Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

L'armée devra se serrer le ceinturon


BBe
 Share

Messages recommandés

  • Réponses 380
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

c'est ça le problème

bon pour la marine les bâtiments sont de plus en plus automatisée

là il y aura une baisse automatique des équipages.

mais pour le reste??

En remettant à plat notre doctrinne et d'avoir en priorité des hommes sur le terrain que dérriere un puptre ou carte, sans compter que l'on peut faire l'économie en mettant en concurence des sociétés civilles pour l'administratif.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un article de cet été. A lire ou relire.

Finies les vaches grasses de la période Chirac. Dans les trois armées, la lutte s’annonce rude pour obtenir la meilleure part d’un gâteau budgétaire sans doute réduit.

Pour les militaires, c’est l’heure de vérité. Nicolas Sarkozy effectua sa première visite aux armées le 13 juillet à Landivisiau et à l’île Longue, non sans avoir réuni un conseil de défense, à l’Elysée avant cette date, afin d’examiner l’« état des lieux » budgétaire qu’il a commandé au ministre de la Défense Hervé Morin. Combien de bateaux, d’avions, d’hélicoptères ou de blindés, de systèmes électroniques et de communication les armées pourront-elles s’offrir, et avec quel budget ? « Il est temps de faire des choix », confie un officier général. « Mais pour cela, il faut connaître la volonté politique, donc la nature de l’outil dont veut disposer le gouvernement. »

Le nouveau président a beau être le premier de la Ve République à n’avoir jamais fait la guerre, il n’en exercera pas moins ses prérogatives de chef des armées avec l’allant qu’on lui connaît. Même si, en rétrogradant le ministre de la Défense au onzième rang du protocole gouvernemental, Nicolas Sarkozy n’a pas placé les affaires militaires parmi ses priorités.

Cependant, l’hôte de l’Elysée se doit de disposer des armées capables d’appliquer sa politique, dès lors qu’il n’est sans doute pas près de renoncer à cette part du domaine réservé. Mais il hérite d’un outil en pleine transformation. Pour résumer la situation, on retiendra que le quinquennat de Jacques Chirac avait été marqué par une augmentation considérable du budget d’équipement militaire, auquel la France aura consacré 96 milliards d’euros sur six ans, de 2003 à 2008. Pour peu, évidemment, que le budget 2008, le dernier de la loi de programmation militaire en cours, confirme les décisions précédentes.

Un cadeau empoisonné.

Pour avoir voulu redresser vigoureusement la barre après les années de vaches maigres, pour les armées, de la période Jospin, Jacques Chirac a laissé un cadeau empoisonné à son successeur. Car poursuivre jusqu’en 2012 l’effort entamé en 2003 et livrer toutes les panoplies promises impliquerait de pousser encore la vapeur. Hervé Morin a sorti sa calculette : « La seule projection sur les années 2009, 2010, 2011 de ce qui a été engagé nous imposerait un effort budgétaire représentant un accroissement, en trois ans, de 43 % de l’investissement. » Autant dire que c’est impossible, même si l’état-major des armées estime qu’un chiffre de 30 % serait plus proche de la réalité. Philippe Josse, le directeur du Budget, faisait remarquer lors d’un récent colloque au Sénat qu’entre 2002 et 2007 les crédits des armées ont augmenté de 6 milliards d’euros, soit l’équivalent du budget du ministère de la Justice. Comment dans ces conditions les armées vont-elles faire pour proposer à l’Elysée les choix qui s’imposent ?

Nicolas Sarkozy a promis, lors de la campagne électorale, que le budget français de la Défense sera maintenu à environ 2 % du produit intérieur brut national. Un officier très au fait des équations budgétaires doute fort que cet engagement puisse être respecté : « Même les 2 % seront durs à tenir, au regard des autres contraintes de l’Etat. La réalité est là : on ne pourra pas continuer au même rythme ! »

En général, chaque état-major estime que les équipements dont il a besoin sont absolument prioritaires. Les marins sont naturellement satisfaits d’avoir entendu Nicolas Sarkozy leur promettre le porte-avions qu’ils réclament pour disposer d’un groupe aéronaval capable en permanence de prendre la mer. Mais ils veulent aussi 9 frégates multimissions en sus des 8 commandées par Michèle Alliot-Marie, 6 sous-marins nucléaires d’attaque (un programme à 8 milliards d’euros) et encore des missiles Scalp Naval pour bombarder les côtes à partir de leurs navires. Et, bien sûr, les avions Rafale qui leur manquent...

Stratégies

Ne le cachons pas : avec ces exigences, les marins sont la cible des critiques des autres armées. Car les aviateurs, pour ne citer que cet officier d’état-major, estiment qu’un seul porte-avions, c’est largement suffisant : « C’est un outil diplomatique de première importance. Mais il faut se poser la question de sa valeur militaire, car la France a toujours trouvé une base aérienne proche du théâtre d’opérations qui l’intéressait dans le temps nécessaire pour déployer un porte-avions. » Un amiral persifle : « Bien sûr, le président Sarkozy peut choisir que la France ait une marine de la dimension de celles de l’Italie ou de l’Espagne. Dans ce cas, une flotte côtière suffirait largement ! »

Pour sa part, l’armée de l’air (au sein de laquelle Nicolas Sarkozy effectua son service militaire) entend bien que les Rafale continuent de lui être livrés au rythme prévu de 8 par an, mais s’inquiète déjà de possibles ponctions. Si, comme c’est possible, le Maroc commande cette année une escadrille de Rafale, il est déjà prévu que les 6 premiers avions seront pris dans le contingent de ceux qui, chez Dassault, sont destinés aux aviateurs français. De surcroît, ces derniers s’inquiètent pour leurs capacités de transport. Leurs vieux avions Transall sont à bout de souffle et rien n’indique qu’Airbus sera en mesure de livrer ses deux premiers A400M comme prévu vers 2009. Pis : pour continuer d’assurer ses missions, il en faudra 50 de plus pour remplacer non seulement les Transall, mais aussi les Hercules. Financements, là non plus, pas garantis !

Les aviateurs et les marins ont bien une idée sur la manière de conserver, voire d’accroître leurs budgets respectifs : rogner celui de l’armée de terre. Non point seulement en lui coupant les livraisons de matériels qu’elle attend pourtant avec impatience, mais aussi en réduisant ses effectifs. Les « terriens » sont actuellement 122 000 militaires, plus 24 000 civils. D’aucuns verraient bien une coupe de (au moins !) 10 % de ces effectifs, en pensant régler ainsi tous leurs problèmes. Est-ce si sûr ? Car l’armée de terre compte des implantations réparties sur tout le territoire, 272 exactement. Dont 77 avec moins de 10 personnes, qui lui coûtent des fortunes et qu’elle est toute prête à fermer en premier. Mais un général souligne avec malice : « Pour réduire le nombre de ces emprises, il va falloir aux politiques beaucoup de courage... Mais on ne gagnera rien sans passer par cette étape ! » Pour le reste, on se calme ! « Rien n’est possible hors d’une démarche pluriannuelle planifiée. L’armée de terre assure 80 % des engagements extérieurs des armées françaises, alors qu’elle ne représente que 15 à 20 % des dépenses d’équipements. Il n’est pas correct de nous tirer dessus, au seul motif qu’un avion ou un bateau sont beaux, quand un char de combat est moins esthétique ! » De fait, l’armée de terre tire la langue : 50 % de ses hélicoptères de transport Puma sont cloués au sol du fait de leur vétusté, et elle ne recevra pas leurs remplaçants, les NH-90, avant 2012. De plus, elle paie cher le passage aux technologies modernes : une heure de vol de son nouvel hélicoptère de combat Tigre coûte 7 000 euros, soit dix fois plus que celle des actuels Gazelle. Alors c’est bien certain : le président de la République et le gouvernement vont devoir faire des choix. Mais lesquels ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est  sinistre........le pire dans l'histoire c'est que tote ces "exigences" semblent être presenté comme un luxe hors de prix.Je trouve agaçant les reproches fait à la marine alors que ses navires veillissent et qu'il faut bien les remplacer.

Si à chaque fois qu'il faut parler du ministere de la defense, on en entend que des gemissements sur le prix du materiel va falloir vraiment ce demander ce que veut faire le gouvernement français.

Tout compte fait, on en reviens toujours à ça:l'ecard entre les ambitions proclamés en politique etrangere et de defense et les moyens réels.Va falloir un jour que les deux s'alignent.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une mise au point du CEMM Alain Oudot de Dainville.

Avant d’aborder le maintien de la base de Lann Bihoué , la construction du deuxième porte-avions ou la restructuration du service de la Défense, le chef d’état-major de la Marine est revenu sur le chantier de l’Europe de la Défense. « Il y a des difficultés, mais nous travaillons pour l’harmonisation des études militaires entre les pays. Les échanges entre officiers, l’uniformisation des formations militaires devraient nous permettre d’acquérir, pour commencer, une proximité et une mentalité de coopération, des hommes prêts à travailler ensemble avant d’envisager la mise en place de moyens partagés ». Le chef d’État-major estime que l’on a placé la charrue avant les bœufs en ébauchant une mutualisation des moyens avant de préparer les hommes à travailler ensemble.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une mise au point du CEMM Alain Oudot de Dainville.

Avant d’aborder le maintien de la base de Lann Bihoué , la construction du deuxième porte-avions ou la restructuration du service de la Défense, le chef d’état-major de la Marine est revenu sur le chantier de l’Europe de la Défense. « Il y a des difficultés, mais nous travaillons pour l’harmonisation des études militaires entre les pays. Les échanges entre officiers, l’uniformisation des formations militaires devraient nous permettre d’acquérir, pour commencer, une proximité et une mentalité de coopération, des hommes prêts à travailler ensemble avant d’envisager la mise en place de moyens partagés ». Le chef d’État-major estime que l’on a placé la charrue avant les bœufs en ébauchant une mutualisation des moyens avant de préparer les hommes à travailler ensemble.

Oui, enfin ça me paraît sévère et pas si malin de sa part de dire ça fût-il Amiral et Chef d'Etat Major : si on avait décidé d'attendre que les formations des officiers ainsi que les méthodes d'engagements des principaux pays européens soient communes pour lancer les programmes communs que sont l'A400M, les frégates Horizons, les FREMM, le Tigre etc... On pourrait attendre ces matériels jusqu'en 2020 au moins ! :rolleyes:

D'autant que les ricains utilisent l'existence de l'OTAN pour freiner la construction d'une véritable Europe de la défense (et encore plus d'une hypothétique armée européenne), en rappelant sans cesse que les règles d'engagements communes à définir ou peaufiner doivent avant tout l'être dans le cadre de l'OTAN (ou en le faisant rappeler par le fidèle vassal britannique)...

L'harmonisation des formations et des procédures d'utilisation, d'entretien et d'engagement se fait petit à petit, c'est un long chemin qui prendra encore 20 ans minimum. Ceci dit les différentes armées européennes n'ont pas attendu que l'Amiral Oudot de Dainville s'exprime sur le sujet pour apprendre à travailler ensemble, vu que depuis plusieurs années les exercices communs (italo-espagnols, franco-italiens, franco-britanniques, Dano-Britanno-hollando-germano (DANEX),etc...) se multiplient que ce soit dans le cadre OTAN ou hors cadre de l'OTAN.

Enfin, il faut ajouter que le fait d'avoir des matériels communs génère automatiquement l'idée, voire l'envie, de travailler ensemble, de mutualiser l'entretien etc...

Au final je trouve que l'approche "matérielle" privilégiée jusqu'ici est une bonne chose et une excellente amorce pour aller plus loin, vu que c'est le genre d'envie qu'aucun pays ne peut décreter pour les autres. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Source Le Figaro :

Morin prend cinq "engagements personnels"

Le ministre de la Défense Hervé Morin a pris ce soir cinq "engagements personnels" devant quelque 500 officiers réunis à huis clos à Paris, a-t-on appris auprès de participants.

Répondant implicitement à l'inquiétude suscitée par les bouleversements annoncés dans le domaine de la Défense, M. Morin a listé ces engagements:

1-maintien de l'effort budgétaire,

2-rationalisation des implantations territoriales,

3-préservation de l'autonomie de décision de la France,

4-de sa capacité d'action,

5-et de ses forces opérationnelles.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Source Le Figaro :

Morin prend cinq "engagements personnels"

Le ministre de la Défense Hervé Morin a pris ce soir cinq "engagements personnels" devant quelque 500 officiers réunis à huis clos à Paris, a-t-on appris auprès de participants.

Répondant implicitement à l'inquiétude suscitée par les bouleversements annoncés dans le domaine de la Défense, M. Morin a listé ces engagements:

1-maintien de l'effort budgétaire,

2-rationalisation des implantations territoriales,

3-préservation de l'autonomie de décision de la France,

4-de sa capacité d'action,

5-et de ses forces opérationnelles.

Des pseudo-engagements tellement vagues qu'il pourra toujours prétendre les avoir tenus ; mais bon ne soyons pas trop négatifs non plus, c'est presque rassurant de le voir réunir les officiers et s'intéresser à la Défense ^-^
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Propos d'Hervé Morin du 14 novembre :

Nous essayons d’améliorer la répartition entre les forces opérationnelles, d’une part, et le soutien et l’administration générale, d’autre part ; nous sommes actuellement à 50/50, tandis qu’au Royaume-Uni c’est 65/35. Par ailleurs, le Président de la République a rappelé que les armées n’étaient pas chargées de faire de l’aménagement du territoire.

Les critères de la réorganisation sont d’abord opérationnels – présence d’un camp d’entraînement à côté du régiment, par exemple. Nous essayons aussi de densifier les unités, afin d’avoir plutôt six compagnies de combat que quatre pour une seule compagnie de soutien. Enfin, nous cherchons à améliorer la situation des familles des personnels civils et militaires, et pour cela à retenir des implantations correspondant à des bassins de vie ou d’emploi dynamiques. Nous retenons ainsi l’idée de « place de garnison », avec un soutien interarmées mutualisé profitant à plusieurs unités.

Quant à l’avenir, je vous propose de nous revoir début février pour en reparler, lorsque le schéma de notre défense aura été arrêté.

Manu et moi avons eu le même lien à apposer, il a été plus rapide que moi pour le mettre.  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nous essayons d’améliorer la répartition entre les forces opérationnelles, d’une part, et le soutien et l’administration générale, d’autre part ; nous sommes actuellement à 50/50, tandis qu’au Royaume-Uni c’est 65/35. Par ailleurs, le Président de la République a rappelé que les armées n’étaient pas chargées de faire de l’aménagement du territoire.

Les critères de la réorganisation sont d’abord opérationnels – présence d’un camp d’entraînement à côté du régiment, par exemple. Nous essayons aussi de densifier les unités, afin d’avoir plutôt six compagnies de combat que quatre pour une seule compagnie de soutien. Enfin, nous cherchons à améliorer la situation des familles des personnels civils et militaires, et pour cela à retenir des implantations correspondant à des bassins de vie ou d’emploi dynamiques. Nous retenons ainsi l’idée de « place de garnison », avec un soutien interarmées mutualisé profitant à plusieurs unités.

Pour l'instant, voilà des principes qui me plaisent bien! =)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Dans le Figaro du 5 décembre, Hervé Morin livre ses pistes de réflexion pour réformer l’armée.

Le ministre souhaite "transformer encore l’organisation des armées pour retrouver des marges de manœuvre financières". Pour cela, il est, notamment, nécessaire de privilégier les capacités opérationnelles en améliorant le rendement du soutien.

Les pouvoirs du Chef d’état-major des armées (Cema) seraient renforcés dans l’objectif d’une plus grande transversalité entre les différents corps d’armée - terre, air, marine. Le Cema assurerait la planification, le budget, les programmes. Les états-majors spécifiques conserveraient la responsabilité de l’entraînement, du recrutement et de la formation des troupes.

Un "comité d’investissement" serait créé pour les programmes d’armement. L’entretien des matériels serait mutualisé et les unités des différentes armées regroupées autour de grandes bases offrant un soutien et une administration générale commune.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A. Rovan. Le Figaro. 10/12/2007

"Défense : vers un pentagone à la française"

Cinq mille militaires et civils des états-majors disséminés dans la capitale seraient regroupés dans le XVe arrondissement à Paris. C’est la plus grosse opération depuis le départ des agents des Finances du Louvre vers Bercy en 1989.

C’est une révolution qui se prépare à la Défense, «une rupture historique et culturelle», assure un fonctionnaire. Selon nos informations, Nicolas Sarkozy devrait annoncer mercredi, à l’issue de la première réunion du conseil de la modernisation des politiques publiques, le regroupement des états-majors des différentes armées autour du ministre de la Défense et le lancement d’une étude de faisabilité sur le sujet. Il y a de quoi faire puisqu’il s’agit ni plus ni moins de créer un Pentagone à la française. Ce projet encouragé par le ministre de la Défense, Hervé Morin, aurait obtenu l’aval du président de la République la semaine dernière.

Pour permettre le regroupement des états-majors, un immeuble serait construit dans le quartier parisien de Balard (XVe arrondissement) à côté de la Cité de l’air, un endroit où travaillent déjà quelque 5 000 fonctionnaires civils et militaires. C’est là que viendraient s’installer en 2012 le ministre et sa garde rapprochée, les états-majors de l’armée de terre et de la marine, l’état-major des armées, le secrétaire général et le délégué général du ministère. Soit environ 5 000 civils et militaires de plus. À terme, 10 000 fonctionnaires de la Défense travailleraient donc dans le quartier de Balard, aux portes de Paris.

La Concorde à vendre

«Cette opération, estime un fonctionnaire, ne coûterait pas un centime à l’État et pourrait même lui en faire gagner.» Et, peut-être même lui en faire gagner beaucoup. Les armées sont propriétaires de quelque… huit hectares de foncier constructible à Balard. Pour financer la construction de l’immeuble, la vente de trois hectares serait envisagée. Nul doute qu’ils trouveraient rapidement acquéreurs. Idem pour les immeubles qui seront libérés dans le centre de la capitale et qui seraient aussi vendus : ceux du boulevard Saint-Germain où sont actuellement logés l’état-major de l’armée de terre et l’état-major des armées ou encore celui de la Concorde où est installée la marine. Seul serait conservé l’hôtel de Brienne où se trouvent les bureaux actuels du ministre et de ses équipes. «C’est un lieu d’histoire où de Gaulle et Clemenceau ont eu leur bureau. Pas question donc de le vendre. Nous pourrions en faire un lieu de réception  pour le ministre.»

Nicolas Sarkozy pourrait annoncer mercredi d’autres opérations immobilières mais celle-ci est la plus emblématique. Au moins aussi importante que ne l’a été, en juin 1989, le départ des 6 000 agents des Finances du Louvre vers Bercy. «Le regroupement des états-majors autour du ministre, assure un bon connaisseur du dossier, permettra d’affirmer la cohésion du ministère, de rationaliser les implantations parisiennes et donc de réaliser des économies sur le soutien aux forces.» Ce que les spécialistes appellent le « back office ».

Chasse aux doublons

Ce projet ne sera sans doute pas facile à faire accepter aux responsables des différentes armées – terre, air ou marine – qui n’ont jamais cohabité les uns avec les autres et n’occupent pas les mêmes locaux que leur ministre de tutelle. D’où des «réflexes centrifuges», selon les mots d’un fonctionnaire. Ce déménagement permettrait aussi de réduire les doublons au profit du chef d’état-major des armées (Cema) qui devrait encore voir ses prérogatives se renforcer. Le Cema pourrait ainsi récupérer l’ensemble de la planification, du budget et des programmes (nos éditions du 5 décembre). Hervé Morin n’a jamais fait mystère de sa volonté de rationaliser le «back office» afin de pouvoir consacrer plus de moyens à l’équipement des forces, autrement dit au «front office». La proportion «front office-back office» de l’armée française tourne autour de 50-50. Elle est de 65-45 outre-Manche. La Défense tricolore dispose donc de belles marges de progression devant elle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve l'idée organisationnelle pas "idiote" du tout...

Cependant, à prendre exemple sur l'organisation US il serait bon de prendre en compte que labas il y a le niveau ops (CEMA) et les Départements : Dept Navy (Navy+ US Marines) Army, Air, et les Agences...

Je ne suis pas certain que le prédominance du CEMA ( à tous les étages...) soit si bon que ça...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le ministre de la Défense estime qu'il manque en moyenne 5 milliards d'euros pour mettre en oeuvre les programmes décidés sur la prochaine loi de programmation 2008-2013 

Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a estimé vendredi que faute de pouvoir augmenter les crédits de la défense dans la loi de programmation militaire (LPM) 2008-2013 il faudrait mener "des efforts de rationalisation et de restructuration".

"Il nous faudrait en moyenne 5 milliards d'euros supplémentaires sur la prochaine loi de programmation c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir 16 milliards d'euros il nous en faudrait 21 milliards en moyenne pour arriver à mettre en oeuvre les programmes qui ont été décidés", a estimé M. Morin sur Europe 1.

"Ce qui est clair c'est que ces 5 milliards, compte tenu de la situation, on ne les trouvera pas et donc il nous faut faire des efforts de rationalisation, de restructuration", a ajouté M. Morin.

Il a précisé que le président de la République lui avait "donné son feu vert pour réorganiser l'échelon central du ministère, supprimer les doublons pour aller vers l'inter-armisation, pour qu'on cesse d'avoir des services identiques dans chaque Etat-major". En tout état de cause, "ce serait une erreur grave que de diminuer nos crédits sur la Défense", a-t-il aussi affirmé.

Le budget 2008 du ministère de la Défense prévoit déjà la suppression de 6.037 postes dans les différents corps d'armées. L'année prochaine marquera la dernière annuité de la LPM actuelle, démarrée en 2003 et présentée comme celle du nécessaire redressement des capacités militaires du pays. (Source AFP)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Avec 250 ans d'avance .......

Clairon

Divise par 100 parce que le traité Européen a été ratifié par les 27 membres de l 'UE.

Pendant que les médias nous servaient du Kadhafi a toutes les sauces l'animal(NS) s'est éclipsé pour signer le traité en toute décontraction avec la complicité de l'opposition.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

toute ces belles mesures n'ont qu'un objectif................

préparer la fusion Européenne.

Avant de préparer la fusion européenne P4, il faut partir à "arme égale"* car la France consacre 1,92 % de son PIB, gendarmerie incluse, à son effort de défense, contre 2,08 % pour la Grande-Bretagne et 3,8 % pour les États-Unis, où le taux atteint même plus de 4 % si l'on inclut l'effort budgétaire consacré à l'Irak et à l'Afghanistan, mais ce taux n'est en Allemagne et en Espagne, deux grands pays européens, qu'aux environs de 1 %.

En matière d'équipement, le budget américain est deux fois et demie supérieur au budget global européen : les États-Unis y consacrent 67 milliards d'euros, contre 11 milliards d'euros pour les Européens.

*Dans l'Europe à vingt-sept, deux pays accomplissent 40 % de l'effort de défense : la Grande-Bretagne et la France. C'est pas gagné.  ;)

la France et la Grande-Bretagne, financent véritablement la PESD ; d'autre part, tous nos partenaires européens, surtout ceux de l'Est et l'Allemagne, s'en remettent à l'OTAN pour la défense ultime depuis la création de cette institution en 1949 et ils ne sont donc pas disposés à l'abandonner au profit du système de défense collective européenne en gestation, qui va leur coûter beaucoup plus cher.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...