algérie remplace ses FREMM françaises ... par des FREMM italiennes

Par Rédacteur en chef.

Publié le 17 septembre 2009, dernière mise à jour le 17 septembre 2009.

L’Algérie recevra en 2011 des bâtiments de guerre modernes équipés de missiles anti-sous-marins américains, à la suite de la signature avec l’Italie d’un contrat de 4 milliards €. Le contrat remplace un accord similaire conclu avec la France, que l’Algérie a décidé d’annuler à cause des négociations entre Paris et Rabat pour vendre des frégates FREMM.

Une source algérienne a indiqué à Asharq Al-Awsat qu’une délégation de haut niveau du ministère algérien de la défense se trouve en Italie depuis samedi dernier pour inspecter le chantier naval où seront construites les 6 frégates que l’Algérie a demandé à la fin de l’an dernier après avoir annulé un accord similaire avec la France. La raison est un accord que Paris a signé avec Rabat pour lui vendre les mêmes frégates.

La compétition entre l’Algérie et le Marox pour acquérir les armements les plus modernes n’est pas un secret pour les observateurs de la région. Malgré les désaccords franco-algériens sur ce qui a été qualifié "d’intrusion de Rabat dans les négociations", de nombreux projets d’accords militaires se poursuivent et sont le résultat de la visite du président Nicolas Sarkozy en Algérie à la fin 2007.

La délégation a inspecté le chantier naval où les frégates FREMM italiennes sont construites, à Pise, et a discuté avec des responsables du groupe Fincantieri qui les construit à Trieste.

Selon la source, la valeur du contrat des frégates FREMM est de 4 milliards €. La source a précisé que la vente des frégates de construction italienne était subordonnée à l’accord du Sénat américain, puisqu’elles sont équipées de matériels américains.

Référence :

Asharq Al-Awsat (Algérie)

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Boh , ça mérite même pas qu'on en parle . L'Algérie veut comme d'habitude se faire remarquer en crâchant où en essayant de faire mal à la France et aux Français, c'est cool ,qu'ils continuent .

Comme pour Khadafi , je vois même pas pourquoi on se rabaisse à leur répondre pour autre chose que le statut de leur population . Pourquoi perd on donc du temps à discuter avec eux ? Notre seul lien est leur diaspora en France, pourquoi donc tenter de construire quelque chose de plus important avec un pays dont le seul leitmotiv Politique est de faire payer une histoire très ambigüe à la France pour cacher les immenses déficit du pouvoir en place ?

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Au delà de ça, moi je vois que l'on doit être vigilant et agressif pour vendre les FREMM à Athènes et Ryiad, voire Brasilia. On doit réitèrer la "succes story" avec les FLF La Fayette. 20 navires armés vendus dans le monde. Vendre une FREMM rapporte autant de devises à Paris que vendre 6 Airbus A320.

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Quand on voit qu'on vend les Airbus par paquets de 50 on se dit parfois que Ch. Edelstenne a une vision de maquignon certes mais très pragmatique ...

Oui mais Charles est PDG d'une entreprise familiale dont la renommée Dassault a su gagner des parts de marché ou présenter des avions de bonnes qualités sans pour autant avoir une masse critique industrielle comme l'européen Airbus qui lui bénéficie de l'appui financier des partenaires nationaux et des subventions UE.

DA est propriété majoritairement du Groupe Industriel Marcel Dassault et minoritairement de EADS France.

La France n'a que 15 % dans EADS et donc n'aura que 15 % grossièrement de retomber de vente Airbus.

Paris a en retour 75% voire 65% de DCNS qui est encore une E étatique.

Paris a 100 % de Nexter.

33 % des Chantiers de Saint Nazaire STX France.

Conclusion quand tu vends de la FREMM ou du Scorpène, notre navaliste apporte des dévises à la France plus importante proportionnellement que des Airbus qui ne sont pas dans le même secteur, les compagnies aériennes auront besoin d'avion de ligne, ainsi Airbus et Boeing se partageront les parts de marché estimées à plusieurs milliers d'avions. Mais les perspectives de vente Scorpène et FREMM sont plus minimes et restreintes, d'une part parce que DCNS a de sérieux concurrents TKMS et Russes voire plus tard asiatiques. Pour les navires de surface armés, le potentiel de vente n'est que de l'ordre de plusieurs dixaines.

Athènes voulait un navire d'environ 140 mètres équipé d'un canon 127/64, de missiles de croisière, de VL missile AA, de torpilles légères, de suites sonar. DCNS a cela dans sa gamme catalogue commerciale avec une FREMM proche de la version AVT. Ryiad pourrait prolonger son partenariat historique SAWARI III par une FREMM si elle refuse l'offre LCS US. Là encore une FREMM Type FREDA ou AVT est succeptible de les convaincre.

Le Brésil voulant par suite complète sa flotte FAN, on pourrait présenter une FREMM AVT ou FREMM ASM ou FREDA, voire des FM400 why not.

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C'est un marché de combien de frégates pour l'Algérie ?

Officiellement jusqu'à 6 frégates, mais je doute qu'ils soient plus riches que le Maroc (qui s'en est commandé une seule) à ce point et donc ce chiffre annoncé par les autorités algériennes me paraît peu crédible ...

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En ce qui concerne l'achat de FREMM par les algériens, les jeux ne sont pas encore faits, et d'après "Mer et marine" Fincantieri dément avoir reçu la visite d'une délégation dans ses chantiers :

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111118

Oui j'ai vu ça Bruno mais c'est de mise de dire que le contrat n'est pas signé, en attendant Alger a commandé beaucoup d'hélicoptères embarqués à Agusta Westland, des AW101, des Super Lynx. Et il n'y a pas de fumée sans feu. Il va falloir que DCNS et la War Room voire ODAS qu'ils se bousculent sinon on va se faire griller la politesse.

A moins que PR nous sort une surprise de son chapeau et fasse bouffer le chapeau à Berlusconi.  :lol:

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Officiellement jusqu'à 6 frégates, mais je doute qu'ils soient plus riches que le Maroc (qui s'en est commandé une seule) à ce point et donc ce chiffre annoncé par les autorités algériennes me paraît peu crédible ...

L'Algérie est "infiniment" plus riche que le Maroc.

[table=;]

;2006;2007;2008

maroc GDP (pib) b$;65.5;73;80

maroc GDP per capita (pib par habitant) $;2150;2368;2569

algerie GDP (pib) b$;114;126;139.5

algerie GDP per capita (pib par habitant) $;3400;3702;4041.5[/table]

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L'Algérie est "infiniment" plus riche que le Maroc.

Oui en réserve d'hydrocarbure ! Mais est-ce que les pétrodollars ont résorbés leurs gros taux de chomage et le PIB par habitants, non !

Faut reconnaître qu'on a subit un fiasco affligeant avec le Rafale Marocain, puis on ne gagne pas le contrat des patrouilleurs car les néerlandais avec les Sigma, l'ont obtenu. Puis pour ne pas froisser le PR NS, le Maroc nous commande une FREMM, enfin après avoir perdu le marché algériens des hélicoptères, les gros travaux de BTP et notamment l'autoroute de Tunis à Alger, alors si Boutehflika signe pour 6 FREMM made in Italia, on aura quand même avaler toutes l'eau de la MED.

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  • 5 weeks later...

Lire ce passage lors de l'audition.

CEMM:"J’ajoute que nous sommes engagés dans la réduction des équipages embarqués depuis très longtemps : l’équipage d’une frégate anti-sous-marine à vapeur était de 350 personnes, contre 108 pour une frégate FREMM. Grâce à de tels changements, fruits de vingt années d’études, nous devrions parvenir à réduire les équipages en préservant leur qualité. La manœuvre est certes délicate, mais il semble possible de réaliser notre objectif tout en préservant nos forces opérationnelles dans des conditions satisfaisantes.

La marine risque effectivement d’être confrontée à des contraintes de capacités dans les années à venir. Je vous donne un exemple. Le Rubis, qui aurait dû être désarmé cette année, va devoir être maintenu en service entre huit et neuf années supplémentaires, ce qui n’est pas négligeable pour un sous-marin nucléaire. Nous essayons d’exploiter toutes les marges de manœuvre possibles, dans les limites du raisonnable, mais l’on ne peut pas exclure des réductions temporaires de capacités dans les dix ou douze prochaines années. De façon transitoire, nous pourrions disposer de cinq SNA au lieu des six dont nous avons absolument besoin, et notre parc de 18 frégates pourrait temporairement se réduire à 16 bâtiments. Il faudra bien que nous gérions cette situation."

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La baisse tendancielle des effectifs des équipages a des effets pervers voici ce que je postai il y a qq jours et qui me semble tout à fait édifiant...

Pour en avoir discuté il y a peu avec un membre d'équipage du CDG on est en plein dedans ...

Une réflexion à méditer y compris chez nous ...

Les réductions de personnel un levier à manipuler avec une certaine prudence

Corlobé

Des équipages insuffisants peuvent mettre les marins en danger

Par Rédacteur en chef.

Publié le 19 octobre 2009, dernière mise à jour le 19 octobre 2009.

Lorsque le croiseur américain Port Royal s’est échoué au large d’Hawaï en février dernier, les enquêteurs ont identifié des causes liées au matériel et au personnel. Une partie des instruments de navigation du navire, comme le sondeur ne fonctionnait. L’équipage n’avait donc aucun moyen de savoir ce qui se passait.

Mais l’enquête a aussi révélé 2 autres problèmes, qui devient bien trop courant au sein des bâtiments de surface américain : le commandant manquait de sommeil et les veilleurs qualifiés avaient été affectés à d’autres tâches.

Ces 2 problèmes — trop de travail et pas assez de monde pour le faire — sont les conséquences d’une réduction importante de la taille des équipages des bâtiments américains, une pratique appelée “un équipage optimal”, qui réduit lentement les effectifs des bâtiments de la flotte.

Les conséquences, illustrées par des documents internes, ne sont pas à prendre à la légère :

Horaires de travail accrus et réduction des précieux temps de repos,

Réduction des effectifs affectés à l’entretien préventif et aux réparations,

Personnel expérimenté affecté à d’autres tâches et jamais remplacé,

Disponibilité moindre des bâtiments et parfois des accidents.

Selon un rapport de l’inspecteur général de la Navy, les problèmes de personnel sont le point dont les commandants d’unité se plaignent le plus.

Selon un marin, les conditions de travail se sont fortement dégradées : les marins accomplissent leur quart, puis vont effectuer leur travail avant de reprendre leur quart, sans même avoir le temps de dormir ou de manger.

Pour les officiers subalternes, les effets sont encore pires, puisque, en plus de leur travail et de leur quart, ils doivent se former pour obtenir leur qualification.

Mais le commandement de la Navy semble avoir pris conscience du problème de sécurité et d’efficacité au combat que cela pose. Et les premières décisions (fusion d’escadrilles, augmentation d’effectifs) commencent à être prises.

Mais il est peu probable que ces mesures aillent très loin. Ce qui coute le plus cher sur un navire, c’est son équipage. C’est pourquoi le commandement de la Navy conserve la même politique de réduction des équipages, parce que chaque poste supprimé d’un équipage, c’est autant d’argent que la Navy peut dépenser ailleurs.

C’est ce qui explique que depuis 2002, les croiseurs et les destroyers de l’US Navy ont perdu entre 40 et 50 membres d’équipage, les frégates de 30 à 40, et ce, alors même que les matériels n’ont pas changé : ils exigent toujours une attention permanente et un entretien couteux en temps.

La réduction de l’effectif total de la Navy, moins 60.000 marins en 6 ans, masque en fait que de nombreuses créations ont eu lieu dans le même temps : création du Navy Expeditionary Combat Command, et augmentation des effectifs des démineurs et des unités de génie.

Dans la flotte, d’autres changements ont été mis en place pour réduire les effectifs : suppression de la maintenance préventive des matériels non-essentiels, réduction des effectifs lors des périodes de disponibilité limitée.

Cette dynamique, extrapolée à toute la Navy, fait que des équipages réduits permettent d’économiser des milliards.

Et le besoin de personnel pour les guerres en Irak et en Afghanistan a aussi ponctionné les équipages : ce sont les individual augmentees. Bien qu’ils ne soient plus à bord, pour la bureaucratie de la Navy, ils font toujours partie de l’équipage et ne sont donc pas remplacés. Et les chiffres officiels des équipages des bâtiments peuvent être trompeurs.

Et lorsque les bâtiments sont au port, des membres de leur équipage est prélevé par le commandant du port pour effectuer des gardes ou d’autres tâches, plutôt que de s’entraîner, se reposer ou réparer leur matériel.

Au total, la Navy a adopté une culture du faire-semblant — de compter en permanence sur des marins qui sont “temporairement” absents ou n’ont même jamais été là.

“Le problème est que chaque commandant fera son devoir, accomplira sa mission. Chaque marin fera toujours son travail. Mais à quel prix ? Fatigue, faible taux de fidélisation et, peut-être, des accidents.” explique un marin.

Un marin du destroyer John Paul Jones a compté que les membres de son équipage avaient dormi de 3 à 5 heures par nuit pendant des semaines. Et le manque de sommeil n’est pas seulement désagréable. Il peut aussi être mortel, explique le Capt. Nicholas Davenport, expert de la fatigue au centre de sécurité naval.

“La fatigue peut avoir plusieurs conséquences. La plus évidente, c’est quand les gens s’endorment pendant leur quart ou leur travail. Il y a aussi les ‘micro-sommeils’ pendant une seconde ou 2, et la personne ne s’en rend pas compte. Plus on est fatigué, plus les fonctions cognitives se dégradent.”

Les conséquences peuvent être dramatiques pour un commandant ou un officier de quart dont on attend qu’il prenne des décisions importantes.

Et le manque de personnel ne provoque pas seulement le manque de sommeil. Dans un cas parmi d’autres, un opérateur sonar a passé 6 mois sur les 7 d’un déploiement à servir au mess des officiers parce que le bateau manquait de serveurs.

Une étude a même permis de lier la fréquence des accidents à l’importance du manque de personnel sur les frégates de l’US Navy.

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La baisse tendancielle des effectifs des équipages a des effets pervers voici ce que je postai il y a qq jours et qui me semble tout à fait édifiant...

Pour en avoir discuté il y a peu avec un membre d'équipage du CDG on est en plein dedans ...

Voilà un événnement qui démontre (aux quelques politiques qui pourraient être en mesure de le comprendre) qu'à trop vouloir économiser sur le personnel on risque fort d'y perdre sur les deux tableaux (humain et matériel). Ca peut virer au "lose-lose" à la place du "win-win" officiellement vendu.

Pour les FREMM ou "Suffren", j'ai pas les connaissances me permettant de juger si 108 et 70 membres d'équipage c'est suffisant, ou si c'est trop juste.

Tout est question de juste milieu, car quand on voit que la frégate russe "Neustrashimy" entrée en service en 1993 (juste avant la "FLF Lafayette") a un équipage de 210 hommes pour 3600 tonnes, on se dit que le manque d'automatisation conduit au sur-effectif et à la promiscuité.    

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Voilà un événnement qui démontre (aux quelques politiques qui pourraient être en mesure de le comprendre) qu'à trop vouloir économiser sur le personnel on risque fort d'y perdre sur les deux tableaux (humain et matériel). Ca peut virer au "lose-lose" à la place du "win-win" officiellement vendu.

Quand on veut tuer son chien ...

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