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Dissuasion nucléaire française...


leclercs
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Lors d’un colloque récent sur la dissuasion nucléaire, qui est la clé de voûte de la souveraineté à la française, depuis une quarantaine d’années, une des grandes questions était : comment y intéresser, comment inclure l’Europe ?

Les « intérêts vitaux » nationaux que cherche à défendre cette force sous-marine et aérienne de dissuasion ne doivent-ils pas être très largement étendus au « périmètre européen » ?

:arrow: Les « intentions hostiles » que cette force est censée pouvoir contrer, doivent-elles se manifester à l’encontre de la seule France, ou de ses voisins européens,... ou de n’importe quel pays de l’Union ?

:arrow: La question a été posée en tout cas, et développée, par un des militaires participant à ce colloque : « L’Union européenne a-t-elle besoin d’une dissuasion nucléaire partagée ? »

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Bon, c'est pourtant pas un sujet qui me passionne particulièrement mais ça m'embête de laisser tomber.

Parce que je vous le dis franchement, je suis pas satisfait par les arguments opposé ici. C'est surprenant même. Même des poster comme phillipe par exemple qui d'habitude ont des arguments très soignés et de bon niveau, ben là je trouve c'est pas terrible. Désolé.

Voilà pourquoi.

:arrow: Bon déjà, on a droit à un grand nombre de d'exclamation "oh mais tu te rend compte, nuker la Mecque, mais ça va pas, c'est la fin du monde, etc, etc..."

Je veut bien en discuter mais réfléchissez: quand on parle de dissuasion "classique", est-ce qu'on parle des conséquences d'une destruction de la Russie? Peut-être un peu mais ce n'est pas l'essentiel du débat non?

Alors pourquoi ici?

A mon avis, c'est parce qu'en décortiquant la "dissuasion", on se rend compte que c'est une doctrine de folie. On y est habitué avec la Russie et on a caché cette réalité derrière un jargon spécialisé mais la réalité est là, c'est effectivement une doctrine de fou dans tous les cas.

Donc ça ne m'interresse pas de discuter des conséquences d'une mise en oeuvre d'une dissuasion anti-WMD sur la Mecque parce que la dissuasion existe justement pour que ça n'arrive pas.

:arrow: Ensuite on me dis: "la dissuasion c'est contre les états mais pas contre des groupe multi-nationnaux diffus"

Je dis: t'as raison mais en même temps tu te trompe. Pourquoi c'est un état qui est menacé de représaille? Parce que c'est menacer de frapper ce que l'énnemi potentiel a de plus cher au monde, c'est à dire sa nation. Tant et si bien que les domage qu'il subierait suite à une agression contre nous sont sans commune mesure avec les gains espérés.

Donc moi je dis que le terrorisme islamique n'a peut-être pas de nation mais il n'en a pas moins un talon d'Achile, un lieu qui est plus cher à son coeur que tout, et qu'on peut en théorie faire de la dissuasion la dessus.

Et quand je donne ce point de vu on me répond: "oui mais la dissuasion ça marche que pour les états"

On peut continuer longtemps comme ça.

:arrow: pour la n-ième fois, on parle d'une dissuasion anti-WMD. Pour ce protéger contre une attaque terroriste massive, extrèmement meurtrière.

:arrow: Pour mon dernier point: sketch.

Ah ha ha ha ha, quelle de nazes! Etaient-ils donc aveugles de ne pas voir la montée du nazisme? LOL, c'est vraiment des abrutis! C'était pourtant évident qu'il fallait recommencer un 1ère guerre mondiale en 1936! On l'aurrait fait et avec seulement qq dixaine de milliers de morts on en aurrait évité 50 million! Quelle bande de nazes ces Daladier, chamberlin et autre ah ah ah ah LOL, LOL....

......

Quoi?

.....

Non mais t'es malaaaade! Menacer la Mecque pour une dissuasion anti-WMD? non mais t'es complètement givré .............. on risque d'avoir une manifestation monstre dans les rues du Caire tu te rend pas compte?

****

En réalité, c'est même pas sur si "on laisse entendre" que les coordonnés de la Mecque sont entrés. Quand l'info sort a Al Jesira ou autre, ça gronde un peut. On répond "ni confirmation, ni démentis".

Ca grogne pendant une semaine ou deux dans les médias et fini.

Et on a notre assurance sociale anti-WMD.

(Et même s'il y a une manifestation monstre au Caire, on en a rien à cirer.)

Dernier petit point pour qu'il n'y ai pas d'ambiguité:

Si j'était le président de la république et que je devais appuyer sur le bouton rouge pour une telle représaille, je ne le ferais pas.

Mais chut, si une telle dissuasion était mise en place, il faudrait que tout le monde soit convaincu du contraire.

Au millieu de ce débat, je pense que personne n'a lu mon lien du coup.

Je le conseil très fortement. C'est complètement dans le sujet, c'est très intelligent, original en même temps, très, très, très bien quoi ;)

http://www.exile.ru/2005-August-26/american_nationalism.html

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:arrow: Ensuite on me dis: "la dissuasion c'est contre les états mais pas contre des groupe multi-nationnaux diffus"

Je dis: t'as raison mais en même temps tu te trompe. Pourquoi c'est un état qui est menacé de représaille? Parce que c'est menacer de frapper ce que l'énnemi potentiel a de plus cher au monde, c'est à dire sa nation. Tant et si bien que les domage qu'il subierait suite à une agression contre nous sont sans commune mesure avec les gains espérés.

Donc moi je dis que le terrorisme islamique n'a peut-être pas de nation mais il n'en a pas moins un talon d'Achile, un lieu qui est plus cher à son coeur que tout, et qu'on peut en théorie faire de la dissuasion la dessus.

La dissuasion n'a pas vocation a détruire ce que l'ennemi a de plus cher, elle a pour vocation de détruire l'ennemi. La doctrine de la destruction mutuelle (MAD), c'était le nom que l'on donnait à cette doctrine lorsque l'ennemi était l'URSS car elle avait les moyens de riposter avec les mêmes armes.

Le but n'était alors pas de détruire la place rouge en espérant que le polit-bureau se dise horrifié : 'Non, pas ça'. Le but de toute dissuasion est et a toujours été la proclamation que toute atteinte 'importante' à notre territoire verrait la destruction de l'assaillant. En conséquence, les dirigeants de cet 'ennemi' n'auraient plus rien à diriger. D'où leur réticence.

Dans le cas que tu précises, détruire la Mecque ne remplirait absolument pas cet objectif. Le terrorisme islamique actuel ne serait absolument pas détruit par une frappe de ce genre, loin de là. De même le pouvoir et la sphère d'influence des dirigeants terroristes ne serait pas remise en cause.

Pire, le terrorisme religieux actuel exacerbe la notion de martyr, quelle opportunité de prèche nous offririons donc ...

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Parce que je vous le dis franchement, je suis pas satisfait par les arguments opposé ici.

C'est pourtant simple les Nuc sont la pour eviter une agression et en dernier recours mettre l'ennemie HS autant que nous même.

Mais atomiser la Mecq ne reviendrais a rien puisque tu atomiserais surement une tres faible partie de l'ennemie, tu le renforcerais dans son combat pour installer l'anarchie et mettre en place une guerre de religion.

Ce serait un attaque sans aucun dicernement et totalement inutile. Qu'un pays occidentale s'amuse même simplement a menacer les pays musulmans et tu fais le jeux des mouvement terroriste. Berf totalement contre productif inutile et catastrophique.

Il faut se faire a l'idée que la lutte anti-terroriste utilise d'autres armes beaucoup plus sournoises et qu'il faut adapter notre façon de combattre et nos armes a ce genre de conflit. Ce que tu propose reviens justement a ne pas remettre en cause des doctrine de combat hérité d'un ennemie différent.

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Donc moi je dis que le terrorisme islamique n'a peut-être pas de nation mais il n'en a pas moins un talon d'Achile, un lieu qui est plus cher à son coeur que tout, et qu'on peut en théorie faire de la dissuasion la dessus.

Les islamistes ne sont pas si attaché que ça à la Mecque, (d'ailleurs beaucoup d'islamiste ont une mauvaise opinion de la Mecque parce que pour eux c'est en quelque sorte le retour du paganisme).

Mais si tu nuke ou même si tu menaces de bombarder nucléairement la Mecque ça va au contraire les motivés pour leur attentat.

Ainsi avec les représailles des occidentaux, ils prennent la tête des pays arabo-musulman.

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La dissuasion n'a pas vocation a détruire ce que l'ennemi a de plus cher, elle a pour vocation de détruire l'ennemi. La doctrine de la destruction mutuelle (MAD), c'était le nom que l'on donnait à cette doctrine lorsque l'ennemi était l'URSS car elle avait les moyens de riposter avec les mêmes armes.

Le but n'était alors pas de détruire la place rouge en espérant que le polit-bureau se dise horrifié : 'Non, pas ça'. Le but de toute dissuasion est et a toujours été la proclamation que toute atteinte 'importante' à notre territoire verrait la destruction de l'assaillant. En conséquence, les dirigeants de cet 'ennemi' n'auraient plus rien à diriger. D'où leur réticence.

Dans le cas que tu précises, détruire la Mecque ne remplirait absolument pas cet objectif. Le terrorisme islamique actuel ne serait absolument pas détruit par une frappe de ce genre, loin de là. De même le pouvoir et la sphère d'influence des dirigeants terroristes ne serait pas remise en cause.

Pire, le terrorisme religieux actuel exacerbe la notion de martyr, quelle opportunité de prèche nous offririons donc ...

Très bien dit. Je suis entièrement d'accord et cela me semble être ce qu'on disait en plus clair. Qu'en penses tu c seven ?

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:arrow: C seven ,afin d'éviter tous malentendus ,je vais mieux illustrer mes propos ,la priorité pour le contre terrorisme islamiste ,c'est d'empêcher la commission d'attentats ,COMMENT ? Quel modus operanti ? Quelles stratégies ?

:arrow: Par l'anticipation et la prévention ,avec la recherche de renseignements humains ou techniques ,par l'infiltration dans toutes les chaines des filières ,de préférence en coopération opérationnelle internationale ,par l'échanges d'analyses et d'informations ,une collaboration et une coopération mutuelle entre services et directions ,entre nations et services ,national ,bilatéral ou multinational.

La neutralisation doit être judiciaire ,policière sur le sol national ,militaire ou forces spéciales à l'exterieur.

En France ,notre modèle performant de traîtement du contre terrorisme est reconnu mondialement ,il peut encore être optimisé ,je te l'accorde. ;)

L'approche pour combattre le fléau n'est pas d'atomiser un lieu saint ,car je te rappelle qu'en 1979 ,lors d'une prise d'otage géante à la Mecque ,c'est la France (GIGN) qui a résolu le problème ,à la suite de cela ,les saoudiens ont été généreux avec la conclusion de contrats faramineux et le seront encore. ;)

La dissuasion n'est pas seulement atomique ou NRBC ,elle peut être conventionnelle grâce à la précision des frappes dans la profondeur de missiles de croisière ,l'emploi et la mise en oeuvre de SCALP EG ou Naval vont dans ce sens ,c'est une capacité opérationnelle non négligeable.

Ce traîtement sélectif et précis est un mode d'action à atteindre ,s'exerçant de façon indépendante ,ne requérant pas forcément l'emploi et le déploiement de forces aux sols ,sa finalité dépend du cycle court de combat : information ,décision ,action.

Cette capacité stratégique ou opérative a un effet militaire.

Dans le cas où des faits avérés venaient à corroborer les preuves que la Syrie ou l'Iran sont complices des terroristes ,un missile "coup de poing" en guise de frappes d'avertissement aurait le mérite de faire comprendre à ces 2 pays ,la situation et ses conséquences.

La représaille deviendrait crescendo si les 2 pays avaient du mal à assimiler le message. :lol:

Conclusion ,disposer d'une diversité de capacité est dissuasif ,s'en séparer d'une des capacités serait une perte de crédibilité ,de représentativité et de souveraineté.

La diversification de nos porteurs démontre une dissuasion ,le couple SNLE NG / M51 ,le couple CDG/ ASMP-A ,celui conventionnel du RAFALE/ SCALP EG ou plus tard Porteur plate -formes /MdC naval sont des arguments persuasifs ,dissuadifs et perspicaces.

Un missile balistique intercontinental dissuade les états hostiles ,un missile de croisière peut traîter précisément un camp de terroriste.

et devenir dissuasif si il est dans la ligne de mire des barbus.

C-seven : Suis-je à la hauteur de mes arguments ? sont-ils plus en adéquation ? le post : est-il plus soigné ? Si j'ai donné le sentiment d'avoir négligé quoi que se soit dans mon argumentation précédente ,mets le sur le compte de mon état grippal qui m'a cloué au lit pendant 3 jours. :lol: :oops:

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en meme temps ce sont aux pays puissants(vous voyez de qui je parle) a revoir leur politique etrangere afin de faire preuve de plus de compassion c est en faisant preuve de plus de justice dans le monde que le terrorisme cessera(une grande partie en tout cas).regardez les usa si ce pays avait defendu des ideaux d egalites et de democratie dans le monde les gens seraient contents de pouvoir compter sur ce gendarme du monde . le monde aurait ete bien different . c est aussi une question de repartition des richesses . c est un ensemble. et en ce quiu concerne la dissuasion nous serons de tout tempsoblige d avoir un stock nucleaire minimum car il serait impossibl de controler chaques nations de maniere efficace en matiere de proliferation et puis il faut etre honnete une fois pour toute , nous ne serions plus protege des guerres conventionnelles et nous repartirions dans un cycle de violence seule l arme nucleaire nous a permi de ne pas etre mobilise danbs une nouvelle guerre

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ZedroS:

Très bien dit. Je suis entièrement d'accord et cela me semble être ce qu'on disait en plus clair. Qu'en penses tu c seven ?

J'en pense que c'est bien dit effectivement. Les autres post aussi. Mais je suis toujours pas convaincu mais c'est pas grave comme tu dis. ;)

Dingosid à l'air de dire que la menace de représaille est à peut près comme si on menaçait de détruir notre catédrale de Chartre ou à peut prêt.

Désolé, mais moi je pense que non. C'est fondamentale dans la doctrine musulmane. C'est tout, c'est ce qu'il y a de plus sacré, c'est un pillier fondamental de la religion. En cas de destruction, c'est un vide incommensurable, la fin de tout. Quazi une révélation que dieux n'existe pas.

Je pense qu'un terroriste qui serait prêt à prendre ce rique, serait considéré comme un fou, même par ses compagnons les plus acharnés. Il ne serrait pas suivit, et encore moins par les foules musulmane évidemment.

Et même si dans le cas extrème il passait quand même à l'acte, celui qui serait discrédité ce serait le groupe terroriste à un tel point que ce serait les foules musulmane qui chercherait à le pendre haut et court.

Après Dingosid dit que la dissuasion c'est détruire l'ennemi. Désolé, mais là non plus je ne suis pas tout à fait d'accord. Chacun sais qu'en cas de guerre nucléaire, ce serait encore les militaires qui aurrait le plus de chance de survie. En cas de frappe nucléaires, les armes adverses restent pratiquement intactes pour une bonne et simple raison: les armes de dissuasion sont pointés sur les villes!

Mais bon, essayons de nous imaginer le scénario:

On laisse entendre que les coordonnés de la Mecque et Médine ont été entrée comme cible potentielles dans le cadre de notre politique de dissuasion. Pas plus. Une rumeur pratiquement.

Un moment donné, ça sort dans un média quelconque. Mettons que ça prenne de l'ampleur médiatique.

La réponse: "no comment. Pas de démentis, pas de confirmation: la France ne communique pas sur ça politique de dissuasion"

Et on reste coincé là dessus. Bien sûr, il va y avoir une énorme pression médiatique, mais on bouge pas d'un mm de cette position.

Rappelons nous: c'est quazi une rumeur. Les ambassadeurs à droite à gauche peuvent toujours dire "ça n'a pas été confirmé officiellement pour amadouer untel et untel".

Et même s'il y a des manifestations: on s'en fout.

A partir de là bien sûr, des mollah vont faire des prèches enflammés avec nous aux côté d'Israel, du Satan Américains et d'autres. Ben pour moi c'est presque un honneur. Et de toute façon c'est déjà le cas (voir la rétorique sur les croisés, voir le foular islamique). Et de toute façon si on se met à résonner en fonction de ça, désolé, mais ça fait vraiment Chamberlin en train d'essayer d'amadouer Hitler. On s'en fout donc.

Et c'est tout... On en est mort?

Ceci fait:

- un terroriste qui veut faire son attentat du siècle ira le faire ailleurs, en Espagne, en Angleterre, aux USA ou ailleurs si ça lui chante mais pour la France... il y aurra toujours un doute. (N'oublions pas que la dissuasion est un politique de sanctuaire)

- S'il veut le faire chez nous, il ne sera pas suivit et risque d'être pendu haut et court pas ses compagnons

- Il y a toute les chances pour que quelqu'un pris d'un doute subit vende la mêche pour empêcher ça

- les terroristes travaillent sur la communication en fait. A la fois chez leurs énnemis en essayant de semer la crainte, mais aussi auprès des foules musulmanes. Là la deuxième condition n'est pas remplis, il passerait pour un dangereux malade donc un attentat en France ne l'interresse pas

- on passe nous même pour de dangereux laïc cinglés prêt à détruir une civilisation si on nous emmerde et c'est pas plus mal auprès de ces sales c...

(Attention : un truc comme ça devait être attaché à la laïcité de la république et non pas à la Chrétienneté.)

Voili, voilou.

A propos, quelqu'un a lu mon lien? très bon lien! ;)

Edit: tout ce que tu propose Philippe, infiltration, etc..., 100% d'accord. J'ai lu l'article du Washighton Post sur l'alliance base et ça m'a fait très plaisir de voir qu'on était aussi affuté là dessus.

Mais l'un n'empêche pas l'autre AMA.

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C'est tout, c'est ce qu'il y a de plus sacré, c'est un pillier fondamental de la religion. En cas de destruction, c'est un vide incommensurable, la fin de tout. Quazi une révélation que dieux n'existe pas.

c'est très mal connaitre la religion musulmane. les piliers sont:

>5 prières

>faire le ramadhan

>se rendre une foi dans sa vie à la mecque pour le pélerinage (le hajj)

>verser la Zakat (en clair, faire des dons).

Et pour ta quasi révélation, ils te retorquerons qu'il s'agit d'un signe de dieu pour lever les foules contre les infidèles.

Tu as l'air de reflechir dans une mentalité occidental or les musulmans ont pour la plupart un autre mentalité qui est beaucoup plus spirituel. Donc ce que tu crois definir comme une menace est en fait une boite de pandore qui se retournera contre toi.

Ne fais pas ton bush ;)

la rétorique sur les croisés, voir le foular islamique

deux choses qui n'ont pas grand-chose à voir,

>le foulard que tu dis islamique est une decision de la femme qui le porte (elle peut le porter ou pas). C'est un choix individuel.

>la rétorique sur les croisé, on peut te dire que bush fait de même en disant les croisades. Cette retorique ne sert qu'à enflammer les foules.

pour ton lien:

www.yabiladi.com

quel est le problème :?: c'est un site non radical et ce que tu prônes comme une incitation à la haine est un moteur de recherche de mot, sourat ou verset dans le coran.

C'est un site ou la diaspora marocaine discute.

Ce n'est pas un site pakistanais ou saoudien qui eux sont dangereux, mandrasas et autre co

tu te radicalises mon vieux,

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But he had two problems: his "dynasty" was new and unpopular-set up by his cavalry-officer dad's coup in 1921-and he was dealing with Shia Islam, which is way crazier and more self-destructive than Sunni. The Shia have a bigger martyr complex than Cindy Sheehan, and they're always willing to do whatever it takes to mess themselves up. So Iran basically looked at the Shah's reforms and said nope, it's too good, we'd rather go back to the Middle Ages.

Mis a part que ce sont les état-unis qui ont formenté ce coup d'état

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salut tout le monde, Pour le coup de nuker la Mecque, il me semble qu'une rumeur ou un article circule sur le net sur le fait que qques personnes aux USA ont proposé, ou fait comprendre aux personnes interessées (desolé si je suis vague mais cela remonte a un moment), cette action en cas d'atttaque non conventionnelle par al qaeda et compagnie aux states... Donc c seven n'est pas le seule apparemment a y avoir pensé. Moi je me prononcerai pas, je sais pas trop... :arrow: par ailleurs il me semble que le coran parle de fin du monde en cas de destruction de ce lieu-saint (qqun peut confirmer?). Une autre personne a parlé d'utiliser des lanceurs mobiles : cette solution a été abandonné (programme S45 je crois) car pas adapté a un pays commme la france car tres difficile a dissimuler, a faire circuler et a proteger en temps de crise dans un petit pays comme le nôtre. Des commandos pouvaient tres bien surveiller nos depôt et les detruire a la premier occase. Pour la question de savoir si nous avons le minimum vital, soyons serieux, avec +350 tetes c'est plus qu'il ne faut meme face aux russes ou aux chinois. Pour les USA, arretons de delirer, depuis quand ce sont nos ennemis?Ils ont bien d'autres chats a fouetter que les fromages qui puent. :lol: Meme si un 1/10 des tetes atteignent 10/12 villes des plus importantes adverses, cet état ne se relevera pas de sitôt economiquement. Et si Paris est rasé que croyez vous qu'il restera de la france economiquement et socialement? Pour ce qui est du pouvoir disuasif des SCALP je suis plus circonspect... peut etre efficace face a un petit etat tres centralisé a tout point de vue, pas face a une armée organisée qui se dispersera au premier coup de clairon. Combien de centaines de tomahawk sur l'Irak? Ca n'empechait pas saddam de dormir ni les serbes d'avoir conservé leur capacité de nuire (combien de chars detruits?). Ca m'énerve de voir l'importance que l'on donne a cet arme, c'est plus une arme de prestige mais pas une arme qui nous fera gagner une guerre, qui plus est terrestre. Enfin si le 11/09 avait été pour nous, je suis curieux de savoir ce que nous aurions fait... Dissuasion ou pas cela ne nous protege pas des cinglés fanatiques.

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L'arme nucléaire reste "un aspect important" de la défense britannique, a affirmé le Premier ministre britannique Tony Blair mercredi, interrogé sur la nécessité ou non de remplacer la génération actuelle de missiles balistiques Trident.

"Même si personne ne prétend que notre indépendance en matière de dissuasion nucléaire est une défense contre le terrorisme, je pense néanmoins qu'il s'agit d'un aspect important de notre défense", a déclaré Tony Blair devant les députés lors de la traditionnelle séance hebdomadaire des questions au Premier ministre à la chambre des Communes.

Insistant sur le fait qu'"aucune décision n'a encore été prise quant au remplacement des missiles Trident", le chef du gouvernement travailliste a cependant affirmé qu'une décision sur ce thème "sera sans doute nécessaire sous l'actuel parlement", en place jusqu'en 2010.

"Il est trop tôt pour écarter quelque option que ce soit", a ajouté M. Blair, soulignant que "le gouvernement était décidé à maintenir la capacité de dissuasion nucléaire indépendante britannique"

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  • 2 months later...

Des nouvelles du supercalculateur du LMJ

...C’est là l’enjeu du programme Simulation de la Direction des applications militaires du CEA, lequel prend une importance particulière avec le remplacement des armes actuelles, les TN81, embarquées sous avions, qui seront relayées en 2007 par une nouvelle génération dite TNA, et les TNO qui équiperont, à la place des TN75 actuelles, les sous-marins lanceurs d’engins à partir de 2015. Pour Didier Besnard, directeur du programme Simulation « Les six essais supplémentaires de 1995-1996 ont permis d’acquérir des données physiques indispensables à la conduite du programme Simulation, et de valider un concept de charges dites robustes, dont le fonctionnement est peu sensible aux variations technologiques ».

Les adaptations et évolutions feront l’objet d’évaluations avec les outils du programme Simulation. Les simulations numériques, basées sur l’utilisation des nouveaux modèles prédictifs développés par les chercheurs de la Dam, seront effectuées avec le puissant ordinateur Tera. Des tests partiels seront alors menés avec les deux grandes installations expérimentales du programme, la machine à radiographier Airix et le Laser Mégajoule.

Le programme Simulation constitue un effort de 5,1 milliards d’euros sur quinze ans.

article complet:http://www.referencement-internet-web.com/20051227-test-supercalculateur-tera.php
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pffff, seven té toujours OUT! bref pour françois, la destruction de la mecque n'est pas considéré dns le coran comme un signal pour la fin du monde. ceci dit la symbolique dont releve bcp d'imporatnce pour les musulmans, et une connerie du genre bombarder la mecque aura des consequences catastrophiques car elle sera vue comme étant une attaque contre l'islam. une telle action va ligitimer le Jihad et aucun musulman ne trouvera un contre argument pour dire le contraire!

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  • 4 weeks later...

JAKADI :

C'est un réel plaisir de me retrouver aujourd'hui parmi vous, à l'Ile Longue. Je suis heureux de pouvoir rencontrer les femmes et les hommes, militaires et civils, qui participent à l'accomplissement d'une mission fondamentale pour notre indépendance et notre sécurité : la dissuasion nucléaire.

La création d'une force nationale de dissuasion a constitué, pour la France, un véritable défi qui n'a pu être relevé que par l'engagement de tous. Elle a imposé de mobiliser toutes les énergies, de développer nos capacités de recherche, de trouver des solutions innovantes à toutes sortes de problèmes techniques. La dissuasion nucléaire est ainsi devenue l'image même de ce qu'est capable de produire notre pays quand il s'est fixé une tâche et qu'il s'y tient.

Je tiens ici à rendre hommage aux chercheurs et ingénieurs, du CEA et de toutes les entreprises françaises, qui nous permettent d'être toujours en pointe dans des secteurs vitaux comme les sciences de la matière, la simulation numérique, les lasers, et notamment le laser mégajoule, les technologies nucléaires et celles de l'espace. Je veux prolonger cet hommage à toutes celles et à tous ceux qui soutiennent, d'une façon ou d'une autre, nos forces nucléaires : personnel de la DGA, cadres et ouvriers des sociétés et groupes industriels associés, gendarmerie du contrôle gouvernemental, militaires de toutes les armées.

Mes pensées vont bien sûr en premier lieu aux équipages des composantes océanique et aéroportée qui, en permanence, dans la discrétion la plus totale, assurent la plus longue et la plus importante des missions opérationnelles. J'ai fixé un taux de posture exigeant, je le sais, mais qui correspond aux besoins de sécurité de notre pays. Je sais quelles contraintes il impose. On parle rarement de vous mais je veux saluer votre valeur exceptionnelle et votre très grand mérite. La permanence de la dissuasion, remarquablement tenue depuis quarante ans, est en soi un éloge le plus éloquent.

Je tiens à associer vos familles à cet hommage, et tout particulièrement les familles des équipages de sous-marins. Je mesure combien la patrouille opérationnelle représente d'éloignement, de solitude, et parfois de souffrances.

Mesdames, Messieurs, cette mission, vous l'effectuez dans un environnement en constante évolution.

Avec la fin de la guerre froide, nous ne faisons actuellement l'objet d'aucune menace directe de la part d'une puissance majeure, c'est vrai.

Mais la fin du monde bipolaire n'a pas fait disparaître les menaces contre la paix. Dans de nombreux pays se diffusent des idées radicales prônant la confrontation des civilisations, des cultures, des religions. Aujourd'hui, cette volonté de confrontation se traduit par des attentats odieux, qui viennent régulièrement nous rappeler que le fanatisme et l'intolérance mènent à toutes les folies. Demain, elle pourrait prendre d'autres formes, encore plus graves et, peut-être, impliquer des Etats.

La lutte contre le terrorisme est l'une de nos priorités. Nous avons pris un grand nombre de mesures et de dispositions pour répondre à ce danger. Nous continuerons sur cette voie, avec fermeté et détermination. Mais il ne faut pas céder à la tentation de limiter l'ensemble des problématiques de défense et de sécurité à ce nécessaire combat contre le terrorisme. Ce n'est pas parce qu'une nouvelle menace apparaît qu'elle fait disparaître toutes les autres.

Notre monde est en constante évolution, à la recherche de nouveaux équilibres politiques, économiques, démographiques, militaires. Il est caractérisé par l'émergence rapide de nouveaux pôles de puissance. Il est confronté à l'apparition de nouvelles sources de déséquilibres : le partage des matières premières, la distribution des ressources naturelles, l'évolution des équilibres démographiques notamment. Cette évolution pourrait être cause d'instabilité, surtout si elle devait s'accompagner d'une montée des nationalismes.

Certes, il n'y a aucune fatalité à voir, dans un futur prochain, la relation entre les différents pôles de puissance sombrer dans l'hostilité. C'est d'ailleurs pour prévenir ce danger que nous devons œuvrer à un ordre international fondé sur la règle de droit et sur la sécurité collective, sur un ordre plus juste, plus représentatif. Que nous devons aussi engager tous nos grands partenaires à faire le choix de la coopération plutôt que celui de la confrontation. Mais nous ne sommes à l'abri, ni d'un retournement imprévu du système international, ni d'une surprise stratégique. Toute notre Histoire nous l'enseigne.

Notre monde est également marqué par l'apparition d'affirmations de puissance qui reposent sur la possession d'armes nucléaires, biologiques ou chimiques. D'où la tentation de certains Etats de se doter de la puissance nucléaire, et ceci en contravention avec les traités. Des essais de missiles balistiques, dont la portée ne cesse d'augmenter, se multiplient partout dans le monde. C'est ce constat qui a conduit le Conseil de Sécurité des Nations Unies à reconnaître que la prolifération des armes de destruction massive, et de leurs vecteurs associés, constituait une menace réelle pour la paix et pour la sécurité internationale.

Enfin, il ne faut pas ignorer la persistance des risques plus traditionnels d'instabilité régionale. Il existe, malheureusement, partout dans le monde des risques de telle nature.

Face aux crises qui secouent le monde, face aux nouvelles menaces, la France a toujours choisi, d'abord, la voie de la prévention. Celle-ci demeure, sous toutes ses formes, le socle même de notre politique de défense. S'appuyant sur le droit, l'influence et la solidarité, la prévention passe par l'ensemble des actions de notre diplomatie qui, sans cesse, s'efforce de dénouer les crises qui peuvent naître ici ou là. Elle passe aussi par toute une gamme de postures relevant des domaines de la défense et de la sécurité, au premier rang desquelles se trouvent les forces prépositionnées.

Mais ce serait faire preuve d'angélisme que de croire que la prévention, seule, suffit à nous protéger. Pour être entendus, il faut aussi, lorsque c'est nécessaire, être capable de faire usage de la force. Nous devons donc disposer d'une capacité importante à intervenir en dehors de nos frontières, avec des moyens conventionnels, afin de soutenir et de compléter cette stratégie.

Une telle politique de défense repose sur la certitude que, quoiqu'il arrive, nos intérêts vitaux seront garantis.

C'est le rôle attribué à la dissuasion nucléaire qui s'inscrit dans la continuité directe de notre stratégie de prévention. Elle en constitue l'expression ultime.

Face aux inquiétudes du présent et aux incertitudes du futur, la dissuasion nucléaire demeure la garantie fondamentale de notre sécurité. Elle nous donne également, d'où que puissent venir les pressions, le pouvoir d'être maîtres de nos actions, de notre politique, de la pérennité de nos valeurs démocratiques.

Dans le même temps, nous continuons à soutenir les efforts internationaux en faveur du désarmement général et complet, et, en particulier, la négociation d'un traité d'interdiction de la production de matières fissiles à usage nucléaire. Mais nous ne pourrons évidemment avancer sur la voie du désarmement que si les conditions de notre sécurité globale sont maintenues et si la volonté de progresser est unanimement partagée.

C'est dans cet esprit que la France a maintenu ses forces de dissuasion, tout en les réduisant, conformément à l'esprit du traité de non-prolifération et au respect du principe de stricte suffisance.

C'est la responsabilité du chef de l'Etat d'apprécier, en permanence, la limite de nos intérêts vitaux. L'incertitude de cette limite est consubstantielle à la doctrine de dissuasion.

L'intégrité de notre territoire, la protection de notre population, le libre exercice de notre souveraineté constitueront toujours le cœur de nos intérêts vitaux. Mais ils ne s'y limitent pas. La perception de ces intérêts évolue au rythme du monde, un monde marqué par l'interdépendance croissante des pays européens et aussi par les effets de la mondialisation. Par exemple, la garantie de nos approvisionnements stratégiques ou la défense de pays alliés, sont, parmi d'autres, des intérêts qu'il convient de protéger. Il appartiendrait au Président de la République d'apprécier l'ampleur et les conséquences potentielles d'une agression, d'une menace ou d'un chantage insupportables à l'encontre de ces intérêts. Cette analyse pourrait, le cas échéant, conduire à considérer qu'ils entrent dans le champ de nos intérêts vitaux.

La dissuasion nucléaire, je l'avais souligné au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, n'est pas destinée à dissuader des terroristes fanatiques. Pour autant, les dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d'utiliser, d'une manière ou d'une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu'ils s'exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. Et cette réponse peut être conventionnelle. Elle peut aussi être d'une autre nature.

Depuis ses origines, la dissuasion n'a jamais cessé de s'adapter à notre environnement et à l'analyse des menaces que je viens de rappeler. Et ceci, dans son esprit, comme dans ses moyens. Nous sommes en mesure d'infliger des dommages de toute nature à une puissance majeure qui voudrait s'en prendre à des intérêts que nous jugerions vitaux. Contre une puissance régionale, notre choix n'est pas entre l'inaction et l'anéantissement. La flexibilité et la réactivité de nos forces stratégiques nous permettraient d'exercer notre réponse directement sur ses centres de pouvoir, sur sa capacité à agir. Toutes nos forces nucléaires ont été configurées dans cet esprit. C'est dans ce but, par exemple, que le nombre des têtes nucléaires a été réduit sur certains des missiles de nos sous-marins.

Mais, notre concept d'emploi des armes nucléaires reste bien le même. Il ne saurait, en aucun cas, être question d'utiliser des moyens nucléaires à des fins militaires lors d'un conflit. C'est dans cet esprit que les forces nucléaires sont parfois qualifiées "d'armes de non emploi". Cette formule ne doit cependant pas laisser planer le doute sur notre volonté et notre capacité à mettre en oeuvre nos armes nucléaires. La menace crédible de leur utilisation pèse en permanence sur des dirigeants animés d'intentions hostiles à notre égard. Elle est essentielle pour les ramener à la raison, pour leur faire prendre conscience du coût démesuré qu'auraient leurs actes, pour eux-mêmes et pour leurs Etats. Par ailleurs, nous nous réservons toujours, cela va de soi, le droit d'utiliser un ultime avertissement pour marquer notre détermination à protéger nos intérêts vitaux.

Ainsi, les principes qui sous-tendent notre doctrine de dissuasion n'ont pas changé. Mais ses modalités d'expression ont évolué, et continuent d'évoluer, pour nous permettre de faire face au contexte du XXIe siècle.

Constamment adaptés à leurs nouvelles missions, les moyens mis en œuvre par les composantes océanique et aéroportée permettent d'apporter une réponse cohérente à nos préoccupations. Grâce à ces deux composantes, différentes et complémentaires, le chef de l'Etat dispose d'options multiples, couvrant toutes les menaces identifiées.

La modernisation et l'adaptation de ces capacités sont donc tout à fait nécessaires. Notre dissuasion doit conserver son indispensable crédibilité dans un environnement géographique qui évolue.

Il serait irresponsable d'imaginer que le maintien de notre arsenal actuel pourrait, après tout, suffire. Que deviendrait la crédibilité de notre dissuasion si elle ne nous permettait pas de répondre aux nouvelles situations ? Quelle crédibilité aurait-elle vis à vis de puissances régionales si nous en étions restés strictement à une menace d'anéantissement total? Quelle crédibilité aurait, dans le futur, une arme balistique dont le rayon d'action serait limité? Ainsi, le M51, grâce à sa portée intercontinentale, et l'ASMPA nous donneront, dans un monde incertain, les moyens de couvrir les menaces d'où qu'elles viennent et quelles qu'elles soient.

De même, nul ne peut prétendre qu'une défense anti-missiles suffit à contrer la menace représentée par des missiles balistiques. Aucun système défensif, aussi sophistiqué soit-il, ne peut être efficace à 100%. Nous n'aurons jamais la garantie qu'il ne pourra être contourné. Fonder toute notre défense sur cette unique capacité inviterait, en réalité, nos adversaires à trouver d'autres moyens pour mettre en œuvre leurs armes nucléaires, chimiques ou bactériologiques. Un tel outil ne peut donc être considéré comme un substitut de la dissuasion. Mais il peut la compléter en diminuant nos vulnérabilités. C'est pourquoi la France s'est résolument engagée dans une réflexion commune, au sein de l'Alliance atlantique, et développe son propre programme d'autoprotection des forces déployées.

La sécurité de notre pays et son indépendance ont un coût. Il y a quarante ans, la part d'investissements du ministère de la Défense consacrée aux forces nucléaires était de 50%. Depuis, cette part a constamment été réduite et ne devrait représenter en 2008 que 18% des investissements. Aujourd'hui, dans l'esprit de stricte suffisance qui la caractérise, notre politique de dissuasion représente globalement moins de 10% du budget total de la Défense. Les crédits qui lui sont consacrés portent sur des techniques de pointe et soutiennent massivement et essentiellement l'effort de recherche scientifique, technologique et industriel de notre pays.

10% de notre effort de défense, c'est le prix juste et suffisant pour doter notre pays d'une assurance de sécurité qui soit crédible et pérenne. Et je vous le dis, la mettre en cause serait parfaitement irresponsable.

En outre, le développement de la Politique Européenne de Sécurité et de Défense, l'imbrication croissante des intérêts des pays de l'Union européenne, la solidarité qui existe désormais entre eux, font de la dissuasion nucléaire française, par sa seule existence, un élément incontournable de la sécurité du continent européen. En 1995, la France avait émis l'idée ambitieuse d'une dissuasion concertée afin d'initier une réflexion européenne sur le sujet. Ma conviction demeure que nous devrons, le moment venu, nous poser la question d'une Défense commune, qui tiendrait compte des forces de dissuasion existantes, dans la perspective d'une Europe forte, responsable de sa sécurité. Les pays de l'Union ont, d'ailleurs, commencé à réfléchir ensemble, à ce que sont, ou ce que seront, leurs intérêts de sécurité communs. Et je souhaite que cette réflexion s'approfondisse, c'est une première et nécessaire étape.

Depuis 1964, la France dispose d'une dissuasion nucléaire autonome. Ce sont les enseignements de l'Histoire qui avaient conduit le général de Gaulle à faire ce choix crucial. Pendant toutes ces années, les forces nucléaires françaises ont assuré la défense de notre pays et ont largement contribué à préserver la paix. Elles continuent aujourd'hui à veiller, en silence, pour que nous puissions vivre dans un pays de liberté, maître de son avenir et de son destin. Elles continuent et continueront demain d'être le garant ultime de notre sécurité.

En tant que chef des Armées et au nom des Françaises et des Français, je veux exprimer la reconnaissance et la gratitude de la Nation à toutes celles et tous ceux qui concourent à cette mission essentielle.

Je vous remercie.

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  • 1 year later...

Un document intéressant sur ce que sera peut-être la dissuasion nucléaire en 2030 dans le monde : http://www.frstrategie.org/barreCompetences/prolifDissuasionDefenses/essaiDissuasion2030.pdf En vrac j'ai relevé plusieurs choses intéressantes : - Les missiles Trident américains seront équipés de charges conventionnelles dès l'année prochaine (précision 155m, 10m en 2011) ou d'une nouvelle tête nucléaire (W88) pour ceux qui gardent leur rôle de dissuasion. Ca signifie donc que le Trident D-5 a encore de beaux jours devant lui (potentiel début 2040) et sera certainement amélioré pour terminer sa carrière avec ses porteurs, les Ohio. - On tend à une réduction des armes nucléaires du côté des Etats-Unis (élimination de la composante terrestre : les Minutemen au profit de leur bouclier anti-missiles), de la Russie (qualité plutôt que quantité) voire de la Grande Bretagne et de la France (un maintien capacitaire est cependant plus probable). - Augmentation du stock d'armes nucléaires de la Chine, de l'Inde et du Pakistan. - Possible accroissement du nombre de nations détentrices de l'arme nucléaire (Corée du Nord, Iran, Brésil, Australie, Egypte, Arabie Saoudite...) - Pour la France plusieurs options : maintien capacitaire, légère réduction (de l'ordre de 10-15%) pour contribuer à la réduction des armes nucléaires, mise sous cocon des ASMP-A voire renoncement à ces derniers pour adopter le même format que la Grande Bretagne, mise en commun de notre dissuasion avec cette dernière au niveau de nos prochains SNLE... - Pour la Grande Bretagne : mise en commun de sa force de frappe avec la France, renoncement de ses SNLE au profit de missiles de croisière aériens voire embarqués sur SNA, renoncement total à posséder l'arme nucléaire...

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  • 7 months later...

J'ai lu un article assez intéressant sur la dissuasion française et j'ai pensé que cela intéresserait quelque membres que je fasse un condensé(il n'est a priori pas disponible sur internet).Après on verra si il raconte n'importe quoi ou pas.Je met ça dans affaires étrangères car le sujet est assez générales et concerne évidemment les affaires étrangères.

L'auteur est un certain Olivier Debouzy,l'article viens de la revue Commentaire(automne 2007).

Bon voilà les principaux points.

Depuis 2001,le président Chirac a lancé une importante évolution de la doctrine:prise en compte des États dit "voyous" et surtout flexibilité de la reponse.L'accent est mis sur nos capacités de détruire l'infrastructure politiques et militaires d'un pays.C'est là d'après l'auteur que le bas blesse.

1)La puissance des têtes nucléaires basé sur SNLE est de 150kT.Bien que les informations soient limités ont sait que le design privilégié est "robuste", rendant difficile la modulations de la puissance.Le problème est moins marqué pour les forces aériennes mais reste présent(puissanc variant entre 40 et 300kT).

2)Il est vraisemblable que nos secteures n'ont pas la précision nécessaire pour une stratégie modulé(anti-force).En particulier la mise au point pour les ASMP-A de système de suivie de terran rencontre des problèmes fautes de donnés suffisamment précise.Et les satellites dont sont dépendant les vecteurs pour leur guidage ont des performances pour l'instant insuffisante.De plus les capacités de renseignement manque pour sélectionner des cibles avec précisions.

3)Nos capacités à traiter des cibles "durcis" reste limité.

En resumé,les forces nucléaires françaises ne sont probablement pas adapté à la nouvelle doctrine.Elles restent dans une optique "tout ou rien"(inaction ou génocide).Par conséquent la posture française manque de crédibilité et la dissuasion est affaibli.

4)Nos moyens de commandements et contrôles sont dangereusement limités.Il y a trop peu de redondance.La flottille arienne de liaison avec les SNLE a été retiré du service. Nos satellites sont vulnerable a des attaques ainsi que le centre de Rosnay. Si l'un de ces éléments était touchés, nos capacités de riposte serais sévèrement atteintes. Sans parler de la diminution progressive du nombre de relais de communication.

5)Le maintiens d'une force aérienne nucléaire reste nécessaire pour des raisons pratiques(visibilité politique, flexibilité, etc).

7)Les sites d'essais nucléaires dans le pacifique ont été intégralement demantelé. Il ne subsiste même plus une capacité d'essai "froid"(en-deçà du seuil critique).Et le outils de simulation qui ne seront pas opérationnelles avant 2014 risquent de manquer donner pour les tests d'engins à faible puissance ou capable de frapper des cibles durcis. On a donc un problème de recherche.

8)A cela s'ajoute naturellement le manque cruel de budget pour faire face à ces défis.

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1)La puissance des têtes nucléaires basé sur SNLE est de 150kT.Bien que les informations soient limités ont sait que le design privilégié est "robuste", rendant difficile la modulations de la puissance.Le problème est moins marqué pour les forces aériennes mais reste présent(puissanc variant entre 40 et 300kT).

Dans quel condition voudrais tu utiliser une bombe de moins de 40KT ? Les russes ont (ou auront bientôt) la capacité d'envoyer des grappes de 4 (par Tu160) bombes conventionnels d'une puissance équivalente à plus de 40 tonne de TNT et c'est presque la même chose pour les US donc je vois mal dans quel condition une bombe de moins de 40KT serrait plus efficace qu'une série de (grosses) bombes conventionnel.

2)Il est vraisemblable que nos vecteures n'ont pas la précision nécessaire pour une stratégie modulé(anti-force).En particulier la mise au point pour les ASMP-A de système de suivie de terran rencontre des problèmes fautes de donnés suffisamment précise.Et les satellites dont sont dépendant les vecteurs pour leur guidage ont des performances pour l'instant insuffisante.De plus les capacités de renseignement manque pour sélectionner des cibles avec précisions.

Ce n'est pas bien grave pour la destruction d'une ville (nos armes sont suffisamment puissante) et puis ça devrait s'améliorer quand on pourra y associer un guidage par Galliléo.

3)Nos capacités à traiter des cibles "durcis" reste limité.

En resumé, les forces nucléaires françaises ne sont probablement pas adapté à la nouvelle doctrine. Elles restent dans une optique "tout ou rien"(inaction ou génocide).Par conséquent la posture française manque de crédibilité et la dissuasion est affaibli.

D'un autre coté, si on veut atomiser, ça ne change pas grand chose de lancer une bombe de 40KT ou de lancer seulement 5KT. Les dégâts collatéraux doivent être presque les mêmes et je soupçonne que des bombardements intensif conventionnel pourrait avoir la même efficacité qu’une petite bombe nucléaire (mais sans les radiations ou le coté psychologique)

4)Nos moyens de commandements et contrôles sont dangereusement limités. Il y a trop peu de redondance.La flottille arienne de liaison avec les SNLE a été retiré du service. Nos satellites sont vulnerable a des attaques ainsi que le centre de Rosnay. Si l'un de ces éléments était touchés, nos capacités de riposte serais sévèrement atteintes. Sans parler de la diminution progressive du nombre de relais de communication.

Euh ça c'est très inquiétant, nos satellites sont vulnérables (les chinois l'ont démontré, les russes ont des MIG31 anti-satellites, on a repéré des "anomalies orbitales" capable de se déplacer donc d'entrer en collision avec nos satellites ...) j'espère qu'on a quand même un minimum de redondance (sinon je vais militer pour la réouverture du plateau d'Albion avec un lien filaire direct avec l'Elysée)

7)Les sites d'essais nucléaires dans le pacifique ont été intégralement demantelé. Il ne subsiste même plus une capacité d'essai "froid"(en-deçà du seuil critique).Et le outils de simulation qui ne seront pas opérationnelles avant 2014 risquent de manquer donner pour les tests d'engins à faible puissance ou capable de frapper des cibles durcis. On a donc un problème de recherche.

Je ne suis pas sur qu'on ait vraiment besoin de développer une nouvelle arme nucléaire d'ici 2014, on doit pouvoir se maintenir sur nos acquis. On peut toujours améliorer nos vecteurs et les adapter à une future arme de basse puissance que l'on commencera a tester en 2014.

Et puis tu crois qu'il faudrait combien de temp pour rouvrir un site d'essais nucléaire? il a fallu combien de temps pour l'installer il y a plus de 40 ans?

8)A cela s'ajoute naturellement le manque cruel de budget pour faire face à ces défis.

Et dire qu'à une époque ça représentait 20% du budget militaire qui lui même représentait 5% du PIB et maintenant on est à moins de 10% d'un budget ne représentant que 2% du PIB. On pourrait facilement doubler le budget de la dissuasion nucléaire (pour le faire repasser à 20% du budget militaire) sans que cela choque nos politiques.
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  1&2)J'ai du mal à comprendre comment l'ASMP-A se montre limité en anti-forces. Avec le temps de vol qu'il a, une centrale inertielle se dérègle assez peu pour permettre de suivre quelques WP et avec 40 Kt la précision finale n'est pas un problème. De plus, il ne faut pas oublier que ce n'est pas une arme tactique destinée à arrêter une division à notre frontière mais une arme politique d'ultime avertissement. Les dégats collatéraux et les retombées sur des troupes alliées sont des problèmes secondaires.

  3)Les SNLE embarquent probablement des missiles mono-têtes pour éviter d'avoir à faire du tout ou rien.

  4)Si il le dit, il y a très peu d'infos publiques...

  5) La doctrine tacnuke à l'américaine n'est pas celle de la France. Pas de frappes préventives. De plus il me semble qu'un SLBM avec une faible CEP permet de traiter une cible durcie (avec 150kt, pas le mont Cheyenne, soit).

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