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Drone (UAV) dans l'armée de terre française


Manu
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Vu dans le fil CTA40.

 

Ce n'est pas trop dans le sujet mais bon en gros;

:

L’armée de l’air à de moins en moins d’avions pour faire voler ses pilotes. Et pour occuper ses pilotes il est de plus en plus envisagé de créer un pôle interarmées de drones qui serait bien sur chapeauté par l’armée de l’air.

Cette nouvelle unité s’occuperait de former l’ensemble des pilotes de drones au profil des  3 armées  et projetterait des modules drones en fonction des Opex.

 

De toute façon les futurs drones tactiques de l’armée française devront décollés depuis des pistes en dur. Ce qui va bien sur entrainée la dissolution du 61 régiment d’artillerie qui mais en œuvre aujourd’hui les SDTI au profil de l’armée de terre. Cette nouvelle unité travaillera avec la brigade de renseignements et la DRM et sera bien sur basé sur une base de l’armée de l’air qui a déjà proposé plusieurs sites pour accueillir les nouveaux drones tactique.

http://www.air-defense.net/forum/topic/1695-40-cta/?p=788738

 

Ne fallait-il pas s'y attendre ? L'AdT au lieu de prendre un drone ayant la même empreinte logistique que ses SDTI choisit un drone devant décoller d'une piste en dur... n'auraient-ils pas pu prendre par exemple des drones de type Camcompter portés sur camion ?!

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Les SDTI ont cassé je ne sais combien de boule optronique lors des atterrissages sur des cailloux en Afghanistan . Et changer des boules optroniques qui valent plus  cher qu'un drone qui marche sur un moteur de tondeuse à gazon. L'armée française ne peux plus se le permettre.

Et puis un drone qui à besoin d'une cata pour décoller et de plein d'autre chose pour fonctionner c'est aujourd'hui obsolète.

 

Il est temps de passer à autre chose l'armée de l'air agi dans le bon sens sur ce coup la. Pendant que les terriens calcul encore quel régiment doit être conservé.

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Salut Scarabé,

Et la solution à voilure tournante dont je parle ? En quoi est-elle non adaptée pour remplacer le SDTI ? souci d'endurance ?

Une vraie solution, avec une empreinte logistique minimale (transport par camion par ex, au plsu près de la zone d'intervention)...), qui aurait pu   s'intégrer facilement aux  hélico de l'ALAT (avec le développement d'actions combinées et le guidage des hélidrones depuis les hélico Tigre ou NH90), et aurait été complémentaire des drones MALE de l'AA (notamment pour les vols basse altitude, dans des zones cachées aux drones MALE)

En revanche, ce qui est prévu n'a aucun sens, au regard de l'amélioration des performances des drones MAL en termes de discrimination et d'endurance.

 

Un drone AT décollant d'une piste en dur n' a aucun sens.

 

La vrai justifcation du choix d'un UAV décollant d'une piste en dur est la guéguère entre AT et AA, cad qui décide de l'emploi du drone.

L'AT ne veut pas dépendre des décisions de l'AA......sauf que dans la pratique c'est l'AA qui contrôle l'espace aérien, donc en tout état de cause la décision de vol de l'AT sera soumise à l'accord de l'AA , sauf changement de doctrine.

 

en résume du grand n'importe quoi.

 

 le CAMCOPTER (200kgs) est donné pour une endurance de 6 heures avec un rayon d'action de l'ordre de 100 km (portée de guidage) un de ses points faibles: une motorisation essence.

A noter le projet EADS TANAN 300 ( 300 kgs / 8 heures / 180 km / diesel / mais n' a pas volé à ma connaissance...) et le projet ORKA (abondonné?)

 

 

J'ajoute que favoriser le développement d'un hélidrone présenterait l'avantage de se postionner industriellement sur un créneau qui n'est pas encore occupé par les US.

Modifié par ULYSSE
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Salut Scarabé,

Et la solution à voilure tournante dont je parle ? En quoi est-elle non adaptée pour remplacer le SDTI ? souci d'endurance ?

 

Pour faire un petit résumé Aujourd’hui nous avons:

 

Des drones au contact (drac)

 

Qui évolues dans la bande des 10 Km  au profit exclusif de l’unité élémentaire qui l’ Emploie. Ces drones sont en général légers, peu encombrants, et relativement simples de mise en œuvre.

Bref des jumelles déportées pour les CDU.

 

Viens ensuite le SDTI

 

Qui lui évolue dans la bande des 100km ont principalement destinés aux missions de renseignement et d’acquisition de cibles sur une zone d’étendue limitée. Ils se caractérisent essentiellement par l’utilisation de liaisons LOS (direct via un poste à terre proche )

D’une portée pratique de 100 à 150 kilomètres maximum selon la hauteur de vol. Possédés par de nombreux pays, les drones tactiques sont déclinés en un nombre important de modèles différents adaptés aux milieux aéroterrestre ou aéromaritime. En général, ils privilégient des modes de lancement et de récupération ne nécessitant pas d’infrastructures fixes.

 

Viens ensuite ce que nous n'avons pas. Mais que nous allons avoir :happy:

 

les Systèmes de drones dits « de théâtre »

Qui évolue dans la bande des 1000Km

Ces systèmes Moyenne altitude longue endurance (MALE) sont caractérisés par une taille en général plus importante et une motorisation plus puissante que celle de la classe précédente. Elles leur apportent la polyvalence nécessaire à l’exécution d’un large spectre de missions, grâce à l’emport de charges utiles diversifiées

Destinés à appuyer l’ensemble des composantes déployées sur un théâtre, ces systèmes permettent de réaliser des actions de niveau opératif, stratégique ou tactique en fonction des requêtes exprimées.

Et dans le cas du MALE nous passons de la transmission

Line of Sight (LOS) radioélectrique directe à une transmission Beyond Line of Sight (BLOS) qui reste bien sur privilégiée lorsque des portées supérieures sont nécessaires (jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres) notamment dans le cas de systèmes de drones à grand rayon d’action. HALE Cette liaison BLOS permet une transmission au-delà de l’horizon radioélectrique en utilisant des relais de communication comme les satellites par exemple.

 

MALE = Moyen altitude longue endurance

 

HALE = haute altitude grande endurance

 

 

Pour les HALE tous le monde sais maintenant que nous les avons acheté chez nos cousins d’Amérique.

 

En gros nous supprimons les SDTI pour les remplacer par des MALE Qui seront capable de faire beaucoup plus.

 

Et je me demande même si à terme le but recherché n’est pas de piloter les drones depuis une base en France comme le fond les américains chez eux depuis 15 ans.

Modifié par Scarabé
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Hum, Scarabé !

Le Reaper est un Mâle pas un Hale ...

Quant au Remplaçant du sperwer ils tirent plutôt franchement vers le Mâle (surtout le Patroller...)

Pour mémoire , il y a eu un temps un projet commun AdT et MN sur une voilure tournante :

Projet DEVIL ou DVI : drone Vertical Interarmées

Ici :

http://www.meretmarine.com/fr/content/un-nouveau-cap-vers-les-drones-maritimes

Modifié par BPCs
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  • 1 year later...
cleardot.gif

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.3090490_55a60999df7b3

 

A la fin de cette vidéo (postée sur un autre fil par un membre du forum), Patricia Adam évoque la situation du 61ème RA, c'est hallucinant.

 

20 SDTI, pour seulement 2 stations avec un taux de 60% de dispo sur la base régimentaire (bien moindre ailleurs).

Et en plus le colonel se plaint que le sdti n'est jamais envoyé en opération !

 

En bref, un régiment entier pour servir un unique drone obsolète qui ne sert pas...

Bref, un régiment qui ne sert à rien (ce n'est évidemment pas de sa faute et son colonel le signale honnêtement en en étant apparemment désolé).

 

Au passage, les américains mettent à la retraite des centaines de predator. Il y aurait peut être un coup à faire en rachetant des dizaines de predator d'occase pour rien (après il y aura l'entretien), sachant que 40% des demandes de l'armée de terre en matière de renseignement de drones seulement sont satisfaites, faute de matos. Au moins le régiment pourrait servir à quelque chose jusqu'à 2019, année d'un hypothétique remplacement du sdti.

Modifié par xanthe
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  • 2 weeks later...

Le WK450, comme le patroller, ce sont quasiement des drones d'armée de l'air. Nécessite minimum une piste de 1000m pour le décollage et plus de 400m pour l'attérissage.

Pas sûr que l'on trouve toute de suite une telle infra dispo pour un déploiement "tactique". Il y a certes des catapultes Robonic qui pourraient tout juste servir, on en reste avec une piste de minimum 500 m pour l'atterissage.

Imaginez des déploiement dans des zones semi-montagneuses, une piste de 1000m ça demande du boulot à mettre en place.

 

Clairon

 

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Sujet plusieurs fois débattu: pourquoi un drone tactique nécessitant une piste (en dur qui plus est),  si ce n'est par querelle de pouvoir ou de préséance entre l'AT et l'AA.

"Moi aussi je veux mon joujou et décider de son emploi quand et où je veux!"

Les  drones tactiques modernes,  légers, lancés par catapulte existent ,sont opérationnels et ont fait leur preuve:

Scan Eagle (20 kgs et 20 heures d'autonomie) et RQ 21 de Boeing, Northtop Gruman BAT (114kgs, 18 heures)...............

Extrait d'aviation militaire.net:

"Le ScanEagle est utilisé par l'armée australienne (commandés en décembre 2006), le Canada, la Colombie, l'armée de terre japonaise, la Malaisie, les Pays-Bas, la Pologne, la marine singapourienne, la Royal Navy, l'USAF, l'US Navy et l'USMC. La marine japonaise l'a testé afin de surveiller les zones contestées par la Chine et envisage l'achat de 19 systèmes

Le ScanEagle est toujours en constante amélioration. En août 2003, un ScanEagle Block A battait un record d'endurance avec 15 heures en vol. En août 2004, un ScanEagle battait le record d'endurance pour un drone embarqué avec 16 heures 45 minutes. La version Block D, apparue en août 2006, dispose d'une caméra à plus haute résolution et d'un transpondeur en mode C et a tenu en l'air pendant 22 heures et 8 minutes. Le 18 mars 2008, Boeing annonça le succès de l'essai en vol de l'ImSAR NanoSAR sur un ScanEagle, le plus petit radar à synthèse d'ouverture au monde : celui-ci pèse environ 1,5 kg."

A u sujet du BAT

 

https://youtu.be/VpAZ8TcCjg4

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Sujet plusieurs fois débattu: pourquoi un drone tactique nécessitant une piste (en dur qui plus est),  si ce n'est par querelle de pouvoir ou de préséance entre l'AT et l'AA.

"Moi aussi je veux mon joujou et décider de son emploi quand et où je veux!"

Les  drones tactiques modernes,  légers, lancés par catapulte existent ,sont opérationnels et ont fait leur preuve:

Scan Eagle (20 kgs et 20 heures d'autonomie) et RQ 21 de Boeing, Northtop Gruman BAT (114kgs, 18 heures)...............

Extrait d'aviation militaire.net:

"Le ScanEagle est utilisé par l'armée australienne (commandés en décembre 2006), le Canada, la Colombie, l'armée de terre japonaise, la Malaisie, les Pays-Bas, la Pologne, la marine singapourienne, la Royal Navy, l'USAF, l'US Navy et l'USMC. La marine japonaise l'a testé afin de surveiller les zones contestées par la Chine et envisage l'achat de 19 systèmes

Le ScanEagle est toujours en constante amélioration. En août 2003, un ScanEagle Block A battait un record d'endurance avec 15 heures en vol. En août 2004, un ScanEagle battait le record d'endurance pour un drone embarqué avec 16 heures 45 minutes. La version Block D, apparue en août 2006, dispose d'une caméra à plus haute résolution et d'un transpondeur en mode C et a tenu en l'air pendant 22 heures et 8 minutes. Le 18 mars 2008, Boeing annonça le succès de l'essai en vol de l'ImSAR NanoSAR sur un ScanEagle, le plus petit radar à synthèse d'ouverture au monde : celui-ci pèse environ 1,5 kg."

A u sujet du BAT

 

https://youtu.be/VpAZ8TcCjg4

Justement le ScanEagle ne marche pas plutôt sur les plate-bandes du DRAC.

Il pourrait avoir une évolution de ce coté là, avec un nouveau échelon de DRAC plus lourd que l'actuel (8.5 kg, endurance 1h15) pour compenser l'usage d'une piste pour le SDTI.

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Justement le ScanEagle ne marche pas plutôt sur les plate-bandes du DRAC.

Il pourrait avoir une évolution de ce coté là, avec un nouveau échelon de DRAC plus lourd que l'actuel (8.5 kg, endurance 1h15) pour compenser l'usage d'une piste pour le SDTI.

Le DRAC est destiné "à voir par dessus la colline".

Le Scan Eagle avec ses 20 heures d'autonomie est largement surdimensionné pour cette mission. De plus il nécessite une catapulte pour son lancement. 

Je ne pense pas qu'il soit utile de multiplier les échelons d'emploi  des drones (et donc les types de drone), compte tenu des performances déjà possibles .

Quatre paramètres  principaux sont  à prendre en compte:

- la permanence opérationnelle (autonomie en heures de vol)

- les paramètres d'évolution dans l'espace  (notamment l'altitude d'évolution, la capacité  à en changer, le temps de ralliement de la zone à traiter, le rayon d'action.....)

- la mobilité du système (poids, conditions de décollage et d’atterrissage, mobilité tactique.....)

- la charge utile.

 

En faisant varier ces critères, 3 types de drones me paraissent essentiels:

- un  mini drone  de contact "pour voir par dessus la colline", de type DRAC amélioré, qui pourrait être un drone à voilure tournante et propulsion électrique, de classe 5 kgs, distribué aux plus faibles échelons (compagnie);

- un drone "tactique" à décollage vertical  ou par catapulte, donc exonéré des contraintes de terrain, mis en oeuvre par un véhicule terrestre de transport tactique,  destiné aux basses altitudes (voir en dessous des nuages ou des couverts végétaux....) et aux zones d'action rapprochées (150 kms max),donc sans nécessité d'une liaison satellite,  de type BAT 12 (ou à voilure tournante type camcopter )

- un drone MALE type REAPER, décollage et atterrissage en dur, permanence supérieure à 24 heures................ pour tout les autres emplois...........mis en oeuvre par l'AA.

 

J'y ajouterais, en option, avec des possibilités d'emploi remarquables, un drone à voilure tournante ( de classe 1 T), mis en oeuvre par l'ALAT, en avant garde ou en appui, et pilotables, par les hélicoptères de combat et de manœuvre. 

 

 

Modifié par ULYSSE
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C'est vrai que le BAT de Grumman il a un petit côté favorisant l'érection (chez le passionné dronesque of course) ... Particulièrement facile à déployer, bonne endurance (14 à 18h), 50 kg d'emport, "attérissage" en filet, vraiment le remplaçant type des SDTI. Bon, dans mon modèle "AdTdR"*, je l'embarque ... Vous m'en mettrez 48 ma bonne dame, c'est pour consommer tout de suite.

*AdTdR = Armée de Terre de Rêve, dans le cas ou la France dans les années 90 avait fait les réformes nécessaires pour être en aussi bonne forme économique que l'Allemagne aujourd'hui, avec un PIB supérieur de 20 à 25 %, un endettement nettement moindre et donc 50 milliards de budget de défense en appliquant la règle des 2 % .... Je sais, je devrais arrêter les boissons à base de houblon et de raisins

Clairon

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A mon sens, le DRAC ne presente pas un interet formidable, vue les conditions climatiques d'emploi et la zone d'evolution restreintes de l'engin, des que l'adversaire le repere, il sait aussi que vous etes "de l'autre cote de la colline", et avec une charge utile aussi reduite, la capacite a renseigner de ce type de drone est tres faible.

Un drone type scaneagle offre bien plus de possibilites d'emploi et de renseignement pour une empreinte logistique encore raisonnable, meme si son emploi se situe plus a un echelon regiment que section.

Modifié par French Kiss
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A mon sens, le DRAC ne presente pas un interet formidable, vue les conditions climatiques d'emploi et la zone d'evolution restreintes de l'engin, des que l'adversaire le repere, il sait aussi que vous etes "de l'autre cote de la colline", et avec une charge utile aussi reduite, la capacite a renseigner de ce type de drone est tres faible.

Un drone type scaneagle offre bien plus de possibilites d'emploi et de renseignement pour une empreinte logistique encore raisonnable, meme si son emploi se situe plus a un echelon regiment que section.

C'est un peu mon avis, je pense d'avoir plutôt une configurations comme ci-dessous serait plus utile sur le terrain :

Sans allez jusqu'au Scan Eagle, un drome à voilure fixe plus performant que le DRAC lancé par une catapulte "légère" et mobile, et un drome pratique et léger à décollage et atterrissage verticale proche en possibilité du DRAC.

Modifié par gargouille
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Le DRAC est le produit d'une  génération dépassée. L'évolution techno en matière de drones est très rapide.

Le bon vecteur à mon sens est un hélidrone électrique, portable à dos d'homme (container-sac à dos) d'un poids de l'ordre de 5 kgs avec une autonomie d'au moins 1 heure, distribué dans chaque compagnie d’infanterie. 

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Il y a un troisième candidat dans la compétition SDT, qui est plus "tactique". C'est le candidat d'Airbus / Textron, sur base Shadow mk2... Mais il n'a aucune chance semble-t-il. 

Ensuite concernant les masses des vecteurs aériens  des autres systèmes, elle est en fait imposée par la nécessité d'offrir une capacité d'emport simultanée d'une charge EO/IR et radar. Les plus petites plates formes ne peuvent pas le faire en garantissant les 10h+ d'autonomie demandées (plus le chiffre exact en tête)... Et qui dit masse importante dit décollage et atterrissage sur piste classique.

Au passage la perte de tacticité par rapport au sdti est particulièrement criante pour le Watchkeeper : il nécessite de nombreuses infrastructures au sol  (balise et radar ATOL, brin d'arrêt pour s'arrêter). Ces infrastructures vont compliquer le partage de pistes avec les autres aéronefs.

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Ensuite concernant les masses des vecteurs aériens  des autres systèmes, elle est en fait imposée par la nécessité d'offrir une capacité d'emport simultanée d'une charge EO/IR et radar. Les plus petites plates formes ne peuvent pas le faire en garantissant les 10h+ d'autonomie demandées (plus le chiffre exact en tête)... Et qui dit masse importante dit décollage et atterrissage sur piste classique.

 

C'est souvent le même problème: On a pas grand chose et on veut tout !

 c'est le problème du coût de la performance marginale qui grève le coût des matériels et fait au final, que leur nombre se réduit à peau de chagrin.......et que la performance globale des armées est réduite.

En l'espèce " la nécessité d'offrir une capacité d'emport simultanée d'une charge EO/IR et radar"  reste à démontrer pour l'emploi d'un drone tactique de l'AT,.

Enfin, le progrès technologique va très vite, ce qui n'est pas possible aujourd’hui le sera demain, un Scan Eagle de 20 kgs  a déjà été équipé d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR............

 

 

Modifié par ULYSSE
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  • 3 weeks later...

conclusion de l'article cité par  Philippe:

"Par définition, le drone tactique est censé être mis en œuvre directement au profit des unités au contact, au plus près des combats. L’inflation des performances et des caractéristiques à laquelle on assiste aujourd’hui tend à les rapprocher des appareils MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) déjà mis en œuvre par l’armée de l’Air et utilisés pour renseigner les échelons de commandement supérieurs. Vous avez dit confusion des genres ?"

 

Tiens donc...........

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  • BPCs changed the title to Drone (UAV) dans l'armée de terre française

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