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Hommage des Etats-Unis à la France


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Ca fait quand même 5 pages que l'on parle de ce court hommage des américains...

Un petit plaisir qui révèle un désir d'être vraiment apprécié par nos amis d'outre atlantique?

Les relations franco-américaines peuvent se décrire en un mot : passionnées. Et les liens que nous avons avec ce pays sont ou privilégiés ou mauvais.

J'ai l'impression que beaucoup d'entre vous, malgré leurs critiques virulentes et parfois justifiées, ont inconsciemment le désir de voir notre pays proche des Etats-Unis et les aidant. Pas comme des anglais (quand même !) mais de manière constructive, et que les Etats-Unis de leur côté (parce que le sentiment chez eux doit être semblable pour ceux qui connaissent la France) ont cette même volonté.

Un nouveau gouvernement et l'enlisement en Irak arrivent à point pour ce faire. Je pense que nos deux nations pourraient difficilement se brouiller en dépit de nos différences et autres divergences. Ca n'empêche pas les coups bas mais dans le fond nos idéologies sont trop proches et même souvent complémentaires.

Alors qu'il y ait à présent un resserement de nos liens, je pense que c'est une bonne chose. Quelques mois d'insultes sont après tout bien peu dans l'histoire et ça a peut-être ouvert les yeux parmi ceux qui aux Etats-Unis croyaient pouvoir dicter leur vision du monde de manière unilatérale sans consulter leurs alliés de la vieille Europe...

Les américains sont pragmatiques, cet hommage est un aveu implicite d'erreur de jugement quant à leur politique passée envers la France. Au gouvernement Sarkozy de retisser des liens étroits avec les USA, notre diplomatie est là pour ça.

Je pense que tu vois juste Davout du moins pour la 1ere partie.

Ca donne une idée de la taille de deception.

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ca c'est une légende urbaine...

sauf sur mer sous l'empire.

Défaites de Louis XIV, perte de notre premier Empire colonial durant la guerre de sept ans, défaite de Napoléon Ier...

Je mentionne les plus importantes défaites mais force est de constater qu'ils ont su nous mettre en échec et dominer le monde au final alors que nous étions leurs seuls rivaux crédibles.

Certes nous avons remporté certaines batailles mais elles ne furent pas ou peu signicatives.

C'est ainsi, c'est un constat amer mais assez objectif (d'ailleurs la réalité est là pour le démontrer).

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Malgrés mon fort(= trés fort) coté anti-anglais.

Force est constaté de dire que l'Angleterre est sortie souvent vainqueur contre nous, même si on c'est mieux débrouiller qu'eux la plupart du temps( Inde, Canada etc...).

Comme vous le dites Davout, espèrons que la situation entre nos deux pays s'améliore, tout en évitant cette formule "tout sucre, tout miel" d'amitié franco-états-unienne.

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Défaites de Louis XIV, perte de notre premier Empire colonial durant la guerre de sept ans, défaite de Napoléon Ier...

La France a rarement était aussi puissante que sous Louis XIV, l'Europe voire le monde était à genoux ("en quelque obscurité ou le sort l'eu fait naître, le monde en le  voyant eu reconnu son maître" ), angleterre incluse. La guerre de 7 ans était ingagnable eu égard de l'état de la France dans cette période prérévolutionnaire. Même si durant cette période nous vaincquions à de nombreuse reprises.

Concernat l'Empire, l'angleterre nous a mis une branlée mémorable à Trafalgar, mais à l'instar de Napoléon sachant qu'une bataille navale ne pouvait se gagner face à albion (il a assez vite laissez tomber le camp de Boulogne), l'angleterre savez qu'une victoire à terre était impossible, elle s'est donc démenée pour allier toute l'Europe contre nous et au bout de la sixième coalition à finir par l'emporter. Mouais. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire comme dirait l'autre.

Surtout que l'épopée de la france Napoléonienne/révolutionnaire avez déjà emportée idéologiquement toute l'Europe (un peu de la même façon que s'exercait la fascination de la cour du Roi-Soleil) et l'état nation se reveillait, la république progressait, l'Europe abolisssait l'esclavage, le nationalisme gagnait du terrain (il est d'ailleurs assez intéressant de voir l'évolution entre les différents congrès de Vienne).

Certes nous avons remporté certaines batailles mais elles ne furent pas ou peu signicatives.

Amha ce n'est pas exact.

Si les anglais étaient si puissants pourquoi avoir proposé l'entente cordiale? Surtout dans la période qui correspondait à l'apogée de l'Empire, période ou tu penses qu'ils ont dominé le monde.

Il dominait une partie du monde. Attention je ne nie pas que l'Angleterre était plus puissante que la France sur beaucoup d'aspect durant la période 1870-1914.

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Amha ce n'est pas exact.

Si les anglais étaient si puissants pourquoi avoir proposé l'entente cordiale? Surtout dans la période qui correspondait à l'apogée de l'Empire, période ou tu penses qu'ils ont dominé le monde.

Il dominait une partie du monde. Attention je ne nie pas que l'Angleterre était plus puissante que la France sur beaucoup d'aspect durant la période 1870-1914.

La stratégie britannique a de tout temps été de se trouver un allié sur le continent pour ne pas engager son armée (qui était peu nombreuse, la Navy étant privilégiée) et grâce à sa flotte et l'or de son commerce d'asphyxier son ennemi. A l'époque de l'Entente Cordiale, l'ennemi est clairement l'Allemagne et sa flotte qui est la deuxième du monde et est capable de concurrencer la Royal Navy.

Je ne suis pas sûr du reste que ce ne soit pas nous qui avont proposé ce traité aux anglais...

Enfin, nous avions déjà effectué une guerre commune, la guerre de Crimée, ainsi que d'autres expéditions (indépendance de la Grèce, Chine...). Malgré la concurrence coloniale (Fachoda), les liens s'étaient resserrés contre la puissance continentale dominante.

D'ailleurs pour ne pas être trop hs avec le sujet, on peut mettre en parallèle la stratégie britannique avec celle américaine actuelle... Les américains s'ils envoient des corps expéditionnaires pour affirmer leur politique internationale font l'erreur de ne pas s'appuyer sur des alliés puissants sur zone... Par exemple, en Irak, les kurdes ne s'intéressent qu'à leur région et ne sont pas un facteur déterminant pour stabiliser le pays. Les Chiites auraient pu être récupérés mais l'Iran a des liens trop forts avec eux.

L'Afghanistan ne montre pas non plus de réél parti pro-américain, la population est soit passive, soit hostile.

A partir de là, la réussite de leurs ambitions devient assez illusoire à moins de mettre le paquet niveau troupes ce qu'ils ne feront pas pour des raisons de politique intérieure... (l'américain moyen se contrefout des irakiens et afghans). L'acquiescement et la participation internationale aurait pu être une solution avec un bon alibi et une volonté ferme seulement même en Afghanistan où c'est plutôt le cas, les résolutions fléchissent...

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"Punish France, ignore Germany, forgive Russia" c'est du Condi Rice ça non ? et elle a le toupet de refoutre les pieds chez nous pour nous passer de la pomade ?

Que le gouvernement US balance ses salades contre la France, si il pense que ça fait partit de son job, soit.

Que les medias relayent ces conneries et les amplifient c'est déja beaucoup plus inquietant.

Mais que l'amerloque moyen avale ça sans se poser plus de question comme si on etait un pays de merdeux, antisemite qui plus est, ça je suis pas pret de le digèrer.

Les stickers "After Bagdad, Paris" sont très mal passés.

Et pourtant ma femme est Américaine, mes enfants ont double nationalité et les US restent le second pays de mon coeur.

Mais qui aime bien chatie bien et l'afront ne peut pas etre ignoré.

Cela étant, je reste perplexe comment ce peuple a put avaler toutes ces salades si facillement. ça me tracasse et j'ai cherché et je suis arrivé a une conclusion qui vaut ce qu'elle vaut: c'est que le terrain a été préparé depuis au moins 30 ans. Insidieusement. On ne l'a pas vu venir ou on a laissé faire et la guerre d'Iraq n'a servit que de revelateur d'un mal plus profond.

Sans vouloir jouer a la théorie du complot, je pense que c'est le résultat d'une alliance plus ou moins formelle entre le magna de presse Murdoch et les extremistes religieux, surtout les évangelistes, mais aussi certains milieux pro-israeliens et catholiques .

Il y a une certaine unité dans les themes de propagande antifrançaise, partout les memes themes, aux usa, Canada anglo (parmis les pires amha), Australie, Israel, ainsi  que Tchekoslovaquie et Pologne et meme, mais dans une moindre mesure, dans l'Espagne de Azenar et l'Italie de Berlusconi.

Aux usa c'est l'influence des evangelistes et des media de Murdoch, au Canada et Australie c'est plutot l'influence de la presse, en Israel des milieux extremistes religieux et a nouveau l'influence des évangelistes en Tchekoslovaquie, alliés aux cathos en Pologne, Espagne et Italie.

C'est certainement pas une action concerté, mais au final le résultat est là, dans tous ces pays une génération a été conditionnée de la meme manière et dès que les usa on décidés de punir la France ils nous sont tous tombé dessus comme un seul homme avec le meme discour débile.

En fait je suis convaincu qu'ils haissent la France parce que la France est laic et a encore des reste de l'idéal Républicain et que cela constitue une concurrence idéologique.

Meme aux state, le pays co-inventeur de la République avec la France et le co-détenteur de cette légitimité, insidieusement la République est dénigrée, notament avec des piques perfides contre Thomas Jefferson, et tout est fait pour faire oublier que la République Americaine, a ses début, était beaucoup plus anti-clergé qu'aujourd'hui.

PS: je sais, c'est pas la Tchekoslovaquie, c'est la Slovaquie et la Tchequie.

PS2: je met les rosbifs a part: ils sont beaucoup trop fin et notre histoire commune est trop longue et tumultueuse pour qu'ils prennent ces connerie au premier degré. En fait je ne pense pas qu'ils nous croient faible. Au contraire, le fait qu'il nous pense assez fort, ça les flatte parce qu'ils croient qu'ils ont eu le dessus et c'est plus gratifiant d'avoir le dessus sur des forts que sur des faibles. (Ils ont pas tout a fait torts quand ils croient qu'ils ont eu le dessus mais on les a quand meme éjectés d'europe et contenue sur leur petite iles pluvieuse et lorsqu'ils on voulu s'ettendre ils on été obligés d'aller jusqu'aux Indes pour nous éviter  =D )

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PS2: je met les rosbifs a part: ils sont beaucoup trop fin et notre histoire commune est trop longue et tumultueuse pour qu'ils prennent ces connerie au premier degré. En fait je ne pense pas qu'ils nous croient faible. Au contraire, le fait qu'il nous pense assez fort, ça les flatte parce qu'ils croient qu'ils ont eu le dessus et c'est plus gratifiant d'avoir le dessus sur des forts que sur des faibles.

Tout à fait. Rappelons que la Grande-Bretagne est une construction très progressive, et que le Royaume-Uni est très longtemps resté une puissance de second rang. Le Royaume-Uni, c'est finalement l'histoire de la stratégie du faible au fort qui réussit. Toute sa trajectoire est courbée d'ailleurs à la volonté quasi obsessionnelle de certaines élites de se singulariser par rapport au père, c'est à dire de s'émanciper de la France, à une époque où elles parlaient encore le français. Le point positif est que cet aiguillon permanent a permis par la suite de créer des structures politiques et commerciales novatrices, qui nous ont bénéficié par rétroaction, à plusieurs reprises.

Les Anglais cultivés savent que la France existait bien avant la naissance du Royaume-Uni, et qu'elle existera bien après que celui-ci se sera effondré et aura disparu dans les limbes de l'histoire.

Comme me le disait un ami Anglais à ce sujet : "c'est vous qui nous avez civilisé". C'est pour cela qu'une partie des élites anglaises éprouve tant de haine contre la France, car elle connaît la réalité de sa filiation culturelle et la fragilité de son identité.

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Tout à fait. Rappelons que la Grande-Bretagne est une construction très progressive, et que le Royaume-Uni est très longtemps resté une puissance de second rang. Le Royaume-Uni, c'est finalement l'histoire de la stratégie du faible au fort qui réussit. Toute sa trajectoire est courbée d'ailleurs à la volonté quasi obsessionnelle de certaines élites de se singulariser par rapport au père, c'est à dire de s'émanciper de la France, à une époque où elles parlaient encore le français. Le point positif est que cet aiguillon permanent a permis par la suite de créer des structures politiques et commerciales novatrices, qui nous ont bénéficié par rétroaction, à plusieurs reprises.

Les Anglais cultivés savent que la France existait bien avant la naissance du Royaume-Uni, et qu'elle existera bien après que celui-ci se sera effondré et aura disparu dans les limbes de l'histoire.

Comme me le disait un ami Anglais à ce sujet : "c'est vous qui nous avez civilisé". C'est pour cela qu'une partie des élites anglaises éprouve tant de haine contre la France, car elle connaît la réalité de sa filiation culturelle et la fragilité de son identité.

Je trouve cette filiation du même ordre que celle que les pays latins (dont la France) ont avec l'ancien empire romain... Aussi, je te trouve un peu condescendant avec nos meilleurs ennemis.  =D

Je pense qu'ils ont eu le temps de s'émanciper et de créer une culture propre et suffisemment distincte de la nôtre pour qu'ils n'éprouvent aucun sentiment d'infériorité ou autre complexe castrateur.

Alors, c'est vrai que contrairement à nous, qui n'avons pas eu à combattre l'empire romain dont nous héritons, eux nous ont fait face ce qui les a empêchés de revendiquer un héritage d'où la volonté de surpasser le "créateur".

C'est peut-être la même chose entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne sauf que là les Etats-Unis ont réussi au point d'avoir pris le pas sur l'ancienne métropole... (grâce au melting pot des cultures?)

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Dire que Berlusconi a réussi à monter les italiens contre la France est assez abusé. Je suis allé à Rome un mois après le début de la guerre en Irak. En banlieue, sur quasiment un balcon sur deux, il y avait un drapeau Pace.

Parmis les membres de cette "coalition" pour envahir l'Irak, au moins les deux tiers avaient leur peuple défavorable à la guerre. C'est particulièrement clair pour les italiens, les espagnols, les japonais.

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Je trouve cette filiation du même ordre que celle que les pays latins (dont la France) ont avec l'ancien empire romain...

Certes, à la différence près que la période séparant la France d'aujourd'hui de la chute de Rome est incomparablement plus longue que celle qui nous sépare de l'anglicisation des élites de Grande Bretagne. L'autre point est que la France n'a jamais connu ce rejet schizophrénique vis à vis de l'empire romain, entre autres pour des raisons techniques liées à la prévalence du droit romain et des publicistes au coeur du pouvoir.

Aussi, je te trouve un peu condescendant avec nos meilleurs ennemis.  =D

C'est le moins que je puisse faire. =D

Je pense qu'ils ont eu le temps de s'émanciper et de créer une culture propre et suffisemment distincte de la nôtre pour qu'il n'éprouve aucun sentiment d'infériorité ou autre complexe castrateur.

Non, justement, c'est là que le bât blesse. Cela fait à peine quelques siècles que les élites anglaises ne parlent plus français et ne se définissent plus comme une aristocratie étrangère dans une île conquise par la force, la Grande Bretagne.

Alors, c'est vrai que contrairement à nous, qui n'avons pas eu à combattre l'empire romain dont nous héritons, eux nous ont fait face ce qui les a empêchés de revendiquer un héritage d'où la volonté de surpasser le "créateur".

Voilà, c'est l'aspect psychanalytique de la question. =D

Et c'est aussi cette position historique face à l'Empire qui fait que, fondamentalement, l'Angleterre reste toujours un pays barbare.

C'est peut-être la même chose entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne sauf que là les Etats-Unis ont réussi au point d'avoir pris le pas sur l'ancienne métropole...

On pourrait même dire que les Américains ont hérité cette tare culturelle anglaise qu'est la francophobie, et contribuent à la perpétuer, mais sans toutefois en connaître les raisons profondes.

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  • 4 weeks later...

Un aticle récent (24.07.2007) paru dans le figaro.

Par Craig R. Stapleton, ambassadeur des États-Unis en France.

Cela fait longtemps que la côte méditerranéenne de la France accueille chaleureusement les navires américains. Elle recevra bientôt la visite d'un porte-avions qui n'a accosté dans aucun port français depuis mai 2001. Une page nouvelle s'ouvre dans les relations franco-américaines, un nouveau chapitre dans la longue histoire de notre collaboration pour résoudre les problèmes les plus difficiles du monde d'aujourd'hui.

Le secrétaire à la Défense, Robert Gates, est venu à Paris le 5 juin - une première depuis octobre 1997 - afin de rencontrer son homologue français, Hervé Morin. Le lendemain, les deux ministres se sont rendus au cimetière américain de Colleville-sur-Mer pour la commémoration du 63e anniversaire du débarquement allié en Normandie.

Parmi les nombreux officiels qui sont venus récemment à Paris, nous avons accueilli les 16 et 17 juillet une délégation de quatre juges de la Cour suprême dirigée par le juge John Roberts - la première visite officielle en France d'un juge de la Cour suprême en exercice depuis 1799. Les juges ont pu rencontrer le président de la République ainsi que le garde des Sceaux, et des magistrats français et européens.

Les 24 et 25 juin dernier, la secrétaire d'État, Condoleezza Rice, était à Paris pour participer à des réunions sur le Darfour, le Kosovo et le Liban. Concernant le Darfour, nous avons travaillé ensemble à l'envoi de l'aide humanitaire, et oeuvré à mettre un terme aux souffrances des populations. Sur la question du Kosovo, la France soutient le plan des Nations unies, et le président Sarkozy a déclaré que l'indépendance du Kosovo était inévitable, point de vue que les États-Unis partagent. Au Liban, les États-Unis et la France se sont engagés à créer un tribunal international pour enquêter sur l'assassinat du premier ministre Hariri et soutenir le gouvernement légal du Liban.

Tout comme nos relations militaires et politiques, les liens économiques entre nos deux nations demeurent forts. La participation américaine au Salon aéronautique du Bourget a battu tous les records. Les États-Unis arrivent en sixième place pour les exportations françaises et en première place pour les exportations hors Union européenne. La France est, pour les États-Unis, le neuvième partenaire commercial et ils sont le plus important pays investisseur en France.

Nos liens culturels sont renforcés par le dynamisme de nos échanges - j'en veux pour exemple ceux des musées de nos deux pays, les villes jumelées et les programmes d'échanges internationaux du gouvernement américain. Nous avons noté avec plaisir que de nombreux membres du nouveau gouvernement français avaient participé aux programmes d'échange du gouvernement américain par le passé. Dans un monde de plus en plus globalisé, les échanges sont un élément fondamental pour développer la compréhension mutuelle.

Le nombre record de visites officielles, les « premières » historiques et les commémorations de cet été reflètent la continuité et le renouveau de nos relations bilatérales. Aujourd'hui, comme souvent dans notre histoire commune, les États-Unis et la France savent ce qu'il est possible d'accomplir lorsque l'on travaille main dans la main. Malgré nos différends bien connus sur l'Irak, nous espérons que la France jouera un rôle positif dans la réconciliation nationale de ce pays, dans son développement économique et pour obtenir un soutien régional au respect de sa souveraineté.

L'amitié et l'alliance franco-américaines reposent sur des valeurs communes essentielles : notre engagement pour la liberté, la démocratie, les droits de l'homme, l'état de droit, l'économie de marché et la tolérance. Depuis plus de deux siècles, ce sont ces principes qui ont façonné la relation franco-américaine, si florissante aujourd'hui.

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Ca fait quand même 5 pages que l'on parle de ce court hommage des américains...

Un petit plaisir qui révèle un désir d'être vraiment apprécié par nos amis d'outre atlantique?

Les relations franco-américaines peuvent se décrire en un mot : passionnées. Et les liens que nous avons avec ce pays sont ou privilégiés ou mauvais.

J'ai l'impression que beaucoup d'entre vous, malgré leurs critiques virulentes et parfois justifiées, ont inconsciemment le désir de voir notre pays proche des Etats-Unis et les aidant. Pas comme des anglais (quand même !) mais de manière constructive, et que les Etats-Unis de leur côté (parce que le sentiment chez eux doit être semblable pour ceux qui connaissent la France) ont cette même volonté.

Un nouveau gouvernement et l'enlisement en Irak arrivent à point pour ce faire. Je pense que nos deux nations pourraient difficilement se brouiller en dépit de nos différences et autres divergences. Ca n'empêche pas les coups bas mais dans le fond nos idéologies sont trop proches et même souvent complémentaires.

Alors qu'il y ait à présent un resserement de nos liens, je pense que c'est une bonne chose. Quelques mois d'insultes sont après tout bien peu dans l'histoire et ça a peut-être ouvert les yeux parmi ceux qui aux Etats-Unis croyaient pouvoir dicter leur vision du monde de manière unilatérale sans consulter leurs alliés de la vieille Europe...

Les américains sont pragmatiques, cet hommage est un aveu implicite d'erreur de jugement quant à leur politique passée envers la France. Au gouvernement Sarkozy de retisser des liens étroits avec les USA, notre diplomatie est là pour ça.

Ce que tu dis est vrai mais dans un seul sens. En effet, beaucoup de français ont une certaine passion avouée ou cachée pour les Etats Unis et souhaiteraient (implicitement ou pas) que nos deux pays s'entendent. Mais côté américain, je doute qu'ils entretiennent un passion pour la France. La culture française est quasi-insignifiante pour eux, quoi qu'on en dise. Surtout pour des gars de l'Amérique profonde qui ne savent même pas situer la France sur un carte. Donc l'alliance franco-américaine, ça leur est égal. Ils réagissent comme un empire : on est avec eux ou contre eux. On a été contre eux pendant la guerre en Irak (même si on les a suivi en Afghanistan) donc ils ne nous aiment pas.

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La France a toujours eu 3 frontières terrestres à défendre (Espagne, Italie, Allemagne) plus ses façades maritimes. Donc il lui a fallu toujours partager ses ressources entre une armée de Terre très forte et une Marine presque aussi forte mais moins privilégiée budgétairement. Armée de terre plus forte, car elle ne pouvait pas se permettre de négliger cette menace plus immédiate que la menace maritime. La Grande Bretagne n'a toujours eu qu'à privilégier la Marine et à envoyer des Livres sterling sur le continent pour susciter un adversaire terrestre à la France. Puis, quand la France était épuisée, elle a toujours pu venir terminer le travail en envoyant un corps expéditionnaire réduit en nombre se joindre à l'adversaire continental de la France. La situation stratégique de la GB  a donc historiquement toujours été meilleure. Voilà l'explication a ses succès finaux. Je résume toujours ça en disant que le meilleur général de l'Angleterre c'est la Manche.

Pour ce qui est des USA, il faut renouer les fils de notre alliance qui est incontournable sur le long terme. Je constate que c'est en cours et c'est tant mieux. Cela n'empêche pas pour chacun de défendre ses intérêts commerciaux âprement. Concernant cette affaire d'Irak, je pense quand même que Chirac s'y est mal pris sur la forme même s'il avait raison à 100% sur le fond. Agiter le droit de veto comme il l'a fait était inutile, il suffisait de dire fermement qu'on était contre cette guerre et de s'abstenir à l'ONU. Au final on a payé très cher non pas notre position de fond (l'Allemagne et bien d'autres avaient la même) mais la façon dont on l'a exprimée. On l'a payé par l'ostracisme commercial dont on est frappée de la part de Washington notamment en matière de ventes d'armes.

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