Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Les batailles révolutionnaires et napoleoniennes.


Charles XII
 Share

Messages recommandés

Faut dire que les rosbeef était occupés en Inde à l'époque.

Et dans leur guerre contre les Etats-Unis à partir de 1812 qui a mobilisé la moitié de leur armée de terre... Elle n'a d'ailleurs jamais été très importante comparée aux autres nations et à la Royal Navy qui était privilégiée. Cependant, leur flotte a bloqué nos ports et a permis de prendre nos colonies.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Rosbifs ont participé surtout financièrement aux coalitions terrestres contre la France: sur la période 1792-1815, la dépense militaire anglaise représente 5 fois celle de la France. Une grosse partie a financé les redressements militaires prussien, russe, autrichien, espagnol et portugais. Faut jamais oublier les deux grands avantages stratégiques des Anglais à partir du XVIIIème siècle: la Manche et le système financier (fondé sur le système monétaire redéfini par Newton).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le rôle des anglais fut selon moi non négligeable mais pas décisif. Seuls, ils n'auraient pas pu vaincre la France, juste lui piquer ses colonies. La décision ne pouvait se prendre que sur le continent nottament par les campagne de Russie et de Saxe. Autrement, leur rôle fut surtout de soutien (financier, et militaire en Espagne).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait, pourquoi parle t'on toujours de la campagne d'Italie ou des batailles et conflits du premier empire. Pourtant il y a eu aussi entre 1793 et 1797 d'autres figures militaires et batailles qui méritaient autant de prestige ou polémique (ex: guerre contre les chouans). Bref, pourquoi et comment cela s'explique?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Parce que les batailles de 1793 à 1797 (à part Valmy qui a sa propre publicité et son image symbolique) n'ont pas conquis l'Europe jusqu'à Moscou; juste la rive gauche du Rhin. Elles n'ont souvent pas été grandioses en termes de tactique et de stratégie (hors l'arrivée massive d'officiers issus du rang), servant dans un premier temps de filtre aux futurs soldats de Napoléon: les ratios de pertes comparées sont terrifiants. On préfère se focaliser sur l'élan magnifique des "soldats de l'an II" et de la Levée en masse, que constater la boucherie dont ces gamins ont été victimes. Ce sont les rescapés désormais aguerris de ce charnier qui donneront à Napoléon des effectifs d'une qualité inégalée. Mais faut pas exagérer, les batailles de la Révolution ne sont pas ignorées: c'est juste que la stature de Napoléon domine à ce point la période que le reste fait petit à côté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ouai, les guerres de révolution ont sans doute eu un effet plus limité, tandis que les campagnes de Napoléon, telles les deux campagnes d'Autriche, ou celle de Prusse étaient vraiment des victoires d'écrasement total. Mais le contexte est aussi différent. Durant la période napoléonienne, les frontières de la France sont assurées, et on peut donc guerroyer loin. Tandis que durant les guerres révolutionnaires, la France est attaquée de tous les fronts. L'exploit des guerres de révolution est donc d'avoir eu la victoire à seul contre tous. Et cela vaut autant que les victoires napoléoniennes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je vous remercie pour ces éclaircies Tancrède et Grognard. Mais comme vous le dîtes Grognard, la France était dans une situation des plus compliqué et délicate entre une première coalition, la guerre Vendéenne, le débarquement des émigrés à Quiberon malheureusement était soutenu par les anglais et les campagnes dans le nord. Donc, il eut été logique d'en parler!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Récemment je suis "tombé" sur ce site: http://pageperso.aol.fr/marsouin18/index.html Notamment sur cette "anecdote": Bataille de Castelbar, 27 août 1798, l’armée Française, sous le commandement du général Humbert, remporte une victoire sur l’armée Britannique des généraux Lake et Hutchinson. En 1798, la plupart des nations Européenne, qui s’étaient coalisées contre la France Révolutionnaire, avaient signé la paix. Cependant, l’Angleterre ne supportait toujours pas la présence des Français en Belgique et en Hollande. Le gouvernement Anglais se voyait, dès lors, privé de ses anciens ports maritime. C’est pourquoi, aucune paix ne put être signée entre la France et l’Angleterre. La guerre continuant, donc, contre l’Angleterre; Carnot, ministre de la guerre, mit alors en place un plan d’invasion de l’Irlande. L’Irlande avait été choisie comme terre de débarquement car celle-ci recueillait bon nombre de patriotes Irlandais. Ces derniers étaient prêt à tout pour libérer l’Irlande du joug Anglais. C’est pourquoi, les Français pouvaient facilement être appuyés par des milices de volontaires Irlandais qu’ils pourraient lever sur place. Une première expédition avait échouée en 1796, cela à cause de la tempête. L’expédition de 1798 n’arriva à faire débarquer qu’une petite troupe de 1050 soldats Français. Cette petite troupe se trouvait sous le commandement du général Humbert. A priori, la petite armée Française n’avait aucune chance de libérer l’Irlande puis de marcher sur Londres afin d’obtenir une paix générale. Cependant, Humbert, en bon sportif, tenta une campagne à travers l’Irlande. Le général Français devait certainement savoir qu’il n’avait aucune chance de l’emporter. Mais, le désir de gloire qu’animait, souvent, les guerriers Français de cette époque, peut, dès lors, facilement expliquer cette folle aventure. Le général Humbert remporta, tout d’abord, une série de victoires marquées. Il s’empara du poste de Kilala et remporta, avec un rapport de force pourtant défavorable, la mémorable victoire de Castelbar. 1050 Français avaient battu 5000 Britanniques. Cependant, la contre-offensive du général Anglais Cornwallis ruina les espoirs du général Humbert. Bientôt encerclé par une armée Britannique de 30 000 soldats, les 1050 soldats Français et les 200 volontaires Irlandais durent capituler en rase campagne. Cette campagne des Français fait encore, de nos jours, l’admiration des Irlandais. _ Débarquement et prise de Kilala : Le débarquement était à peine effectué que le général Humbert décida de passer à l’action. Il ordonna, dès lors, à l’adjudant-général Sarrasin de marcher sur le poste de Killala. Sarrasin attaqua alors le poste avec une compagnie de grenadiers Français et l’enleva à la baïonnette. La garnison Anglaise du poste de Killala était forte de 200 soldats. La plupart d’entre eux furent tués ou fait prisonniers. Bon nombre des prisonniers Anglais demandèrent à entrer dans les bataillons français et y furent incorporés. _ Prise de Ballyna : Le lendemain, Sarrasin reçut l’ordre de pousser une reconnaissance dans l’intérieur. Vers Ballyna, il rencontra un parti de cavalier Anglais. Après un léger combat corps à corps, les Anglais furent dispersés. Le général Humbert suivit la même direction avec le reste de sa petite armée Française. Il rejoignit, bientôt, Sarrasin et s’empara lui-même du poste de Ballyna. Des troupes Britannique se trouvaient postées sur la route de Ballyna. Elles furent mises en déroute par les Français et perdirent quelques prisonniers. Le général Humbert prit, alors, la tête du 3eme chasseurs et poursuivit longtemps la cavalerie Britannique. Après ces premiers succès, pas moins de deux cent volontaires Irlandais se joignirent aux Français. Ils reçurent, en conséquence, des armes et des munitions. _ Bataille de Castelbar : Le général Humbert fut, bientôt, informé que les généraux Britannique Lake et Hutchinson avaient réuni, à Castelbar, un corps de 5 à 6000 hommes. Les deux généraux Britannique avaient, bien entendu, le désir de prendre l’offensive afin de bouter les Français à la mer. Se doutant qu’il allait se faire attaquer, le général Humbert résolut de prendre l’initiative de l’offensive. C’est pourquoi, Humbert se porta, courageusement, à la rencontre de l’armée Britannique. Après une marche de quinze heures, l’armée Française arriva sur les hauteurs qui se situaient en arrière de Castelbar. Les Britanniques occupaient une forte position. Celle-ci se situait entre un lac et un marais. Quoique son artillerie fut restée en arrière, le général Humbert ordonna, aussitôt, l’attaque. Les tirailleurs Britannique furent, tout d’abord, repoussés par les tirailleurs Français. Les colonnes Française marchèrent, dès lors, au pas de charge et se déployèrent sous la mitraille de vingt-deux pièces d’artillerie Britannique. Le général Sarrasin essaya de repousser l’aile gauche de l’armée Britannique. Cependant, sa tentative fut couronnée par un échec car les Britanniques étaient bien trop nombreux sur ce point. Rappelons-le, l’armée Française n’était forte que de 1250 soldats alors que l’armée Britannique se trouvait forte de 5000 soldats. Afin de trouver une parade à la supériorité numérique des Britanniques, les généraux Humbert et Sarrasin émirent l’idée de regrouper le gros de leurs forces à l’aile gauche de l’armée Française. Ainsi, l’aile gauche de l’armée Française se trouverait, donc, assez forte pour culbuter l’aile droite de l’armée Britannique. Il suffisait, ensuite, de culbuter cette aile droite de l’armée Britannique pour entraîner, pratiquement immédiatement, la déroute de toute l’armée Britannique. L’idée était excellente mais sa réalisation était difficile. Pour regrouper le gros des forces à l’aile gauche de l’armée Française, il fallait effectuer une marche que l’ennemi ne devait absolument pas apercevoir. Cependant, l’habilité du général Humbert permit d’éviter que l’effet de surprise ne soit compromis. L’on fit effectuer la marche des renforts par l’intermédiaire d’une petite colline. En même temps, Humbert organisa des attaques de diversion par l’intermédiaire du centre et de la droite de l’armée Française. Cela avait pour objectif de masquer les prélèvements de troupes que l’on venait d’effectuer sur ces deux corps de l’armée Française. En outre, en faisant attaquer faussement la droite et le centre de l’armée Française, les généraux Lake et Hutchinson pensaient, à tors, qu’ils allaient se faire attaquer de ces cotés là. Hors, la véritable offensive du général Humbert allait démarrer par l’aile gauche de l’armée Française. Sarrasin fut placé à la tête de l’aile gauche de l’armée Française. Une fois celle-ci suffisamment renforcée de nouvelles troupes, Sarrasin prit promptement l’offensive sur l’aile droite de l’armée Britannique. Ce fut, dès lors, le pas de course. Malgré quelques feux de salves qui fauchèrent quelques rangs, les vétérans Français réussirent à aborder les Britanniques et les repoussèrent à la baïonnette. Toute l’aile droite de l’armée Britannique fut mise en pleine déroute. Ce que le général Humbert avait prévu, se réalisa. Quelques temps après la déroute de l’aile droite, le centre et la gauche de l’armée Britannique furent pris d’une terreur panique et se mirent, à leur tour, à fuir dans le plus grand désordre qui soit. Retranché dans les maisons de Castelbar, quelques détachements Britanniques soutinrent, encore quelques temps encore, un combat meurtrier. Cependant, les Français les chassèrent de tous leurs retranchements et nettoyèrent toute la ville de Castelbar. L’armée Britannique n’était plus qu’un torrent de fuyards. Ces derniers ne purent être ralliés par les généraux Lake et Rutchinson et se dirigèrent vers le village de Ballinrore. Dans leur victoire, les Français s’emparèrent de toute l’artillerie, la plus grande partie des équipages, 1200 prisonniers et cinq drapeaux Britannique. Les pertes, en tués ou en blessés, se montèrent à 600 Britanniques et Français. Cette victoire était, d’ailleurs, plutôt surprenante car 1200 Français avaient, dès lors, vaincu et mis en déroute une armée de 5000 soldats Britannique. La victoire de Castlebar occasionna une grande joie aux patriotes Irlandais. Bon nombre d’entre-eux s’engagèrent dans l’armée Française du général Humbert. Dès lors, celle-ci montât à un effectif avoisinant les 2000 hommes. Les Britanniques fuirent le champ de bataille avec un telle rapidité que les Irlandais surnomment encore, de nos jours, cette bataille « la course des Anglais ou la course de Castelbar »[28]. Le général Humbert régla, ensuite, l’organisation de la province de Connaught. Il y établit un gouvernement provisoire. Celui-ci fut, bientôt, présidé par John Moore, un des notables insurgés. En outre, Humbert ordonna une levée en masse de tous les Irlandais qui avaient de seize à quarante ans. Avec le début de cette levée, Humbert put, alors, entamer la formation de huit régiment d’infanterie et de quatre de cavalerie Irlandais. _ Marche du général Humbert sur Dublin : Dès que le débarquement d’Humbert fut connu à Londres, le commodore Anglais Warren reçut l’ordre d’établir une croisière de quatre vaisseaux de ligne et de deux frégates à l’embouchure du Shannon. Le général Anglais Cornwallis, alors Vice-Roi d’Irlande, dut aussi prendre les mesures les plus actives pour arrêter la marche des Français. Cornwallis réussit, en peu de temps, à monter en place une forte armée de 20 000 hommes. Dans toutes ces troupes, il y avait les anciens fuyards de Castelbar. En outre, les généraux Lake et Rutchinson furent rétablis dans leurs fonctions. Le général Humbert fut averti de ces évènements à temps. Cependant, il ne pouvait opposer, à Cornwallis, qu’une petite armée de 2400 soldats Franco-Irlandais. Le général Français n’en fut pas pour autant découragé et résolut de marcher sur Dublin. Dans cette manœuvre, Humbert avait l’idée de se réunir aux insurgés Irlandais qui se trouvaient dans les environs et désirait attendre les renforts que devait amener l’escadre de Brest. Le général Lake suivit le mouvement rétrograde du général Humbert par l’intermédiaire du poste de Ballaghy. Pendant ce temps, Cornwallis s’avançât par le comté de Longford. Le général Anglais Nugent devait, quand à lui, menacer l’armée d’Humbert de front et vers le nord. Les Français marchèrent si rapidement que Lake ne put les atteindre. La garnison Britannique de Sligo tentât, dès lors, un combat pour les arrêter. Malheureusement pour elle, elle fut assez vite culbutée. L’armée du général Humbert arriva finalement à s’installer sur la rive droite du Shamon, devant le poste de Balintra. Ce dernier poste se trouvait défendu par des forces Britannique supérieures en nombre. Cependant, le général Humbert commençât à sentir tout le danger que représentait sa position. Il n’hésitât pas à attaquer les Britanniques et les battit de nouveau. Humbert, fort de son nouveau succès, brûla, ensuite, le pont de Balintra et se retrancha sur la rive opposée du Shannon. Il avait, dès lors, l’intention de se diriger le lendemain sur le poste de Granard. Mais en arrivant à Cloone, Humbert apprit qu’un corps nombreux d’insurgés Irlandais venait tout juste de subir une défaite contre une armée Britannique. A partir de ce moment, Humbert ne pourrait pas trouver, à Granard, les renforts qu’il avait tant désiré. Sur les instances d’un chef Irlandais qui l’assurât que cette troupe Irlandaise se rallierai le lendemain, le général Humbert décida de se poster en avant de Cloone . La défaite de la troupe d’insurgés Irlandais lui devint, bientôt, funeste. Le général Lake rétablit le pont de Balintra et lança, à la poursuite des troupes d’Humbert, 700 cavaliers Britannique ayant, chacun, un fantassin en croupe. _ Combat de Ballinmuck, capitulation du général Humbert : Le 8 septembre, le général Humbert fut atteint, sur les hauteurs de Ballinamuck, par l’avant-garde Britannique du général Lake. Le général Anglais engagea, aussitôt, le combat. Cela, afin de donner le temps, à la colonne tout entière de Lake, d’arriver et de se déployer. Les Franco-Irlandais du général Humbert soutinrent, pendant deux heures, les efforts des troupes Britannique du général Lake. Cependant, se voyant finalement entouré par des troupes Britannique qui arrivaient de toutes parts et désespérant de se frayer un passage avec des soldats Franco-Irlandais qui venaient de faire quarante lieues et de soutenir plusieurs combat en quatre jours, Humbert consentit de capituler. Le général Français n’avait plus alors que 800 soldats valide. En outre, quelques relations portent, à 30 000 hommes, le nombre de soldats dont disposait le général Cornwallis. Les insurgés Irlandais qui accompagnaient Humbert se dispersèrent. Humbert, prisonnier, fut traité par l’ennemi avec distinction : «Où est votre armée?», aurait dit le général Lake à Humbert. «La voici toute entière.», aurait répliqué le général Humbert, désignant sa poignée de soldats. « Mais que comptiez-vous faire avec si peu de monde?» «Aller à Dublin et libérer une nation qui souffre sous votre Joug.», répondit, de nouveau, le général Humbert. «Voila bien une idée qui ne pouvait sortir que d’une cervelle Française!» Dans la capitulation, le général Humbert obtint des conditions honorables pour les Français. Malheureusement, il n’en fut pas de même pour les Irlandais qui avaient suivi le général Humbert dans sa campagne d’Irlande. Ils furent tout simplement fusillés. Les officiers Français furent traités avec beaucoup d’égard et firent une entrée presque triomphale à Dublin. Les Britanniques avaient apprécié le coté «sportif» de la tentative des Français. La prise du général Humbert termina réellement cette seconde expédition d’Irlande puisque les troupes Française de l’escadre de Brest n’abordèrent même pas dans l’île. Une bien belle aventure pittoresque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 964
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Rafale28
    Membre le plus récent
    Rafale28
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...